Fantasia Jour 22 : Jeudi 9 Aout Dernière journée.


SLEEP TIGHT est un film de Jaume Balaguero co-réalisateur de la série des REC présenté a Fantasia ces dernière années. Comme ces films l'action SLEEP TIGHT se déroule dans les entailles d'un bloc appartement mais la nature du mal y est différente; étant centrée sur un maître manipulateur au lieu de zombie. Cesare est un concierge misanthrope qui trouve son bonheur en empoissonnant subtilement l’existence des tenanciers du bloc appartement ou il travail sans jamais ce compromettre. Une tenancière toutefois résiste à ces tentatives en arborant toujours un grand sourire malgré les multiples avanies qu'elle subit causé secrètement par Cesare. Ce dernier redouble d'effort afin d'avoir le dessus sur elle. Va il réussir?



SLEEP TIGHT est un thriller au sujet original, rudement bien mener et délicieusement pervers dans sa façon de manipuler le spectateur en faisant d'eux non seulement les témoins mais également les complice virtuel de Césare malgré la nature abjecte de son entreprise. Un jolie tour de force qui aurait probablement plu a Hitchcock lui-même. Le film a rapporté le prix du jury de Fantasia pour meilleurs scénario  mais l'acteur Luis Tosar, superbe dans son rôle de misanthrope inquiétant et un brin pathétique. aurait bien put mériter un prix lui aussi. cote : 8,5.


THE VIRAL FACTOR est un thriller mâtiné de mélo par Dante Lam, mettant en vedette Jay Chou et Nicolas Tse. Ils jouent deux frères séparer depuis l'enfance l'un étant devenu un policier et l'autre un hors la loi. et qui se retrouve impliquer dans un complot visant a propager le virus de la petite véroles.



Bien qu'un thriller mouvementé remplie de scène d'action tonitruante avec pour vedette des idole pop charismatique, VIRAL FACTOR 'est pas vraiement mémorable d'aucun manières substantielles. Cinquième film vue dans la journée et d'une durée longuette de deux heures, le film s'est quand même avéré suffisamment divertissant pour retenir mon attention le long du visionnement mais sans plus.
En fait le détail que j'ai le plus retenue c'est comment Carl Ng (jouant un rôle secondaire) ressemble a son paternel avec une petite moustache.

Le festival est maintenant terminé mais mon travail est encore loin de l'être. J'ai vue au total 54 films que je n'ai pas tous rapporté faute de temps. Là douzaines de films manquants vont être aborder dans les jours qui suivent par groupe de 2 ou 3. J'ai aussi a rapporté les prix du jurée et du public de même que quelques photos que j'ai pris au festival. A suivre donc.

Fantasia 2012 les suppléments.

NEW KIDS TURBO et NEW KIDS NITRO sont les pendants films d'une série comique TV hollandaise montrant un groupe de loubards cons comme des briques semer la pagaille dans leurs petit village du Brabant. Dans le premier film TURBO qui fleurte avec la satire social et se déroule sous fond de crise économique les Kids en révolte contre le système décide de prendre tout ce qu'ils veulent sans jamais payé ce qui déclenche un mouvement de protestation nationale au conséquence cataclysmique. Dans le deuxième NITRO les Kids se mesure contre une bande de loubards d'un village voisin puis parte en croisade d'extermination contre une invasion zombie se déroulant dans une province du nord.



Avec Les films des NEW KIDS ne n'ai jamais vue de comédies aussi agressivement outrancière dans son humour vulgaire, violente et totalement politiquement incorrecte. Connard, vagin, homo sont des insultes, répéter dans chaque dialogues par les protagonistes, quantités de numéros comiques son centré sur sur la fellations et la masturbations et le grand gag récurent des deux films est celle d'une voitures qui sortie de nul part aboutisse violemment des passants. Ha! Ha! Tout le long j'étais partager entre l'effarement et la rigolade car malgré son extrême mauvais goût il y a un indéniable flair et timing comique qui fonctionne. Quoi qu'il en soit ces films donnent une idée indélébile d'un certain humour hollandais et m'ont fait comprendre que le caractère outrancier des films du cinéaste culte Paul Verhoeven -surnommé le "hollandais violent" (ROBOCOP, TOTAL RECAL, BASIC INSTINCT et SHOWGIRLS) n'est pas juste propre a lui mais du sens de l'humour singulier de son pays d'origine. A voir mais attention car entre le grincement de dents et l'éclat de rire gras, le mâchoire va faire mal après coup. Cote : 7,5.

Une sélection spéciale du festival était centré sur le cinéma des Philippines, j'ai visionner le screener d'un des quatre films en provenance de ce pays intitulé AMOK et présentant un à la la suite de l'autre une tranche de vie d'une dizaines de protagonistes qui seront marqué par une fusillade survenant à la fin du film. Filmé dans un style réaliste dans les rue de Manille et consistant en d'interminable dialogues j'ai trouvé rapidement le films trop lourd et lent a mon goût et a mi chemin j'ai fais fast forward jusqu'à la fin. ce qui a raccourci mon calvaire.



Chat échaudé craint l'eau froide je n'est plus été tenté par la sélection philippine par la suite. D'ailleurs plus tard, un habitué du Festival le professeur Peter Rist m'a décrit une autre production Philippine, le thriller GRACELAND, comme le plus mauvais vue qu'il a vue du festival. Une autre connaissance m'a également raconter que plusieurs spectateurs étaient brusquement sortie d'un troisième film trop extrême a leurs goût MONDOMANILA. Or pourtant cette production a rapporté une mention spéciale du jury critique du festival pour « son regard sans compromis mais plein d'humanité des défavoriser.

À suivre prochainement la liste des prix du jury et du public du festival.

Fantasia 2012: Les Prix du Jury

Prix du Cheval Noir pour meilleur film : DOOMSDAY BOOK par Kim Jee-woon and Yim Pil-sung

Meilleure mise en scène :: Jason Banker, TOAD ROAD

Meilleur scénario: Alberto Marini, SLEEP TIGHT
Meilleur acteur : James Davidson, TOAD ROAD
Meilleure actrice : Majiana Jankovic, BEAST 
Mention spéciale a : AnnaLynne McCord, EXCISION

Meilleur premier film : CRAVE par Charles de Lauzirika 

Mention spéciale a : THE KING OF PIGS par Yeon Sang-ho

Le prix Saoshi Kon pour réussite en animation : THE KING OF PIGS par Yeon Sang-ho

Meilleur court métrage animé :   IT'S SUCH A BEAUTIFUL DAY par Don Hertzfeldt
Récompense spéciale pour meilleur réussite technique : : BYDLO par Patrick Bouchard

Prix du public et autres.

Prix: AQCC: 11/25 THE DAY MISHIMA CHOSE HIS OWN FATE  par Koji Wakamatsu

Mention spéciale:
HENGE par Hajime Ohata
MONDO MANILA  par Khavn De La Cruz

Prix Séquences : HAIL par Amiel Courtin-Wilson

Prix: L’Écran Fantastique: BLOOD -C:THE LAST DARK by Naoyoshi Shiotani


Prix du public

Meilleurs films asiatique:: ACE ATTORNEY par Takashi Miike (Or), VULGARIA pa Pang Ho-Cheung (argent), DRAGON (WU XIA) par Peter Chan (Bronze) et ROBO-G par Shinobu Yaguchi (Bronze) (Égalité).

Meilleurs films européen ou américain (nord/sud):GAME OF WEREWOLVES par Juan Martinez Moreno (Or), JUAN OF THE DEAD par Alejandro Brugués (Argent), TURN ME ON! GODDAMIT par Jannicke Systad Jacobsen (Bronze)

Meilleurs court métrage: ATTACK OF THE BRAINSUCKERS par Sid Zanforlin (Or), MATHILDA par Matthew Zuang (argent), THE CAPTURED BIRD par Jovanka Vuckovic (Bronze), PETITE MORT par Louise Archambault (Bronze), STAY AT HOME DAD par Andrew Kasch et John Skipp (Bronze) (Égalité)

Meilleur film canadien ou Québécois : COLD-BLOODED by Jason Lapeyre

Meilleur film d'animation:ASURA par Keiichi Sato, A LETTER TO MOMO par Hiroyuki Okiura (TIE)

Meilleur documentaire: WE ARE LEGION: THE STORY OF THE HACKTIVISTS par Brian Knappenberger

Film le plus innovatif: WRONG par Quentin Dupieux

Prix guru pour le film le plus energique: SINGHAM par Rohit Shetty

Je présenterais mon propre palmares lorsque j'aurais terminer mon survol; des films vue. À suivre.

FANTASIA : Suppléments

De nombreux films présente une histoire ou une imagerie propre au cinéma fantastique, d'effroi et parfois de sci-fi pour enfin de compte traiter plus ou moins obliquement des troubles de l'âme ou de la condition humaine. C'est le cas des trois films suivants présenté a Fantasia; ERRORS OF THE HUMAN BODY. TOAD ROAD et EXCISION. Il s'agit de films que j'ai été obliger de voir non pas dans une salle ciné mais sur un écran d'ordinateur dans la salle des screeners du festival. Cela n'a pas semble pas avoir vraiment affecter outre mesure mon appréciations des films.
A noté que deux des films TOAD et ERRIORS ont fait partie de la selection Camera Lucida

Dans ERRORS OF THE HUMAN BODY un généticien Georf Burton, qui se remet mal d'une tragédie personnelle, vient travaillé dans un laboratoire allemand. Une collègue lui fait partagé sa découverte d'une thérapie médicale prometteuses pour contrer les mutations dans le corps humain (les erreurs du titre) mais Geors a également tôt fait de découvrir qu'un autre savant utilise ces recherches à ces propres fins. Un climat pesant s'instaure dans les laboratoires exacerber par les démons intérieur de Georf.



ERRORS développe efficacement une atmosphère à la fois ténébreuse et clinique propre a l'horreur biologique tel qu'on retrouve dans le cinéma de DAvid Cronenberg....mais en fait c'est le trouble intérieur du protagoniste qui est le vrai sujet du film; un personnage ronger par le deuil et la culpabilité. Plus un film d’atmosphère et d'angoisse intérieur que d'horreur ERROR pourrait rapidement lasser certains spectateurs induit en erreur sur la véritable nature du film. Pour ma part j'ai assez bien apprécier même si ce n'est pas tout a fait ma tasse de thé. Cote : 7,5.

TOAD ROAD est un choix de dernière minute. Ayant appris que le film avait gagner pour meilleure mise en scène et meilleur acteur j'ai visionné le films la toute dernière journée du Festival. Dans un coin perdu des USA quelques jeunes se défonce à l'acide, et au champignons hallucinogène. Un des jeunes relate a sa petite amie citadine la légende locale de la « route du crapaud » un sentier forestier qui mènerait au sept porte des enfer. Captivé par cette histoire la jeune fille entame la randonné de cette piste avec son ami menant a des conséquences aussi obscures que fatale.



Dans TOAD ROAD on observe de prêt des jeunes vivre leurs malaise existentiel avec une caméra collé sur le visage et une bande son évocatrice créant une atmosphère envoûtante particulière. Certains spectateurs pourront y voir une variation existentielle et mystique de BLAIR WITCH PROJECT tournée a la façon d'un Gus Van Sant. Par contre d'autres amateurs de cinéma plus âgés et connaisseurs pourraient plutôt décrire le film comme un pendant actualisé du classique culte australien PIC NIC AT HANGING ROCK. Pour ma par bien que j'ai reconnu la qualités très évidente de l’interprétation et de l’atmosphère je n'ai pas vraiment accroché ayant deviné très vite les tenants et aboutissement du film que j'ai trouvé sans mystère et donc sans grand interêt. Comme j'ai vue le film en screener j'ai même pus gagner quinze minutes en faisant du fast forward. Cote:7

Dans EXCISION Pauline une ado aussi frondeuse qu'excentrique vit en constante confrontation tant avec sa mère qu'avec les autres étudiantes de son école et ces professeurs. Elle a également un imaginaire particulièrement macabre combinant sexe, sang, cadavre et viscères et aspire a devenir une chirurgienne même si son comportement outrageant répété tant a l'école qu'a la maison la condamne presque d'avance à une marginalité délinquante. Finalement la maladie du seul être qui lui est chère va l'amener à commettre un acte irrécupérable.



EXCISION est le premier film de Richard Bates Jr qui a transformé un court métrage en un long. Mélangeant allégrement humour noir et drame familial le tout pimenter de dialogue incisif et d'une imagerie violemment macabre et sensuelle, EXCISION s'avère une œuvre aussi drôle que provocante avec une touche de pathos. Ceci dit à mon idée la fin est un peu brusque et le film ne convainc pas complètement que la folie de son héroïne soit si profonde qu'elle ne prend pas conscience de la gravité de ses acte lors du dénouement. Malgré ces excentricités elle m'a semblé être juste un peu trop lucide la plupart du temps alors que ces scènes montrant sa supposé folie sonne faux. L'actrice principale AnnaLynn McCord c'est mérité une mention spéciale de part du jury du festival pour la qualité de sa prestation et son courage a joué un personnage si extrême. Les caméos des acteurs Ray Wise, Malcom McDowel et du réalisateurs trash John Water sont aussi courte que délicieuse et l'ex-star porno Tracy Lord trouve un également un grand rôle dans son personnage de mère plutôt garce déchirer entre l'amour qu'elle éprouve pour sa fille et la colère voir la répugnance que son comportement suscite. Cote:8,5.

Un bon titre français pour le documentaire MECHANICAL BRIDE pourrait être le « syndrome de Galatée » Galatée étant le nom d'une statue rendu vivante par les Dieux grec pour épousée son créateur Pygmalion). Le film en effet porte sur les poupées grandeur nature employés a des fins non seulement sexuelle mais affective par des hommes esseulés.



Présentant en alternance les utilisateurs de ces poupées, leurs créateurs et de nombreux commentateurs abordant la dimesion éthique, psychologique et historique du phénomène, MECANICAL BRIDE explore sans jugement et avec une certaine dose d'humour cette étrange pathologie. Un aspect particulièrement intéressant aborder par le film est de voir les différence qui existe entre l'Amérique et le Japon dans la façon dont les poupées sont considéré dans chaque nation vue les avances en robotique des japonais mais également leurs conception spirituelle particulière qui considère que chaque chose même un objet inanimé, a une âme. Le film présente également les avancés technologiques des poupées qui des caoutchouc deviennent presque des robots presque réaliste d'ou le titre anglais :;les Épouses mécaniques. Cote 7,5.

Le prochains suppléements sera copnsacrée a des comédies japonaise.

Fantasia Supplément : 3 : Films japonais.

ROBO-G est une petite comédie cocasse et pince sans rire qui combine astucieusement ensemble deux institutions distincte de la société nippone; la robotique d'une part et les vieux de l'autre. Leurs robot prototype ayant été détruit par accident 3 jeunes inventeurs pas trop brillant recrutent un vieux bougon afin d'endosser l'armature de leurs machine et le présenté comme une grande réussite a une exposition de robotique. Cabotin née le vieux fait quelques facétie sous sont déguisement de métal devant les caméras et le pseudo robot devient ainsi un phénomène médiatique national. Ne pouvant révélé l'imposture les jeunes inventeurs et le bougon sont dans de beau drap.



EN bout de route ROBO G s'avère être une comédie aussi drôle que sympathique en grande partie grâce a la prestation de personnage du vieux malcommode joué en fait par une célébrité; Mickey Curtis un eurasien reconnu comme l'une des trois grande gloire de la musique rock & rolls Japonais des années cinquante et soixante.
Comédie posé Robo G évite la bouffonnerie outrancière et cherche plutôt a faire sourire et a rendre ces personnages attachant et constitue ainsi un excellente alternative au comédies délirante ou bdesque vue le plus souvent a Fantasia ce qui est un brin rafraîchissant. Le public a sut apprécier puisque Robo G a rapporté la troisième place dans le prix du public pour meilleurs film asiatique (en égalité avec le Wuxia-pian DRAGON).

Autre comédie fantaisiste nipone MITSUKO DELIVERS est centrée sur une jeune fille enceinte aussi détermine que fantasque qui ravive un quartier défavoriser par son attitude « cool».



Centré sur un humour décalé et une conception de la vie plutôt naive MITSUKO s'avère un film un brin sympathique mais surtout assez superficielle qui ne m'a pas vraiment accroché. La seule vrai satisfaction que j'ai ressentie une fois le film terminer et vite oublié est que je l'ai vue a mon rythme dans la salle des screeners.
Cote: 6,5

Contrairement a MITSUKO, THE WARPED FORREST est un film avec une vrai graine de magie fantaisiste; qu'on en juge; le film se déroule dans un univers alternatif ou géant et lilliputiens se fréquente, ou les gens éprouve du plaisir sexuel en sirotant le jus de fruit cueillit de filles-arbre, ou la monnaie courante se paye avec des cônes de pin extrais du nombrils et ou des monolithe triangulaire flottent dans le ciel.



WARPED FOREST est le premier film solo de Shunichiro Miki qui auparavant avait été un des réalisateur de FUNKY FORREST qui avait épaté le festival plusieurs année plus tôt avec son imagerie onirique présenté dans une série de sketchs sans cœur ni tête. Pour ce film Shunichiro présent au Festival. a raconté qu'il avait employé son propre argent pour produire le film afin d'avoir une complète liberté d’exécution. Il a rédigé une première moitié de scénario qu'il a ensuite tourné et il a compléter le script et repris le tournage après avoir vue les rush de ce qu'il avait d'abord tourné initialement. Les acteurs auront .également en grande partie improviser leurs scènes. Tout comme FUNKY FORREST, WRAPPED WOOD frustre et enchante a la fois, pour la fantasie de l'imagerie et le surréalisme de l'humour d'une part et pour son manque de rigueur narrative de l'autre car on se demande toujours ou l'histoire veux en venir sans pratiquement jamais obtenir de réponce. D'une certaine façon il faut voir WARPED FOREST comme un rêve éveillé, d'ou son charme mais également sa limite.

À suivre prochainement les films B-D/Manga.

Fantasia supplément : 4 : Film manga et bdesque.

Sincère regret l'attente mais j'ai fais du remplacement et des formations d'emploi ce qui aura pris mon temps. Plus qu'un contrerendu a faire + le palmares qui devrais être terminer au début de la semaine prochaine.

Comme chaque années, Fantasia a présenté des films de Takashi Miike. Le premier, FOR LOVE SAKE était une comédie musicale romantique qui a été le film d'ouverture du festival et que j'ai complètement ignorer, Le second est, quand a lui l’adaptation live non pas d'un manga ou d'une série animé mais d'un jeu vidéo; ACE ATTORNEY. Contrairement au jeu vidéo typique, le joueur, à travers son avatar, ne chasse pas le zombie ou les terroriste fusil au poing, mais doit élucider un crime et défendre un accusé devant un tribunal en faisant appel a sa perspicacité, son sens de l'observation et de la stratégie. ACE ATTORNEY[/URL] le film reprend en fait la séries d'intrigue que les concepteurs vidéos on conçu pour la première version de leurs jeu en 2001. Plus de 5 ont suivit depuis.



J'ai toujours été frisquet envers les films de Takashi Miike tant ces productions culte (IZO,GOZU, VISITOR Q) que commerciaux (THE GREAT YOKAI WAR, NINJA KIDS, ZEBRAMAN 13 ASSASSINS ) m'ayant toujours laissé au mieux insatisfait au pire effaré. ACES ATTORNEY en fait constitue le premier film de Miike qui m'a plu du premier coup tant pour son esthétique bdesque superbement kitsch (ah ce tribunal au hologrammes géants) que pour ces multiples rebondissements rocambolesques et son humour burlesque complètement déjanté (un perroquet comme témoin de meurtre,). La touche macabre et incongrue typique de Miike n’apparaît brièvement que dans un bout de scène comme une sorte de clin d’œil malicieux du cinéaste. Excellent divertissement, ACE ATTORNEY a rapporter le prix du public pour meilleur film asiatique bien que pareil score est sans nul dont due au fait que le film a été présente a deux reprises dans l'immense théâtre Hall avec plus de 700 places. Cote:8.

Tout comme le cinéma Français, le cinéma québécois ne fait pas beaucoup dans le cinéma de genre en général et presque jamais dans la sci-fi ce qui fais ressortir le curieux ovni qu'est DANS LE VENTRE DU DRAGON encore davantage. Datant de 1989, ce mélange de comédie burlesque et de science fiction animé par un esprit et une esthétique très bdesque voit un duo d’hurluberlus cherchant a envahir l'antre d'une savante folle?! pour sauvé un jeune ami servant de cobaye a d’inquiétantes expériences. Un énorme succès a sa sortie, DANS LE VENTRE DU DRAGON est devenue un classique un peu négligé avec le temps. Toutefois le film été récemment restaurer pour une nouvelle version DVD et à été présenté en grande première sur grand écran au festival fantasia en compagnie du réalisateur Yves Simoneau et des comédiens survivants devant un public constitués en grande partie de jeunes n'ayant jamais vue le film lors de sa sortie initiale il y a un quart de siècle.



DANS LE VENTRE DU DRAGON peut paraitre assez déconcertant be bien des façons. Pour son mélange de genre et son esthetique/esprit BD bien sur mais également pour son histoire un brin superficielle, au rythme narratif tâtonnant et au dénouement plutôt abrupte. Le film ne s'avère pas moins un divertissement aussi facétieux qu'envoutant, de même qu'un hommage bien sentie a certaines forme de cinéma et de BD. Moi tout comme la salle à Fantasia avons bien apprécier tant l'humour rigolo du film, sa galerie de personnages sinistres et farfelus et surtout l'habilité consommé du cinéaste à crée un ambiance a la fois inquiétante et fantaisiste tout a fait singulière avec un budget de trois fois rien. (l'antre glauque et futuriste du savant ont ainsi été tourné en partie dans une usine d'épuration). Le film terminer le réalisateur Yves Simeaneau et les acteurs ont recu de chaud applaudissement de la salle consolidant a nouveau LE DRAGON comme un grand classique retrouvé. Cote:8,

A suivre prochainement le film de clôture : une film d'animation stop motion 3 D : PARANORMAN

Fantasia 212; Suppléments; Le film de cloture.

Bien que Fantasia se soit terminé le 9 Août, le film de clôture à été présenté deux jours auparavant mardi le 7. Il s'agit de PARANORMAN un film d'effroi juvénile tournée en poupées image par image et présenté comme étant le premier a employé la technologie d'image en relief 3D. Le héros du film est un petit garçon, Norman, qui est capable de voir les morts ce qui en fait naturellement le paria de son école. Toutefois son affinité avec le surnaturel font qu'il est appelé a sauvé sa ville d'une horde de morts vivant ressuscité à cause de la terrible malédiction d'une sorcière vieille de plusieurs siècles.



PARANORMAN est le deuxième film des studios Laika dont le premier CORALINE est le dernier production a ce jours du maître du cinéma de marionette; Henry Selick(dont la première œuvre est THE NIGHTMARE BEFORE CHRISTMAS). PARA est la premier long métrage de deux pros de ce type d'animation Sam Felle et Tim Butler. Leurs imaginaire est inspiré par le cinéma d'horreur ou d'aventure des années soixante dix-quatre vingt et tant l'histoire que l'imagerie de leurs films est une sorte de mélange entre GOONIES, EVIL DEAD et quantités de films de zombies. Il y a même un petit hommage en clin d'oeil a HALLOWEEN . Poursuite, effrois surnaturel, et intrigue parcellent le récit également animé par un humour en partie parodique et un brin surréaliste. Le film aborde également les thèmes du bullying, de l'intolérance, et du droit a la différence qui bien que pouvant paraître un peu lourdaud pour un adulte conviennent adéquatement à public de jeunes. Au final PARANORAMAL s'est donc avéré être est un divertissement qui bien que pas complètement aboutie au niveau de la trame (histoire et morale étant tout de même un brin simpliste s'avère quand même être aussi délicieusement enlevé que sympathique. Cote : 8.



La sortie officielle de PARA étant le 17 Aout, les journalistes étaient obligé, si il voulait voir le film, de souscrire a une consigne d'attendre jusque.a cette date avant de publier leurs critique et des avertissements anti-caméra étaient également présent pour prévenir toute tentative de piratage. Des mascottes de monstres étaient présent tant dans le lobby, dehors devant la file des spectateurs et lors de la présentation du film devant las salle.

À suivre prochainement : Mon palmarès.

Fantasia 2012 Bilan et palmarès. Première partie

Bilan.
Pour Fantasia 2012 j'ai vue 53 films un peu plus que l'année dernière. Pour la première fois j'ai pris vraiment avantage de la petite salle des screeners prévu a cet effet pour les journalistes en visionnant 12 films.

Sur les 53, 29 était d'origine asiatique, 10 étaient des production anglo-saxonne d'Amérique du nord ou de Grande Bretagne, 5 étaient européen et 2 d'Amérique latine. J'ai également visionné 4 films animés, 3 documentaires et put voir presque au complet une rétrospective spéciale. J'ai également vue une exposition d'affiches ciné, et assister a un exposé de même que deux conférences.

Palmarès négatif
Naturellement on ne voit pas autant de films comme je le fais sans tombé occasionnellement sur des déconvenues. J'en ai retenu quatre ci-dessous.

JACKPOT une comédie criminelle macabre norvégienne qui enfin de compte n'était que l'appropriation d'un très célèbre film noir américain et dont l'intrigue de jouissive est passé à foireuse lorsque je me suis rendu compte du pot au rose.

SINGHAM un film qui dernière sa flamboyance kitsch typiquement bollywoodienne souscrit a une idéologie fasciste sur le rôle de la police dans une démocratie que j'ai trouvé profondément troublante.

AMOK un film « tranche de vie dans les rue de Manille avant une tragédie » qui fait dans le verbeux et longuet. Ayant vie le film sur screener j'ai voir le film en avance rapide ce qui m'a sauvé beaucoup de temps. .

TOAD ROAD une film que j'ai visionné a la dernière minute lorsque j'ai appris il avait gagné des prix d’interprétation et de mise en scène. Malgré une ambiance envoûtante et une mise en image de qualités le film m'a apparu très vite comme étant assez convenu tellement ses tenants et aboutissement son devinable a l'avance.



Les découvertes
Heureusement pour chaque déconvenues il y a eu facilement deux autres grandes découvertes. Comme par exemple; COLD-BLOODED un thriller en huit clôt qui se distingue tant pour son efficacité que son refus des clichés expéditif tant dans son suspense que ses personnages et présente l'une des héroïne les plus mémorable du festival.



Une autre production a micro-budget emballante à été YOUNG GUN IN THE TIME un thriller loufoque avec son héros a la mains bionique mêler a une intrigue de voyage dans le temps.



THE SWORD IDENTITY est une forme alternative de wushia-pian chinois qui jette un regard aussi zen que narquois sur les maîtres d'art martiaux dans une mise en scène posé qui prend à l'inverse l'effervescence tant narrative que visuelle typique de se genre de film. C'est le premier film d'un auteur de roman wuxia de la nouvelle génération Xu Xiaofeng et j'ai bien hâte de voir ce qu'il va nous offrir par la suite.



La grande découverte toutefois, de même que mon grand coup de cœur aura été JUAN OF THE DEAD le film de zombie cubain qui apporte non seulement un humour aussi burlesque que noir au genre des mort vivant mais également une bonne dose de satire socio-politique qui en fait l'une des films les plus mémorable de tout le festival.



D'autres films qui m'auront particulièrement impressionné d'une manière ou d'une autre inclus; le terrible et magnifique ode guerrier taiwannais WARRIORS OF THE RAINBOW, le thriller pervers espagnol SLEEP TIGHT et l' heroic fantasy CGI et parodique RONAL THE BARBARIAN.



Bien que pas aussi réussit les films suivant m'auront également frappé d'une façon ou d'une autres; PAINTED SKIN THE RESURECTION pour sa grande beauté plastique et sa superbe galerie de femmes troublé et troublantes EXCISION pour son violente imagerie aussi macabre qu'érotique, l'animeASURA pour ces nombreux magnifiques plans fixe pleins de pathos et DRAGON/WUXIA pour le rôle d'ogre martial donné à Wang Yu.




Palmares de l’excès.
Une autre découverte singulière aura également été le diptyque hollandais des NEWS KIDS; NEW KIDS:TURBO et NNITRO dont la nature outrancière de l'humour; agressivement vulgaire et violente aura eut sur moi l'effet presque d'une révélation quasi-apocalyptique. A leurs façon ces films auront comblé le vide habituellement remplie par les excès outranciers que je retrouvais jusque la dans les films de gore-burlesque japonais (dont TOKYO GORE POLICE et HELL DRIVER sont les meilleurs exemple) que j'ai évités cette années.



Bien que pas aussi extrême graphiquement VULGARIA proposait également quantités de gags osée assez poussé qui m'ont fait bien rigolé.

Palmarès nostalgique
Le festival aura également présentés de nombreux classiques que j'ai eut plaisir a découvrir ou revoir sur grand écran a commencé par FIFIST OF THE WHITE LOTUS qui bien que j'ai déjà vue deux fois au complet m'a de nouveau complètement ravi grâce au chorégraphie suprêmement imaginative de Lau Kar leung, et les prestation de ces vedettes; Gordon Liu, Lo Lieh et Hui Ying Hung. Voir le space opéra royalement kitsch LE CHOC DES ÉTOILES sur grand écran et dans une salle pleine a également été un grand divertissement de plaisir coupable.



La rétrospective Nikkatsu de fantasia pour sa part m'aura également permit de finalement découvrir deux classiques du cinéma nippon; STRAY CAT ROCK:SEX HUNTER avec la grande femme fatale Meiko Kaji perçant l'écran et qui derrière son sujet d’exploitation offre un regard révélateur sur le traitements métis japonais. Puis il y a également le profondément panthéiste et truculent PROFOND DÉSIRS DES DIEUX du grand cinéaste Shoei Imamura.

À suivre (très) prochainement:Les rencontres et mots de la fin

FANTASIA 2012 Brèves rencontres et mots de la fin.

Je n'ai pas juste trouvé mon plaisir a voir des films. J'ai également fait quelques rencontre qui bien que parfois trop brève m'auront emballé.

L'un des invités du festival était le cinéaste et monteur David Wu venu présenté son dernier film comme réalisateur; COLD STEEL. Sachant qu'il allait venir je me suis souvenu qu'il avait également joué a l'occasion dans des films k-f et j'ai donc imprimer sur papier des caps tiré du film DANCE OF THE DRUNKEN MANTIS dans lequel il se faisait malmener par le maître ivrogne joué par Simon Yuen.



Lorsque j'ai fini par croisé Wu je lui ait présenté la page photo, ou après quelques instants et le regard ébahit (réaction impayable) il a finit par ce reconnaître. « Ça remonte à si loin » a t'il lancé. Nous nous sommes prit en photo avec mon cell mais hélas j'ai perdu l'image. Un de mes gros regret.


Interview de David Wu (anglais) pour Fantaisa et qui parle de John Woo.

J'ai également rencontré et parlé fréquemment avec David Bordwell. L'homme est une sommité dans l'étude du cinéma et il est l'auteur de PLANET HONG-KONG un ouvrage clé qui explique en longueur la spécificités tant stylistique que culturelle du cinéma de Hong-Kong.


David Bordweell parle de Fantasia (en anglais).

Lorsqu'on m'a présenté a lui, il a aussitôt affirmé qu'il connaissait mes écris rédigé sur le site Hong Kong Cinema View from the Brooklyn Bridge ce qui m'a d'autant plus surpris que ceux-ci remonte à presque une dizaine d'années. Naturellement j'étais aux anges. Comme cadeau je l'ai est offert quelques DVD de films très rare. ce que naturellement lui a beaucoup plu. De retour chez moi j'ai acheter sur le net la nouvelle version de son livre que j'ai fini par recevoir deux semaines plus-tard.



L'ouvrage révisé offre un regard clairvoyant sur la dernière décennies du cinéma made in H-K en particulier sur le cinéma de Johnny To. Malheureusement autant que je sache Planet Hong-Kong n'a jamais été traduit en français a ce jour.

Finalement ma première journée a Fantasia m'aura permit de brièvement revoir la belle Geneviève que je photographie toujours chaque fois que je la vois. Elle m'a dis qu'on se reverrais au cours du Festival mais hélas je ne l'ai plus croisé, mais bon au moins j'ai cette photo



Mot de la fin.

Mon reportage du festival est maintenant terminer. Mes excuses de vous avoir tous fais attendre ces dernière semaines. Comme d'habitude J'espère que mes humbles écris, auront sut autant vous informéz que vous divertir. Je vais passé à d'autres choses pour quelques mois avant de revenir à mes contre-rendus et comme pour les années passé en faire une version dossier élargi et corriger. Bonne fin d'été à tous.

Le Festival Fantasia reviendra en 2013 entre le 18 juillet le le 8 Aout.

Merci pour ces compte-rendus, critiques et autres avis, ça donne envie d'y être. Ma liste de films à découvrir vient de se rallonger d'une bonne quinzaine de titres .

Pour ceux qui ne connaissent pas David Bordwell, il a un blog sur lequel il poste pas mal d'articles sur le cinéma. Le plus souvent, il décortique les films, non pas avec une approche littéraire à la française, mais technique, ce qui est trés raffraichissant surtout quand c'est si bien fait (voir son article sur le découpage d'une scène d'action pour s'en convaincre).

PS: quelqu'un sait de quel film sont tirés les premiers extraits (le scissors kick) du début de son interview?

Ca provient de THE KICK, pas le meilleure film martiaux du festival (sa serait plutôt SWORD IDENTITY) mais celui avec les scènes d'action les plus vitaminer.

Bande annonce complete

Le choix d'article est excellent et explique parfaitement l'approche "technique" de Sifu Bordwell. Merci d'y avoir pensée. C'est bien dommage pour ceux qui ne comprennent pas l'anglais.

Voici un autre Lien de Sifu Bordwell qui traite de la Shaw Brother. Je ne l'ai pas encore lu mais j'anticippe de plaisir.

Merci, je l'avais mis dans ma liste.

Pour Bordwell, je l'avais découvert il y a 2 ans et depuis, je suis son blog avec beaucoup d'attention. Il a une façon de s'expliquer qui le rend trés clair, même pour des gens qui ne connaissent pas trop les techniques cinématographiques. C'est vraiment rare de voir des gens aussi érudit parler du ciné HK. Et ça nous change des approches habituelles du sujet, que ce soit l'approche purement factuelle versant dans l'anecdotique façon Bey Logan, ou l'appoche purement intellectuelle façon Cahiers et autres Positif (deux approches qui s'éloignent bien trop souvent du sujet: les films eux-mêmes).

Son article sur la Shaw est passionnant, ton anticipation sera récompensée . Il commence par faire un historique assez détaillé du studio et des modes de productions de l'époque, puis fait une analyse du procédé Shawscope et de la composition des plans Shaw (cadrages, coupes, ...). Si la première partie n'offre pas grand chose de nouveau pour ceux qui connaissent bien le sujet (ce n'était pas mon cas), la deuxième en revanche, apprendra certainement pas mal de choses, même au plus calés sur la SB.

Effectivement ce que Sifu Bordwell raconte sur l'aspect technique et stylistique des films Shaw est fascinant. Une bonne partie de style "hong-Kong" trouve ces fondations dans le cinéma martial des Shaw Brother. un aspect qu'un autre invité du Festival cette année; le monteur cinéaste David Wu, m'a rappelé. Celui-ci est célèbre pour avoir été le monteur attitré de John Woo et Tsui Hark dans les années quatre vingt/début quatre vingt dix mais il a fait son apprentissage chez la Shaw Brother et a même travaillé sur les trois premier films de Lau Kar Leung.

Je me vois moi même comme un historien et je n'ai pas une grande habilité a voir et décrire l'aspect technique/stylistique propre a un film, et c'est pourquoi lire Sifu Bordwell est si instructif. C'est un grand communicateur qui explique de façon claire et articulé une approche du cinéma qui atteint surtout le spectateurs tant de façon sensorielle qu'émotive.

Je connais le écris de Sifu Bordwell depuis une dizaine d'année. EN fait je suis allé acheter la premiere edition de Planet Hong-Kong a NEw York en même temps qu'un autre ouvrage sur le cinéma de Hong-Kong, le reccuil de critique écrit par Paul Fonoroff. J'ai lus les deux ouvrage l'un a la suite de l'autre et alors que celui de Fonoroff maintait en relief les manques constant du cinéma made in H-K celui de Bordwell expliquait lui en détail comment la magie particuliere du cinéma de Hong-Kong fonctionait. Je ne pense pas quiconque ai sut le faire aussi bien que lui avant ni depuis.

Je n'ai pas encore acheté planète Hong Kong, mais vu le prix (15$) et les extraits que j'ai pu lire, ça ne saurait tarder. Pour l'instant, je me suis contenter de lire son blog de long en large et c'est vraiment fascinant (son billet sur le frame counting, par exemple, GENIAL).

La première partie du compte rendu est en ligne sur le site :

http://www.hkcinemagic.com/fr/page.asp?aid=371

La deuxième partie sur la sélection internationale est en ligne.