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> Festival Fantasia 2023, Festival de film à Montréal
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Ecrit le : Lundi 10 Juillet 2023 04h05
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FANTASIA 2023 DANS 11 JOURS
LE FESTIVAL FANTASTIQUE DE MONTRÉAL COMMENCE LE JEUDI 20 JUILLET.

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Page d'accueil

Programation

Évenement spéciaux.

Pour ce qui est du cinéma de Hong-Kong et de Chine, le Festival va présenté un total de onze longs métrages, dont les plus importants, sont Ride On le tout dernier Jackie Chan et The White Storm III un thriller vitaminé de Herman Yau avec Louis Koo, Aaron Kwok et Lau Chin Wan.

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Le Festival va également présenter trois classiques de Hong Kong : Chinese Ghost Story de Ching Siu Tung,My Heart is that Eternal Rose un film noir de triade de Patrick Tam avec Tony Leung et The God Of Cookery de Steven Chow qui célèbre ces vingt cinq ans cette année.

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Il n’y a pas de film martiaux de la Shaw cette année. Par contre on retrouve un film de karaté japonais mettant en vedette Sony Chiba; The Return of the Streetfighter. Le film n’est pas présenté en honneur de Chiba, mais pour signaler la présence d’un québécois parmi les acteur; Claude Gagnon. Metteur en scène, scénariste et producteur Gagnon se trouvait au Japon au milieu des années soixante-dix et connaissait le réalisateur Shigehiro Ozawa et a joué des rôle dans ces films pour lui rendre service. Gagnon devrait être présent lors des deux présentation du film à la Cinémathèque Québécoise.

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Pour un film de bagarre plus récent Fantasia va présenté le troisième film de la franchise coréenne des Roundup avec l’impayable malabar Ma Dong Seok aka Don Lee.

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Parmi les production non asiatique a signaler il y a le sci-fi français Le Visiteur du futur, de même qu’un film de vampire russe Empire V interdit dans le pays parce que le film présente une allégorie de la Russie de Poutine. Pour les amateur de Star Wars sous toute ces forme, il y aussi un documentaire des plus intéressant : Disturbance in the force qui porte sur un des plus grand faux pas dela saga avec Jar Jar Binks : The Star Wars Holiday Special.

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Ecrit le : Jeudi 20 Juillet 2023 17h00
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FANTASIA 2023 COMMENCE AUJOURD’HUI.



Au programme du festival premières journées.

Un thriller québécois comme film d’ouverture :Les Chambres Rouges

Blackout un film de loup-garou par Larry Fessenden

Un thriller Hong-kongais The White Storn : Heaven and Hell

Une film d’action koréen avec Don Lee The Round Up No Way Out

Cela dis je ne verrais aucun de ces films. whistle.gif J’ai d’autres titres en têtes.

Pour savoir lesquels suivez mes contre-rendus. A bientôt
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Ecrit le : Samedi 22 Juillet 2023 15h12
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FANTASIA 2023 : VOL I :
DE L’AFRIQUE FOLKORIQUE TOURMENTÉ À L’IRLANDE POST APOCALIPTIQUE

La nation d’Afrique de l’ouest du Nigeria est un grand centre de production de film du continent bien que ceux-ci dans leurs ensembles seraient de qualité fort médiocre. Or depuis quelque mois, un film en provenance de ce pays fait la tournée des festivals et enchante le public : Mami Wati . Il s’agit d’une fable moderne dans lequel le statu quo dans un village côtier isolé régi par une prêtresse bienveillante, mais conservatrice est remis en question. D’abord par ses propres filles puis par l’arrivée d’un étranger qui devient le chef d’une faction promettant d’apporter la « modernité ».



Mami Wata (le nom de la déesse marine que la prêtresse représente) se distingue par une cinématographie en noir et blanc tout à fait superbe qui donne une qualité éthérée et intemporelle au récit même si celui-ci se déroule clairement de nos jours. Presque tous les personnages usent de maquillages rituels sur leurs visage et son vêtu de bijoux en coquillages portés de façon très élaborée sur les coiffures et leurs corps. Ils s’expriment également dans un créole africain pimenté généreusement d’anglais qui accentue l’impression paradoxale d’étrangeté et de familiarité.

Mami Wata s’avère donc un film d’une beauté picturale captivante qui s’ingénie à mettre de l’avant les tensions devant exister entre tradition et modernité et ce d’une façon pertinente bien que peut-être un peu convenue et facile malgré certaines ambiguïtés. L’étrangeté esthétique une première moitié plutôt lente dans laquelle un des personnages disparait Dieu sait où rend l’intrigue un peu difficile à accroché au début. D’autre part, les ultimes moments de Mami Wati versent dans le surnaturel, ce qui m’a semblé quelque peu arbitraire, mais qui en fin de compte consolide l’aspect réalisme magique dans lequel le film a toujours baigné tant dans son look que ces thèmes.

J’ai été beaucoup frappé par la façon dont Mami Wati semblait reprendre dans ces grandes lignes, certains éléments de l’intrigue que l’on retrouve dans le film de super-héros Marvel pseudo africain; The Black Panther. Est ce vraiment le cas. Pas sur, car j'ai souvent tendance à trouvé des correspondances entre films et personnages, basé sur de petites ressemblances. Mon point de vue sur Mami et Panther est donc a considéré considéré avec beaucoup de circonspection.



Malgré des réticences que j’ai trouvées à certains aspects du récit, il est indéniable que Mami Wati est un film qui jeté un regard ensorcelant et authentique sur l’Afrique et constitue visuellement un superbe bijou nacré. Il aura rapporté plusieurs prix incluant un pour meilleure direction photo au festival de Sundance. Cote : 7.3

Biographie Wikipédia du réalisateur/scénariste du film C.J. Obashi


Apocalypse Clown

Un événement post-apocalyptique survient alors qu’un quatuor de clowns ratés, déjantés ou au bout du rouleau se trouve perdu dans un coin perdu de l’Irlande rurale. Ils vont chercher à aider une journaliste qui veut diffuser des informations cruciales sur la catastrophe, mais des dissensions vont mener à toute sorte de péripéties aussi dangereuses que complètement loufoques



Avant l’avènement du cinéma et de la télévision, les clowns étaient la plus grande source de divertissement comique à la fois dans les cirques ou aux théâtres. De nos jours, cependant on les voit surtout dans la culture populaire comme objet de menace (le clown Pennywise de IT) ou de dérision parce que leur humour est considéré comme étant trop dépassé et vulgaire. Aussi, il n’y rien de plus pathétique qu’on clown qui n’est pas ou n’est plus capable de faire rire.

Apocalypse Clown combine ses deux dimensions dans un road-movie comique carburant tant au burlesque qu’à l’humour noir. Si les gags fusent, un certain malaise se fait aussi sentir parce que le film prend un malin plaisir à se moquer cruellement de ces antihéros ahuris et de leurs aspirations. En tant que québécois francophone, une partie des gags faisant référence au contexte irlandais du film m’ont également passé par-dessus la tête. J’ai vu quantité de comédies à fantasia ou le public réagissait avec enthousiasme. Avec Apocalypse Clown toutefois, la réaction dans la salle m’a semblé être plus circonscrite.

Cela dis Apocalypse Clown se distingue quand même par sa prémisse quasi surréaliste et quelques prestations fort originales et audacieuses, en particulier celle des plus truculente de Natalie Palamides en clown psychopathe inspiré du déjà mentionner Pennywise. Au final le film s’avère être un divertissement pouvant autant faire sourire que grincer des dents. Cote : 7.4.

Extrais d'un one-man show de Natalie Palamides sur Youtube (en anglais)
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Ecrit le : Lundi 24 Juillet 2023 18h38
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FANTASIA 2023 VOL 2 PREMIÈRE PARTIE
Un Homme, sa fille et le cheval.

Six films ont été vue ce premier week-end du festival incluant tout dernier Jackie Chan Ride On

Un cascadeur jadis célèbre, mais qui a connu des revers de fortune cherche à renouer avec sa fille et risque de perdre son cheval qu’il chérit comme la prunelle de ses yeux.



Ride On est une comédie sentimentale pimentée d’action et de mélodrame qui aurait pu constituer un chant de signe acceptable pour Jackie Chan si celui-ci n’avait pas encore quantité de films d’action à faire incluant des suites à The Myth et Rush Hour. Admirateur de Jackie le réalisateur Larry Yang lui a proposé un scénario hommage que celui-ci a accepté de faire après quelques modifications. Jackie aura considéré ce film non pas comme un véritable adieu, mais un bon véhicule pour mettre en valeur ses talents tant comiques que dramatique.

L’axe dramatique reposant la relation du protagoniste tant avec sa fille que son cheval, le scénario manque un peu de concision, a des longueurs et fait dans la surabondance sentimentale racoleuse, mais fonctionne très bien de manière générale. Tous les gags avec le cheval sont fort rigolos et si les trois séquences d’action n’ont pas la fluidité et l’envergure d’antant ils sont toujours vifs et inventifs dans leurs execusions

Ride On fait échos a la vie et la carrière de Jackie avec des extrais montrant ses scènes d’actions sur vidéo ajoutant a l’aspect bilan du film, mais leurs éléments hongkongais y est complètement gommé. Tous les amis, collègues et disciples du personnage de Jackie sont des chinois continentaux (incluant Wu Jing qui fait un caméo). C’est tout à fait normal quand on considère que le film s’adresse au public chinois, mais c’est quand même un peu dommage de voir comment Hong-Kong ne compte plus pour celui qui jadis était un des plus grands représentants de son cinéma.

Ride On était précédé d’une bande-annonce deThe Odd Couple avec Sammo Hung dont l’action débridée rythmée par de la musique d’opéra chinois fut chaudement applaudie par les spectateurs de la salle. Cette tradition de la bande-annonce présentée avant un vieux film hongkongais est là depuis toujours grâce au programmateur King Wei qui en fait la collection et constitue un amuse-gueule.jpg des plus vivifiant. Même le numéro de l’ineffable Dean Chek était amusant à voir.


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Ecrit le : Lundi 24 Juillet 2023 19h10
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FANTASIA 2023 VOL :2 DEUXIÈME PARTIE.
GARE AUX GOLEMS OU AUX PIANOS QUI TOMBE DU CIEL

The Fantastic Golem Affair

Juan un slacker ahurie découvre que son meilleus ami n’est pas ce qu’il semble lorsque celui-ci se fracasse en mille miette après un chute malencontreuse d’un building survenue lors d’une blague qui a mal tourné. Il finit par découvrir l’existence d’une entreprise secrète qui crée des compagnons artificiel (aka Golem) a des individue trop excentrique pour développer des relations normales. Auparavant il aura été témoins de la mort malencontreuse de plusieurs personnes écrasés par des pianos à cause d’un algorithme défaillant dans l’ordinateur d’une autre société qui crée des accidents mortel pour leurs clients.



The Fantastic Golem Affair est une comédie fantastique fleurtant tant avec l’absurde et le réalisme magique que le comique de l’inconfort et celui du cartoon à la Bugs Bunny, le tout baignant tant une esthétique kitch que la musique salsa.. Il est résulte un film qui donne l’impression d’être une sorte de rêve burlesque pas toujours compréhensible ou cohérant – surtout pour une personne ne connaissant pas grand-chose de la langue ou de l’humour espagnole- mais qui en dépit de ses longueurs s’avère suffisamment délirant et enjoué pour offrir un divertissement délicieusement allumé. Du Almodovar sur acide en somme.

Un des personnages du film est joué par Javier Botot dont le physique exagérément allongé à cause d’une maladie génétique lui ont value d’apparaitre dans quantité de film espagnols (Les Rec) de même que des film d’horreur produit et mit en scène par Guillermo Del Toro : (Mama, Crimson Peak). Même sans maquillage et en jouant un personnage comique son physique singulier est des plus déconcertant. Le protagoniste quand à lui m’a fait pensée au comdien américian Zach Galifianakis tant au physique qu’a l’humour. Golem a été écrit et réalisé par deux cinéaste Juan Gonzalez et Nando Martinez connu sous le nom du duo Burnin’s Percebes
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Ecrit le : Mardi 25 Juillet 2023 16h28
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Fantasia 2023 Vol : 3.
Des dieux et des hommes avec la mort et des extra-terrestres entre les deux.

Fantasia a présenté deux films de science-fiction qui dans un style radialement différent mettent en relief les dangers des technologies nouvelles pour l’humanité.

Divinity
Un entrepreneur visionnaire a développé une drogue prolongeant, vitalité et jeunesse à ces utilisateurs. Deux frères tombés du ciel capturent ce messie d’une élite dégénéré et lui font subir une surdose de son propre produit. Une secte de femmes-ange et une prostituée renégate se trouvent également mêler aux actes des deux frères dont l’avenir de l’humanité dépend.



Divinity se présente comme une allégorie sur les dangers pour l’humanité d’une science dévoyée En fait les thèmes du film sont des plus convenus et d’une importance somme toute secondaire tout comme l’intrigue d’ailleurs. Le cœur du film vient dans sa dimension visuelle qui avec une cinématographie noir et blanc superbement expressionniste présente un spectacle halluciné combinant body-horror, esthétique pub et psychédélisme new age. Bien que prétentieux et surfait, Divinity n’en offre pas moins un trip grotesque, mais en tant soit peu captivant tout à fait digne de Fantasia et de son public. Cote visuelle : 9, Propos et qualité d’ensemble : 6.5.

Restore Point

Dans un futur rapproché, la technologie pour restaurer ceux tués dans des crimes ou des accidents est dans les mains d’une corporation très influente. Or voilà qu’un des principaux scientistes de l’entreprise est assassiné avec sa femme un moment ou une organisation terroriste hostile à cette procédure est sur la sellette. La policière responsable de l’enquête découvre que les assassinats dissimulent de dangereux secrets surtout lorsque le scientiste restauré, mais en partie amnésique demande son aide pour résoudre le meurtre de sa femme.



[/B] est la meilleure découverte vue jusque-là au festival. C’est un thriller de science-fiction néo-noir évoquant (mais non dérivatif de) Blade Runner, de facture très aboutie, au récit intrigant et aux thèmes pertinents. C’est d’autant plus impressionnant à voir qu’il s’agit d’un premier film par son metteur en scène et produit dans un pays — la Tchécoslovaquie — qui n’a pas fait de films de science-fiction depuis 40 ans. Les scènes d’action consistent qu’a quelques petites poursuites, et il a quantité de scène d’exposition pour expliquer la science de la restauration et faire avancer l’enquête, mais il n’y a aucun temps mort et le monde moderne qui est présenté est crédible et évocateur en tout temps. Intrigant au niveau du récit, accrocheur au niveau visuel et laissant songeur sur les thèmes de la mortalité, Restore Point peut être considéré comme une excellente réussite a tout les niveaux. À voir. Cote 8,4.
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Ecrit le : Mercredi 26 Juillet 2023 19h09
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FANTASIA 2023 Vol 4:
Prenez garde au fée qui offre des cadeau


In my Mother's Skin (dans la chair de ma mère) est film d’horreur folklorique faisant dans le conte de fées macabre inspiré par les mythes et l’histoire des Philippines. Alors que le pays est mis à feu et à sang par les batailles entre Japonais et Américain en 1945, deux enfants et leurs mère sont laissés seuls dans une villa isolée. Une atmosphère de peur et de désespoir règne, mais les choses vont devenir pires encore lorsque des intrus humains ou surnaturels entrent en scène. L’ingestion d’une cigale ensorcelée va ainsi entrainer une métamorphose des plus horrible chez la mère.

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In my Mother’s Skin est un film qui se révèle très vite être sous une lourde influence : celle du Labyrinthe de Pan chef d’œuvre du maitre du cinéma fantastique contemporain Guillermo Del Doro. Le film philippin reprend en effet la même prémisse de base; celle ou de jeunes enfants sont menacé sautant par des forces tant humaine que surnaturelle qui les dépasse. Le réalisateur Kenneth Dagatan a reconnu d’amblé l’influence du film dans une entrevu et a expliqué s’être également inspiré des récits de son grand-père durant l’occupation japonaise et du climat d’angoisse et de solitude ayant survenu pendant la récente crise pandémique.

In my Mother's skin s’avère donc un film qui laisse ambivalent. D’une part, la nature dérivative du film s’avère trop évidente. Toutefois, l’habilité du cinéaste a créée une ambiance est impressionnante tout comme sa volonté d’allé au delà de la simple terreur et de plonger dans les franges les plus profondes de la noirceur et du désespoir sans compromis. Certaines images tant gore ou féerique sont particulièrement saisissante telle cette merveilleuse fée des grillons dont l’apparence lumineuse combine madone chrétienne et insecte.

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Au-delà de l’horreur quasi absolue, In my Mother's Skin, est également intrigant pour certains de ses thèmes. Est-ce que le film pourrait ainsi être considéré comme une allégorie sur les Philippines qui de la colonisation espagnole à la dictature de Marcos et au-delà a toujours subi l’oppression et à vue ces brefs moments d’espoirs cruellement balayés.

Dagatan a du talent de même qu’une vision puissante de l’horreur bien que celle-ci soit encore assez dérivative. Il reste à voir s’il pourra s’affranchir de l’influence Del Toro et développé une magie à lui qui sera captivé les spectateurs d’une façon aussi merveilleusement “hantés” que son modèle.

Cote visuelle et sonore générale : 8,5/Cote Générales : 7.

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Ecrit le : Vendredi 28 Juillet 2023 15h00
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FANTASIA 2023 Vol 5 PREMIÈRE PARTIE
Du Star Wars psychédélique


The Star Wars Holiday Special (Au temps de la Guerre des étoiles) est passé à l’histoire comme le dérivé le plus catastrophiquement mauvais jamais produit sur l’univers crée par Georges Lucas, une source de dérision généraliser dans la sulture populaire. Lucas, lui-même c’est juré de détruire toutes les copies existantes, les acteurs du film obligé d’apparaitre par contrat dans le show le mentionnent avec consternation et embarras. John Favreau et James Gunn voue par contre une affection particulière au spectacle, Favreau ayant pimenté ses séries Star-Wars de référence caché alors que Gunn a produit son propre show de Noel avec les Guardians of the Galaxy.

Disturbance in the Force est un documentaire qui fait un survol complet sur la genèse, le contexte, la production, la diffusion et l’héritage du Holiday special. Y participent les artisans survivants du show de même que les admirateurs pour ou contre qui ont vu le spectacle lors de sa diffusion (incluant Weird Al Yankovic et Kevin Smith). On y explique avec un plaisir évident comment pareil monstruosité ait pu voir le jour et quel furent les erreurs monumentales commises. Georges Lucas et les acteurs de Star Wars n’apparaisse que dans des documents d’archives et les extrais du show lui-même sont réduit au minimum, assez pour donner une idée de son étrangeté et des choix douteux qui ont été faits.



Parmi les moments les plus dingues du documentaire on mentionne l’idée qui aurait flotté d’avoir Han Solo marié a une wookie?, la rumeur selon lequel Mark Hamil aurait été défiguré ans un accident, les extrais de quelques spectacles de variétés ayant Star Wars comme sujet, et l’explication dans une scène qu’un grand-père wookie visionnait en fait un film porno au milieu de son salon.

Il en résulte un documentaire informatif et fort divertissant qui va rappeler quelques souvenirs a ceux qui ont vu le Holiday spécial au moment de sa diffusion (dont je suis) et informé ceux qui ne connaisse le Show que par sa réputation douteuse et qui une fois après l’avoir vue pourront faire un choix avisé sur la pertinence d’en voir encore davantage.

Le Donnie and Mary Star Wars Special (avec le chanteur country Kris Kristopherson en Han Solo).


Les acteurs de star Wars sur le Holiday Special


Le Star Wars Holidays Special.


Disturbance in the force va être présenté a Fantasia le samedi 29 juillet.
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Ecrit le : Vendredi 28 Juillet 2023 15h42
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FANTASIA VOL : 5 DEUXIEME PARTIE.
Folie à deux avec trois personnages.

Emptiness

Une femme perturbée vivant avec deux compagnes dans une maison rurale isolée se sent menacée par une présence indicible terrifiante.



Les véritables tenants et aboutissant de se film québécois, mais tourné en anglais, ce devine très vite, voir même presque instantanément pour ceux qui sont un tant soit peu familiers avec se type particulier de thriller d’effroi dont Compulsion de Roman Polanski est le titre emblématique.

Pour le spectateur ayant percé la véritable nature du film (probablement la plupart) il ne reste plus qu’a décrypté les multiples astuces qui sont utilisées au niveau narratif, stylistique et sonore pour bâtir son intrigue et son esthétique se qui peut s’avérer amusant. L’effort de mise en scène et le travail de la cinématographie créent une ambiance ténébreuse expressionniste particulièrement accrocheuse.

Il reste que comme le mystère du film est tout ce qu’il y a de plus évident, l’intrigue n’est guère vraiment captivante pas plus que ces retournements finaux qui tombe à plat. On ne peut pas dire que la façon dont le film brouille les cartes soit particulièrement originale non plus. Il en résulte un film qui bien que beau à voir se lève pas bien haut ni en suspense ou originalité.

Cote pour l’aspect visuel et sonore : 8,5 Cote d’ensemble : 6.
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Ecrit le : Samedi 29 Juillet 2023 17h51
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FANTASIA 2023: Vol: 6
Temps retrouvés/Temps périmés/Temps répétés.

J’ai vu deux films vendredi dont la prémisse jouait avec des jeux temporels, mais sur des tons, un propos et une approche narrative tout à fait différents.

Dans Aporia , une infirmière a perdu son conjoint dans un incident tragique et en plus d’un deuil pénible vit maintenant une situation difficile avec sa fille adolescente. Or voilà que le meilleur ami du défunt qui est un physicien de génie lui propose d’utiliser une machine pouvant « corriger » la mort du disparu. Ce choix initial va entrainer une série d’autres décisions qui va créer un nouveau drame.



Aporia utilise une machine, dont l’emploi, pour créer de nouvelles réalités alternatives, sert afin de compte de simple prétexte pour une histoire qui est fondamentalement un drame bien senti sur le deuil et les conséquences tragiques de jouer à l’apprenti sorcier. Le film repose d’abord et avant tout sur le jeu des acteurs qui sont excellents et non pas l’emploi d’effets spéciaux ou de quelconque stylisation narrative ou esthétique. Il en résulte un film certes efficace et fort touchant, mais assez terre a terre qui ne fait qu’effleuré son thème de sci-fi.

Après le film une connaissance qui a vu le film avec moi a mentionné le film [URL=https://fr.wikipedia.org/wiki/Primer_ (film)]Primer[/URL] datant de 2004 comme le film de référence sur le thème de la machine temporel dans le garage. Je compte bien y jeter un coup d’ » œil une fois le festival terminer.

Cote : 72 %.

PS : Aporia est un concept philosophique , qui résume la situation auquel doivent faire face les protagonistes du film.

River

L’un des films les plus marquants et ludique du Festival Fantasia de 2021 a été le film japonais; Beyond the Infinite Two Minutes qui porte sur un incident de distorsion temporelle à l’intérieur d’un café. Tournée en un seul plan-séquence d’environ 65 minutes, Beyond faisait preuve d’une ingéniosité folle tant au niveau narratif et comique que dans la logistique de la mise en scène.

Le réalisateur de Beyond, Junta Yamaguchi a maintenant réalisé un second film River, qui fait cette fois-ci dans la boucle temporelle. L’action se situe dans une auberge rurale située ou employés et clients subissent avec beaucoup d’agitation confuse un mystérieux phénomène de répétitions au deux minutes suscitant quantité de quiproquos et de chassé-croisé.



River consiste en une trentaine de plan séquences tourné à la caméra à l’épaule qui commencent toujours au même endroit et avec le même personnage, mais se déroule différemment à chaque fois puisque les personnages gardent leurs mémoires des boucles précédentes. Bien qu’il y est de la répétition, l’intrigue repose également sur des variations et cumulation événementiel.

Tout le film se déroule dans le même lieu et en durée réelle d’où une unité de lieu, de temps et d’action des plus immersive. Le film devient ainsi un vaudeville échevelé quasi surréaliste des plus loufoque superbement soutenu par des comédiens d’une grande truculence qui se déplace toujours d’un lieu è l’autre dans à l’autour de l’auberge constamment suivit de prêt par la caméra.

Bien que la partie centrale du film traine un peu avec un interlude romantique et une première théorie surnaturelle pour la boucle, le film retrouve son souffle pour le dénouement.

C’est Junta Yamaguchi qui a introduit le film au public à qui il a souligné que River à été tournée en décors réels dans une auberge pittoresque non loin de Kyoto. Il a également précisé que le film était une comédie. Il avait peut-être quelques appréhensions sur le degré d’humour d’un public non japonais. Inquiétude vaine puisque les spectateurs ont réagi avec enthousiasme au comique du film. Il ne fait pratiquement aucun doute a mes yeux que le film est un des fait saillant du Festival cette année qui va se retrouvé dans un des palmarès des prix du public. Une appréciation pleinement mérité a mes yeux tellement River est énergique et ingénieux tout autant que Beyond il y a deux ans. Yamaguichi a indiqué qu’il prévoyait faire un troisième film temporel a la grande satisfaction du public.

Cote : 90% mais -5% pour la longueur du milieu d’où 85%.


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Ecrit le : Dimanche 30 Juillet 2023 16h36
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FANTASIA 2023 : Vol : 7.
Journée de &%$#?&

Bon j’exagère, mais aucun des quatre films vus se samedi ne m’ont accroché, et un m’a franchement mis en rogne.

Kurayukaba
est un film d’animation réalisé dans un style rétro steam-punk aux couleurs pastelles chatoyantes qui se déroule en grande partie dans un monde souterrain situé sous une ville des années vingt ou trente.



Aussi détonant qu’il soit par son aspect visuel, le film celui-ci est gravement plombé par un rythme narratif beaucoup trop rapide et abrupt. Difficile alors d’appréhender pleinement les personnages, les lieux et les situations rendant une pleine compréhension de l’intrigue fort laborieuse, en tout cas dans mon cas. C’est décevant, car l’esthétique colorée du film est originale. Excellent illustrateur, le réalisateur de Kurayukaba devrait d’abord prendre le temps apprendre à mieux raconter une histoire pour son prochain film. Cote pour rendu visuel : 8.5 + Cote pour narration : 4 font une moyenne de 6.

The Ninth Heart est un des cinq films présentés dans le cadre de la rétrospective sur un cinéaste slovaque : Les Monde étrange et fantastique de Juraj Hertz. Ici le récit prend la forme d’un conte de fées. L’ensemble m’a paru assez conventionnel excepté pour le générique d’ouverture consistant en un court métrage d’animation et la partie du film se déroulant dans l’antre du méchant. En effet Les deux séquences sont présentées avec une esthétique et une ambiance gothique morbide appuyées qui accroche l’œil. Le reste du film toutefois s’avère plus anodin. Bien que je me sois procuré d’autres film de Herz je ne suis pas sur que je vais donné la peine de le revoir pour l’instant.

Home Invasion est un film essai portant essentiellement sur les technologies de sécurité et les invasions de domicile et qui avance un discours hostile. Son argument centrale est que les appareil de surveillances supposés protégés les gens ne font délibérément qu’accentué un climat d’insécurité afin de vendre des produits. Son propos se fait a coup de phrases choc et d’extrais de gravure, de photos ou vidéo venait supposément appuyé son propos mais qui la plupart du temps sont d’une pertinence aléatoire.

J’ai trouvé l’argument du film trop dogmatique, simpliste et biaisé pour y adhérer. Surtout j’ai trouvé franchement malhonnête la stratégie de de faire constamment joué de la musique ou des effets sonore discordant afin de crée une ambiance cauchemardesque et irriter le spectateur. J’ai très vite voulu quitter le film des le premier tier centré sur les caméras-œilletons mais je voulais voir si le film allait développés d’Autres sujet. Certes il l’a fait en portant son attention sur les films de Home-Invasion puis plus tard sur la crise des luddites en Grande Bretagne au début du XIX siècle mais son message de base pèse toujours lourdement. C’est le visionnement le plus désagréable que j’ai connu a date au festival cette année. Cote : 4.

Imaginer Néo de Matrix en vampire élitiste au lieu d’un messie virtuel. C’est qu’on a avec Empire V un film russe de Viktor Ginzburg réinventant le concept des buveurs de sang pour faire de son intrigue une allégorie satirique post-moderne sur la Russie contemporaine. Interdit dans son pays natal , le film n’a été vu par le public que sur des screeners ou dans de très petites salles. C’est pour cela que la présentation d’Empire dans le grand auditorium où se tient Fantasia est considérée comme sa première mondiale avec Ginzburg venu introduire son film.



Empire V fait surtout dans le world-building avec juste deux courtes scènes d’action et un seul véritable retournement notable à la toute fin. Si l’aspect visuel est très travaillé avec une mise en scène d’une grande ampleur et quelques flash visuels d’un psychédélisme spectaculaire l’intrigue se développe lentement et on parle beaucoup notamment de concept philosophique comme Glamour et Discourse. Il n’a aucune scène faisant dans l’effroi ou le gore ce qui est inusité pour un film centré sur des vampires.

Si Empire peut intriguer pour son portrait de la Russie contemporaine et sa réinvention du mythe vampirique pour ceux que ces sujets intéressent il n’a suscité en moi qu’un intérêt très diffus. Après avoir vu quatre films de suite j’avais hâte que le film finisse pour retourner chez moi. Je reconnais tout de suite que ce n’est pas un état d’esprit très approprié pour juger adéquatement d’un film. Cote : 6.5

À noter qu’Empire V est l’adaptions d’un roman de l’auteur sci-fi russe Victor Pelvine dont une œuvre précédente Génération P avait déjà été adapter au cinéma en 2011 par Ginzburg. Empire autant le livre que le film a donc été présenté comme une suite thématique de l’œuvre précédente.
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Ecrit le : Mardi 01 Août 2023 16h41
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FANTASIA 2023 Vol; 8
Castors en folie Bugs Beavers

Hundred Beavers est un pastiche burlesque épique qui synthétise brillamment à la fois l’humour et l’esthétique propre à la comédie slapstick du muet, les délires surréalsite desLoony Tunes , et le jeu vidéo pour présenter les péripéties loufoques d’un trappeur de castor. La bande-annonce donne ample idée tant du type d’humour que de l’approche visuelle du film reproduisant l’esthétique d’un film des années vingt.



Si Hundred Beavers fait un amplement usage de technologie numérique et d’écran vert pour créer son spectacle, la pantonyme comique des comédiens est tout aussi importante. Beavers est donc l’amalgame quasi parfait du vieux avec du neuf. Le film a été écrit, réalisé et interprété par Mike Cheslik et Ryland Brickson Cole Tews qui a avait déjà présenté au festival fantasia de 2018 Lake Michigan Monster un premier film pastichant les sérials d’aventure dans une veine burlesque et surréaliste. Beaver marque donc la continuation voire l’évolution de la démarche de ces créateurs et représente une indéniable réussite tant au niveau de l‘effervescence comique que de la stylisation formelle et du savoir-faire technique. En effet plus le film progresse plus ses sketchs gagnent en ampleur et sophistication.

Cela dit, bien que Beaver soit porté par un souffle comique inspiré qui ne connait aucune baisse de régime, il faut toutefois reconnaitre qu’avec une durée de 107 minutes Beavers s’avère trop long et répétitif. En fait, il aurait beaucoup mieux valu pour les faiseurs du film que celui-ci soit plus court ou présenté en épisodes séparés de 20 minutes au lieu d’un gros bloc de presque 2 heures. L’humour reposant en grande partie sur les variations comiques d’un même gag progressant dans la surenchère cela donne aussi un certain aspect répétitif et mécanique à la comédie. Une longueur excessive pouvant entrainer une lassitude blasée chez le spectateur reste néanmoins le seul grand reproche qu’on peut-faire au film.

Voir Beavers chez moi grâce au visionnage à distance constitue pour moi le plus grand regret du festival à date. J’aurais dû le voir dans une grande salle de projection avec un public gonfler d’enthousiasme. Au moins, j’ai vu le film et j’ai beaucoup rigolé, mais hélas pas autant que si j’aurais vue le film avec d’autres.

Cote: 8 mais aurait put être 9 si j'eu vu le film dans une salle.

Spécial Bonus : La BA de Lake Michigan Monster.
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Ecrit le : Mercredi 02 Août 2023 14h30
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FANTASIA 2023 Vol : 8
Envoyé paitre le Diable

Ayant présenté au moins quatre films de l’acteur culte Nicolas Cage depuis 2018, le Festival aura voulu lui rendre hommage avec la remise d’un prix de carrière. Si L’évènement est tombé à l’eau cause de la grèev des acteurs , forçant l’absence de Cage, Fantasia a quand même présenté tout son dernier film Sympathy for the Devil . Il s’agit d’un thriller ténébreux dans lequel Cage joue un tueur volatile qui «carjack » un véhicule automobile avec son conducteur un homme prit en plein milieu d’une urgence familiale. D’abord, l’intrus semble juste vouloir un transport mais graduellement des intentions plus mystérieuses et sinistres commencent à percer à jour.



En tant que thriller ténébreux carburant au suspense à des éclats de violence sanglante et avec un Cage survolté à souhait Sympathy for The Devil pourrait être considéré comme assez bien réussi. La moitié du film consiste en un huit clôt dans une voiture entre deux personnage aux abois avant de continuer dans un bistrot dont les clients et les employés servent de cibles potentielles au délire furibard du personnage de Cage.

Pourtant je n’ai que très moyennement embarqué dans le film. En fait, au lieu d’être prit par le suspense se déroulant devant mes yeux — trouvant en fait que celui-ci trainant en longueur — mon imagination a inventé une trame encore plus cauchemardesque. C’est qu’en dépit de l’efficacité dramaturgique et du jeu spectaculaire de Cage, il y a quelque chose de très convenu dans l’intrigue. J’ai beaucoup souhaité que le twist annoncé ne se manifeste pas et hélas lorsque celui-ci est survenu mon dédain pour le film c’est cristallisé.

Le film terminé j’ai résumé à des connaissances ayant vu le film l’intrigue que j’ai concoctée pendant le visionnement et ils ont reconnu que cela aurait donné un film plus intéressant.

Je reconnais d’amblé que je n’ai jamais eu d’intérêt pour Cage et que les numéros d’acteurs faisant dans la flamboyance ne mon jamais beaucoup inspiré. D’où un film qui est tombé pas mal à plat pour moi. Cela dit Devil devrait quand même beaucoup plaire aux fans de Cage, il y a en avait beaucoup dans la salle de Fantasia.

Cote : 5

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Ecrit le : Samedi 05 Août 2023 01h56
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FANTASIA 2023 :Vol : 9.
Nids de vipères coréen.

J’ai finalement vu mes deux premiers films coréens du festival. Bien que ce déroulant à des époques différentes, Night Owl et The Childe ont en commun d’être des thrillers dans lequel le protagoniste se trouve plongé au sein de famille situer au sommet de l’élite coréenne et dépeinte comme de véritable nid de vipères.

The Night Owl prend comme sujet la mort mystérieuse du du prince héritier Sohyeon survenu en 1646 , raconter selon le point de vue d’un maitre en acuponcture. Bien qu’aveugle en pleine clarté celui-ci parvient toutefois a distinguer les formes dans la noirceur or il est présent lors du trépas du prince survenu en plein nuit. Témoin compromettant pour les conspirateurs, ceux-ci vont chercher à en faire un bouc-émissaire.



Positionnant les personnages et le contexte dans la première moitié du film, le suspense démarre à mi-chemin et se déroule en l’espace de quelques heures en plein milieu de la nuit au cœur du palais impérial présenté comme un véritable labyrinthe claustrophobique, d’autant plus dangereux pour le pragoniste que celui-ci est handicapé visuellement. Les rebondissements se succède avec rythme allant de partie de cache-cache, aux trahisons les plus cruelles.

Malgré certaines invraisemblances et un dénouement qui triche un peu avec les faits historiques connu, Night Owl ne s’avère pas moins un thriller engageant et mouvementé avec au moins deux personnages pivots; le protagoniste aveugle bien sûr, mais également le roi; un personnage ombrageux et paranoïaque joué avec une ferveur maniaque qui fait froid dans le dos.

Night Owl a connu un très grand succès en Corée du Sud et a rapporté plusieurs prix notamment meilleur acteur et meilleur premier film pour son metteur en scène. L’affaire du Prince Sohyen étant connue des Coréens, le suspense dans Night Owl est encore encore plus accrocheur pour les spectateurs occidentaux ignorant des tenants et aboutissement historique de l’intrigue. C’est un film de pénombres menaçantes tant dans ses décors de palais au cœur de la nuit que dans les tréfonds de l’âme humaine.

Cote : 8.

Dans The Childe un jeune boxeur métis des Phillipines (un kopino ) est informé que son père coréen désire le rencontrer et il embarque pour la Corée du Sud. Cela ne sera pas un périple de tout repos, car il se retrouve très vite à être traquer, embusquer, et poursuivit par plusieurs factions tournant autour de son paternel un riche homme d’affaire alité. Le plus dangereux de ces poursuivants est un mystérieux inconnu vêtu à quatre épingles et exhibant un inquiétant sourire.Lorsqu’il rencontre le kopino pour la première fois il lui susure à l’oreillle Que tu es venu en Corée pour mourir.



The Childe
est un film de Park Hoon-jung un spécialiste en action thriller dont au moins deux films The Witch Pat I et II ont déjà été montré à Fantasia. Comme dans le diptyque des Witch, Childe présente des orphelins en détresse et des psychopathes charismatiques s’affrontant dans des scènes d’action brutale pleine de panache. « Childe » est l’appellation donnée au Moyen-âge à des enfants de nobles qui ne sont pas encore chevalier. Il peut servir à désigner les trois personnages masculins du film; le Kopino, le mystérieux inconnu et une troisième figure; un fils prodigue au tendances psychopathiques marqué entouré de garde du corps.

Si une partie des mystères présentés dans son intrigue se devine très vite, The Childe s’amuse pourtant à déjouer les attentes initiales avec la présence du tueur fantasque qui prend un malin plaisir a joué au chien dans un jeu de quilles. C’est une sorte de John Wick coréen par ses aptitudes d’assassin et son élégance vestimentaire mais qui contrairement à son modèle stoïque et taciturne est un bavard allumé plein verve. Le personnage est joué par un jeune acteur Kim Seon-on qui c’est jusqu’à maintenant distinguer à la télévision et dont l’élégance et l’expressivité truculente évoque un tant soit peu Chow Yun-fat mais en plus inquiétant.

À l’image de ce personnage captivant. l’intrigue de Childe se développe avec une désinvolture qui voit ce film néo-noir prendre presque une tournure de comédie d’action tout en demeurant quand-même assez sanglant. Le film s’ouvre d’ailleurs avec un massacre dans un grand garage et se dénoue avec une autre tuerie ou cette fois-ci un seul homme fait face à une douzaine d’autres dans une salle d’opération remplis de scalpel et de carabines. Une grosse scène de poursuite à pied fort mouvementé se déroule également à mi-chemin du film qui commencé sur une autoroute se poursuive dans un village rural et se termine à l’entrée du tunnel. C’est lors de cette longue séquence qu’on réalise que le Kopino ne réagit pas tout à fait comme prévu en tant que protagoniste d’un thriller d’action. Il y a un bon contraste dans la personnalité, les aptitudes et l’apparence des trois personnages masculins et d’autres personnages plus secondaires font également leurs marques. Un des rare vrais faux pas du film est une scène d’exécution archi-cliché qui est deux fois plus longue que nécessaire.

En s’amusant a brouillé les carte tout au long du film et en révélant quelques grosses surprises pour son dénouement, The Childe se révèle être un divertissement aussi vitaminé qu’intrigant. Il s’avère aussi diablement retors dans son portrait vitriolique d’une famille appartenant à l’élite coréenne et en abordant un tant soit peu la problématique des kopinos philippins.

Cote : 8.
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Ecrit le : Lundi 07 Août 2023 19h15
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FANTASIA 2023 VOL : 10
Bricolage cosmique et démoniaque.

Molly And Max in The Future est une comédie romantique unique en son genre, car elle se déroule dans un avenir si éloigné que le même souvenir de la Terre a été oublié. L’humanité s’est disséminée dans le cosmos infini qu’elle partage en compagnie d’extraterrestres, de robots, d’entités célestes et même de doubles d’autres dimensions. Le film suit Molly et Max au fil d’une longue relation amicale alors qu’ils se croisent, se perdent et vivent toute sorte de péripéties amoureuses ou professionnelles avant que finalement leurs relations connaissent un point tournant et qu’ils semblent prêts l’un pour l’autre.

Molly and Max c’est une sorte de Harry Meet Sally cosmique. L’aspect futuriste du film est réalisé par l’imagerie numérique et les écrans verts avec quelques petits accessoires et du maquillage, ce qui lui donne une allure bancale, mais suffisamment crédible pour servir le propos du film. La mise en scène est assez rudimentaire puisqu’il ne s’agit que de deux a cinq personnes dialoguant dans des décors sci-fi kitch, mais la charisme des acteurs, la chimie entre eux et la qualité des dialogues crée des étincelles accrocheuses.

Comme je n’ai aucun intérêt pour la comédie romantique, Molly et Max ne m’a que très partiellement intéressé et j’ai trouvé qu’il y avait des longueurs surtout vers la fin. Néanmoins je reconnais quand même que le film ait un certain charme tant avec son portrait la fois surréaliste et satirique d’une humanité toujours faillible que son bricolage dans le design et les effets spéciaux afin de crée son monde du futur ou les voyages interstellaires se font avec des voitures. Cote : 7.5.


Un jeune sataniste qui se surnomme Onyx The Fortuitous.Onyx the Fortuitous se fait inviter à un rituel secret par le gourou Bartok the Great en compagnie d’une poignée d’autres élus. Sans qu’ils le sachent le rituel à d’autres buts que de les rendre immortels et leurs âmes même sont à risque.

Le personnage d’Onyx The Fortuitous est la création de l’acteur, scénariste et réalisateur Andrew Bowser apparue sur YouTube depuis une dizaine d’années. Grâce à une compagne de financement sur le Net qui a rapporté un peu plus d’un demi-million de dollars Bower a trouvé les moyens de faire un petit long-métrage; un pastiche inspiré par les comédies d’effroi des années 80 comme Ghostbusters, Weird Science et Beetlejuice.

Onyx sur YouTube


Pas de BA disponible du film mais un extrais.


Production très modeste, à la mise en scène sans grand relief et avec une quantité limitée d’effets spéciaux. Onex n’est toutefois pas un potache bancal. La facture de production est bonne alors que l’intrigue et les personnages sont suffisamment vivaces pour créer un bon divertissement loufoque. L’emploi de marionnettes farfelues ou lieu de créatures numérique crée par CGI contribue au charme du film

Au centre de du récit on retrouve Onyz un nerd-puceau au tendances verbomoteur accentué qui bien qu’assez agaçant par moment tellement il est caricatural et hystérique n’en demeure pas moins assez sympathique. Il est entouré belle galerie de personnages incluant un gourou retors (joué par l’acteur culte Jeffrey Comb), une succube sexy, un érudit tenté par les ténèbres et une apprentie sorcière à lunette.

Au final, Onyx est une bluette d’envergure et d’inspiration certes limités, mais assez loufoque pour constituer une interlude rafraichissante entre deux films du Festival plus ombrageux. Cote : 7
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Ecrit le : Mercredi 09 Août 2023 17h29
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Fantasia 2023 Vol 11
Têtes fêlés et mystères tordues

Deux films en langues chinoises, mais d’origines distinctes (Hong-Kong et Taiwan) présentent des protagonistes affligés par différente sorte de troubles mentaux qui doivent faire face à des mystères dangereux.

En tant que metteur en scène Soi Cheung est un styliste plein de panache obsédé par les notions de fatalité et de hasards présentés la plupart du temps dans des thrillers sombres et tordus. Dog Bites Dog et SPL II : A time for Reckoning sont d’excellents exemples de son œuvre que j’ai vue a Fantasia. Son policier neo noir Limbo sorti en 2021 a particulièrement été bien reçu par la critique et a reçu quantité de prix.

Pour Mad Fate; Soi renoue avec la firme Milkyway et met en image un thriller combinant des aspects policier, psychologique et surnaturel avec quelques touches comiques. Le scénario a été écrit par Melvin Lee qui avait travaillé auparavant sur Dog Bites Dog et Yau Nai-hoi qui a écrit la plupart des films de Johnny To incluant Running on Karma un thriller combinant meurtre et croyance bouddhique sur le destin. Soi retrouve également Gordon Lam vedette de Limbo qui dans Mad Fate incarne un voyant spécialiste en astrologie chinoise cherchant a déjoué le destin funeste prédestiné à un jeune sociopathe. L’incrédulité de son « client » et un équilibre mental précaire ne vont pas lui faciliter les choses.



Le film commence de façon accrocheuse par un rituel d’enterrement taoïste d’une femme encore vivante suivi d’un meurtre sauvage dans un petit appartement. L’idée d’avoir un voyant cherchant a déjoué le destin d’un serial killer potentiel à travers son savoir folklorique est aussi fort intriguant. Malheureusement le film est plombé par des conceptions arbitraires sur les notions de destins et surtout sur sa façon dépassée d’aborder les maladies mentales vues de façon assez stéréotypées et caricaturales. Plus le film avancent plus le jeu appuyé de Lam et une narration maniéré prend le dessus et gâte le film un défaut récurent chez de Soi, dans ces œuvres que j’ai vu tout cas. Cela dis la facture esthétique/stylistique de Mad Fate pleine de bruit et de fureur couplé avec l’ambiance glauque du film crée un spectacle filmique assez éblouissant tel des éclairs foudroyant dans un ciel couvert.

Il est facile de voir dans Mad Fate une allégorie sur le sort présent de Hong-Kong et ces habitants qui vive de nos jours sous le carcan oppressif de la Chine communiste. Tsui Hark lui-même avait déjà présenté sa propre fable sur Hong-Kong situé dans un asile de fou pour son segment dans le film choral Septet. Cela rend la surenchère mal contrôlée du scénario et de la prestation délirante de Lam encore plus regrettable a mes yeux, car le film y perd beaucoup en cohérence et crédibilité. Cela aboutit à un film qui aussi fort que ses thèmes et son rendu visuel s’avère inabouti et embrouillé. Malgré tout le film vaux quand-même le détour.

Cote : Rendu Visuel : 8,5/Cohérence et jeu d’acteurs : variable mais aboutie a 6.5. Cote totale : 7.2.



Traumatisé par le suicide de son époux, une jeune policière entretient des états d’âmes bien funèste. La découverte d’un cadavre échoué sur une rive s’avère donc providentielle. Avec l’aide d’une jeune stagiaire tout juste sortie de l’académie de police, elle identifie la morte comme une travailleuse illégale Thaï et remonte jusqu’à un passeur qui facilite la présence de immigrants étranger. À eux trois, ils vont cherchés à débusquer un tueur avant qu’il ne frappe à nouveau.



The Abandonned est un thriller néo noir centré sur une affaire de serial-killer dans lequel les deux protagonistes et d’autres personnages clés sont marqués par la disparition de proches qu’ils soient morts ou évaporés dans la nature. Tant l’ambiance que l’intrigue sont donc des plus glauques. Abandonned est efficace tant un niveau visuel que narratif et très bien joué par des acteurs ayant un look « hanté » approprié en particulier les deux protaonistes. L’idée de centrer une intrigue policière sur des laissés pour compte (les travailleurs étranges de même que les personnes suicidaires) ajoute au film un certaine épaisseur.

Cela dit, le film je n’ai été que modérément captivé par The Abandonned le film s’avérant somme toute assez sage et conventionnelle dans sa démarche et la facture de sa mise en scène. Il y manque quelque chose pour le rendre vraiment captivant. En fin de compte c’est dans son dénouement au cours duquel la policière et ses partenaires confrontent le tueur que le film à capte vraiment l’attention, l’attente vaut la peine.

Cote : 7.8.
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Ecrit le : Jeudi 10 Août 2023 14h45
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LE FESTIVAL FANTASIA 2023 EST MAINTENANT TERMINÉ.

Au total j’ai vu 39 films, soit une dizaine de moins qu’en 2022 et jusqu’à maintenant j’ai fait des contre rendus sur 18 d’entre eux répartis sur 11 rubriques.

Maintenant que le Festival est terminé, je peux retourner à un autre évènement cinéphilique important : la rétrospective Histoires d'Horreur à la Cinémathèque Québécoise qui continue jusqu’au 20 aout. Je compte y voir une douzaine d’autres films, des classiques du cinéma d’effroi allant du Frankenstein de 1931 a Dead Don’t Die de Jim Jarmusch.

Malgré, mes visites à la Cinémathèques, je vais quand-même continuer a rédigé des contres rendus post-festival. Je compte en faire une demi-douzaine publier à intervalles plus ou moins régulier dépendamment sur comment je gère mon temps et mon inspiration à l’écriture.

Une fois la rétrospective terminée je serais probablement en mesure de voir quelques autres films de Fantasia qui seront devenus disponibles dans l’intervalle. je vais également publiés les prix du public que ceux du jury lorsque ceux-ci seront disponible.

A+

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Ecrit le : Dimanche 13 Août 2023 19h35
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CONTRE-RENDU POST-FANTASIA VOL : 1
Les métamorphoses fantasmagoriques de jeune fille en fleur.

Le mardi premier aout, Fantasia a présenté l’un à la suite de l’autre My Animal et Perpetrator, des films portant sur des adolescentes sujettes à des métamorphoses surnaturelles. En plus d’avoir la même sorte de protagonistes, les deux œuvres ont en commun d’avoir été écrit et réalisé par des femmes, de traité leurs trames fantastiques selon une perspective à la fois féminin et LBGT et d’avoir recours a certaines formes de stylisation esthétique et narrative. Le ton et le type de récit de chacun sont néanmoins très différents l’un de l’autre.

My Animal Réalisé par : Jacqueline Castel . Écrit par Jae Matthews

Il y au moins deux films de loup-garou qui traitent la condition de la lycanthropie comme une métaphore pour la puberté chez les jeunes filles;Ginger Snap et When Animals Dream . My Animal met à jour cette démarche avec une protagoniste gay. En fait comme celle-ci vie également avec une mère alcoolique dans une bourgade rurale canadienne reculée dans les années quatre vingts le bagage porté est si imposant que l’élément surnaturel du film est rapidement relégué en arrière plan. La protagoniste aurait pu être juste queer que cela n’aurait pas changé grand-chose à l’intrigue dans son ensemble exceptée bien sûr pour son dénouement.

My Animal ne correspondant pas à mes attentes, je me suis peu investie. Il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’un drame LGBT raconté et interprété de manière certes convenue, mais quand même fort émouvante avec une cinématographie qui restitue brillamment son environnement hivernal. Le film fait aussi des envolées récurrentes dans la stylisation visuelle lyrique pour créer une ambiance singulière adéquatement envoutante, bien que certains spectateurs pourraient trouver que c’est un peu trop vidéo-clip. Conséquemment, My Animal devrait plus plaire à des amateurs de cinéma d’art et LGBT que les amateurs d’effroi.

Cote : en tant que drame LGBT 9. En tant que film fantastique : 5.

La réalisatrice Jacqueline Castel est une cinéaste américaine d’ascendance canadienne-française. Elle a surtout fait dans le vidéo-clip et aura coté des cinéastes comme Jim Jarmusch, John Carpenter et David Lynch dont l’influence peut se faire sentir dans My Animal. Selon Wikipédia, Castel devrait bientôt réaliser un thriller érotique avec l’ex actrice porn et activiste Sacha Grey tourné au Japon.

Perpetrator écrit et réalisé par Jennifer Reeder

Tout comme la protagoniste de My Animal celle que l’on retrouve dans Perpetrator est une ado qui en plus de s’intéresser plus au fille se découvre d’étranges pouvoirs liés à des origines surnaturelles qu’elle ignorait. Elle doit également faire face à une tante mystérieuse, des camarades de classe hostiles et même un tueur en série qui s’en prend aux adolescentes de son quartier.



Un film d’effroi combinant body-horrieur et slasher avec un bon dosage de comédie souvent satirique, Perpetrator est une bouillie filmique abracadabrant qui ne se conforme pas à des moules fantastiques précis même s’il fait référence à des genres établis telle le coming of age, ou le slasher. Tant son imagerie que ces thèmes dénotent aussi une influence notable de David Cronenberg et David Lynch.

Malgré la présence d’un sérial killer le film est moins porté sur la violence graphique que sur l’horreur corporelle en jouant en abondance avec des fluides souvent présentés dans des visions hallucinées. Un aspect particulièrement accrocheur du film est que sa protagoniste est une mulâtre LBGT et qu’il présente des personnages pouvant non seulement altérer leurs apparences, mais changer de sexe et même de race.

Toutefois, Perpetrator m’a semblé manqué quelque peu en cohérence et lisibilité, La nature surnaturelle exacte de son héroïne et de ces pouvoirs ne m’a pas paru bien définie, ce qui brouille la compréhension des scènes fantastiques surtout celle qui fait dans le délire halluciné. Perpretator semble faire également un ample usage de codes thématique et visuel propre à la culture LBGT dont je ne connais rien ce qui aura certainement nui à ma compréhension de l’intrigue et de ces sous-textes et ainsi crée par moment des longueur

Avec une héroïne frondeuse particulièrement engageante, une imagerie fantastique originale et quelques bons petits moments comiques ou subversifs. Perpetrator invite facilement à au moins un second visionnement afin de mieux appréhender ce qu’il raconte et présente comme personnages et thèmes. Perpetrator devrait être pésenté prochainement sur la chaine Shudder.

Cote : 7.2.


Jennifer Reeder avait déjà traité du thème du coming of age et des disparitions dans une œuvre précédente; Knives and Skin. Son film précédent Night’s End est une histoire de fantôme et d’exorcisme alors qu’une comédie datant de 2017 Signature Moves est une comédie avec une lesbienne d’origine pakistanaise comme protagoniste.
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Ecrit le : Mardi 15 Août 2023 19h34
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CONTRERENDU POST FANTASIA 2023 VOL: 2.
Girls just want to have guns.

Depuis quelques années, les films les plus épatants présentés à Fantasia sont les petites productions indépendantes en provenance du Japon qui mettent de l’avant des idées de scénario décapants, des bricolages ingénieux, et un humour très porté sur l’absurde et la dérision. One Cut of the dead en 2017, Beyond the Infinite two minutes en 2021 et Baby Assassins en 2022 sont les films de ce type que j’ai vu. En plus de River par le réalisateur de Beyond, Fantasia a présenté deux autres productions indie excentriques nippons.

Après avoir épaté le public de Fantasia en 2022 dans Baby Assassins ; les tueuses à gage les plus adorable du Japon sont de retour dans Baby Assassin 2 Babies. Baby Assassins 2; Babies Dans leur nouveau film Chisaro la fantasque et Mahiro la boudeuse font face à de nouvelles difficultés après avoir été suspendues du syndicat des assassins et sont également traquées par deux jeunots qui veulent les éliminer pour prendre leurs places dans l’organisation.



Babies reprend la même formule scénaristique que le premier film, mais avec l’ajout de quelques autres personnages. Le scénario s’ouvre et se termine avec des scènes d’action hautes en couleur avec l’essentiel du film constitué de babillages loufoques filmé en plans-séquence. Babies II souffre malheureusement du gros défaut de Babies I : les longueurs, car aussi cocasses que soient les échanges quasi surréalistes entre les personnages ils ne font pas avancer l’histoire et sont répétitif. Le scénariste/réalisateur Yugo Sakamoto aurait été mieux avisé de réduire ce type de scène plutôt que de les augmenter.

Bien ne prenant pas grand-place dans le film, les scènes d’Action très agités valent le détour en particulier la scène du hold-up d’un grand comique burleques digne de la kung-fu comédie hongkongaise d’antant et l’affrontement final dans lequel comme dans Babies I la pugnacité de l’actrice cascadeuse Saori Izawa est bien mit en relief.



Cote : action 8/Cote comédie 6 Cote générale : 7.

La surréalisme comique d’avoir des lycéennes comme tueuses à gages dans les deux Baby Assassins est poussé encore plus loin dans Mad Cat lequel il est implicitement suggéré que de féroces amazones sont des chats ayant forme humaine. Celles-ci kidnappent et exécutent des ennemis de félins et armées de pistolet, de sabre et même de nunchuka sèment la terreur. L’une de leurs proies est un archéologue qui ayant découvert une herbe à chat sacrée est détenue dans un cachot. Son jeune frère veut le secourir, mais couillon et gaffeur il ne pourra y parvenir qu’avec l’aide d’une femme chat rebelle.

Alors que One Cut et les films temporels Beyond et River jouait sur une mise en abime narrative et créaient ainsi toute sorte de quiproquos comiques, Mad Cat procède lui par un mélange de genre improbable, mais détonnant. Le film pourrait ainsi être décrit comme une sorte de Cat People (aka la Féline; un grand classique du cinéma fantastique datant de 1942) faisant à la fois dans le Girl with gun, le road movie et la comédie absurde. Alors que l’action est suscitée par une secte de femmes-chat, la comédie est produite par l’inaptitude quasi totale loufoque de deux protagonistes masculins; le jeune frère et un comparse un mendiant rencontré par hasard.



Mad Cat est le premier long métrage de Reiko Tsuno qui démontre une bon talent pour le bricolage filmique, les séquences d’action, de même qu’un sens de humour décalé. Bien que les félines soient des créatures muettes sans véritables personnalités, chacune à des armes et un look distinct. Le film intercale des séquences de poursuite ou de combats avec des scènes de déplacements ou de comédie. Plusieurs des actrices jouant les femmes-chats ont clairement l’athlétisme nécessaire pour leurs scènes de combat qui repose autant sur l’action que l’humour. L’intrigue est des plus mince et l’on peut considéré Mad Cat comme un véritable soufflé filmique, mais au combien ludique tant dans son action que son humour sait adéquatement divertir et amuser.

En fait, Mad Cat me rappelle beaucoup Versus le film qui en 2000 a lancé le metteur en scène Ryūhei Kitamura et l’acteur karatéka Tak Sagaguichi . Les deux films ont en commun d’être des petits bricolages indie faisant dans le cinéma d’action, mais avec un certain dosage de comédie et de fantastique. Il reste à voir si Tsuno va réussir à se bâtir une carrière équivalent è celle de Kitamura.

Cote : Action 7,5/Comédie : 7,5/Facture de production et mise en scène 6.5/Scénario : 4. Cote Total ; 6.5
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Ecrit le : Mercredi 16 Août 2023 13h11
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FANTASIA DÉVOILE LE PALMARÈS DE SA 27E ÉDITION


Communiqué intégral avec liste compléte

► PRIX CHEVAL NOIR – LONGS MÉTRAGES

MEILLEUR FILM: LES CHAMBRES ROUGES (Réal. Pascal Plante, Québec/Canada)
MEILLEURE RÉALISATION: Sam H. Freeman et Ng Choon Ping (FEMME, Royaume-Uni)
MEILLEUR SCÉNARIO: Pascal Plante (LES CHAMBRES ROUGES, Québec/Canada)
MEILLEURE PERFORMANCE: Juliette Gariépy (LES CHAMBRES ROUGES, Québec/Canada)
MEILLEUR PERFORMANCE: Nathan Stewart-Jarrett (FEMME, Royaume-Uni)
MEILLEURE DIRECTION PHOTO: Zelda Adams & John Adams (WHERE THE DEVIL ROAMS, États-Unis)
MEILLEURE BANDE-ORIGINALE: Dominique Plante (LES CHAMBRES ROUGES, Québec/ Canada)
MENTION SPÉCIALE DU JURY : VINCENT DOIT MOURIR (Réal. Stéphan Castang, France)

LES CHAMBRES ROUGES : Présentement en salles au Québec.


FEMME


VINCENT DOIT MOURIR EXTRAIS




► PRIX NEW FLESH – PREMIÈRES OEUVRES


MEILLEUR PREMIER FILM: STAY ONLINE (Réal. Yeva Strelnikova , Ukraine)
MENTION SPÉCIALE DU JURY: TIGER STRIPES (Réal. Amanda Nell Eu, Malaisie, Taïwan, France, Allemagne)
MENTION SPÉCIALE DU JURY: THE ABANDONNED (Réal. Tseng Ying-Ting, Taïwan)


STAY ONLINE



TIGER STRIPES


THE ABANDONNED




► PRIX SATOSHI KON POUR L’EXCELLENCE EN ANIMATION

MEILLEUR FILM: THE FIRST SLAM DUNK (Réal. Takehido Inoue, Japon)
MENTION SPÉCIALE DU JURY: SAND LAND (Réal. Toshihisa Yokoshima, Japon)

MEILLEUR COURT MÉTRAGE - OR: A KIND OF TESTAMENT (Réal. Stephen Vuillemin, France)
MEILLEUR COURT MÉTRAGE - ARGENT: ARCHITECT A (Réal. Lee Jonghoon, Corée du Sud)
MEILLEUR COURT MÉTRAGE -:BRONZE RECORD, PLAY, STOP. ( Réal. Neeraj Bhattacharjee, Inde)

FIRST SLAM DUNK


SAND LAND


A KIND OF TESTAMENT



► PRIX AQCC - CAMERA LUCIDA


[B]PRIX AQCC CAMERA LUCIDA
:[/B] IRLANDE CAHIER BLEU (Réal. Olivier Godin, Québec/Canada)
MENTION SPÉCIALE DU JURY: HOME INVASION (Réal. Graeme Arnfield, Royaume-Uni)

IRLANDE CAHIER BLEU

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