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HongKong Cinemagic Forum > Événements HK Cinemagic > Rétrospective King Hu


Ecrit par: P'tit Panda Lundi 27 Juin 2011 13h48
Cet hiver, la Cinémathèque française rendra hommage au cinéaste KING HU / HU Chin Chuan / HU Jin Quan / 胡金銓.

Peu de news pour le moment.

Comme tous les films du cinéaste sont disponibles à Taiwan et à Hong Kong, on peut penser que la rétro sera complète concernant ses réalisations.

Ce sera surtout l'occasion de (re)découvrir Dragon Gate Inn 龍門客棧 (1967), son film le plus emblématique.

s : http://www.cinematheque.fr/fr/saison-2011-2012.html


fiche HKCM : http://www.hkcinemagic.com/fr/people.asp?id=54

Ecrit par: P'tit Panda Lundi 27 Juin 2011 14h25
THE STORY OF SUE SAN (1964) - 玉堂春

http://www.hkcinemagic.com/fr/movie.asp?id=4385




Ecrit par: P'tit Panda Lundi 27 Juin 2011 14h29
SONS OF GOOD EARTH (1965) - 大地兒女

http://www.hkcinemagic.com/fr/movie.asp?id=2540

http://www.tudou.com/programs/view/a6z1_l5dGG8/

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Ecrit par: P'tit Panda Lundi 27 Juin 2011 14h32
COME DRINK WITH ME (1966) - 大醉俠

http://www.hkcinemagic.com/fr/movie.asp?id=2418





Ecrit par: P'tit Panda Lundi 27 Juin 2011 14h33
DRAGON GATE INN (1967) - 龍門客棧

http://www.hkcinemagic.com/fr/movie.asp?id=2282


Ecrit par: P'tit Panda Lundi 27 Juin 2011 14h36
A TOUCH OF ZEN (1971) - 俠女

http://www.hkcinemagic.com/fr/movie.asp?id=1103



Ecrit par: P'tit Panda Lundi 27 Juin 2011 14h38
THE FATE OF LEE KHAN (1973) - 迎春閣之風波

http://www.hkcinemagic.com/fr/movie.asp?id=1182


Ecrit par: P'tit Panda Lundi 27 Juin 2011 14h44
THE VALIANT ONES (1975) - 忠烈圖

http://www.hkcinemagic.com/fr/movie.asp?id=2572

http://www.tudou.com/programs/view/X9fmTSHoaUc/


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Ecrit par: P'tit Panda Lundi 27 Juin 2011 14h46
RAINING IN THE MOUNTAIN (1979) - 空山靈雨

http://www.hkcinemagic.com/fr/movie.asp?id=154


Ecrit par: P'tit Panda Lundi 27 Juin 2011 14h48
LEGEND OF THE MOUNTAIN (1979) - 山中傳奇

http://www.hkcinemagic.com/fr/movie.asp?id=870

http://www.tudou.com/programs/view/whQEm7xk4tk/



Ecrit par: P'tit Panda Lundi 27 Juin 2011 14h52
ALL THE KING'S MEN (1983) - 天下第一

http://www.hkcinemagic.com/fr/movie.asp?id=4768

http://www.tudou.com/programs/view/c-FrOxIVEFI/

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Ecrit par: P'tit Panda Lundi 27 Juin 2011 14h54
PAINTED SKIN (1993) - 畫皮之陰陽法王

http://www.hkcinemagic.com/fr/movie.asp?id=398


Ecrit par: P'tit Panda Mardi 06 Décembre 2011 20h15
QUOTE
King Hu
Du 8 au 27 février 2012

Il révolutionna le cinéma d'action hongkongais dans les années 60 avec un film comme L'Hirondelle d'or. il s'installe par la suite à Taïwan où il signe une série de chefs-d'oeuvre (Raining in the Mountain, A Touch of Zen)v dont la virtuosité technique, le sens de la chorégraphie, la beauté plastique le font remarquer par la critique internationale. perfectionniste et solitaire, King Hu, mort en 1997, a réalisé peu de films mais tous ont marqué à jamais le cinéma d'action asiatique.

***


King Hu (Hu Jinquan) a consacré sa vie et son art à la Chine ancienne impériale. Né à Pékin en 1931, où il étudie à l’Institut National des Beaux-Arts, l’arrivée au pouvoir des communistes en 1949 le pousse vers Hong Kong, avant de choisir de vivre et de travailler à partir de la seconde moitié des années 60 à Taïwan. Si sa vie s’est répartie sur les trois Chine, le coeur de son oeuvre ne bat que pour une seule, peu pacifiée pour autant. Conflits et tensions, ruses et trahisons, affrontements entre le monde civil et religieux (bouddhisme), querelles de pouvoirs et autres convoitises, regardées parfois avec dérision et ironie (Raining in the Mountain, 1979), sont le lot de la plupart de ses films. L’oeuvre de King Hu reste associée à un genre, le film de sabre (wu xia), qui grâce à elle a atteint des sommets esthétiques et artistiques inégalés, sans rompre pour autant avec son socle populaire. Alors que le déploiement de ce genre, lié profondément à l’histoire du cinéma chinois de ses origines à nos jours, et à l’évolution politique entre les trois Chine au fil du siècle dernier, a toujours été associé à une tradition de studio et à son savoir faire, King Hu, après avoir travaillé pour la Shaw Brothers (Come Drink With Me, 1966, sorti en France sous le titre L’Hirondelle d’or), reprendra sa liberté. Indépendance qui lui permettra d’atteindre des sommets (Dragon Inn, 1967, A Touch of Zen, 1971, L’Auberge du printemps, 1973, Pirates et Guerriers, 1975, Raining in the Moutain, 1979) puis le mettra en difficulté sur le plan de la production, quand le genre, devenu obsolète, fera de King Hu, selon la belle expression d’Olivier Assayas « un géant exilé ».

De Hong kong à Taïwan
Arrivé à Hong Kong, King Hu débute comme dessinateur. Il rejoint le département décor de la Yong Hua, travaillant pour Yan Jun (Humiliation for Sale, 1954) puis entre à la Great Wall comme décorateur. Grâce à son ami Li Hanxiang (1929-1997), ancien assistant-réalisateur de Yan Jun, il est engagé comme acteur et scénariste à la Shaw Brothers en 1958, avant de réaliser sous la supervision de Li Hanxiang The Story of Sue San (1962), puis en l’assistant à nouveau sur Love Eterne, adaptation d’un célèbre opéra chinois déjà porté à l’écran par Sang Hu (La Romance de Liang Shanbo et Zhu Yingtai, 1954). En 1965, il écrit et réalise Sons of Good Earth (1965), sur la guerre sino-japonaise, qui sera amputé à sa sortie par la Shaw. Vient son premier film de sabre, L’Hirondelle d’or, inspiré de la tradition du Nord et de l’Opéra de Pékin (la scène de l’auberge, le second rôle comique du clown guerrier ou wuchou, les intermèdes chantés) et pour lequel il s’entoure de Han Yingjie, collaborateur fidèle, chorégraphe des scènes de combat et souvent acteur. Alors qu’il rompt avec la Shaw en 1966 et rejoint la Lianbang (Taïwan), il connaît un succès retentissant à Taïwan et à Hong Kong avec Dragon Inn (1967), auquel Tsai Ming-liang rendra hommage (Good Bye, Dragon Inn, 2003). La décennie suivante sera heureuse et inspirée, avec A Touch of Zen (1971), qui lui prend trois ans de sa vie, présenté à Cannes en 1975, la fondation de sa maison de production en 1970, et la participation la même année à un film à sketches Four Moods, avec Li Hanxiang et Li Xing, pour lequel il réalise l’épisode Anger. De retour de Corée du Sud, où il tourne simultanément pendant un an Raining in the Mountain (1979), son chef-d’oeuvre, et Legend in the Moutain, écrit par son épouse Chong Ling, à la coloration plus fantastique (une histoire de fantômes), vient une période plus difficile (Mariage, 1981, All the King’s Men, 1983), puis la participation à un film à sketches, The Wheel of Life (1983), réalisé avec Li Xing, destiné à contrecarrer les velléités de la Nouvelle Vague taïwanaise (In Our Time, 1982, The Sandwich Man, 1983), qui sera un échec cinglant et, pour cette génération, l’équivalent d’un suicide. La tardive main tendue par Tsui Hark ne lui sera d’aucun secours (Swordsman, 1990), peu avant son dernier film, Painted Skin (1993), d’après la célèbre nouvelle fantastique de PU Songling, déjà portée à l’écran par Li Hanxiang (The Ghost Story, 1979), tandis que son projet le plus cher, sur Matteo Ricci, ne verra jamais le jour.

De l’opéra à la calligraphie
Le film de wu xia a deux sources. L’une, majoritaire, inspirée du roman de chevalerie classique (Au bord de l’eau, Les Trois Royaumes) ou du nouveau roman d’arts martiaux apparu au milieu des années 50 avec Jin Yong ou Louis Cha et Gu Long. L’autre, minoritaire, en retournant aux sources de l’Opéra de Pékin et à sa tradition martiale. Voie suivie par King Hu, attaché aux dames d’épée du répertoire opératique (wudan ou héroïne guerrière). L’auberge, dès L’Hirondelle d’or, puis avec Dragon Inn et L’Auberge du printemps, sera le lieu scénique qui scellera ces retrouvailles. Importance de l’architecture du décor, des accessoires, du placement des personnages, sens de la chorégraphie et des articulations entre les plans, avec cette alternance entre amour du cadre et de la surface puis vertu de la profondeur de champ. Les corps sont immobiles mais les objets-armes fusent pour eux, ou les accessoires sont immobiles et les personnages en mouvement (sauts, acrobaties) animent la scène en un feu d’artifice coloré, alors que le bruit des tissus dans l’air chante la mélodie des corps. Tradition musicale de l’opéra oblige, tout est affaire de rythme et de montage, d’accélération et de ralentissement, d’élans furtifs et d’arrêts brusques. D’une action, dont on ne voit que le milieu, nous manque son point de départ et d’arrivée, et d’une autre action, dont on voit le déclenchement et son impact, nous manque son développement. Unité, fragments, intervalles, temps morts et temps vifs, tout est merveilleusement orchestré. Rien à voir par conséquent avec le choc de l’action et l’explosion des corps (Chang Cheh) ou avec la frénésie du wu wia fantastique de Tsui Hark (Zu, les guerriers de la montage magique, 1983) où l’emballement de l’action ressemble à une toupie affolée que rien ne peut plus arrêter.

De L’Hirondelle d’or à Raining in the Mountain, King Hu a tenté l’alliance heureuse entre amour de l’opéra (unité de la scène close avec ses multiples combinatoires et agencements, ses variations de rythme, entre fulgurances et mouvements amples) et plaisir de la calligraphie, à jamais plane et ouverte. Les splendides scènes de forêt (A Touch of Zen, Raining in the Mountain) alternent mouvements horizontaux (course-poursuite)et verticaux, avec ces sauts dans le vide de personnages drapés dans leur costume qui semblent avoir pour mission par la grâce du montage de ne plus devoir retomber. Les travellings d’accompagnement déréalisent la nature et les brusques panoramiques d’un personnage à l’autre amplifient les intervalles et rendent la matière floue, à l’image du plein et du délié du pinceau. Mais lorsque Xu Feng, la muse de King Hu, s’arrête de courir, on la voit reprendre son souffle, respirer fortement, le front en sueur, l’air soucieux, avant de repartir. Chez King Hu, pour notre plus grand bonheur, l’abstraction a ses limites.



*****


Les projections :


A Touch of Zen - King Hu
All the King's Men - King Hu
L'Auberge du printemps - King Hu
Dragon Inn - King Hu
Film "L'Hirondelle d'or" + Table Ronde "King Hu : l'apesanteur et la grâce"
L'Hirondelle d'or - King Hu
Painted Skin - King Hu
Pirates et Guerriers - King Hu
Raining in the Mountain - King Hu
Sons of Good Earth - King Hu
The Story of Sue San - King Hu, Li Han-hsiang
Swordsman - Ann Hui, Ching Siu-tung, King Hu, Tsui Hark






s : http://www.cinematheque.fr/fr/dans-salles/hommages-retrospectives/fiche-cycle/king,437.html

Ecrit par: P'tit Panda Mardi 06 Décembre 2011 20h18
Calendrier 1 :


Ecrit par: P'tit Panda Mardi 06 Décembre 2011 20h19
Calendrier 2 :



Ecrit par: P'tit Panda Mardi 06 Décembre 2011 20h28
SWORDSMAN 笑傲江湖 (1990)


http://www.hkcinemagic.com/fr/movie.asp?id=49







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Ecrit par: P'tit Panda Mardi 06 Décembre 2011 20h55
Notons l'absence de certains titres :

- Four Moods
- The Juvenizer
- The Wheels of Life


...

Ecrit par: P'tit Panda Mercredi 08 Février 2012 11h40
Ca commence ce soir !!!


hiya.gif hiya.gif hiya.gif


http://www.cinematheque.fr/fr/dans-salles/hommages-retrospectives/fiche-cycle/king,437.html

Ecrit par: Siu Keung Vendredi 10 Février 2012 21h12
Evitez la projection de Story of Sue San. C'est une projection de DVD IVL. Sur grand écran ça rend comme un VCD, c'est très pixelisé. J'ai failli me barrer plusieurs fois tongue.gif

Ecrit par: Siu Keung Samedi 11 Février 2012 00h43
Sons of the good earth et Swordsman également projetés en vidéo. dry.gif

Ecrit par: Tipee Samedi 11 Février 2012 15h16
Et pour ce soir, Legend of the mountain, c'est une projection vidéo également?
Ca me rassure pas ces infos.

Je compe y aller justement, avec un pote smile.gif

Ecrit par: Siu Keung Dimanche 12 Février 2012 02h17
Non, juste les 3 cités précédemment. Tout le reste est en 35mm. Mais 3 films en vidéo, sur 12 seulement, c'est déjà beaucoup.

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