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HongKong Cinemagic Forum > Séries TV et Téléfilms > Cinéma Et Télévision : À Hong Kong Et En Chine


Ecrit par: P'tit Panda Dimanche 08 Avril 2007 22h07
Un topic pour parler de l'économie et des faits dans le monde du cinéma et de la télévision...

smile.gif

Ecrit par: P'tit Panda Dimanche 08 Avril 2007 22h08
Variety.com

Lam proposes buyout of Media Asia Print E-mail
Written by Patrick Frater
Wednesday, 04 April 2007
Story Categories: Finance, Hong Kong, Media Asia,

HONG KONG – Media Asia, the Hong Kong group responsible for "Infernal Affairs"/"The Departed," is to be taken private by eSun Holdings after a year in which its profits slumped.

ESun and Media Asia are both controlled by property tycoon Peter Lam who owns Hong Kong's Ritz Carlton Hotel. Lam is also building a massive entertainment complex in neighboring Macau that will span studios and casinos.

In the offer detailed Wednesday, eSun is proposing to pay S$0.265 per share for the 63% of Media Asia that it does not already own. Transaction of $26 million, puts a valuation of $41 million on the operation.

ESun says that takeover reflects the disappointing performance and poor liquidity of Media Asia's shares since they were listed on the Singapore stock exchange at S$0.25 apiece in 2004. It also says Media Asia, which since last year's strategic decision to concentrate on production of larger budget movies, will benefit from being run without pressure of stock market scrutiny and expectations of incremental profit rises.

Financial data accompanying the offer shows that turnover and profits at Media Asia have slipped in both years since flotation. Revenue last year fell 20% from HK$233 million ($29.8 million) to $23.8 million. Net after tax profits dived 74% to $810,000 and payment of an end of year dividend was skipped.

With 2006 production pegged at five movies – "Two become One," "Isabella," "The Banquet," "Exiled" and "Confession of Pain" -- the film production division shifted from profits of $4.96 million in 2005 to losses of $1 million last year. For current year only three movies – "The Warlords," "Hooked on you," and "The Assembly" -- have been greenlit and all will be distributed in the second semester. Distribution was a strong point in 2006.

Strategy now seems to be to bundle Media Asia together with the talent management, music and TV operations of eSun. Sources close to the company suggest that the consolidated operations could subsequently be spun off to a new company that would be listing on the Hong Kong stock market.

Last Updated ( Wednesday, 04 April 2007 )

Ecrit par: china Dimanche 08 Avril 2007 23h02
ouais dans tout ce bric a brac y a rien qui change finalement, ou presque. biggrin.gif

Ecrit par: P'tit Panda Lundi 16 Avril 2007 12h12
Box-office HK du 2 au 8 avril
(nom du film/résultat hebdo/jours de présence à l'affiche/total des entrées en HKD)


1 戇豆放大假
Mr. Bean's Holiday /9,574,144 /4/ 9,574,144

2 羅拔神奇家族
Meet the Robinsons /3,346,201 /4/ 3,346,201

3 魔疫
The Reaping /2,562,012 /4/ 2,562,012

4 太陽倒數
Sunshine /2,100,063 /4/ 2,100,063

5 甜心粉絲王
Super Fans /1,666,209 /5/ 1,666,209

6 忍者龜
TMNT /1,503,728 /11/ 3,349,744

7 尋找快樂的故事
The Pursuit of Happyness /1,311,190 /18/ 4,958,012

8 戰狼300
300 /1,089,452 /25/ 15,094,467

9 反斗仙履奇緣
Happily N'Ever After /775,503 /4/ 775,503

10 迷你魔界大冒險
Authur and the Minimoys /458,714 /4/ 532,477


s : Hkfilmart


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Ecrit par: P'tit Panda Mardi 17 Avril 2007 23h02
La chaîne ATV de Hong Kong ( 亞洲電視), l'éternelle seconde derrière TVB, vient encore une fois de changer de propriétaire. La famille Cha (查济民家族), à la tête d'un holding nommé Mingly, vient de prendre le contrôle de la chaîne en rachetant la moitié des actions de la société pour environ 250M USD.
L'ancien homme fort de la TVB, Ho Ding Kwan (何定鈞), va prendre les rênes de cette chaîne.
Une opération de débauchage des talents de la TVB va sans doute avoir lieu bientôt.
Parmi les "cibles", les noms de comédiens comme Ada Choi, Gallen Law, Auyeung Chan Wah (蔡少芬、歐陽震華、羅嘉良), très populaires à la télé, sont cités. D'autres responsables des programmes de la TVB sont également approchés.


s : Wenhui Po

Ecrit par: P'tit Panda Mercredi 18 Avril 2007 17h56
Mise à jour 13.04.2007 09h26
L'industrie du film fait les comptes du piratage en ligne

Grâce au simple clic de la souris, le piratage en ligne des films a dépassé les films pirates DVD dans le monde, d'après la conférence qui s'est tenue à Beijing (Pékin) mercredi 11 avril.

La Motion Pictures Association of America (MPAA) a déclaré que ses membres ont perdu 6,1 milliards de dollars US mondialement en 2005 à cause du piratage, dont 1,4 milliard de dollars US pour les duplications illégales et 2,3 milliards de dollars US pour le piratage en ligne, a déclaré Eugene Yu, directeur général de la MPAA Chine.

"La diffusion du piratage en ligne de films a explosé après l'apparition des services internet à bande large," a expliqué Yu.

Un film moyen peut être enregistré 1,7 million de fois dans les 48 heures après avoir été mis en ligne sur internet, a-t-il dit.

La protection des droits d'auteur est un problème banal dans la plupart des pays. En Chine, le taux de piratage des compagnies membres de la MPAA était de 24 pour cent en 2005 alors que les producteurs chinois de films ont annoncé 55 pour cent soit une perte de 2,6 milliards de dollars US.

"Les producteurs chinois de films sont eux-mêmes les plus touchés," a déclaré Zhu Yongde, un fonctionnaire de l'Association de la Protection des Droits d'Auteurs de Chine.

La Chine dénombre 140 millions d'utilisateurs internet et 45 millions d'utilisateurs de connexion à bande large. L'année dernière, le marché des services vidéo en ligne a généré 500 millions de yuans de revenu (64,9 millions de dollars US) et devrait atteindre les 3,4 milliards de yuans d'ici 2010.



Xu Chao, vice-directeur du département des Droits d'auteurs de la Direction Nationale des Droits d'Auteurs, a déclaré que les actions du gouvernement pour combattre le piratage étaient en appréciation.

L'année dernière, le pays a saisi quelques 110 millions de CD musique et vidéo illégaux, a annoncé le Ministre de la Culture hier mercredi 11 avril.

Entre septembre 2006 et juin de cette année, les autorités en charge des droits d'auteurs ont enquêté sur et traité 436 affaires de piratage et d'infraction des droits d'auteurs sur internet. Ils ont fermé 205 sites web et 6 affaires ont été déférées aux départements judiciaires de la responsabilité criminelle.

Deux des principales lois chinoises concernant les infractions en ligne et le piratage sont la Loi sur les Droits d'Auteurs décrétée en 1990 et révisée en 2001, et la réglementation sur la Protection des Droits de Communication à travers les Réseaux d'Information, mises en application en juillet 2006.

Les spécialistes ont indiqué que les réglementations de l'année dernière offraient une protection opportune pour les titulaires de droits d'auteurs internationaux et aux fournisseurs de services et de contenus internet.

Dans une interprétation juridique publiée la semaine dernière, la Cour Suprême Populaire a intensifié la lutte contre le piratage informatique en abaissant le seuil d'appréciation des infractions criminelles concernant les droits de propriété et a étendu les sanctions plus sévères pour les contrevenants.

"Protéger les Droits d'Auteurs dans un pays de 140 millions d'utilisateurs internet nécessite un engagement durable, "a déclaré Xu. "Nous commencerons d'abord par coopérer plus étroitement avec les gouvernements et entreprises étrangers".


Source: le Quotidien du Peuple en ligne


Ecrit par: P'tit Panda Samedi 28 Avril 2007 21h04
Mise à jour 26.04.2007 09h21

Six entreprises de distribution cinématographique américaines gagnent un procès contre des vendeurs de DVD à Beijing

*

Warner Bros et cinq autres géants cinématographiques ont gagné un procès contre des propriétaires de magasins à Beijing qui ont vendu des DVD piratés de leurs films.

Selon le verdict de la Cour populaire intermédiaire N.1 de Beijing, Cherry Blossom Star Culture Company et ses filiales doivent payer 195 000 yuans (environ 24 400 dollars) à ces distributeurs américains, qui avaient réclamé une compensation de 2,46 millions de yuans (307 500 dollars).

Warner Bros, Columbia Pictures, Universal City Studios, Paramount Pictures, 20th Century Fox and Walt Disney ont intenté une action en justice contre la société, après avoir envoyé en 2005 leurs employés acheter dans le magasin Lihua Zhisheng des DVD piratés de leurs films, dont "Before Sunset", "The Hitchhiker's Guide to the Galaxy", and "IRobot".

Cherry Blossom Star Culture Company a reconnu que ce magasin lui était affilié.

La cour a demandé au magasin de cesser de vendre des DVD piratés et de payer 15 000 yuans en compensation pour chacun des 13 films.

Source: xinhua

Ecrit par: ah_thomas Dimanche 29 Avril 2007 03h06
Le montant des amendes et ridicule. Et apres les chinois se vantent de tout faire contre le piratage et sont tout etonnes que les americains se plaignent au WTO... confused.gif

Ecrit par: P'tit Panda Mardi 01 Mai 2007 17h43
Variety.com

Mainstream titles find reception in Europe


Written by Darcy Paquet

Monday, 30 April 2007

Story Categories: DVD, Festivals, Film,

Asian cinema will be a strong presence at the Cannes Film Festival, underlying the region's importance as a producer of auteur-driven cinema. However, an entirely different sort of Asian cinema is on display this week in the small Italian city of Udine, at the ninth annual Far East Film Festival. Europe's leading showcase of commercial Asian cinema, the fest provides audiences with a taste of what young Asian auds are lining up to see from Bangkok to Busan.

Increasingly, however, mainstream Asian films are finding a small but vibrant niche in Europe, as DVDs, festivals and the Internet give young viewers more and more exposure to what is available. "When we first launched this festival, viewers were discovering a completely new world, and they were driven mostly by curiosity," says festival coordinator Thomas Bertacche. "Now, however, a small market for Asian cinema has opened in Italy, and our audiences bring much more background knowledge to each screening."

An increased regional interest in Asian cinema is reflected in the range of guests present in Udine, from critics and festival programmers to small buyers and distributors. Dirk Eisen, managing director of the Germany-based DVD label Asian Film Network, says he comes to Udine for the chance to watch films and to make contacts in a more personal environment than a market like Cannes. Having recently moved 120,000 units on Japanese title "Tokyo Decadence," Eisen concedes the market for Asian cinema has surged in Europe.

Although Asian films have seen few breakout hits among the mainstream public, Eisen says specialty markets can be profitable. "There are 80 million people in Germany, so even 1% of the population represents a sizable market."

AFN's releases run the gamut from horror and sports-related titles to arthouse product, with most pics coming from Japan, Korea and Bollywood, which is winning over fans among German women.

In Italy, as elsewhere in Europe, distributors are targeting young viewers by focusing on genre, says Alessandro Faes Belgrado, a programming department manager at Sky Italia.

"The popular titles have come in waves, first Hong Kong action films, then Japanese horror, and now it seems to be Korean genre films," he says.

For a festival like Udine, the increased interest in Asian cinema has been a welcome development, but has also pressured organizers to diversify the program beyond films that can be easily obtained on DVD. The days when the festival could premiere a new film by Johnnie To or Steven Chow are long gone. However, many guests see the atmosphere of the festival itself as one of its greatest strengths.

"It's really not necessary for me to go to Cannes anymore, since sales companies will all send me screeners," notes Eisen. "At the Far East Fest, there is time to really get to know the other guests, and the contacts I've made in Udine have been very helpful for me over the years."

-- Mark Schilling contributed to this report.


Ecrit par: P'tit Panda Vendredi 04 Mai 2007 22h46
BO de HK - 16-22 avril 2007

(film/entrées de la sem/nbre de jours d'exploitation/total des entrés)


1 十分愛
Love is not all around /4,668,502/ 4/ 5,247,329

2 戇豆放大假
Mr. Bean's Holiday /2,011,690/ 18/ 19,848,874

3 搞乜鬼大製作
Epic Movie /1,253,192 /4 /1,253,192

4 刺青
Spider Lilies /1,216,418 /11 /2,450,702

5 辣手槍
Shooter /1,129,671 /4 /1,129,671

6 魔疫
The Reaping /484,581 /18 /4,961,232

7 波特小姐
Miss Potter /415,914 /4/ 415,914

8 愛在遙遠的附近
The Painted Veil /398,618 /4/ 398,618

9 羅拔神奇家族
Meet the Robinsons /331,852 /18/ 6,034,632

10 絕地獅殺
Prey /252,022 /11 /817,597


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Ecrit par: P'tit Panda Dimanche 06 Mai 2007 19h11
L’industrie du cinéma montre des signes de reprise
Vendredi 4 mai 2007

L’industrie cinématographique insulaire semble sortir du marasme où elle s’est trouvée ces trois dernières années, 35 films ayant été tournés à Taiwan en 2006 et projetés dans les salles cette année-là, s’est félicité hier William Yih, le vice-ministre de l’Information.

Répondant aux députés de la commission parlementaire de l’Education et de la Culture qui examinent actuellement un amendement à la loi sur le cinéma proposé par son ministère, William Yih a rappelé, à titre de comparaison, qu’en 2003, seulement 13 films avaient été réalisés ici.

Quand aux recettes, elles ont grimpé à 86,78 millions de dollars taiwanais l’an dernier, alors qu’elles plafonnaient à 11,93 millions de dollars il y a trois ans, a poursuivi William Yih.

Pour aider les cinéastes, le ministère de l’Information a récemment soumis au Yuan législatif un texte facilitant l’obtention de subventions publiques.

s: Taiwan Info

Ecrit par: P'tit Panda Mercredi 16 Mai 2007 21h45
Le cinéma français, un nain à la conquête du monde
LE MONDE | 16.05.07 | 12h27 • Mis à jour le 16.05.07 | 18h10
NANKIN ENVOYÉE SPÉCIALE

Dans Xin Jie Kou, le seul multiplexe ultramoderne de Nankin, le réalisateur français Denis Dercourt arrive sur scène à la fin de la projection de son film La Tourneuse de pages, dimanche 29 avril dans l'après-midi. Dans le cadre du Panorama du cinéma français qui s'est tenu jusqu'au 7 mai, il rencontre un public particulier : une promotion d'étudiants de l'Académie de police de Nankin. Ce sont des élèves garde forestiers, tous en uniforme bleu marine, épaulettes et insignes policiers cousus sur les manches. Grâce à l'érudition de leur professeur de cinéma, qui leur montre un film une fois par mois, ces étudiants ont pris goût au septième art. Pour la plupart, c'est la première fois qu'ils mettent les pieds dans un cinéma commercial. La discussion s'instaure : "Pourquoi si peu de dialogues ?", demande l'un. "Moins j'en mets, mieux je me porte, je suis avant tout musicien", explique Denis Dercourt. Le scénario ? "J'écris l'histoire, après j'en gomme des parties. Le spectateur doit travailler, se mettre dans les interstices du scénario". Le réalisateur reçoit cinq gerbes de fleurs. On lui demande de revenir montrer ses prochains films. Pendant ce temps, dans une salle attenante, un autre cinéaste, le Mauritanien Abderrahmane Sissako a présenté son long-métrage Bamako. Mais le projectionniste s'est trompé de bobines et a lancé un autre film. Le directeur du cinéma, penaud, s'est excusé platement. Et a promis, pour se faire pardonner, de rajouter des séances supplémentaires.

Exporter le cinéma français, c'est jouer les globe-trotter. Tenter de séduire une petite partie des 7,45 milliards de spectateurs répertoriés dans le monde en 2005. Connaître des joies et de sérieuses déconvenues. Avoir une modestie de souris, savoir que rien n'est acquis dans aucun pays tant les films français doivent lutter à la fois contre l'hégémonie des films américains et l'émergence des cinémas nationaux.

Quelques chiffres expliquent l'ampleur du problème : le cinéma hollywoodien est le premier ou le deuxième poste d'exportation de produits américains dans le monde. Selon la Motion Pictures of America, qui défend les intérêts des majors, les recettes des films américains hors des Etats-Unis représentaient en 2006 16,33 milliards de dollars, soit plus de 63 % des recettes des studios. Dans ce contexte, l'Hexagone fait office de nain. Les films français devraient comptabiliser 60 millions d'entrées en 2006 hors des frontières - une tendance à la hausse depuis dix ans -, qui correspond à des recettes internationales de 322 millions d'euros. Près de la moitié provient des pays européens.

Pour défendre le cinéma national à l'étranger, la productrice d'Eric Rohmer et de Michael Haneke, Margaret Menegoz, a repris en 2003 la présidence d'Unifrance - institution chargée de "vendre" les films français à l'étranger - après le règne flamboyant de Daniel Toscan du Plantier, qui mettait un point d'honneur à faire passer "l'art avant le commerce". Elle a imposé un style plus strict à cette association, dotée d'un budget annuel de 10 millions d'euros par les pouvoirs publics. Pragmatique, elle sait qu'il "faut travailler, encore travailler, pour passer de 1 % du marché mondial à 1,01 %". Partisane de la "thérapie par l'exemple", elle envoie dans le monde - New York, Tokyo, Londres, Budapest, Québec, Mexico... - des délégations de réalisateurs et de comédiens. Car, hormis Jean Reno, Alain Delon et Brigitte Bardot, nos stars ne sont guère connues à l'étranger. Unifrance organise davantage d'actions plus commerciales : des journées avec des distributeurs mondiaux, des rencontres bilatérales de professionnels ou des actions dans des universités américaines...

C'est peu dire que les succès français à l'étranger sont éclectiques : on y trouve en tête Bandidas, de Joachim Roenning et Espen Sandberg, suivi par La Marche de l'empereur, de Luc Jacquet, Astérix et les Vikings, de Stefan Fjeldmark et Jesper Moeller. Ce qui n'empêche pas le cinéaste Benoît Jacquot d'avoir trouvé un public fidèle aux Etats-Unis, et Margaret Menegoz d'assurer que "le cinéma d'auteur reste très porteur".

"Il faut trouver quoi faire dans chaque pays", dit-elle. Au Japon, par exemple, c'est le désamour : en trois ans, les spectateurs de films français ont fondu, de 4 à 1,5 million. Il n'y a pas assez de salles, et les films, même achetés par des distributeurs nippons, peuvent être diffusés un ou deux ans plus tard. La concurrence vient de l'émergence spectaculaire des films japonais eux-mêmes, des américains mais aussi des coréens, qui, grâce à des mesures protectionnistes très fortes, ont réussi une percée stupéfiante. Le réalisateur Philippe Lioret suggère une solution radicale, mais très onéreuse : acheter à Tokyo une salle de cinéma pour y projeter des films français.

En Russie et dans les pays émergents, Unifrance tente des expériences : le Festival de Moscou, très coûteux, a été arrêté au profit d'une tentative de conquête de nouveaux publics dans des villes de province. Le cinéaste Bruno Dumont s'est ainsi retrouvé en décembre 2006 au fonds de la Sibérie, à Novossibirsk : "On n'y va pas en touristes boire de la vodka. On va à la rencontre du public. L'étranger, pour moi, c'est le spectateur idéal. Il a une réelle disponibilité du regard. La malveillance nationale devient une bienveillance ailleurs". Pour Dumont, qui a aussi montré Flandres à Tokyo, les spectateurs japonais sont son "idéal étranger" : avec leur "sens du tragique et de l'épopée", ils parlent de "mise en scène", là où les Français évoquent "la morale".

En raison de l'importance de leur cinéma national, la Corée du Sud et plus encore l'Inde restent très difficiles à conquérir. En Chine, là où dix films français ont été programmés en salles l'an dernier, sur un quota de cinquante films étrangers, le cinéma français se porte mieux et génère désormais 3 millions de spectateurs. Conduisant pour la troisième année la délégation française d'Unifrance en Chine, Jérôme Seydoux, le PDG de Pathé, a rencontré, le 27 avril, les représentants du ministère de la culture. Mais, dans ce pays où le nombre de salles explose, les questions de l'abolition de la censure ou de l'ouverture du marché restent assez taboues. C'est vrai pour les Français comme pour les Américains.

Nicole Vulser

*


Les films français qui marchent à l'export

Entre le 1er janvier 2006 et la fin mars 2007, L'Empire des loups de Chris Nahon a fédéré 658 000 spectateurs en Chine (en haut à gauche) ; Astérix et les Vikings, de Stefan Fjeldmark et Jesper Moeller a réalisé le meilleur résultat en Russie (139 000 entrées).
Angel-A, de Luc Besson a été le premier film en langue française au Japon (162 000 entrées) et La Science des rêves de Michel Gondry est arrivé en tête aux Etats-Unis avec 612 000 entrées.



Ecrit par: P'tit Panda Dimanche 20 Mai 2007 21h57
Variety.com
J.A. Media unveils debut slate by leading directors Print E-mail
Written by Patrick Frater
Sunday, 20 May 2007



CANNES -- Films by leading Asian directors Ann Hui, Stanley Kwan and Tsui Hark are aboard a debut slate by J.A. Media, a new shingle backed by wealthy Chinese energy to pharmaceuticals conglom Jian Group.

Additional endorsement comes from producers Nansun Shi's ("Infernal Affairs") Film Workshop, Wong Kar Wai's Jettone and Stephen Chow's Star Overseas, which have committed projects and manpower to J.A.'s ambitions.

"China's cultural industries are very underdeveloped and only slowly evolving," said Elvis Lee, J.A.'s managing director. "Unlike other groups which are very project oriented our philosophy is more corporate and about building structures."

Company has earmarked $200 million of finance over five years to delivering 25 movies and slate of TV productions, and since last year delivered 120 hours of TV content, mostly remakes of old TVB shows. Movie budgets will be in the $1 million-$12 million range.

Hui is readying "Concubine," an $8 million adaptation of Denise Chong's "The Concubine's Children" and told Variety, "I've always wanted to do a Chinatown-set film and this is the biggest project I've ever done."

Tsui , in Cannes with "Triangle," said "She Ain't Mean," an urban comedy about female sophisticates, will be his next picture after underwater romantic thriller "Missing," which he is shooting. Screenplay is by Kwak Jae-yong, the Korean scripter who penned hit and English-language remake "My Sassy Girl."

Kwan, who played an instrumental role in bringing together early projects will deliver "Bruce" his long awaited Bruce Lee biopic for the J.A. Pic has a $12 million budget and will be decorated and edited by Wong's regular partner William Chang Suk-ping.

First before the cameras will be "Miao miao," a coming of age story with lesbian tinges that shoots next month. Pic will be produced by Wong's business partner Jacky Pang and helmed by Cheng Hsiao-zer. Fifth pic is "Jump," a Shanghai set dance drama to be helmed by Stephen Fung. Pic is co-produced with Star Overseas.

"J.A. Media has the most serious and systematic approach of any Chinese newcomer," said Shi, who has committed as a consultant. "They are determined to put into place the foundations and structures before making the movies."

Company has opened Beijing office to take over handle production and distribution responsibilities and will establish Hong Kong branch to handle distribution and finance.

"The way that J.A. is taking over financial considerations and encouraging directors to work together is makes this a very talent friendly organization," Hui said.

Ecrit par: P'tit Panda Dimanche 22 Juillet 2007 18h09
Sundream shines on Wong Print E-mail
Written by Patrick Frater
Wednesday, 18 July 2007
Story Categories: Film, Hong Kong, People,

HONG KONG – Veteran Hong Kong distribution exec Nan Wong has joined ambitious production and distribution group Sundream Motion Pictures.

Wong, who spent 20 years with Buena Vista partner Intercontinental Film Distributors, takes over at Sundream as general manager of distribution.

As such she will be responsible for film sales, strategy and releasing of all the company's pictures. She will also spearhead Sundream's acquisition of foreign movies for the Hong Kong market.

Sundream, headed by Tsui Siuming, was set up two years ago as the movie arm of Hong Kong cabler and pay-TV group I-Cable. It has already been involved in production and finance of movies including epic "Battle of Wits" and crimer "Eye in the sky." Its upcoming titles include Andy Lau-starrer "The Three Kingdoms" and Sammo Hung vehicle "Howling Arrow."

While company's initial focus was on production, ambition has always been to expand into video and theatrical distribution for Hong Kong and into int'l film sales.

Wong's abrupt departure from the Kadokawa-owned Intercontinental, left the Hong Kong industry guessing. Ankling in February, she said only that she was planning a long holiday.
Last Updated ( Thursday, 19 July 2007 )

Ecrit par: P'tit Panda Lundi 27 Août 2007 12h38
Mise à jour 24.08.2007 09h03
Chine: les revenus annuels du box-office du cinéma atteindront trois milliards de yuans

Les revenus du box-office du cinéma de la Chine pourraient atteindre trois milliards de yuans (environ 400 millions de dollars) en 2007, de plus en plus de cinémas ayant ouvert et de films de fabrication chinoise entrant en compétition avec les superproductions importées.

Les cinémas chinois ont enregistré des revenus du box-office de 1,2 milliard de yuans au premier semestre de 2007 alors que les meilleures saisons pour le cinéma n'y sont pas incluses, ont rapporté jeudi les médias locaux. La Chine a affiché des revenus du box-office de deux milliards de yuans en 2005 et 2,6 milliards de yuans en 2006.

De plus en plus de Chinois prenant l'habitude d'aller au cinéma, 100 nouveaux cinémas avec plus de 700 écrans ont été ouverts cette année, a-t-on appris du Beijing News.

Depuis le début de cette année, de nombreux films nationaux sont devenus des succès du box-office. Curse of the Golden Flower par Zhang Yimou et deux autres films de fabrication chinoise, Confession of Pain et Protege, ont gagné au total approximativement 400 millions de yuans.

Dans le même temps, des films étrangers comme "Spiderman 3", " Pirates des Caraïbes: Jusqu'au bout du monde", "Transformers" et " Harry Potter et l'Ordre du Phénix" ont aussi été populaires parmi les fans chinois de cinéma, chacun ayant gagné plus de 100 millions de yuans.

Source: xinhua

Ecrit par: P'tit Panda Mercredi 12 Septembre 2007 19h10
Comme à Hong Kong, le milieu du cinéma et de la télévision en Chine n'est pas à l'abri des incursions de triades.
En Chine, il semblerait que les triades préfèrent le milieu de la production des séries TV, beaucoup plus rentable que le cinéma. Ce qui explique que depuis quelques années, avec l'apport de fonds douteux, de "grandes séries" télé ont pu voir le jour assez facilement.
La police chinoise vient d'annoncer l'arrestation d'un baron de la drogue nommé Li Xian Huan (李贤欢), devenu officiellement producteur de séries télé à Hengdian (横店) depuis l'an dernier. Cette arrestation pour blanchiment d'argent sale pourrait être la première d'une série à venir...

s : Chongqing Evening Post

Li Xian Huan
user posted image

Ecrit par: ah_thomas Jeudi 13 Septembre 2007 01h39
Beaucoup de petits films qui ne sortent pas au cinema sont consideres comme des outils pour le blanchiment d'argent.
Sur 350 films l'an passe, environ 60 sont sortis en salle.
Il y a des direct to video et des films pour l'armee aussi, mais une partie sert de machine a laver... biggrin.gif

Ecrit par: P'tit Panda Jeudi 11 Octobre 2007 12h47
Variety.com

Endgame seeks a bigger role in China Print E-mail
Written by Patrick Frater
Thursday, 11 October 2007
Story Categories: Film, Finance, Fortissimo, Hollywood In Asia, market, People,

U.S. movie investor Endgame Entertainment Tuesday made a pitch to woo Asian producers and distributors, and said that it has made a "financial commitment" to Ironpond, the Asian-focused production and finance shingle headed by Peter Shiao and Teddy Zee.

Endgame prexy Douglas E. Hansen and business development VP Christopher Chen said that company could bring infrastructure and discipline to the Asian film production sector.

Commitment by Endgame to Ironpond is understood to be some $65 million and is a step up from the looser alliance that has previously existed between the two firms. Hansen also said that in addition to Endgame's own commitment to Ironpond, the pair has "now started to raise money together" for investment in Asian movie biz.

Hansen admitted that the recent credit market crash had made it harder to raise coin for movie investment from private equity sources. " 'Slate funding' is a term that won't get you through the door in many places. That's a shame because portfolio theory works. You need to call it 'portfolio funding.' "

Asian producers can approach either Ironpond or Endgame, Hansen said.

Financial discipline could include use of completion bonds, gap and super-gap finance.

"Asia is a great growth story. The build out of theaters is changing the market," Hansen said. "Never mind figures of 1.3 billion people in China. The 250 million people in China's middle class are underserved by the exhibition sector."

Pitch was made as part of the new Co-Production PRO section of the Pusan Intl. Film Festival. In attendance were execs from companies including Hong Kong's Fortissimo Films, China's Infotainment China Media and Turquoise Pictures, Korea's 24-7 Pictures and Cineclick Asia, as well as execs from France's Metropolitan and U.S.'s Greenskyfilms.


Ecrit par: P'tit Panda Jeudi 11 Octobre 2007 13h04
Variety.com
HK Film Development Council reveals funding terms
Written by Vicci Ho
Wednesday, 03 October 2007
Story Categories: China, Film, Finance, Hong Kong, regulation,

HONG KONG – Hong Kong put a surprising emphasis on experience over youth Tuesday when the newly established Film Development Council unveiled details of its plans to dish out first government cash to the movie industry.

At a press conference Tuesday, FDC said that main purpose of the HK$300 million ($38.5 million) on offer is to encourage production, especially of movies with commercial appeal. Gov't approved establishment of the fund in April this year (Variety, April 16, 2007.)

"It is most important to resuscitate the Hong Kong film industry, therefore priority has to be given to more experienced filmmakers," FDC chairman Jack So said. "We can't risk too much experimentation." Other committee members said that young talent could still access the fund by teaming with an experienced producer."

To qualify, applicant must be a Hong Kong registered company, helmer or producer that has produced and released at least two films in the last ten years. Movies supported need to have budgets less than $1.55 million and can receive a maximum of 30% of their production budget from the fund. Additionally, three of the five key creative elements (director, producer, scripter, male lead, female lead) must be permanent Hong Kong residents.

Applications can only be made by projects with a completed screenplay and other elements in place, such as post production contracts or 50% of budget sourced from private sector.

While FDC members made it clear that funding is to be considered an equity investment, they were notably vague about terms of investment, profit participations and whether proceeds would be repaid back into the common funding pool.

FDC said that secondary purpose of the fund will be more general measures to support the Hong Kong industry. These include "efforts to promote HK films on the Mainland and overseas, initiatives to train talent in the various aspects of the film production and distribution; and measures to enhance the interest and appreciation of the HK films by the local audience.” In addition to the main fund vetting committee, FDC said it has established a 'support services committee' and a 'mainland market committee.'

Mainland efforts will especially promote distribution of the Hong Kong's small and medium-budget movies beyond the neighboring Cantonese-speaking Guangdong province.

Coming two days after the closure of the historic Queen's Cinema in Central District, FDC said that it will even encourage private sector and real estate developers to preserve old cinemas.
Last Updated ( Thursday, 04 October 2007 )


Ecrit par: P'tit Panda Dimanche 28 Octobre 2007 09h02
Golden Harvest poised for ownership change Print
Written by Patrick Frater
Saturday, 27 October 2007
Story Categories: Finance, Hong Kong, Jackie Chan,

HONG KONG -- Shares in Golden Harvest, one of the best known names in the Hong Kong film biz, were suspended from trading Friday.

Announcement to the Hong Kong Stock Exchange said that the company had requested the suspension "pending an announcement relating to the changes in the substantial shareholder and the directors of the company which the board of the company considers to be price sensitive information."

Move is understood to mean that veteran chairman Raymond Chow Ting-hsing is planning to sell his shares in the company he co-founded in 1970. Chow and his associates own 24% of the company, which became synonymous with Cantonese-language action movies and the discovery of Bruce Lee. In recent years, the company quit production to focus almost exclusively on exhibition and distribution.

Stock market insiders point to Chinese production shingle and talent agency Chengtian, as the buyer of a 20% Golden Harvest stake. Japanese music, talent and film giant Avex has a 20% interest in Chengtian.

Suspension comes only a week after Golden Harvest announced good-looking results that were boosted by exceptional gains from asset disposals.

For the year to June 2007, company announced net profits of $96.5 million ($12.5 million), compared with only $673,000 in 2006. But total included a $15 million boost from the sale of its stake in the Golden Village cinema circuit in Malaysia. Operating losses from Golden Harvest's distribution and exhibition increased despite revenue gains in both divisions and finance costs soared.

In its recent results statement, management said that the company is being refocused to concentrate on the Chinese exhibition market and that it is expanding its digital screen advertising business into the mainland's key city markets. It will also be stepping up acquisition of non-Chinese movies for distribution.

Chow aside, Golden Harvest's other substantial shareholders include billionaire Li Ka-shing with 17%, EMI and Norman Cheng Tung-hon with 12% and Jackie Chan with 5%.

s : varietyasiaonline

Ecrit par: P'tit Panda Vendredi 02 Novembre 2007 01h29
Variety.com

Chengtian confirms Golden Harvest stake buy
Written by Patrick Frater
Friday, 02 November 2007


SANTA MONICA – Chengtian Entertainment Group, a Chinese talent agent and production outfit which has backing from Japan ’s Avex, has confirmed that it is to buy Raymond Chow’s stake in Hong Kong-based hardtop chain Golden Harvest (Variety, Oct 29, 2007.)

Move also signals return of Golden Harvest, once the biggest name in Chinese cinema, to production. For much of the last decade company has focused exclusively on exhibition and distribution activities.

Chengtian is paying HK$202 million ($26.1m) for the 24% share stake owned by Chow and his associates and their convertible bonds.

“By combining our creativity and drive with Golden Harvest’s rich experience and platform in the Asian film market we will raise our group’s film business to a higher level,” Chengtian founder Wu Kebo said.

“Chengtian and Golden Harvest are planning to produce not less than 20 films a year in the future.”

For the year to June 2007, company announced net profits of $96.5 million ($12.5 million), compared with only $673,000 in 2006. But total included a $15 million boost from the sale of its stake in the Golden Village cinema circuit in Malaysia .

Golden Harvest's remaining substantial shareholders include billionaire Li Ka-shing with 17%, EMI and Norman Cheng Tung-hon with 12% and Jackie Chan with 5%.

Ecrit par: P'tit Panda Jeudi 11 Février 2010 09h53
Nuages noirs sur la TVB (無線電視).

La puissante chaîne de télévision hongkongaise TVB traverse actuellement une zone de turbulences. La crise économique, qui fait chuter les revenus publicitaires de la chaîne (sa principale source de profits) n'en est pas l'unique raison - sur ce plan, elle souffre beaucoup moins que sa concurrente ATV (亞洲電視).

A la fin de l'année dernière, les 4 plus grands majors de musique à Hong Kong, à savoir Universal, Sony, Warner et EMI, fondateurs de la Hong Kong Recording Industry Alliance (HKRIA, 香港音像聯盟), se sont regroupés pour attaquer la TVB sur le problème des royalties.
Depuis des décennies, la TVB avait une position hégémonique sur la musique pop à la télévision. Les artistes devaient signer des contrats d'exclusivité avec la chaîne s'ils veulent percer, ce qui leur interdisait d'aller sur les chaînes concurrentes. La puissance de feu de la TVB lui permettait de soumettre tous les artistes chanteurs à ses diktats. Mal rémunérés, exploités, ceux-ci pouvaient espérer en retour d'être mieux connus du public (l'exemple le plus célèbre fut celui de Leslie Cheung : quasi inconnu quand il était à ATV, devenu superstar une fois passé à la TVB). La réalité, c'est que la TVB a aussi réussi à renforcer sa domination du paysage audiovisuel de HK grâce aux chanteurs.
Mais avec la crise et le piratage, les ventes de disques ont chuté. De plus, d'autres télévisions sont apparues ou vont apparaitre. Sans parler d'autres médias comme l'internet. Enfin, la Chine continentale, bien que championne du téléchargement illégal, est un marché non négligeable. Tous ces éléments font que les éditeurs et les artistes sont désormais moins dociles, moins conciliants avec la TVB.
La guerre est déclarée. On ne sait pas encore qui va l'emporter. La TVB a réagi à sa façon : mise en quarantaine des artistes de ces majors, qui ne sont plus invités aux émissions de la chaîne, qui n'ont plus droit au plan comm' pour la sortie de leurs albums. Cette pratique ne touche pas seulement les artistes de second plan, mais également des stars comme Jacky Cheung ou Eason Chan.
Cette guerre feutrée entre la TVB et les 4 majors a profité à d'autres labels comme Emperor Entertainment Group, qui voient leurs artistes mis en avant par la chaîne. Joey Yung (EEG) a ainsi glané plein de prix aux derniers Jade Solid Gold Awards (十大勁歌金曲頒獎典禮) - une sorte de Victoires de la musique, véritable institution créée par la TVB.
Les artistes, petit à petit, n'hésitent plus à aller sur d'autres chaînes, comme ATV ou I-Cable. On annonce ainsi une grande émission avec Jacky Cheung sur ATV pour le Nouvel An. Seul Hacken Lee a juré fidélité à la TVB (il a pourtant débuté à l'ATV).
ATV et les 4 majors sont d'ailleurs en train de travailler sur une émission musicale destinée à contrer Jade Solid Gold Awards...

Joey Yung
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Récemment, ATV a porté plainte contre la TVB auprès de la Broadcasting Authority (香港廣播事務管理局), l'autorité de tutelle des médias audio-visuels de HK (l'équivalent local de notre CSA). Sa plainte porte sur 5 points :
- emprise exercée par la TVB sur les artistes chanteurs de HK.
- instauration d'une règle abusive de la TVB : les chaînes concurrentes qui diffusent les séries 'étrangères' dans lesquelles apparaissent ses comédiens maison (ceux-ci peuvent désormais travailler aussi à l'extérieur, principalement en Chine) n'ont pas le droit d'utiliser leur vraie voix, qui doit donc être doublée.
- concurrence déloyale de la TVB qui casse le prix des passages de pubs, pour retenir les annonceurs.
- favoritisme de la RTHK (la radio-télé publique de HK), qui préfère passer ses émissions les plus porteuses sur la TVB. (la RTHK produit des programmes comme des séries à but éducatif mais qui sont diffusés sur les 2 chaines privées.)
- contestation des méthodes de mesure des audiences. ATV estime que les procédés de la société CSM qui mesure l'audimat favorisent systématiquement la TVB.

- La Broadcasting Authority vient par ailleurs d'annoncer que 2 nouvelles licences de télévisions hertziennes seront attribuées. Si cette nouvelle donne menace surtout l'ATV déjà fragilisée, elle touchera aussi la TVB, le marché de la publicité n'étant pas extensible.
Pour le moment, 3 sociétés ont annoncé qu'elles déposeront une candidature : le réseau câblé I-Cable (有線寬頻), les sociétés de télécoms CTI (城市電訊) et Pacific Century CyberWorks (電訊盈科).
Face à l'apparition de ces nouveaux concurrents, la TVB verra sans doute sa position affaiblie dans ses négociations de contrats avec les comédiens, les chanteurs, les techniciens, mais aussi avec les détenteurs de droits et ...les acheteurs d'espaces publicitaires.

La crise économique a poussé la TVB à dégraisser. Mais certains salariés de la chaîne ont eu le courage de manifester récemment... pour demander une hausse des salaires. Les manifestants étaient composés de salariés, mais aussi de professionnels de l'image, de scénaristes.

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Enfin, TVB a perdu les droits de diffusion de la cérémonie Hong Kong Film Awards (香港電影金像獎) - les "Oscars" de HK - au profit d'ATV.
La nouvelle a fait l'effet d'une petite bombe dans le monde du cinéma de HK.
Depuis sa création, cette cérémonie a toujours été retransmise par la TVB. Mais les professionnels du cinéma supportent de moins en moins les diktats de la chaîne : les séquences et discours très chronométrés afin de ne pas gêner les pubs, interdiction aux caméras d'autres chaînes de filmer sur les lieux de la cérémonie et d'interviewer les nominés, censure lorsque c'est un comédien d'une chaîne concurrente qui gagne (les téléspectateurs n'ont pas pu voir Nina Pau remporter l'Award de la meilleure actrice l'an dernier, car elle est une comédienne de la chaîne ATV)... Mais ATV a su convaincre les organisateurs en surenchérissant aussi sur les droits de diffusion (qui dépasseraient des millions de HKD). Par ailleurs, la TVB est aussi devenue producteur de films en association avec sa maison-mère la Shaw Brothers; cela pouvait laisser craindre une situation où elle serait à la fois juge et parti... Effet cocasse : ATV va devoir évoquer les films de la TVB lorsqu'ils sont nominés.

Bien sûr, tous ces évènements ne vont pas couler la puissante maison TVB, mais ils peuvent saper le moral et entamer la confiance du marché à son égard. De plus, les récentes productions de séries de la chaîne sont sévèrement jugées par la critique et le public, ce qui n'arrange rien...

Tout le monde attend la contre-attaque de Mona Fong, qui a succédé à son mari centenaire Run Run Shaw à la tête de la chaîne depuis le début de cette année.


source : presse chinoise et HK


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Ecrit par: ah_thomas Jeudi 11 Février 2010 10h17
Excellent article, Panda, merci icon13.gif

Ecrit par: Junta Dimanche 14 Février 2010 10h54
QUOTE (ah_thomas @ Jeudi 11 Février 2010 10h17)
Excellent article, Panda, merci icon13.gif

je plussoie, hyper intéressant icon13.gif

Ecrit par: P'tit Panda Vendredi 12 Mars 2010 12h26
Tonnerre sous le ciel de la TVB 無線電視 de Hong Kong !

Hier, on a appris l'arrestation par la ICAC (The Independent Commission Against Corruption , 廉政公署), le puissant département anti-corruption de la justice à HK, de 3 hauts dirigeants et d'un comédien de la TVB, plus le patron d'une boite de publicité.

Les 4 arrêtés de la TVB sont :
- Stephen Chan Chi Wan 陳志雲, directeur général et animateur,
- Wilson Chan Wing Sun 陳永孫, directeur du département du Développement,
- Wilson Chin Kwok Wai 錢國偉, directeur de production des émissions de variétés,
- Coson Ning Jin (Ning Chun) 寧進, comédien et assistant de Stephen Chan.

Le nom du publicitaire n'a pas été cité, mais on sait qu'il est également un bras-droit en privé de S. Chan.

Le motif d'accusation n'a pas été officiellement dévoilé.
Dans un premier temps, on a pensé à une affaire de corruption des fonctionnaires de la Broadcasting Authority (香港廣播事務管理局) - le "CSA" hongkongais - pour empêcher que de nouvelles licences de télévision gratuite soient attribuées (v. article plus haut).
Certains ont aussi pensé à une affaire de pots de vin pour l'obtention du contrat de diffusion de la prochaine Coupe du monde de football.

Mais aujourd'hui, on s'oriente de plus en plus vers une affaire de corruption et de détournement de fonds dans la sphère "non publique" du monde des affaires.
On pense qu'il s'agit d'une enquête sur les procédés mis en place par S. Chan et ses hommes pour détourner de l'argent.
Chan contrôlerait des agences de publicité et autres boîtes de consulting. Il a également un immense pouvoir à la TVB.
Ceux qui voulaient travailler pour les émissions les plus populaires de la chaîne étaient sans doute forcés de passer des contrats avec ses boîtes, qui gonflaient les factures au détriment de la chaîne, des annonceurs et des différents prestataires de services.

80 agents de la ICAC ont été mobilisés sur cette affaire.
S. Chan, W. Chan et Ning Jin ont été arrêtés chez eux tôt le matin du jeudi.
W. Chin a été convoqué. Le publicitaire a été arrêté dans son agence l'après-midi.
Vers 16h de l'après-midi, les agents de la ICAC sont arrivés au siège de la TVB avec S. Chan. Plus de 3 heures de perquisition ont eu lieu dans les bureaux des personnes concernées. S. Chan est ensuite reparti avec les agents. Il est en arrestation provisoire.
Même procédure à l'agence de publicité. Les agents sont repartis avec de nombreux documents et des ordinateurs...
Nouvelle perquisition à la TVB ce matin.

L'inculpation officielle n'a pas encore été prononcée.

Wilson Chin produisait des émissions de variétés, grand public, très en vue de la TVB.
S. Chan et Ning Jin travaillaient ensemble sur l'émission-phare Be My Guest - qui s'arrêtera ce week-end, après la diffusion des dernières émissions enregistrées.

Marchés truqués, concurrence déloyale, pression sur les partenaires et salariés, pots de vins, détournement d'actifs, fausses factures, sociétés en prête-nom, etc. Ces violations de la loi (qui se chiffreraient à plus de 10 millions de HKD dans un premier temps) pourraient conduire les accusés en prison...

La chaîne a momentanément suspendu les fonctions des personnes concernées et a ordonné à tous ses collaborateurs de se taire face aux questions des journalistes.
Elle a aussi déclaré être prête à collaborer avec la justice.

Li Bo On occupe par intérim la place de Stephen Chan.

L'arrestation la plus médiatique et la plus commentée est donc celle de Stephen Chan Chi Wan 陳志雲, le directeur général de la TVB, "numéro 2" officieux de la chaîne après Mme Mona Fong-Shaw (方逸華) jusqu'à peu.
Depuis de début des années 90, S. Chan (ancien fonctionnaire) était un puissant manager de la maison TVB. Il était craint par tous et n'avait de comptes à rendre qu'à sa supérieure directe. Ayant la mainmise sur de nombreux départements de production de la chaîne, il avait droit de vie et de mort sur la carrière de nombreux collaborateurs, en particulier sur celle des artistes.
Il est aussi animateur d'une émission de talk-show très populaire de la chaîne, Be My Guest 志雲飯局, où sont passées les personnalités les plus en vue de l'Île.
Mais depuis peu, ses supérieurs semblaient vouloir limiter son pouvoir d'influence - avec des soupçons de malversations à son égard en arrière-plan ?
2 événements ont marqué l'affaiblissement (relatif) de la position de Stephen Chan à la TVB :
- l'arrivée de Virginia Lok Yi Ling 樂易玲 - ancienne assistante réalisatrice sur la chaîne RTV-ATV, ancien bras droit de Johnny Mak au cinéma, puis productrice et directrice générale au sein de grands groupes comme la Golden Harvest ou la Shaw Brothers - au poste de directrice générale des productions, avec un pouvoir artistique... et financier.
- l'arrivée de Li Bo On 李寶安 - ancien bras droit du tycoon Lam Pak Yan (feu père du producteur Lam Kin Ngor), ancien directeur général d'ATV - au poste de directeur général en charge des finances et de l'administratif.
Ces 2 hauts dirigeants échappaient à la domination de Stephen Chan. Ils le gênaient ou le contrôlaient même.
Les ennemis de S. Chan ne supportaient pas son favoritisme, mais n'osaient pas le déclarer à haute voix. De mauvaises langues disent qu'il promouvait surtout ses amants aussi bien dans la sphère de la production que dans celle des artistes chanteurs ou comédiens...
Certaines sources affirment que TVB le licenciera officiellement au mois de mai. Ceux qui ont été ses favoris et occupant de hauts postes au sein de la chaîne commencent à s'inquièter aussi...

Cette arrestation va certainement très vite redessiner l'organigramme de la TVB, à l'heure où le paysage audiovisuel de Hong Kong s'apprête à subir de grands bouleversements : nouvelles chaînes hertziennes en vue, arrivée de puissants investisseurs de la Chine continentale à la ATV...


sources : presse de Hong Kong, Sina

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Stephen Chan escorté par les agents de la ICAC pour une perquisition à la TVB.
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Arrestation de S. Chan
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Ecrit par: ah_thomas Vendredi 12 Mars 2010 12h45
Quelle saga !
Ca me rapelle un superbe film des Frères Hui, à revoir :

Le Contrat :
http://www.hkcinemagic.com/fr/movie.asp?id=1580

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Ecrit par: Illitch Dillinger Vendredi 12 Mars 2010 13h50
Ca c'est de la story ! Pas mal comme faits divers people. La TVB aura-t-elle du mal à se relever après cela ? Ou est-ce une bonne occasion de repartir sur un bon pied malgré le fait que Mona a reprit les rennes... ? La suite dans le prochain épisode. Encore de quoi nourrir de future production cinématographique.

Wong Jing !!

Ecrit par: P'tit Panda Vendredi 12 Mars 2010 14h52
A mon avis, TVB n'a pas grand chose à craindre de cette affaire.
Ce qui la tracasse, c'est surtout l'arrivée des nouveaux investisseurs chez sa concurrente ATV et les 2 futures nouvelles chaînes gratuites

Ecrit par: P'tit Panda Vendredi 12 Mars 2010 14h53
Mais c'est vrai que Wong Jing pourrait produire un film ou une série télé inspirés du personnage de Stephen Chan. Avec des détails bien croustillants si possible mrgreen.gif

Ecrit par: Illitch Dillinger Vendredi 12 Mars 2010 15h53
Oui, tu penses à ces détails avec les actrices qu'il a obligé à coucher avec lui en échange d'une carrière biggrin.gif ou peut-être bien que c'était des acteurs... ou bien lipssealed.gif

Ecrit par: P'tit Panda Vendredi 12 Mars 2010 15h54
La chaîne ATV 亞洲電視 de Hong Kong est aussi en plein bouleversement.
Elle est en grande difficulté depuis quelques temps.

Son actionnaire principal Payson Cha Mou-sing 查懋聲, homme d'affaires hongkongais, patron du groupe Mingly (名力集團), cherchait de nouveaux investisseurs mais aussi à céder ses parts.
Il est allé trouver de l'aide... en Chine populaire, en la personne de Wang Zheng 王征, PDG du groupe immobilier pékinois Rongfeng Holding Group (北京榮豐房地產開發有限公司). Ce qui a provoqué la colère du 2e actionnaire de la chaîne, le Taiwanais Tsai Eng- meng 蔡衍明, patron des biscuits Want Want (旺旺集團).

Tsai (ou Choi en cantonais) reproche à Cha de cacher aux autres actionnaires ses agissements.
Il y avait déjà 2 administrateurs proches de Wang Zheng dans le Conseil d'administration de la chaîne ATV. Récemment, Payson Cha a introduit deux autres personnes au sein du Conseil, qu'on dit être des bras droits de Wang.
Il y a 10 voix au Conseil de la chaîne. Chacun des autres actionnaires ne dispose que de 2 voix. De fait, Payson Cha a mis Tsai Eng-meng devant un fait accompli. Celui-ci se retrouve encore plus minoritaire désormais. Et quand on connait les relations houleuses entre les 2 hommes depuis l'an dernier...
Il y a quelques jours, Tsai Eng-meng a décidé de porter plainte contre Payson Cha, l'accusant d'avoir caché des faits concernant l'avenir de la société aux autres membres du Conseil.

Tout cela n'a pas empêché P. Cha de réussir à faire venir de nouveaux investisseurs dans la chaîne.
Depuis hier, l'accord entre Cha et Wang est devenu réalité.
Wang Zheng a réussi à associer 5 autres grandes sociétés chinoises (China Overseas Land & Investment Ltd 中國海外集團, Guangdong Enterprises 粵海控股集團有限公司, China Merchants Bank 招商銀行, China Life 中國人壽 and Bank of Beijing 北京銀行 ) dans cette aventure.
Ces investisseurs ont mis 2 milliards de HKD sur la balance.
A terme, les Chinois contrôleront plus de 50% des parts du holding ATV.
Wang Zheng prétend même qu'il fait un quasi-travail de bénévole dans cette affaire.

Wang Zheng a donné quelques orientations à venir pour le groupe.
Il souhaite renforcer le réseau en créant des canaux en mandarin, afin de toucher un plus large public en Chine, mais aussi dans le reste de l'Asie.
Il souhaite aussi que la diffusion de la chaîne puisse toucher plus de public dans la région de Guangdong limitrophe de Hong Kong, et parlant donc cantonais aussi.
Enfin, un développement à l'international est aussi à l'étude. Il rêve de transformer ATV en une sorte de CNN chinois...

Si la nouvelle peut réjouir les salariés de la chaîne et autres actionnaires en bourse, elle inquiète aussi par le fait que tous les nouveaux investisseurs viennent de la RPC.
Certains disent déjà que Wang Zheng a agi sur ordre du gouvernement de Pékin, qui y verrait un moyen de contrôler et d'influencer les médias de Hong Kong.
Wang Zheng a beau affirmé qu'il a agi seul, le soupçon est là.
De fait, la Broadcasting Authority (香港廣播事務管理局) a décidé de surveiller de près cette affaire...

Cette nouvelle donne inquiète également la chaîne TVB.
Certes, celle-ci a déjà assisté à de nombreux changements de propriétaires chez ATV sans que sa propre position soit menacée (la TVB occupe en moyenne 80% des parts d'audience à HK !). Mais cette fois-ci, l'affaire semble être un peu plus sérieuse avec le soutien implicite de Pékin.



sources : presse chinoise et hongkongaise


Wang Zheng
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Payson Cha
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Tsai Eng-meng
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conférence de presse à Pékin, réunissant P. Cha et les associés de Wang Zheng
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Ecrit par: P'tit Panda Lundi 15 Mars 2010 11h34
Après 48 heures de garde à vue, Stephen Chan et les 4 autres personnes arrêtées ont été libérées mais restent sous contrôle judiciaire.

On commence à voir un peu plus clair dans cette affaire.
Il s'agirait bien d'une histoire de détournements de fonds, de corruption concernant un système mis en place par Stephen Chan et ses hommes.
La ICAC de HK a le droit d'enquêter sur les agissements au sein des télévisions : car même si elles sont privées, elles doivent renouveler régulièrement leur licence de diffusion et doivent donc obéir à certaines règles de fonctionnement très strictes. Ce qui les placent dans une sphère juridique proche de celle des administrations.

Chan a créé en secret une société de publicité et de prestataire de services nommée Idea Empire Advertising and Production Company et officiellement dirigée par Edthancy Tseng Pei-kun 丛培昆, ami intime de Chan et de Ning Jin et ancien flic.
Le but de cette société était d'offrir des services et autres productions clé en main, principalement à la TVB. Les artistes et techniciens étaient sous-payés (certains n'étaient pas payés du tout : chantage à une hypothétique célébrité en échange), Chan et ses complices empochaient la différence : les factures présentées aux commanditaires n'avaient rien à voir avec la réalité...
Chan a pu monter ce système (somme toute assez simple et fort risqué car facilement identifiable pour les enquêteurs) grâce à sa position dominante à la TVB. Il était donc à la fois donneur d'ordre (pour la TVB) et sous-traitant receveur de contrats (avec sa boîte).
Les artistes, sachant que Chan avait droit de vie et de mort sur leur carrière, ne pouvaient pas refuser ce système d'exploitation. D'ailleurs, beaucoup d'entre eux avouent en privé ne pas trop savoir ce qu'ils gagnaient en fin de compte : on leur payait ce qu'on voulait, soit ils se taisaient et acceptaient, soit ils n'avaient plus de boulot... ailleurs.
Ce système de fausses factures concernerait principalement les émissions de variétés de la TVB, domaine que Chan contrôlait étroitement et génératrices de fortes audiences et donc de revenus. Par ailleurs, cette société écran de Chan offrait aussi des services comme la production de pubs ou d'événements publics à caractère publicitaire, en dehors de la TVB - qui faisaient beaucoup appel aux artistes de la chaîne.
Certains disent qu'il aurait détourné ainsi plus de 10 millions de HKD ces derniers temps, mais c'est là une estimation basse - Chan avait un salaire annuel officiel d'environ 4 à 5 millions de HKD (cumulant les rémunérations de directeur général, de producteur et de présentateur).

Ce n'est pas la première fois qu'un haut dirigeant de la TVB tombe pour malversations.
Autrefois, les coupables étaient soit discrètement licenciés soit punis par la justice. Mais cette fois-ci, ce serait bien différent. Les sources bien renseignées affirment toutes que c'est la haute direction de la chaîne qui a confié le dossier de Chan à la ICAC. Les magouilles de Chan seraient connues depuis un certain temps. De fait, depuis la fin 2009, il semblait être en disgrâce et aurait même présenté sa démission qui serait devenue effective en mai.
Mais entretemps, les hauts dirigeants auraient appris que Chan, non content de les avoir escroqués, s'appreterait de plus à rejoindre l'ennemi : il serait en pourparlers avec une société de télécoms pour diriger une nouvelle chaîne hertzienne à venir. Cette info aurait mis Mona Fong en colère. Elle aurait décidé alors de sévir en faisant d'une pierre deux coups : se débarrasser d'un collaborateur infidèle mais aussi couper l'herbe sous le pied de l'ennemi. En effet, Chan était reconnu comme un bon show-man mais aussi un grand créatif (ses émissions marchaient très bien sur la TVB), il connaissait par ailleurs les méthodes de gestion de la chaîne, et il risquait aussi d'emmener avec lui de nombreux artistes de la TVB.
Un signe qui ne trompe pas : c'est la TVB elle-même qui a très vite annoncé l'arrestation de Stephen Chan. Elle n'a pas hésité à en faire la une de ses JT ! Elle a aussi très vite accepté toutes les demandes de collaboration émises par la ICAC - qui a pu par la suite interroger plus d'une centaine de collaborateurs de la chaîne, dont de nombreux artistes maison.
Cette stratégie montre que la TVB ne craint pas pour son image et ses audiences avec cette affaire. Elle s'est très vite positionnée comme "victime" (alors qu'elle fermait probablement d'un oeil sur les agissements de Chan pendant longtemps, tant qu'il servait globalement...).

Les émissions animées et contrôlées par Chan à la TVB vont sans doute s'arrêter.
Cela provoquera quelques pertes d'audience et de revenus publicitaires, jugés acceptables par la chaîne - elle n'a rien à craindre des concurrents comme l'ATV, complètement K.O. ces derniers temps...


sources : presses HK et chinoise



Stephen Chan et Mona Fong, quand l'un était encore le protégé de l'autre
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Ecrit par: P'tit Panda Mercredi 31 Mars 2010 18h33
QUOTE
Mise à jour 31.03.2010 08h45
Palmarès des acteurs et des réalisateurs susceptibles de réaliser le plus grand nombre d'entrées


Comme à l'accoutumée, des classements d'acteurs et de réalisateurs susceptibles de faire le plus d'entrées ont été publiés, après la clôture du Hong Kong International Film & TV Market. Les classements ont été établis selon le résultat d'un sondage réalisé auprès de centaines d'exposants de l'évènement.

Maggie Cheung s'est classée au premier rang du palmarès des actrices susceptibles de réaliser le plus grand nombre d'entrées en Chine, malgré le fait qu'elle n'a joué aucun rôle important dans des films ces six dernières années. Selon ces palmarès, le réalisateur Wong Kar Wai est un magicien dont le pouvoir est de faire entrer les spectateurs dans les salles. Cependant, lui non plus n'a produit aucune œuvre depuis son dernier film My Blueberry Nights en 2007. « Cela montre que le secteur du cinéma chinois manque de nouveaux talents », a souligné le célèbre réalisateur chinois Er Dongsheng.

Les palmarès complets :

Les acteurs susceptibles de faire le plus d'entrées en Chine : Jacky Chan, Chow Yun-fat, Andy Lau, Tony Leung, Chiu Wai.

Les actrices susceptibles de faire le plus d'entrées en Chine : Maggie Cheung, Fanny Shu, Michelle Yeoh, Jue Chow.

Les réalisateurs susceptibles de faire le plus d'entrées : Chan Ho San, Johnny To, Wong Kar Wai, John Woo.

Les actrices susceptibles de faire le plus d'entrées en Asie : Sammi Cheng, Maggie Cheung, Fan Bingbing, Gong Li, Gianna Jun, Carina Lau, Li Bingbing, Fanny Shu, Michelle Yeoh, Zhang Ziyi, Jue Chow.

Les acteurs susceptibles de faire le plus d'entrées en Asie : Jacky Chan, Stephen Chow, Ge You, Takeshi Kaneshivo, Andy Lau, Lee Jun Ki, Tony Leung, Shin Seunghun.


Source: China.org.cn

Ecrit par: lanjingling Jeudi 01 Avril 2010 16h33
QUOTE (P'tit Panda @ Mercredi 31 Mars 2010 18h33)
Les actrices susceptibles de faire le plus d'entrées en Asie : Fan Bingbing

decidement, je ne suis pas asiatique biggrin.gif

Ecrit par: ah_thomas Jeudi 01 Avril 2010 18h19
Qui sont Fanny Shu et Jue Chow ??? confused.gif

Ecrit par: P'tit Panda Jeudi 01 Avril 2010 18h48
QUOTE (ah_thomas @ Jeudi 01 Avril 2010 19h19)
Qui sont Fanny Shu et Jue Chow ??? confused.gif

je crois qu'il s'agit de Shu Qi et de Zhou Xun unedent.gif

Ecrit par: P'tit Panda Dimanche 09 Mai 2010 01h44
La Golden Harvest vient de fêter ses 40 ans d'existence.
En réalité, depuis 2009, la Golden Harvest (嘉禾娛樂事業有限公司) est passée sous le contrôle de la société chinoise Orange Sky (橙天娱乐集团).
Désormais l'entité s'appelle Orange Sky Golden Harvest (橙天嘉禾娛樂集團有限公司).
Raymond Chow (鄒文懷) n'est plus le timonier du groupe.
La OSGH est un grand groupe d'entertainment. Elle produit des films et séries télévisées. Elle est distributrice et exploitant de salles (345 cinémas, 49 multiplexes à travers toute l'Asie orientale). Elle a une branche "musique". C'est également une grande agence artistique (qui gère les carrières, entre autres, de Tony Leung Ka Fai, Hu Jun, Chen Daoming, Carina Lau, Anita Yuen, Rosamund Kwan, Xia Yu... ).


Devant un parterre de 400 invités, le nouveau PDG du groupe Kelvin Wu /Hu Jingshao (胡景邵) a annoncé les orientations du groupe pour les années à venir.

La priorité est accordée aux nouveaux investissements dans la branche exploitation (qui représente près de 90% des revenus du groupe). Plus de 600 écrans, dont 20 IMAX seront inaugurés en Chine. Selon des statistiques et prévisions, le marché chinois bénéficierait d'une hausse annuelle de 50% en ce qui concerne les entrées salles.

La société revient aussi dans la production.
Pour le moment, elle produit des films à moyen budget, en général des comédies.
Quelques grands projets seront lancés, comme une nouvelle adaptation de l'histoire de la famille Yang (vue dans "Les 8 diagrammes de Wu-Lang" de Liu Chia Liang par ex.).
Un département "scénario" a été créé. L'objectif est de recruter des talents pour créer des récits originaux ou porteurs.

Enfin, le groupe va de nouveau tenter de se développer à Hollywood.
Les dirigeants espèrent renouveler le succès des "Tortues Ninja" par ex.
Des pourparlers sont entamés avec plusieurs grands studios américains, afin de réaliser des coproductions de grosse envergure...


Au cours de cette soirée, Raymond Chow a reçu en hommage un cadeau de ses anciens collaborateurs : un portrait fait de montage des centaines d'affiches de films produits par la GH de la grande époque.



s : Sina

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Les dirigeants du nouveau groupe :
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K. Wu
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Raymond Chow
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Ecrit par: P'tit Panda Dimanche 16 Mai 2010 19h29
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Entre quotas et censure, le long périple chinois des films français
LE MONDE | 15.05.10 | 09h27  •  Mis à jour le 16.05.10 | 15h11

La Chine aime le cinéma français. Enfin, un certain cinéma. Ses films de répertoire comme La Grande Vadrouille (1966). Ses blockbusters : Astérix aux Jeux olympiques (2008), Le Transporteur 3 (2008). Ses stars : Sophie Marceau, Alain Delon.

Envoyée spéciale sur la Croisette, la chaîne de télévision chinoise CCTV6 est venue délivrer le message aux médias, jeudi 13 mai : celle qui se présente comme le "Canal+ chinois" achète 400 films internationaux par an, en grande majorité des américains et une soixantaine de productions françaises. Ses 900 millions de téléspectateurs en redemandent.

Le marché du cinéma, lui, s'ouvre lentement. Certes, les films français ne représentent pour l'instant que 1,7 % des 248 millions d'entrées sur le territoire chinois (en 2009). Mais ils montent en puissance depuis cinq ans et ont attiré 4,27 millions de spectateurs en 2009. Le secteur est en pleine expansion. "La Chine comptera 20 000 écrans dans cinq ans . Il faut nourrir les multiplexes", souligne Régine Hatchondo, directrice générale d'Unifrance, organisme chargé de promouvoir le cinéma français à l'étranger. Les comédies populaires hexagonales et leur "French touch" sont très attendues.

Mais comment alimenter la machine, tandis que la Chine impose des quotas à l'importation ? Une cinquantaine de films étrangers seulement arrivent dans le pays chaque année. Une vingtaine d'entre eux sont achetés en partage des recettes ; une trentaine au forfait, comme Les Femmes de l'ombre (2008). Les 2,18 millions d'euros de recettes générés par le film de Jean-Paul Salomé ont ainsi bénéficié aux professionnels chinois.

Quant aux recettes des DVD, "ce n'est pas la peine d'y compter. Les DVD piratés circulent avant même la sortie en salles !", indique-t-on à Unifrance. Au final, seuls quatre films français ont réussi à se faufiler sur le marché chinois en 2009 : outre Les Femmes de l'ombre, La Doublure de Francis Veber, Les Deux Mondes de Daniel Cohen et Le Transporteur 3 d'Olivier Megaton.

COPRODUCTION

Un accord de coproduction signé le 29 avril entre la France et la Chine vise à ouvrir un peu les vannes : "L'enjeu principal de cet accord est de conférer la double nationalité – dont la nationalité chinoise – aux films coproduits, et d'échapper ainsi aux quotas", explique Julien Ezanno, du Centre national de la cinématographie (CNC).

Revers de la médaille, les scénarios des films ainsi coproduits devront être soumis au bureau de la censure chinoise, la Sarft (State Administration of Radio, Film and Television) : la violence, le sexe, la contestation de l'autorité, le dénigrement d'un pays tiers, etc., peuvent entraîner le rejet d'un film.

Parmi les refusés, citons Banlieue 13, de Pierre Morel (2004), Le Serpent, d'Eric Barbier (2007), Entre les murs, de Laurent Cantet (2008). L'accord de coproduction franco-chinois ne va-t-il pas accentuer le formatage des œuvres ? Quelques projets seraient déjà dans les tuyaux, telle l'adaptation à l'écran de La Joueuse de go, de l'écrivain Shan Sa, par Monique Guerrier. Il est possible aussi que la Chine comprenne l'intérêt économique d'une plus grande ouverture.

Christine Pernin, qui pilote le bureau d'Unifrance à Pékin, mise, elle, sur le dialogue. Dans le festival qu'elle organise chaque année au mois d'avril, Le Panorama du film français en Chine, elle arrive désormais à "programmer des films qui ne pourraient pas sortir en salles ni à la télévision". Quitte à limiter certaines séances en soirée, ou à adapter le sous-titrage d'un film jugé trop cru – ce fut le cas pour Stella, de Sylvie Verheyde (2008).

"En Chine, il n'y a pas de système de classification des films. Résultat, le bureau de la censure estime que toute œuvre doit pouvoir être vue par un enfant de 3 ans", résume Christine Pernin. Elle se félicite d'avoir pu programmer quelques films d'auteur, comme Mademoiselle Chambon de Stéphane Brizé (2009), ou Une semaine sur deux, d'Ivan Calbérac (2009), qui traite d'un sujet sensible en Chine, la garde des enfants de divorcés. Bientôt, Le Mépris de Jean-Luc Godard, sans les fesses de Brigitte Bardot ?

Clarisse Fabre
Article paru dans l'édition du 16.05.10




Ecrit par: P'tit Panda Lundi 17 Mai 2010 00h46
A l'instar de Sony, la société chinoise Antaeus Group - ou Time Antaeus Media Group (今典集團), spécialisée dans les techniques de projection numérique (mais c'est en réalité un conglomérat qui évolue dans l'immobilier, l'hôtellerie, les biens culturels, les loisirs, etc.), tente aussi de contrôler les programmes et se lance donc dans la production de films - sa première tentative a eu lieu avec la co-production de Ip Man 1 de Wilson Yip.

Sa filiale cinéma nommée Antaeus Film (北京今典影業) - qui existe à l'état embryonnaire depuis 5 ans... - a annoncé à Cannes ses projets dans ce domaine.
Pas moins de 10 films seront produits à court terme, pour un budget global de 400 millions de yuans.


*


A tout seigneur tout honneur, le président du groupe Zhang Baoquan (張寶全), diplômé de la Beijing Film Academy, va réaliser lui-même une grande fresque historique "à la Autant en emporte le vent" intitulée Yan Zhi / Rouge (胭脂), sur un scénario de Liu Heng (劉恆) - Ju Do, Assembly...
Il s'agit de l'histoire extraordinaire d'une femme chinoise qui se déroule entre les années 1930 et 1950. Zhang Baoquan est en discussion avec la star Zhang Ziyi (章子怡) pour le rôle principal.


Malfred Wong (文雋) et Raymond Yip Wai Man (葉偉民) vont co-réaliser le film sur la vie de Bruce Lee. C'est le jeune espoir Aarif Rahman Lee (李治廷) - révélé par Echoes of the Rainbow de Alew Law - qui incarnera le Petit Dragon dans La Légende de Bruce Lee / Li Xiaolong Zhuan (李小龍傳) dont le tournage devrait débuter bientôt, pour une sortie programmée pour le Nouvel An chinois.


Le rocker vétéran Cui Jian (崔健) va réaliser son premier long métrage Blue Bone / Les Os bleus / Lan Se Gu Tou (藍色骨頭) . Il s'agirait d'un film divisé en 3 segments, inspiré d'une comédie musicale que Cui avait écrite en 2002, "Je t'offre un peu de couleur / Ge Ni Yi Dian Yan Se" (給你點顏色). Chaque segment aura une couleur dominante : rouge pour le rock, jaune pour la pop et bleue pour l'électro. Un des segments se déroulera pendant la Révolution culturelle. Un autre parlera des relations entre un père et son fils geek-hacker.
Ce qui rend ce projet intrigant, c'est non seulement la personnalité de Cui Jian, mais aussi les gens qui pourraient travailler avec lui. Ainsi, Cui évoque le nom de Takeshi Kitano (北野武) au poste de producteur-superviseur du film - par le passé, Office Kitano a coproduit les premiers succès de Jia Zhangke. Christopher Doyle pourrait être son chef-opérateur.
Cui Jian a déjà fait des incursions dans le cinéma en tant qu'acteur ou musicien, chez Jiang Wen (Démons à ma porte, The Sun Also Rises) et Zhang Yuan (Les Bâtards de Pékin), entre autres.


Chen Kaige (陳凱歌) - ou Bernardo Bertolucci, ou Ang Lee... - s'occupera d'une grosse co-production sino-française nommée La Baiser du Dragon / Long De Qin Wen (龍的親吻).


Le cinéaste de la 4e génération Xie Fei (謝飛) - Les Femmes du Lac aux âmes parfumées - revient à la réalisation avec un projet nommé Charbon rouge / Hong Mei (紅煤).


Wang Ping (王坪) - One Hundred Yuan - va réaliser Soeur Hong / Hong Sao (紅嫂), sur un scénario de Lu Wei (蘆葦).


Karen Mok (莫文蔚) s'occupera de la production d'un film nommé Running Girl.


Antaeus s'associera aussi avec la société XpanD pour produire un dessin animé fantastique en 3D nommé Destiny / Tian Ming (天命) - avec un scénario signé Zou Jing (鄒靜).


*


Antaeus Film a de grandes ambitions pour le marché chinois - dont les entrées salles bénéficient d'une croissance de 50% par an. Il mise tout sur la projection en numérique. Selon Zhang Baoquan, à moyen terme 95% des cinémas chinois seront passés à cette nouvelle technologie...

Les ambitions à l'international poussent Antaeus à nouer des partenariats avec des sociétés étrangères pour la production et la distribution de ses films.
Pas moins de 8 contrats de collaboration ont déjà été signés avec des Américains, Français, Japonais, Australiens, Hollandais, Coréens, Italiens...
Antaeus a noué un accord d'exclusivité avec le distributeur coréen Lotte Cinema pour la distribution de ses films à venir au Pays du matin calme.




sources : Sina, The Hollywood Reporter



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Zhang Baoquan
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Cui Jian
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Xie Fei
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Ecrit par: P'tit Panda Samedi 10 Juillet 2010 00h03
ATV hands over treasured films to Hong Kong Film Archive *

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ATV has acquired hundreds of Hong Kong films of different genres for television broadcast since its inauguration in 1957 as "Rediffusion Television". Watching "Cantonese oldies" on television was a popular form of free or inexpensive entertainment for years and the experience has become part of the collective memory of several generations.

To show its ardent support for film heritage preservation, ATV has transferred storage of around 400 prints from its collection to the Hong Kong Film Archive (HKFA) for permanent preservation and research.

Another 300 or so prints will be handed over as well once the film owners are reached and their consent has been obtained.

The ATV Film Library Handover Ceremony was held today (July 8) at the HKFA with the Permanent Secretary for Home Affairs, Mr Raymond Young Lap-moon, and the Chief Executive Officer of ATV, Miss Nancy Hu, as the officiating guests.

Film stars Ms Nam Hung, Ms Nina Paw Hee-ching, Mr Lo Hoi-pang, Mr Philip Keung Ho-men, Mr Lawrence Lau Shek-yin, and the winners of the singing contest "Asian Million Star 2", Mr Alan Peng Yuan-yang, Ms Cathy Cheng Yuen-ying and Mr Sunny Yu Tin-long, also attended the ceremony.

This valuable collection includes Cantonese, Mandarin and Chaozhou dialect films from the 1940s to the 1990s, with classics such as "The Judge Goes to Pieces" (1948), "A Star of Mischief is Born" (1951), "How Wong Fei-hung Set Fire to Dashatou" (1956), "She Married an Overseas Chinese" (1957), "Three Trials of the Number One Scholar's Wife" (1958), "My Intimate Partners" (1960), "He is a Rare and Passionate Lover" (1962), "The Dragon and the Phoenix" (1963), "The Young Swordsman Lung Kim Fei" (1964), "The Flag of Death" (1965), "Dragon Inn" (1967) and "Incredible Rumour" (1968).

Since its establishment, the HKFA has received staunch support from individuals, the film industry and the public. Its collection comprises over 9,000 films and about 1,000,000 film-related items. The films from the ATV library are distinguished not only by the large number of titles but also the wide variety of genres. The handover is an important milestone in the preservation of Hong Kong's film heritage.

Thursday, July 8, 2010
http://www.info.gov.hk/gia/general/201007/08/P201007080269.htm

Ecrit par: P'tit Panda Samedi 07 Août 2010 00h26
QUOTE
La Chine exporte ses séries télévisées



Depuis déjà quelques années, les films chinois connaissent un succès à l'étranger. Aujourd'hui, nous allons nous intéresser aux efforts grandissants de l'industrie télévisuelle chinoise pour réaliser des séries destinées au marché étranger.

Des réalisateurs chinois et américains redonnent vie aux histoires populaires de tigres volants, le Groupe de volontaires américains très populaire qui a aidé la Chine contre les envahisseurs japonais pendant la Seconde Guerre mondiale. La série est financée par des investisseurs américains. Une équipe dynamique sino-américaine est aux commandes pour la production. Le programme sera diffusé dans les deux pays.

Une autre série permet cette fois à la Russie et à la Chine de collaborer. Ce programme de suspense et action sera intitulé "Le mystère de la note d'un chasseur". Réalisée entre la Russie et la Chine, la série permettra de comprendre l'histoire et la culture de ces deux grandes nations d'une façon intelligente et passionnante. Et comme d'habitude, le kungfu est ce qui attirera le plus les téléspectateurs russes.

Le Japon, lui, est plus intéressé par le mystère des anciennes familles impériales de Chine. Ainsi, les histoires et légendes de la douairière Cixi qui a régné à la fin de l'ère des Qing, la dernière dynastie de Chine, est le sujet de "Les pléiades". Diffusée sur la chaîne de haute définition de NHK, la série a connu des pics d'audience au Japon.

En 2009, l'exportation de produits audiovisuels chinois a connu un bond d'environ 45% par rapport à l'année précédente. La moitié de ces produits sont des séries ainsi que des téléfilms, représentant un total de plus de 5 mille heures d'image.

Source: CCTV



Ecrit par: Illitch Dillinger Lundi 09 Août 2010 09h39
Rien à se mettre sous la dent en Europe et tout particulièrement en France... tongue.gif

Ecrit par: ah_thomas Jeudi 12 Août 2010 10h30
Petit scandal à la Golden Harvest...


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By Patrick Frater

Tue, 10 August 2010, 12:45 PM (HKT)


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Industry News
Orange Sky Golden Harvest’s chief operating officer and company director Fiona Chow Sau-fong has been charged with fraud and conspiracy by Hong Kong Police.




Plus ici : http://www.filmbiz.asia/news/chow-to-face-fraud-charges?utm_source=fba&utm_medium=email&utm_campaign=weekly

Ecrit par: ah_thomas Jeudi 12 Août 2010 10h31
Autre news

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Fortune Star film library sold by News Corp
By Patrick Frater
Tue, 10 August 2010, 12:05 PM (HKT)
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Corporate News
News Corp. has announced the sale of a majority stake in its STAR China business which includes the massive Fortune Star library, to a Chinese investment fund.

The three TV channels concerned are Xing Kong, Xing Kong International, Channel [V] Mainland China.

The buyer is China Media Capital, a private equity fund formed last year with Chinese government backing and headed by Shanghai Media Group boss Li Ruigang. This is its first investment.



Détails ici :

http://www.filmbiz.asia/news/fortune-star-library-film-sold-by-news-corp?utm_source=fba&utm_medium=email&utm_campaign=weekly

Ecrit par: P'tit Panda Jeudi 12 Août 2010 11h23
QUOTE (ah_thomas @ Jeudi 12 Août 2010 11h31)
Autre news

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Fortune Star film library sold by News Corp
By Patrick Frater
Tue, 10 August 2010, 12:05 PM (HKT)
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Corporate News
News Corp. has announced the sale of a majority stake in its STAR China business which includes the massive Fortune Star library, to a Chinese investment fund.

The three TV channels concerned are Xing Kong, Xing Kong International, Channel [V] Mainland China.

The buyer is China Media Capital, a private equity fund formed last year with Chinese government backing and headed by Shanghai Media Group boss Li Ruigang. This is its first investment.



Détails ici :

http://www.filmbiz.asia/news/fortune-star-library-film-sold-by-news-corp?utm_source=fba&utm_medium=email&utm_campaign=weekly

Ce rachat par un groupe de la Chine continentale peut susciter quelques inquiétudes, quand on sait que ce groupe est fortement soutenu par le pouvoir.
Dans le catalogue, il doit bien y avoir des titres aux sujets dérangeants pour le pouvoir de Pékin.
J'espère que certains titres ne seront pas bloqués pour cause de censure...

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Ecrit par: ah_thomas Jeudi 12 Août 2010 12h03
J'espère qu'on aura des rééditions et pas des redoublages qu'en Mandarin ou l'enterrement pur et simple du catalogue...

Ecrit par: P'tit Panda Mardi 31 Août 2010 11h36
Edmond Pang Ho-cheung 彭浩翔 part à la conquête du marché chinois.

Son projet a pour nom de code "4 + 1".
Il s'agit d'une série de 4 courts-métrages et d'un long métrage.

Pang s'occupera de tout (écriture, choix des comédiens, production), mais laissera la chance à de jeunes réalisateurs chinois pour les segments de CM.

Les CM seront sans doute diffusés sur le Net, via les portails de grands sites, en VOD, etc.
Les récits pourraient être des développements d'histoires racontées dans Trivial Matters 破事儿.


s : Sina



Ed. Pang
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Ecrit par: P'tit Panda Mardi 28 Septembre 2010 00h18
Le groupe Orange Sky Golden Harvest 橙天嘉禾公司 entre dans le capital de la société de production Legendary Pictures, à hauteur de 25 millions de dollars.

Legendary Pictures a produit, entre autres, les derniers films de Christopher "Inception" Nolan


s : Sina


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Ecrit par: P'tit Panda Dimanche 10 Octobre 2010 00h58
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Le studio Fox à l'assaut du marché chinois avec son premier film en mandarin
De Romain RAYNALDY (AFP) –

LOS ANGELES — Après les studios Warner, Disney et Sony, la Fox se lance à son tour dans la production de films en mandarin pour le public chinois, espérant se faire une place dans un marché à la croissance fulgurante.
Fox International, une division de la major hollywoodienne, a été créée en 2008 pour "produire des films localement, notamment sur les marchés en forte croissance ou ayant déjà une production nationale abondante et solidement installée", explique à l'AFP son président, Sanford Panitch.
Active dans dix pays --Inde, Japon, Corée du Sud, Chine, Italie, Allemagne, France, Espagne, Brésil et Mexique-- Fox International a signé cette année son tout premier film en mandarin, "Hot Summer days" (Chaudes journées d'été), qui sort cette semaine aux Etats-Unis après sa sortie chinoise en février.
Le film, qui raconte les aventures croisées de plusieurs couples de jeunes chinois dans trois villes du pays pendant un été caniculaire, a récolté 20 millions de dollars au box-office chinois, "un beau succès", selon M. Panitch.
"La Chine est le marché qui croît le plus vite dans le monde et 50% des recettes étant réalisées avec des films chinois, il nous semblait opportun de participer à la production locale", explique-t-il.
"Les films les plus rentables dans l'histoire du pays sont tous sortis en 2009 ou en 2010", ajoute Stanley Rosen, professeur et spécialiste du cinéma chinois à l'Université de Californie du Sud (USC), soulignant le goût de la classe moyenne émergente pour le cinéma.
"Avatar" de James Cameron occupe la première place au tableau général, avec près de 200 millions de dollars de recettes, suivi par le film chinois "Aftershock" et les films américains "2012" et "Transformers 2".
Pour M. Rosen, le rêve des studios américains serait de garantir "l'accès au marché chinois pour les films américains", alors que les salles poussent comme des champignons dans le pays --un millier depuis début 2010. Mais les quotas sont stricts : seuls 20 films étrangers par an peuvent être distribués en Chine.
D'où l'idée de produire directement en chinois pour la Chine, ou de lancer des co-productions bilingues anglais-chinois "orientées vers le public occidental", dit-il, et exportables en Asie, aux Etats-Unis et en Europe.
La Fox n'est pas la première "major" à tenter l'aventure chinoise. La Warner avait ouvert la voix en 2004, suivie depuis par Sony ou Disney, qui développe une version chinoise de son film musical pour adolescents "High School Musical" --un sujet qui ne devrait pas trop effrayer la sourcilleuse censure chinoise.
Car si "Hot Summer days" ne semble pas avoir posé de problème, The Weinstein Company aurait eu quelques soucis avec "Shanghaï", un film sur la seconde guerre mondiale, sorti cet été en Asie, avec des personnages japonais. "Ces derniers étaient trop sympathiques et ça n'a pas plu au gouvernement. Ils ont dû faire des changements", affirme M. Rosen.
Fox International a déjà fini son deuxième film en chinois --"The butcher, the chef and the swordsman", présenté au dernier festival de Toronto-- et prépare le tournage du troisième, début 2011.
"La Chine est un marché très compétitif, car il y a beaucoup de producteurs et de studios locaux", observe-t-il. "Mais la bonne nouvelle, c'est que le marché est tellement vaste qu'il y a de la place pour tout le monde".
Enfin, travailler en Chine offre aussi la possibilité de "travailler avec de nouveaux talents", remarque M. Panitch, qui compte bien trouver "le prochain Ang Lee (le réalisateur taiwanais oscarisé pour +Brokeback Mountain+), le prochain grand cinéaste à qui l'on pourra confier un film hollywoodien".

Ecrit par: ah_thomas Mardi 19 Octobre 2010 09h48
Le cinéma en Chine explose et devient très tendance... On verra surement de plus en plus de gros films commerciaux.

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Report: China b.o. to overtake Japan in 2015

China to become second-largest film market in five years
BEIJING -- China will overtake Japan as the world's second-largest movie market after the U.S. in the next five years, an industry association forecast this week, saying Chinese would buy up to 40 billion yuan ($6 billion) in movie tickets by 2015.

Already the world's second-largest economy, having overtaken Japan earlier this year, China and its swelling middle class are in the throes of a cinema revival not seen here since the 1930s, a boom that is causing a rush to build more multiplexes and attracting Hollywood’s attention.

China will add another 1,500 cinema screens this year, raising the total to 6,000, the China Film Producers Association said in a statement, at a forum held in east China's Jiangsu Province on Wednesday. The number of screens in the nation is expected to double to 12,000 by the end of 2015, the assn. said.

The Chinese box office hit 4.84 billion yuan ($726 million) in the first half of the year, up 86% percent from a year earlier, Tong Gang, director of the film bureau at the State Administration of Radio, Film and Television, said in July.

Tong said the 2010 box office would reach 10 billion yuan ($1.5 billion), continuing its upward drive from 6.2 billion yuan ($933 million) in 2009 and less than 1 billion yuan ($150 million) in 2003.

Japan’s total box office gross in 2009 was 206 billion yen ($2.54 billion), according to the Motion Picture Producers' Assn. of Japan.

-- Gavin J. Blair in Tokyo contributed to this report.


10:02 AM 10/15/2010 by Jonathan Landreth

http://www.hollywoodreporter.com/news/report-china-bo-overtake-japan-30197






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Film malaise: problems behind China’s rising film industry

DOMESTIC films seem to be entering their best times, with blockbusters such as “Aftershock” and “Under the Hawthorn Tree” acquiring much influence as well as box-office success.

But amid the unprecedented prosperity, problems are simmering, industry insiders said during the 19th Golden Rooster and Hundred Flowers Film Festival in Jiangyin, Jiangsu Province last week.

The monopoly of blockbusters, heavy use of product placement and lengthy pre-movie advertising, exaggerated box-office figures and a lack of production technicians were the major problems hindering the growth of China’s film industry, industry insiders attending the festival said.

While some blockbusters made huge profits, most films failed in the fierce competition and lost money. In July, 14 films were screened, but only one — “Aftershock” — was profitable.

Some filmmakers, publishers and theaters had formed a monopoly to control prices, film promotions and screening frequency. Therefore, audiences had little choice but to watch a few blockbusters during a specific period of time, said Professor Dai Jinhua, director of the Center for Cinema Studies and Cultural Studies at Beijing University.

“It’s hard for low-cost and artistic films to survive on the domestic market,” said Zhang Huijun, vice chairman of the China Film Association.

“The result is that the box office is dominated by a few blockbusters and this trend is particularly obvious this year,” said Yin Hong, director of the Center for Film and Television Studies at Qinghua University.

The lengthy commercials and awkward product placements were driving audiences away from domestic films. In September, a Xi’an man sued the filmmaker and publisher of “Aftershock” for the long pre-film advertising he was forced to watch. The 140-minute film followed 15 minutes of commercials in most theaters and, in some, the commercials lasted 24 minutes. The blockbuster earned more than 100 million yuan (US$15m) from product placement.

“There should be a bottom line for advertising in any form. The audiences might tolerate advertisements — but not if the they are poorly placed,” said Cao Leilei, assistant president of the Chinese National Academy of Arts.

Fake box-office figures were another thing widely criticized. Earlier this year, the producer of the film “Robot Kids” (“Shen Bing Xiao Jiang”) said takings for the film’s first week reached 40 million yuan, more than twice the actual figure of 17 million yuan. Box-office takings for “Aftershock” remain a mystery after theaters, the producer and the director each announced different figures.

Meanwhile, a lack of technicians had become a bottleneck for the Chinese film industry, with many trainee film technicians becoming actors and schools were severely short of technical teachers, according to industry insiders.

“Aftershock,” for example, hired more than 70 foreign technicians for five minutes of special effects for the earthquake. Director Feng Xiaogang said he did not dare entrust the job to Chinese technicians, who, he claimed, could not use the imported equipment properly. (Helen Deng)

source http://szdaily.sznews.com/html/2010-10/21/content_1274927.htm

Ecrit par: ah_thomas Jeudi 28 Octobre 2010 10h56
QUOTE (lanjingling @ Dimanche 24 Octobre 2010 13h45)
Film malaise: problems behind China’s rising film industry

  DOMESTIC films seem to be entering their best times, with blockbusters such as “Aftershock” and “Under the Hawthorn Tree” acquiring much influence as well as box-office success.

    But amid the unprecedented prosperity, problems are simmering, industry insiders said during the 19th Golden Rooster and Hundred Flowers Film Festival in Jiangyin, Jiangsu Province last week.

    The monopoly of blockbusters, heavy use of product placement and lengthy pre-movie advertising, exaggerated box-office figures and a lack of production technicians were the major problems hindering the growth of China’s film industry, industry insiders attending the festival said.

    While some blockbusters made huge profits, most films failed in the fierce competition and lost money. In July, 14 films were screened, but only one — “Aftershock” — was profitable.

    Some filmmakers, publishers and theaters had formed a monopoly to control prices, film promotions and screening frequency. Therefore, audiences had little choice but to watch a few blockbusters during a specific period of time, said Professor Dai Jinhua, director of the Center for Cinema Studies and Cultural Studies at Beijing University.

    “It’s hard for low-cost and artistic films to survive on the domestic market,” said Zhang Huijun, vice chairman of the China Film Association.

    “The result is that the box office is dominated by a few blockbusters and this trend is particularly obvious this year,” said Yin Hong, director of the Center for Film and Television Studies at Qinghua University.

      The lengthy commercials and awkward product placements were driving audiences away from domestic films. In September, a Xi’an man sued the filmmaker and publisher of “Aftershock” for the long pre-film advertising he was forced to watch. The 140-minute film followed 15 minutes of commercials in most theaters and, in some, the commercials lasted 24 minutes. The blockbuster earned more than 100 million yuan (US$15m) from product placement.

    “There should be a bottom line for advertising in any form. The audiences might tolerate advertisements — but not if the they are poorly placed,” said Cao Leilei, assistant president of the Chinese National Academy of Arts.

    Fake box-office figures were another thing widely criticized. Earlier this year, the producer of the film “Robot Kids” (“Shen Bing Xiao Jiang”) said takings for the film’s first week reached 40 million yuan, more than twice the actual figure of 17 million yuan. Box-office takings for “Aftershock” remain a mystery after theaters, the producer and the director each announced different figures.

    Meanwhile, a lack of technicians had become a bottleneck for the Chinese film industry, with many trainee film technicians becoming actors and schools were severely short of technical teachers, according to industry insiders.

    “Aftershock,” for example, hired more than 70 foreign technicians for five minutes of special effects for the earthquake. Director Feng Xiaogang said he did not dare entrust the job to Chinese technicians, who, he claimed, could not use the imported equipment properly. (Helen Deng)

source
http://szdaily.sznews.com/html/2010-10/21/content_1274927.htm


Ecrit par: P'tit Panda Jeudi 20 Janvier 2011 02h07
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Celestial workshop more than academic


By Patrick Frater

Tue, 18 January 2011, 15:13 PM (HKT)

Production News
Aspiring Chinese film-makers will get a chance to rewrite — and perhaps remake — a selection of classic Shaw Brothers (邵氏) movies.

Hong Kong's Celestial Pictures (天映娛樂有限公司), which these days owns and operates the Shaw library, has teamed up with the Beijing Film Academy (北京電影學院) and China's Youth Film Studio (青年電影製片廠) to launch a programme called New Directors Workshop. The first element of the programme is a screenplay competition open to the 2011 graduating class and past graduates of BFA's directors course.

Competition entrants need to submit a 6-to-8 page story treatment based on any one of ten selected Shaw films. These include Cheng Pei-pei (鄭佩佩) starring martial arts film Brothers Five (五虎屠龍); the 1984 romantic drama Behind the Yellow Line (緣份); gangland action drama The Bloody Escape (逃亡); and Wong Jing-directed (王晶) comedy Girl with the Diamond Slipper (摩登仙履奇緣).

Cheng attended a launch ceremony today in Beijing.

The best five treatments will be rewarded with a cash prize of RMB20,000 ($3,030) for development into a full-length screenplay. The five completed scripts will be narrowed down to three by a jury that includes actress and filmmaker Sylvia Chang (張艾嘉), two executives from Celestial Pictures and one executives from each of the BFA and YFS.

Chang will also mentor one of the winners and in cooperation with Celestial Pictures, help produce his or her script. Concurrently, Celestial Pictures, BFA and YFS plan to select two additional winners and jointly produce their screenplays.

"China's box office revenue reached RMB10 billion ($1.52 billion) last year, yet there is still a lack of filmmaking talent in China. Our students need more opportunities to practice and sharpen their filmmaking skills," said Xie Xiaojing (謝曉晶), vice president, PhD supervisor and Professor of the BFA and manager of the Youth Film Studio.


Titles open to remake treatment:
Ambush (埋伏, 1972)
Brothers Five (五虎屠龍, 1970)
Behind the Yellow Line (緣份, 1984)
The Bloody Escape (逃亡, 1974)
The Fugitive (亡命徒, 1972)
Girl with the Diamond Slipper (摩登仙履奇緣, 1985)
The Happy Trio (雙星伴月, 1975)
The Lady is the Boss (掌門人, 1983)
Love with the Perfect Stranger (錯點鴛鴦, 1985)
Loving You (無味神探, 1995)



Ecrit par: P'tit Panda Lundi 24 Janvier 2011 02h16
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File-sharing sites face crackdown

Source: Global Times [08:14 January 24 2011]
By Song Shengxia

The fate of the country's multimedia file-sharing portals are in serious doubt following the suspension of music and video downloading services at a popular website over the weekend.

Access to music channels and movie clips at verycd.com have either been blocked or automatically diverted to other Web pages since Saturday.

Refuting earlier reports that the website would be shut down or turned into a social networking service, Huang Yimeng, CEO of VeryCD, told the Global Times Sunday that the suspension was aimed at avoiding copyright disputes.

"The regulations are getting stricter and we're not able to legally provide a similar amount of content as before. That's why we have to change our content offering," Huang said, admitting that the website was not totally prepared for such a change.

Huang said the website's user experience has now been compromised, and some are demanding the return of downloading services.

"We hope that there is a transition for such a change so as to minimize the impact on our users," he said, refusing to comment on where the pressure came from to bring about such an abrupt change.

VeryCD is not the only site facing an uncertain future.

Downloading functions on subpig.com and uubird.com, two other similar peer-to-peer file-sharing websites, appeared to be disabled last night.

According to incomplete statistics, more than 400 peer-to-peer file-sharing websites including btchina.net, China's top media file-sharing website,  have been shut down during the last two years.

The peer-to-peer downloads themselves are called bit torrents, which allow users to download files of all sizes from other users, and to upload content to other users' computers.

Such websites are generally funded by selling placed advertisements and are popular among young Web users.

Zhou Yang, 24, a college student in Beijing, told the Global Times that her hobby of watching TV dramas during the winter holiday had been ruined by the shutting down of downloading services.

"I can't accept that the service is off all of a sudden. Some of the Japanese TV dramas I'm downloading have just stopped. Although I can still watch some of them online, it's not that convenient."

Zhou said she knew it was wrong to violate copyrights, but it was too expensive for her to pay for authorized copies, adding that even if she was willing to pay, some dramas are unobtainable on the market.

The latest move came after VeryCD, which has been beset by copyright disputes, was sued in May for the unlicensed broadcast of last year's martial arts box office hit Ip Man 2.

It also came on the heels of a recent campaign targeting the spread of unlicensed online content.

Early this month, the country's Supreme People's Court, the Supreme People's Procuratorate and Ministry of Public Security jointly issued regulations specifying that those spreading other artists' works without authorization will be subject to a criminal penalty of between three and seven years in prison if the actual click rate on the work reaches 50,000 hits.

In December, the Ministry of Culture also issued a notice announcing the start of a crackdown on unlicensed online music websites.

The move prompted speculation over whether the campaign would be expanded to other larger online video-download and music-download websites such as baidu.com, a leading music search and sharing website in China, which has recently been riddled with copyright issues.

On Thursday, 27 singers sent a lawyer's letter to Baidu, claiming 6.85 million yuan ($1.04 million) from the search engine for music copyright infringement. 

Ren Hucheng, a Beijing-based lawyer specializing in intellectual property rights, told the Global Times that the move to shut down the service could be seen as a sign of progress in the fight against piracy.

"The website is reacting to pressure from the law and governments because engaging in copyright disputes is risky and costly, and it also reflects the conflict between public convenience and copyright protection," he said.

However, Ren noted that shutting down the service is not a solution in the long term. "Online copyright violations stem from the invention of computer technology, which, on the positive side, brings convenience to the public.

"People are used to enjoying free services, and supervising this mass of information online is too hard, both economically and technically, for the service provider.

"So we can only solve the problem by improving technology that makes copyright information more detailed and protects rights at a low cost," he said.

Liu Linlin contributed to this story



Ecrit par: P'tit Panda Jeudi 27 Janvier 2011 01h49
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TVB sold

Tony Liaw, Karen Ha and NatalieWong

Thursday, January 27, 2011


Television Broadcasts (0511) will have a new owner after a consortium led by local venture capitalist Charles Chan Kwok-keung and a Taiwanese entrepreneur acquired Shaw Brothers' entire 26 percent stake in the terrestial broadcaster.
The Shaw Foundation Hong Kong will also sell its entire 6.23 percent stake in TVB to an unnamed third party.

The deal cuts the ties Run Run Shaw has had with the company. The 103-year-old tycoon has been chairman since back in the early 1980s.

Chan has built a solid reputation for buying local nonperforming listed companies, and reselling them for a higher price after restructuring them.

He is reported to have strong ties with tycoon Li Ka-shing, but a spokesperson for Cheung Kong (Holdings) (0001) denied a rumor that Li is involved in the deal.

The consortium buying TVB also includes Cher Wang, the Taiwan-based founder and chairperson of smartphone giant HTC Corporation and integrated chip maker VIA Technologies.

Cher, one of the richest people on the island, is the daughter of the late "King of Plastics" Wang Yung-ching.

Wang, who died in 2008, was legendary chairman of Formosa Plastics Corp.

Another consortium member is Providence Equity Partners, a US-based private investment firm with more than US$22 billion (HK$171.3 billion) under management.

Sources say Chan, Wang and Providence chief executive Jonathan Nelson will be appointed to the board of TVB, while senior management will remain unchanged.

Meanwhile, deputy c

hairperson and managing director Mona Fong Yat-wa will continue to be a shareholder.

Entertainers involved with TVB said they hope the new owners will pursues a fresh direction for the station. Others hope their fortunes will improve. "The best thing the new boss can do is to increase our salaries along with a big red packet," said Wayne Lai Yiu- cheung, an award-winning actor. "Anyway, Sir Run Run Shaw has been a great boss."

The deal price was not disclosed, but sources said it was about HK$8 billion - less than the HK$9.2 billion Peter Lee Ka-kit, Henderson Land Development (0012) chairman Lee Shau-kee's son, was reportedly willing to pay for the 26 percent stake. With the current capitalization of HK$20.1 billion of TVB, a 26 percent stake is equivalent to HK$5.22 billion.

Beside TVB, the assets of Shaw Brothers (Hong Kong) Ltd include the old site of TVB offices in Clearwater Bay that is co-owned with the SCMP Group (0583).

The deal took three months to be ironed out, with negotiations starting with Chan after Peter Lee pulled his offer.

In 2008, Yang Guoqiang, boss of Bi Gui Yuan Property Group in China, was willing to pay HK$10 billion to buy a majority stake in the station.

Earlier this year, PCCW (0008) chairman Richard Li Tzar-kai was also said to have made a bid with a mainland media group for the free-to-air broadcaster.

The Broadcasting Authority said last night it had not received any application from TVB regarding the reported change in share holders.

TVB has been a leading local television station for more than 40 years.

s : http://www.thestandard.com.hk

Ecrit par: P'tit Panda Jeudi 27 Janvier 2011 10h32
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Mise à jour 27.01.2011 13h29
La Chine et la France signent un accord de coopération entre les deux cinémathèques

La Chine et la France ont signé mardi à Paris un accord de coopération entre les cinémathèques des deux pays.

Cet accord envisage beaucoup de projets concernant la collection des documentations cinématographiques, les échanges du personnel, l'organisation des expositions dans les deux pays afin de réaliser une coopération fructueuse, a déclaré Rao Shuguang, directeur adjoint de la Cinémathèque de Chine.

La Cinémathèque de Chine a organisé dans le passé 7 rétrospectifs du cinéma français en Chine et a attiré pas mal des spectateurs chinois, a-t-il présenté.

C'est un accord qui envisage de multiplier des échanges de programmation des films chinois en France et des films français en Chine, a indiqué Serge Toubiani, directeur général de la Cinémathèque française, "c'est aussi pour la formation des équipes cinématographiques chinoises au métier de la restauration," a-t-il ajouté.

Se déclarant optimiste quant à cette coopération, M. Toubiani a indiqué que les deux cinémathèques détenaient de très belles collections. "Nous devons développer des projets dans les années qui viennent pour faire connaître au public chinois et français nos deux histoires du cinéma" a-t-il conclu.
Source: xinhua

Ecrit par: ah_thomas Jeudi 17 Février 2011 10h58
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Finance News

Standard Chartered Bank is pulling the curtains on its film lending business based in Hong Kong.

(...)it is understood to have been unhappy with the low levels of gap financing and other lending that the entertainment unit has written in China and the Asian region, compared with its activity in Australia and the US. One source close to the bank described the closure as a “geographical decision.”


http://www.filmbiz.asia/news/standard-chartered-halts-asia-film-lending?utm_source=fba&utm_medium=email&utm_campaign=weekly

Ecrit par: lanjingling Vendredi 18 Février 2011 11h50
QUOTE (P'tit Panda @ Jeudi 27 Janvier 2011 10h32)
La Chine et la France signent un accord de coopération entre les deux cinémathèques
Serge Toubiani, directeur général de la Cinémathèque  [...]M. Toubiani a indiqué que les deux cinémathèques détenaient de très belles collections.  Source: xinhua

d'apres moi, ils ont eu affaire a un imposteur, ont signe un accord avec une autre cinematheque, c'est peut-etre pour ca qu'on n'a pas vu cette nouvelle dans la presse francaise unedent.gif

Ecrit par: P'tit Panda Vendredi 18 Février 2011 14h43
QUOTE (lanjingling @ Vendredi 18 Février 2011 11h50)
QUOTE (P'tit Panda @ Jeudi 27 Janvier 2011 10h32)
La Chine et la France signent un accord de coopération entre les deux cinémathèques
Serge Toubiani, directeur général de la Cinémathèque  [...]M. Toubiani a indiqué que les deux cinémathèques détenaient de très belles collections.  Source: xinhua

d'apres moi, ils ont eu affaire a un imposteur, ont signe un accord avec une autre cinematheque, c'est peut-etre pour ca qu'on n'a pas vu cette nouvelle dans la presse francaise unedent.gif

Les responsables chinois ou taiwanais s'obstinent à appeler le directeur de la CF "Monsieur Toubiani", on se demande pourquoi unedent.gif

Fallait voir sa réaction le soir de la première du cycle Edward Yang à la CF : un des responsables taiwanais l'appelait ainsi, le public qui rigolait, et Toubiana qui... mrgreen.gif

Ecrit par: Siu Keung Vendredi 18 Février 2011 16h15
Exact, l'affaire Toubiani suit son cours... c'est énorme ! biggrin.gif

Ecrit par: ah_thomas Vendredi 18 Février 2011 16h20
Ils l'appellent pas Toubon, c'est déjà ça...

Ecrit par: ah_thomas Jeudi 03 Mars 2011 11h21
Les préquelles + films annoncés des Huayi Brothers, une des sociétés de distribution les plus influentes en Chine.

Leur "Plan H" est :

-Préquelles de :
Hot Summer Days (全城熱戀),
Detective Dee (狄仁杰之通天帝國)
Painted Skin (畫皮).

-Nouveaux films:
Chinese Zodiac (十二生肖) par Jackie Chan
Yang Family par Ronny Yu
Tai Chi (太极) par Stephen Fung's et avec Jet Li
Love par Doze Niu
Women Who Know How to Flirt are the Luckiest par Pang Ho-cheung
Star (星空, aka Starry Starry Night) par Tom Lin.




http://www.filmbiz.asia/news/huayi-has-high-hopes-for-hefty-slate?utm_source=fba&utm_medium=email&utm_campaign=weekly

Ecrit par: ah_thomas Jeudi 10 Mars 2011 10h00
Placement des produits dans les films chinois...
Les explications de Feng Xiaogang sont intéressantes.


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Feng Xiaogang's (馮小剛) If You Are The One (非誠勿擾), produced and distributed by Huayi Brothers (華誼兄弟), reportedly earned nearly half its production budget from product placement and his two subsequent films Aftershock (唐山大地震) and If You Are The One II (非誠勿擾Ⅱ) have both been criticised for blatant promotion of certain car, bank, insurance and alcohol brands.

Feng responded to criticism saying that product placement helps keep costs down and can replace DVD and TV rights sales income that are in decline.


http://www.filmbiz.asia/news/sarft-considers-new-product-placement-rules?utm_source=fba&utm_medium=email&utm_campaign=weekly

Ecrit par: ah_thomas Mardi 22 Mars 2011 15h29
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Industry Feature

In the past six months Chinese authorities have launched massive clean-ups of the country's online video sector. These were not about removing pornography or limiting access to taboo subjects — though the so called "Great Firewall" of China continues to be refined — but rather intended to remove illegal content and enforce copyright laws.

Several companies have taken the unprecedented step of sending out press releases to trade papers announcing that they have effectively "gone straight" and started paying for license fees for films and TV series. Paid-for video-on-demand has been given headline-grabbing attention with online screenings of 2010's biggest films Inception and Detective Dee and the Mystery of the Phantom Flame (狄仁杰之通天帝國)


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Sohu, Youku and Tudou struck non-exclusive deals to screen Let The Bullets Fly (讓子彈飛) in three language variants from 20 Jan. That meant that the highest grossing film of all time in China after Avatar was legally available online in China just 35 days after its theatrical release.

While the RMB5 ($0.76) fee is tiny compared with both a US definition of "premium VoD" (upto $30) and even a ticket at a Chinese multiplex ($3-10), the low price point is intended to be competitive and to build client usage. Sohu charges RMB20 ($3.04) per month for unlimited subscription VoD.



Patrick Frater
http://www.filmbiz.asia/news/chinas-video-fast-forward

Ecrit par: P'tit Panda Vendredi 25 Mars 2011 09h03
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Shaw Studios Announces Seven-Film Slate for 2011
2:57 PM 3/22/2011 by Karen Chu

Classic studio will supply content to TVB, including Tommy Leung's "Triumph in the Skies."

HONG KONG -- Triumph In The Skies, by producer Tommy Leung, highlights a seven-film slate that the Shaw Brothers/Television Broadcast announced Tuesday.

The sister companies are utilizing the human resources of the TV network and the studio facilities of the Shaw Studios to produce the seven films, including popular TV-show adaptations and original stories with budgets ranging from $2 million-$5 million. The new slate is one of the first moves for the legendary studio in building a new film library, Shaw Brothers director Lawrence Wong told The Hollywood Reporter.
Triumph, a $5 million big-screen adaptation of the 2003 aviation series, will feature an around-the-world shoot including Russia. TVB favorite and mullti-hyphenate Eric Tsang is producing four titles, including cop thriller Fatal Connections with director Herman Yau, the first among the titles to go into production. He will also produce The Three Wise Guys, a Chinese vampire academy comedy for this summer where he reunites with his I Love HK director Chung Shue-kai; Jiang-hu Yi (tentative title), an original epic about Hong Kong triads before the handover in 1997, with director Daniel Chan; and Hunt for Love, co-directing with his protégé Heiward Mak on the original story by media personality/writer Michelle Lo.
Besides the aviation drama, Leung will produce Turning Point Extreme, the sequel to 2009’s undercover cop drama Turning Point, the highest grossing Chinese-language film that summer and the film that rebooted production at Shaw Brothers. Director of the first film, Herman Yau, returns to take the helm. Lawrence Cheng and Barbara Wong, the producer-director team behind Shaw Brothers/TVB’s 2010 romantic comedy, Perfect Wedding, will adapt the local hit play The Passage Beyond. All the titles will move into production in 2011.
“There aren’t enough films for the local Hong Kong market, and we have the resources both at TVB and Shaw Brothers to tailor make movies for the local audience,” Wong said.
The films will also be content for TVB’s own movie channel.
“There are many uses for the software,” Wong said. ”Even though some of our previous releases didn’t do that well as theatrical releases, we made a profit at the end through other channels. More important, we can begin to build a new Shaw Brothers film library.”
All the films in the new slate, with the exception of the triad epic Jiang-hu Yi due to its subject matter, are designed to be Hong Kong-China co-productions.
“With Chinese partners sharing the risks of our productions, we can afford to expand our production slate,” Wong said.

source :http://www.hollywoodreporter.com


http://ent.sina.com.cn/m/c/2011-03-24/11483263066.shtml


Eric Tsang, fils caché de Run Run Shaw et de Mona Fong
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Ecrit par: ah_thomas Vendredi 01 Avril 2011 09h10
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China Tells WTO To Be Patient on Movie Market Opening
6:31 PM 3/31/2011 by Jonathan Landreth
China says it respects the trade ruling, then complains about it.

BEIJING – Two weeks have passed since China promised to tell the World Trade Organization what it’s doing about allowing an agreed upon rise in foreign participation in the distribution of movies at its booming box office and all that’s come out of Beijing is a plea for patience and a complaint about the world trade body.


http://www.hollywoodreporter.com/news/china-tells-wto-be-patient-173616

Ecrit par: P'tit Panda Lundi 04 Avril 2011 08h50
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Jack Ma joins forces with Peter Lam


By Patrick Frater

Mon, 04 April 2011, 07:45 AM (HKT)





Jack Ma (馬雲), the billionaire this month described on the cover of Forbes magazine as "The Face of China Inc", has allied himself with Peter Lam's (林建岳) Hong Kong entertainment empire eSun through a complicated US$90 million joint investment pact.

The deal, which also has the support of China's NASDAQ-listed internet portal Sina (新浪), has the potential to transform the fortunes in mainland China of eSun and its Media Asia (寰亞電影有限公司) film subsidiary. The deal also represents a significant change of entertainment industry bets by Ma.

Through different offshore investment companies, eSun and Ma's Yunfeng Fund (雲峰基金) are reversing themselves into Rojam Entertainment, a shell company listed on Hong Kong's second tier Growth Enterprise Market. Through share and convertible notes issues they will flood the company with injections totalling HK$693 million (US$89.4 million).

If all the deals are completed eSun will hold 58% of the expanded Rojam, Yunfeng, will hold 19.5%, Sina 3.5% and three other concert party investors will have stakes that add up to a further 10.2%.

Rojam, which has dwindling interests in "value added services" (ringtones, games and other media content) sold to mobile phone users in China, lost HK$16.9 million (US$2.17 million) in the year to March 2010 on revenues of HK$1.91 million (US$246,000).

Ma, founder of online trading platform Alibaba and online auctioneer Taobao (淘寶網), is expected to be able to help eSun and Media Asia expand in China. Media Asia has co-invested in mainland film productions, but has not built a significant production or distribution base.

Rojam describes the deal as allowing it to "build up its entertainment business in event management, music, film, artiste management, internet content licensing and TV drama, with primary focus in the PRC and Macau markets."

Ma, with a personal net worth of US$1.2 billion, has invested in the media and entertainment sector before. In December it was revealed that Yunfeng had sold some 90% of his holdings in Huayi Brothers Media (華誼兄弟傳媒股份有限公司), the leading private sector film group in China, for a gross return of some RMB76 million (US$11.5 million).

Ma, who was a board director of Huayi, issued a reassuring statement of confidence about Huayi and explained that the sale was simply a case of cashing in his profits. Shortly after, it was revealed that Yunfeng had recently invested RMB50 million (US$7.6 million) in Zhang Yimou's (張藝謀) Impression Series (印象系列), a company which puts on long-term stage shows at major regional cities, including one in Hangzhou, Ma's hometown and Alibaba's headquarters.

Media Asia invested in six film productions last year (including Huayi's Aftershock, 唐山大地震) and distributed eight in Hong Kong. While its losses were cut from HK$106 million (US$13.6 million) in 2009 to HK$46 million (US$5.91 million) in 2010, Media Asia was the only part of eSun's talent management, music, concerts and film library portfolio where revenues declined.

Sources close to eSun explained that the Ma investment is expected to allow Media Asia to focus on Hong Kong and international markets, while the new vehicle will concentrate on mainland China and Macau.

One explanation for Ma's decision to invest through Rojam, rather than directly in eSun, may be to avoid eSun's multi-billion dollar litigation over the building of Studio City, a casino and film-themed entertainment complex in Macau.

However, Yunfeng, Sina and the three other concert party investors, are prepared to pay a 74% higher price for their Rojam shares than eSun's PerfectSky vehicle.

Huayi last month announced a 76% increase in 2010 net profits to RMB149 million (US$22.6 million). Group sales revenues climbed 77% to RMB1.07 billion (US$163 million) with film and related revenues trebled to RMB624 million (US$94.8 million).


s : http://www.filmbiz.asia/

Ecrit par: ah_thomas Mercredi 20 Avril 2011 09h28
Article sur la censure :


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Bullets, Love and Beijing's Heavy Hand

At Hong Kong festival, bright vies with bland; China's Jiang scores a satirical and popular bull's-eye
By JOE MORGENSTERN

An 800-pound dragon hovered above the screening rooms of the recent 35th Hong Kong International Film Festival, which showcased 300 films from all over Asia. With its newly insatiable appetite for entertainment, its rapidly expanding movie industry and its insistence on censorship, mainland China has become, for better and worse, the dominant force in Asian films.
...

http://online.wsj.com/article/SB10001424052748703385404576259080513702822.html?mod=wsj_share_facebook

Ecrit par: ah_thomas Mercredi 20 Avril 2011 13h08
Plus de films contenant des voyages dans le temps (confused.gif) en Chine !

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China's ban on time travel in movies leads to unforeseen repercussions!
by James Marsh, April 20, 2011 6:41 AM
Last week, China's State Administration of Radio, Film & Televsion (SARFT) made a bizarre announcement on their official website, advising filmmakers against employing time travel storylines in their work going forward. When SARFT gives out "advice" like this it is more or less to be taken as a blanket ban, although there remains no actual published Film law in China at this time. SARFT labelled time travel as treating history "frivolously and disprespectfully" (something no Chinese film has ever done in the past, oh no sir, not never!), not to mention promoting "bad science". 

http://twitchfilm.com/news/2011/04/china-bans-time-travel-in-movies.php



Autre article sur le même sujet :
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China Bans Time Travel Films and Shows, Citing Disrespect of History
6:15 AM 4/13/2011 by Jonathan Landreth
The order comes during the year of the 90th anniversary of the founding of the Communist Party of China.

BEIJING – China’s media authorities have stopped the clock on time travel in film and television, saying the sci-fi notion “disrespects history.”
our editor recommends
China Media Regulator SARFT Appoints New Head Before People's Congress
This would be odd for a country whose big and small screens have long been filled with historically porous period epics about scandalized courts of bygone eras, but not so when one considers that 2011 marks the 90th anniversary of China’s ruling political party.  “The rationale [for the time travel ban] is that whatever isn’t possible in the real world belongs to superstition,” said film critic and journalist Raymond Zhou Liming, who notes that time travel is untouched by censors in Chinese literature and theater.  In the electronic mass media, however, which in China reaches the world’s largest TV audience and the globe’s fastest growing movie market, the idea of time travel presents a clear and present danger.  In time-travel dramas such as Myth (Shen Hua), currently popular on Chinese TV, audiences seem to like the story of a modern man going back to ancient China where, after some adjustment, he finds love and happiness.

Plus ici http://www.hollywoodreporter.com/news/china-bans-time-travel-films-177801

Ecrit par: ah_thomas Dimanche 24 Avril 2011 09h47
Le 1er festival international du film de Beijing Beijing International Film Festival 北京國際電影季 qui va faire concurrence à Shanghai et HK...
Il a l'air très riche et très sérieusement organisé.

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Beijing festival opening is signal of intent
Beijing festival opening is signal of intent

By Patrick Frater

Sat, 23 April 2011, 23:59 PM (HKT)
Festival News

The first running of the Beijing International Film Festival (北京國際電影季, 23-28 April) got underway this evening with a ceremony that was large on scale and even larger in intent, but was more modest in terms of genuine emotion.

Reflecting the considerable local prestige invested in the event, the official ceremony opening was held in the National Centre for the Performing Arts – an airport terminal-sized ellipsoid surrounded by an artificial lake that was opened in time for the 2008 Olympic Games.

http://www.filmbiz.asia/news/beijing-festival-opening-is-signal-of-intent


Un topo intéressant sur ce festival....

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A tale of two festivals
By Stephen Cremin
Thu, 28 April 2011, 12:00 PM (HKT)
Festival Opinion

The 1st Beijing International Film Festival (北京國際電影季, 23-28 April) closes tonight at the Beijing Olympic Centre. It began five days ago at a red-carpet ceremony that borrowed imagery, music and lyrics from the city's 2008 Olympics.

The first edition has featured problems that have beset ambitious new festivals throughout Asia in the past decade, notably in Hanoi and Bangkok. There is a lack of information in either English or Chinese, events have been cancelled or rescheduled at the last minute, catalogues have been published late if at all, and there is still no printed festival schedule.

While it is shocking that an event celebrating film culture has cut out the sapphic sex in Black Swan, it should be remembered that Busan faced similar problems at its first edition when David Cronenberg's Crash was shown in a severely edited form. But there are not many signs that the Beijing festival is sincerely celebrating film culture, something that Busan got right in its first year.

Plus ici http://www.filmbiz.asia/news/a-tale-of-two-festivals

Ecrit par: P'tit Panda Mardi 26 Avril 2011 14h27
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Mise à jour 26.04.2011 10h26

La coproduction de films est l'avenir du cinéma


Lors du Forum sur la coproduction de films Chine-Europe qui a eu lieu ce lundi à Beijing, les cinéastes internationaux ont convenu que la coproduction était l'avenir du cinéma et que les talents internationaux étaient les plus importants.

Dans le cadre du premier Festival du Cinéma international de Beijing, le forum a pour thème "partager les opportunités et l'avenir". "Le cinéma est non seulement un véhicule important de la culture d'une nation, mais également une liaison importante qui permet de multiplier les échanges entre les pays et les peuples et d'approfondir la compréhension. Les cinéastes chinois et européens partagent la même volonté et les mêmes objectifs concernant la diversification du cinéma et la complémentarité dans le développement du cinéma," a indiqué M. Tong Gang, directeur général du Bureau du cinéma de l'Administration d'Etat de la radiodiffusion, du cinéma et de la télévision de Chine.

"Nous encourageons et soutenons les cinéastes chinois à profiter pleinement des fruits du développement du cinéma et à mener des coopérations avec l'Europe et les autres cinéastes internationaux. Depuis 2004 nous avons signé des accords de coproduction cinématographique avec les gouvernements italien, australien, français, néo-zélandais et singapourien. Des négociations en vue de signatures d'accords avec d'autres pays sont en cours," a-t-il déclaré.

M. Eric GARANDEAU, Président du Centre National du Cinéma et de l'Image animée (CNC France) a indiqué dans son discours qu'il fallait se réjouir que ce Festival ait d'ores et déjà, dès sa première édition, intégré un volet professionnel dédié aux échanges entre la Chine et l'Europe. "C'est un signe très prometteur pour l'avenir de nos relations."

"La diversité du cinéma chinois, reflet des 1000 visages de la Chine, intéresse le public et le marché français. Cela s'est vérifié tout au long de la dernière décennie, au cours de laquelle 10 à 20 films chinois ont été distribués chaque année en France, presque toujours avec une aide financière de l'Etat français via le CNC."

M.Garandeau espère que sa présence, tout comme celle de l'Ambassade de France, servira les volontés communes et les partenariats potentiels et qu'autant de films franco-chinois et de films sino-français puissent voir le jour.

Le cinéaste anglais Phil Agland, le cinéaste hongkongais See-Yuen Ng, le président de la société Huayi Brothers Media Co., Ltd, Dennis Wang, le cinéaste anglais Jeremy Thomas, le président du Groupe Bona International Film, Yu Dong, le chef de la société Transactional entertainment, Media and Technology Practice Group (USA), Robert Darwell, le chef exécutif de la société Edko Film Limited, Bill Kong, le metteur en scène français Jean-Jacques Annaud et la présidente de China Film Co-production Corporation ont prononcé un discours lors du forum. Ils ont convenu que la coproduction était l'avenir du cinéma. Ce secteur du cinéma est sans frontière, c'est une coopération de talents, qui seront très demandés.

Avant l'ouverture du forum, trois accords de film en coproduction ont été signés : pour le film "Flying Tiger Heroes" de John Woo Yu-Sen dont l'investissement est de 600 millions de yuans (92 millions de dollars), "Way of the rat", 611 millions de yuans (94 millions de dollars) et "Looper", 390 millions de yuans (60 millions de dollars).

Source: xinhua

Ecrit par: ah_thomas Jeudi 28 Avril 2011 09h56
maj pour les sujets sur les voyages dans le temps et le festival de Pékin...

Ecrit par: ah_thomas Samedi 30 Avril 2011 11h14
Le point de vue, plutôt critique, de Patrick Tam sur la situation du cinéma de Hong Kong et de Chine en général.

Interview par le Dong Fang Daily à Shanghai, et relayée par www.entgroup.cn

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Q: Let’s talk about Chinese-language films from the last year, especially those from Hong Kong. Were there any films that surprised you?

T: Last year was a low period for Hong Kong films. You can tell from the Hong Kong Film Award nominations that there weren’t many special works. As a jury member for the Golden Horse Awards last year, I watched 30-plus films in 10-plus days. You can probably say those are the most representative works of Chinese-language cinema, right? There were some pleasant surprises from Taiwan and China, while Hong Kong films were the weakest. I think that’s a worrisome situation.

Q: In recent years, many Hong Kong directors have gone up north to make films. How does this affect the creativity of local Hong Kong films?

T: After the handover, the relationship between the Mainland and Hong Kong has grown closer. Maybe they were only technical collaborations in the past, but in recent years, many Hong Kong film professionals have moved to Beijing to work on co-productions. These North-bound Hong Kong filmmakers have lost much of their uniqueness in order to consider the Mainland market, but do they really understand what the Mainland audience needs to see?

Traduit par http://www.lovehkfilm.com/blog/thegoldenrock/

Ecrit par: lanjingling Lundi 02 Mai 2011 06h24
QUOTE (ah_thomas @ Dimanche 24 Avril 2011 09h47)
Le 1er festival international du film de Beijing Beijing International Film Festival 北京國際電影季 qui va faire concurrence à Shanghai et HK...
Il a l'air très riche et très sérieusement organisé.

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Beijing festival opening is signal of intent
Beijing festival opening is signal of intent

By Patrick Frater

Sat, 23 April 2011, 23:59 PM (HKT)
Festival News

The first running of the Beijing International Film Festival (北京國際電影季, 23-28 April) got underway this evening with a ceremony that was large on scale and even larger in intent, but was more modest in terms of genuine emotion.

Reflecting the considerable local prestige invested in the event, the official ceremony opening was held in the National Centre for the Performing Arts – an airport terminal-sized ellipsoid surrounded by an artificial lake that was opened in time for the 2008 Olympic Games.

http://www.filmbiz.asia/news/beijing-festival-opening-is-signal-of-intent


Un topo intéressant sur ce festival....

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A tale of two festivals
By Stephen Cremin
Thu, 28 April 2011, 12:00 PM (HKT)
Festival Opinion

The 1st Beijing International Film Festival (北京國際電影季, 23-28 April) closes tonight at the Beijing Olympic Centre. It began five days ago at a red-carpet ceremony that borrowed imagery, music and lyrics from the city's 2008 Olympics.

The first edition has featured problems that have beset ambitious new festivals throughout Asia in the past decade, notably in Hanoi and Bangkok. There is a lack of information in either English or Chinese, events have been cancelled or rescheduled at the last minute, catalogues have been published late if at all, and there is still no printed festival schedule.

While it is shocking that an event celebrating film culture has cut out the sapphic sex in Black Swan, it should be remembered that Busan faced similar problems at its first edition when David Cronenberg's Crash was shown in a severely edited form. But there are not many signs that the Beijing festival is sincerely celebrating film culture, something that Busan got right in its first year.

Plus ici http://www.filmbiz.asia/news/a-tale-of-two-festivals

oui, en dehors de la traditionnelle rivalite entre villes chinoises, a part nourrir les querelles de clochers, ce qu'il continue a manquer en chine c'est un vrai marché du film, comme le dit bien cet article de variety (qui date de quelques annees, mais la situation n'a pas fondamentalement changé); a mon avis, le festival de pekin est trop proche du centre poitique, le cinema etant un sujet hyper sensible en chine, pour avoir la relative liberté dont a besoin un marché du film

Shanghai fest puts local pix in spotlight
60 titles from past 18 months screened at event
By Derek Elley
Ask Chinese industryites what the main problem is with Chinese cinema and the answer won't be financing, scripts or censorship. It's distribution. In that respect, the mainland movies at the ninth Shanghai Film Festival, which ended Sunday, mirrored the industry.
Last year, according to official figures, China produced 260 features, including Hong Kong co-productions, direct-to-DVD titles and HD movies. Despite quotas limiting foreign movies, most of those 260 never hit theaters, largely due to lack of screens, exhibs' coolness toward local product and the absence of a national network of distributors.

Even when a local film does elbow its way into an urban multiplex amid the U.S. fare on almost every screen, customers aren't encouraged by ticket prices that can be as high as 70 yuan ($8).

Some 60 local pics from the past 18 months were screened at this year's fest -- a good opportunity to sample production. But, aside from the problem of getting tickets, there also was the problem of the selection.

Many directors and producers don't want their movies anywhere near the fest. This isn't due just to the Beijing/Shanghai, north/south rivalry that sparked the festival's creation in the first place. Mainland filmmakers want kudos that count and foreign distribution possibilities, neither of which Shanghai has offered in its rather chaotically organized nine editions so far.

For instance, Xu Jinglei, a multihyphenate who was on the jury, preemed her "Dreams May Come" in Beijing on Monday, a day after the fest wrapped.

As China's sole international film festival (and with a TV fest wrapped into it), Shanghai is a huge, understaffed ocean liner that answers to bureaucrats in Beijing and can make only small course corrections each year. So it will take new fest director Tang Lijun, a Shanghaier from a TV background, more than one edition to make the event into the showcase Chinese cinema deserves.
[URL=http://www.variety.com/article/VR1117946007?refCatId=19]

et sur la conclusion de l'article de filmbiz: Just as the success of the Busan festival was tied to the development of the South Korean film industry, Asia's next major festival will be the one that rides on the back of Chinese cinema's growth. Busan has begun to show a broader range of Chinese cinema — something still missing at events in Hong Kong, Taiwan and Singapore — but logic says that Asia's next festival power will likely arise in China. les festivals de hk montrent de plus en plus de productions du continent

Ecrit par: P'tit Panda Mardi 03 Mai 2011 00h27
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Les tribulations des producteurs européens en Chine

Le Monde | 02.05.11 | 15h13  •  Mis à jour le 02.05.11 | 15h14

Depuis six ans, le Club des producteurs européens, une association basée à Paris qui regroupe une cinquantaine de producteurs européens indépendants, organise à Pékin ou à Shanghaï un forum de coproduction avec la Chine, dans l'espoir qu'en apprenant à se connaître les ressortissants des deux continents coproduisent un plus grand nombre de films. L'enthousiasme est souvent là, mais les partenariats sont rares, dans un marché chinois dominé par les grosses productions sino-hongkongaises.

La croissance exponentielle du box-office chinois et les efforts de la Chine pour s'affirmer à l'international dans le domaine des industries culturelles - l'organisation dans la capitale, du 23 au 28 avril, à grand renfort de subventions, du premier Festival international du film de Pékin, en est l'exemple le plus récent - sont-ils en train de changer la donne ?

"Pour la première fois, j'ai ressenti un signal fort de la part de nos interlocuteurs officiels, pour nous faire comprendre combien ils comptaient désormais sur les coproductions", indique Alexandra Lebret, directrice générale du Club des producteurs européens. Même le géant China Film Group a redemandé d'examiner un certain nombre de projets de films européens.

Les Chinois savent qu'ils ne pourront éviter d'ouvrir davantage leur marché aux films étrangers - des quotas en restreignent l'accès - et les coproductions sont pour eux le moyen idéal d'y parvenir. Ils désirent être présents sur les autres marchés. Enfin, les introductions en Bourse des principaux acteurs de l'industrie du cinéma chinois, en Chine et à l'étranger, les poussent à vouloir internationaliser leur catalogue.

Réserve de spectateurs

Pour Yu Dong, président du groupe Bona International, qui coproduit des films de genre à gros budget, le triplement attendu du marché chinois dans les cinq à huit ans à venir et l'envolée des budgets vont "pousser les producteurs chinois à coproduire des films en anglais", aussi bien pour le marché chinois que pour le marché international, a-t-il expliqué à ses collègues lors du forum consacré aux coproductions avec l'Europe, le 25 avril.

Pour les Européens, coproduire un film avec les Chinois permet d'échapper aux quotas, le film ainsi financé étant alors classifié comme local. Seuls vingt films étrangers par an sont distribués en Chine, selon la formule dite du "partage de recettes" (qui rémunère le producteur au prorata du succès) : une quantité restée inchangée malgré un box-office qui a augmenté de 40 % en 2009 et de 65 % en 2010, faisant du pays le quatrième marché au monde derrière les Etats-Unis, l'Union européenne et le Japon.

Cette réserve de spectateurs ne laisse pas indifférent les Européens : "La classe moyenne chinoise se développe, les gens voyagent, c'est le moment de faire des films plus sophistiqués, qui se passent en Italie mais avec des protagonistes chinois en proie aux tourments d'aujourd'hui", explique le producteur italien Cristiano Bortone. Celui-ci prépare "une sorte de Vacances romaines", scénarisé par un Chinois épaulé par un consultant italien. Et avec une star chinoise en premier rôle féminin.

Les Français ont longtemps été les premiers partenaires de coproduction pour les films chinois indépendants : Lou Ye, Wang Xiaoshuai ou Jia Zhangke ont, parmi d'autres, vu nombre de leurs films réalisés grâce à des aides françaises. La signature d'un accord de coproduction avec la Chine en avril 2010, et la possible refonte des mécanismes de financement du Fonds Sud font évoluer le cadre des partenariats.

Des films plus audacieux se profilent : Pathé est en train de signer avec le groupe chinois Stellar un partenariat pour la production du dessin animé Pourquoi j'ai (pas) mangé mon père ?, que réalisera Jamel Debbouze. A Shanghaï, la productrice Natacha Devillers prépare une comédie réalisée par Gérard Krawczyk.

Il peut être utile de mettre au diapason des cultures de cinéma différentes : "En Chine, la mise en production se fait avec des délais très courts", signale Eric Garandeau, le président du CNC, qui a participé au forum de coproduction du Festival de Pékin. "On a besoin de faire comprendre nos méthodes et l'importance de la préparation", dit-il.

Le Totem du loup, le prochain film de Jean-Jacques Annaud, adapté du best-seller de Jiang Rong et proposé au réalisateur français par une société chinoise, est une bonne occasion. Le scénario est en cours d'écriture tandis que de jeunes loups sont en dressage en Mandchourie. Le tournage commencera mi-2012, pour un an. Un seul film a pour l'instant été estampillé binational dans le cadre de l'accord franco-chinois de coproduction de 2010 : il s'agit de Onze fleurs, du réalisateur chinois Wang Xiaoshuai, actuellement en posproduction à Paris.

Brice Pedroletti
Article paru dans l'édition du 03.05.11


*

Deux distributeurs autorisés de films étrangers

La part de marché des films chinois est passée de 50 % en 2009 à 56 % en 2010. Un quota de vingt films étrangers est distribué chaque année en Chine en "partage de recette", et une quarantaine d'autres sont achetés au forfait. L'Organisation mondiale du commerce (OMC), saisie par les Américains, avait donné à la Chine la date butoir du 19 mars pour libéraliser la distribution des films étrangers : non pas en supprimant les quotas, mais en assouplissant le monopole accordé aux deux distributeurs autorisés de films étrangers en partage de recette, le groupe China Film et sa filiale Huaxia. Un monopole qui explique le nombre relativement faible de films distribués chaque année en Chine, et pénalise économiquement les films d'art et essai, chinois ou étrangers, qui peinent à être diffusés. La Chine n'a pas répondu dans les délais, mais, assurent les Américains, travaillerait à "remplir ses engagements" dans le cadre de l'OMC.


Ecrit par: lanjingling Mardi 03 Mai 2011 06h17
QUOTE (P'tit Panda @ Mardi 03 Mai 2011 00h27)
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Les tribulations des producteurs européens en Chine

"Pour la première fois, j'ai ressenti un signal fort de la part de nos interlocuteurs officiels, pour nous faire comprendre combien ils comptaient désormais sur les coproductions"

tres bonne nouvelle unedent.gif

QUOTE (P'tit Panda @ Mardi 03 Mai 2011 00h27)
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Cette réserve de spectateurs ne laisse pas indifférent les Européens : "La classe moyenne chinoise se développe, les gens voyagent, c'est le moment de faire des films plus sophistiqués, qui se passent en Italie mais avec des protagonistes chinois en proie aux tourments d'aujourd'hui", explique le producteur italien Cristiano Bortone. Celui-ci prépare "une sorte de Vacances romaines", scénarisé par un Chinois épaulé par un consultant italien. Et avec une star chinoise en premier rôle féminin.

super, encore un chef d'oeuvre du niveau de http://forum.hkcinemagic.com/index.php?showtopic=9980&hl=zhang+yibai en perspective mrgreen.gif

QUOTE (P'tit Panda @ Mardi 03 Mai 2011 00h27)
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Des films plus audacieux se profilent

on n'en doute pas :http://www.outsidethebeltway.com/movie-revenue-from-china-to-surpass-u-s-market-within-ten-years/


aux chefs-d'oeuvres des coprods europeennes vont succeder les chefs d'oeuvres des coprods europeo-chinoises : apres sissi imperatrice, cixi imperatrice lolol.gif

Ecrit par: P'tit Panda Vendredi 10 Juin 2011 01h01
Legendary Pictures to produce movies in China through joint venture

s : http://latimesblogs.latimes.com/entertainmentnewsbuzz/2011/06/legendary-pictures-to-produce-movies-in-china-through-joint-venture.html

June 9, 2011 | 6:13 am


Legendary Pictures has formed a joint venture in China that aims to take advantage of that country's booming film business by producing and distributing English-language movies there that have the potential to be worldwide hits.

Legendary Pictures Chairman Thomas Tull was in Beijing on Thursday to announce the new company, called Legendary East. Tull's partner in the venture is Huayi Brothers Media Corp., a publicly traded entertainment conglomerate in China with businesses including film production, movie theaters, music and marketing.

There are other investors in Legendary East that have not been publicly disclosed, according to a person familiar with the matter.

By making movies in China, Legendary will be able to avoid one of the most vexing problems for American entertainment companies that want to make more money in the country: its government-imposed limit of 20 foreign films per year.

The Motion Picture Assn. of America and U.S. trade officials are in talks with Chinese officials to raise that limit, but for now the quota makes it difficult for Hollywood studios to take advantage of the nation's fast-growing film audience.

Box-office receipts in China more than doubled between 2008 and 2010 to $1.5 billion, according to Screen Digest. In the last four years, the number of screens in the country has doubled to 6,200, a total projected to double again by 2015.

Legendary East will be headquartered in Hong Kong and expects to produce one or two English-language films per year beginning in 2013, with hopes of appealing not just to Chinese audiences but to moviegoers around the globe.

Huayi Brothers will co-produce the movies with Legendary East and distribute them in China, while Legendary's U.S. studio partner, Warner Bros., will release them in the rest of the world.

The venture marks a significant step for Legendary as it attempts to evolve from a co-financing partner for Warner into a more independent entertainment company. That process started last fall when Tull bought out many of his original investors in order to establish more direct control of the company. Around the same time, Hong Kong company Orange Sky Golden Harvest invested $25 million in Legendary as part of a strategic partnership.

Kelvin Wu, former chief executive of Orange Sky, is chief executive of Legendary East. Tull is executive chairman.

*

http://ent.sina.com.cn/c/2011-06-09/22123329817.shtml

Ecrit par: ah_thomas Lundi 13 Juin 2011 10h26
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Reggie Mak: The Hong Kong movie audience doesn't matter anymore
Canto-Mando blockbusters are taking over our cinemas and it doesn't matter what we think about them, because the mainlanders are loving it.

I love going to the cinema. If I'm passionate about a movie, I'll go see it twice. After all, that is the best way for the audience to show support. Vote with your bums -- buy a ticket and add to the movie's box office gross.

Recently there were some really great Hong Kong-made low-budget movies.

Take "Echoes of the Rainbow" in 2010 as a stellar example. The Berlin Film Festival awardee became a critical and commercial success, garnering HK$23 million at the box office. It was financed by the Hong Kong Film Development Fund and considered a triumph of good filmmaking over investment capital.



http://www.cnngo.com/hong-kong/play/tell-me-about-it/reggie-mak-hong-kong-movie-industry-going-down-drain-800652



Ecrit par: ah_thomas Lundi 13 Juin 2011 10h36
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Hong Kong's first Pineapple Underground Film Festival
A film festival for indie filmmakers by indie filmmakers, featuring censored Chinese movie "The Debts"

When local art house curator Gina Wong began her involvement in independent films 10 years ago, she soon became disillusioned by the opportunities to both view and display true low-budget cinema.

“Film festivals have lost their original meaning; they’ve become a platform for commercial films,” says Wong with a slight touch of disdain. “It’s quite hard to find real independent cinema here.”

A Film Festival for Indy Filmmakers by Indy Filmmakers
Festival Director Gina Wong is back row, third from left, and her fruit-loving volunteers who made the PUFF happen.
After filming her first feature "Orient Top Town" in Shanghai last year, Wong decided to change all that. She sent out a casting call to independent directors, through film contacts and through the web, asking for feature films and shorts for a newly proposed film festival: Pineapple Underground Film Festival (PUFF).




http://www.cnngo.com/hong-kong/play/film-festival-indy-filmmakers-indy-filmmakers-395675


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Pineapple Underground Film Festival
Dates: June 10-12
Location: Experimenta, 89-95 Hollywood Road, Lower Ground Floor (Shop B), Central. 
Tickets: Available at Konzepp, 50 Tung St., Sheung Wan, +852 2803 0339
Price: Single tickets HK$30 each for Programmes 2, 4 and 5, including one drink; Pineapple Pass (all weekend/all programmes) $75, including three drinks and a festival goodie; Free Admission (pick up tickets at Konzepp): Programmes 1 and 3.

PUFF General Information :
+852 9277 4955 (Helen) / +852 6501 3557 (Cheryl)
Website: www.experimentahkpuff.wordpress.com, www.facebook.com
Twitter: Puff_HKFilmFest



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Hong Kong Asian Independent Film Festival: Is there a future for indie?
Asian independent films are being showcased in the ongoing Hong Kong Asian International Film Festival, but where is the local indie film scene anyway?

The second annual edition of the Hong Kong Asian Independent Film Festival runs until November 29th, showcasing more than 30 films from across Asia. Since it launched two years ago, the festival has been one of the best opportunities for Hong Kong filmgoers to take a step out of the mainstream and watch movies that are daring and provocative as well as entertaining.

This year, though, the festival comes as a reminder of the precarious state of indie film in Hong Kong: fewer than ten independent films are made here each year and the number of cinemas that screen indie films outside of festivals and special events is diminishing.

"The problem is that there's not enough new blood coming into the industry," says Venus Wong, the festival's curator and the general manager of Ying E Chi, an organization that promotes and distributes independent films in Hong Kong.


http://www.cnngo.com/hong-kong/none/hong-kong-asian-independent-film-festival-there-future-indie-687681

Ecrit par: P'tit Panda Lundi 13 Juin 2011 19h40
Dans le cadre du "forum" du dernier Festival International du Film de Shanghai ( http://www.siff.com/ ) un colloque sur le devenir du cinéma chinois (d'un point de vue économique) a réuni professionnels chinois et étrangers.

http://ent.sina.com.cn/m/c/2011-06-12/13573331943.shtml

Quelques propos tenus lors de ce colloque :

* A propos de la place du cinéma hongkongais, Wang Zhongjun 王中军, patron du studio chinois Huayi Bros 华谊兄弟 a déclaré : "Aujourd'hui, il n'y a plus de grands studios de cinéma à Taiwan ou à Hong Kong. Les Hongkongais sont plus professionnels que nous (Chinois du Continent), ils mettent 3 fois moins de temps pour fabriquer un film. Mais ils n'arrivent plus à produire des films qui ont du sens (des films intéressants). Il y a quelques années, le cinéma hongkongais était notre maître; aujourd'hui il est plus arriéré que le nôtre" (!)

Wang Zhongjun
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*Cynisme de Wendi Deng 邓文迪 - Mme Rupert Murdoch - et consorts :
- "Je n'ai pas dépensé un sou de ma poche pour la production de Snow Flower and the Secret Fan (film de Wayne Wang dont elle est productrice). Tout l'argent venait en fait de la société IDG ( International Data Group )."
- Elle a aussi dit : "La Fox (propriété de Murdoch à travers la holding News Corporation) est le meilleur studio du monde." Mike Medavoy, patron de Phoenix Pictures, est d'accord ("La Fox nous a beaucoup aidé pour la production de Black Swan. En travaillant avec eux, j'ai pu constater combien les gens de la Fox sont de vrais pros.") ...
- Selon Wendi Deng, si les sociétés de médias et de loisirs s'intéressent à la production en Chine, c'est parce qu'elles peuvent y produire pour pas cher :"En Chine, les salaires sont très bas, et les Chinois sont motivés, ils aiment apprendre. En plus, il n'y a pas de syndicats ici". Xiong Xiaoge 熊晓鸽, représentant d'IDG en Chine, ajoute : "En Chine, (pour faire des films) on n'a pas beaucoup besoin des services d'avocats."
- Rupert Murdoch : "Dans les 5 ans qui viennent, il y aura 20000 écrans de cinéma en Chine; la plupart seront adaptés pour les projections en numérique. Imaginons que partout en Chine, les gens pourraient voir Avatar en même temps..."

Wendi Deng
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* Andy Yan 阎焱, un des dirigeants de la société d'investissement SAIF (http://www.sbaif.com/) a dit : "La série chinoise My Own Swordsman 武林外传 (carton d'audience en Chine) a certes rapporté de l'argent à ses investisseurs. Mais en réalité, ce n'est rien comparé aux revenus tirés des jeux video adaptés des séries télé dans le monde : les jeux video rapportent en un mois tout ce qu'une série peut rapporter durant toute sa carrière d'exploitation". M. Yan estime que le vrai marché des loisirs en Chine n'est pas vraiment le cinéma, mais l'internet et le téléphone mobile (les smartphones et leurs applis...) : "Le nombre d'utilisateurs de mobiles et d'internet en Chine est bien supérieur à celui des USA. Les perspectives du marché chinois sont très prometteuses." Et Andy Yan d'appeler les autorités chinoises à ... plus de souplesse (sous-entendu moins de censure ?) dans ces domaines, pour que l'économie puisse s'y développer...



et aussi :

* Rupert Murdoch : "Des centaines de millions de Chinois sont passés du statut de pauvres à celui de classe moyenne. Ils sont devenus des consommateurs. Il n'y a pas d'équivalent dans le monde pour le marché qu'ils représentent."

* Ren Zhonglun 任仲伦, patron du Studio de Shanghai 上海电影集团, l'affirme : "Notre studio gagne constamment de l'argent. Notre bénéfice de l'an dernier a été multiplié par 80".

* Mike Medavoy conseille aux Chinois de "traduire" leur culture pour les marchés occidentaux s'ils veulent y réussir. "Les films chinois qui ressemblent à des documentaires, ça ne marchera pas."

* Jim Gianopulos, directeur général de la Fox, appelle (les autorités chinoises) à la protection du droit d'auteur et de la propriété intellectuelle. "Nous avons besoin d'un cadre juridique, des services d'avocats. Si on ne protège pas les droits d'auteur et la propriété intellectuelle, les investisseurs ne viendront pas. Les revenus générés par les biens de loisirs (culturels) devraient être un argument économique pour protéger la création, la propriété intellectuelle."

* Wang Zhongjun : "Je ne suis pas persuadé que les méthodes d'investissements et de gestion pratiquées à l'étranger conviennent toujours au marché chinois"...

Ecrit par: ah_thomas Lundi 27 Juin 2011 16h50
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China Co-Producers Share Views on the Future of the Business
9:44 AM 6/13/2011 by Jonathan Landreth

Shanghai Film Festival hears from Ren Zhonglun, Peter Loehr, Dan Mintz, Nansun Shi and E. Bennett Walsh

SHANGHAI -- As China’s box office booms -- rising 64 percent last year to hit $1.5 billion (up from just $150 million in 2005) -- five veterans of Chinese film co-productions gathered at the 14th Shanghai International Film Festival on Monday to share their views on the future of the business.


Lire la suite http://www.hollywoodreporter.com/news/china-producers-share-views-future-200797



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Q&A: Gordon Chan Talks About 'The Mural'
2:58 AM 6/27/2011 by Karen Chu

The Hong Kong film veteran talks about the arrival of effects-heavy films in China, and how far Chinese filmmakers still have to go.

Gordon Chan famously took the ghosts out of the best-known Chinese ghost stories and ushered in the fantasy genre into Chinese cinema with Painted Skin, and in the process became one of only a handful of Hong Kong directors in China’s 100 million yuan ($15 million) club. The outgoing chairman of the Hong Kong Film Awards Association – after 18 years – and president of Hong Kong Film Director’s Guild has recently relocated to Beijing under a strong sense of duty to the Chinese film industry.


Lire la suite http://www.hollywoodreporter.com/news/qa-gordon-chan-talks-mural-205741

Ecrit par: ah_thomas Lundi 27 Juin 2011 16h52
Un scandale ! unedent.gif

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Proposed Bruce Lee Museum Shelved in Hong Kong
2:39 AM 6/27/2011 by Karen Chu

The government and the property owner have been unable to reach agreement on the site's development.

HONG KONG – Plans to build a Bruce Lee museum at the late megastar’s former residence in Hong Kong has been abandoned.


Suite http://www.hollywoodreporter.com/news/proposed-bruce-lee-museum-shelved-205740

Ecrit par: P'tit Panda Samedi 09 Juillet 2011 14h34
On a déjà évoqué ces pratiques ici. Mais c'est toujours bon de le rappeler... dry.gif


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La Chine soupçonnée de manipuler les chiffres du box-office

Après une longue campagne de censure, le gouvernement chinois célébrait déjà le carton de son dernier film de propagande, "Beginning of the Great Revival". Problème : certains chiffres du box-office auraient été bidouillés par les salles de cinéma.

Le film Beginning of the Great Revival, lancé en grande pompe le 15 juin dernier par le régime chinois pour célébrer le 90e anniversaire du Parti communiste, arrive bientôt au terme de sa période d’exploitation. Imposé sur tous les écrans du pays (où la concurrence étrangère a été priée de dégager de l’affiche), promu par le gouvernement reconverti en attaché de presse et immunisé contre la critique par une géante campagne de censure, Beginning of the Great Revival était annoncé comme le plus grand succès potentiel du box-office chinois.

Après trois semaines de diffusion, les premiers chiffres officiels du film, s’ils n’atteignent pas l’ambition fixée par le parti (1 milliard de yuans = 100 millions d’euros), confirment une éclatante réussite : plus de 11 millions d’euros de recettes sur le marché intérieur et 30 millions d’euros dans le monde. Mais alors même que le parti célébrait sa victoire, le quotidien hongkongais Apple Daily remet en cause ces chiffres et affirme que des billets vendus pour Beginning of the Great Revival auraient été contrefaits dans l’une des plus grandes chaînes de cinéma du pays.

Un système de billetterie faussé

Le quotidien hongkongais a publié trois photos de billets (reprises ici) vendus dans le réseau de salle incriminé. La mention de Beginning of the Great Revival, écrite par ordinateur, y est barrée et remplacée à la main par le titre d’un autre film (Kung Fu Panda 2 ou Wu Xia, les vrais choix des spectateurs). Dans un pays où les résultats du box-office sont comptabilisés à partir des ventes de billets générés par ordinateur, l’opération suppose une inscription automatique du titre du film de propagande sur les tickets -donc une fraude, explique le magazine Forbes.

La méthode, si elle avérée, aurait contribué à booster les recettes de Beginning of the Great Revival et viendrait contrarier un peu la success story vantée par le gouvernement. Le montant de la fraude (impossible à quantifier) pourrait atteindre des sommes considérables : l’exploitant mis en cause, Jinyi International Cinemas, revendique sur son site internet 400 salles dans tout le pays et une part de box-office de 75 millions d'euros en 2010.

Suffisamment, donc, pour relativiser les 105 millions de yuans (11,3 millions d'euros) récoltés sur le marché intérieur par le film de Sanping Han et Jianxin Huang. Sur les billets contrefaits découverts, les recettes auraient dû revenir à l’animé U.S Kung Fu Panda 2 et au film hongkongais Wu Xia. Son réalisateur, Peter Ho-Sun Chan, s’est déclaré inquiet au quotidien Apple Daily :

"Je me suis déjà plaint auprès des autorités compétentes, explique-t-il. Une enquête est en cours, j’espère seulement que tout ceci est faux."
Une faille dans la communication

Les pertes pourraient être importantes pour Peter Ho-Sun Chan, dont le wu xia pan (film de sabre) avec les stars locales Donnie Yen et Tang Wei pariait justement sur un succès en Chine. Les studios Dreamworks ne devraient pas s’inquiéter au contraire des révélations de l’Apple Daily : en salle depuis plus d’un mois, Kung Fu Panda 2 a réalisé 94 millions de dollars de recettes en Chine. Mais le soupçon de fraude des réseaux d’exploitation pourrait bien refroidir un peu les ambitions chinoises des studios U.S : les Disney, Paramount, ou Warner Bros, qui militent pour la fin des quotas de films étrangers imposés par le régime et une installation définitive d’Hollywood en Chine.

Alors qu'il n'a pas encore été mis en cause, le gouvernement accuse une sérieuse baisse de confiance avec ces révélations de fraudes, qui concluent une opération de communication désastreuse menée pour la sortie de Beginning of the Great Revival. Coréalisée par Sanping Han et Jianxin Huang, cette fresque historique sur la création du Parti communiste (un des plus grands budgets de l’histoire du cinéma chinois) a été imposée sans partage dans toutes les salles du pays par le régime –suscitant la colère des spectateurs, toujours privés de Transformers 3 et du dernier volet de la franchise Harry Potter.

Les premières critiques (unanimement négatives) formulées contre le film sur les sites de cinéma populaires du pays (Douban Movie, et Mtime.com) avaient provoqué une vaste campagne de censure du gouvernement : accès aux commentaires bloqués, systèmes de notation (type Rotten Tomatoes) fermés… Billets poinçonnés.

Romain Blondeau


s : http://www.lesinrocks.com/cine/cinema-article/t/67542/date/2011-07-08/article/la-chine-soupconnee-de-manipuler-les-chiffres-du-box-office/

Ecrit par: ah_thomas Samedi 09 Juillet 2011 19h35
plus1.gif, pas que des soupçons, mais je crois que dans d'autres pays, c'est possible aussi....

Ecrit par: P'tit Panda Mercredi 13 Juillet 2011 21h28
QUOTE
La Chine multiplie les tournages à Paris et en Ile-de-France

PARIS, 13 juil 2011 (AFP) - 13/07/2011 15h34 -

Paris et sa région ont attiré cet été trois tournages chinois dont celui de Jacky Chan, confirmant ainsi l'attrait qu'exerce la capitale française, en partie grâce au crédit d'impôt international, a indiqué mercredi la Commission du film d'Ile-de-France.
Parmi ces productions de cinéma et télévision, le dernier film de Jacky Chan, "Chinese Zodiac", a nécessité 21 jours de tournage en France, dont 13 en Ile-de-France avec une équipe de 300 personnes, soit "1.020 journées de tournage", a précisé la Commission.
La star hong-kongaise avait initialement prévu une poignée de jours sur place, notamment à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle, et de poursuivre en décor.
"Jacky Chan et ses producteurs sont d'abord venus en repérage il y a un peu plus d'un an, et ils ont finalement décidé de poser leur caméra pendant 21 jours, notamment au Château de Courances (Essonne)", a expliqué un membre de la Commission à l'AFP. Par souci d'authenticité, mais aussi grâce au crédit d'impôt dévolu à toute production internationale prévoyant un budget d'un million d'euros et plus en France.
"Depuis quatre ou cinq ans, on était à un tournage chinois par an environ contre trois cet été", a-t-il ajouté. "Il s'agit de productions importantes pour la Chine, d'un budget de 7 à 8 millions environ -même si ça semble encore modeste pour des productions européennes ou, encore plus américaines."
Outre le film de Jacky Chan, des équipes chinoises sont venues tourner une série télévisée pour CCTV1 (principal réseau de diffusion chinois), "Nos années françaises", sur le séjour en France des anciens dirigeants chinois Deng Xiaoping et Zhou Enlai. Venus comme ouvriers, ils découvrirent le communisme dans l'Hexagone.
Il s'agit là d'une commande de l'Etat chinois au groupe de télévision Jiangsu TV, l'un des plus gros producteurs de séries en Chine, a précisé la Commission.
Par ailleurs, un documentaire sur "Le Siècle des Lumières" est en préparation pour Beijing TV. Une équipe de tournage était installée la semaine dernière au château de Fontainebleau, au Panthéon à Paris, ainsi que place des Vosges au coeur du quartier du Marais.
La Commission du film d'Ile-de-France a engagé depuis 2005 des efforts importants pour la promotion de son territoire auprès des producteurs chinois, notamment lors du salon Film'Art, le grand marché du cinéma de Hong-Kong, considéré comme le plus important d'Asie.
Avec New York, Paris est la ville la plus filmée au monde en décor naturel.

Ecrit par: ah_thomas Mardi 04 Octobre 2011 16h18
China Film Industry Report, 2011

QUOTE
In the field of filmmaking, 70% of content making is completed or participated by private film production institutions. In 2010, China produced 526 feature films, ranking third globally.


QUOTE
In the field of film distribution, there are about 300 distributors in Mainland China, wherein private companies hold 90%, while foreign ones are not yet allowed to participate in this link. The top 10 companies including China Film Group, Shanghai Film Group, and Huayi Brothers occupy over 80% market share.


http://china-screen-news.com/2011/09/china-film-industry-report-2011-show-the-increasing-role-of-chinese-private-film-industry-research-in-china/

Ecrit par: P'tit Panda Mardi 04 Octobre 2011 22h48
La TVB 無線 vient de fêter dans la joie son 45e anniversaire (prétexte à une grande émission de variétés).

Mais cette joie n'est que de façade : aujourd'hui, la TVB règne en maître à HK, écrasant allègrement son principal concurrent l'ATV. Mais elle s'attend à une rude concurrence à partir de 2012, avec l'arrivée de 3 nouvelles télés hertziennes.

Déjà, la saignée se fait sentir : des dizaines de créatifs de la TVB ont été recrutés par les futures chaines concurrentes. Les scénaristes, réalisateurs (et leurs assistants-réalisateurs) et producteurs les plus connus sont partis ou sur le départ. La production des séries télévisées de la chaine commence à rencontrer des difficultés.

Les comédiens de la chaîne dont le contrat arrivent à terme hésitent à le renouveler, préférant être indépendants pour pouvoir travailler partout par la suite...

La TVB déclare qu'elle ne craint pas cette concurrence, estimant qu'il y a suffisamment de talents chez elle pour remplacer les partants. Pour le moment...


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Ecrit par: P'tit Panda Mardi 04 Octobre 2011 23h30
Depuis septembre, il semble qu'une nouvelle directive officieuse (dite "Feng Sha 封殺/ Shut Out" ) circule à la télévision chinoise : les grandes chaînes nationales et satellitaires sont priées de ne plus mettre en avant les animateurs et invités d'origine taiwanaise (mais aussi hongkongaise). Les artistes taiwanais sont appréciés par le public de la Chine continentale. On les voyait souvent dans les émissions de variétés, de télé-réalité, etc. Certains d'entre eux étaient même animateurs vedettes sur les grandes chaînes chinoises.
Cette directive était peut-être due à l'approche de la Fête nationale chinoise (1er Oct).
Depuis, les artistes taiwanais, quand ils trouvent encore du travail en Chine, sont cantonnés à des émissions de chaînes provinciales et non satellitaires.

Il y a en Chine un certain mouvement d'exaspération chez les professionnels de voir les artistes hongkongais ou taiwanais envahir les programmes de télé (mais aussi le cinéma) : dans les séries, dans les émissions de plateau, etc.
Les professionnels chinois estiment (sans oser le dire tout haut) qu'ils trouvent moins de travail à cause de cette présence "étrangère". En plus les artistes de HK et de Taiwan, souvent plus connus dans le reste de l'Asie, sont en général mieux payés que les artistes nationaux pour les postes équivalents.

Le problème ne se limite pas aux comédiens et chanteurs, mais également aux techniciens. De nombreux scénaristes et réalisateurs hongkongais travaillent aujourd'hui en Chine. Leur présence est censée apporter une garantie de qualité aux séries télé. Sur les génériques de début des séries, lorsque c'est le cas on voit bien le nom du réalisateur hongkongais avec la mention "réalisateur de HK"...

Il existait une véritable tradition de formation des talents (techniciens et artistes) à la télévision de HK. Jusque vers l'an 2000, la TVB et l'ATV avaient chacune sa propre école de formation des comédiens, et les jeunes techniciens apprenaient le métier par étapes (postes divers, puis assistants, réalisateurs, producteurs). De nombreux grands noms en sont issus. Seule la TVB semble perpétuer cette tradition. Ca ne semble pas du tout être le cas en Chine, où les formations ont lieu dans les instituts, à l'université ou dans les cours privés...


Le Taiwanais Jacky Wu, une des principales victimes de la nouvelle directive
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Ecrit par: manolo Mercredi 05 Octobre 2011 09h10
QUOTE (P'tit Panda @ Mercredi 05 Octobre 2011 00h30)
Depuis, les artistes taiwanais, quand ils trouvent encore du travail en Chine, sont cantonnés

Je pensais que c'etait les artistes HK qui etaient "cantonnés". jlstyle.gif


QUOTE
Le Taiwanais Jacky Wu, une des principales victimes de la nouvelle directive


Ca c'est dur goutte.gif j'aurais prefere que ca soit Jay Chou qui en patisse. ph34r.gif

Ecrit par: P'tit Panda Mercredi 05 Octobre 2011 16h51
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Les 6 400 salles chinoises qui font rêver l'Amérique

Le Monde | 04.10.11 | 14h39  •  Mis à jour le 04.10.11 | 14h43



Les grands studios américains lorgnent les écrans chinois. Dreamworks tâte ainsi le terrain à Shanghaï et utilise RSR Partners, un cabinet de recrutement international, pour dénicher les talents locaux et probablement y ouvrir, à terme, un bureau. Pour Dreamworks, il ne s'agit pour le moment que d'"explorer les possibilités en Chine".

Le studio d'animation avait déjà annoncé, le 29 août, un accord inédit avec la plate-forme Youku, l'équivalent chinois de YouTube, pour distribuer les premier et second volets de Kung Fu Panda sur la zone payante de son site. Le film avait été conçu à dessein, ses directeurs artistiques ayant visité la Chine pour inclure des "références culturelles" - le kung-fu, le panda, le décor - qui furent particulièrement bien accueillies par les spectateurs chinois. Kung Fu Panda 2 avait ainsi battu le record d'entrées pour un film étranger le week-end de son lancement.

D'autres se tournent également vers l'est. Relativity, producteur notamment de The Social Network et Ennemis publics, a annoncé, le 14 août, la signature d'un accord avec deux partenaires chinois, SAIF et IDG Media, pour prendre part à un fonds de production d'une centaine de millions de dollars, baptisé Skyland. L'objectif est de produire des films prenant en compte la culture chinoise mais capables de se vendre également sur des marchés étrangers.

Dépasser le marché japonais

En parallèle, Relativity a passé un partenariat avec Huaxia Films, le deuxième distributeur du pays. Ces accords permettront à Skyland de sortir des films estampillés "chinois" et exemptés ainsi du rigoureux système des quotas, qui réserve l'accès au marché à une vingtaine de productions étrangères chaque année.

Les motivations sont nettes : le box-office chinois a rapporté 1,5 milliard de dollars (1,1 milliard d'euros) en 2010, une augmentation de 64 % sur une année. Le pays compte plus de 6 200 salles, mais ce chiffre devrait doubler avant 2015. Selon Rance Pow, président d'Artisan Gateway, un cabinet de consultants sur l'industrie du film chinoise basé à Shanghaï, le marché pourrait s'approcher des 2 milliards de dollars en 2011, puis dépasser rapidement le marché japonais (2,6 milliards de dollars en 2010), numéro deux mondial.

Legendary Pictures, producteur de Batman. The Dark Knight et d'Inception, a déjà commencé à jouer une partition similaire en juin, en s'associant à Huayi Brothers. Ce groupe fondé en 1994 par deux frères et présent dans la production à la fois musicale et cinématographique ambitionne d'investir jusqu'à 1 milliard de yuans (117 millions d'euros) dans le plus grand complexe de studios d'Asie de l'Est, capable d'accueillir également les touristes à 100 kilomètres de Shanghaï.

La nouvelle maison de production s'appelle Legendary East et a annoncé en août le lancement de son premier projet : une super-production épique, La Grande Muraille, dont le tournage sera laissé aux mains du personnel américain de Legendary. La distribution en Chine sera assurée par Huayi et dans les autres pays par Warner Bros.

"Les studios américains doivent apprendre à faire des films qui respectent les directives chinoises. Cela pourrait changer la manière dont ils produisent les oeuvres", estime Rance Pow.

En retour, les studios chinois tentent de séduire les audiences étrangères conformément à la politique de développement du "soft power", décrétée par l'équipe dirigeante d'Hu Jintao.

Harold Thibault
Article paru dans l'édition du 05.10.11

Ecrit par: lanjingling Mercredi 05 Octobre 2011 18h15
QUOTE (P'tit Panda @ Mercredi 05 Octobre 2011 16h51)
QUOTE
[b]Les 6 400
Les motivations sont nettes : le box-office chinois a rapporté 1,5 milliard de dollars [...]
"Les studios américains doivent apprendre à faire des films qui respectent les directives chinoises. Cela pourrait changer la manière dont ils produisent les oeuvres

"les capitalistes vendront la corde qui servira a les pendre"
lenine

Ecrit par: ah_thomas Mercredi 12 Octobre 2011 11h28
Article intéressant de chez Webasie.com
http://webasies.com/en-chine-le-cinema-explose-mais-les-blockbusters-ecrasent-les-independants/

Peter Chan dénonçait déjà le problème en 2005, avant que les choses n'empirent.
QUOTE
En Chine, le cinéma explose mais les blockbusters écrasent les indépendants
Publié le 12 octobre 2011

BUSAN, 12 octobre 2011 (AFP) – L’industrie du cinéma est en pleine effervescence en Chine et le nombre de salles s’envole. Mais les cinéastes indépendants, présents au Festival de Busan, ont du mal à montrer leurs films, écrasés par les gros blockbusters. »

Ecrit par: P'tit Panda Dimanche 16 Octobre 2011 10h57
Après les secousses à la TVB (dont les hauts dirigeants enchaînent en ce moment les réunions pour trouver une stratégie pour stopper l'hémorragie des départs de gens talentueux), c'est au tour d'ATV de subir de fortes turbulences.

Ces jours-ci, la presse HK évoque une possibilité pour ATV de se déclarer en faillite.

A l'origine de cette info : l'un des actionnaires de la chaîne.
En effet, le Taiwanais Tsai Eng Meng 蔡衍明, tonitruant 2e ou 3e actionnaire d'ATV, a réclamé que la chaîne soit déclarée en faillite. Raison invoquée : ATV est incapable de rembourser une dette de 23 M de HKD à la société Norwares Overseas Inc. qui appartient à... Tsai Eng-Meng lui-même. Une façon de tenter de ne pas perdre toutes ses billes dans cette affaire ?

La direction d'ATV a dû vite démentir cette grosse rumeur.
Selon elle, certes ATV traverse en ce moment une passe difficile, et elle est déficitaire, mais les actionnaires continueront à soutenir les projets de transformation de la chaîne. Elle promet au public des nouveaux programmes ambitieux pour l'an prochain...

Depuis presque 20 ans, la chaîne ATV de Hong Kong n'a jamais eu de pacte d'actionnariat stable. Les actionnaires majoritaires se succèdent. Il n'y a jamais eu de vision à long terme. Les responsables (qui se succèdent aussi) gèrent la chaîne comme ils peuvent, au jour le jour. C'est tout le contraire de la TVB, qui a toujours eu une politique et un actionnariat stables depuis longtemps.

Comme la TVB, la chaîne ATV voit ses meilleurs éléments (dans les départements de la création, de la réalisation, et parmi ses comédiens maison) recrutés par les futures nouvelles chaînes hertziennes...

Au niveau des audiences, ATV est devenue un nain face à la TVB...


Tsai Eng Meng
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http://news.sina.com.hk/news/19/1/1/2461568/1.html

http://news.sina.com.hk/news/2/1/1/2461644/1.html

Ecrit par: ah_thomas Lundi 17 Octobre 2011 16h00
QUOTE
Celestial Movies to offer 3D films on its new on demand service

The 24-hour Chinese movie channel Celestial Movies, operated by Celestial Pictures, is to offer 3D films as part of its new Celestial Movies On Demand service.

Celestial Movies On Demand is available as an add-on service to the linear channel on Hong Kong’s now TV and will start with 3D “Sex and Zen: Extreme Ecstasy” 3D as well as “The Child’s Eye” 3D....


http://china-screen-news.com/2011/10/celestial-movies-to-offer-3d-films-on-its-new-on-demand-service/

Ecrit par: ah_thomas Lundi 17 Octobre 2011 16h05
Un chance d'avoir un semblant de musée consacré à Bruce Lee à Hong Kong.

QUOTE
Bruce Lee gallery to be set up in Hong Kong
Posted: 12 October 2011 1559 hrs
HONG KONG: A gallery in honour of Bruce Lee, who helped make martial arts mainstream with kung fu classics like "Fists of Fury" will be built in Hong Kong.

Chief Executive Donald Tsang announced in his annual policy address Wednesday that the government would set up a gallery in honour of the artist at the government-run Hong Kong Heritage Museum.

The legendary martial arts exponent and actor died in 1973 at the height of his career and his many fans have long demanded a tribute to the star.

The only memorial to the actor is in the town he was born in -- San Francisco -- and not Hong Kong where he grew up and brought martial arts film into the mainstream with his innovative martial arts choreography.



http://www.channelnewsasia.com/stories/entertainment/view/1158867/1/.html

Ecrit par: ah_thomas Mercredi 19 Octobre 2011 13h35
Huace Film plans to invest up to 150 million US$ in a martial arts film park

QUOTE
Citing a company filing, yicai.com reported that Zhejiang Huace Film and TV (300133) plans to invest 100 million yuan on the building of the China Martial Arts (Film) Culture Industrial Park in Haining city, Zhejiang province.

A specific company will be created for the program with a total investment of “not less than one billion yuan” (156 million US$).

According to Capital Vue, “the film and TV group expects the investment will help to complete its industrial chain and expand its business scale”.

Source: Capital Vue (13/10/2011)

http://china-screen-news.com/2011/10/huace-film-plans-to-invest-up-to-150-million-us-in-a-martial-arts-film-park/

Ecrit par: P'tit Panda Dimanche 30 Octobre 2011 16h48
Selon la presse chinoise, le Bureau de la Censure aurait décidé d'une frappe préventive à l'encontre de Jiang Wen 姜文 : la suite de Let the Bullets Fly 让子弹飞 ne verra sans doute pas le jour - à court terme en tout cas.

"Let the Bullets Fly 3 / 让子弹飞 3" - le titre est une facétie de Jiang Wen - devait se situer dans le Shanghai corrompu des années 1930. Jiang Wen avait prévu de faire appel à un scénariste américain pour co-écrire le script.

Les producteurs ont démenti ("nous n'avons pas encore soumis notre projet à la Censure"), mais la rumeur est tenace. Ils reconnaissent que Jiang Wen s'est aussi attelé à d'autres projets - alors que la suite de Let the Bullets Fly avait été annoncé en fanfare récemment...


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http://ent.sina.com.cn/m/c/2011-10-30/00183464100.shtml

Ecrit par: P'tit Panda Mercredi 09 Novembre 2011 15h02
8 novembre 2011
La Chine veut détrôner Hollywood

QUOTE
Le mois dernier, lors du plénum du Parti communiste, les dirigeants chinois ont adopté une directive visant à élargir l'«influence» de la culture chinoise. La deuxième économie mondiale s'est engagée à «protéger sa sécurité culturelle» et à rehausser son soft power, sa capacité d'influence par des moyens non coercitifs, comme la culture.

Mais en matière de cinéma, le rayonnement international de la Chine reste très limité, à l'image de l'indifférence qui entoure les Coqs d'or, trophées attribués chaque année depuis 1981 par l'Association du cinéma chinois.

Pour les réalisateurs, le carcan imposé par la propagande du Parti et la censure restent d'importants obstacles à surmonter, surtout pour rivaliser avec les superproductions hollywoodiennes. «Vous ne pouvez pas imposer une camisole aux artistes et les faire concourir comme des athlètes. La culture n'est pas monolithique. Elle doit être diversifiée», selon Zhou Liming, un critique culturel.

Chen Daming, réalisateur d'un remake de What Women Want, assure que la censure rend difficile la réalisation d'un large éventail de films contemporains. La censure ne permet pas selon lui de décrire des antagonismes forts, nécessaires aux polars. «Sans un méchant, un gentil n'a plus aucun rôle et il est difficile de faire des films contemporains, car les polars aujourd'hui ne passent pas la censure», raconte-t-il. Ce qui ne gênent pas certains. «Le gouvernement se sert de la culture comme vecteur pour désigner ce qui est bien et mal. Les films ont un effet puissant, et nous devons montrer la bonne voie» aux spectateurs, explique Ivy Zhong, patron de la société de production privée Beijing Galloping Horse

Même les films qui tirent leur épingle du jeu dans les salles obscures chinoises, où les recettes du box office ont bondi de 64% en 2010 à 1,5 milliard de dollars, peinent à transformer l'essai à l'étranger. Ils sont bien sûr confrontés à l'obstacle du sous-titrage, mais trébuchent souvent bien avant, n'obtenant même pas une chance d'être diffusé.

Let The Bullets Fly, par exemple, un ambitieux film populaire de gangsters des années 1920 réalisé par Jiang Wen, a décroché un petit distributeur américain au printemps dernier, mais n'a toujours pas été projeté aux Etats-Unis.

Les films en chinois n'ont pas enregistré de succès notable aux Etats-Unis depuis Tigre et Dragon, le film d'arts martiaux réalisé par Ang Lee, Oscar du meilleur film étranger en 2001. En 2003, le réalisateur Zhang Yimou, avec son film Hero a été nominé dans la même catégorie, mais sans remporter le trophée.

A l'opposé, les films d'Hollywood sont en moyenne deux fois plus rentables sur le marché intérieur que les productions locales chinoises. Le public local a par exemple plébiscité Avatar (avec un total des billets vendus dépassant 200 millions de dollars) ou Kung fu Panda 2.

(Source AFP)



s : http://next.liberation.fr/cinema/01012370295-la-chine-veut-detroner-hollywood

Ecrit par: P'tit Panda Dimanche 20 Novembre 2011 19h52
QUOTE
http://french.peopledaily.com.cn/Culture/7650386.html

Chine : ouverture de la première base nationale de commerce culturel international à Shanghai


La première base de commerce culturel international de la Chine s'est officiellement ouverte vendredi après-midi à Shanghai.

Située dans la Zone de libre-échange Waigaoqiao de Shanghai, la Base nationale pour le commerce culturel international comprend la Station des transactions intellectuelles de Shanghai, une zone d'exposition de 3 000 m², et plus de 80 entreprises et institutions dans le domaine du commerce culturel.

La base se concentrera sur le commerce international de produits culturels, l'expérimentation de nouvelles politiques financières concernant le commerce culturel, l'exposition de produits culturels et la formation de personnel de gestion du commerce culturel.

Le ministre de la Culture Cai Wu a encouragé lors de la cérémonie d'ouverture la base à être innovante et à servir de zone pilote pour le commerce extérieur des produits culturels chinois.

Selon lui, la création de cette base a une portée importante pour mieux mettre en valeur les avantages des entreprises culturelles chinoises et aider les produits et services culturels chinois à se mondialiser.

Han Zheng, maire de Shanghai, a indiqué qu'il renforcerait sa coopération avec le ministère de la Culture pour faciliter le fonctionnement de la base.

Source: xinhua

Ecrit par: P'tit Panda Jeudi 08 Décembre 2011 11h45
QUOTE
Shaw finally set to retire


By Patrick Frater

Wed, 07 December 2011, 21:09 PM (HKT)

Executive Shuffle News
Run Run SHAW 邵逸夫, the 104-year-old Hong Kong media mogul is to retire at the end of the month from Television Broadcasts Ltd (TVB) 電視廣播有限公司.

In a filing to the Hong Kong stock exchange the company said that Shaw will step down as chairman, non-executive director and executive committee member. He will instead be named as chairman emeritus at the company he founded in 1965.

TVB announced that it will promote 71 year-old executive deputy chairman Norman LEUNG 梁乃鵬 to executive chairman. He will receive a salary of HK$5.76 million ($740,000) and directors fees of HK$150,000 ($19,300) and a bonus. In his deputy chairman role Leung is entitled to a HK$1 million ($129,000) bonus for the current year.

TVB, which has terrestrial TV broadcasting in Hong Kong as its mainstay, now has broadcast operations in Taiwan, North America, Australia and Europe and a programme distribution network throughout Asia, particularly in mainland China, Malaysia, Singapore and Vietnam.


s : http://www.filmbiz.asia/news/shaw-finally-set-to-retire?utm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook

Ecrit par: P'tit Panda Vendredi 16 Décembre 2011 23h35
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16/12/11 16:46

Crimson Forest Chine crée une série d'animation épique en 100 épisodes : Ginseng vs. Aliens

Crimson Forest Chine crée une série d'animation épique en 100 épisodes : Ginseng vs. Aliens

Crimson Forest VFX/Animation Studio, l'un des studios cinématographiques et d'animation les plus modernes et à la croissance la plus rapide de Chine, conduit les spectateurs dans une toute nouvelle dimension de l'imaginaire avec la nouvelle aventure animée en 100 épisodes, Ginseng vs. Aliens.

L'histoire se déroule dans un village magique au coeur du mont Changbai où Little Ginseng, le héros de l'aventure, et ses amis Radish boy, Deer boy, Grass head et Tang (dont il est amoureux) vivent dans la joie. Ce bonheur est soudain bouleversé lorsqu'un vaisseau spatial extraterrestre échoue dans le voisinage. La famille Ginseng use de ses pouvoirs et de ceux des racines de ginseng magique pour combattre les extraterrestreset éventuellement trouver un moyen de cohabiter avec ces derniers.

« Chaque épisode présente la famille Ginseng et les problèmes auxquels ils font face avec leurs nouveaux visiteurs, » explique Xiao Xin, scénariste principal chez Crimson Forest Films. « Le parcours des aventuriers apporte des leçons de vie, telles que l'amitié, le respect et la vertu. Nous sommes très impatients de partager les aventures de la famille Ginseng avec notre public à travers le monde. » Pour avoir un avant-goût de ces aventures, rendez-vous sur le site : http://bit.ly/tuoSAN.

La série est dirigée par Jason Huang, d'origine sud-coréenne, de Crimson Forest. « La culture et les traditions orientales sont très adulées à travers l'Asie et l'objectif de cette série est de montrer comment elles sont honorées. Ginseng vs. Aliens est un voyage fantastique qui vise à éclairer chacun, indépendamment de son âge, de sa culture ou de sa nationalité, sur la culture orientale, et ce d'une manière très divertissante et riche en effets visuels. »

Le directeur général Jon Chiew et le superviseur COO/VFX Andy Chen ont dirigé une équipe de plus de 100 artistes pour la création des animations graphiques de haute qualité. Andy Chen possède une expérience chez DreamWorks et Electronic Arts et travaille avec son équipe d'artistes chinois et internationaux afin d'apporter une nouvelle perspective à l'industrie de l'animation en Chine.

Ginseng vs. Aliens est produit, écrit, dirigé et animé en Chine par Crimson Forest Animation/VFX, avec la participation financière de Beijing Datu International Cultural Investment Co. Ltd. et de Xin Entertainment and Culture Communication Co. Ltd. L'équipe assure la production complète de la série, des schémas originaux aux animations finales, en passant par la musique originale, la commercialisation et les jeux.

Les premiers épisodes de la série sont prêts et devraient être disponibles début 2012. La distribution aux États-Unis est prévue pour le milieu ou la fin de l'année 2012.

À propos de Crimson Forest Animation/VFX

Crimson Forest Animation/VFX (CFX) dispose d'une équipe internationale diversifiée experte en préproduction d'animations, production d'animations 2D/3D et en effets spéciaux visuels. Elle propose une variété de services techniques tels que les avant-projets/la conception visuelle, la peinture de cache, la capture de mouvement, la caméra virtuelle, le rendu (PIXAR Renderman), la conversion 2D-3D et les services de postproduction. Les membres de l'équipe avaient déjà travaillé sur d'autres projets tels que la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques Beijing 2008, Confucius, Red Cliff, Les Quatre Fantastiques, X-Men 2, Final Fantasy et Pirates des Caraïbes. Le studio d'animation est une filiale de Crimson Forest Films, une société de production cinématographique et de télévision fondée par Jonathan Lim.

Pour de plus amples d'informations sur Crimson Forest Animation/VFX, rendez-vous sur le site : http://www.cfx.tv, et pour de plus amples informations sur Crimson Forest Films, rendez-vous sur le site : http://www.cff.tv.

Galerie photos/multimédia disponible sur : http://www.businesswire.com/cgi-bin/mmg.cgi?eid=50107716&lang=fr

Le texte du communiqué issu d'une traduction ne doit d'aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d'origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.



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s : http://bourse.lci.fr/bourse-en-ligne.hts?urlAction=bourse-en-ligne.hts&idnews=BNW111216_00005652&numligne=0&date=111216

Ecrit par: P'tit Panda Lundi 13 Février 2012 01h41
Mona Fong 方逸華, la femme de Run Run Shaw, vient d'annoncer qu'elle quittera toutes ses fonctions au sein du groupe TVB après 25 mars 2012.


Depuis la vente à Charles Chan Kwok-keung 陳國強 en janvier 2011, la famille Shaw a commencé à se retirer de la direction du groupe.
Run Run Shaw a quitté le poste de PDG pour celui de président d'honneur à la fin de l'année dernière.
Aujourd'hui, c'est Mona Fong qui va devoir quitter, à 78 ans, le poste de vice-présidente du groupe.

Pour le moment, les autres grands dirigeants du groupe - Norman Leung 梁乃鵬, Li Po On 李寶安, Virginia Lok 樂易玲... - sont restés en place. Mais on prévoit de grands changements dans les mois qui viennent.

Stephen C.W. Chan 陳志雲 , l'ancien protégé de Mona Fong, est quant à lui parti "reprendre ses études au Canada". Après quelques scandales, Chan eut un bref retour en grâce à la TVB.


Mona Fong :

Ecrit par: P'tit Panda Dimanche 19 Février 2012 12h53
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Le samedi 18 février 2012


La Chine ouvrira son marché aux films américains

Associated Press
Washington


L'industrie cinématographique américaine et l'administration Obama ont toutes deux salué, samedi, la décision de la Chine visant à amenuiser les obstacles qui empêchaient les films tournés aux États-Unis de profiter du marché chinois en pleine croissance.

Le vice-président Joe Biden a parlé de «percée» et déclaré que l'accord «permettrait aux studios américains et aux réalisateurs indépendants d'accéder plus facilement que jamais au public chinois de plus en plus nombreux». Il a ajouté que cela viendrait soutenir «des milliers d'emplois américains dans l'industrie et autour de celle-ci».

L'entente a été annoncée vendredi lors de la visite californienne du vice-président chinois Xi Jinping, reçu par M. Biden. Obtenir un droit d'entrée sur le marché chinois est une priorité depuis longtemps pour Hollywood, et le chef de file du lobby de l'industrie, la Motion Picture Association of America, a fait savoir que l'accord «historique» ferait fortement augmenter l'ensemble des exportations américaines à destination de la Chine.

Il s'agit également d'une rare bonne nouvelle dans une relation commerciale qui s'est transformée en champ de bataille. L'administration américaine a fait pression à plusieurs reprises sur la Chine pour que celle-ci soit plus ouverte aux exportations américaines, particulièrement en laissant s'apprécier la valeur de sa monnaie, et d'en faire davantage pour lutter contre le piratage de films et d'autres propriétés intellectuelles.

Des responsables américains se sont plaints pour la première fois à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) en 2007 à propos des restrictions sur l'importation de films, et l'OMC a tranché en faveur de Washington deux ans plus tard.

En vertu de l'accord, les réalisateurs américains pourront davantage distribuer leurs films à l'extérieur du monopole cinématographique géré par l'État chinois, obtiendront des conditions plus intéressantes en ce qui concerne les films en 3D et autres films en grand format, et recevront une plus grande part des profits pour les films distribués par des compagnies chinoises.

Le marché en question croît rapidement. Les revenus du box-office chinois ont atteint 2 milliards $ l'an dernier, indiquent des responsables américains.



s : http://moncinema.cyberpresse.ca/nouvelles-...americains.html

Ecrit par: lanjingling Lundi 20 Février 2012 15h41
http://shanghaiist.com/2012/02/10/infographic_chinas_2011_movie_box_o.php tres interessant sur le box office chinois en 2011; les chiffres sont significatifs: la Chine a produit 588 films, tandis que seulement 20 films etrangers ont ete admis , mais ceux-ci representent 46,7 % des parts de marche; sans l'ultra protectionnisme, le cinema chinois n'existerait pratiquement pas.

Ecrit par: P'tit Panda Lundi 20 Février 2012 16h19
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La Chine ouvre un peu plus ses portes au cinéma étranger

20/02/2012 | ALC.

s : http://chine.aujourdhuilemonde.com/la-chine-ouvre-un-peu-plus-ses-portes-au-cinema-etranger


Xi Jinping à Los Angeles, une bonne nouvelle pour Hollywood. Suite à la visite du vice-président chinois vendredi, la Chine a consenti à étendre son marché à davantage de films américains.

Pékin ne renonce pas à ses quotas d’importations : pas plus de 20 films étrangers par an, mais le gouvernement organisera quelques exceptions  pour les formats « premium ». 14 films aux formats iMax ou 3D passeront donc les mailles du système de quota, en compagnie de leur version 2D.

« C’est une avancée majeure dans la croissance des exportations américaines vers la Chine » explique Chris Dodd, le président de Motion Picture Association of America ajoutant que « c’est une excellente nouvelle pour les millions de travailleurs américains dont l’emploi dépend de l’industrie du divertissement ».

L’enthousiasme à Hollywood est légitime : le box-office chinois a atteint 2,1 milliards de dollars en 2011, et le public du pays est particulièrement friand de blockbusters américains, avec un goût supplémentaire pour les productions 3D.


Parmi les films ayant remporté le plus de succès au box-office chinois en 2011, Transformers 3 remporte la première place avec 172 millions de dollars suivi de Kung Fu Panda 2 et Pirates des caraïbes 4 avec 95 et 73 millions de dollars engendrés. Les productions chinoises Flowers of war et Flying Sword of Dragon's Gate ont quant à elles atteint 71 et 65 millions de dollars.

Certains experts ont déjà annoncé que la Chine est devenu le deuxième marché  le plus important en terme de box-office, prenant la place du Japon  dès les derniers mois de l’année dernière.

L’accord annoncé vendredi résulte d’un litige remporté par les Etats Unis en 2009 auprès de l’OMC au sujet des restrictions chinoises sur l’importation et la distribution des œuvres protégés par le droit d’auteur. Le dossier n’est pas clos puisque les quotas d’importations sont toujours serrés… pour le plus grand bonheur de l’industrie des DVD pirates en Chine.




Ecrit par: P'tit Panda Jeudi 23 Février 2012 01h28
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Hollywood à la conquête de l'Est

Le Monde | 20.02.12 | 14h15


La visite du vice-président chinois Xi Jinping aux Etats-Unis a consolidé les relations entre l'industrie du cinéma, et la Chine. Vendredi 17 février, le futur président chinois a rencontré Christopher Dodd, l'ex-sénateur démocrate du Connecticut et président de la Motion Picture Association of America, des patrons de studios comme Bob Iger, PDG de la Walt Disney Company, et Jeffrey Katzenberg, qui dirige DreamWorks Animation. L'annonce de la construction d'un studio d'animation à Shanghaï, dénommé Oriental DreamWorks, a suivi immédiatement.

Le vice-président américain Joe Biden a annoncé que la Chine autoriserait quatorze films supplémentaires (avec une préférence pour les formats en 3D et Imax), et augmentera la part des recettes reversée aux distributeurs étrangers, de 13 % à 25 %. Un marché estimé à 2,1 milliards de dollars (1,6 milliard d'euros), en augmentation de 28,8 % depuis 2010. "Cet accord permettra aux studios américains et aux cinéastes indépendants d'atteindre le public chinois, soutenant des milliers d'emplois dans l'industrie cinématographique", a déclaré M. Biden.

Avec un investissement initial de 330 millions de dollars (249,7 millions d'euros), en partenariat avec les sociétés chinoises China Media Capital, Shanghai Media Group et Shanghai Alliance Investment, majoritaires avec 55 % du capital, le studio de Shanghaï "va créer des films originaux, fabriqués avec de l'ADN chinois et inspirés par la culture, la littérature ou l'histoire", précise M. Katzenberg. Ce dernier a fondé en 1994, avec Steven Spielberg et David Geffen, les studios DreamWorks, devenus deux compagnies distinctes : la société de production privée DreamWorks SKG, dirigée par Steven Spielberg ; et DreamWorks Animation, qui a produit les célèbres dessins animés Shrek, Madagascar, Dragons, Le Chat potté et, surtout, Kung Fu Panda.

Car DreamWorks Animation arrive avec un gros capital de sympathie en Chine où le panda en surpoids devenu guerrier dragon a été un énorme succès. "Dans cinq à sept ans, la Chine sera le numéro 1 du marché du divertissement dans le monde. C'est une énorme opportunité pour nous", déclare M. Katzenberg. De son côté, Ruigang Li, président de China Media Capital, déclare : "Nous partageons la même vision d'une compagnie de divertissement familial d'envergure internationale." Le studio de Shanghaï produira des films d'animation, et des programmes pour la télévision.

Hollywood vise depuis longtemps le marché chinois où Avatar et Harry Potter sont très populaires, mais les majors ont été limitées jusqu'à présent par les quotas de distribution des films étrangers (vingt par an). Produire localement des films permettra à DreamWorks de passer outre ces quotas.

"L'investissement apporte à DreamWorks l'influence de son partenaire et une porte d'accès à l'industrie du film chinoise, qui cherche à se développer sur le marché international", constate Rance Pow, président d'Artisan Gateway, un cabinet de consultants sur le cinéma asiatique basé à Shanghaï. "Pour les partenaires chinois, s'adosser à DreamWorks offre une plateforme de partage du savoir-faire et de la technique ainsi qu'un accès aux capacités de distribution et de marketing dont Dreamworks bénéficie déjà à l'échelle mondiale."

Il n'est donc plus question d'essayer de faire accepter aux Chinois des films pensés aux Etats-Unis. D'autres ont le même raisonnement. C'est le cas de Relativity, producteur de The Social Network, qui a créé avec deux partenaires chinois un fonds doté d'une centaine de millions de dollars et voué à la création de films conçus pour le public local mais aptes à séduire les publics étrangers.

Claudine Mulard et Harold Thibault
Article paru dans l'édition du 21.02.12

Ecrit par: P'tit Panda Jeudi 01 Mars 2012 09h09
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L'animation chinoise en quête de nouveaux talents

Le film d'animation Kungfu Panda se déroule en Chine, mais cette célèbre production qui a été diffusée sur les écrans du monde entier n'en est pas moins américaine. La question qui se pose actuellement est la suivante : que manque-t-il à l'industrie de l'animation en Chine ? De nouveaux talents peut-être.

Des éléments chinois ont été incorporés dans un film d'animation à succès produit aux Etats-Unis. Mais la propre industrie chinoise de l'animation manque de talents capables de mixer des concepts intéressants et de créer une bonne histoire.

Il y a un besoin urgent pour de bons scénaristes de dessins animés.

Yang Wenyan

Directrice

Entreprise de films d'animation

" Nos techniques ne sont pas mauvaises. Mais nous n'avons pas de bonnes histoires. Une bonne histoire est un élément fondamental d'un bon dessin animé."

Chen Yingjie

PDG

Entreprise de dessin animé

" Nous sommes sur la mauvaise voie mais au niveau technique, il n'y a pas de soucis. Les créateurs chinois de dessins animés sont impliqués dans la productions de beaucoup de bons films à Hollywood et chez Disney. Mais ce dont nous manquons c'est d'excellents scénaristes. Tous les bons scénaristes de Chine travaillent pour les séries télé et dans le cinéma, pas pour les dessins animés."

Le scénario est le tendon d'Achille du processus de production des dessins animés chinois. De nombreuses universités proposent des formations fondamentales d'écriture de dessin animé mais les étudiants ont ensuite besoin de temps afin de développer leurs talents.

Donc c'est une pratique commune de voir les entreprises chinoises et étrangères coopérer pour accomplir le travail. Par exemple, " L'Etoile de Laura ". C'est un travail conjoint entre une histoire allemande et des créateurs chinois de dessin animé.

Klaus Baumgart

Scénariste d'Hollywood

" Que la Chine apprenne quelque chose de notre pays, de notre culture, mais aussi pour permettre aux enfants d'acquérir une nouvelle approche du dessin animé."

Les producteurs des " Rêves de Jinsha" feront également appel à des scénaristes américains pour leur prochaine histoire.

Su Xiaohong

Productrice

" Les Rêves de Jinsha "

" Nous allons traduire le script de notre prochaine histoire dès que la version chinoise sera terminée. Puis, nous serons rejoints par des scénaristes américains ainsi nous pourrons réaliser un meilleur travail sur le marché international."

C'est une stratégie gagnant-gagnant de coopération entre des créateurs de dessins animés de Chine et de l'étranger. Mais sur le long terme, les films d'animations chinois devront faire appel à leurs propres talents locaux.

Source: CCTV

Ecrit par: P'tit Panda Dimanche 18 Mars 2012 23h49
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Le réalisateur chinois Jia Zhangke va ouvrir un cinéma

Le réalisateur chinois Jia Zhangke a récemment publié un message sur Sina Weibo, annonçant l'ouverture prochaine de son propre cinéma. Situé entre les 4e et 5e périphériques Est de Beijing, le cinéma proposera principalement des films artistiques.

« Il s'agit de mon propre terrain, donc il n'y a pas de pression de loyer. Je peux ainsi insister sur ce qui m'intéresse », a déclaré le cinéaste, qui se passionne pour les films artistiques. Il a indiqué qu'il s'inspirerait des expériences du cinéma SPOT-Taipei Film House, fondé par le célèbre réalisateur taiwanais Hou Hsiao-hsien.

Source: China.org.cn


s : http://french.peopledaily.com.cn/Culture/7760934.html

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Ecrit par: P'tit Panda Samedi 16 Juin 2012 21h36
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12 juin 2012
Le partage de video en pleine fusion en Chine

Le (jeune) secteur des sites de partage video est déjà en pleine restructuration en Chine. La profusion d'acteurs qui a caractérisé ses débuts, à partir de 2006, laisse place à une phase de regroupements en raison des coûts élevés des droits de diffusion. Après des années de concurrence, plusieurs sites ont décidé de regrouper leurs forces pour survivre dans cet univers concurrentiel, alors que le numéro un Youku, créé en 2006 et coté à la bourse de New York, a perdu près de 50 millions de yuans (6,2 millions d'euros) au dernier trimestre 2011. Le 12 mars, le numéro un du secteur Youku, a annoncé sa fusion d'ici au troisième trimestre avec le numéro deux Tudou, qui se trouve, lui, au Nasdaq. Un rapprochement destiné à faire face aux sites de video de Baidu et de Tencent, les deux poids-lourds du web en Chine. Tencent, Sohu et Baidu vont, de leur côté, former une alliance pour réduire les coûts.

Youku et Tudou, qui comme les autres sites continuent à perdre de l'argent, représentent plus du tiers de la publicité vidéo sur l'internet, qui en Chine, s'est élevée au premier trimestre à 2,1 milliards de yuans (plus de 263 millions d'euros), en hausse de 24,7% par rapport au précédent trimestre, selon Analysys International. Le nombre d'utilisateurs de video en ligne dans le pays asiatique était de 325 millions à la fin 2011 (China Internet Network Information Center).

Comme tous les autres sites chinois, Youku, fondé en 2006 par le président du portail internet Sohu, s'est orienté vers un modèle différent de Youtube, préférant les contenus professionnels contre paiement de droits de diffusion, plutôt que les UGC (User generated content), les vidéos amateurs. "70% de notre trafic provient des feuilletons, des films, de ce genre de contenus", soulignait le directeur général de Youku pour l'est de la Chine, Lee Li, en mars, de passage à Paris pour China Connect. "Nous sommes beaucoup plus une télévision sur le web qu'un site de partage de vidéos comme Youtube", affirmait-il. Le site commence également à produire lui-même, avec des "mini-films" formatés pour le web et réalisés par des réalisateurs connus, notamment Tsai Ming-liang, avec "Walker", une oeuvre déconcertante qui a suscité énormément de réactions.


Les sites de partage video en Chine pourraient profiter de la tendance des jeunes générations à regarder la télévision sur leurs téléphones portables. Selon une étude récente de iResearch, ils sont de plus en plus à utiliser leurs ordinateurs et leurs téléphones pour regarder la télévision et la majorité de ceux qui continuent à le faire sur leurs postes sont âgés de plus de 40 ans. Dans sa dernière version du Mac Os, Apple a d'ailleurs intégré plusieurs nouvelles applications liées au marché chinois, notamment Tudou et Youku.




s : http://weibo.blog.lemonde.fr/2012/06/12/le-partage-de-video-en-pleine-fusion-en-chine/

Ecrit par: P'tit Panda Jeudi 12 Juillet 2012 07h51
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Où sont passés les méchants chinois ?

Désireux de séduire leur plus grand marché à l’exportation et de ne pas déplaire à la censure de Pékin, les grands studios américains veillent à donner une image positive de la Chine.

12.07.2012 | Steven Zeitchick, Jonathan Landreth | Los Angeles Times


*


Lorsque, dans le film d’action Battleship des studios Universal, la Terre est assiégée par des extraterrestres, Washington attribue aux autorités de Hong Kong le mérite d’avoir découvert que les envahisseurs venaient d’une autre planète. Dans la récente comédie romantique Des saumons dans le désert, relatant la construction d’un barrage au Yémen, des ingénieurs chinois – personnages qui n’existent pas dans le roman dont est tiré ce long-métrage – font montre de leur savoir-faire. Dans le film cata­strophe 2012, le secrétaire général de la Maison-Blanche chante les louanges de la Chine et qualifie ses scientifiques de visionnaires pour avoir fabriqué l’arche qui permet de sauver la civilisation.

Dernièrement, les références des productions hollywoodiennes à l’empire du Milieu se multiplient. Certaines relèvent de la flatterie ou sont des ajouts gratuits destinés à satisfaire des partenaires commerciaux et à courtiser le public du premier marché à l’exportation. D’autres, selon certains réalisateurs, ne font que refléter l’essor de la Chine en tant que puissance politique, économique et culturelle.

Quant aux personnages de méchants incarnés par des Chinois, ils ont tout bonnement disparu. Les grands studios ont de plus en plus tendance à éliminer toute référence à la Chine pouvant être perçue comme négative, dans l’espoir d’obtenir le visa de la censure chinoise et de se faire un créneau sur un marché où les productions étrangères sont contingentées. Les studios MGM, qui ont produit le remake du film de guerre L’Aube rouge [la première version avait été tournée par John Milius en 1984], ont retouché numériquement les envahisseurs chinois pour en faire des Nord-Coréens.

Fierté nationale

Lors de la sortie de Men in Black 3 en Chine, en mai dernier, la censure avait fait supprimer ou raccourcir plusieurs scènes situées dans le quartier de Chinatown, à New York, et jugées peu flatteuses pour les Sino-Américains. Les responsables de Sony n’ont pas souhaité réagir publiquement et les scènes en question sont restées dans les versions destinées au reste du monde. En privé, toutefois, les représentants du studio avouent qu’ils auraient peut-être choisi une autre enclave ethnique comme décor s’ils avaient eu vent des susceptibilités chinoises. “Hollywood, ces temps-ci, est parfois plus accommodant à l’égard des Chinois que les Chinois eux-mêmes”, note Stanley Rosen, directeur du centre d’études de l’Asie de l’Est à l’Université de Californie du Sud (USC) et spécialiste du cinéma. Un scénariste travaillant sur une superproduction a reçu comme consigne du studio d’éviter les personnages de méchants chinois.

“C’est clair et net : c’est peut-être la première fois dans l’histoire de Hollywood que la censure d’un pays étranger a une incidence profonde sur ce que nous produisons”, confie un producteur de premier plan qui, à l’instar de plusieurs confrères interviewés pour cet article, s’est exprimé sous couvert d’anonymat de crainte de froisser d’éventuels partenaires chinois.

Davantage tributaires des recettes réalisées à l’étranger, les studios sont devenus plus attentifs aux sensibilités locales. Ils veillent ainsi depuis un certain temps à ne pas froisser le public japonais, qui était encore récemment leur premier marché à l’exportation. Avec la Chine, les accords de cofinancement ajoutent encore à la pression : les films étrangers coproduits par des sociétés chinoises ne sont pas soumis aux quotas imposés par les autorités de Pékin, mais à condition de comporter des éléments chinois – et, de surcroît, positifs. Le film Iron Man 3 des studios Marvel, dont le tournage a débuté en Caroline du Nord et en Chine, devrait ainsi se montrer très favorable aux Chinois, puisque ce sont eux qui cofinancent la production.

Pour certains réalisateurs, l’inclusion d’éléments chinois fait partie du processus créatif, comme cette séquence du film Disney Les Muppets [sorti en mai dans les salles françaises] où Miss Piggy, Gonzo et Jack Black apparaissent en spécialistes des arts martiaux (avec en surimpression la transcription de leur nom en caractères chinois). Et le prochain James Bond, Skyfall, se déroulera à Shanghai, même si la production ne bénéficie pas de fonds chinois.

Simon Beaufoy, le scénariste des Saumons dans le désert, assure que personne ne l’a obligé à faire référence à la Chine et que l’idée lui est venue naturellement. “Je voulais le projet le plus grandiose et le plus ambitieux, et cela n’était possible qu’avec ces ingénieurs chinois, dit-il. Si on veut mettre dans un film de l’audace et de l’ambition, on pense forcément à la Chine.” Reste qu’il a lui aussi veillé à ne pas froisser. “J’ai beaucoup réfléchi à cet aspect et, oui, j’ai sans doute été un peu plus attentif que d’habitude, reconnaît-il. Avec les Français et les Britanniques, par exemple, on peut se lancer des piques, et cela reste bon enfant. Avec la Chine, on ne sait pas encore où se situe la limite.”

Les censeurs chinois éliminent des scènes qu’ils jugent offensantes d’un point de vue politique ou culturel. En 2007, un personnage de pirate chinois interprété par Chow Yun-fat a disparu de la version de Pirates des Caraïbes : Jusqu’au bout du monde destinée au marché chinois. Le personnage est chauve, il a une longue barbe rousse et des ongles interminables. Dans une scène, il récite un poème en cantonais et non en mandarin, que Pékin favorise comme langue nationale.

L’instance de contrôle de l’audiovisuel chinois (SARFT) a explicité ses règles de censure pour la dernière fois en 2008. Est banni tout ce qui est de nature à “troubler l’ordre social et nuire à la stabilité sociale”, à “enfreindre les principes fondamentaux de la Constitution” et à “faire l’apologie de l’obscénité, du jeu et de la violence”. Sont également interdits “les meurtres, la violence, l’horreur, les fantômes, les démons, le surnaturel, ainsi que la confusion entre le vrai et le faux, le bon et le méchant, le beau et le laid”.

“Poule aux œufs d’or”

Le public ne s’en émeut guère. “Les Chinois vont voir un film tout en sachant qu’il a été caviardé”, explique Jimmy Wu, le patron du réseau de salles chinoises Lumière Pavilions. Et bon nombre de spectateurs chinois apprécient de voir dans les productions hollywoodiennes des éléments qui flattent la fierté nationale. Le public s’est ainsi levé pour applaudir le passage où le secrétaire général de la Maison-Blanche fait l’éloge des scientifiques chinois dans le film 2012.

Les effets sont plus problématiques pour le reste du monde. Stanley Rosen redoute que cela ne donne à toute une génération de spectateurs une vision biaisée et aseptisée de la Chine, où la question des droits de l’homme et la dure réalité quotidienne auront été entièrement évacuées. “Je ne pense pas que le spectateur américain moyen soit vraiment conscient de toutes ces petites décisions, dit Rosen. Mais cela peut finir par avoir un effet subliminal.”

A Hollywood, certains affirment toutefois que la collaboration avec la Chine ne pose pas de problèmes insurmontables. “Travailler avec la Chine ou avec un grand studio, cela ne fait pas une grande différence”, fait remarquer Michael London, producteur de films indépendants qui a été en pourparlers avec des organismes chinois en vue de coproductions. “Je dis ça à moitié en plaisantant, bien sûr. Mais la plupart des producteurs de chez nous ne font jamais la fine bouche quand quelqu’un peut les aider à boucler le budget de leur film. On fait forcément des compromis.”

Quand bien même un studio serait prêt à prendre en compte les intérêts chinois, ce n’est pas toujours simple pour lui. La société de production américaine Relativity Media pensait avoir fait une bonne opération en acceptant un cofinancement chinois pour son film 21 and Over, une comédie étudiante sans aucun rapport avec l’Asie. Une fois le tournage aux Etats-Unis achevé, le studio a ajouté une trame secondaire avec un personnage sino-américain et le tournage s’est poursuivi en Chine. La production comptait ainsi obtenir des financements supplémentaires et, avec un peu de chance, une sortie sur les écrans chinois.

Relativity Media s’est toutefois rapidement heurtée aux associations de défense des droits de l’homme quand elle a décidé de tourner dans la ville de Linyi, non loin du lieu où le dissident aveugle Chen Guangcheng était assigné à résidence. L’ONG Human Rights Watch a même appelé à boycotter le film, ce qui a incité le studio à faire marche arrière. “Cette affaire montre que la Chine ne sera jamais une simple poule aux œufs d’or”, souligne une personne qui a été partie prenante du projet, mais n’a pas été autorisée à s’exprimer publiquement. “Ceux qui, à Hollywood, veulent faire des affaires en Chine vont l’apprendre à leurs dépens.”



s : http://www.courrierinternational.com/article/2012/07/12/ou-sont-passes-les-mechants-chinois

Ecrit par: P'tit Panda Lundi 23 Juillet 2012 14h44
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Le cinéma chinois organise la résistance à l'envahisseur venu de Hollywood


En plein boum, en termes de films produits ou de salles construites, il se sent en même temps menacé.



e Festival de Shanghai qui s'est tenu en juin a été l’occasion d’une étrange levée de boucliers. Etrange parce qu’elle a réuni des gens qui d’ordinaire s’ignorent, quand ils ne se méprisent pas ouvertement. On a en effet entendu s’exprimer d’une même voix les ténors du cinéma commercial chinois et les principaux représentants du cinéma d’auteur.

Dans un pays où, alors que la production et la diffusion des films connaît une explosion foudroyante, la séparation est radicale entre une approche commerciale et une approche artistique, il était singulier de retrouver à la même table Jia Zhang-ke , Lou Ye  et Wang Xiaoshuai , figures de proue de la création et de la recherche célébrés par tous les festivals du monde, et Feng Xiaogang , signataire de blockbusters officiels, Guan Hu , représentant d’une génération venue du clip, de la pub et de l’esthétique du jeu vidéo, ou Lu Chuan , en train de conquérir sa place parmi les jeunes loups de l’industrie. Un seul mot d’ordre, qui semblait venu d’une époque révolue: halte à l’invasion américaine.


Le monde du cinéma chinois est en effet à la fois en plein boum, et à un tournant où il se sent menacé. De ce boum, la production est un indicateur ambigu: si le volume de longs métrages produits a continué d’augmenter de manière constante, atteignant 560 titres en 2011, moins de la moitié ont été distribués en salles.

Le barrage de la censure
Des salles qui, pourtant, connaissent un développement foudroyant: on parle de 10 nouveaux écrans chaque jour dans le pays. Cet essor se traduit aussi par une augmentation vertigineuse du nombre de spectateurs (+30% par an), faisant d’ores et déjà du pays le troisième marché mondial, après les Etats-Unis et le Japon, en volume de recettes.

Mais deux questions travaillent de l’intérieur ce paysage foisonnant. D’abord, on l’a évoqué, une brutale inégalité entre les idées du cinéma: nombre de films restent hors circuits, bloqués par la censure lors d’un des multiples barrages que doivent franchir les productions ayant quelque audace, notamment dans le domaine des mœurs ou, bien sûr, des sujets politiques sensibles.

Et les films d’auteur franchissant les barrières de la censure administratives sont ultra-marginalisés par cette censure économique qu’on appelle communément le marché.

Ensuite, la relation avec «l’international», qui est pour l’instant essentiellement le nom diplomatique désignant les Etats-Unis, dont les productions occupent la quasi-totalité des places accordées aux productions étrangères par le système des quotas, jusqu’à récemment limitées à 20 –pour les films donnant lieu à un partage des recettes.

L’industrie du cinéma chinois est désormais assez puissante pour occuper des positions importantes dans le cinéma mondial. C’est ainsi que le groupe chinois Wanda, spécialisé dans les loisirs et la culture, est devenu le premier propriétaire mondial de cinémas en acquérant pour 2,6 milliards de dollars le géant des multiplexes aux Etats-Unis AMC  (American Multi-Cinema) le 21 mai.

Mais simultanément, patrons de grandes entreprises et dirigeants politiques chinois se montrent de plus en plus attirés par le modèle hollywoodien. Alors que, au tout début de cette année, le président Hu Jintao exaltait les vertus du «soft power»  et appelait à l’utilisation des productions culturelles chinoises comme armes diplomatiques, c’est un tout autre son de cloche qui a été émis juste après par son successeur désigné, l’actuel vice-président Xi Jinping.

La peur des «envahisseurs»
Réputé grand amateur de films américains, celui-ci a signé le 17 février à Los Angeles un accord avec le vice-président des Etats Unis, Joseph Biden, qui ouvre un plus large accès du marché chinois aux productions hollywoodiennes (34 au lieu de 20), et annonce davantage encore d’ouverture dans les années qui viennent.

Autre signe, c’est à une grosse société hollywoodienne, Raleigh, que le gouvernement a confié début juin la gestion des énormes installations cinéma et audiovisuel Wuxi, près de Shanghai.

Dénonçant les «envahisseurs» (ruqin ze), les réalisateurs chinois s’inquiètent de la puissance de frappe du marketing hollywoodien. «C’est un défi et une menace pour l’ensemble de l’industrie chinoise du film, pas seulement pour films d’art et essai mais aussi pour les productions commerciales», dit Lu Chuan, cité par le Shanghai Daily.

Cela explique que les plus lucides travaillent à l’organisation de dispositifs de résistance, exemplairement le «stratège» Jia Zhang-ke .

«L’invasion» est d’ailleurs susceptible de prendre plusieurs formes: la plus grosse production chinoise de l’an prochain sera un film de super-héro, The Annihilator , coproduit avec Stan Lee, le créateur de Spiderman et des X-Men, le cerveau du groupe Marvel.

Après les complaisances de plus en plus flagrantes de réalisateurs chinois ayant troqué leurs ambitions d’artistes contre le succès et l’ivresse d’usages immodérés d’effets spéciaux, comme les anciens fondateurs de la «Cinquième génération», Chen Kaige et Zhang Yimou, le risque existe de voir davantage encore ce que la culture chinoise pouvait apporter de neuf et de stimulant aux cinémas du monde se dissoudre dans le formatage hollywoodien, que le poste de réalisateur soit tenu par un Américain, un Chinois… ou d’ailleurs un Français.

Alors que le cinéma chinois en arrivait au stade où il pouvait devenir un géant du cinéma mondial, comme le sont, chacun à leur manière, les Etats-Unis, l’Inde et à certains égards l’Europe de l’Ouest, une politique à court terme pourrait en faire au contraire le plus vaste satellite de Hollywood.

Jean-Michel Frodon
Publié le 23/07/2012

s : http://www.slate.fr

Ecrit par: P'tit Panda Lundi 23 Juillet 2012 14h47
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Portrait de l’artiste en stratège


Entretien avec Jia Zhang-ke

Figure essentielle du cinéma contemporain, « plus grand cinéaste chinois de tous les temps » (dixit Jacques Mandelbaum, Le Monde de 2 mai 2007), animateur d’une génération de réalisateurs qui accompagne les immenses mutations du pays tout en conquérant peu à peu une des espaces d’expression dans le système cadenassé qui y prévaut toujours, Jia Zhang-ke est une figure essentielle à plus d’un titre. Depuis ses débuts (Xiao-wu, artisan Pickpocket, 1997) il a articulé son activité créative propre avec des pratiques collectives, notamment en promouvant énergiquement ses collègues. Mais alors que le cinéma connaît un tournant en Chine avec l’explosion de la production commerciale, la multiplication fulgurante du nombre de salles  et désormais une ouverture sur les films étrangers pour l’instant presqu’uniquement dédiée à Hollywood, l’auteur de Plaisirs inconnus et de Still Life met en place un véritable dispositif alternatif pour ne pas être noyé par la déferlante commerciale qui balaie la Chine.



Vous aviez une société de production, XStream Pictures, dirigée par votre associé Chow Keung, qui produisait vos films ? Pourquoi venez-vous de créer – toujours avec Chow Keung – une autre société ?

C’est venu petit à petit, ce n’était pas prémédité. J’avais déjà produit le premier film de Han Jie, Walking on the Wild Side, qui a eu des prix dans les festivals, quand il est venu me voir pour son deuxième projet, Hello Mister Tree, j’ai cherché comment l’accompagner. Mais surtout, j’ai voulu pouvoir faire davantage pour aider des jeunes réalisateurs. Au même moment, la marque Johnny Walker m’a proposé de me sponsoriser pour la réalisation d’un film documentaire sur le thème « keep walking » (continuer d’avancer). Je leur ai proposé de transformer ce projet en un film collectif, où cinq jeunes cinéastes choisis par moi feraient chacun un court métrage sur ce thème. Nous nous sommes mis d’accord sur un projet où chacun raconte comment une personnalité connue a affronté un problème grave et l’a dépassé. Je regarde beaucoup de travaux de jeunes réalisateurs, j’en ai choisi cinq dont j’aimais le style, et j’ai travaillé avec eux. C’est un peu comme une école. Nous avons passé beaucoup de temps ensemble,  à discuter, à échanger collectivement sur les approches et les choix de chacun.



Dans quelle condition ont-ils travaillé ?

J’ai tenu à ce que jeunes réalisateurs disposent de bons moyens techniques, et surtout de collaborateurs de haut niveau. Ils ont pu travailler avec d’excellents chefs opérateurs, sound designers, monteurs, musiciens, etc. A l’image, on trouve ainsi  les deux directeurs de la photo avec qui je travaille Yu Lik-wai et Wang Yu, et Wang Xi-ming, collaborateur habituel de Wong Kar-wai, à la musique Mingang, compositeur taïwanais très célèbre, au son Zhang Yang, mon ingé-son depuis très longtemps. Cela participe du côté « école » de ce projet : il y a beaucoup de personnes en situation de formateur, de mentor dans ce projet. Et bien sûr les conversations ne portent pas seulement sur la réalisation des courts métrages, mais sur les projets personnels de chacun. Ce documentaire collectif a dans une certaine mesure servi de pépinière pour la mise en route d’autres films.



Il y a donc une suite…

Deux de ces réalisateurs, Song Fang  et Chen Tao, qui se trouvent d’ailleurs être l’une et l’autre des lauréats de la Cinéfondation du Festival de Cannes, préparaient leur premier long métrage. Song Fang était une des actrices du Ballon rouge de Hou Hsiao-hsien, elle jouait la babysitter, et j’avais découvert Chen Tao lorsque j’étais au jury de la Cinéfondation à Cannes, son court métrage m’avait beaucoup plu. J’ai décidé de construire les conditions permettant de produire leurs films, j’ai fait des recherches auprès de financiers, et j’ai fini par trouver un groupe d’investisseurs pour travailler avec moi. Nous avons donc créé une nouvelle société de production destinée à accompagner ces projets. Mes partenaires ne sont pas des gens qui viennent du milieu cinématographique, certains travaillent dans l’immobilier, d’autres dans le secteur de l’énergie. A l’origine, ils voulaient investir dans mon prochain film, mais je les ai convaincu de financer plutôt des premiers films.



Quel est le sens de cette démarche de votre part ?

Aujourd’hui, les investisseurs ne s’intéressent spontanément qu’aux projets très commerciaux. C’est très dangereux – aussi pour moi et les films que je fais. Il est très important que des jeunes auteurs puissent continuer d’apparaître et de progresser, de ne pas laisser la conception purement industrielle submerger la totalité du cinéma chinois. A fortiori quand l’ensemble du cinéma est désormais menacé par la montée en puissance des grandes productions hollywoodiennes, du fait de l’assouplissement des quotas. Pour avoir un avenir, le cinéma chinois a besoin de force commerciale mais aussi de force artistique, avec l’apport de nouveaux venus.



Comment s’appelle cette nouvelle société ?

Nous n’avons pas encore trouvé le nom anglais mais le nom chinois, Yi Hui, signifie « la confluence des idées ».  Le premier long métrage né dans ce cadre sera Memories Look At Me de Song Fang, dont on termine la post-production, il est au mixage. Tout comme un autre film, qui a un peu surgi de manière inattendue. Le film s’appelle Fidai, son réalisateur est un Français, Damien Ounouri, et l’action du film se passe en Algérie. C’est un film à propos des suites de la guerre d’Algérie, et de la guerre civile des années 90. Au début, j’ai eu seulement des échanges sur le plan artistique avec son réalisateur, qui habite Pékin. Ensuite, et alors qu’il avait commencé à travailler avec un chef opérateur et un ingénieurs du son eux aussi Français habitant Pékin, nous avons eu l’idée que la production pourrait également être basée ici en Chine. Et Fidai est devenu le deuxième projet de Yi Hui Media. Son titre en chinois sera : « Il faut pardonner à la révolution », une phrase que prononce le personnage principal.



Où en sont les autres films ?

Le film de Chen Tao est en cours de finitions. Il s’agit d’un film qui allie road movie et thriller dans un contexte très particulier, l’immédiat après-Tienanmen et les Jeux Pan-asiatiques à Pékin en 1990. Nous allons bientôt commencer le tournage du premier film d’une jeune romancière, Shan Li.  C’est l’histoire d’un couple, dont les membres seront interprétés par des acteurs connus en Chine, ce qui devrait aider à attirer l’attention lors de la sortie. Enfin nous préparons la production du nouveau de Tan Chui-mui, qui est une jeune réalisatrice malaisienne très brillante[1]. C’est un film d’époque intitulé Imperial Exam, situé sous la dynastie Ming (1368-1644). Le scénario est signé par un grand écrivain taïwanais contemporain.



Comment ces films seront-ils distribués ?

Pour la distribution en Chine, nous avons l’habitude de travailler avec deux sociétés privées, Shanghai Films et Bona, qui ont de l’expérience et de bons contacts au plus haut niveau. C’est essentiel parce que le plus gros problème reste l’accès aux salles. Et nous avons de nombreux interlocuteurs pour la distribution internationale, comme MK2 ou Fortissimo.



Pour la sortie en Chine, il n’y aurait pas de sens à créer votre propre société de distribution ?

On pourrait le faire mais nous serions en position encore plus défavorable pour négocier avec les salles, qui ne veulent que des blockbusters. Il vaut mieux passer par une société qui a les moyens de nous ouvrir les portes de ces salles, même dans des conditions très limitées. L’accès aux écrans est à présent le problème numéro 1 : plus de 550 films sont produits en Chine l’an dernier mais moins de la moitié sortent en salles. C’est pourquoi je travaille à l’ouverture d’une salle de cinéma. Mes partenaires financiers sont d’accord pour m’accompagner aussi sur ce projet.



Où se trouvera ce cinéma ?

Nous avons trouvé un lieu très bien situé, à Pékin, à l’intérieur d’un complexe d’équipements culturels dans un nouveau quartier en plein essor, et surtout tout proche de plusieurs grandes universités. Ce sera une petite salle d’une centaine de fauteuils, mais il y aura aussi un café et une librairie, l’idée est d’en faire un lieu d’accueil et d’échange autour du cinéma. C’est un peu un galop d’essai, si ça se passe bien l’idée serait d’ouvrir des lieux similaires dans d’autres villes, sans doute Shanghai et Canton pour commencer.



Ce sera un cinéma « normal », avec les mêmes règles de fonctionnement que les salles commerciales ?

Oui. Il existe déjà des lieux « alternatifs », ou underground, et c’est très bien. Mais là il s’agit de donner accès aux films artistiquement ambitieux dans le cadre d’une exploitation normale. Nous ne montrerons que des films qui auront un visa d’exploitation, qui auront passé la censure. Mais bien sûr, dans le cadre de rétrospectives ou de programmes thématiques, nous pourrons montrer des films qui ne font pas partie de la distribution ordinaire, notamment des films étrangers hors quotas ou des films qui n’ont pas été acceptés par la censure. Il s’agit d’exposer le mieux possible les films d’auteur chinois et étrangers, en profitant de notre capacité à mobiliser au moins une partie des médias.



Il y aura donc plusieurs logiques de programmation.

En effet, au sens où il y a à la fois une logique d’accès commercial ordinaire pour des films d’auteur qui en sont pour l’instant privés, et une dimension plus patrimoniale ou d’éducation, avec des programmes à thème. En ce qui concerne les films étrangers, il est clair que les quotas  officiels vont s’assouplir : on s’attend à ce que le nombre de titres autorisés augmente chaque année de 10 unités. C’est très bien à condition que ce nouvel espace ne soit pas entièrement occupé par des grosses productions hollywoodiennes, ou internationales. D’où l’importance de créer des lieux pour d’autres formes de cinéma. Aujourd’hui, seules deux sociétés d’Etat peuvent importer des films, mais dans un proche avenir, des sociétés privées vont pouvoir le faire aussi. A ce moment, nous pourrions devenir aussi importateurs.



Outre l’accès aux salles, vous occupez-vous aussi des autres modes de diffusion ?

Bien sûr, la diffusion sur Internet est devenue très importante. Nous avons des accords avec plusieurs plateformes qui achètent les droits. Cela représente un revenu plus stable pour les films, y compris pour des films comme ceux produits par Yi Hui Media.



Vous travaillez également à accompagner la naissance d’une critique de qualité.

Oui, nous avons créé un fonds destiné à aider de jeunes critiques chinois. Pour l’instant, il est affecté à deux usages. D’abord, soutenir la publication de livres écrits par des critiques. Nous venons de financer l’édition d’un ouvrage composé d’entretiens avec 30 documentaristes chinois.  D’autre part, nous distribuons des bourses pour aider des critiques indépendants à aller dans les festivals internationaux. C’est souvent beaucoup trop cher pour eux, et c’est grave. Si les critiques sont déconnectés de la création contemporaine et des lieux d’échange autour de l’art du cinéma, ils deviennent conservateurs, leur goût devient rétrograde. Nous, les cinéastes, avons besoin de leur ouverture sur le monde.



Au milieu de tout ça, que devient votre propre projet de film, comme réalisateur ?

Il s’agit d’un film d’arts martiaux situé à la fin du 19e siècle, c’est un film cher qui a demandé une longue préparation, d’autant qu’il nécessite un tournage sur plusieurs saisons. Et comme il doit être interprété par des vedettes, cela prend aussi du temps afin de tout mettre en place. Le tournage commencera à la fin de l’année.



Le film sera-t-il produit, ou coproduit par Yi Hui ?

Non. Ce film, dont le titre chinois signifie « A l’époque des Qing[2] », est produit par Milky Way, la société de Johnnie To, en coproduction avec ma société XStream Pictures. C’est un projet qui date d’avant Yi Hui Media, et qui de toute façon serait trop lourd pour la nouvelle société. Mais il n’est pas exclu qu’elle puisse financer d’autres de mes films dans le futur.



Avez-vous encore d’autres projets ?

J’ai écrit deux autres scénarios, une fiction sur la Chine contemporaine, et un film semi-documentaire, dont j’ai commencé le tournage il y a 10 ans : le sujet exige les deux tournages séparés par cette longue période, il me reste à filmer la deuxième partie. J’espère avancer rapidement, si possible terminer mes trois prochains films dans les trois prochaines années. »



Propos recueillis par Jean-Michel Frodon à Shanghai le 21 juin 2012.







[1] Réalisatrice de Love Conquers All (2006) et Une année sans été (2010), tous deux remarqués dans de nombreux festivals, Tan Chui-mui est une figure de proue de la Nouvelle Vague malaisienne (http://blog.slate.fr/projection-publique/2009/12/20/la-vigueur-collective-dun-jeune-cinema-asiatique/), également comme cofondatrice de la société de production Da Huang.



[2] La dynastie Qing (1644-1911) est la dernière à avoir régné sur la Chine, avant l’avènement de la république


s : http://blog.slate.fr

Ecrit par: P'tit Panda Vendredi 03 Août 2012 22h54
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Débat portant sur l'avenir des coproductions transculturelles


Fin juin dernier, sous une pluie fine, a eu lieu le 15ème festival international du film de Shanghai. Dans l'émission d'aujourd'hui, nous allons aborder un sujet qui vous intéressera sans aucun doute, c'est en fait, le « Forum cinématographique », un volet majeur du dernier festival.

Le « Forum » qui a lieu dans le cadre du festival du film de Shanghai en est à sa huitième édition, et rencontre un vif succès. Il est composé du « Forum du Président » et du « Forum industriel ». Le forum du président, comme l'indique son nom, est réservé en principe au président du jury de chaque festival.

Autrement dit, c'est le lieu privilégié, pour les cinéastes et les cinéphiles chinois, pour rencontrer un réalisateur de renommé internationale. Chaque année, le festival essaye d'attirer une vedette de la création cinématographique, qui sous forme de conférence ou de débat, livre sa vision de la création et partage son expérience.

Jean-Jacques Annaud, le célèbre réalisateur français était le président du jury de l'édition 2012 du festival. Il a présidé aux débats sur le thème « L'avenir des coopérations transculturelles ». Il faut dire que le débat a lieu dans un contexte et dans une situation plutôt décevante pour les cinéastes chinois : durant la première moitié de l'année en cours, quelques 80 productions chinoises qui étaient à l'affiche, n'occupaient que 30% des recettes générées au box office.

Pire au mois de février, on vient d'accroître le quota, et par conséquant le pourcentage des recettes, des films importés d'Hollywood. On a donc assisté à la chute des recettes des productions chinoises, qui n'avaient, semble-t-il aucun moyen de résister aux grandes productions américaines. Huang Jianxin黃建新, metteur en scène de deux grands longs métrages chinois pourtant très regardés, « Jiang Guo Da Ye 建國大業», la fondation de la République et « Jian Dang Wei Ye建黨偉業 », la fondation du Parti communiste chinois, est au micro de RCI : « Durant la première moitié de l'année, on n'a pas vu sortir grand chose du cinéma chinois. Au box office, les recettes générées par les films chinois sont en chute libre. D'un coté, il y a la baisse des recettes générées par les productions chinoises, et de l'autre, la hausse générale des recettes du box office en Chine. »

Jean-Jacques Annaud, réalisateur français et président du jury du festival de Shanghaï 2012 : « Les producteurs, les réalisateurs et les acteurs de tous les coins du monde sont de plus en plus intéressés par la Chine. La Chine a ouvert sa porte au monde entier. Ce qui leur permet aussi de voir davantage de films chinois. D'autant plus que la Chine continue à construire des salles de cinéma. Ceci dit c'est un marché émergent. »

Vu l'importance du marché chinois, les cinéastes occidentaux se tournent vers la Chine et cherchent à coopérer avec les Chinois, qu'ils soient investisseurs, publicitaires, producteurs, distributeurs ou acteurs. C'est ainsi que sont apparues rapidement sur le marché chinois des coproductions sino-étrangères, telles que « Looper », « Cloud Atlas » ou encore « Iron Man 3 ». Huang Jianxi : « Ces derniers temps, le mot que l'on entend le plus, c'est coproduction. On parle surtout d'investissements à Hollywood. La Chine étend ses investissements dans le monde. D'un côté, nous, on investit en Amérique du Nord, et d'un autre on fait venir des investissements du monde entier en Chine. »

Ceux qui sont séduits par le cinéma chinois doivent faire face à une réalité, le manque d'esprit d'initiative. Lors de la tenue du Forum industriel dans le cadre du festival de Shanghai 2012, André Morgan, cinéaste hollywoodien résidant à Hongkong a montré du doigt le cinéma chinois : « A présent, le secteur du cinéma chinois se trouve dans une phase de stagnation. Je crois que les cinéastes chinois ont peur des Etats-Unis, des défis auxquels ils doivent faire face, qu'ils doivent relever. Les producteurs, de même que les investisseurs chinois sont inquiets. Ils ont peut-être raison d'être inquiets ou craintifs. Du fait qu'ils n'ont pas su profiter des 5 années qui viennent de passer pour accumuler de l'expérience et former de bons réalisateurs et de belles stars. Tout cela prouve que les cinéastes chinois sont très paresseux. »

André Morgan est l'un des producteurs les plus accompli d'Hollywood. Dans les années 70, il est venu à Hongkong et est parvenu à révéler au monde entier un vrai talent : Li Xiaolong, que le monde entier connait sous le nom de Bruce Lee. Il faut dire que le producteur américain a beaucoup contribué à l'essor du cinéma chinois.

« The Mummy 3 » est la première grande production commerciale que la Compagnie cinématographique chinoise a coproduit avec Hollywood en 2008.

Le réalisateur Huang Jianxin a pris part à la coproduction de ce long métrage. Il a indiqué que la plupart des gens d'Hollywood qui se mettent à coopérer avec la Chine, sont plus intéressés par le marché chinois que par le cinéma chinois. La politique chinoise, en vigueur à l'époque, permettait à une production américaine importée en Chine de gagner 17% de recettes générées au box office et le pourcentage passait à 43% lorsqu'il s'agissait d'une coproduction. Huang Jianxin : « Personnellement, je crois que la meilleure façon de coopérer est de parvenir à trouver une conception de valeur commune. Permettant aux réalisateurs de prendre l'initiative et aux spectateurs de réagir ».


Source: CRI
Mise à jour 30.07.2012

Ecrit par: P'tit Panda Mardi 14 Août 2012 19h44
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8 août 2012
James Cameron : «L'avenir de la 3D, c'est la Chine»


Le réalisateur de Titanic, Avatar et Abyss, James Cameron, a lancé mercredi à Pékin une société destinée à développer le cinéma en trois dimensions en Chine, pays qui selon lui offre les plus belles perspectives d’expansion pour cette technologie.

«L’avenir de l’univers du spectacle, c’est la 3D et nous pensons que l’avenir de la 3D, c’est la Chine», a déclaré le Canadien, précisant qu’il se trouvait dans la capitale chinoise non pas en tant que réalisateur, mais en tant qu’homme d’affaires.

Convaincu que la transition de l’industrie cinématographique de la 2D vers la 3D est inéluctable, il a assuré dans une conférence de presse que la Chine était «le terreau le plus fertile pour y planter cette graine».

Sa société spécialisée dans la 3D, Cameron/Pace Group (CPG), a donc créé une joint-venture avec les groupes chinois Tianjin High-Tech Holding et Tianjin North Group. Cette coentreprise, baptisée CPG China, a été enregistrée dans la ville moderne de Tianjin, non loin de Pékin.

«Nous sommes ici pour améliorer les films en travaillant avec les réalisateurs de films en Chine», a assuré James Cameron,  «nous allons leur donner les outils et les techniques pour assurer la transition de la 2D vers la 3D».

Wang Dafan, président de Tianjin North Group, a affirmé que CPG, société fondée par James Cameron et son associé Vince Pace, était aujourd’hui la référence mondiale pour la 3D.

James Cameron compte profiter de l’explosion du box-office en Chine, où l’industrie cinématographique est en pleine effervescence et où le nombre des salles obscures s’envole, offrant les perspectives de marché les plus prometteuses du monde.

Le réalisateur canadien, réputé pour son perfectionnisme, a signé avec Titanic et Avatar les deux films les plus rentables de l’histoire du cinéma. Ces deux longs métrages ont également été d'énormes succès en Chine, avec des recettes record.

(AFP).

Ecrit par: P'tit Panda Jeudi 16 Août 2012 23h18
La destruction des Studios de Pékin 北京電影製片廠 a commencé.
Malgré les protestations, des pans entiers de décors historiques ont commencé à tomber.
Les Studios de Pékin ont vu le jour il y a 62 ans. De nombreux films et feuilletons télé y ont été tournés, dont des grands titres du cinéma (Février 早春二月, La Boutique de la famille Lin 林家鋪子 , Le tireur de pousse-pousse 駱駝祥子 , Adieu ma concubine 霸王別姬 , Le dernier empereur 末代皇帝, Postmen in the Mountains 那山那人那狗...)

Certaines parcelles sont encore louées aux sociétés de production privées, ce qui maintient une certaine activité sur le site.
Mais à terme, tout sera rasé.

Les Studios de Pékin étaient devenus une simple filiale de la China Film Group Corporation中國電影集團. Celle-ci a décidé de privilégier ses studios de Huairou 懷柔, situés dans le nord de Pékin.
La China Film se serait associée à un groupe immobilier de Shenzhen pour bâtir un complexe immobilier sur le site des Studios de Pékin. A terme, il y aura des habitations (de luxe), des centres commerciaux, des bureaux, ou encore des hôtels.

Les Studios de Pékin, avec ses "vrais" quartiers Ming ou Qing, étaient devenus un lieu historique, culturel. Les touristes aimaient venir les visiter. Les images tournées en ces lieux ont marqué des générations de cinéphiles et téléspectateurs chinois.

Mais la spéculation immobilière a eu le dernier mot.


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http://ent.sina.com.cn/m/c/2012-08-16/10513713090.shtml



Sur les murs, on peut lire cette inscription : "Interdit de démolir 不許拆 ". Des gens ont en effet ajouté le "Interdit de" au mot "Démolir" toujours apposé aux bâtiments voués à la destruction.
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Ecrit par: jeff_strike Vendredi 17 Août 2012 08h17
En voilà une bien mauvaise nouvelle goutte.gif

Ecrit par: P'tit Panda Mardi 21 Août 2012 08h25
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Films d'animation - Une ambition taillée à coups de millions

21/08/2012 | Le secteur du film d'animation, bénéficiant de généreux fonds publics, affiche une croissance florissante. Mais quantité ne rime pas forcément avec qualité, prévient le Caixin Century.


Les gouvernements provinciaux et central ont commencé à lancer des mesures visant à développer l'industrie du film d'animation en 2006, notamment en attribuant des fonds et des réductions d'impôts aux entreprises du secteur, rappelle l'hebdomadaire Caixin Century dans un article intitulé « Qui fait ses choux gras des subventions dans l'animation ? » (動漫補貼肥了誰). Cette politique a montré son efficacité puisqu'entre 2006 et 2010, la valeur financière du secteur a augmenté de 30 % par an en moyenne, d'après les données du ministère de la Culture. Sur cette période, précise le journaliste Wang Xiaoqing, la production nationale de dessins animés destinés à la télévision est passée de 1 333 heures à 3 666 heures et le nombre de longs métrages animés de 12 à 46. En 2010, le secteur des films animés et de la bande dessinée pesait plus de 47 milliards de yuans (6 millions d'euros). D'après Wang Lei, le directeur de la société d'animation shanghaienne Mister Cartoon Pictures cité dans l'article, « objectivement » une telle croissance aurait été « impossible sans les subventions du gouvernement. » 

Fin 2010, on comptait plus de quarante zones de développement financées par le gouvernement et dédiées aux entreprises de la bande-dessinée et de l'animation, poursuit le journaliste, chaque capitale provinciale possèdant la sienne. Liu Yuzhu, le directeur du département de l'industrie auprès du ministère de la Culture affirme que 1 milliard sur le budget de 14,3 milliards consacré à l'industrie culturelle en Chine en 2010 a été investi dans ce secteur.



12 MILLIONS POUR UN RÉSULTAT MÉDIOCRE

« Malgré tout cet argent, les résultats sont minces », écrit le journaliste. « Certaines sociétés ne se penchent même pas sur le produit ou le marché. À la place, elles concentrent tous leurs efforts à obtenir les différentes aides des gouvernements locaux », déclare Jin Peng, le directeur du pôle d'animation au sein du ministère de la Culture, au Caixin Century. D'après Wang Lei, les possibilités de subvention sont si larges que les entreprises peuvent couvrir le coût d'une production entière grâce au financement public.

Un film d'animation, Héroïque Qi Jiguang (戚繼光英雄傳), a récemment été, pour cette raison, vivement critiqué. Ce long-métrage, inspiré de l'histoire d'un vaillant général de la dynastie Ming (1368-1644) qui protégea le pays des pirates japonais, a été produit conjointement par une société d'animation du Zhejiang et le département de la propagande de la ville de Yuyao pour la bagatelle de 12 millions de yuans (1,5 million d'euros). Les critiques ont décrit le film comme « mal fait, mal animé, avec des effets sonores bas de gamme et des erreurs de sous-titrage », rapporte le journaliste. Ils se sont indignés qu'une production « à plusieurs millions de yuans ait un rendu digne d'une animation flash. ».

À la suite de la première, treize universitaires et plusieurs grands noms du milieu de l'animation ont adressé une lettre au gouvernement de Yuyao pour l'interroger : « Étant donné qu'une production coûte 2 000 yuans par minute, un film de 90 minutes devrait revenir à 180 000 yuans, ou à 2 millions si on est généreux. Où sont passés les 10 millions restant ? »

« La plupart de ces projets {de films d'animation} servent seulement à booster les performances des autorités locales lors des évaluations, raconte Fu Yang, le vice-directeur d'une agence spécialisée dans le business de l'animation. Les entreprises spécialisées s'accaparent des terrains au nom de la politique de développement de l'animation et encaissent les subventions. » Celles-ci font souvent leurs bagages dès que la source se tarit. Ensuite, « les terrains, achetés à bas prix ou pour rien, sont récupérés pour le développement immobilier » soutient Fu Yang. Pour Wang Lei de Mister Cartoon Picture, l'un des principaux problèmes de l'animation chinoise reste le manque de professionnels qualifiés. « Les œuvres originales sont particulièrement difficiles à produire, explique-t-il, car on manque de personnes qui savent raconter des histoires. »



s : http://www.chine-plus.com

Ecrit par: P'tit Panda Mercredi 22 Août 2012 21h46
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Beijing Indie Film Festival Goes Dark After Record Turnout, Heads Underground


One of China’s indie film showcases fell dark on Saturday, as electrical power was cut during the opening screening of the 9th Beijing Independent Film Festival.

Held in the Songzhuang arts district in the outskirts of Beijing, the festival’s opening ceremony drew about 500 attendees by organizers’ estimates, more than double the single day attendance record from past editions of the festival. 

The ceremony commenced Saturday afternoon, with artistic director Wang Hongwei welcoming filmmakers and guests, followed by a screening of "Egg and Stone" directed by Huang Ji. Winner of a Tiger Award at this year’s Rotterdam International Film Festival, the film is a candid portrait of sexual abuse in a rural Chinese family.

The screening was interrupted at midpoint by a power failure that affected the entire residential block surrounding the venue. Organizers say that prior to the outage local authorities had asked them not to screen the film following the ceremony.

“[The authorities] called me and told me that there was a power failure, and that they would try to fix it soon,” said art critic and curator Li Xianting, who heads the film fund that runs the festival. “But nothing happened, and when we tried to contact them back, they wouldn’t answer.”

Festival attendees waited outside for several hours for the power to come back on.  After sunset, the remaining screenings scheduled for the day were held at a private location.

Organized by the Li Xianting Film Fund, the festival is a leading venue for Chinese films made outside of the official state apparatus. These films include arthouse, experimental and documentary films, sometimes dealing with mature content or socially sensitive topics. 

“The festival is critically important for three reasons,” said international festival programmer Shelly Kraicer. “It allows a community of independent artists in China to gather and support each other’s work; it allows them to watch films from and interact with filmmakers from abroad; and it’s a crucial outlet for people from around the world to access Chinese independent films.”

In recent years the Film Fund has encountered increasing difficulties with local authorities concerning the events it organizes. Last year both the Beijing Independent Film Festival and the Beijing Independent Documentary Festival were prevented from screening films publicly. This year the festival organizers tried in advance to reach an understanding with local officials.

During their discussions, the authorities cited regulations made by the State Administration of Radio, Film and Television (SARFT) stipulating that films and screenings in China are subject to official approval. The festival organizers counter-argued that independently produced works should not be subject to regulations intended to govern mainstream commercial films; instead they should be categorized as works of art, which typically are not subject to government approval.

“We told them that they would be contributing to the development of progressive thinking and the advancement of our society and culture,” said Zhang Qi, the Film Fund’s director of operations. “Some of the officials could appreciate that and are supportive of our efforts.”

According to a report in the Global Times, a state-approved Chinese newspaper, district security officials denied sending police to the festival or taking action against it.

The event triggered a wave of responses on the Chinese microblog Weibo. One commenter called for a boycott of officially approved Chinese films in response to the shutdown. Other comments were more cryptic, a quality endemic to Chinese social media, which is monitored by authorities. Filmmaker Jia Zhangke posted, “Rumor has it the Film Bureau and Power Supply Bureau have merged. Perhaps I should take up the art of shadow puppetry.”

The Beijing Independent Film Festival does not have an official website, as the Li Xianting Film Fund website was shut down last year. Online promotion via social networks and microblogs may have contributed to the strong opening turnout.

Slated to run through August 26, the festival is presently continuing its planned activities in non-public venues, with participants being notified of event details via word of mouth.



s : http://www.indiewire.com/article/beijing-indie-film-festival-goes-dark-after-record-turnout-heads-underground

Ecrit par: P'tit Panda Vendredi 24 Août 2012 07h38
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Shi to take diminished role at Bona



By Patrick Frater

Fri, 24 August 2012, 08:36 AM (HKT)

Corporate News
Iconic film producer, Nansun Shi has resigned from the board of Bona Film Group, the integrated film company that she helped float on the NASDAQ exchange two years ago. She will be replaced on the board by News Corp China boss Dr Jack Gao.

The company also reported a swing towards profitability in its normally quiet second quarter.

Shi, who produced Bona's hits Flying Swords of Dragon Gate and Detective Dee, is expected to move into an advisory role at the firm and will remain on its investment committee. A former juror on the Cannes and Berlin festivals and at the APSA awards, Shi, previously produced breakout Hong Kong film series Infernal Affairs.

A former executive at Microsoft and software developer Autodesk, Gao was also head of emerging markets at investment firm Walden International.

News Corp took a 20% minority stake in Bona earlier this year when it bought shares from company founder, CEO and chairman Yu Dong.

For the three months April-June 2012 Bona reported net profits of $500,000, compared to a net loss of $900,000 in the equivalent quarter last year. Net revenues were up 24% to $20.7 million. The company said the improvement reflected the opening of its new theatres, which allow it to benefit from film releases other than its own. In the quarter it released three small films Snowfall In Taipei, Malaysian animation Seefood and US import The Three Musketeers.

At the end of the half it had 14 cinemas in operation and said it was on course to open 12 by the end of 2012.

The rest of the year will also see releases of Naked Weapon (17 July), The Lion Roars 2 (17 Aug), The Cold Light of Day (now shifted from the third quarter to the fourth), The Last Tycoon (which wrapped production in early July and will release in December), The Storm in 11 Days as well as Wong Kar-wai's The Grandmasters in December.

Flying Swords gets a North American release at the end of this month (31 Aug) through IMAX and Indomina Releasing. Given a platform release on 15 IMAX screens, its outing will then expand to simultaneously include 3-D screens in conventional cinemas and US video-on demand outlets. VoD is expected to be the main revenue earner.


s : http://www.filmbiz.asia/news/shi-to-take-diminished-role-at-bona?utm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook

Ecrit par: P'tit Panda Mercredi 29 Août 2012 20h26
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Portrait d'été : Gao Xiaosong
LE MONDE TELEVISION | 29.08.2012 à 16h04 • Mis à jour le 29.08.2012 à 16h06

Par Brice Pedroletti, Jinan (Chine, correspondant)

Une heure suffit à Gao Xiaosong [ 高曉鬆  ] pour enregistrer deux émissions de vingt minutes. A 43 ans, l'animateur n'est pas du genre à se compliquer la vie : il ne répète pas, l'inspiration vient toute seule, et c'est visiblement ce qui plaît aux internautes téléspectateurs de son émission "Xiaoshuo" ("Appel matinal"). Ils sont plus de 2 millions à plébisciter chaque semaine cette causerie matinale sur des sujets aussi variés que les maisons closes de la Chine ancienne, les lobbies américains qui sont derrière les Oscars, ou le loto sportif chinois durant la Coupe d'Europe. "Xiaoshuo" est l'un de ces killer contents ("contenus chocs") que Youku, le site Internet chinois champion de la vidéo en ligne, est en train de développer pour damer le pion aux télévisions et aux maisons de production traditionnelles. Tant et si bien que les trois chaînes phares du pays se battent pour en acheter les droits de rediffusion. Et que deux éditeurs en proposent une fortune pour les adapter en livre.
"Youku", en chinois, signifie "excellent" et "cool". Gao Xiaosong pourrait difficilement mieux correspondre à ces deux qualificatifs : cheveux mi-longs, barbiche broussailleuse, gestuelle généreuse, il parle aux téléspectateurs sur un fond de musique jazz, depuis un musée, un bar ou directement de chez lui. Auteur-compositeur et interprète d'une ribambelle de tubes des années 1990, l'animal est aussi connu pour avoir passé six mois en prison pour conduite en état d'ivresse - expérience dont il a tiré un livre - et pour siéger depuis 2010 dans le jury de la version chinoise de "You've got talent" ("La France a un incroyable talent").

"C'EST POUR LE FRIC", AVOUE-T-IL SANS COMPLEXE

Cet été, il sévit aussi sur les plateaux de six chaînes régionales différentes, et passe chaque jour de la semaine dans une ville différente. On sera donc condamné à l'interviewer à plus de 300 km/h, dans le train à grande vitesse qui l'emmène de Shanghaï à Jinan. C'est là qu'il est attendu pour faire de nouveau le "putain de juge", comme il lance, en utilisant l'explétif approprié en anglais, qu'il parle avec l'accent californien. Il en profitera pour mettre en boîte deux émissions de "Xiaoshuo" dans un salon de l'hôtel, où une petite équipe technique de Youku a déployé deux appareils photo numériques Canon 5D et un preneur de son.

Etre animateur pour "Xiaoshuo", comme d'ailleurs être "fucking judge" pour chanteurs amateurs, "c'est pour le fric", avoue-t-il sans complexe. Mais "attention, ce n'est pas de la merde.gif, cette émission !, ajoute-t-il avec véhémence. J'ai passé quarante ans à me mettre toutes ces choses dans la tête, j'ai lu des tonnes de bouquins. C'est mon show à moi." L'énergumène doit toutefois compter avec la censure chinoise. De toute façon, il ne parle pas de politique, ou alors, juste une minute, en catimini, car "c'est trop facile. Trop de gens en causent. Tous les jours, sur Weibo [le Twitter chinois], il y a plein de scandales, plein d'histoires", argumente-t-il.

Dans le climat politique actuel, l'animateur vient d'être informé d'une nouvelle règle : il est interdit de parler de la Chine post-1840 avant le XXVIIIe congrès (la fameuse réunion au sommet du PCC qui confirmera les prochains dirigeants chinois en octobre), sauf s'il s'agit des... eunuques ! Allez comprendre. L'ennui, poursuit Gao, c'est qu'il a déjà consacré dix de ses émissions (sur vingt-deux) à la Chine ancienne (celle sur Qing Lou, le pavillon des plaisirs, a battu un record d'audience) et qu'il "en a assez de jouer à l'encyclopédie vivante".

Son autre thème de prédilection, ce sont les Etats-Unis, qu'il connaît pour y avoir vécu, et dont il décrypte les réussites, les contradictions et les bizarreries : "J'essaie de faire comprendre des détails, des fragments", dit-il. Et ça marche ! K., un jeune de 27 ans qui a pris l'habitude de visionner "Xiaoshuo" sur son ordinateur, est devenu un adepte du programme : "Je n'aime pas lire, alors j'apprends plein de choses avec lui. Je ne sais pas comment il fait, mais j'aime bien l'écouter." K. ne regarde jamais la télévision chinoise car, selon lui, "les Chinois copient les Taïwanais, qui copient les Japonais. C'est d'un nul !"

"LES GENS D'INTERNET SONT DES PIRATES ! JE LES DÉTESTE"

Gao Xiaosong n'est pas venu de son plein gré sur Internet. C'est la société Youku qui l'a contacté et convaincu. "Ils voulaient me donner de l'argent pour qu'on fasse quelque chose ensemble, mais je répondais que je n'avais pas le temps." Et d'ajouter : "Je viens des contenus classiques. J'ai un label musical, une boîte de production de films, donc, pour moi, les gens d'Internet sont des pirates ! Je les déteste." Mais Youku insiste. Et Gao Xiaosong leur propose d'envoyer quelqu'un chez lui, à Los Angeles à l'époque, avec une caméra. "Je raconterai des conneries pendant une demi-heure", prévient-il. Le YouTube chinois s'exécute. Pour le titre, le musicien suggère : "J'ai tellement de temps à perdre que j'en ai mal aux couille.jpgs." Youku fait la grimace - à cause des sponsors. L'animateur consulte son ami Han Han, le célèbre blogueur chinois, qui conseille plutôt "Xiaoshuo".

Le succès inattendu de l'émission continue d'épater Gao Xiaosong. "Cela me rapporte de l'argent. Mais c'est du vent. Ce qui compte pour moi, c'est ma musique, mes films, mes livres." Il part dans un grand rire. "Ça fait douze ans que j'essaie de faire des films [il en a réalisé quatre, dont le dernier est produit par Alain Siritzky, le producteur d'Emmanuelle], et la chose pour laquelle on me reconnaît dans la rue, c'est cette putain d'émission Internet !"

Brice Pedroletti, Jinan (Chine, correspondant)

s : http://www.lemonde.fr







Ecrit par: P'tit Panda Dimanche 02 Septembre 2012 14h58
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Les tycoons de "Chinawood" s'imposent comme partenaires d'Hollywood

LE MONDE | 02.09.2012 à 13h46

Par Brice Pedroletti


C'est la quatrième fois que Guan Yadi se rend à Hollywood. Mais le jeune vice-directeur du marketing de Beijing Galloping Horse, qui y accompagnait ses patrons il y a quelques mois, n'avait jamais été aussi bien reçu : "Nous avons vu énormément de gens !", dit M. Guan.
Venue de la publicité (dans les années 1990), passée par la série télé, Beijing Galloping Horse s'est tournée il y a quelques années vers la production cinématographique. La société chinoise a à son actif plusieurs films et projets avec le Sino-Américain John Woo, ainsi qu'avec Ning Hao, un prodige du film de genre chinois. L'an dernier, Galloping Horse a ouvert un bureau à Los Angeles et a investi plusieurs millions de dollars dans une coentreprise avec Digital Domain, l'un des champions américains des effets spéciaux. Les deux partenaires vont en outre produire un film d'animation.

Hollywood et "Chinawood" vivent une lune de miel. Les Américains accueillent les Chinois avec des yuans plein les mirettes. Tandis que ceux-ci, parvenus à la taille critique, sont avides de savoir-faire et de technologies. Le box-office chinois, passé au deuxième rang mondial devant le Japon en 2012, est un argument de choc : il a crû de 29 % de 2010 à 2011, et de... 42 % au premier semestre 2012 - largement au profit des importations américaines. Ces derniers mois, James Cameron, Walt Disney, mais aussi Dreamworks ou encore la Fox ont engagé des investissements conséquents en Chine.

Hollywood a une longue histoire avec le marché chinois du cinéma, faite d'enthousiasmes soudains et de déconvenues aussi rapides. Warner Bros fut un temps propriétaire de salles - avant que le gouvernement chinois ne l'oblige à devenir minoritaire. La major jeta l'éponge. Les frères Weinstein eurent des clashs mémorables sur des projets avec leurs partenaires chinois. Dans le domaine sensible du cinéma, un quota limite à vingt le nombre d'importations de superproductions étrangères en "partage de recettes". D'autres films sont distribués "au forfait", mais les Américains rechignent à brader leurs productions.

Or, cette donne a changé depuis le voyage aux Etats-Unis, en février, de Xi Jinping, le futur président chinois, désireux de faire avancer un dossier qui opposait depuis cinq ans Chinois et Américains à l'OMC : le quota a été élargi de quatorze films supplémentaires, du moment qu'il s'agit de productions 3D, IMAX ou de films d'animation. La part des recettes revenant au vendeur étranger - autrefois limitée à 13 % du box-office - a doublé. Les coproductions classées comme telles selon les critères chinois sont en outre exemptes de quota. En principe, les barrières restantes disparaîtront dans cinq ans. Ajoutez à cela le fait que Xi Jinping s'est dit grand amateur de superproductions américaines - selon un fameux télégramme diplomatique révélé par WikiLeaks - et les Américains sont à la fête.

Côté chinois, les groupes locaux sont aujourd'hui de taille à traiter d'égal à égal avec les Américains : Wanda, géant du centre commercial et gros opérateur de multiplexes en Chine, a acquis en mai le second exploitant américain AMC pour 2,6 milliards de dollars (2 milliards d'euros). Le groupe vient de défrayer la chronique pour avoir proposé un pont d'or à Zhang Yimou, l'un des rares réalisateurs chinois connus à l'étranger. Des fonds se mettent en place ; la municipalité de Tianjin et Bruno Wu, le magnat de Sun TV, une télévision privée sino-hongkongaise, projettent de créer un énorme studio.

De nouveaux acteurs sino-américains émergent, comme DMG Media, venu de la publicité et du "placement produit" dans les films chinois. La structure, copilotée par le New-Yorkais Dan Mintz, a convaincu Endgame Entertainment de tourner le film de science-fiction Looper en Chine plutôt qu'en France... Elle coproduit également Iron Man 3 aux côtés de Walt Disney Co et Marvel Studios avec pour objectif d'en faire une coproduction sino-américaine.

"Aux Etats-Unis, c'est un peu la crise, ils cherchent une nouvelle dynamique et un marché par le biais des coproductions. On voit beaucoup plus d'agressivité de la part des Américains en Chine depuis deux ans, ils sont très présents au festival de Shanghaï par exemple", note Natacha Devillers, une productrice française basée à Shanghaï qui prépare The Great Wall, le premier film de Legendary East, satellite en Asie de Thomas Tull, le producteur de Batman et d'Inception. Le tournage a été repoussé à la suite d'une erreur d'appréciation de l'ex-golden boy de Wall Street, qui comptait lever en un tour de main plus 200 millions de dollars (160 millions d'euros) à Hongkong. Il a dû revoir sa stratégie de financement. Natacha Devillers collabore à un autre projet, Shanghaï Lost, avec l'Américain Lloyd Phillips, le producteur d'Inglourious Basterds.

Les coproductions "de façade", où les Américains rafleraient la mise en Chine sans qu'elles soient assez "chinoises", ont commencé à faire sourciller les autorités : "Ils font une histoire américaine avec un élément chinois minuscule et un acteur chinois et ils appellent ça une coproduction !", s'est indigné dans la presse Zhang Pimin, le directeur adjoint de la Sarft, le CNC chinois.

Les Chinois ne veulent pas jouer les figurants. "On a deux stratégies : investir dans les meilleurs projets d'Hollywood, même s'ils n'ont rien à voir avec la Chine. Et investir dans les effets spéciaux pour nos films en Chine", dit Guan Yadi, de Galloping Horse. "Il y a de gros besoins en Chine et les gouvernements locaux sont demandeurs, ils ont pour instructions d'investir dans l'innovation et la formation", poursuit-il. C'est avec des partenaires publics et privés de Tianjin que James Cameron a inauguré en août la division chinoise du Cameron Pace Group, afin de développer des équipements et de former des réalisateurs chinois à la 3D.

Elle est en vogue en Chine depuis le succès de la version 3D de Titanic. Et du film chinois Painted Skin 2, numéro un des films chinois. "La 3D est en plein boom, la majorité des salles sont neuves et donc équipées. Et puis les billets sont plus chers", observe Bai Qiang, un patron de start-up qui a ouvert un studio de 3D après avoir rencontré il y a deux ans les responsables américains des effets spéciaux d'Avatar. Fasciné par le film en 3D du concert de U2 sorti en 2008, il a décidé de s'en inspirer pour filmer la grande star du rock chinois Cui Jian. Le film sort le 3 septembre.

Brice Pedroletti

Ecrit par: P'tit Panda Jeudi 13 Septembre 2012 08h43
Encres de Chine

Le blog de Stéphane Lagarde



26 août 2012 - 12h49

Images interdites

Le Festival du Film Indépendant de Pékin devait se terminer ce dimanche. Il a été interrompu il y a trois jours sur ordre des autorités chinoises. En neuf ans d'existence, le festival de Songzhuan est devenu le premier rendez-vous des amateurs de documentaires, dans la quasi clandestinité




Un avertissement aux caractères fébriles placardé sur la porte de la cinémathèque Liu Xianting dans la banlieue est de la capitale chinoise. L’injonction est tombée la veille du week-end : « A la suite d’une notification du directeur, le 9ème Festival du Film Indépendant de Pékin a dû se terminer en avance ». Devant l’entrée, une poignée de passionnés affichent leur déception. Comme souvent dans ce genre de cas, les autorités ont préfèré le « texto » au « coup de fil ». L’indépendance n'est pas la chose la plus valorisée en Chine


Village d’artistes


Les amateurs de documentaires se faisaient pourtant une joie de retourner à Songzhuang pour ce rendez-vous annuel avec le cinéma du réel dans la grande banlieue de Pékin. On dit banlieue, mais il y a encore quelques années on était ici presque à la campagne. Situé à une quinzaine de kilomètres du sixième périphérique de la capitale chinoise, Songzhuang est aujourd’hui hérissé de palissades de chantier. On y construit des résidences modernes par dizaines, pour satisfaire à la boulimie des pelleteuses et à l'appétit tentaculaire d'une mégalopole qui finira peut-être un jour par reculer jusqu’à la mer.


En attendant, les murs parlent à Songzhuang et le mobilier urbain est utilisé pour annoncer, ici la création d’une galerie, là une nouvelle exposition ou plus loin un concert précédé d’une projection dans un ciel relativement plus dégagé que Pékin. Les allées boisées, les routes poussiéreuses et le teint hâlé des vendeurs de fruits sur les bas-côtés indiquent en effet que nous ne sommes pas si loin des champs.


C’est à Songzhuang que des centaines d’artistes ont voulu se mettre au vert au début des années 2000. Les précurseurs étaient arrivés dix ans plus tôt, suite à leur expulsion du village d’art de l’ancien Palais d’été (Yuanmingyuan) et la démolition du quartier des universités. Depuis la communauté de Songzhuang a grossi. On parle de près de 2 000 artistes regroupés dans 40 bourgs du district de Tongzhou. Des peintres, des calligraphes, des céramistes, des plasticiens et des fondus d’images qui pensaient pourvoir raconter d’autres histoires que CCTV avec une caméra.


Panne de courant


Samedi 18 août, le festival ouvre ses portes. Deux lieux sont alors prévus pour accueillir une programmation riche d’une centaine de films dont une grosse partie venue de Taiwan : Le musée des beaux arts et le centre d’art contemporain de Songzhuang. Il y a foule pour la première raconte Kevin B. Lee. 500 personnes sont présentes à la cérémonie d’ouverture dont des policiers en uniforme. La projection du « Village qui n’a pas faim » de Zhou Xueping peut malgré tout commencer. Le film raconte la grande famine des années Mao... Quand soudain l’écran s’éteint ! Une panne de courant touche tout le district affirment les officiels. Pendant six heures, les organisateurs vont tenter de joindre les électriciens en charge du secteur. Mais les électriciens restent injoignables, la projection ne pourra pas redémarrer.


Quand le cinéma du réél fait peur au pouvoir chinois : « J’ai l’habitude de reconnaître les policiers en civil confie le dissident Hu Jia. Ce jour-là j’en au vu beaucoup, ils avaient garé leurs voitures dans les rues alentour. Ils ont fait sortir tout le monde et seules les personnes accréditées avec un badge ont pu entrer. La projection a commencé… Mais au bout de 40 minutes, l’électricité a été coupée ! Impossible ensuite de redémarrer la séance. De 14 h jusqu’à 20 h, il n’y a pas eu de courant. Les autorités avaient prévenu les organisateurs : ‘Votre festival pourrait être interrompu en raison de la présence de certains spectateurs’. » La menace aurait donc été mise a exécution affirme le coordinateur de l’association « les Avocats aux pieds nus » qui s’excuse d’avoir pu gêner le festival. Ai Weiwei, autre bête noire de l’appareil de sécurité publique dont le documentaire So Sorry était programmé dans la semaine, n’a lui pas fait le déplacement.


Festival sous le manteau

Contrairement au Festival du film indépendant de Nankin dont ce sera la 9ème édition également en octobre prochain ou au Festival du cinéma indépendant d’Asie à Xi’an au mois de mai, le Festival de Pékin n’est pas lié à une Université. Longtemps l'évènement a ainsi été organisé sous le manteau, sans le feu vert des autorités, mais avec une programmation totalement indépendante. Du coup, il a fallu ruser. En mandarin le Festival des Films Indépendants de Pékin n’est pas un festival de « films » mais un festival « d’images ».


« Ils disent que nos films n’ont pas été approuvés par le bureau de la propagande et que par conséquent notre festival n’est pas autorisé explique Zhang Qi. Nous nous disons que chacun de nos films est un objet d’art et donc qu’il s’agit d’un festival artistique. Depuis la création du fond pour le cinéma, nous insistons sur la notion d’indépendance. Mais si on ne demande pas l’autorisation de l’Etat, cela ne veut pas dire que nous sommes des contestataires poursuit l’une des coorganisatrices de l’évènement. »


« Inattendu mais normal »


Outre la susceptibilité du pouvoir face à ce cinéma de plaies et de bosses qui raconte la société chinoise en mouvement, l’évènement a lieu aussi cette année à quelques semaines du 18ème Congrès où doit être renouvelée la direction du Parti Communiste Chinois. Cela évidemment n’arrange rien à l'affaire, les services de sécurité étant particulièrement sur les dents."C'est inattendu mais c'est normal" résume dans un éclat de rire gêné, le programmateur de l'évènement Wang Hongwei


« Pendant les deux mois qui précèdent le Congrès, prévu normalement en octobre, les autorités essayent de limiter au maximum les rassemblements de personnes jugées sensibles poursuit Hu Jia. Et même si le festival ne rassemble qu’une centaines de cinéphiles et de professionnels, c’est déjà trop ! Il y a des œuvres qui parlent par exemple des démolitions expulsions et ça ne leur plait pas ! Le documentaire qui enregistre la société est considéré comme un ennemi par le pouvoir. »


电影

Dans la cour de la cinémathèque, des caisses de bières attendent les réalisateurs invités. La plupart sont déjà repartis à Pékin et visiteront la cité interdite faute de pouvoir présenter leur film. Grondement résigné à l’entrée. L’un des festivaliers venu en train depuis la province du Shanxi, nous montre son tee-shirt. C’est de l’anglais. Un slogan en lettres noires sur fond jaune aussi charmant qu’évocateur...


En chinois cinéma se dit "images électriques". Le festival de Songzhuang a donc, cette année encore, été plongé dans le noir.



s : http://chine.blogs.rfi.fr/article/2012/08/26/images-interdites

Ecrit par: P'tit Panda Mardi 18 Septembre 2012 00h22
Selon la presse HK, pour anticiper la guerre des télés à venir (de nouvelles licences de chaînes gratuites seront accordées), les nouveaux actionnaires de la TVB ont décidé de mettre le paquet sur la production des séries télévisées - qui font l'identité d'une chaîne.

Charles Chan Kwok Keung 陳國強, le nouvel homme fort de la TVB, a demandé l'aide de Wong Jing 王晶 et de Eric Tsang 曾志偉 pour recruter des vedettes du cinéma - et issues de la TVB.
Wong Jing et Eric Tsang connaissent pratiquement tout le monde dans le milieu. Ce sont en plus des producteurs chevronnés. Ils arrivent souvent à convaincre les artistes de rejoindre leurs projets.

La première cible a été Andy Lau 劉德華.
Selon Eric Tsang, si Andy accepte de revenir tourner des séries à la TVB, il y a de fortes chances que d'autres grandes vedettes l'imitent.
Andy Lau aurait dit oui à Eric Tsang pour un projet de série TVB d'une longueur de 30 ou 40 épisodes.
C'est Andy lui-même qui décidera du genre de série qu'il veut faire.
Les premières moutures de scénario devraient sortir à la fin de l'année.
Le tournage pourrait démarrer en 2013.


Wong Jing et Eric Tsang sont ensuite allés voir Chow Yun Fat 周潤發.
Selon eux, CYF aurait l'intention de revenir travailler à HK. Il a déjà accepté quelques projets de films.
L'idée n'a pas déplu à l'acteur, pur produit de la TVB, qu'il a quittée il y a environ 26 ans.
Lors d'une rencontre avec des journalistes, CYF a confirmé avoir discuté de tout ça avec les 2 influents dodus du métier.
"Bien sûr que je suis partant ! Qu'ils m'envoient le scénario !" a déclaré la star en riant.
"Quant aux cachets, il faudra en parler à ma femme", a t-il ajouté.


Carina Lau 劉嘉玲
est aussi prête à revenir faire une caméo dans des séries TVB.

Deanie Ip 葉德嫻, revenue au premier plan grâce à "A Simple Life" de Ann Hui, va tourner une série pour la TVB l'an prochain. Produite et supervisée par Wong Jing, il s'agit d'une série de 40 épisodes sur les affres d'une grande famille (grande spécialité de la chaîne). L'actrice sera payée 250 000 HKD par épisode.


http://news.sina.com.tw/article/20120915/7857716.html


Chow Yun Fat & Andy Lau dans "The Legend of Master Su" , série TVB des années 80 :

Ecrit par: P'tit Panda Lundi 15 Octobre 2012 12h25
Pour attirer les joueurs dans ses casinos, Macao mise sur le cinéma

AFP


Macao, une petite péninsule dans le sud de la Chine, est parvenue en quelques années à chiper à Las Vegas la couronne de capitale du jeu. Elle veut aussi séduire les réalisateurs de cinéma, grâce à ses casinos flamboyants et ses ruelles au charme suranné.

Mauvais garçons, femmes fatales, et pour toile de fond un Portugal tropical perdu en mer de Chine, l'imaginaire lié à Macao séduit les réalisateurs depuis des décennies et encore aujourd'hui.

C'est là qu'ont été tournées plusieurs scènes de "The Thieves" ("Les voleurs"), un film sud-coréen de Choi Dong-Hun, vu par 12,5 millions de personnes en Corée de Sud depuis sa sortie en juillet --deuxième plus gros succès commercial dans ce pays.

Le film sortira dans plusieurs pays d'Asie et vient d'être présenté au festival international de Toronto.

L'intrigue tourne autour d'un gang de Chinois et de Coréens, qui prépare un vol de diamants, un scénario qui rappelle le succès hollywoodien "Ocean Eleven" dont les deux versions, de 1960 et 2001, se déroulent à Las Vegas.

"Nous avons choisi Macao pour son atmosphère cinématographique et exotique", déclare la productrice Ahn Soo-hyun.

Le contraste entre les casinos modernes --voire clinquants-- et les petits immeubles sombres et défraîchis qui bordent les ruelles tortueuses de cette ancienne colonie portugaise conférait au film l'atmosphère requise, ajoute-t-elle.

Plus de 28 millions de personnes ont visité Macao en 2011, un nombre record pour ce petit territoire de 600.000 habitants, composé d'une péninsule et de deux petites îles rattachées par des ponts et une bande de terre gagnée sur la mer.

Pour 2012, Macao attend 30 millions de touristes. La plupart ne viennent pas pour ses restaurants portugais ou ses églises bâties par les Jésuites, mais pour sa trentaine de casinos gigantesques, dotés de milliers de chambres d'hôtels, de vastes salles de jeu, et même pour l'un d'entre eux d'une réplique du canal de Venise, avec les gondoles.

Cette ancienne colonie rendue à la Chine en 1999 conserve une large autonomie et bénéficie du privilège d'être le seul endroit en Chine où les jeux d'argent sont autorisés.

Les joueurs viennent surtout de Chine, Hong Kong et Taïwan, et le territoire cherche à élargir sa clientèle. Les visiteurs de Corée du Sud étaient près de 400.000 en 2011, en hausse de 20% sur un an.

Et quoi de plus efficace pour attirer le chaland que de "mettre en scène" le territoire dans des films ou des séries télévisées? L'Office de tourisme de Macao se félicite ainsi des scènes tournées à Macao dans plusieurs séries sud-coréennes: "East of Eden" (2008), "Boys over flowers" (2009) ou "The Fugitive: Plan B" (2010).

"La Corée du Sud a une forte influence culturelle sur le monde de nos jours" et "ces séries populaires ont fait bien de la publicité de Macao", déclare Lew Hwan Kyu, de l'Office de tourisme. "C'est une approche indirecte mais efficace pour promouvoir la ville".

En 1952 déjà, dans "Macao", un ancien soldat (Robert Mitchum) et une chanteuse de cabaret (Jane Russell) débarquent dans ce port du bout du monde en quête d'aventure. En 2009, le Hong-Kongais Johnnie To lâche Johnny Hallyday sur la piste des tueurs du mari et des enfants de sa fille, dans un Macao noyé sous la pluie et les néons ("Vengeance").

"Shanghai surprise", dont certaines scènes furent tournées à Macao, réunit à l'écran en 1986 les deux jeunes mariés Madonna et Sean Penn, pour le pire du cinéma.

Penn a raconté plus tard avoir été arrêté sur les lieux du tournage, pour avoir suspendu dans les airs un paparazzi depuis le balcon de son hôtel. Il avait échappé à la prison en sautant dans un aéroglisseur en partance pour Hong Kong, ajoutait-il.


s : http://www.lepoint.fr/societe/pour-attirer-les-joueurs-dans-ses-casinos-macao-mise-sur-le-cinema-15-10-2012-1516955_23.php

Ecrit par: P'tit Panda Samedi 20 Octobre 2012 23h05
Tape proves broadcaster DBC a victim of Bejing meddling, co-host says
Leaked conversations suggest liaison office did not want a controversial host to work at DBC


Joyce Ng and Jolie Ho
joyce.ng@scmp.com


A leaked tape seen as proof that troubled radio station DBC was a victim of political interference from Beijing has sparked renewed controversy over the broadcaster's future.

The tape, understood to be records of conversations between the shareholders of Digital Broadcasting Corporation, was posted on YouTube last night and received more than 11,000 clicks. It was also played by station staff at a rally at government headquarters in Tamar, Admiralty.

The clip, which lasts for just over 4½ minutes, concerns two meetings of DBC directors, one in May last year and the other in February or March this year, a station spokeswoman said.

A man DBC says is shareholder Bill Wong Cho-bau can be heard commenting on a plan to hire Lee Wai-ling, who hosts current affairs talk shows for Commercial Radio and is critical of the government.

"Lee Wai-ling. We have heard her. She is too provocative," the man says. "Ah Peng told me the liaison office is very offended by her." The director of the liaison office is Peng Qinghua.

"If she really comes, and Taipan cannot control her... We don't want to get involved in politics," he adds. Taipan is the nickname of DBC founder Albert Cheng King-hon.

Cheng tells the man the station should not be a "mouthpiece". "I can't say I will control her... I can't do that. We have to keep up editorial autonomy and I have told all the hosts to stand by facts. That's how our credibility stands," he says.

In the second part of the tape, supposedly concerning the meeting this year, the man said to be Bill Wong says he will not invest any more money in the station: "You know why I won't buy it. I'd rather buy an aircraft."

Wong and Cheng were unable to be reached to comment.

DBC said Cheng had received a letter from Wong's lawyers barring him from speaking.

Wong, a Beijing loyalist, has refused to top up cash for the station, which began operating fully in May. He then filed a writ over the station's bookkeeping.

Cheng has called the dispute "politically motivated" and vowed to continue to solicit donations to fight the legal disputes.

At a protest over government inaction on the station at Tamar last night, Cheng's co-host Peter Lam Yuk-wah said the leaked tape showed the station's imminent closure was a result of political suppression. He said the tape was leaked by a staff member and Cheng knew nothing about it.

Another host, Lau Nam-kwong, said he would go on hunger strike to protest against political interference. They were on the eighth day of a voluntary effort to keep the station on air in compliance with licensing rules.

The Commerce and Economic Development Bureau would not say if it was aware of the clip but said that it would not intervene in a shareholders' dispute.

Lawmakers have urged the government to step in.

Democratic Party vice-chairwoman Emily Lau Wai-hing said that, assuming the recording was authentic, the liaison office had gone too far.

"This is against the Basic Law and 'one country, two systems'. Why does it matter to the liaison office who is invited to host a local broadcast programme?"

Labour Party chairman Lee Cheuk-yan said recent developments showed political suppression was to blame for the shutdown of DBC.

Civil Party leader Alan Leong Kah-kit said the tape showed Wong did consult the liaison office about the operations of DBC.

"The government should really see to it and help DBC resume broadcasting," he said. "This is not really a dispute among shareholders. The government should not just hide behind it."


s : http://www.scmp.com/news/hong-kong/article/1066084/tape-proves-broadcaster-dbc-victim-bejing-meddling-co-host-says

Ecrit par: manolo Dimanche 24 Mars 2013 17h34
Nat Chan est la vedette d'un nouveau show TVB intitulé "Nat Around The World". Le concept est original : Nat se ballade au 4 coins du monde pour faire étalage de sa richesse, se goinfrer et taquiner de la bimbo. Les téléspectateurs dézinguent l'émission :
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Hong Kong Viewers Irate At Pretentious TVB Travel Show Featuring This $360,000 Tourbillon Phone

The largest television station in Hong Kong, TVB, has been catching flak for the reduced quality of its entertainment programs, from soap operas to games shows. Recently, the station introduced a new travel show, “Nat Around The World” (叻哥遊世界), in which host Natalis Chan travels luxuriously with his friends to places such as Dubai, Milan, London, Tanzania, and, of course, mainland China. The episode aired on March 7 and has received particularly harsh criticism from Hong Kong netizens for being extremely ostentatious.

In the episode, Natalis and his friends are greeted by two so-called local celebrities, and together they enjoy a dinner worth HK$60,000. Natalis humbly shows his “cheapest” mobile phone to his friends – one that’s worth HK$2.8 million.

Natalis’s phone looks like an ordinary low-end fold-up, and its specifications are probably slightly better than a Nokia 3310. So why is this phone so expensive? The host reveals the secret – melded into the mobile is a tourbillon watch.

Who but a parvenu would purchase such a thing? Next time, to show off, perhaps Natalis can glue the deeds to his house to his mobile.

Or maybe he can film himself giving to charity. At least that type of flaunting won’t cause viewers to call him an idiot for carrying such lavishly nonsensical items.


Source Beijing Cream
L'épisode incriminé dans l'article est visible dans son intégralité http://beijingcream.com/2013/03/viewers-irate-at-tvb-travel-show-ft-tourbillon-phone/



Ecrit par: jonathan-asia Dimanche 27 Octobre 2013 10h11
Je cherche à mettre la main sur un reportage sur Hong Kong réalisé par Pierre Brouwers, diffusé sur Arte récemment.

C'était un reportage hyper complet et j'aimerais le posséder absolument.

Quelqu'un l'a t-il vu? Des infos? Merci d'avance.

Ecrit par: jonathan-asia Dimanche 27 Octobre 2013 10h54
http://www.decouvrir-le-monde.com/plusguide.php?id=309&showCol=111

J'ai trouvé! banana.gif

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