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Ecrit par: Kung-Fu Scholar Mercredi 14 Juin 2017 20h41
PREMIÈRE NOUVELLES DE FANTASIA

Fantasia 2017 aura lieu, à Montréal, du 13 juillet au 2 août prochain.

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FANTASIA DÉVOILE LES PREMIERS FAITS SAILLANT DE SA 21eme ÉDITION

Films d’ouverture :
Première Nord-américaine du film d’action coréens THE VILLAINESS qui a fait sensation a Cannes il y a quelques semaines.



Fidèle a une tradition bien implanter de Fantasia l’autre film d’ouverture est une production de Takashi Miike JOJO'S BIZARRE ADVENTURE : DIAMOND IS UNBREAKABLE, une adaptation d’une série manga culte.



UNE PRÉSENTATION SPÉCIALE DU DERNIER FILM DE LUC BESSON VALERIAN
AND THE CITY OF A THOUSAND PLANETS

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PRIX DE RECONNAISSANCE POUR L’ENSEMBLE DE SON OEUVRE À LARRY COHEN

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Fantasia récompensera le travail révolutionnaire du cinéaste américain indépendant Larry Cohen reconnu comme l’un des parrains du cinéma de genre à conscience sociale progressiste grâce entre autres à la série IT’S ALIVE, BLACK CASEAR, Q, et THE STUFF. Cohen a également prêté son style de scénarisation distinctif à de multiples cinéastes. Son approche a toujours été intelligente, centrée sur les personnages et il n’a jamais eu peur de la confrontation.

Larry Cohen recevra son prix avant la première mondiale de KING COHEN de Steve Mitchell, un documentaire phénoménal traitant de la vie et de l’oeuvre extraordinaire du cinéaste. Le film présente entre autres des interventions de Martin Scorsese, John Landis, Yaphet Kotto, J.J. Abrams, Fred Williamson, Rick Baker, Joe Dante et Eric Bogosian.

Michael Moriarty, acteur réputé qui a joué dans sept longs-métrages de Cohen en plus d’apparaître dans KING COHEN, sera présent à la cérémonie de remise de prix.

En outre, le festival, en collaboration avec la Cinémathèque Québécoise, projettera des copies d’archive 35 mm des films IT’S ALIVE, GOD TOLD ME TO et Q.

UN CONCERT CINÉMATOGRAPHIQUE GLORIEUX : THE MAN WHO LAUGHS

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Suite au succès des performances musicales pour les films METROPOLIS et THE PHANTOM OF THE OPERA, Gabriel Thibaudeau et Fantasia font à nouveau équipe présentant un concert cinématographique unique pour le classique de 1928 de Paul Leni, https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Homme_qui_rit_(film,_1928 , reconnu avec raison comme l’un des premiers chefsd’oeuvre du cinéma d’horreur. La trame sonore originale de Thibodeau a été jouée partout dans le monde au cours des 20 dernières années, de Paris à São Paulo, de Tokyo à New York. Elle sera interprétée par un nonette incluant le Quatuor Molinari sous la direction du compositeur lui-même. Ne ratez pas cet hommage à l’âge d’or du cinéma

À suivre prochainement: faits saillant martiaux et chinois.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Mercredi 14 Juin 2017 21h31
DÉCOUVREZ LE CINÉMA D’ACTION CAMBODGIEN À LA PREMIÈRE NORD-AMÉRICAINE DE JAILBREAK


Il y a plusieurs années, la Thaïlande nous a offert ONG BAK. Ensuite, ce fut au tour de l’Indonésie de nous surprendre avec THE RAID. Cette année, c’est au tour du Cambodge de redéfinir les limites du cinéma d’action grâce à ses cascades spectaculaires, ses combats époustouflants et son rythme frénétique effréné. Avec une réalisation explosive de Jimmy Henderson, JAILBREAK met en lumière la beauté et le savoir-faire d’un cinéma national qui mérite d’être découvert. À ne pas manquer !



VAMPIRE CLEANUP DEPARTMENT
Hong Kong –Réal : Yan Pak-Wing and Chiu Sin-Hang
Un groupe hétéroclite de marginaux affronte des vampires assoiffés de sang qui attaquent Hong Kong. Rires, kung-fu, horreur, folie et une distribution d’icônes du cinéma de Hong Kong sont au rendez-vous. Sélection officielle : Udine Far East Film Festival 2017, Bucheon International Film Festival 2017. Première canadienne.



WU KONG
Chine/Hong Kong – Dir : Derek Kwok
Le réalisateur lauréat de plusieurs prix Derek Kwok (GALLANTS) nous offre un reboot de la célèbre légende du Roi Singe, tirée du roman à succès, avec une vigueur rafraichissante de proportions épiques. Un film que vous aimerez pour les 10 000 années à venir. Le film sortira en même temps en Chine et en Amérique du nord. Première Québécoise.



LE PREMIER ANIMATEUR INDÉPENDANT DE HAUT CALIBRE CHINOIS LIU JIAN
PRÉSENTE HAVE A NICE DAY PIERCING 1, le premier film de Liu Jian qui s'est remporté plusieurs prix internationaux, l’a annoncé comme le premier animateur indépendant de haut calibre en Chine, établissant son style visuel austère et modéré ainsi qu’un commentaire social corrosif qui se transporte dans ce nouvel effort. En première canadienne à Fantasia, le second film audacieux de Liu, révélation de la dernière Berlinale, HAVE A NICE DAY est un néo-noir discret et amer à l’humour mordant dans lequel une ribambelle de personnages ineptes cherchent un sac rempli d’argent et font des marchés désespérés avec le destin.



Dans FREE AND EASY de Geng Jun (première canadienne), un vendeur de savon, un moine et quelques policiers paresseux se rencontrent dans une ville industrielle du nord-est de la Chine. Avec son humour pince-sans-rire littéralement mortel, la comédie de Geng est une farce absurdiste aux proportions Beckettiennes offrant un superbe portrait de la criminalité dans les petites villes touchées par l’industrialisation effrénée de la Chine. La totalité de a section Camera Lucida sera dévoilée le 5 juillet.l



MON MON MON MONSTERS
Taiwan – Dir. Giddens Ko
Dans un quartier miteux de Taipei tourmenté par des meurtres nocturnes, deux adolescents se retrouvent en détresse. Un film récit initiatique tordu du scénariste de MACHI ACTION qui mélange les genres de façon impressionnante sautant de la comédie à l’horreur sans laisser de trace. Sélection officielle : Hong Kong International Film Festival 2017, Udine Far East Film Festival 2017, New York Asian Film Festival 2017. Première canadienne.



BASTARD SWORDSMAN
Hong Kong – Réal : Tony Liu
Qui maitrisera réellement la technique du ver à soie pour faire revenir la balance dans le monde des arts martiaux ? La dernière copie connue de ce bijou des Shaw Brothers vous bombardera de sa folie sans limites. Première projection canadienne en 30 ans !



KODOKU MEATBALL MACHINE
Japon – Réal : Yoshihiro Nishimura
Les gens se transforment en étranges créatures mécano-organiques qui terrorisent les derniers survivants d’un Tokyo couvert d’un dôme. Yoshihiro Nishimura (TOKYO GORE POLICE), le maître japonais des effets de maquillage, nous sert une nouvelle portion de sa créativité sanglante et de sa capacité formidable à créer des monstres à la fois atroces et drôles. Sélection officielle : SXSW 2017, Night Visions 2017, The Overlook Film Festival 2017. Première canadienne.


Ecrit par: Kung-Fu Scholar Mercredi 14 Juin 2017 21h40
Le festival international de films Fantasia se déroulera à Montréal du 13 juillet au 2 août 2017 et utilisera à nouveau le gigantesque Concordia Hall Cinema comme quartier général.

La liste des pages précédentes ne présente qu’un quart des films annoncé aujourd’hui sur le site facebook du festival ; pour d’autre informations sur les autres films allez voir la ou sur le site de Fantasia: www.fantasiafestival.com

La programmation complète sera annoncée le 5 juillet.

Comme toujours je serais fidèle au poste pour faire le contre rendus des films que je voix, et fournir des liens web d’intérêt sur le festival et les films qu’ils présentent.

Yves Gendron.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Mercredi 05 Juillet 2017 20h20
Le http://fantasiafestival.com/festival/2017/fr du Festival maintenant en ligne.

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Bonne lecture à tous


Ecrit par: Pti denis Jeudi 06 Juillet 2017 16h38
J'attends impatiemment ton avis sur JAILBREAK wink.gif

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Jeudi 06 Juillet 2017 18h28

"J'attends impatiemment ton avis sur JAILBREAK"

Ca ne sera pas avant le 29 juillet. Mais si je voie des critiques de ce film sur d'autre sites, j'indiquerais le lien sur le blog.


Ecrit par: Kung-Fu Scholar Vendredi 07 Juillet 2017 00h12
FAITS SAILLANT DU FESTIVAL : Deuxième partie

Le programme complet du festival a été diffusé hier.

Parmi les films martiaux et chinois j’ai déjà mentionné : le nouveau film CGI http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/785, le wuxia psychédélique Shawhttp://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/672, la comédie déjanté de chine continentale http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/676, de même que la ghost kung-fu comédie nouveau genre: http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/689

À ces titres on peut ajouter le nouveau film martiaux historique de Gordon Chan :http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/724 ), mettant en vedette Vincent Zhao et Sammo Hung de même que http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/675 qui est pour moi le film martial à voir car écrit, chorégraphié et mit en scène par Xu Haofeng qui est avec Lau Kar Leung le plus authentique maitre martial ayant jamais œuvrer au cinéma.





Parmi les film de Hong-Kong je retiens également http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/727 un thriller à la Die Hard réaliser par un des meilleurs artisan filmique de Hong-Kong : Herman Yau. Pour célébrer les vingt ans de la rétrocession ; Fantasia présente également un des films hongkongais les plus marquant des années quatre-vingts dix : http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/751 de Fruit chan.





J’ai déjà signalé que le film d’ouverture du festival est le girl with gun coréens : http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/726 . Ce n’est pas le seul film avec une héroïne haute en couleur car le film présente également Atomic Blonde http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/878 mettant en vedette Charlene Theron dans le rôle-titre et mit en scène par David Leitch un des deux réalisateurs de John Wick et qui est présentement œuvre à réaliser Deadpool 2.



En dehors de Chine, les films martiaux à signaler sont le premier film d’action kung-fu du Cambodge : http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/334 de même qu’un film martiaux thai : [URL=http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/753 .]Broken Sword Hero, [/URL] http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/885 est quand a lui un film à d’action kung-fu cascade situer à Berlin et centrer sur un trio d’experts à la Jackie chan.



Toujours dans le domaine du cinéma d’action martial : Fantasia présente deux films de l’acteur karatéka https://fr.wikipedia.org/wiki/Scott_Adkins que l’on dans http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/902 et http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/639 . Malheureusement je ne pourrais voir ces films car ils passent en même temps que Vampire Clean-up Crew de même que http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/722 un film d’action historique présenté comme étant sanglant





Troisième partie a suivre prochainement

Ecrit par: Pti denis Vendredi 07 Juillet 2017 16h40
Savage dog est sympa mais Boyka est à voir pour les fans d'art martiaux!

Le film a des défauts, je préfère l'histoire, le lieu et les persos du 3, la fusion DTV-Europe de l'Est est vraiment pas agréable, puis hors du ring, je trouve que le rythme n'est pas aussi bien géré que le 3.
En revanche, sur le ring, waouh! Les fights déboîtent toujours autant (peut-être même encore plus que ceux du 3), c'est le haut du panier du film de fight (TOUS pays confondu). Les enchaînements sont ultra-spectaculaires en plus d'être hyper rapides, c'est une tuerie totale à ce niveau-là.

On peut souligner le bien bénéfique qu'a eu le chorégraphe Tim Man sur les films de Scott Adkins. L'acteur avait déjà eu de superbes combats par le chorégraphe Larnell Stovall sur le 3ème Undisputed mais je trouve que sa collaboration avec Tim Man est encore un cran au-dessus.

Ninja 2, Eliminators, Undisputed 4, bientôt Accident man (où Adkins retrouvera Michael Jai White, miam) et surtout Triple Threat (où l'acteur partage l'affiche avec Michael Jai White, Tony Jaa, Iko Uwais, Jeeja Yanin et Tiger Hu Chen, l'orgie totale!), la team Adkins-Man semble bien partie pour régner sur le DTV martial pendant un bon moment.

En plus comme à la grande époque du kung fu old school, le chorégraphe incarne souvent un ennemi du héros, ce qui donne lieu à de très bonnes scènes de combat (pas étonnant vu les capacités physique du gars) :



Son combat dans Ninja 2 est monstrueux :



tout comme celui du dernier Undisputed (à partir de 1 min 20) :


Ecrit par: Kung-Fu Scholar Vendredi 07 Juillet 2017 18h33
Fantasia 2017 Faits saillant suite et fin


Fantasia à l’honneur distinct de présenter le premier Godzilla japonais en une douzaine d’année: http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/820 . Le film est une co-realisation de https://fr.wikipedia.org/wiki/Hideaki_Anno créateur de l’anime Neo Genesis Evangelion et Shinji Igushi grand spécialiste des effets spéciaux dont le travail sur la trilogie https://fr.wikipedia.org/wiki/Gamera au milieu des années quatre vingts dix a donné un nouveau souffle au genre https://en.wikipedia.org/wiki/Kaiju .





Le producteur, réalisateur,scénariste http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/jury-et-prix/prix/carriere-honorifique-2 , ne sera pas le seul a recevoir un prix de carrière cette année, http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/jury-et-prix/prix/carriere-honorifique sera également attribué à https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%BCneyt_Ark%C4%B1n la plus grande vedette du cinéma d’action turc. Pour l’occasion Fantasia va présenter trois de ces films incluant le super nanar ; http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/779 » ; célèbre pour avoir pirater des extrais de Stars Wars.

Terminator II a maintenant un quart de siècle et pour l’occasion Fantasia va présenter http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/810 superviser par James Cameron lui-même. http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/844 Le chef d’œuvre du maitre de l’horreur Italien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Dario_Argento sera lui présenté dans une nouvelle version restaurer. Un nouveau livre sur l’auteur fantastique culte https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Rollin étant prêt à sortir : Fantasia présentera également son tout premier film datant de 1968 :http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/901



Les films mentionner dans ce blog ne représente qu’1/8 des long métrage monter à Fantasia cette année. Le programme fourni un tableau beaucoup plus complet des trois semaines du festival et le site Facebook fournit quantités d’information, d’extrais et de liens.

Comme les années précédentes je vais faire le contre rendu des films que je vois et communiquer les liens d’articles, de reportage et de critiques que je trouve intéressant. J’essaierais d’écrire au trois quatre jours dépendant de mes disponibilités. Parmi les films que je vois je vais mettre la priorité sur les films couvrant les sujets propres a ce site c’est-à-dire les films martiaux et chinois/hongkongais, je ferais un contre rendue du restant des films dans les deux semaines suivant la fin du festival.

A+.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Dimanche 09 Juillet 2017 00h58
Premiers articles de la presse local sur Fantasia 2017


http://www.ledevoir.com/culture/cinema/501182/fantasia-en-voir-de-toutes-les-couleurs

http://www.lapresse.ca/cinema/festivals-de-cinema/festival-fantasia/201707/07/01-5114171-les-incontournables-de-fantasia.php

http://www.journaldemontreal.com/2017/06/20/forte-presence-quebecoise-a-fantasia


http://www.journaldemontreal.com/2017/07/04/top-10-des-assassines-les-plus-dangereuses-festival-fantasia

http://montrealgazette.com/entertainment/movies/bang-pow-splat-fantasia-international-film-festival-unveils-lineup(anglais)

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Jeudi 13 Juillet 2017 16h49
FANTASIA COMMENCE AUJOURD'HUI



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Le premier contre rendu sera pour demain avec un rapport sur le film d'ouverture http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/screenings/7. mais en attendant, voici quelques liens interessant:

http://http:https://voir.ca/cinema/2017/07/10/les-bons-coups-de-fantasia/?utm_source=voir&utm_medium=integration&utm_campaign=articles_connexes//

http://www.cbc.ca/arts/in-these-uncertain-times-this-montreal-festival-proves-why-we-need-fantasy-films-more-than-ever-1.4201358

https://voir.ca/nouvelles/actualite-cinematographique/2017/06/14/le-festival-fantasia-2017-une-edition-de-grandes-premieres/

http://quebec.huffingtonpost.ca/2017/07/05/fantasia-2017-c-est-du-solide_a_23018195/

A+

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Vendredi 14 Juillet 2017 22h11
FANTASIA PHASE UN : Contre rendus : 1 : Journée d’ouverture : Jeudi le 13 Juillet.

http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/622 ; Screeners

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Le meurtre de Janet Leigh dans la douche dans le film d'Alfred Hitchcock Psycho est indiscutablement l’une des séquence les plus viscérales de tout le cinéma. On peut vraiment dire que dans la représentation de la violence au cinéma il y a un avant et un après Psycho. La séquence est d’autant plus marquante qu’elle avait remis en questions toutes les règles dramatique et de mise en scènes établie au cinéma jusque-là.



À coup d’extrais de film, de reconstitutions et d’interviews de spécialistes le documentaire 52/78 présente le film Psycho et explore la scène du meurtre sur toute ces coutures : la mise en scène, le montage, la bande son, la musique, le contexte historique, la thématique du voyeurisme et ainsi de suite. Parmi les faits saillants les plus remarquable du film on retrouve le célèbre story-board de Saul Blass, l’interview de la doublure de Janet Leigh et la bande annonce du film présenté par Hitchcock lui-même.

La scène du meurtre est bien entendus reprise et découpé une bonne dizaine de fois, mais toujours vue sous un angle différent. On ne s’ennuie jamais, bien au contraire on est toujours captiver par la maestria qui est présenté et les propos
Toutes les interviews sont faites en noire et blanc ce qui donne au documentaire un écho gothique épousant l’ambiance de Psycho. Seul bémol a mon idée, l’emploi d’une sonate de violon on peut trop envahissante a mon gout.

Avis au amateur d’Hitchcock et au amoureux de cinéma : Fantasia présente 52/78 à deux reprises : Le jeudi 20 Juillet a 22heures et le mercredi 26 à 13h15.

Cote : A, 85, ****

http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/726

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Présenter à Cannes, The Villainess y reçut une ovation debout de plusieurs minutes. Il faut dire que le film commence et se termine par de long plan séquences époustouflant dans lequel l’héroïne décime une horde de gangsters, une première fois dans un building et dans un autobus en mouvement pour la fin ; présentant des séquences d’action aussi tourbillonnante que viscérale. Film d’ouverture à Fantasia, Villainess a été accueilli par le public avec presque autant d’enthousiame qu’à Cannes.

Après la présentation, le réalisateur Jung Byung-gil est venu répondre à quelques questions ou il aura raconté que trouvant le cinéma d’action coréen manquait en héroïne forte il a voulu en créer une. Pour ce faire se sera inspirer du classique de Luc Besson https://fr.wikipedia.org/wiki/Nikita_(film)dont il reproduit essentiellement la trame : celle d’une jeune femme entrainer par une organisation secrète de tueur. À ce récit de base le réalisateur à ajouter une structure en flash-back pour explorer encore davantage le passé trouble de l’héroïne avant sa « formation ».

Ultimement, The Villainess est un film plutôt inégal. Aussi spectaculaire et techniquement impressionante que soit les séquences d’action, celles-ci sont parfois difficile a suivre, le calquage sur Nikita est trop évident, la narration en flash-back rend parfois la compréhension du récit difficile et l’angle mélo est trop poussé se qui cause un certain décrochage de la part du spectateur.

Le rôle titre est joué avec beaucoup d’énergie et de présence par l’actrice Kim Ok-bin que j’avais vue une première fois dans le film de vampire Thirst présenté à fantasia en 2009. A l’époque j’avais écris ceci : « Détail intéressant j’ai appris que Kim Ok-bin est une artiste martiale émérite, experte en hapkido, taekwondo et même muay thaï. J’espère donc bien la revoir un des ces jours dans un film kung-fu car sans nul doute voir cette petite beauté si sexy bastonner férocement des hommes serait tout un spectacle. C’est aussi une excellente actrice ». Enfin de compte il aura fallu attendre 8 ans je n’ai pas été déçu. En effet Elle bastonne et trucide des lascarà la tonne en plus de passé à travers de nombreuses cascades casse-cou ahurissantes digne de Jackie Chan lui-même.

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Bien que quelque peu plombé par ces nombreuses lacunes, The Villainess n’en livre pas moins la marchandise en tant que film d’action tonitruant. Comme film d’ouverture c’est un assez bon début pour le festival.

Cote : B, 76%. ***

http://www.nightlife.ca/2017/07/06/5-suggestions-de-films-prometteurs-voir-fantasia-2017
https://www.facebook.com/FantasiaFilmFestival/

À suivre prochainement: Vampire Clean-Up Departement.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Samedi 15 Juillet 2017 03h38

Cette page https://www.facebook.com/pg/FantasiaFilmFestival/videos/ présente des bande annonces et des reportages sur le festival et les films qu'il présente. Des invités du festival viennent y parlé de leurs films. À voir.




Ecrit par: Kung-Fu Scholar Dimanche 16 Juillet 2017 14h44
FANTASIA 2017 Jour 3 Rapport 2.

http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/screenings/28

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Durant l’âge d’or du cinéma hongkongais , le film de vampire (aka Kung-fu Ghost comedy) était un des genre les plus populaire, pour hélas disparaitre presque complètement de la carte par la suite. Toutefois, Depuis peu, quelques exemples de film de vampire nouveau genre ont commencé à apparaitre réemployant de vieux vétérans du cinéma des années quatre-vingt tels Chin Siu Ho et Richard Ng. Rigor Mortis malheureusement inédit à Fantasia est le plus marquant de ce type de film (bien qu’il ne soit pas très comique bien au contraire), dont Sifu Vs Vampire et Vampire Clean-Up Departement sont d’autre exemples.

Jeune benêt maladroit, Tin se découvre une immunité contre les morsures de vampire lorsqu’il croise une de ces dangereuse créature. Il est alors approché par the « Vampire Clean Up Departement, une petite organisation secrete déguisé en service sanitaire mais qui en fait en charge de combattre les vampires et nettoyé leurs dégâts. L’entrainement de Tin est difficile, il doit faire face a l’hostilité d’un des membres de groupe et par-dessus le marché voilà que lors de sa première mission il se retrouve avec une ravissante fille vampire sous les bras. Cela va lui attirer des ennuis d’autant plus que le maitre mort-vivant de la fille rôde toujours.

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J’ai trouvé que Vampire Clean-Up Departement est un film difficile a accroché au départ, ni les personnages, la comédie ou l’action n’étant vraiment prenant. Bien que les apparitions de Richard Ng, Chin Siu Ho et Lo Mang sont agréable à voir on ne peut pas dire que leurs personnages soit particulièrement mémorables. Rien de comparable a se que Lam Ching Ying a su apporter jadis aux personnage pince sans rire de l’exorciste.

C’est a mi-chemin que j’ai commencé ressentir vraiment quelque chose lorsque l’étrange romance entre Tin et fille vampire se développe et qui est remplie de cocasserie. La fille est adorablement cute et enfin les éléments comiques font mouche. À partir de là, les démêler de Tin avec ses collègues, sa grand-mère sénile et finalement le vampire en chef accroche et j’ai enfin pu apprécier le films et ces personnages. Au final, Vampire Clean-Up Departement s’avère un film relativement bien fait, bien que moyennement inspiré mais qui n’en demeure pas moins assez sympathique.

Cote : 67%, C+, **0

À suivre prochainement : Le film martial de l’année à Fantasia : The Final Master.


Ecrit par: Kung-Fu Scholar Lundi 17 Juillet 2017 18h18
Fantasia Jour 4 rapport 3.

http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/675

Bien que j’avais déjà vue ce troisième du cinéaste martiale Xu Huofeng à un autre festival, j’adore tellement ce film que je n’ai pas hésiter à le revoir une deuxième fois et il est encore meilleur que je m’en rappelais.



Dans les années trente. Maitre Chen désire ouvrir une école de Wing-chun dans une cité reconnue pour ces nombreuses institutions martiales. Pour ce faire il devra former un disciple afin qu’il affronte un champion de chaque école. Toute les règles et les traditions destiner à maintenir les réputations dissimule en fait des buts sournois peu avouables. Est-ce que Maitre Chen et son disciple seront naviguer dans ce nid de vipère sans y laisser leurs intégrités ou même leur vie ?

Comme avec les deux œuvres précédentes de Xu Huofeng (http://www.fantasiafestival.com/2012/fr/films-et-horaire/33/the-sword-identity et http://www.fantasiafestival.com/2016/fr/films-et-horaire/32/judge-archer ), Final Master repose sur des personnages mystérieux mais charismatiques, une intrigue aussi alambique que captivante et surtout une chorégraphie martiale réaliste d’une stupéfiante rapidité et vigueur d’où son incomparable fraicheur.

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Comme d’habitude chez Xu, la narration est assez elliptique et distante ce qui avec le nombre de personnages et d’intrigues peut perdre le spectateur par moment. Toutefois, ces problèmes sont moins prononcés que dans Judge Archer, le deuxième film de Xu et l’humour pince sans rire de Final Master en plus des scène martiale, aide à passer bien de petits écueils. À un autre niveau, les qualités de production ont permis de créer une cité chinoise cosmopolite aussi crédible que belle à voir. La hausse des moyens ajouter aux développements de Xu en tant que raconteur, metteur en scène et chorégraphe font que Final Master est le plus accomplie de ses films à date et un des meilleurs films martiaux de ces dernières années.

Bonus supplémentaires pour les amateurs de films martiaux, Xu fait quelques clins d’œil évident au cinéma de Chang Cheh et Lau Kar Leung de même que le les vieux wuxia fantastique de Shanghai. Final Master recrées par exemple quelques sc`ne du vieux classique https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Incendie_du_monast%C3%A8re_du_Lotus_rouge". Aussi L’affrontement final par exemple se déroule dans une étroite allé au mur de pierre comme dans Martial Club et consiste en une série de duels avec des armes différentes comme dans Legendary Weapons of China. Tout simplement superbe. SB.gif


Tous ces éléments font de Final Master le meilleurs visionnement du Festival jusqu’à maintenant.

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À noter que Final Master a été nominer au Golden Horse Award de Taiwan dans la catégorie : meilleur scénario, meilleur actrice de soutien et meilleur chorégraphie et a rapporté celui de meilleur choreographies : pleinement mérité.
Cote : A, ****. 84%,
.

[B]À Suivre prochainement la comédie de chine continental e Free and Easy[/B]

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Mardi 18 Juillet 2017 17h15
Fantasia jour 5 Rapport : 4


http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/676

Le festival Fantasia a une catégorie spéciale pour les films qui sortent vraiment de l’ordinaire dans leurs traitement narratif, dramatique ou de mise en scène :la sélection http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/spotlight/6.. C ‘est certainement le cas avec Free And Easy, une comédie décalée au rythme extrêmement lent dans lequel des olibrius impavides se promenant dans petite ville délabrée vivent quantités de mésaventures à cause d’un filou qui dépouille ses victimes un leurs faisant sentir un savon anesthésiant. Un moine bouddhiste à la recherche d’aumônes, un jeune chrétien à la recherche de sa mère disparue, un planteur d’arbres volés et un policier hypocondriaque sont parmi les personnage présentés dans se chassé croisés absurde et loufoque.

Il m’a fallu une certaine patience pour passer à travers se film, non pas qu’il soit mauvais, bien au contraire, à sa façon c’est un film fort drôle et les rires fusaient dans la salle. C’est qu’il repose sur une conception de l’humour pince sans rire et du récit absurde et sans forme qui n’est pas tout à fait dans mes cordes surtout dans le contextes d’un festival frénétique comme Fantasia. Avoir su je serais allé voir un autre film.

Cote B-, ***, 72.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Jeudi 20 Juillet 2017 17h49
Fantasia 2017 Jour 7 Rapport 5 première partie.

http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/727

Shock Wave est un thriller mettant en vedette Andy Lau jouant un expert en explosive confrontant un maitre criminel qui s’est emparer d’un des tunnel routier sous-marin de Hong-Kong et le menace de le faire sauter avec plusieurs centaines d’otages.

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Réaliser par un des meilleurs artisans filmiques de Hong-Kong Herman Yau, Shock Wave est un divertissement efficace qui repose plus sur des suspenses tendu (la plupart avec des bombes) que des scènes d’action extravagantes. Bien qu’assez conventionnel dans son récit et ses personnages, quelques éléments sont le bienvenue ; le dénouement par exemple ne suis pas les normes typique pour ce genre de film. Le fait qu’il est été produit avec une fraction d’un budget de blockbuster américain accentue également son coté sympathique.

Cote ***0, 78%, B+.

À suivre prochainement Plan B.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Vendredi 21 Juillet 2017 17h53
Fantasia 2017 Jour 7 Rapport 5 deuxième partie.

http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/885

Trois jeunes expert martiaux cherchent à percer dans le milieu du cinéma, sans grand succès à cause de leur pote qui agit comme manager et n’est pas très doué à sa tâche. Par accident, le quatuor se trouve mêler à une lutte de gang et n’ont pas d’autre choix que d’entreprendre une course aux indices, ou tant leurs habilités physique (très élevé) que leurs intelligence (très moyenne), seront poussé au maximum.

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Production allemande tournée à Berlin, PLAN B est une formidable petit pastiche du cinéma d’action des années quatre/vingt-quatre vingt dix. Bien qu’un des personnages cite constamment Stallone, le style d’action est celui de Hong-Kong dériver tant du cinéma de Jackie/Sammo et Yuen Woo-ping/Donnie Yen (pour le kickboxing acrobatique) que de John Woo (pour les pétarades). Les trois acteurs martiaux sont superbes dans leurs démonstrations, bien entourer par une équipe de cascadeurs et leurs personnages jouent constamment la carte de l’auto-dérision. Une narration en voix off sarcastique, les nombreux clins d’œil filmiques, et l’apparition d’exclamation graphique très bande dessinée accentue encore davantage la dimension comique du film et fond de Plan B une kung-fu comédie aussi réussite que divertissante.




Ceci dis je dois reconnaitre que je n’étais pas aussi enthousiaste que le reste de la salle à voir le film. Il faut dire que Plan B était présenter tard le soir et que j’étais un brin fatiguer.

Détail intéressant les quatre héros du film sont des allemands d’origine étrangères, deux asiatique, un africain et un turc, ce qui avec le fait que le film se déroule à Berlin dans une langue qui n’est ni l’anglais ni le chinois donne un petit caractère « exotique » au film.

De nos jours les films martiaux sont pour la plupart très sérieux (voir les films de G. Evans ) et les kung-fu comédies sont plus rare, Plan B est donc plus que bienvenue. J’espère que l’équipe d’acteurs martiaux et de réalisateur ne s’arrêterons pas la, qu’ils auront d’autres opportunités de présenter leurs talents et d’épaté la galerie pour le plus grand plaisir des spectateurs.

Cote : 78/B+/***0.


À suivre prochainement : le film d’action martiale cambodgiens : Jailbreak.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Samedi 22 Juillet 2017 15h23

Fantasia 2017: vendredi jour 8: Rapport 6


http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/334

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Un quatuor de policiers escorte un chef de gang à une prison à haute sécurité. Une fois sur place une émeute éclate manigancer pour faire tuer le chef avant qu’il ne parle. Entourer de toute part d’une meute qui désire les massacrés, les policiers auront fort à faire pour espérer sortir vivant du piège dans lequel ils se trouvent.

Premier film d’action martial cambogien ; Jailbreak est en fait une production franco-cambodgienne réaliser par un expatrier italien et dont la vedette la plus connu est l’actrice française https://fr.wikipedia.org/wiki/Katsuni . Le casting inclu également un acteur/cascadeur d’origine franco-cambodgienne Jean Paul Ly et une championne locale de MMA : Tharoth Sam. L’industrie filmique cambodgienne n’ayant aucune équipe de cascadeur, c’est Jean Paul Ly qui en eu en charge de former au moins 75 personnes en figurant martiaux pour leurs apprendre à faire des chutes, réagir aux coups et se battre de façon crédible pour l’écran. Des efforts ont également été fait pour mettre en valeurs dans la chorégraphie l’art martial khmer du https://fr.wikipedia.org/wiki/Bokator. . Due au casting franco-cambogien les dialogues de Jailbreak sont à la fois en khmers, en français et anglais.



À la base, Jailbreak est un dériver somme toute assez sommaire de https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Raid_(film,_2011)même prémisse de base ajouter une approche des combats filmer consistant en de longue prise de vue avec des caméra sur épaules donnant des affrontements aussi tourbillonnants que viscéral. Malgré la nature foncièrement dérivative du film, l’athlétisme des combattant et la férocité des batailles font de cette production un effort plus que passable. De plus un élément inusité distingue Jailbreak de son illustre modèle ; l’humour. À l’origine le film devait être super sérieux, mais à un moment donné le réalisateur et le producteur ont décidé d’ajouter certains éléments comiques à la trame qui sont le bienvenu. Ceux-ci se manifeste surtout par les excentricités loufoques de quelques prisonniers de même que les bouffonneries de « Play Boy » le chef de gang à tuer qui est joué par ce qui semble être un des rares acteurs professionnels du film.

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Malgré quelques faiblesse (jeu d’acteur inégal, répétitivités des combats), Jailbreak s’avère au final d’action des plus divertissant., d’autant plus impressionnant vue la modicité manifeste des moyens et le fait que l’équipe de production est partie de presque rien. Un bon départ pour un film martial cambodgiens. En espérant que d’autres viendront dans l’avenir et que ceux-ci seront plus originaux.

Cote: ***0, B+, 78,


https://www.facebook.com/pg/FantasiaFilmFestival/videos/



Jean Paul Ly : »Action reel ».




À suivre prochainement : God of War.

Ecrit par: Pti denis Samedi 22 Juillet 2017 17h58
Merci Yves pour tes retours complets wink.gif

The Villainess, The final master, Plan B et surtout Jailbreak : je me frotte les mains en tant que fan de films de baston what.gif

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Lundi 24 Juillet 2017 16h41
Fantasia 2017 : Samedi jour 9 rapport 7.

http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/724

God of War relate les premiers exploits de https://fr.wikipedia.org/wiki/Qi_Jiguang un général de la dynastie Ming célèbre pour avoir endiguer les déprédations des pirates japonais sur les cote chinoise dans la seconde moitié du XVI siècle. Le film présente comment le général aura formé son armé, développé des stratégies de combats et confronté les pirates tout en faisant face aux malversations de factions politique hostile à son action de même qu’au saute d’humour de son épouse.



God of War réunit ensemble trois grands noms du cinéma martial hongkongais : Vincent Zhao, Sammo Hung et Yasuaki Kurata. Bien que ceux-ci ont l’occasion de manifester à l’occasion leurs prouesse (Sammo vs Vincent au milieu du film et Vincent Vs Kurata pour la finale) God of War dans son ensemble se présente plutôt comme une fresque guerrière pleine de bruit et de fureur à la https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Trois_Royaumes.

Le film est un réalisation de Gordon Chan à qui l’on doit le remake de Fist of Fury : Fist of Legend avec Jet Li et également Kurata. Bien que les japonais soit les antagonistes de God of War ils ne sont pas dépeint comme des méchants caricaturaux mais comme des adversaires de l’autres camp avec des personnalités et des mobiles distincts pour justifier leurs action. Ce type de representation est parfois un peu lourdingue (comme si le film suivait une règle de rectitude politique) mais n'en constitue pas moins heureux changement par rapport au chauvinisme réducteur que l’on retrouve dans quantités de film chinois. L’attention porté aux stratégies de chaque camp et la présentation des difficultés « politique » auquel le héros doit faire face sont aussi des éléments qui sont le bienvenu car présentant une vision plus nuancé et complexe du contexte historique du film.

Toutefois, je suis plus réservé vis-à-vis les scènes présentant Lady Qi l’épouse guerrière du général car bien qu’elle ajoute une touche féminine au récit de même qu’un peu d’humour, cet aspect m’a semblé complètement anachronique. Regina Wen qui joue Lady Qi a un jolie minois et présente un personnage ayant tout un caractère mais comme guerrière de cinéma on est loin https://fr.wikipedia.org/wiki/Kara_Hui

De fait, les principaux défauts du film est qu’il n’évite pas les longueurs et le charisme limité de Vincent Zhao qui aussi beau gosse wu-shu qu’il soit n’est pas pourvu d’une expressivité filmique particulièrement remarquable. Heureusement, il est bien entouré de comédiens plus volubile. À noté que le personnage de Sammo n’apparait qu’au début du film et disparate à mi-chemin tout de suite après un duel vigoureux au bâton. Enfin de compte des trois noms martial du film c’est Kurata qui tire le mieux son épingle du jeux avec son personnage de vieux renard rusé et truculent. Il n’a qu’une scène de combat (le duel avec Vincent) mais s’est du bonbon qui clôt magnifiquement le film.

Bien que God of War ne soit pas sans défauts, il n’en constitue pas moins une fresque guerrière au qualités de production et de réalisation des plus solide, auquel la présentation de personnages honorable et intelligente de chaque cotés ajoute une certaines relief.

Cote : 81%/****/A-

À suivre prochainement le film martial thai : Broken Sword Hero.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Lundi 24 Juillet 2017 18h25
Bilan de mi-parcours.


22 films vus.
9 films critiqués.

Jours restant:10.

Je rappelle que les contre rendues des films vue mais non encore critiquer apparaitrons après le festival.



Ecrit par: Kung-Fu Scholar Mardi 25 Juillet 2017 17h18
Fantasia 2017 Dimanche jour 11 Rapport 8.

http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/753

Tout comme God of War, Broken Sword Hero présente un héros martial historique. https://en.wikipedia.org/wiki/Phraya_Phichai. Ici le scenario semble s’inspirer de récits folkoriques dans lequel un jeune bagarreur errant rencontre une série de maitres tout en étant poursuivit implacablement par un noble désirant lui faire la peau. Il fil de ces apprentissages et de ces combats il développe un entourage d’amis fidèles. Devenu un combattant émérite, il fais face à une ultime épreuve pour prouver sa force et sa loyauté qui déterminera sa destinée.



Broken Sword Hero semble avoir été conçu comme véhicule pour https://fr.wikipedia.org/wiki/Buakaw_Banchamek un grand champion de boxe thai présenté comme le nouveau Tony Jaa . Les scènes d’action sont donc aussi spectaculaires que vigoureuses mettant bien en valeurs l’athlétisme martial du héros, de ses adversaire et de ces compagnons. Bukaw Banchamek à de la présence et une bonne expressivité sans toutefois être particulièrement exceptionnelle. Le film est bien fait, est beau a voir et ne semble souffrir d’aucun grand défaut mais ne pas sembler non plus prenant d’aucune façon. Le truc qui m’a le plus frappé est que Bukaw a un teint de peau plus foncé que tout les autres acteurs plus comme un tamoul que comme un thai ce qui m’aura un peu intriguer. Mit a part cela Broken Sword Hero m’a paru comme c’est un petit divertissement assez anodin qui s’oublie très vite.

Cote : **0, 70, C+.

Le prochain film martial n’a pas lieu avant samedi (Bastard Swordsman). D’ici là je compte voir au moins 8 films. J’essaierais de faire un contre rendu d’un ou deux d’entre eux mais je ne sais pas encore lequel.
J’invite encore les lecteurs de ce blog a consulter la page https://www.facebook.com/FantasiaFilmFestival/ du festival pour les dernière nouvelles ; une surprise de taille est l’ajout de dernière minutes de http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/910 une adaptation par Takashi Miike d’une série manga culte.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Jeudi 27 Juillet 2017 23h17
Fantasia 2017 Mercredi jours 15 Rapport 9

http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/796.

Essayer d’imaginer les Aventures de Rabbi Jacob refait par Luc Besson et vous obtenez une bonne idée de ce que c’est You Only Live Once. Témoin de meurtre, un jeune arnaqueur débrouillard se déguise en hassidique au sein d’une communauté juive pour échappé à d’implacable tueur.



Bien sur You Only Live Once a une indéniable efficacité grâce notamment à la bagout du personnage principal et on y rigole effectivement beaucoup. Ceci dis j’ai trouvé qu’au lieu de se fier sur l’éléments comique du film ces artisans on préférer misé leurs effort à créer des scènes d’action remplie de pétarades bruyante qui font dans l’esbrouffe, conséquemment, le scénario est à la fois facile et bâclé . La transition du « héros » de comique à homme d’action mitrailleuse à la main ne passe pas vraiment et je ne goutte guère non plus les « comédies » ou les méchants tuent les gens comme du bétails. Enfin de compte , je suis sortie de la salle certes mi amuser mais également mi déçus. À noter, que Gerard Depardieu joue littéralement le « gros » méchant du film.

**0/68/C+

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Samedi 29 Juillet 2017 13h57
Fantasia 2017 Jours 14 Rapport: 10.

http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/screenings/125

Un crime sordide à lieu dans un petit village des Philippines. Une floppée de journalistes déferle sur les lieux sans donner grande considération aux victimes et à leur famille. Un villageois a été témoin du crime mais il hésite à parler vue l’importance des suspects dans la communauté et ses craintes pour la sécurité de sa famille. Le choix qu’il finira par faire entrainera un dénouement surprenant.



À travers une photographie ténébreuse la nuit, lumineuse le jour, Town in a Lake met bien en valeur tant l’environnement verdoyant du village qu’une ambiance de malaise et d’inquiétude. À mes yeux, c’est d’abord est avant tout un superbe film d’atmosphère. D’un rythme lent, tournée dans de long plan séquence avec une bande son capturant les bruits ambiants de la nature et les rumeurs des villageois Town In a Lake m’a semblé plus axé à capturer des moments significatif qu’a vraiment raconter une histoire dramatique. C’est un peu l’équivalent filmique d’une peinture impressionniste.

Town in a Lake semble faire d’abord dans la critique sociale, en dressant un portrait d’un petit village bouleversé par un crime et assaillit par une meute de personnage vénaux (qu’ils soient journalistes, policiers ou politiciens). Petit à petit toutefois, le climat de malaise et d’étrangeté du film ajouté à l’apparition d’élément bizarres donne une tournure étrange au récit avant que celui-ci dans un revirement aussi subit que déconcertant bascule carrément dans le surnaturel.

Town in a Lake m’a fait penser a bien des films tel https://fr.wikipedia.org/wiki/Twin_Peaks_(s%C3%A9rie_t%C3%A9l%C3%A9vis%C3%A9e) , https://fr.wikipedia.org/wiki/Pique-nique_%C3%A0_Hanging_Rock et http://www.fantasiafestival.com/2016/fr/films-et-horaire/212/the-wailingprésenté à Fantasia l’année dernière. Tous on en commun de voir des crimes sordides débouchés sur un fantastique inexpliqué et confondant, utilisé souvent à des fins tant d’ambiance que de métaphores sociale.

Si la tournure fantastique de Town in a Lake est un brin frustrant car ne paraissant à mes yeux ni tout a fait convainquant ou même pertinent, ultimement le film n’en constitue pas moins un trip assez envoutant tant pour son atmosphère, que pour sa façon impressionniste de présenter un lieu souiller par le crime et la vénalité.

Cote A-, ****, 83%.


À suivre prochainement : Bastard Swordsman.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Dimanche 30 Juillet 2017 18h46
Fantasia 2017 Jour 17 Rapport 11


http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/screenings/168



Le clan Wu-tang est aux abois lorsque le chef d’un clan rival défait son maitre. La sauvegarde du clan semble alors reposée sur deux individus : l’un est Yun Fei Yang un valet orphelin méprisé de tous mais secretement entrainé aux arts martiaux ; l’autre est Fu Yu Xue un chevalier adopter par le clan pour avoir sauvé son chef d’une embuscade. Ultimement, c’est celui qui parviendra a maitriser la technique du « vert a soi céleste » qui sera en mesure de sauver Wu-tang ; l’autre est un traitre.

Bastard Swordsman est le quatrième « Wuxia pian psychédélique » Shaw à être présenté a Fantasia en autant d’année. Ce film ci est par http://www.hkcinemagic.com/fr/people.asp?id=582 , le même réalisateur que le wuxia pian présenté l’année dernière a Fantasia ; http://www.fantasiafestival.com/2016/fr/films-et-horaire/107/holy-flame-of-the-martial-world . Si Bastard Swordsman ne présente pas des choses trappes quasi surréalistes ou des personnages colorés aussi extravagant que dans Holy Flame, pour le reste l’approche filmique est la même : wire-fu et acrobatie virevoltants, rythme dopé du montage et de la narration, emploi de « rayons laser » pour illustrer les « palm power ». Le film se termine sur un combat épique centrer sur la technique du ver à soie qui fait la part belle à du filage gluant, des fouets laser et un cocon.

Un élément qui m’a particulièrement frappé dans Bastard Swordsman est la qualité supérieure de la mise en scène avec ses zooms, ses travelings et ses cadrages jouant sur la profondeur de champs tous employer de façon fluide, articulé et en parfait synchronisme avec les chorégraphies et le montage. On a tendance à l’oublier un peu face à la flamboyance du spectacle offert mais les Wuxia-pians psychédélique sont d’une maitrise de la mise en scène de haut niveau. Aussi malgré le rythme accéléré du récit, l’emploi d’effet spéciaux spectaculaire, et les prestations exagérer des acteurs, les enjeux dramatiques du récit demeure claire et vigoureux en tout temps. Avec Final Master, Bastard Swordsman est le spectacle martial le plus glorieux et satisfaisant du festival. Moi tous comme le restant de la salle en ont eu pour notre argent.

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Bastard Swordsman est le premier film présenter à Fantasia sont les premiers rôles sont joué par Tsui Siu-keung http://www.hkcinemagic.com/fr/people.asp?id=150 (aka Norman Chu) et http://www.hkcinemagic.com/fr/people.asp?id=1157 (aka Anthony Lau) des vedettes qui ont connu leurs heure de gloire dans le genre wuxia entre la seconde moitié des années soixante-dix et la première moitié des années quatre-vingt. Les deux acteurs ont en commun d’être des jeune premier ténébreux adèpte de l’épée apte a joué tant des héros que des méchants dans les films. Alors que Tsui joue avec une certaines morgue stoïque, Lau lui incarne généralement des personnage plus charmant et coquin bien que souvent avec une dimension sinistre. Bastard Swordsman est un excellent véhicule pour les deux acteurs. À noter que Bastard Swordsman est le remake d’une série TV dans lequel Tsui Siu-keung jouait déjà le rôle principal. L’aventure de l’épéiste batard continue également dans une suite produite en 1984, Return of the Bastard Swordsman qui je l’espère pourra être vue à Fantasia l’années prochaine.


Cote ****/80%/A-


Ecrit par: Pti denis Lundi 31 Juillet 2017 17h06
Un très bon SB je suis d'accord icon13.gif

J'ai maté The final master, j'ai l'ai trouvé beaucoup mieux que The sword identity qui m'avait incroyablement ennuyé.
Là on a une première heure très rythmée au final, les combats sont très très courts mais il y en a beaucoup et ils sont impressionnants. Le hic c'est qu'après, pendant une demi-heure environ il y a un méga passage à vide qui m'a là encore profondément ennuyé. Heureusement le superbe final de 10 min rattrape le tout.

Je suis pas comme un dingue sur ce genre de cinéma martial (peut-être trop réaliste du coup dans la durée des fights) mais le film est quand même très sympa à voir.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Lundi 31 Juillet 2017 18h19
Fantasia 2017 journée 18 rapport 11 seconde partie.


http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/horaire/2017-07-29

Deux années après http://fantasiafestival.com/2015/fr/films-et-horaire/181/who-killed-captain-alex-uganda-s-first-action-movie , Fantasia présente à nouveau un film d’action issue des studio de Wakaliwood en Ouganda : Bad Black.

Orpheline jetée à la rue, Bad Black réussit a organisé sa propre gang et cherche à se venger de l’homme le plus riche de la ville qui méprise les habitants des ghettos. En cours de route elle croisera la route d’un médecin sans frontière dont elle vole les biens et qui pour les récupéré deviendra lui-même un dangereux commando.



Les films de Wakaliwood sont au cinéma d’action ce que le Douanier Rousseau était pour la peinture ; une forme d’art naïf mais animé d’un approche stylistique coloré et dynamique. Les films ont beau être tournée avec de petites caméra numériques, les effets spéciaux réalisé avec des laptops, les budgets s’élever à une centaine de dollars à peine, la débrouillardise artisanale, la passion et l’humour animant ces films passe à travers pour le plus grand plaisir des spectateurs tant d’Afrique et d’Amérique. Puis il y a la voix off- du DJ débile qui commente chaque bout de scène avec des on-liners déridant jouant le plus souvent la carte de l'autodérisions et plongeant le film dans une dimension méta.

Personnellement, je ne suis que très moyennement intéressé par le cinéma d’action ougandais, bien que je dois reconnaitre qu’il est assez drôle et que l’enthousiasme qui l’anime est tout à fait communicatif. ET puis j’adore ces petite moments quand les cascadeurs se mettent a faire du kung-fu. La principale lacune du cinéma « wakaliwoodien » est qu’il est somme assez répétitif avec ces scènes d’action qui consiste toujours en des course-poursuite-affrontement-pétarade dans des petits taudis miteux. Mais, bon au moins il y a de l’énergie a revendre et les films sont après tout assez court. Après nombre films et intense vue à Fantasia, Bad Black constitue une interlude qui est le bienvenu.




Cote 65’ **0. C


A suivre prochainement : Blade of the Immortel (peut-être).


Ecrit par: Kung-Fu Scholar Mercredi 02 Août 2017 17h20
Fantasia 2017 journée : 19 rapport 12.

http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/screenings/241

Blade of the Immortal est l’adaptation d’un manga culte https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Habitant_de_l%27infini par Takashi Miike. L’arrivé du film dans la programmation du festival c’est fait une semaine après le début de Fantasia et il n’a donc pas été inclus dans le catalogue imprimé. N’étant pas un grand fan de Miike, je ne cherche habituellement pas à voir ces films. Comme c’est un récit de samouraï et que j’ai bien aimée http://fantasiafestival.com/2011/fr/films/film_detail.php?id=603 . j’ai fais un effort pour Blade of the Immortal. A Noté qu’il s’agit est le centième film de Miike. Le récit présente un samourai rebelle qui victime d’une malédiction ne peut jamais mourir de ces blessures ce qui lui donne un avantage lorsqu’il se lance dans une vendetta vengeresse contre un redoutable clan martial.



Alors que 13 Assassin voyait un petit groupe de samouraï embusquer une armée de guerriers, Blade of the Immortal s’ouvre et se conclue avec de grande scène de bataille ou un seul homme se mesure a des centaines d’adversaire ; il en résulte des scènes de carnage tourbillonnant , viscéral et bien juteux en sang qui auront ravie le publique fantasien.

Une critique ayant lue l’oeuvre originale a trouvé que cette adaptation ne présentait qu’une version tronqué de l’histoire ( qui fait plus de 100 volumes) avec des personnages qui ne sont plus que l’ombre d’eux même par rapport à leurs présentation dans le manga. Comme je n’ai pas lue l’œuvre originale je ne peut évaluer le film a ce niveau. Ce que je peut dire c’est qu’au niveau de la mise en scène c’est de l’excellent travail enjoliver par beaucoup d’humour noir. J’ai aussi beaucoup apprécier le fait que les méchants initiaux ont une certaine nuance (pire qu’eux apparaisse par la suite).

Ceci dis, il m’a semblé que c’est un film sans grande personnalité ce qui vue la réputation de transgression et d’excentricité de Miike est un peu décevant. De plus, aussi sanglant et agités qu’ils soient les affrontements et bien que les armes employées sont de conception souvent atypique, les batailles sont sommes toute assez générique.

Malgré mes réserves, Blade of the Immortal demeure en grand divertissement en son genre et le public de Fantasia aura marqué son approbation à la fin du film avec le plus grand rugissement d’applaudissement que j’ai entendu e au festival à date.

Cote : B+, 79%, ***0.



Ecrit par: Kung-Fu Scholar Mercredi 02 Août 2017 18h27
FANTASIA 2017 se termine aujourd'hui.

J'ai vue presque 40 films et j'en ai encore deux autres a voir aujourd'hui.


À suivre prochainement les prix du festival.


Ecrit par: Kung-Fu Scholar Jeudi 03 Août 2017 22h25
PRIX DU FESTIVAL

Prix Cheval Noir


Meilleur film: http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/795 de Agnieszka Holland
Meilleur metteur en scène : Nattawut Poonpiriya, http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/772
Meilleur scenario : Marianna Palka, http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/398
Meilleur acteur : Song Kang-ho, http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/897
Meilleure actrice : Violetta Schurwlow, http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/839
Mention spéciale : http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/407 de Ryan Prows

Prix “New Flesh” pour meilleur premier film

Meilleur film :http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/665, de Choi Kook-hee
Mention spéciale : http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/348 de Roberto San Sebastian

Prix Action
Gagnant : http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/871, de Kim Sung-hoon
Mention: http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/334, de Jimmy Henderson

Prix AQCC-Camera Lucida

Gagnant: http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/684 de David Lowery
Mention spéciale : http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/802 (MATANGTUBIG), de Jet Leyco

Prix Séquence

Meilleur film : BAD GENIUS, de Nattawut Poonpiriya

Prix Barry Convex pour meilleur film canadien

Meilleur film: http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/709, de Navin Ramaswaran
Mention spéciale: http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/814, de Patrick Demers


Prix Satoshi Kon pour excellence en animation

Film : http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/704 de Liu Jian
Mention spéciale : http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/565, de Takahide Hori

À suivre prochainement : les prix du public

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Vendredi 04 Août 2017 13h50
Prix du public.


Meilleur film asiatique

- http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/772 (Or)
- http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/910 (Argent)
- http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/829 (Bronze )

Meilleur film nord américain, sud américain ou européen.
- http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/725 (Or)
- http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/407 (Argent)
- http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/635 (Bronze )

Meilleur film canadien/ québécois

- http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/625 (Or)
- http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/637 (Argent)
- http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/604 (Bronze)

Prix Guru pour meilleurs film d’action
- http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/334 (Or)
- http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/726 (Argent)
- http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/878 (Bronze)

Film les plus innovatif
- http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/772 (Or)
- http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/401 (Argent)
- http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/334(Bronze)

Meilleur film animé
- http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/659 (Or)
- http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/784 (Argent)
- NIGHT IS SHORT, WALK ON GIRL (Bronze)

Meilleur long métrage documentaire.
- http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/433 (Or)
- http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/622 (Argent)
- http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/140 (Bronze)



Ecrit par: Kung-Fu Scholar Vendredi 04 Août 2017 17h08
FANTASIA 2017 Bilan provisoire.

En 2017, j'ai vu un total de 40 films (39 en salle, 1 en screener) soit trois de moins qu'en 2016. Toutefois je serais en mesure de voir au moins une dizaine d'autres films présenté au festival accessible soit en salle ou sur You tube.

À date j'ai écrit la critique de 15 films d'action martiale ou chinois pour la plupart.

Comme j'ai d'autre travaux important qui nécessite mon attention, je ne pourrais travaillé aux contre rendus qu'à temps partial. Il me faudra donc plusieurs semaines pour completer cette tâche. Je vais essayer d'écrire sur deux ou trois films par contre rendu regrouper par origine ou sujet.

Comme il faudra encore du temps pour completer tous les contre rendus voici quand-même une liste de tout les films qui m'on marqué d'une manière ou d'une autres et que j'invite à voir si possible.

Ma liste des MUST.

http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/882: comédie slasher aussi débile que loufoque
http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/672: Wuxia psychédélique a son meilleur.
http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/802: Ambiance et mystère
http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/900 superbe petit polar français.
http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/401: Un pastiche génial de l'horreur gothique italien
http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/334 : Comme THE RAID mais dans une prison cambogienne et avec de l'humour.
http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/839 pour son heroine indontable.
http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/885 B action à la Jackie Chan mais dans Berlin.
http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/772 : un film ou des triches étudiantes sont tourné comme un thriller.
http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/675: Meilleurs film martial du festival
http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/622 pour son analyse informative et divertisante de l'une des plus célèbre scène de cinéma.

A+

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Mardi 15 Août 2017 17h15
Fantasia 2017 : Monstre Atomique

http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/820 : Présenté le 15 juillet


Shin Godzilla est le quinzième film Godzilla à être présenté à Fantasia depuis les débuts du festival. Ce film constitue la quatrième relance du monstre (6 si on inclut les Godzillas Américains), dix années après le dernier Godzilla japonais; http://fantasiafestival.com/2005/fr/films/film_detail.php?id=27.. Comme je l’ai déjà mentionné une première fois sur ce forum, Shin est une coréalisation de https://fr.wikipedia.org/wiki/Hideaki_Anno créateur de l’anime Neo Genesis Evangelion et Shinji Igushi grand spécialiste des effets spéciaux dont le travail sur la trilogie https://fr.wikipedia.org/wiki/Gamera_:_Gardien_de_l%27Univers au milieu des années quatre-vingt-dix a donné un nouveau souffle au genre Kaijû . Tout comme https://fr.wikipedia.org/wiki/Godzilla_(film,_2014) de Gareth Edward, Shin s’inspire beaucoup de la [URL=https://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_nucl%C3%A9aire _de_Fukushima ]catastrophe nucléaire de Fukashima [/URL] et de la façon dont les autorités et le peuple japonais ont réagi à la crise.

Comme dans le film original, Godzilla est redevenue dans Shin un monstre destructeur. Toutefois, le personnage humain pivot n’est plus un savant, un journaliste ou un soldat, mais un conseiller politique, ce qui est l’élément le plus surprenant du film. C’est qu’habituellement, ce type de personnage joue un rôle négatif en étant incompétent, ou vénal. En fait, au-delà des grandioses scènes de destructions (plus impressionnantes que jamais) l’ensemble des scènes du film consiste en des réunions d’urgence entre politiciens et fonctionnaires. Pareil, point de vue narratif est déconcertant sur papier, mais le dynamisme de la mise et du montage d’une part et le jeu intense des acteurs de l’autre donne vraiment une ambiance d’urgence viscérale qui rend l’histoire des plus prenante.



Un aspect qui risque peut-être d’échapper a un public occidental est que Shin a une certaine dimension critique voir satirique vis-à-vis le système politique japonais contemporain en présentant des politiciens et des fonctionnaires « vieille école » clairement dépassés par la situation qui n’arrête pas de cafouiller. Le point tournant du film c’est lorsqu’une nouvelle génération d’intervenants en veston-cravate s’impose sur la vieille garde. À un autre niveau, le film galvaude également la résilience du peuple japonais et joue un brin la carte nationaliste en faisant jouer au grand-frère américain un rôle ambigu.

Bien que Shin Godzilla lui-même ressemble encore un peu à un monstre de caoutchouc, son apparence est néanmoins rehaussée par l’emploi d’effet CGI. Il apparait rapidement dans le film et on n’a donc pas à l’attendre pour longtemps. Le seul bémol que j’ai vis-à-vis le traitement donné au monstre est qu’à mi-chemin il se met à hiberner, ce qui donne tout le temps aux humains de créer et organiser une riposte.

Shin Godzilla c’est révélé immensément populaire au Japon lors de sa sortie. Il est le quatrième film de la série à connaitre le succès au niveau de box-office, le rang le plus élevé depuis 1964. Mieux encore, Shin Godzilla a également rapporté quantité de prix incluant aux oscars Japonais incluant meilleurs films, metteur en scène, direction artistique et montage.

Pour m’à part, bien que j’ai été déconcerté par le héros veston cravate de l’histoire, elle ne m’a pas moins paru assez convainquant. On a vraiment l’impression de vivre à travers une situation d’urgence catastrophique dans lequel tout le monde est dépassé au début. Quelques nouveaux concepts sur Godzilla paraissent bizarres au départ (Godzilla apparaissant d’abord comme une créature aquatique quadrupède avant d’évoluer en dinosaure atomique), mais au final le film fonctionne à plein régime. Pour le genre Kaiju, c’est un retour des plus convaincants.

Cote : ***0, B+, 79%.


http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/screenings/101 : Présenté le dimanche 23 juillet.

De nos jours, on se souvient surtout de https://fr.wikipedia.org/wiki/Ishir%C5%8D_Honda comme le créateur de Godilla, il a après tout mis en scène le premier film du monstre de même qu’une dizaine d’autres productions Kaiju. Mais il y a plus à Honda que Godzilla comme à voulu le démontrer Ed Godziszewski, coauteur du livre « Ishiro Honda - A Life in Film, from Godzilla to Kurosawa ».

La sortie du livre étant prévu pour l’automne; les organisateurs du festival en ont profité pour présenter un des films cultes de Honda ne tournant pas autour de monstre géant; « H Man », introduit par Ed Godziszewski lui-même. En fait, pendant 40 minutes il aura parlé de Honda, de sa vie avant qu’il ne fasse du cinéma et de son travail avec le grand Akira Kurosawa dont il fut l’un des principaux collaborateurs dans les derniers cinq films du maitre.

En tant amateur d’histoire, j’ai beaucoup apprécié cette présentation. En fait, je l’ai mieux aimée que H Man lui-même. Il faut dire que c’est une version vétuste et doublée du film que l’on aura présenté lui donnant un aspect un peu moche.

Comme Godzilla, H Man est essentiellement une fable antiatomique, mais ici la menace monstrueuse prend la forme de créature gluante radioactive capable de dissoudre le corps humain. Toutefois, il faut du temps pour présenter le monstre puisque l’action du film prenant place d’abord dans les milieux du crime, H Man se présente d’abord comme un polar. Ce n’est qu’à mi-chemin que les autorités sont finalement convaincues de l’existence du H Man et que ses dégradations horrifiantes sont montrées de plein front.



Les polars des studios https://fr.wikipedia.org/wiki/Nikkatsu étant populaire à la fin des années cinquante, mélanger gangsters et monstres est un choix commercial compréhensible, que personnellement je ne trouve ni très adroits ou vraiment pertinents. Bien que les origines de la créature et ses méfaits soient présentés dans des scènes assez mémorables (des corps dissous dont il ne reste des vêtements étaler au sol) le scénario contient quantités de trous, de facilités et des longueurs qui auraient pu être évité avec un récit plus resserrer. Si le film offre des scènes mémorables de gélatineuse ambulante et de dissolution humaine, il présente également la scène de poursuite automobile la plus lamentable qu’il m’a été donné de voir. De plus, un élément qui m’intrigue est de savoir à quel point H Man dérive du film d’horreur américain https://fr.wikipedia.org/wiki/Danger_plan%C3%A9taire réaliser l’année précédant H Man qui présentait également une créature gélatineuse dissolvant des corps humains.

Ultimement, même si H Man a quelques moments délicieusement macabres, je ne le considère pas comme un film particulièrement relevé dans son ensemble. Plutôt moche et maladroit en fait. Ceci dit, je rappelle que c’est une vielle version doublée raccourcie que j’ai vue pas la version japonaise d’origine. Bien que je me soi procurer cette dernière, H Man ne m’intéresse pas suffisamment pour me pousser à le revoir de sitôt.

Cote : 65, **0, C+.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Jeudi 17 Août 2017 21h29
Fantasia 2017 : Tricheurs et truands

http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/772 vue le samedi 15 juillet.


D’abord pour aider une amie, ensuite pour se faire un peu d’argent, la lycéenne Lynn organise un système de triche aux examens. Elle s’avère si douée qu’elle en vient même à s’attaquer à des examens internationaux universitaires. Toutefois, pour réussir elle doit demander l’aide d’un autre jeune génie qu’elle connait. Seul petit problème, celui-ci ne supporte pas les tricheurs.




À la base, Bad Genius est un https://fr.wikipedia.org/wiki/Film_de_casse , excepter qu’au lieu d’un gros coffre-fort, la cible recherchée est un pourcentage de note élevé. Cela semble assez puéril, mais la réussite du film tient dans son habilité à faire de ce but non seulement un enjeu dramatique valable, mais enlever. Cela est obtenu grâce à un spectacle filmique éclaté et exaltant digne de Martin Scorsese lui-même (j’ai beaucoup songé au https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Loup_de_Wall_Street Street pendant le visionnement du film). Au-delà d’un récit, d’un montage et d’une mise en scène survoltée, le film repose également sur la qualité de l’interprétation avec des acteurs (souvent débutants) qui réussisse à créer des personnages rusés et sympathiques malgré l’objectif retors qu’ils visent. Finalement, le film est également soucieux de présenter les clivages socioéconomiques qui motivent la personnalité des personnages (la réussite scolaire étant en Asie un moyen d’élévation sociale).

Le résultat final est que Bad Genius est incontestablement un des films les plus aboutis et brillants du festival. Il a d’ailleurs rapporté plus de prix tant critique que public à Fantasia que n’importe lequel autres films :

Prix de la mise en scène pour Nattawut Poonpiriya,
Prix Séquence du meilleur film.
Prix or du meilleurs film asiatique
Prix or du film le plus innovatif.


Cote : 90% A, ****.

http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/900 vue mardi le 25 juillet


Trois jeunes paumés décident de cambrioler la villa d’un riche. Coup de chance, non seulement une valise bourrée de fric est a porté de main mais en plus son propriétaire est surpris en train de vouloir se pendre. Toutefois, à partir de là tout foire très vite. C’est que l’argent volé fait partie d’un enjeu entre gangsters. Tant pour les paumés que les truands commencent alors une série de poursuites et d’embuscades qui finira très mal pour tout le monde.



Money est un excellent film noir, bien construit, rempli de retournements et pimenter d’humour noir occasionnel. Certes les personnages des paumés agissent comme des cons (ce qu’ils reconnaissent eux-mêmes lorsqu’ils sont dans la m...) mais c’est un mal nécessaire vue qu’il n’y aurait pas d’histoire autrement. J’ai spécialement apprécié que le film se déroule en une seule nuit et qu’il repose sur un jeu constant de chassé-croisé avec les personnages revenant toujours aux même endroits (la villa, la maison, la gare). Le contexte nocturne du film épouse bien l’ambiance glauque et ténébreuse du récit. Sans renouvelé le genre, Money s’avère à mon idée un petit bijou mouvementé et sympathique.

Détail intéressant, comme bien des films européens que j’ai vu (Plan B, Darkland, Cold Hell) un des protagonistes est d’origine étrangère, ici serbe. Il faut dire que le réalisateur Gela Babluani est lui-même un français d’origine géorgienne et que le personnage principal est joué par son propre frère Georges.

Cote : B+,79% ***0

À suivre prochainement : Fantasia Made In Québec.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Vendredi 18 Août 2017 22h52
Fantasia 2017 : "Made in Québec".

Fantasia à beau être un festival d’une portée internationale, les productions locales d’hier ou d’aujourd’hui ne sont pas négligé pour autant. On retrouve entre autres la sélectionhttp://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/spotlight/21 qui présente des films fantastiques ou policiers faits au Québec. Du lot je n’en ai vu qu’un seule cette année : http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/811 datant de 1996 qui se distingue en étant un film de vampires québécois.

Pour échapper à un mariage arrangé, Karmina, une jeune vampire roumaine de 140 ans, s’enfuit du château familial pour rejoindre sa tante Esmeralda qui vit à Montréal. Celle-ci lui fait boire à sa nièce une potion de son invention qui transforme les vampires en humain pour un temps limité. Karmina a alors a tôt fait de découvrir l’amour avec un jeune musicien dont les douces mélodies la vont voler dans les airs. Toutefois, cette nouvelle vie d’humaine pourrait bien être de courte durée, car son fiancé vampire l’innommable Vlad est sur sa trace.



Le cinéma québécois, n’ayant pas de grande affinité ni avec le cinéma fantastique ou les effets spéciaux, Karmina fait figure d’ovni. À la fois film de vampire et comédie bouffonne avec un brin de romance, colorier également à gros trait rouge, noir et blanc lui donnant un look mi- kitch mi- ténébreux, mi bande dessiné Karmina s’avère un bon petit divertissement.

Ceci dit, il faut bien admettre qu’avec son mélange de genre et ses ajouts/emprunts aux mythes des vampires Karmina faits passablement dans le n’importe quoi. Le film met bien en valeur tant le charme mutin de son actrice principale Isabelle Cyr, que la truculence des comédiens Yves Pelletier et Gildor Roy qui incarne les personnages de Vlad et de son « Igor ». Le seul vrai reproche que je trouve au film est une fin abrupte et expéditive qui fait dans la facilité.

Vu le contexte québécois du film et son âge (20 ans) je ne suis pas sûr que le film puisse convaincre des spectateurs non québécois, mais moi je me suis amusé.

Cote : 72%, B, ***.

2017, marque le cinquantième anniversaire d’https://fr.wikipedia.org/wiki/Exposition_universelle_de_1967, connu aussi sous l'appelation de "Terre Des Hommes", un’événement qui a culminé https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volution_tranquille#Pr.C3.A9curseurs_de_la_R.C3.A9volution_tranquille et a mis le Québec de même que sa métropole Montréal, sur la carte, et ce à une échelle internationale.

Fantasia aura commémorer l’événement en présentant un long métrage documentaire http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/867 qui raconte comment les planificateurs de l’expo auront surmonter l’énorme obstacle de concevoir et de préparer l’événement en trois années seulement au lieu des sept initialement prévu, d’où le sous-titre du doc : Mission impossible. Même si le résultat est bien sûr connu d’avance, le documentaire raconte les péripéties de l’expo avec flair, suspense et humour grâce à une riche tapisserie de documents d’archives et des entrevues avec quelques planificateurs survivants. Le doc couvre des sujets aussi variés que le choix du site et son aménagement, la conception du logo, de même que les clivages tant politique et linguistique qui auront troublé la mise en place de l’exposition. Le film sait brillamment communiquer la fébrilité et l’enthousiasme des participants pour mener l’entreprise à bien malgré des obstacles d‘une envergure considérable.



Malgré les qualités indéniables du documentaire, je dois quand même signaler une lacune qui créer chez moi un certain malaise. Le récit est présenté et raconté du point de vue des planificateurs de l’événement ; des bureaucrates, des fonctionnaires, des publicitaires et des politiciens, une perspective plutôt élitiste. Ou sont les architectes qui ont conçu les infrastructures physiques et surtout les ouvriers qui ont aménagé le site et construit les bâtiments à l’intérieur de délais très courts. EN présentant les décideurs en veston cravate comme les grands héros qui ont rendu Expo 67 possible, le documentaire n’offre qu’une portrait historique biaisé de cette grande entreprise. Plus que regrettable, l’omission du rôle de ceux qui ont construit l’Expo avec leurs mains et à la sueur de leurs fronts pourrait même être considérer comme insultant.

Malgré ce malaise, que le film aura suciter, il n'empêche que Expo 67 Mission Impossible constitue a bien des égard un superbe homage à un évenement et une époque optimiste ou la croyance en l'avenir et au rêve d'une humanité unie était galvauder.

Cis dessous entrevue avec deux des planificateurs d'Expo 67, suivit d'un reportage documentaire portant sur l'événement lui-même et son époque.





Cote : B, 75%, ***.


À suivre prochainement Corrida sanglante.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Samedi 19 Août 2017 23h06
Fantasia 2017 : Corrida Sanglante.

http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/620 Vue Mardi le 25 juillet.

Déjà énerver par des employés récalcitrants et des clients difficiles, un restaurateur à bout de nerfs pète les plombs lorsque son établissement est victime d’un hold-up. Maintenant armée d’un pistolet, il devient alors une brute paranoïaque bien décider à régler ses comptes avec tous ceux qu’il voit comme ses ennemis, qu’ils s’agissent de truands, de clients ou même ses propres employés. Une soirée d’enfer commence.

Consigner à un petit restaurant et une cuisine, le récit de Friendly Beast est un huit clôt sanguinaire et éprouvant remplie d’une atmosphère tendue et de suspense ; qui va vivre qui va mourir? Comment tout cela va-t-il se terminer ? Au-delà de l’histoire, Beast fait le portrait d’une certaine humanité ravalée au rang de bêtes féroce mû par les ressentiments d’ordre sexuel, racial et économique. Bien que quelque peu simpliste et caricatural la démonstration n’en demeure pas moins des plus féroce et guère édifiant pour la dignité humaine.

Aussi viscéral qu’ait été le Beast un élément particulier m’a beaucoup distrait. En effet, la prémisse de base du film est pratiquement la même qu’une production déjà présentée à Fantasia il y a deux ans :http://fantasiafestival.com/2015/fr/films-et-horaire/267/robbery Le récit progresse différemment, et l’action se déroule dans une épicerie plutôt qu’un restaurant, mais dans les deux films on voit un patron péter les plombs et devenir un bourreau sanguinaire résultant en l’élimination progressive et violente des personnages. Autant que je sache, Friendly Beast est présenté comme une œuvre originale. Est-ce qu’il a été inspirer par le film Roberry, je le croix fortement, mais il n’y a pas moyen d’être sûr. La cinéaste de Beast étant présent dans la salle je n’ai pourtant pas osé la questionner devant les spectateurs. Ceci dis, quelques soit ses origines véritables, Beast demeure le film qui est le plus fort et pertinent dramatiquement et thématiquement.

Cote 81%, ****, A-

http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/635 vu le Dimanche 30 juillet.

Essayez d’imaginer un virus qui supprime toutes inhibitions chez les êtres humains et transforme les gens en psychopathe sanguinaire. Essayez maintenant d’imaginer pareil virus affectant un immeuble rempli d’avocats, de banquiers et de courtiers véreux, des individus qui déjà dans leurs états normal sont des vautours capables de sacrifier père et mère pour satisfaire leurs appâts du lucre. Tel est la prémisse de Mayhem, une fable cathartique dans lequel les plus beaux salauds de la planète et leurs sbires reçoivent enfin une rétribution aussi sanglante que jubilatoire.

Bien que le film s’avère un film somme toute assez superficiel, faisant un peu dans la facilité, il n’en demeure pas moins un divertissement assez ludique tant dans sa violence gore que son humour noir bien juteux. Sa principale qualités a mes yeux est la prestation des acteurs qui créer soit des personnages délicieusement caricaturaux et truculents dans leurs perfidies (les méchants) soit humoristiquement disjoncter et sympathique malgré leurs tendances homicides meurtrières (les protagonistes).

Cote : B, 77%, ***.

Détail intéressant : Friendly Beast que Mayhem ont en commun d’avoir des scénario écrit par des brésiliens, il faut dire que à en juger par les nouvelles la corruption politique et socio-économique semble être un problème majeur dans ce pays (comme partout ailleurs).

A suivre prochainement : je pars pour une semaine rendre visite à de parenté il n’y aura donc pas d’autres contre rendu avant la fin de semaine prochaine. Il me reste une quinzaine d’autre films a faire la critique.
A+

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Mardi 05 Septembre 2017 00h51
Plus de deux semaine depuis mon dernier contre-rendu je m'en excuse mais il faut dire qu'un évenement extraordinaire est survenu. Le cinéaste martial Xu Haofeng est venu présenté en personne son quatrième films The Hidden Sword, au festival des films de Montréal, le 28 aout. Bien entendu, c'est un évenement que je ne pouvais pas me permettre de manquer Xu étant le plus magnifique espoir du cinéma martial chinois en plus de vingt ans.

Je reviendrais sur l'évenement et ces conséquences dans un autre poste, pour le moment, suffit de dire que bien que je n'Ai pas abandonner mon objectif de faire une critique sur TOUS les films vue à Fantasia (il m'en reste entre 15 et 20) cela me prendra plus de temps que prévu a passé à travers. Une petite visite une fois de temps en temps serais donc recommander, mais pas tout de suite.

En attendant bonne fin d'été à tous. hiya.gif

Yves.

Ecrit par: Pti denis Mardi 05 Septembre 2017 13h13
Merci et bon boulot Yves icon13.gif

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Samedi 16 Septembre 2017 15h07
http://fantasiafestival.com/festival/fr/2017/films-et-horaire/films/898


J’ai rêvé à Valérian cette nuit, alors en m’éveillant j’ai décidé de faire une petite critique du film que j’ai vue en salle à la toute fin de Fantasia.


Visuellement c’est très bien, avec Besson réussissant à recrée l’univers incroyablement riche de la bande dessinée originale. Malheureusement coté narration c’est un peu fourretout. A ce niveau, le récit fait un bon de 5 mètres au-dessus d’une crevasse de 7. La ou le film déçoit surtout c’est dans la caractérisation des personnages. Comme avec son adaptation BD précédente, Adèle Blanc Sec, Besson ne capture pas beaucoup la personnalité originale des protagonistes. Si Besson a retenu que Laureline avait un sacré caractère, il a oublié qu’elle était un peu sauvageonne et innocente vue qu’elle est après tout originaire du Moyen Age. De plus dans son film Laureline est blonde pas rousse. Dommage.



Malgré mes regrets, en général j’ai quand-même fort bien aimer le film, plus dans sa seconde moitié que dans sa première. J’ai apprécié qu’il fait joué aux humains le mauvais rôle, et qu’il cherche a adapter l’Ambassadeur des Ombres. J’ai aussi trouvé, que voir un space opera ne dérivant pas ni de Star Trek ni de Star Wars assez rafraichissant. Je sais que certain auront trouvé que Besson calque un peu trop près par moment le Avatar de Cameron mais comme ce dernier aura vraisensablement été inspirer par la série dessiner originale je trouve que c’est un juste retour des choses.

Cote ***0, B+, 78%

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