Pti denis |
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Clone d'Andy Lau
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Dragon
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Aujourd’hui, me suis fait une journée où ca a défouraillé sec. J’ai commencé par Outlaw de Nick Love, un vigilante basé à Londres. Violent mais trop chiant, de plus c’est vraiment très très réac (apparemment les interviews dans le dvd sont bien gratinés « on n’aime pas les homo, on prône la peine de mort pour certains criminels »), bref au final c’est bête, même pas divertissant. Le justicier de New-York et Racket n’ont aucun de soucis à se faire. Porno holocaust de Joe d’Amato : depuis le temps qu’il me titillait, me suis enfin décidé à le voir. Et bien ce mélange de film d’horreur et de film de cul est vraiment très nul. Ca ne fait pas peur (c’est même ringard de ce côté-là) et les scènes de boules se ressemblent toutes. J’ai préfère le pourtant moyen La nuit fantastique des morts vivants, qui lui aussi montrait des scènes hard. Sacré Joe d’Amato, il aimait la fesse. Pour finir, j’ai enfin vu Frontière(s) de Xavier Gens : je m’attendais à mieux. Beaucoup de défauts mais pas mal de qualité. "Alors que l'extrême droite arrive au second tour de l'élection présidentielle, un groupe de braqueurs débarque dans une auberge en pleine forêt tenue par des néo-nazis cannibales". Pour les points négatifs : jeunes de banlieue identiques à ceux de Sheitan donc cela en fait des personnages principaux inintéressants, casting qui sur joue pas mal (Le Bihan est énorme quand il ne parle pas car dès qu’il l’ouvre il n’en sort rien d’intéressant « c’est qui le patron ! »), une mise en scène trop découpée parfois, des longueurs et surtout maladroit dans ses excès (le chef de famille, vieux nazi qui remet l’uniforme et qui ne cesse de parler Allemand, n’est pas crédible). Et puis refaire la scène du repas de Massacre à la tronçonneuse n’est pas une idée brillante. Dommage également que Gens ne fait aucun parallèle avec cette famille et la situation de départ (Extrême-droite au second tour donc émeute). Mais ca reste extrêmement violent (les protagonistes s’en prennent littéralement plein la gueule), bien gore, la scénographie est bien trouvée dans l’ensemble, une mise en scène nerveuse, le final tourne carrément au gunfight bien bourrin, la scène dans la boue prend bien aux tripes et Le Bihan fout les boules de par sa carrure. Et puis c’est marrant d’apercevoir Yannick Dahan en flic qui tire comme un bourrin lors des émeutes de départ. Je fais partie de ceux déçu par Gens pour le moment mais j’attends de voir un film de lui où il n’aura eu aucun problème (Hitman fut remonté de partout, Frontière(s) fut tourné en cachette dès lors qu’il s’agissait de scènes extrêmes. Lors de la fête du premier jour de tournage, Gens appris que son film passait de –de 16 à –de 12 et qu’il avait l’ordre de ne pas tourner de séquences trop violentes. Rien à faire, le gars tourna en secret plein de scènes trash et grâce à l’arrivée de Besson à la distribution, il put obtenir un métrage hargneux interdit aux – de 16 ans.) A voir donc lorsqu’il aura une totale liberté. En l’état Frontière(s) est un film imparfait mais putain de film trash !
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Tao Pai Pai "quand on aime les films de kungfu, on ne peut pas passer à côté de ceux du Sifu"
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china |
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Super Inframan
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Dragon
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J'aime beaucoup ce genre de film. L'histoire relate la vie de deux potes; deux glandeurs au départ. L'un était soldat en Afghanistan et a massacré des pseudos terroristes au kilos, l'autre est entretenu par sa femme devenue avocate. Mais depuis un bout de temps, à part boire des bières et fumer un joint, les deux complices ne font plus grand chose. Dans cet environnement hispanisant (et très réussi), l'ancien soldat trouve un boulot comme agent fédéral alors que son ami, après quelques coups foireux, décroche un job grâce à une connaissance. Entre système D, gniole, épouse mexicaine, bar malfamé, gang, pb psychologique, et réalité en cul de sac, Bad Times est un petit film US qui se regarde avec plaisir. 7/10
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I ♥ CHINA
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Iphia |
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Star
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Phoenix
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Revu "la peur au ventre" en DVD, et c'est beaucoup mieux passé la seconde fois. C'est toujours un actionner décérébré et décomplexé au scénario très con (la faute aux twists poussifs, surtout celui de fin) mais j'avais complètement oublié qu'il y avait quelques excellentes scènes. Quand je l'avais vu au ciné, les tics à la Tony Scott ou les balles matrixiennes m'avaient donnés la nausée, sans compter l'insipide Paul Walker en perso principal. Et surtout j'avais commis l'erreur de ne pas rester au générique de fin, qui est en fait l'un des meilleurs que j'ai vus ! Finalement, il n'y avait pas tant de balles en bullet-time. C'est en gros la course à une arme perdue (comme tant de Johnnie To, mais ça déménage bien plus !) qui a servi durant une raffle d'un deal de coke par des flics ripoux, avec mafias rivales, des macs, des bars de danseuses nues, des méchants russes pré-"Promesses de l'ombre", un tabassage avec balle de hockey sur glace, un vigilante improvisée, et même des pédophiles. C'est surtout avec ces derniers où on a les meilleurs passages du film : autant le réal' nous abreut d'excès gratuits en tout genre (qui participent au côté jouissif de l'ensemble), autant là, la caméra décide de se poser + 3 secondes, et surtout fait preuve de sobriété pour dévoiler l'horreur cachée du couple pédophile vidéaste infanticide multi-récidiviste (le type d'accumulations habituelles du film). On a vraiment les pétoches durant les scènes dans leur appartement, alors que le réalisateur n'utilise aucun effet gratuit ni complaisant, au contraire de ce qui s'est passé durant 1 heure. Les scènes sont très étranges, on se croirait dans un conte cauchemardesque pour enfant, c'est presque onirique, et l'excellent générique de fin est dans la même lignée. D'où le mal à l'aise que ressent le spectateur. Notable aussi, la présence du trop rare Chazz Palminteri (encore dans un rôle de rital pourri, mais il le fait si bien), qui n'a jamais eu la carrière qu'il méritait.
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Junta |
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Monkey king
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Dragon
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Revu "la peur au ventre" en DVD, et c'est beaucoup mieux passé la seconde fois. C'est toujours un actionner décérébré et décomplexé au scénario très con (la faute aux twists poussifs, surtout celui de fin) mais j'avais complètement oublié qu'il y avait quelques excellentes scènes. Quand je l'avais vu au ciné, les tics à la Tony Scott ou les balles matrixiennes m'avaient donnés la nausée, sans compter l'insipide Paul Walker en perso principal. Et surtout j'avais commis l'erreur de ne pas rester au générique de fin, qui est en fait l'un des meilleurs que j'ai vus ! Finalement, il n'y avait pas tant de balles en bullet-time. C'est en gros la course à une arme perdue (comme tant de Johnnie To, mais ça déménage bien plus !) qui a servi durant une raffle d'un deal de coke par des flics ripoux, avec mafias rivales, des macs, des bars de danseuses nues, des méchants russes pré-"Promesses de l'ombre", un tabassage avec balle de hockey sur glace, un vigilante improvisée, et même des pédophiles. C'est surtout avec ces derniers où on a les meilleurs passages du film : autant le réal' nous abreut d'excès gratuits en tout genre (qui participent au côté jouissif de l'ensemble), autant là, la caméra décide de se poser + 3 secondes, et surtout fait preuve de sobriété pour dévoiler l'horreur cachée du couple pédophile vidéaste infanticide multi-récidiviste (le type d'accumulations habituelles du film). On a vraiment les pétoches durant les scènes dans leur appartement, alors que le réalisateur n'utilise aucun effet gratuit ni complaisant, au contraire de ce qui s'est passé durant 1 heure. Les scènes sont très étranges, on se croirait dans un conte cauchemardesque pour enfant, c'est presque onirique, et l'excellent générique de fin est dans la même lignée. D'où le mal à l'aise que ressent le spectateur. Notable aussi, la présence du trop rare Chazz Palminteri (encore dans un rôle de rital pourri, mais il le fait si bien), qui n'a jamais eu la carrière qu'il méritait. |
tu sais vendre un film ça donne envie de le voir
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jonathan-asia |
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Monkey king
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Dragon
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Vu à l'instant "Motel" Ah! Quelle bonne surprise ce film! Je n'en attendais pas grand chose, et pourtant, j'ai bien apprécié! résumé: David et Amy, un couple en instance de divorce, suite à la mort accidentelle de leur fils, part en voiture pour leur dernier week-end à deux. Voulant éviter un accident de circulation, le mari quitte l’autoroute et prend un raccourci. Ne retrouvant pas leur chemin, et tombant en panne de voiture, le couple se réfugie dans un petit motel isolé. Dans la chambre, ils découvrent une série de cassettes vidéo présentant des films très violents de personnes se faisant violenter et tuer par deux hommes cagoulés. Rapidement, le mari réalise que le décor de tous ces films est exactement le même que dans la chambre où il se trouve avec son épouse… Superbe climax d'angoisse, malgré quelques scènes classiques inévitables: la femme qui se baisse en dessous d'une fenêtre, quand elle se redresse il y a un visage.. etc.. Mais peu importe, ça fonctionne! Enfin un petit film a petit budget, sans déluge de gore (quelques gouttes de sang à peine!), un suspense et une tension palpable, quelques coups dans le mur repetés suffisent à faire monter la tension, pas besoin de scènes gores ni de surenchère visuelle, une excellente surprise! De bon acteurs, Kate Beckinsale en tête, trouvant là l'un de ses meilleurs rôles, a cent lieu d'Underworld.. Le gérant de l'hôtel est trés crédible, totalement barge et hystérique, provoquant un malaise indéniable, bravo à l'acteur Frank Whaley qui signe une sacré performance de tordu. Bien filmé, bien foutu, Motel est ma grosse surprise du mois de mars!
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Cinéma Asiatique Forever.
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Hotsu |
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Piplette
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Dragon
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Merci à France 2 qui m'a fait découvrir hier soir Le Sixième Sens ( Manhunter), un film de Michael Mann de 1986. C'est le premier film réalisé avec la présence du personnage de Hannibal Lecter. Le film, ou plutôt la daube Dragon Rouge revisite cette histoire. Une sacrée claque, tout simplement. Déjà cette rigueur dans la réalisation et ce style visuel... et que dire des acteurs (William L. Petersen dans le rôle titre !), de l'utilisation de la bande son, du rythme lent et super bien construit, on est complètement immergé dans l'atmosphère du film, c'est du PUR Mann. On sent aussi vachement l'influence de Deux Flics à Miami (la série) : alors une ambiance 80's donc, mais ça n'a pourtant pas vieilli. Un film d'une grande qualité comme je les aime. Et je signale aussi que j'ai vu A History of Violence que j'ai adoré, voilà. Ah si quand même : Viggo Mortensen est impressionnant !
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hellrick |
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Super geek
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Dragon
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BIFFF - PREMIER JOUR LE PRINCE DE CE MONDE Encore un film "inspiré de faits réels", Le Prince de ce Monde s'intéresse à un curé (Laurent Lucas) succombant à la tentation, personnifiée par une douce jeune fille et une femme satanique et très chaude (Lio). Démarrant plutôt bien le métrage s'enlise rapidement dans les lourdeurs et les lenteurs coutumières du cinéma belge, le tout devant davantage au drame psychologique qu'au véritable récit fantastique. Les acteurs sont heureusement convaincants mais le métrage n'évite pas toujours le ridicule lors des séquences les plus bizarres ou durant les reconstitutions de messes noires. Un coup dans l'eau. 3/10 APPLESEED EX-MACHINA Produit par John Woo, ce manga à grand spectacle joue beaucoup la carte de l'esbrouffe visuelle et sonore en tentant d'en mettre plein la vue (les décors sont très beaux et les personnages d'un grand réalisme même si certaines scènes font un peu "jeu vidéo de combats") et les oreilles (les basses claquent et les rythme techno-metal assomment). L'intrigue, elle, n'a rien de bien original et bouffe un peu à tous les râteliers de la SF (Ghost In The Shell, Blade Runner, Matrix,…les références habituelles du cyberpunk donc!) et empruntent même au cinéma d'horreur via des mouvements de foules zombifiées tout droit tirés de La Nuit des Morts Vivants. Bref, un divertissement agréable mais terriblement vide qui se laisse gentiment regarder mais disparaît rapidement des mémoires. 5/10 THE COTTAGE Modeste production, The Cottage commence à la manière d'un thriller décomplexé riche en personnages typés (Andy Serkis en fait des tonnes!), en situations absurdes et en dialogues savoureux. Dans sa seconde partie le métrage change radicalement son fusil d'épaule et, tout en gardant un humour efficace, verse dans le grand-guignol en revisitant les classiques du cinéma d'horreur, Massacre à la Tronçonneuse en tête. le résultat final est donc une joyeuse comédie gore, aux rebondissements nombreux, parsemé de clin d'œil (Doug Bradley fait une petite apparition!) dans laquelle l'hémoglobine coule à flot. Pas un chef d'œuvre mais la parfaite série B à voir entre copains, d'autant que le cinéaste n'est pas tendre avec ses personnages et se permet un twist des plus délectable! Une bonne surprise! 7/10 THE DETECTIVE Un "film noir", genre typiquement américain s'il en est, revisité par les Pang Brothers hongkongais. Les qualités et défauts des frangins sont présents: d'un côté un bon scénario et une musique des plus efficace, de l'autre quelques facilités, du tape à l'œil visuel et une narration utilisant inutilement le flash-back. Reste que les frères Pang, sans renouveler le genre, peuvent s'appuyer sur un script bien écrit et donc une enquête policière prenante et fort bien menée, en dépit d'un basculement un peu trop classique vers le fantastique lors des dernières minutes. L'interprétation d'Aaron Kwok sonne juste et donne un petit "plus" à ce détective un peu minable à la personnalité plus travaillée et intéressante que de coutume. Même si il n'est pas parfait (et sans doute un peu trop long), The Detective remplit honnêtement son contrat de divertissement, ni plus ni moins. 6/10 CRIMES A OXFORD Récit policier bien mené surfant quelque peu sur la vague récente du "thriller ésotérique", Crimes à Oxford s'appuie sur une mise en scène élaborée, une interprétation impeccable (Eliah Wood est très à l'aise et John Hurt carrément génial) et, surtout, un scénario sophistiqué et malin. Celui-ci ne cherche pas, toutefois, à perdre le spectateur en l'abreuvant de notions savantes mais se concentre sur un whodunit à l'ancienne typique des romans à mystères dont la belle héroïne est friande. Intelligemment, Alex de la Iglesia adjoint au duo d'apprenti détectives un flic moins porté sur les math qui apporte une vision profane à l'intrigue et permet de digérer les passages un peu plus ardus. On pourrait reprocher à Crimes à Oxford un certain classicisme, voire même un peu d'académisme (normal vu le sujet et le cadre choisi!) , mais ce serait passé à côté d'un suspense fort réussi et jamais ennuyeux. Le twist est un rien prévisible mais la conclusion amère ratrappe le tout et termine le métrage sur une impression largement positive. 8/10 J'avais déjà vu le remake de THE EYE et je n'allais pas me l'infliger une seconde fois...sinon 3/10 et c'est bien payé!
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