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HongKong Cinemagic Forum > Le reste de l'Asie > Planète Japon


Ecrit par: P'tit Panda Vendredi 09 Juin 2006 07h34
Petite rubrique pour les news concernant le cinéma japonais.

Si vous en avez, vous pouvez les poster ici.



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Ecrit par: P'tit Panda Vendredi 09 Juin 2006 07h40
La société américaine New Line va produire un remake de Battle Royale de Kinji Fukasaku (2000).

Neal Morits et Roy Lee ont commencé leur travail de pré-production.
Ils réfléchissent au choix du scénariste et du réalisateur - pourquoi pas Tarantino ? biggrin.gif
Le plus intéressant reste quand même le casting sur ce projet... tongue.gif

source : Sina


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Ecrit par: P'tit Panda Samedi 10 Juin 2006 23h12
La sortie très attendue de Legend of Earth Sea / Gedo Senki, premier LM de dessin animé dirigé par Goro Mizayaki (宫崎吾朗), est programmée pour le 29 juillet au Japon.

Il s'agit donc de l'adaptation du cycle "Earthsea / Terremer" de la grande dame de la science-fiction Ursula Le Guin.

Goro est bien sûr le fils de Hayao Mizayaki. Il s'est longtemps occupé de la production et de l'administration au sein du studio Ghibli. Espérons que le génie soit héréditaire.

Actuellement, Goro termine l'enregistrement de la BO du film. La chanson du générique sera interprétée par Aoi Teshima (手嶌葵). Goro en a écrit les paroles.


source : Sohu

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Affiche du film
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Ecrit par: P'tit Panda Lundi 12 Juin 2006 17h23
Tokyo Tower (trad. de 《東京塔,OKAN和我,時常,OTON》 / "Tour de Tokyo - Maman et moi, parfois papa" ) est un best-seller du romancier Lily Franky (ou Ririi Furankii/Riri Frank, un artiste touche-à-tout de Tokyo, qui est aussi comédien je crois ). Vendu à plus de 16 millions d'exemplaires au Japon, il a obtenu le Prix des libraires en 2005. Il raconterait l'histoire d'un jeune homme qui continue à vivre dans l'ombre de sa mère malgré la mort de celle-ci.

Après une adaptation en feuilleton TV, voici qu'une adaptation au cinéma est annoncée.

La réalisation est confiée à Joji Matsuoka/松冈锭司 ( Belle Epoque, 1998 )

C'est la vedette Joe Odagiri (小田切让) - vu dans Shinobi en 2005 - qui va jouer le rôle principal.
La mère sera incarnée par Kiki Kirin (树木希林) et le père par Kaoru Kobayashi (小林薰).


source : Sohu

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Joe O.
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Lily Franky
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Ecrit par: P'tit Panda Lundi 12 Juin 2006 17h48
Sortie cet été au Japon : Hula Girl /Hula gâru (2006) de LEE Sang-il ( Japonais d'origine coréenne ? )

Une comédie musicale sur l'apprentissage de la danse folklorique hawaienne, au sein de la communauté japonaise de l'île...

A l'affiche : la belle Yasuko Matsuyuki (松雪泰子)

Cast :
Yû Aoi
Junko Fuji
Ittoku Kishibe
Yasuko Matsuyuki
Kojo Miyake
Katsumi Takahashi
Etsushi Toyokawa
Shizuyo Yamazaki
...

site officiel ( avec B-A ) : http://www.hula-girl.jp


s : Sohu, IMDB

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affiche du film
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site de Yasuko M. : http://www.stardust.co.jp/rooms/matsuyuki/menu.html
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Ecrit par: P'tit Panda Lundi 12 Juin 2006 18h11
Après le succès de Train Man / Densha otoko (电车男, 2005), Masanori Murakami (村上正典) va réaliser sa nouvelle comédie romantique.

Le titre du projet est pour le moment Un Noël qui tombe un 24 juillet ( trad. de "7月 24日时的圣诞节" ).

Histoire : Une modeste jeune fille romantique et rêveuse, cousine japonaise d'Amélie Poulain, tombe amoureuse d'un riche jeune homme...

Le couple du film sera formé par Miki Nakatani (中谷美纪) - Train Man, 2005 - et Takao Osawa (大泽隆夫) - Aragami, 2003.


s : Sohu

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Miki N.
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Takao O.
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Ecrit par: P'tit Panda Vendredi 18 Août 2006 12h55
Une superbe rétrospective consacrée à Mikio Naruse ( 成瀬巳喜男 ) aura lieu à la Maison de la Culture du Japon à Paris, du 2 novembre au 2 décembre 2006.

C'est un RDV à ne pas manquer, surtout pour celles et ceux qui avaient loupé la rétro qui a eu lieu il y a quelques années à la Cinémathèque Française.

En plus, beaucoup de séances seront gratuites !

Plus d'infos dès réception du mail-programme.
Vous pouvez vous procurer de la brochure "Sept-Dec 2006" sur place.


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Maison de la culture du Japon à Paris
101 bis quai Branly 75740 Paris cedex 15
Mo : Bir Hakeim

( Accueil / Informations 01 44 37 95 01)

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Ecrit par: P'tit Panda Vendredi 25 Août 2006 23h19
Sortie un peu partout en Asie de Sinking of Japan / Nippon chinbotsu (日本沉沒), d'après l'oeuvre de Sakyô Komatsu (小松左京) - déjà adaptée au cinéma dans le passé.

Il s'agit d'un film catastrophe réalisé par Shinji Higuchi (通口真嗣).
Avec entre autres Ko Shibasaki (柴崎幸) et Tsuyoshi Kusanagi (草弓剪剛).

6nop6 :
Un savant découvre que le Japon va disparaitre dans 338 jours : la tectonique des plaques fait que tous les volcans du Japon vont se réveiller et noyer le pays sous un déluge de laves. Seule solution : larguer des bombes atomiques sous la mer, afin de modifier les mouvements des plaques terrestres; une partie du pays sera sacrifiée, mais le reste sera sauvé. Or, le premier ministre est porté disparu ! Une poignée d'hommes et de femmes vont tenter d'empêcher la fin de leur pays...

source : Yahoo HK


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Ecrit par: P'tit Panda Vendredi 25 Août 2006 23h56
Sortie en Asie de Death Note (死亡筆記), adaptation de la BD culte de Obata et Ooba (小畑健 & 大场鸫)

Histoire :
Un jour, l'étudiant Yagami trouve un cahier étrange, perdu par le Dieu de la Mort lors d'un passage dans notre monde. Il découvre vite qu'il suffit que le nom d'une personne y soit inscrit pour qu'elle meure. Il en profite pour devenir un "justicier". Des morts s'accumulent. La police demande l'aide du détective "L" pour tenter de mettre fin à cette hécatombe.

Un film de Shusuke Kaneko /金子修介

Avec :
藤原龍也(Tatsuya Fujiwara),
瀨戶朝香(Asaka Seto),
松山研一(Kenichi Matsuyama),
香椎由宇(Yu Kashii)
...

Une suite est déjà prête à être distribuée à la fin de l'année.


source : Yahoo HK



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Ecrit par: P'tit Panda Jeudi 24 Mai 2007 09h50
Mort de cinéaste Kei Kumai (熊井启), à l'âge de 76 ans.
Peu connu en Occident, il est, entre autres, l'auteur de La mort d'un maître de thé /Sen no Rikyu (1989), adapté d'une nouvelle de Yasushi Inoue. Ce film (avec Toshiro Mifune) a bénéficié d'une sortie cinéma en France.
Son dernier film était The Sea Is Watching/Umi wa miteita (2002).


RIP goutte.gif

Kei Kumai
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Ecrit par: P'tit Panda Dimanche 22 Juillet 2007 18h32
Variety.com
"Monkey" spells magic at Japan B.O. Print E-mail
Written by Mark Schilling
Tuesday, 17 July 2007
Story Categories: box office, Film, Fuji TV, Japan, Tokyo,

TOKYO -- "Monkey Magic," (Saiyuuki) a Fuji TV pic based on the Chinese classic "Journey to the West," scooped $6.5 million from 461 screens on its three-day opening weekend, despite a roaring typhoon and a 6.8 magnitude earthquake.

The pic, adapted from a popular mini-series that aired on the Fuji TV network from January to March 2006, is expected to finish its run with Y6 billion ($50 million), according to FujiTV, making it Fuji's biggest hit so far this year.
Starring Shingo Katori of the pop megagroup SMAP as the Monkey King and helmed by first-timer Kensaku Sawada, "Monkey Magic" opened on 461 screens -- a record for a domestic live-action pic.
During the pic's three-day opening weekend, Japan was hit by a typhoon that wreacked havoc from Okinawa to the North of the main island of Honshu. Also, on Monday, the Marine Day holiday, a 6.8 magnitude earthquake hit Kashiwazaki City in northern Niigata Prefecture, destroying hundreds of buildings and killing at least nine people. But despite the downpours and ground trembles, punters filed into theaters across the country for "Monkey Magic," long-expected to be one of the hot titles of the summer.
Last Updated ( Wednesday, 18 July 2007 )


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Ecrit par: Cyclope Dimanche 31 Mai 2009 14h20
Rien à voir mais c'est juste pour demander si qq1 connaitrait le nom de cette artiste japonaise



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Ecrit par: P'tit Panda Mardi 24 Août 2010 20h40
QUOTE


Satoshi Kon décédé


L'annonce est brutale et touchera beaucoup de fans de Satoshi Kon. Le célèbre réalisateur et scénariste auteur notamment de Perfect Blue, Millenium Actress, Tokyo Godfathers ou encore Paprika s'est éteint ce mardi 24 août des suites d'un cancer.

L'information est parvenue via la rubrique nécrologie de Mixi puis un tweet de Yasuhiro Takeda de la Gainax. L'information a vite été officialisée par le comité de l'Otakon via Masao Murayama.

L'influence des œuvres de Satoshi Kon a été très forte dans le monde de l'animation, et la plupart garderont en tête ses réalisations comme faisant partie du patrimoine qualité de la Japanimation. Il travaillait dernièrement sur un projet avec le studio Madhouse : Yume-Miru Kikkai, dont il ne pourra malheureusement pas voir l'aboutissement. Une triste perte, à seulement 47 ans.


http://www.total-manga.com/



Ecrit par: lanjingling Mardi 24 Août 2010 21h29
QUOTE (P'tit Panda @ Mardi 24 Août 2010 20h40)
QUOTE


Satoshi Kon décédé


L'annonce est brutale et touchera beaucoup de fans de Satoshi Kon. Le célèbre réalisateur et scénariste auteur notamment de Perfect Blue, Millenium Actress, Tokyo Godfathers ou encore Paprika s'est éteint ce mardi 24 août des suites d'un cancer.

goutte.gif
vraiment triste pour lui, vraiment dommage pour nous, si jeune, il aurait fait encore plein de films aussi bon que tokyo godfathers, millenium actress ou perfect blue...quel choc quand je l'avais vu, celui-la

Ecrit par: ah_thomas Mercredi 25 Août 2010 10h01
Confirmation officielle http://www.filmbiz.asia/news/kon-satoshi-1963-2010

Ecrit par: ah_thomas Mercredi 25 Août 2010 16h00
RIP
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Ecrit par: jeff_strike Mercredi 25 Août 2010 16h59
goutte.gif LA mauvaise nouvelle de la journée.

RIP Satoshi Kon et merci à toi pour tes merveilleux films.

Ecrit par: P'tit Panda Vendredi 27 Août 2010 16h57
Décès de Kihachirō Kawamoto 川本喜八郎, à l'âge de 85 ans.
Il était connu comme un réalisateur d'animation de marionnettes...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Kihachir%C5%8D_Kawamoto


Ecrit par: P'tit Panda Vendredi 31 Décembre 2010 20h09
L'actrice japonaise Hideko Takamine 高峰秀子 est décédée le 28 décembre 2010.

Née le 27 mars 1924, Hideko Takamine a débuté sa carrière quand elle avait 5 ans, dans un film nommé "Mother" (1929).

Après 25 ans de service à la Toho, elle devint actrice indépendante dans les années 50.
C'est chez Mikio Naruse 成濑巳喜男 et Keisuke Kinoshita 木下恵介, entre autres, qu'elle avait trouvé ses plus grands rôles.
Devenue une légende du cinéma japonais et mondial avec des films comme "Nuages flottants", "24 prunelles", "Carmen revient au pays", "When a Woman Ascends the Stairs", "Immortal Love", Takamine s'était spécialisée dans des rôles de femmes japonaises de la classe moyenne aux destins tragiques.

Dans la mémoire des cinéphiles, son plus beau rôle au cinéma fut sans doute celui de l'amante abandonnée dans "Nuages flottants 浮雲" de Naruse (1955).

Elle reçut le prix de la meilleure actrice au Festival de Locarno en 1964 pour "Tourments 乱れる(みだれる)" de Naruse.

Hideko Takamine a épousé l'auteur-réalisateur Zenzo Matsuyama 松山善三 (scénariste de la trilogie "La Condition de l'homme" de Masaki Kobayashi) en 1955.

Après " Impulse Murder / My Son! My Son! 衝動殺人 息子よ" (1979) de Keisuke Kinoshita 木下惠介, elle quitta le monde du cinéma.

Hideko Takamine était aussi actrice de théâtre et écrivaine.
Son autobiographie, sortie en 1976, fut un grand succès critique et public.



RIP goutte.gif





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Ecrit par: Tipee Jeudi 13 Janvier 2011 14h50
Je me rappelle l'avoir découverte dans nuages flottants de Naruse, par ailleurs un chef d'oeuvre absolu de son auteur (merci Wild Side pour la diffusion!), dans une composition absolument éblouissante.
Ce rôle à lui seul, lui vaut de rester dans les mémoires des cinéphiles.

Dans un autre registre, plus léger, il faut aussi la voir dans Carmen revient au pays, qui a été un grand succès à l'époque il me semble.

Il y a finalement eu très peu d'échos sur sa disparition, peut-être est ce dû au fait qu'elle s'est retiré du cinéma il y a plus de 30 ans, sa présence à l'écran ne s'envisageant alors plus qu'au passé. La mémoire est courte, souvent.


RIP


Ecrit par: P'tit Panda Mardi 19 Juillet 2011 09h48
QUOTE
Veteran actor Harada dies at 71


TOKYO (Kyodo) -- Veteran actor Yoshio Harada 原田 芳雄 died of pneumonia at a Tokyo hospital Tuesday, his family said. He was 71.

Known for his outlaw-like character, Harada, a Tokyo native, starred in many films and TV dramas, including "Ryoma Ansatsu" (1974), "Zigeunerweisien" (1980), "Utsukushii Natsu Kirishima" (2002) and "Chichi to Kuraseba" (2004).

After undergoing surgery in 2008 for bowel cancer, Harada continued to perform as an actor and his last film, "Oshikamura Sodo-Ki" (Records of Turmoil at Oshika Village), was released nationwide Saturday. On July 11, he attended its premier at a Tokyo movie theater.

Harada won many movie awards and received the Medal with Purple Ribbon in 2003.

(Mainichi Japan) July 19, 2011







Ecrit par: lanjingling Lundi 09 Janvier 2012 02h36
http://asianmediawiki.com/Zombie_Ass:_Toilet_of_the_Dead prometteur unedent.gif Qui promet pour le moins de ne jamias etre distribue ni en France ni en Chine, mais pas pour les memes raisons; va etre difficile a voir sur grand ecran kar.gif

Ecrit par: manolo Lundi 09 Janvier 2012 18h34
Il doit bien rester un petit creneau de libre dans la programation du prochain festival Pariscinema... wink.gif

Ecrit par: china Mardi 17 Janvier 2012 12h18
Le cinéma japonais contemporain (livre)

Je vous invite à la lecture du nouvel ouvrage des éditions écrans blush.gif sur le cinéma japonais contemporain (http://www.ecrans-editions.com/2011/le-cinema-japonais-contemporain/) qui est un des rares bouquins à donner un point de vue général par des thématiques particulières.

Deuxième livre de la collection écrans d'asie(souvenez-vous le mag en ligne, puis papier dans de trop rares lieux de vente), Le cinéma japonais contemporain propose un voyage auprès des différents talents et longs métrages qui ont marqué la cinématographie du pays au soleil levant depuis les années 1990 jusqu'à aujourd'hui.

En effet, que connait-on réellement de ce septième art si ce n'est quelques noms célèbres comme Takeshi Kitano ou Naomi Kawase ?

Ainsi, cet ouvrage esquisse les contours d'un cinéma aux multiples visages, d'une richesse et d'une force exceptionnelles, dont les fondamentaux ont été remis en question à l'aune d'une nouvelle génération de cinéastes et, depuis peu, à la suite de évènements catastrophiques de Fukushima...

22 € - tout en couleurs - 148p. disponible en librairie depuis le 15/16 janvier 2012 (et dispo sur le site des éditions écrans - 22 € fdp compris).

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Ecrit par: ah_thomas Mardi 17 Janvier 2012 21h16
Bravo icon13.gif et belles photos.
Tu peux même créer un topic pour ce livre à lui tout seul dans la section livre du forum.

Ecrit par: Siu Keung Mardi 17 Janvier 2012 23h33
Toujours pas acheté le bouquin, mais je compte bien le faire.

Juste pour info, en quoi il se distingue du Midnight Eye Guide to New Japanese Film de Jasper Sharp et Tom Mes et du Contemporary Japanese Film de Mark Schilling ?

Ecrit par: china Vendredi 20 Janvier 2012 16h42
QUOTE (Siu Keung @ Mardi 17 Janvier 2012 23h33)
Toujours pas acheté le bouquin, mais je compte bien le faire.

Juste pour info, en quoi il se distingue du Midnight Eye Guide to New Japanese Film de Jasper Sharp et Tom Mes et du Contemporary Japanese Film de Mark Schilling ?

En plusieurs points :

- Il est en français punk.gif dehors.gif

- Chapitrés en thématiques : wub.gif

Premier chapitre
Mort et vif : le cinéma d'horreur et d'épouvante japonais
Bastian MEIRESONNE

Deuxième chapitre
La nature à l'écran
Benjamin THOMAS

Troisième chapitre
Femmes de lumière : regards sur le cinéma japonais
Tom MES et Damien PACCELLIERI

Quatrième chapitre
Rires et compagnie : la douce folie des comédies
Morgan BREHINIER

Cinquième chapitre
La petite lucarne : des séries télévisées au septième art
Nolwenn LE MINEZ

Sixième chapitre
La société japonaise en quelques maux
Damien PACCELLIERI

Entretien
Dix questions à AOYAMA Shinji
Damien PACCELLIERI

Septième chapitre
Bilan et perspectives
Damien PACCELLIERI

- Le livre Midnight Eye est un condensé de portraits de réalisateurs, de critiques de films, d'informations sur les sorties DVD. En définitive, un guide comme le titre du livre l'indique. Nous n'avons pas fait un référentiel, mais plutôt croisé l'analyse de plusieurs auteurs sur des sujets de fonds pour caractériser le cinéma japonais contemporain.

-Idem pour le livre de Mark Shilling qui est plutôt un recueil de critiques (400) + qqes interviews.

Ecrit par: manolo Samedi 21 Janvier 2012 12h35
J'aime bien le chapitrage thématique permettant d'attaquer directement la partie qui nous attire le plus. icon13.gif L'inconvénient c'est qu'on laisse certains passages du livre au rencard. C'est le cas pour moi avec le livre "Les actrices chinoises" et je ne suis pas le seul à ne pas savoir quand j'en terminerai la lecture. ph34r.gif

Ecrit par: Siu Keung Lundi 23 Janvier 2012 11h28
Merci pour ta réponse Damien wink.gif

Et franchement Manolo, t'abuses ! Le bouquin se lis en un aprem'

Ecrit par: TsuiHark Jeudi 02 Février 2012 16h27
Pour ceux que ça intéresse, il y a une retro Kenji Misumi et Tai Katô à la Maison de la Culture du Japon jusqu'au 18 février. Profitez-en, certains films sont inédits et c'est bientot fini ....

http://www.mcjp.fr/francais/cinema/les-maitres-de-l-age-d-or-du/les-maitres-de-l-age-d-or-du-433

PS: Je sais qu'il est sorti en DVD, mais je vous le conseille quand même : Tuer de Misumi : une merveille ! Si vous devez n'en voir qu'un ....

Ecrit par: P'tit Panda Jeudi 18 Octobre 2012 00h14
Décès du cinéaste japonais agitateur politique Kōji Wakamatsu 若松 孝二.

Né en 1936, Wakamatsu était un jeune à la dérive, avant de devenir cinéaste : c'était en tant que membre de yakuza affecté à la sécurité des tournages de films qu'il découvrit le monde du cinéma.
Petit à petit, il a fini par passer derrière la caméra pour réaliser des films érotiques.

Pour quelqu'un qui n'avait pas fait d'études de cinéma, Koji Wakamatsu s'était révélé dès son 1er film "Quand l'embryon part braconner" (1966) un grand formaliste, maîtrisant très bien la technique, ayant un sens formidable de la mise en scène, du récit.

L'oeuvre de Wakamatsu était souvent sous influence politique.
L'homme était connu pour sa sympathie envers les mouvements d'extrême gauche - chose étonnante pour un ancien yakuza. Il était aussi pro-palestinien.

Bien que contemporain de Oshima (pour qui il avait coproduit "L'Empire des sens" ) et Imamura, Wakamatsu a connu une reconnaissance assez tardive à l'étranger, peut-être parce qu'il était resté dans un cinéma d'exploitation (le film érotique, eiga pinku...) longtemps ignoré et méprisé à l'étranger...

Sa "consécration" en France eut lieu ces dernières années, avec les sorties cinéma de "Quand l'embryon part braconner", "United Red Army", "Soldat Dieu"...

Il y a 2 ans, la Cinémathèque française lui avait rendu hommage.

Son dernier film "Le Jour où Mishima a choisi son destin", consacré à l'aventure politique de l'écrivain aux idées nationalistes, a été présenté à Cannes cette année et sortira prochainement au cinéma.

Koji Wakamatsu est décédé le 17 octobre, renversé par un taxi à Tokyo..

RIP


Quand l'embryon part braconner


United Red Army


Le Jour où Mishima a choisi son destin

Ecrit par: P'tit Panda Mercredi 16 Janvier 2013 01h45
Décès du cinéaste japonais Nagisa Oshima 大島 渚 (1932 - 2013 )

RIP goutte.gif


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Nagisa Oshima : l'homme en colère du cinéma japonais
Le Monde.fr | 15.01.2013 à 15h36 • Mis à jour le 15.01.2013 à 16h52
Par Thomas Sotinel


Réalisateur de L'Empire des sens, qui déclencha un scandale mondial en 1976, de Furyo, qui donna en 1983 son plus beau rôle de cinéma à David Bowie et, plus tôt de Contes cruels de la jeunesse (1960), qui fit de lui le fer de lance de l'avant-garde cinématographique japonaise, Nagisa Oshima est mort, le 15 janvier, d'une pneumonie, dans un hôpital des environs de Tokyo. Il avait 80 ans.
Enfant de la guerre – il est né le 31 mars 1932 –, Nagisa Oshima entre en 1956 à la Shochiku, l'un des grands studios japonais, "par hasard", de son propre aveu, "sans envie particulière de faire du cinéma". Toute sa carrière sera pourtant marquée au sceau du désir.

En 1960, Contes cruels de la jeunesse, qui dépeint quelques personnages à la dérive dans un Japon reconstruit, quasi-amnésique, fait croire à l'apparition d'une Nouvelle Vague japonaise, ce qu'Oshima réfute avec véhémence. Il est trop indépendant pour se réclamer d'une quelconque affiliation.

En 1961, alors que le pays est parcouru d'une effervescence politique qui débouche parfois sur la violence, il réalise Nuit et brouillard au Japon, directement inspiré du bouillonnement du milieu étudiant. La Shochiku refuse de distribuer le film, Oshima démissionne du studio – un geste d'une grande violence dans le Japon de l'époque – et poursuit, en dehors de toute structure, son chemin singulier.

Il faudra attendre la décennie 1970 pour que la France et l'Europe découvrent vraiment Oshima. En attendant, le jeune réalisateur enchaîne des films durs, désespérés, lucides, qui prennent de front les angoisses et les fantasmes du Japon contemporain. Les Plaisirs de la chair (1965) analyse froidement, en noir et blanc, la décomposition des valeurs familiales et patriarcales, Pendaison (1968) est une charge contre la peine de mort.

Parallèlement, Oshima réalise des documentaires pour la télévision, filmant l'Asie déchirée par le conflit indochinois, secouée par le maoïsme.  En 1970, La Cérémonie poursuit cette œuvre de remise en cause radicale, sous couvert d'une chronique familiale.

Cinq ans plus tard, Nagisa Oshima entreprend un film, L'Empire des sens, inspiré d'un fait divers célèbre des années 1930. L'histoire de Sada Abe, la servante qui castra et tua son patron et amant, devient devant sa caméra un rituel érotique d'une rigueur implacable. Présenté au Festival de Cannes, le film déclenche les foudres des censeurs à travers le monde. Il n'y a qu'en France qu'il peut profiter de sa réputation sulfureuse sans entraves. De Bruxelles à New York, le film est interdit. Au Japon, il n'a jamais été exploité dans sa version intégrale.

L'Empire des sens a été produit par le Français Anatole Dauman, une collaboration qui se poursuivra avec L'Empire de la passion (1978). Cinq ans plus tard, c'est avec un Britannique, Jeremy Thomas, que Nagisa Oshima s'acoquine, pour Furyo (1983), signe de l'affaiblissement industriel du cinéma japonais. Récit de l'affrontement entre deux officiers, un geôlier japonais et un prisonnier britannique, incarnés par deux rock stars (Ryuichi Sakamoto et David Bowie), avec dans le rôle d'un sergent brutal, le jeune Takeshi Kitano, Furyo est un succès international. Ce sera le premier et le dernier pour Nagisa Oshima.

En 1986, il fait équipe avec deux anciens collaborateurs de Buñuel, le scénariste Jean-Claude Carrière et le producteur Serge Silberman, pour Max mon amour, qui dépeint les amours d'une bourgeoise parisienne (Charlotte Rampling) et d'un chimpanzé. Le film est un échec commercial, dont le cinéaste ne se remettra jamais tout à fait. Il ne parvient pas à mettre en chantier son grand projet, Hollywood Zen, une biographie de l'acteur américano-japonais Sessue Hayakawa et en 1996, il est victime d'un accident vasculaire cérébral qui le contraint à se déplacer en chaise roulante.

Il parvient toutefois à réaliser Tabou, présenté au Festival de Cannes en 2000. Il aborde de front le thème de l'homosexualité, en mettant en scène un groupe de samouraïs à la veille de l'ère Meiji. Ce sera son dernier long-métrage. Nagisa Oshima apparaissait fréquemment sur les écrans de télévision. Il laisse également de nombreux écrits. Un recueil avait été publié par les éditions des Cahiers du cinéma.

Thomas Sotinel




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La jeunesse séditieuse du cinéaste Nagisa Oshima

LE MONDE | 03.07.2008 à 16h46 • Mis à jour le 15.01.2013 à 15h33

Par Jacques Mandelbaum


Le jour n'est sans doute pas encore venu où le nom de Nagisa Oshima cessera d'être réduit, comme une tête Jivaro, au seul Empire des sens (1976), film il est vrai sulfureux. Par un phénomène mystérieux, certains cinéastes voient ainsi leur opus le plus célèbre barrer la route à une connaissance approfondie de leur oeuvre. C'est le cas du Japonais Oshima, qui compte plus de vingt longs métrages à son actif. Ne serait-ce que pour cette raison, l'édition de cinq titres de jeunesse est une excellente nouvelle.
Les quatre premiers - Une ville d'amour et d'espoir (1959), Contes cruels de la jeunesse (1960), L'Enterrement du soleil (1960), Nuit et brouillard au Japon (1960) - sont réalisés dans le cadre des augustes studios Shochiku et sonnent, par leur virulence, les débuts en fanfare de la Nouvelle Vague nippone. Le cinquième, Les Plaisirs de la chair (1965), est produit par la société qu'Oshima a créée à la suite de sa démission de la Shochiku et consomme sa rupture avec un système cinématographique, mais aussi avec un modèle de société, que ses films n'ont cessé de stigmatiser.

Les quatre premiers films, réalisés par un cinéaste qui n'a pas 30 ans, montrent la face sombre d'une société exaltée par le miracle économique. Un adolescent fait survivre sa famille par des expédients (Une ville d'amour et d'espoir), un jeune couple subit la déchéance morale et physique d'un milieu qui l'entraîne vers le bas (Contes cruels de la jeunesse), le petit peuple des bas-fonds d'Osaka s'entre-dévore dans la turpitude et le désespoir (L'Enterrement du soleil), des étudiants se déchirent lors d'un mariage incarnant l'espoir révolutionnaire déchu (Nuit et brouillard au Japon). Les Plaisirs de la chair, histoire d'un assassin amoureux qui verse par dépit dans la débauche et le nihilisme, inaugure enfin le motif du désir sexuel comme instrument de transgression politique.

Ces films, qui annoncent les expérimentations radicales auxquelles va se livrer Oshima par la suite, mettent en place une esthétique instable qui se veut à la fois la chronique sociale du Japon d'après guerre et l'expression d'une singularité sans concession.

Peu de cinéastes auront ainsi constitué en système le rejet absolu d'une structure, la haine de l'autorité et l'exécration des pères, au profit de l'exaltation du moi et du primat de la pulsion créatrice. Des suppléments passionnants permettront, en outre, de mieux situer cette personnalité unique dans le contexte social et artistique de l'époque.



Contes cruels de la jeunesse (1960)


Nuit et brouillard au Japon (1960)


Les plaisirs de la chair (1965)


L'obsédé en plein jour (1966)


Carnets secrets des Ninjas (1967)


La pendaison (1968)


L'empire des sens (1976)


L'empire de la passion (1978)


Furyo (1983)


Max mon amour (1986)










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