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> Revue De Presse Sur La Chine 2006-2009, articles intéressants
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P'tit Panda
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Critique
"Adam Smith à Pékin. Les Promesses de la voie chinoise", de Giovanni Arrighi : capitalisme "made in China"
LE MONDE DES LIVRES | 19.11.09 | 12h28 • Mis à jour le 20.11.09 | 07h33

Un court passage au Japon, une rencontre avec les dirigeants du Forum de coopération Asie-Pacifique (APEC) à Singapour, une étape-clé en Chine et un saut en Corée du Sud... Le voyage que Barack Obama vient d'effectuer en Asie illustre à merveille le nouvel équilibre du monde que l'économiste Giovanni Arrighi décrit dans son dernier essai, Adam Smith à Pékin.

Ignoré jusqu'alors par les éditeurs français, Giovanni Arrighi est un universitaire italien né en 1937 qui, après un séjour dans la Rhodésie raciste des années 1960, puis en Tanzanie, milite au sein de la gauche italienne dans les années 1970 avant de partir aux Etats-Unis. Spécialiste de l'économie politique, il rejoint en 1979 le Centre Fernand Braudel pour l'étude de l'économie des systèmes historiques et des civilisations, que dirige, à New York, son ami Immanuel Wallerstein, avant d'enseigner la sociologie à la John Hopkins University (Maryland). On lui doit trois oeuvres majeures : The Long Twentieth Century (1994), Chaos and Governance in the Modern World System (1999) et Adam Smith in Beijing (2007), le seul, donc, à être traduit en français, quelques mois après la mort de l'auteur, décédé en juin.

Un ordre "antinaturel"

Le dernier volet de cette trilogie aborde essentiellement quatre questions : la pensée d'Adam Smith (1723-1790), une comparaison des capitalismes européen et asiatique au XVIIIe siècle, le déclin américain illustré par la défaite en Irak et "les promesses de la voie chinoise", sous-titre de l'essai. Fil conducteur de l'ensemble : demain, la Chine pourrait bien dominer le monde, non pas parce qu'elle serait devenue le meilleur élève du capitalisme mais, au contraire, parce qu'elle est "smithienne", ce qui, selon Giovanni Arrighi, est notablement différent.

Auteur complexe, abondamment cité mais en réalité peu lu, Adam Smith ne s'est pas contenté de théoriser le libéralisme économique. De façon convaincante, Arrighi démonte trois "mythes" : loin d'être un partisan de l'autorégulation du marché, Smith préconisait un Etat fort ; loin de défendre le capitalisme comme moteur d'une expansion sans fin, il fut le premier (avant Marx) à démontrer que l'accumulation du capital débouchait, in fine, sur une baisse des rendements et minait la croissance économique ; enfin, loin de défendre la grande entreprise et la division du travail, il se méfiait des sociétés par actions et leur préférait les entreprises familiales. "Loin d'être favorables au capital, les conseils donnés par Smith au législateur étaient presque systématiquement favorables au travail", écrit Arrighi. D'ailleurs, celui que l'on considère comme l'économiste occidental par excellence mettait constamment en avant la Chine, qui avait développé d'abord son agriculture, puis son industrie et enfin son commerce, en l'opposant à la Hollande, exemple extrême des pays européens qui, eux, privilégiaient le commerce international, un ordre que Smith jugeait "anti-naturel".

Mais pour Arrighi (comme pour Braudel), ce qui, au XVIIe et au XVIIIe siècle, distingue l'Asie de l'Europe, ce n'est pas l'importance des capitalistes (les familles commerçantes chinoises n'ont rien à envier aux néerlandaises) mais leur place dans le système politique. Au coeur de l'Etat chez nous, en marge en Asie. En 1717, une loi interdit même aux Chinois de prendre la mer à titre privé.

Achevant sa réflexion en 2007, Giovanni Arrighi démontre que l'échec des Etats-Unis en Irak signe la fin de leur tentative de constituer un empire mondial, et que la Chine pourrait en être le principal bénéficiaire. En effet, protecteur du monde non communiste après 1945, les Etats-Unis sont peu à peu devenus, note Arrighi, "protecteurs" au sens de racketteurs, au point de faire payer par le Japon une bonne partie du coût de la première guerre en Irak. Et comme la Chine, de son côté, fait moins peur, les pays asiatiques se détournent des Etats-Unis et intègrent l'orbite chinoise. L'évolution de l'Asean le démontre.

Thèse contestable

Mais qu'on ne croie pas qu'un géant capitaliste chasse l'autre. La Chine, selon Arrighi, est, comme au XVIIe et au XVIIIe siècle, un pays où d'immenses fortunes se sont accumulées, certes, mais où les capitalistes, bien que nombreux, ne font toujours pas la loi. En disciples d'Adam Smith, les dirigeants chinois "utilisent le marché comme un instrument de gouvernement". S'ils parviennent à prendre le virage écologique et à aider les autres pays émergents à suivre leur exemple, l'avenir leur appartient, pronostique l'auteur.

La thèse est évidemment contestable. Alain Lipietz, dans une introduction passionnante, la démonte d'ailleurs en partie. Très critique sur les Etats-Unis, Arrighi se contente d'évoquer la montée des inégalités, le fléau de la corruption et la question des droits de l'homme en Chine. Mais les multiples entrées qu'il offre au lecteur (il aurait encore fallu évoquer, ici, sa comparaison entre Adam Smith et Karl Marx, son analyse sur l'utilisation de l'arme monétaire par les Etats-Unis ou celle sur le rôle de la diaspora dans la réussite économique chinoise) font de cet essai l'un des ouvrages d'économie politique les plus stimulants parus ces derniers temps.
ADAM SMITH À PÉKIN. LES PROMESSES DE LA VOIE CHINOISE (ADAM SMITH IN BEIJING) de Giovanni Arrighi. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Nicolas Vieillecazes. Ed. Max Milo, "L'Inconnu", 504 p., 29,90 €.



Frédéric Lemaître

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Extrait

"Certes, en menant une politique axée sur l'exportation et l'importation de savoir-faire technologiques, le gouvernement chinois s'est bien plus appuyé sur les intérêts capitalistes que ne l'avaient fait les Ming et les Qing avant les guerres de l'opium, sans parler de la République populaire de Mao. En effet, ses rapports avec la diaspora chinoise capitaliste ressemblent fort à la relation qu'entretenaient au XVIe siècle l'Espagne et le Portugal avec la diaspora génoise. Cependant (...), le gouvernement chinois a toujours eu la haute main. En outre, il est devenu l'un des principaux créanciers de l'Etat capitaliste dominant (les Etats-Unis) et n'accepte l'aide que dans la mesure où celle-ci est conforme à l'intérêt national. Il est donc impossible de le voir comme le serviteur des intérêts capitalistes, qu'il s'agisse de ceux des étrangers ou ceux de la diaspora chinoise."
("Adam Smith à Pékin", p. 442.)



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Barack Obama est arrivé en Chine
LEMONDE.FR avec AFP | 15.11.09 | 18h53 • Mis à jour le 15.11.09 | 18h55

Le président américain Barack Obama est arrivé à Shangaï dimanche 15 novembre, première étape d'une visite officielle de trois jours en Chine. Après une séance de questions-réponses avec de jeunes Chinois, lundi, il gagnera Pékin où il s'entretiendra mardi avec son homologue Hu Jintao, puis avec le premier ministre Wen Jibao.

Les discussions entre les deux dirigeants devraient notamment porter sur la Corée du Nord et l'Iran. Les présidents des plus gros pollueurs de la planète évoqueront également les efforts pour lutter contre le réchauffement climatique à moins d'un mois du sommet de Copenhague.

Avant son départ pour cette première visite officielle en Chine, Barack Obama a déclaré qu'il n'entendait pas laisser de côté des dossiers délicats comme ceux des droits de l'homme, des différends commerciaux entre les deux pays et la valeur du yuan, la devise chinoise que les Etats-Unis jugent sous-évaluée et cause de déséquilibre dans les échanges internationaux.

Dans une interview accordée cette semaine à l'agence Reuters, le président Obama disait voir dans la Chine un "partenaire essentiel ainsi qu'un concurrent". Il mettait cependant en garde contre des "tensions énormes" dans les relations entre les deux puissances si les déséquilibres commerciaux entre eux n'étaient pas corrigés.

Beaucoup considèrent ces déséquilibres – la consommation excessive et les emprunts des États-Unis, facilités par la stratégie d'exportation très offensive de la Chine et les achats d'obligations et bons américains par Pékin – comme une cause majeure des maux économiques mondiaux.
Les industriels américains se plaignent de longue date de voir Pékin maintenir artificiellement bas la valeur du yuan pour rendre plus attractives les exportations chinoises et, a contrario, pour que les produits américains soient plus chers pour les consommateurs chinois.

Obama risque de se heurter à une certaine résistance de la part de la Chine comme d'autres pays qui craignent que les efforts de Washington pour coopérer avec l'Asie dans le domaine économique ne cherchent qu'à servir ses propres intérêts. La démarche adoptée par l'administration Obama envers la Chine, connue sous le nom de "réassurance stratégique", s'appuie sur les efforts de l'administration Bush pour atténuer la méfiance entre Washington et Pékin et encourager la Chine à devenir un acteur responsable des affaires internationales.






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Edito du Monde
Obama à Pékin
LE MONDE | 18.11.09 | 13h52

Comment dit-on ingrat en chinois ? La question a dû taquiner Barack Obama au moment de quitter Pékin, mercredi 18 novembre, après quatre jours d'une première visite officielle en Chine. Car, à première vue, le président américain n'a pas été payé de retour pour le ton nouveau qu'il a adopté à l'adresse de la Chine.

M. Obama juge que la relation américano-chinoise façonnera le XXIe siècle. Il a parlé de la Chine comme d'un partenaire, pas comme d'un rival des Etats-Unis. Il s'est attaché à ne pas donner de leçon, notamment au chapitre des droits de l'homme : s'il a souhaité que Pékin reprenne le dialogue avec les dirigeants religieux du Tibet, il a pris soin de ne pas recevoir le dalaï-lama avant son voyage ; durant sa visite, il n'a rencontré aucune personnalité libérale chinoise ou de courageux avocats qui cherchent à redresser le sombre bilan de leur pays en matière de libertés.

Qu'a-t-il obtenu en retour ? Publiquement, pas grand-chose. Rien sur l'Iran : les dirigeants chinois ne veulent pas entendre parler de nouvelles sanctions pour obliger la République islamique à se conformer à ses obligations nucléaires. Rien sur la Corée du Nord : principal soutien du régime de Pyongyang, Pékin ferme les yeux sur les agissements les plus menaçants des Nord-Coréens.

M. Obama a raison de parler d'égal à égal avec la Chine : en vingt ans, celle-ci est devenue un partenaire économique indispensable de l'Amérique. C'est une relation dialectique. Le consommateur américain achète une grande part de ce que fabrique "l'atelier du monde" - et, ce faisant, ledit consommateur s'endette. La Chine achète la dette américaine - sous forme de bons du Trésor américains -, finançant les déficits de l'Amérique. Si les Etats-Unis ferment leurs frontières, l'équilibre social de la Chine est menacé ; si Pékin cesse de souscrire aux émissions du Trésor américain, l'équilibre financier des Etats-Unis est menacé... Cette relation structurelle est malsaine : l'accumulation de dollars d'un côté, de dettes de l'autre est l'un des grands déséquilibres qui a favorisé la crise économique et financière actuelle.

La visite de M. Obama n'a pas représenté l'émergence d'un duopole américano-chinois qui dicterait sa conduite au monde. Au contraire, elle a mis en relief la profondeur des différends entre les deux pays. Washington reproche le maintien d'un taux de change sous-évalué du yuan ; les Chinois dénoncent les tentations protectionnistes américaines. Ils parlent d'égal à égal, certes. Mais pour faire quoi exactement ?

Article paru dans l'édition du 19.11.09



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Climat : "On a besoin de l'impulsion que pourraient donner les Etats-Unis et la Chine"
LEMONDE.FR | 16.11.09 | 18h55 • Mis à jour le 16.11.09 | 20h16

Alors que la conclusion d'un accord contraignant sur le réchauffement climatique semble de plus en plus improbable lors du sommet de Copenhague qui se tient mi-décembre, les présidents américain et chinois, Barack Obama et Hu Jintao, se retrouvent mardi pour discuter de cette question. Maïté Jaureguy-Naudin, chercheuse et coordinatrice du programme énergie à l'Institut français des relations internationales (IFRI) y voit "un pas constructif " de la part des deux plus gros émetteurs de CO2 au monde.

Barack Obama et les autres dirigeants des pays du Forum de coopération Asie-Pacifique (APEC) ont déclaré dimanche 15 novembre qu'un accord contraignant de réduction des émissions de gaz à effet de serre lors du sommet de Copenhague était "irréalisable". Pourquoi ?

Ce n'est pas vraiment une surprise : cela fait maintenant quelques semaines que l'on entend toutes les parties impliquées, y compris Yvo de Boer, le responsable climat à l'ONU, dire qu'on aura un accord politique mais non contraignant à Copenhague. Ce sommet de l'ONU, on le sait depuis longtemps, arrive trop tôt dans le calendrier, des Etats-Unis en particulier. Pour que ces derniers acceptent éventuellement de participer à un accord international, il faut d'abord qu'ils aient, en interne, voté une nouvelle loi sur le climat. Ce projet de loi énergie et climat a été adopté par la Chambre des représentants mais est toujours en discussion au Sénat.

Le poids qu'Obama pourra lui donner dépend énormément de son succès sur la réforme de la santé. Cette réforme est sa priorité numéro un : il y a déjà laissé quelques plumes et il ne pourra pousser une position forte des Etats-Unis sur le changement climatique que s'il a un poids politique suffisant pour le faire. Il faut savoir aussi que traditionnellement les Etats-Unis sont assez opposés à des accords internationaux : ils n'aiment pas que ce soit un accord international qui régule leur politique intérieure.

Le président américain a indiqué qu'il cherchait avec son homologue chinois une "convergence d'opinions" sur la question climatique. Qu'est-ce que cela signifie ?

Quand Obama parle de "convergence d'opinions", il fait référence aux transferts de technologies propres que souhaite la Chine ; technologies que les pays industrialisés ont développées. Derrière tous ces objectifs politiques, il y a des enjeux techniques et économiques. La Chine a récemment affiché pas mal d'objectifs, notamment en terme d'intensité carbone [la quantité de CO2 émise pour la production d'un point de PIB], mais elle veut pouvoir s'appuyer sur les finances des pays industrialisés pour répondre aux enjeux que constituent le développement de son économie et la lutte contre le réchauffement climatique.

De l'autre côté, il faut trouver un moyen pour que les industries, américaines en l'occurrence, ne soient pas pénalisées par une contrainte carbone qui va induire un coût et impacter leur compétitivité, alors que dans le même temps, des pays comme l'Inde et la Chine, où le coût du travail est plus faible, ne subissent pas cette contrainte carbone. Le but est d'éviter des délocalisations massives vers des pays qui, en plus, sont beaucoup moins efficaces du point de vue des émissions de CO2. C'est sur cela que les deux présidents vont essayer de travailler.

Que peut-on attendre de cette rencontre ?

Cette rencontre est très utile car les négociations internationales sur le climat ont besoin d'un nouveau moteur. Jusqu'à présent, c'est l'Europe qui a porté le protocole de Kyoto sur les fonts baptismaux, c'est elle qui a été le fer de lance de la lutte contre le réchauffement climatique. Elle s'est engagée à des objectifs extrêmement ambitieux : même si elle n'est pas sûre de pouvoir les tenir à l'horizon de 2020, elle a fait la preuve de sa bonne volonté. Maintenant elle ne peut pas faire grand-chose de plus et apparaît à bout de souffle.

L'impulsion nouvelle peut venir des deux plus gros émetteurs de CO2 que sont les Etats-Unis et la Chine. Si ces deux pays arrivent à Copenhague avec une proposition commune, ce serait un énorme pas en avant. Je ne pense pas qu'on ait cet effet d'annonce dès cette semaine mais Barack Obama et Hu Jintao vont commencer à discuter là-dessus. Les avancées techniques et économiques se feront vraisemblablement plus tard, d'ici quelques mois. Ce qui ne veut pas dire que ce sommet sera un échec. Si la Chine arrive à Copenhague en disant qu'elle est prête à rentrer dans un accord, avec des objectifs de court terme sur son intensité énergétique ou carbone, que ces chiffres sont significatifs et se traduisent par de réels efforts, ce sera déjà un très bon pas en avant. On a vraiment besoin de l'impulsion que pourraient donner ces deux pays.

Propos recueillis par Raphaëlle Besse Desmoulières





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Pékin et Washington appellent à un accord avec "effet immédiat" à Copenhague
LEMONDE.FR avec AFP | 17.11.09 | 06h58 • Mis à jour le 17.11.09 | 10h17

Les Etats-Unis et la Chine souhaitent que la conférence internationale sur le climat de Copenhague aboutisse à un accord avec "effet immédiat", a annoncé, mardi 17 novembre, le président américain, Barack Obama, lors d'une conférence de presse avec son homologue Hu Jintao. Faisant état de "progrès" sur cette question dans ses discussions avec le président Hu, M. Obama a déclaré que "sans les efforts à la fois de la Chine et des Etats-Unis, les deux plus gros consommateurs et producteurs d'énergie, il ne peut y avoir de solutions".

"Nous sommes convenus de travailler à un succès à Copenhague, a dit M. Obama. Notre but (...) n'est pas un accord partiel, ni une déclaration politique, mais plutôt un accord qui couvre toutes les questions dans les négociations et ait un effet immédiat."

La Chine et les Etats-Unis sont les deux plus gros pollueurs de la planète, et de nombreux pays attendent des initiatives des première et troisième puissances économiques mondiales à la conférence sur le climat prévue du 7 au 18 décembre à Copenhague.





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Barack Obama défend une Toile sans censure en Chine
LEMONDE.FR avec AFP | 16.11.09 | 15h06 • Mis à jour le 16.11.09 | 15h08

Lors de sa première visite en Chine, le président américain Barack Obama, a plaidé, lundi 16 novembre à Shanghaï, pour un Web sans surveillance étatique. "J'ai toujours été un partisan fervent de l'Internet. Je suis un partisan farouche de l'absence de censure", a-t-il expliqué, répondant à une question sur le "Great Firewall", le système de filtrage chinois.

"Les libertés d'expression et de culte et l'accès à l'information, sont, nous le pensons, des droits universels", a poursuivit le président américain. "Ils devraient être accessibles à tous, y compris aux minorités ethniques et religieuses, que ce soit aux Etats-Unis, en Chine, ou ailleurs", a-t-il ajouté, prenant soin toutefois de ne pas trop heurter ses hôtes en ne mentionnant ni le Tibet ni le Xinjiang, secoués par des émeutes sanglantes en 2008 et en juillet dernier.

Depuis les émeutes du Xinjiang musulman, dans le nord-ouest du pays en juillet, le site de microblog Twitter, comme le réseau social Facebook, ont été bloqués par les autorités chinoises. Ces services en ligne ne sont accessibles que grâce à des "proxy", des serveurs capables de déjouer la censure.

SATISFACTION MESURÉE DES BLOGUEURS CHINOIS

Avant sa visite, certains observateurs ou organisations avaient redouté que Barack Obama ne privilégie les dossiers climatique et économique, plutôt que la défense des droits de l'homme. C'est pourquoi le discours de Barack Obama a été salué par de nombreux internautes chinois.

"La réponse d'Obama sur le "Great Firewall" a été très intéressante, car il est le premier président à en parler et cela conduira le gouvernement chinois à réfléchir", a déclaré à l'Agence France Presse Beifeng ("Vent du nord") un blogueur chinois résidant dans le sud du pays. "J'espère qu'il pourra user de son influence auprès du gouvernement chinois, mais les internautes chinois devraient essayer de négocier avec le gouvernement de leur propre chef et se servir aussi de l'influence d'Obama", a déclaré de son côté Zuola, une vedette de l'Internet chinois..

Sur Twitter, qui a fourmillé de réactions avant, pendant et après la rencontre, beaucoup ont cependant dénoncé une opération de communication. "Ce discours a été un spectacle, car la liste des étudiants a été décidée de manière interne, il n'y a pas eu de système de désignation transparente", souligne aussi Zuola.

*


M. Obama, néophyte populaire sur Twitter
Près de 2, 677 millions de "suiveurs" sur Twitter, environ 420 "tweets" envoyés. Le profil de Barack Obama est le cinquième le plus populaire, sur le site de Microblog. Pourtant, lors de sa conférence de presse à Shanghaï, le président américain, qui avait utilisé Twitter pour mobiliser ses militants durant la présidentielle américaine, a reconnu ne jamais avoir utilisé ce service.




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Chine : une journaliste de CNN interpellée avec un t-shirt "Oba-Mao"
LEMONDE.FR avec AFP | 16.11.09 | 22h15 • Mis à jour le 16.11.09 | 22h18

Une journaliste de CNN a été interpellée à Shanghaï pour avoir montré à la caméra un t-shirt représentant le président Barack Obama accoutré comme l'ancien dictateur chinois Mao Zedong, a annoncé lundi 16 novembre la chaîne de télévision américaine.

Emily Chang, correspondante de CNN à Pékin, a raconté sur son blog qu'elle s'était procuré un de ces maillots après avoir appris qu'ils avaient été interdits par peur qu'ils "n'indisposent le président américain". Le t-shirt représente M. Obama, qui effectue actuellement sa première visite en Chine, revêtu d'un uniforme de l'Armée populaire de libération dans une pose rendue célèbre par Mao. Sur le devant, figure l'expression "Servir le peuple" en caractères chinois, et à l'arrière, le terme "Oba-Mao" en alphabet latin.

Mme Chang a expliqué qu'elle était en train de montrer l'objet à la caméra dans un marché de Shanghaï lorsque deux gardes se sont jeté sur l'équipe de tournage, tentant de lui arracher le vêtement des mains. "On a été détenus pendant deux heures", a-t-elle raconté. "Ils voulaient nos cartes de presse, nos passeports, mais surtout la chemisette. Ils ont fini par nous laisser partir. Ouf!" CNN a conservé le film de la scène.




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Obama veut renforcer l'engagement des Etats-Unis en Asie
LEMONDE.FR avec AFP | 13.11.09 | 15h12 • Mis à jour le 13.11.09 | 16h35

L'avenir des Etats-Unis et [celui] de l'Asie sont inextricablement liés", a déclaré le président Obama au premier jour de sa tournée dans la région, en annonçant "un renforcement des alliances" et la création de "nouveaux partenariats".

Pour sa première tournée en Asie depuis son élection, le chef de la Maison Blanche est décidé à montrer à cette région en pleine expansion, en particulier à la Chine, qu'il faut toujours compter avec les Etats-Unis. "Au cours de ce voyage et au cours de ma présidence, je compte montrer que les Etats-Unis sont un pays du Pacifique et que nous allons renforcer notre engagement dans cette partie du monde", a-t-il affirmé au cours d'une conférence de presse commune avec le premier ministre japonais, Yukio Hatoyama.

"L'ALLIANCE ENTRE LES ÉTATS-UNIS ET LE JAPON EST LE FONDEMENT DE LA SÉCURITÉ"

M. Obama a souligné que l'alliance américano-japonaise était le "fondement" de la paix et de la prospérité en Asie. "Le Japon est ma première destination en Asie en tant que président. J'ai commencé ma tournée ici à Tokyo parce que l'alliance entre les Etats-Unis et le Japon est le fondement de la sécurité et de la prospérité, non seulement pour nos deux pays mais pour la région Asie-Pacifique", a-t-il dit.

Le nouveau gouvernement de centre gauche de M. Hatoyama a promis de rompre avec un demi-siècle de conservatisme et d'alignement sur les positions de Washington. Il s'est engagé à rééquilibrer les relations nippo-américaines vers plus d'indépendance et à se tourner davantage vers l'Asie.

La remise en cause d'un accord conclu en 2006 sur le redéploiement de la présence militaire américaine au Japon, en particulier sur le déménagement d'une base à Okinawa (Sud), a suscité l'irritation et l'incompréhension à Washington. M. Obama a souhaité que cette question soit réglée "rapidement". M. Hatoyama a reconnu qu'il s'agissait d'une "question difficile", tout en ajoutant qu'elle "deviendra plus difficile à résoudre à mesure que le temps passe". Les deux dirigeants ont en revanche insisté sur leurs points de convergence à propos de l'Afghanistan, de l'abolition des armes nucléaires et de la lutte contre le réchauffement climatique.

Samedi, le président Obama doit prononcer un discours sur l'Asie, dans lequel il évitera soigneusement de parler du Tibet afin de ne pas froisser le régime communiste chinois à la veille de sa visite de trois jours en Chine. Il se rendra ensuite à Singapour pour participer au Forum économique Asie-Pacifique (APEC). Après Shanghaï et Pékin, M. Obama achèvera sa tournée jeudi par une étape en Corée du Sud.





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Michelin veut investir en priorité en Inde et en Chine
LEMONDE.FR | 20.11.09 | 19h19
Moscou, envoyée spéciale

Le fabricant français de pneumatiques Michelin, en pleine restructuration, entend donner la priorité à ses investissements en Inde et en Chine. Cette "préférence" se fera notamment au détriment de la Russie. Du moins tant que le marché russe ne sera pas "reparti".

L'équipementier a annoncé, lundi 16 novembre, un investissement de 800 millions de dollars en Inde pour produire dès 2012 des pneus pour camions et pour bus. Le nouveau site de production, qui sera situé à 50 kilomètres au nord de Chennai (sud du pays) et devrait employer quinze cents personnes d'après le groupe, "se concentrera" sur le seul marché indien, qui est "en progression".

Ce n'est pas le cas par contre du marché russe. La crise qu'y subit actuellement le marché automobile — une baisse des ventes de près de 50 % entre 2008 et 2009 — n'a pas épargné Michelin. Son usine de Davydovo (à 90 kilomètres de Moscou), inaugurée en 2004 et dédiée aux pneus de tourisme, a dû fermer quatre jours par mois pendant sept mois.

"LA RUSSIE ATTENDRA"

Pour autant, le groupe, qui a été le premier grand manufacturier à s'implanter industriellement en Russie, entend maintenir son avance face à ses concurrents. Or, le japonais Yokohama a un projet d'usine capable de produire 3,5 millions de pneus par an en 2011. A cette date, le finlandais Nokian veut également augmenter sa capacité de 4 millions, pour en fabriquer 10 millions. Et Pirelli a un projet pour 4,2 millions de pneus.

Michelin projette donc de doubler sa capacité de production — actuellement de deux millions de pneus par an —, et d'embaucher plusieurs centaines de personnes – sept cents salariés aujourd'hui. Mais pas avant que le marché ne reprenne. "Il faudra à un moment ou à un autre que l'on investisse car le marché russe va repartir, confirme Michel Rollier, gérant du groupe Michelin. Quand ? Je n'en sais rien."

Le patron de Michelin ne cache néanmoins pas que "la Russie attendra". Le groupe a d'autres projets d'envergure. Outre l'Inde, il veut investir en Chine, premier marché mondial des poids-lourds devant les Etats-Unis : il va doubler sa capacité de production de pneumatiques dans la ville de Shenyang en construisant une nouvelle usine. Un budget là aussi de l'ordre de 800 millions de dollars.

En France, le fabricant de pneumatiques a annoncé mi-juin la suppression de mille quatre-vingt-treize postes dès 2010, portant sur les sites de Tours, Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) et l'usine de Noyelles-lès-Seclin (Nord), appelée à fermer.

Nathalie Brafman



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La Chine entre dans la course aux superordinateurs
LEMONDE.FR | 16.11.09 | 18h11 • Mis à jour le 16.11.09 | 19h12

Plus de 70 000 processeurs et la capacité de réaliser 563 000 milliards d'opérations à la seconde. La Chine fait son entrée au cinquième rang du nouveau classement des supercalculateurs, établi par Top 500, grâce au Tianhe-1, situé au National Super Computer Center de Tianjin (nord-est), principalement dédié à la prospection d'hydrocarbures et à la conception, en trois dimensions, de fuselages d'avions.

Dans cette course à la performance, les Etats-Unis demeurent sur-représentés. Sur les 500 machines les plus puissantes, 277 sont américaines. Plus de 400 systèmes, soit 80 % des ordinateurs dans le classement, utilisent par ailleurs des processeurs Intel.

L'EUROPE BIEN POSITIONNÉE

Propriété du laboratoire national Oak Ridge, dans le Tennessee, le "Jaguar" de Cray, utilisé pour des simulations climatiques et nucléaires, atteint 1,759 pétaflops (1,76 million de milliards d'opérations à la seconde). Depuis juillet, les concepteurs avaient considérablement augmenté les capacités de ce calculateur.

Le Jaguar devance pour la première fois le "Roadrunner" d'IBM, propriété du département de l'énergie américain et situé au Nouveau-Mexique. Ce superordinateur avait été le premier, en 2008, à passer le cap du pétaflop (1 million de milliards d'opérations à la seconde). Il sert désormais au contrôle des stocks d'armes nucléaires, à la recherche astronomique et génétique.

Selon le nouveau classement, l'Europe est également assez bien représentée dans le top 500, avec 153 calculateurs. Situé en Allemagne, le BlueGene d'IBM est la machine la plus puissante en dehors des Etats-Unis, avec une capacité de 800 teraflops (800 000 milliards d'opérations à la seconde).

Le Monde.fr




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Les sans-papiers chinois ont rejoint le mouvement
LEMONDE.FR | 20.11.09 | 18h46

Il y a un mois, ils étaient une quarantaine. Aujourd'hui, ils sont plus de trois cents à avoir quitté leurs restaurants et leurs ateliers de confection pour rejoindre le mouvement de grève des travailleurs sans papiers. Contrairement à l'année passée, ils sont venus en nombre aux côtés des Africains. Installés dans les locaux de la Fafih (Fonds d'assurance formation de l'industrie hôtelière), ils se battent pour être régularisés.

A leur tête, une jeune femme frêle au sourire déterminé : Yang Feng Qun. A 35 ans, cette ancienne professeure de chinois originaire du Guangdong, dans le sud du pays, est un peu "la reine de la Fafih". C'est du moins l'avis des travailleurs maliens qui s'écartent sur son passage avec une affection mêlée de respect. Pourtant, avec ses boucles d'oreilles, ses ongles soignés et son foulard en lin joliment noué autour du cou, Feng n'a rien d'une pasionaria.

Paradoxalement, c'est son patron qui l'a mis en contact avec la CGT. Le même patron qui l'a déclarée et a engagé des démarches auprès de la préfectures pour qu'elle soit régularisée. Mais les autorités lui ont refusé le titre de séjour et, harcelée par la police, Feng a fini par démissionner. Depuis quatre mois, elle vit de ses économies dans une petite chambre du nord de la capitale. Faute de temps, elle n'a pas pu apprendre le français. Elle le parle pour dire l'essentiel : elle travaille, elle paie des impôts, elle veut des papiers.

D'après une étude menée par Véronique Poisson et Gao Yun pour le BIT (Bureau international du travail) en 2005, les Chinois représentent 12 % à 24 % de l'immigration clandestine en France. Ils seraient environ 50 000 à vivre dans l'illégalité, sachant que, chaque année, près de 6 000 nouveaux clandestins font leur entrée sur le territoire.

LES FEMMES MÈNENT LA LUTTE

"Les gens pensent que les Chinois préfèrent se cacher, qu'ils ont peur. C'est vrai que c'est dur, mais aujourd'hui ils veulent se battre", explique Lin, une jeune femme franco-chinoise. Proche de Feng, elle est très impressionnée par le courage et la capacité de mobilisation de son amie. "Sans elle, personne ne serait ici. Elle a été la première à rejoindre la grève, la première à envoyer des messages sur des sites Internet en chinois." Il y a encore un mois, c'était une inconnue. Aujourd'hui, ils sont trois cents à ne jurer que par elle.

Comment s'y est-elle pris pour convaincre ses compatriotes de sortir de leur silence ? "En leur disant la vérité, explique Lin. La police française n'est pas comme la police chinoise. On n'est pas battu, on ne risque rien. Au pire, on va en prison. Mais nous avons le droit de vivre comme tout le monde."

Sun Jian Zhong, 31 ans, est l'un des rares hommes à avoir rejoint Feng. "Ici, ce sont les femmes qui mènent la lutte pendant que les maris travaillent et s'occupent des enfants", raconte Eric Wichegrod, délégué CGT. Jian, lui, travaille depuis 6 ans dans un atelier de confection du 19e arrondissement. En Chine, il était ouvrier dans la région de Wenzhou, au sud de Shanghaï. A Paris, il vit seul et assiste Feng à la tête du mouvement.

"Nos dialectes ne sont pas les mêmes. Il y a des gens de plusieurs provinces de Chine. C'est presque plus difficile de nous comprendre que de parler français", explique Jian. Pour faciliter les communications, Yang Feng Qun a près d'elle une personne de chaque province qui la seconde et transmet les messages. Chaque tracte est traduit, chaque réunion résumée. "Ils sont remarquablement organisés", observe Eric Wichegrod. Si jusqu'ici leur situation était tellement précaire qu'ils remplissaient rarement les critères exigés pour la régularisation, l'obtention d'une circulaire améliorée pourraient changer la donne. "C'est pour ça qu'ils sont prêts à tenir. Ils ne peuvent plus passer leur vie à se cacher", assure Lin.

Elise Barthet


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Obama prône de bonnes relations avec Pékin dans le respect des droits de l'homme
LEMONDE.FR avec AFP | 16.11.09 | 07h11 • Mis à jour le 16.11.09 | 09h07

Le président américain, Barack Obama, a affirmé, lundi 16 novembre, que la Chine et les Etats-Unis "n'avaient pas à être des adversaires" et insisté sur les "droits universels", comme la liberté d'expression, de culte et d'information, y compris en Chine, lors d'un discours à Shanghaï. M. Obama s'adressait à des étudiants triés sur le volet, avant de répondre à leurs questions, au lendemain de son arrivée en Chine, pour la première visite de son mandat.

La "Chine et les Etats-Unis n'ont pas à être des adversaires", a-t-il dit, expliquant que des bonnes relations bilatérales pourraient apporter "la prospérité et la paix dans le monde". "Les libertés d'expression et de culte et l'accès à l'information sont, nous le pensons, des droits universels", a-t-il poursuivi. "Ils devraient être accessibles à tous, y compris aux minorités ethniques et religieuses, que ce soit aux Etats-Unis, en Chine, ou ailleurs", a dit M. Obama, dans un discours retransmis en direct par certains sites Internet chinois et par la télévision de Shanghaï.

Le président américain, arrivé tard dimanche à Shanghaï pour une visite jusqu'à mercredi en Chine, a également rendu hommage à la Chine "majestueuse" devant quelques dizaines d'étudiants des plus grandes universités de la capitale économique. Il devait se rendre à Pékin dans l'après-midi pour un premier entretien politique avec le président Hu Jintao.

Le voyage en Chine de M. Obama est vu comme le point fort de sa tournée asiatique d'une semaine qui l'aura conduit de Tokyo à Singapour (sommet du Forum Asie-Pacifique, l'APEC), Shanghaï, Pékin, avant Séoul. M. Obama a insisté, dans un discours à Tokyo, sur le fait qu'il voulait montrer à Pékin que Washington était non pas le rival mais le partenaire d'une Chine à la puissance de plus en plus affirmée.

Ses entretiens dans la capitale devraient porter sur des grands dossiers complexes et parfois de contentieux : climat avant la conférence de Copenhague, différends commerciaux, niveau du yuan, prolifération nucléaire en Corée du Nord et Iran et droits de l'homme.




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Barack Obama achève sa visite en Chine sans avoir rien obtenu de Pékin
LE MONDE | 18.11.09 | 10h58 • Mis à jour le 18.11.09 | 10h59
Pékin Correspondant

Barack Obama a beau avoir opté pour une approche diplomatique conciliante à l'égard de la Chine, son premier séjour en République populaire a autant mis en lumière les différends sino-américains que démontré la volonté chinoise de résister aux demandes de Washington.

Mardi 17 novembre, lors d'une déclaration conjointe prononcée devant un parterre de journalistes – à qui il avait été interdit de poser des questions –, les chefs d'Etat américain et chinois n'ont pu masquer les différends entre leurs deux pays, cela en dépit de leur volonté mutuelle d'établir un dialogue plus soutenu.

Les tensions commerciales et la question de la sous-évaluation de la monnaie chinoise ont fait surface durant le point de presse. Le président Hu a rappelé qu'il fallait "s'opposer et rejeter le protectionnisme sous toutes ses formes", une allusion claire à l'irritation de Pékin après l'imposition par les Etats-Unis de taxes antidumping sur certains produits chinois.

Barack Obama s'est empressé, pour sa part, de critiquer de manière indirecte, le refus de Pékin de ne pas réévaluer sa monnaie (ce qui favorise ses exportations) en se félicitant des "précédentes déclarations" de la Chine en faveur d'un yuan davantage ancré sur le marché. La déclaration montre, en creux, que le président chinois n'a rien cédé sur ce terrain-là durant sa rencontre avec le chef de l'exécutif américain.

M. Obama a besoin du soutien chinois sur les dossiers internationaux brûlants, mais son voyage en Chine ne semble pas non plus lui avoir apporté les assurances qu'il recherchait. A propos de la Corée du Nord, les deux parties ont certes réitéré leur attachement à la reprise d'un "dialogue à Six" entre les deux Corées, la Chine, la Russie, les Etats-Unis et le Japon. Mais, sur l'Iran, le président Hu n'a pas suivi son homologue américain quand ce dernier a déclaré que, si Téhéran ne démontrait pas "ses intentions pacifiques" il lui faudrait en subir "les conséquences". Hu Jintao, opposé aux sanctions, s'est borné à répéter l'antienne de Pékin: la question iranienne sera réglée par "le dialogue et la négociation".

Les deux présidents sont tombés d'accord pour reconnaître que la Chine et les Etats-Unis jouent un rôle vital dans la lutte contre le réchauffement climatique. L'urgence, a rappelé M. Obama, est de trouver à la conférence de Copenhague, en décembre, un "accord [avec] des effets opérationnels immédiats". Les deux présidents ont malgré tout annoncé une "initiative" en faveur du développement de véhicules électriques et une coopération sur le "charbon propre".

Des observateurs estiment que le bilan du voyage du président américain est maigre, surtout si l'on prend en compte la prudence manifestée par Barack Obama à l'égard d'hôtes qu'il ne voulait pas froisser. Eux, de leur côté, avaient pris leur précaution : la conférence donnée par M. Obama, devant des étudiants à Shanghaï, lundi, n'a pas été retransmise sur le réseau national contrairement à ce qui s'était passé pour ses prédécesseurs.

Barack Obama a certes souhaité, durant le point de presse, que s'établisse à nouveau un dialogue entre la Chine et "des représentants du dalaï-lama" mais il aura été le premier président américain à ne pas recevoir ce dernier à Washington, préférant repousser une rencontre avec le chef de l'Eglise tibétaine après son voyage en Chine. Le New York Times ironisait récemment sur le voyage de Barack Obama "chez son banquier" chinois: la République populaire détient près de 800milliards de dollars (537milliards d'euros) en bons du Trésor et préfère ignorer les critiques américaines sur le taux du yuan en s'inquiétant plutôt des conséquences de la chute du cours du dollar.

Le locataire de la Maison Blanche aura également choisi de ne rencontrer ni personnalité "libérale", ni avocat indépendant, ni militant des droits de l'homme durant ses deux journées et demie de séjour, afin de ne pas apparaître à ses interlocuteurs chinois comme un donneur de leçon.

Que la politique chinoise de Barack Obama porte ou non des fruits dans un contexte où il ne s'agit plus d'"endiguer" le régime de Pékin mais de coopérer avec lui, ce voyage marquera une nouvelle donne dans la relation sino-américaine: l'importance du rôle joué par la Chine pèse sur la façon dont l'Amérique la traite et négocie avec elle.

Bruno Philip
Article paru dans l'édition du 19.11.09



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Taïwan et la Chine préparent un accord commercial
LEMONDE.FR avec Reuters | 14.11.09 | 08h53

Le président chinois Hu Jintao a pris le petit déjeuner, samedi à Singapour, avec un responsable taiwanais, Lien Chan, président honoraire du Kuomintang (KMT, ou parti nationaliste), la formation au pouvoir à Taiwan. Taiwan et la Chine, bien qu'ennemis politiques depuis la guerre civile de la fin des années 1940, sont sur le point d'entamer officiellement des négociations sur un accord-cadre de coopération économique (ECFA) appelé à lier Taiwan au géant économique qu'est la Chine populaire.

"Cela nous aidera à éviter d'être marginalisés, ou un peu plus marginalisés, dans le commerce international", a expliqué Lien Chan devant la presse vendredi. La rencontre entre Hu Jintao, qui est par ailleurs secrétaire général du Parti communiste chinois, et Lien, a été possible sur le plan diplomatique parce qu'elle a eu lieu entre représentants de formations politiques et non de nations.

Lien Chan s'est déjà rendu en Chine en 2005. Il s'agissait alors de la première visite de ce genre depuis que les communistes ont proclamé la République populaire de Chine en 1949. Lien avait déjà rencontré Hu Jintao au sommet de l'Apec de l'an dernier, au Pérou.

Alors que Pékin considère toujours Taiwan comme une province renégate, les relations commerciales entre les deux Chines ont contribué à les rapprocher. Des entreprises taiwanaises ont investi massivement sur le continent, ce qui représente un marché conséquent pour les exportations de technologie taiwanaise.




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Barack Obama achève sa visite en Chine sans avoir rien obtenu de Pékin
LE MONDE | 18.11.09 | 10h58 • Mis à jour le 18.11.09 | 10h59
Pékin Correspondant

Barack Obama a beau avoir opté pour une approche diplomatique conciliante à l'égard de la Chine, son premier séjour en République populaire a autant mis en lumière les différends sino-américains que démontré la volonté chinoise de résister aux demandes de Washington.

Mardi 17 novembre, lors d'une déclaration conjointe prononcée devant un parterre de journalistes – à qui il avait été interdit de poser des questions –, les chefs d'Etat américain et chinois n'ont pu masquer les différends entre leurs deux pays, cela en dépit de leur volonté mutuelle d'établir un dialogue plus soutenu.

Les tensions commerciales et la question de la sous-évaluation de la monnaie chinoise ont fait surface durant le point de presse. Le président Hu a rappelé qu'il fallait "s'opposer et rejeter le protectionnisme sous toutes ses formes", une allusion claire à l'irritation de Pékin après l'imposition par les Etats-Unis de taxes antidumping sur certains produits chinois.

Barack Obama s'est empressé, pour sa part, de critiquer de manière indirecte, le refus de Pékin de ne pas réévaluer sa monnaie (ce qui favorise ses exportations) en se félicitant des "précédentes déclarations" de la Chine en faveur d'un yuan davantage ancré sur le marché. La déclaration montre, en creux, que le président chinois n'a rien cédé sur ce terrain-là durant sa rencontre avec le chef de l'exécutif américain.

M. Obama a besoin du soutien chinois sur les dossiers internationaux brûlants, mais son voyage en Chine ne semble pas non plus lui avoir apporté les assurances qu'il recherchait. A propos de la Corée du Nord, les deux parties ont certes réitéré leur attachement à la reprise d'un "dialogue à Six" entre les deux Corées, la Chine, la Russie, les Etats-Unis et le Japon. Mais, sur l'Iran, le président Hu n'a pas suivi son homologue américain quand ce dernier a déclaré que, si Téhéran ne démontrait pas "ses intentions pacifiques" il lui faudrait en subir "les conséquences". Hu Jintao, opposé aux sanctions, s'est borné à répéter l'antienne de Pékin: la question iranienne sera réglée par "le dialogue et la négociation".

Les deux présidents sont tombés d'accord pour reconnaître que la Chine et les Etats-Unis jouent un rôle vital dans la lutte contre le réchauffement climatique. L'urgence, a rappelé M. Obama, est de trouver à la conférence de Copenhague, en décembre, un "accord [avec] des effets opérationnels immédiats". Les deux présidents ont malgré tout annoncé une "initiative" en faveur du développement de véhicules électriques et une coopération sur le "charbon propre".

Des observateurs estiment que le bilan du voyage du président américain est maigre, surtout si l'on prend en compte la prudence manifestée par Barack Obama à l'égard d'hôtes qu'il ne voulait pas froisser. Eux, de leur côté, avaient pris leur précaution : la conférence donnée par M. Obama, devant des étudiants à Shanghaï, lundi, n'a pas été retransmise sur le réseau national contrairement à ce qui s'était passé pour ses prédécesseurs.

Barack Obama a certes souhaité, durant le point de presse, que s'établisse à nouveau un dialogue entre la Chine et "des représentants du dalaï-lama" mais il aura été le premier président américain à ne pas recevoir ce dernier à Washington, préférant repousser une rencontre avec le chef de l'Eglise tibétaine après son voyage en Chine. Le New York Times ironisait récemment sur le voyage de Barack Obama "chez son banquier" chinois: la République populaire détient près de 800milliards de dollars (537milliards d'euros) en bons du Trésor et préfère ignorer les critiques américaines sur le taux du yuan en s'inquiétant plutôt des conséquences de la chute du cours du dollar.

Le locataire de la Maison Blanche aura également choisi de ne rencontrer ni personnalité "libérale", ni avocat indépendant, ni militant des droits de l'homme durant ses deux journées et demie de séjour, afin de ne pas apparaître à ses interlocuteurs chinois comme un donneur de leçon.

Que la politique chinoise de Barack Obama porte ou non des fruits dans un contexte où il ne s'agit plus d'"endiguer" le régime de Pékin mais de coopérer avec lui, ce voyage marquera une nouvelle donne dans la relation sino-américaine: l'importance du rôle joué par la Chine pèse sur la façon dont l'Amérique la traite et négocie avec elle.

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Ecrit le : Dimanche 29 Novembre 2009 23h51
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L'Expansion
N° 747
Paru le : vendredi 20 novembre 2009
A la une dans ce numéro : Chine : les maîtres du monde



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Ecrit le : Lundi 30 Novembre 2009 11h19
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Chine : découverte du premier cas de deux chiens malades testés positifs au virus A/H1N1

Mise à jour 30.11.2009 16h36

Le Bureau d'information du Ministère chinois de l'Agriculture vient de publier hier une information selon laquelle le Ministère a reçu le 25 novembre de l'Université de l'Agriculture de Chine un rapport dans lequel il est dit que la clinique vétérinaire de son école de médecine vétérinaire a annoncé mercredi que deux des 52 chiens malades analysés ont été testés positifs au virus de la grippe A/H1N1 et que l'analyse génétique a conclu que le virus détecté sur les chiens et la souche humaine du virus étaient à 99% similaires. Des officiels concernés ont indiqué que c'est le premier cas découvert en Chine où deux chiens sont testés positifs au virus A/H1N1.

Face à cette situation de découverte de virus A/H1N1 sur les deux chiens, un responsable du Bureau des cas de maladies graves du Bureau d'Agriculture de la Municipalité de Beijing a indiqué que d'après les informations qu'il a recueillies, ce c'est le premier cas de deux chiens testés positifs au virus A/H1N1 dans le pays et que suite à la découverte dernièrement au Heilongjiang de virus A/H1N1 sur des porcs, c'est la deuxième fois qu'on découvre en Chine ce genre de virus sur des animaux.

Ce responsable a poursuivi en disant que d'après les analyses de spécialistes, au Heilongjiang, c'était durant le transport ou bien à l'abattoir que les porcs testés positifs au virus A/H1N1 avaient dû attraper la grippe et que c'était l'être humain qui leur avait transmis le virus. D'après lui, les cas qui se sont produits dans certains pays, par exemple aux Etats-Unis, au Canada ou en Belgique, on a constaté que ce sont des êtres humains porteurs de virus A/H1N1 qui le transmettent par la suite à des animaux. A l'inverse, c'est-à-dire les cas de transmission de cette maladie d'animaux à l'être humain, il n'y a jusqu'à présent aucune conclusion définitive car la chose est en état d'étude. C'est pourquoi il pense que pour ce premier cas de tests positifs de virus A/H1N1 sur les deux chines, il est fort possible que ce sont leurs maîtres ou bien ces malades porteurs de ce virus qui ont des contacts étroits avec eux qui leur ont transmis cette maladie. Il a insisté sur le fait que le chien porteur du virus A/H1N1 peut le transmettre à d'autres chiens.

Le ministère de l'Agriculture a appelé les autorités locales à renforcer et d'intensifier davantage, sur la base du travail accompli auparavant, le degré de la prévention, de la supervision et du contrôle, à intensifier la surveillance et la recherche sur les cas d'animaux atteints de la grippe A/H1N1, à renforcer les études et les analyses comparatives sur les virus et à surveiller étroitement la mutation du virus A/H1N1 chez les animaux.

Source: le Quotidien du Peuple en ligne


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Ecrit le : Lundi 30 Novembre 2009 11h24
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Mise à jour 27.11.2009 10h22
La Chine augmentera la capacité de communication internationale de ses médias


La Chine souhaite améliorer son image en aidant ses principales organisations médiatiques à couvrir les nouvelles internationales, dans le but de mieux faire connaître la Chine au reste du monde.

Wang Chen, ministre chargé du Bureau de l'Information du Conseil des Affaires d'Etat, a appelé les médias chinois à élargir leur champ de coopération internationale et à rivaliser davantage avec les institutions médiatiques du monde entier, lors d'un colloque national sur la communication internationale.

La capacité de communication internationale est un outil essentiel pour construire l'image du pays et reflète le "soft power" de la Chine, a indiqué Wang Chen.

Les grandes organisations médiatiques chinoises telles que l'Agence de presse Xinhua (Chine Nouvelle) et la Télévision centrale de Chine (CCTV) ont déjà commencé à étendre leurs réseaux à l'étranger.

Xinhua prévoit de construire un réseau mondial de télévision et d'accroître le nombre de ses bureaux à l'étranger de 120 à 200 d'ici 2020.

Source: xinhua


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Ecrit le : Lundi 30 Novembre 2009 20h29
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La Chine rejette les appels de l'Europe en faveur d'une réévaluation du yuan
LE MONDE | 30.11.09 | 14h02 • Mis à jour le 30.11.09 | 14h02

le ton monte entre les Européens et la Chine, accusée d'utiliser la faiblesse de sa monnaie, le yuan, comme une arme de compétitivité.

Dimanche 29 novembre, à la veille d'un sommet entre l'Union européenne (UE) et la Chine à Nankin, Jean-Claude Juncker, le président de l'Eurogroupe qui rassemble les ministres des finances de la zone euro, a interpellé le premier ministre chinois, Wen Jiabao, sur ce sujet réclamant "une appréciation ordonnée et graduelle", du yuan. "Cela serait opportun", a insisté Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne (BCE) à la presse quelques heures plus tard. Le commissaire européen aux affaires économiques et monétaires, Joaquin Almunia, s'est fait plus menaçant encore. "C'est dans l'intérêt de la Chine de ne pas nourrir le protectionnisme et la question du taux de change doit être prise en compte dans cette situation", a-t-il indiqué.

Que le message soit aussi clair et exprimé à la fois par la BCE et les ministres des finances est "étonnant", signale Laurence Boone, économiste chez Barclays. Ce changement de ton illustre l'inconfort de l'Europe dans le domaine des changes. Le yuan, indexé sur le dollar depuis la mi-2008, ne cesse de se déprécier face à l'euro. Il a reculé de 19 % depuis février. Conséquence, les exportations européennes vers la Chine sont rendues difficiles ; inversement, les importations de produits chinois, moins chers, sont facilitées. "C'est un vrai problème, et les autorités de l'UE ont raison de le dire, juge l'économiste Jacques Attali, un yuan trop faible contribue à fabriquer du chômage et de la dépression en Europe."

Surdité

Pour M. Attali, les biens chinois importés seront autant de produits que ne fabriqueront plus des usines européennes qui devront alors fermer ou licencier.

Mi-novembre, le président américain, Barack Obama, avait déjà évoqué ce sujet délicat avec la République populaire. Mais pour l'Europe, le débat est plus crucial encore. La reprise est encore très fragile et, au-delà du yuan, la zone euro fait aussi les frais de la baisse du dollar, en recul de l'ordre de 15 % par rapport à la monnaie unique depuis mars.

Mais Pékin reste sourd aux pressions européennes et américaines. "Le maintien d'un taux de change stable du yuan est crucial pour la stabilité économique chinoise", a souligné le premier ministre, Wen Jiabao, à l'issue du sommet sino-européen. "Certains pays d'une part font pression pour que la Chine apprécie sa monnaie, d'autre part pratiquent un protectionnisme commercial contre la Chine sous différentes formes", a-t-il dénoncé. "Cela est injuste. Ces mesures sont des restrictions au développement de la Chine."

Claire Gatinois (avec AFP)
Article paru dans l'édition du 01.12.09


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Une déclaration commune des pays émergents avant Copenhague
LE MONDE | 30.11.09 | 13h44 • Mis à jour le 30.11.09 | 13h44

la Chine, l'Inde, le Brésil et l'Afrique du Sud ont adopté, le 28 novembre à Pékin, une déclaration commune qui fixe leurs attentes pour le Sommet de Copenhague sur le climat, prévu du 7 au 18 décembre. Le texte précise plusieurs points jugés non négociables comme l'adoption pour leurs pays d'objectifs contraignants de réduction des émissions de CO2 ou le contrôle par un organisme international d'actions contre le réchauffement non financées par de l'aide étrangère. Les quatre pays exigent que le possible accord de Copenhague s'inscrive dans la continuité du protocole de Kyoto, et ne soit pas une simple déclaration politique. Ils demandent que le cas des plus pauvres (Etats insulaires et Afrique) soit pris en compte. "Ce texte est un minimum, pas un idéal, mais il exprime nos préoccupations", a précisé Jairam Ramesh, ministre indien de l'environnement dans The Hindu Times. Le document serait présenté cette semaine par la Chine à l'occasion d'une rencontre ministérielle organisée par la présidence danoise. Celle-ci, selon l'agence Reuters, proposerait aux négociateurs de Copenhague de réduire de 50 % d'ici à 2050 les émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990. Un effort qui incomberait à 80 % aux pays riches.


Laurence Caramel
Article paru dans l'édition du 01.12.09


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