Bienvenue invité ( Connexion | Inscription ) Recevoir à nouveau l'email de validation  

Reply to this topicStart new topicStart Poll

> Kung Fu Panda, Jackie Chan en Maître des Singes !
Suivre ce sujet | Envoyer ce sujet | Imprimer ce sujet
Pages : (3) 1 2 [3]  ( Aller vers premier message non lu )
P'tit Panda
Ecrit le : Lundi 21 Juillet 2008 23h38
Quote Post


God
**********

Groupe : Modérateurs
Messages : 20029
Membre n° : 194
Inscrit le : 27/01/2005

Dragon



Malgré un appel au boycott, Kung Fu Panda cartonne en Chine
Par Hélène Duvigneau
Créé 07/20/2008 - 13:55

(De Pékin) Quand Hollywood sort en Chine un film à gros budget imprégné de culture chinoise, mais adaptable au reste du monde, l’audace est à la hauteur du risque. Surtout quand l’un des deux réalisateurs de « Kung Fu Panda », Mark Osborne, ne connaît le pays qu’au travers du panda géant vu au zoo de San Diego. Pourtant, c’est le contraire d’un bide qui s’est produit, désarmant jusqu’au directeur de l’Opéra de Pékin qui s’est demandé pourquoi les Chinois n’étaient pas capables d’en faire autant.

Le héros Po, panda de nature, vendeur de nouilles de père en fils, rêve de kung-fu, l’art de l’adresse et de la maîtrise de soi qui semble hors de portée de ses lourdes pattes. Comme Shrek, Po est un antihéros, gros plein de soupe derrière lequel se cache le sauveur de l’humanité. Et comme tout anti-héros, il attire la sympathie.

Touche pas à mon panda!

Ainsi dépeinte, la superproduction américaine (130 millions de dollars) n’a pas de quoi créer la polémique, même en empruntant à la Chine son trésor national pendant 1h30. Et pourtant. Si la censure a, pour une fois, gardé ses ciseaux, c’est le designer et artiste Zhao Bandi, connu pour ses photos où il apparaît avec un panda en peluche, qui a sorti la gâchette, appelant au boycott.

user posted image

Hasard ou non, l’homme, dont le fonds de commerce est le panda, a ouvert deux jours après la sortie du film un magasin de mode « Bandi Panda », à Dashanzi, haut lieu de l’art contemporain pékinois. Sur son blog, où il expose ses griefs, et auprès du directeur de la SARFT (State administration of radio film and televison), il accuse Hollywood de « voler » à la Chine son animal fétiche et son kung-fu pour encaisser de l’argent. Ce, un mois après la catastrophe du Sichuan, pays des pandas, et alors que Steven Spielberg, directeur des studios Dreamworks, la maison de production du film, a décidé de boycotter les JO.

Un mois après la sortie du film, un constat s’impose: l’appel au boycott de Zhao Bandi a fait un flop, et les Chinois ont massivement « contre-boycotté », propulsant ainsi le panda au rang de blockbuster avec 15 millions de dollars engrangés, dont un million à Chengdu, la capitale du Sichuan et donc des pandas, les « vrais ».

Si le film d’animation a su toucher les Chinois, c’est sans doute parce qu’il leur offre une image exacte (à un détail près, le patio japonais) et subtile de leur propre culture: paysages dignes d’une estampe, habits traditionnels, pêchers aux pétales de rose, proverbes confucéens, clins d’œil sur les noms (maître Shifu, tortue Wugui). Ce à quoi s’ajoutent l’humour des dialogues, la cocasserie des situations et l’attention portée au détail.

Au final, l’image de la Chine, « soft power », en sort grandie. De quoi ouvrir à Hollywood les portes du marché chinois du cinéma, qui, quoique prometteur, est encore restreint pour les étrangers (un quota de vingt films étrangers, surtout américains, par an).
URL source: http://www.rue89.com/chinatown/malgre-un-a...rtonne-en-chine


--------------------
其实人在小时候就已经养成看待世俗的眼光,只是你并不自知。(侯孝贤)
PMEmail PosterYahooMSN
Top
Pages : (3) 1 2 [3] 
1 utilisateur(s) sur ce sujet (1 invités et 0 utilisateurs anonymes)
0 membres :

« Sujets + anciens | Jackie Chan & Sammo Hung | Sujets + récents »

Topic OptionsReply to this topicStart new topicStart Poll