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> Terrorizers, Edward Yang, au cinéma le 14 décembre 2011
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P'tit Panda
Ecrit le : Lundi 21 Novembre 2011 18h08
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God
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Dragon



Splendor Distrib distribue TERRORIZERS / 恐怖份子 d'Edward Yang 楊德昌 en France !

Date de sortie : 14 décembre 2011



QUOTE
TERRORIZERS
de
Edward Yang
Taïwan - 1986 - dcp - Mono - 1h49 - drame


Par le réalisateur de Yi yi (Palme d'or à Cannes en 2000)




~~~~~~~~~~~~~~~~~~SORTIE le 14 décembre~~~~~~~~~~~~~~
vostf
une exclusivité numérique !




L'HISTOIRE
A Taipei, les individus se croisent, se rencontrent, s’aiment, partagent, se quittent, se déchirent, s’oublient...




FICHE TECHNIQUE
Réalisateur : Edward Yang
Scénaristes : Edward Yang
et Yeh Hsiao
Monteur : Liao Ching-Song
Image : Chang Chan
Son : Du Du-chi
Musique : Edward Yang et
Weng Xiao-liang
Décors : Lai Ming-tang



FICHE ARTISTIQUE
Cora Miao
Bao-ming Gu
Wang An
Lili-chun
Ma Shao-jun
Jin Shi-Jye



*


QUOTE
**** Jean-Michel Frodon, nous parle de TERRORIZERS ****


« Dans le film, les personnages du photographe et de la femme écrivain sont deux figures du cinéaste, deux incarnations d’une inquiétude sur le sens et les conséquences de sa propre activité, interrogation qu’Edward Yang remettra désormais fréquemment en jeu - avec le réalisateur de A Brighter Summer Day, avec l’écrivain et l’homme de théâtre de A Confucian Confusion, et avec l’activité de photographe du petit Yang-Yang dans Yi-Yi.
Plus généralement, THE TERRORIZERS instaure un doute sur la « réalité » de ce qu’on voit: le film contient en permanence l’hypothèse que ce qui se produit à l’écran n’est « que » ce qu’invente la romancière à mesure qu’elle réécrit sans fin son livre. Une telle déconstruction critique du dispositif cinématographique est une première dans le cinéma taïwanais, et un cas d’espèce dans le cinéma non-occidental.
D’un point de vue formel, THE TERRORIZERS peut être défini comme un film cubiste. Pas seulement parce que les formes géométriques carrées ou rectangulaires en sont un leitmotiv entêtant, mais parce que, comme la peinture cubiste, la construction du film cherche à rendre perceptible une autre représentation du monde, plus juste et plus profonde même si de prime abord moins descriptive.
Le rôle de la photographie fera songer à nouveau à Antonioni, à Blow-up, mais Yang en fait un usage sensiblement différent ; il ne s’agit pas ici d’avancer dans le mystère de la représentation pour atteindre un point aveugle métaphysique ou poétique, il s’agit de construire une représentation du monde tel qu’il fonctionne désormais.
THE TERRORIZERS convoque avec brio les talents qu’Edward Yang manifesta dès l’enfance, comme peintre et comme musicien. Il s’agit en effet ici de composition, au sens que possède ce mot dans ces deux arts, tant la capacité à maintenir l’attention, à stimuler l’intérêt, tient durant les trois quarts du film à la force des assemblages et des rythmes plutôt qu’au suspens classiquement construit par un déroulement romanesque.
Comme les coups de force scénaristiques, la présence sensible de celui-ci dans le film se manifeste, sur le plan plastique, par les choix visuels radicaux. Parmi eux figure, de manière encore plus affirmée que dans les précédentes réalisations, l’usage de l’obscurité totale, notamment dans ce « lieu mental » qu’est la chambre noire construite par le photographe et où il semble non seulement travailler mais vivre, avec l’image fractionnée de White Chick occupant tout un mur - lieu hors du monde, où on ne sait plus s’il fait jour ou nuit (par contraste avec le binôme jour/ nuit qui définissait, on l’a vu, sa relation avec sa compagne avant qu’il la quitte). Mais THE TERRORIZERS fourmille d’inventions plastiques, comme la salle de réunion de l’hôpital baignant dans une lumière jaune surnaturelle, l’utilisation des rayures blanches du passage piéton où White Chick blessée s’évanouit, ou le téléphone orange, véritable icône pop filmée pour paraître énorme, le temps d’un clin d’œil hitchcockien. Dans ce film, le travail sophistiqué sur les relations entre image et son, cet art des désarticulations entre bande-image et bande-son restera un élément du style d’Edward Yang.»

«Le Cinéma d’Edward Yang», ed. L’Eclat


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Illitch Dillinger
Ecrit le : Mercredi 29 Octobre 2014 14h29
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Super Inframan
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Dragon



Pour info, l'éditeur indé' Spectrum Films sort le DVD du film. Joie ! monkey.gif

Un p'tit avis : http://made-in-asie.blogspot.fr/2012/01/te...ema-taiwan.html


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