Comme d'habitude avec Derek Yee, je reste sur un ma faim. La première partie est prenante, on y suis le destin d'immigrants tentant de survivre au Japon, on les voit s'organiser pour survivre, pour tenter d'exister au sein d'une société hostile. Toute cette partie est vraiment bien jouée, rythmée, tout le contraire d'une deuxième qui prend la forme d'un polar où rien n'est nouveau. A partir du moment ou Chan et ses hommes deviennent des gangsters-hommes de pouvoirs, tout n'est que cliché, reprise du polar U.S. et des grands maîtres du polars Japonais (Fukasaku en tête), voir même absurdité (l'accoutrement de Daniel Wu et ses hommes). Seule le carnage final surprend par bestialité.
Quant au jeu de Chan, il est bon, mais ce n'est pas encore tout de suite qu'il possédera l'intentsité d'un Chow Yun Fat ou d'un Ti Lung. Puis je trouve l'argument révolution dans la carrière de Chan réducteur : l'acteur couche avec une fille et coupe un bras. Un peu léger comme révolution. Crime story et New police story m'avait bien plus surpris car le chagement s'inscrivait à chaque fois dans le film, il servait le film. Ici il est à la base du film, du coup Yee se focalise trop sur Chan, exploite à peine les autres (quand un personnage secondaire devient intéressant, il est de suite évacué) et déséquilibre totalement son histoire.
Un film inégal, qui commence très bien mais s'essoufle en cours de route. Mais il reste tout de même le Chan le plus intéressant depuis New police story.
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Tao Pai Pai "quand on aime les films de kungfu, on ne peut pas passer à côté de ceux du Sifu"
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