Yangsando de Kim Ki-young (1955), réalisateur de
La Servante (1960).
C’est dans un charmant petit village du Gyeonggi que se noue le marivaudage fatal du deuxième film de Kim Ki-young, Yangsando. Ok-ran (Kim Sam-hwa) et Su-dong (Cho Yong-soo, acteur remarquable), de jeunes et modestes villageois, sont promis l’un à l’autre. Ils coulent des jours heureux à s’acoquiner de rivières en rivières, l’une minaudant la vertu, l’autre l’abstinence. Égrillards à souhait, les deux tourtereaux vont du Charybde au Scylla soft porn que pouvait légitimement accepter la Corée du sud des années 50. Seulement voilà, un sale gosse teigneux, pourri et gâté apporte son lot d’emmerdes...