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Jeudi 7 aout. Le festival est terminer mais Fantasia continue.
Le festival c’est terminé ce jeudi, mais j’ai été voir mon dernier film la journée d’avant; Dead Snow 2 : Dead Vs Red, la suite longtemps attendu du film d’horreur gore culte; Dead Snow présenté à Fantasia en 2009. Je ne comptais pas voir ce film au départ, n’ayant apprécié que fort moyennement le premier film un film de charcuterie gore dérivatif d’Evil Dead tourné dans les montagnes enneiger de Norvège. J’ai changé d’idée tant pour le gout de voir un vrai film Fantasien excessif » que pour resentir l’ambiance festive de la salle. J’ai été gâté au deux niveaux.
La film commence a exactement le même moment que l’autre finit. Ayant taillé en pièce le groupe de jeune campeurs du premier film, les nazi-zombies poursuive le dernier survivant qui parvient à s’échapper en apportant avec lui le bras du redoutable chef nazi lui-même. Les zombies nazie se lance alors dans une nouvelle mission celle de se rendre a un petit village côtier afin d’exterminer c’est habitants. Le seul obstacle sur le chemin est la « Zombie Squad » un groupe de nerds américains qui sont des tueurs de zombies néophytes, et le dernier survivant à qui l’on a greffé le bras du chef nazi et qui en plus de possédé une force surhumaine peut également ressusciter les morts. Que le carnage commence.
N’étant pas un amateur ni de film de zombie, ni de « porno gore », je suis allé voir Dead Snow avec une certaine réserve et j’ai trouvé certaines scène de carnages effectivement répugnantes. Voir des enfants, des vieux et des handicapés réduit en charpie n’est pas en spectacle très édifiant pour moi.
Ceci dit le film réussit quand même à combiner effectivement comédie et carnage surtout avec la présence que la Zombie « nerd » Squad et l’apparition de policiers bouffons complètement dépasser par l’arrivé des zombies.
L’ambiance dans la salle était plus que satisfaisante avec le public réagissant avec enthousiasme tant à l’humour qu’a l’outrance et retenant souvent son souffle lors qu’une situations extrême est amorcée. Lorsque le film c’est achevé la salle a exploser avec les plus gros applaudissements que j’ai entendue à date pour Fantasia 2014. Même si j’ai éprouvé une certaines petite gène face à certain aspect de la violence outrancière du film, mit a part cela Dead Snow 2 s’avère une comédie splater gore digne de Fantasia. Une bonne façon de conclure le festival.
J’ai vue presque une dizaine de films au cours de la semaine, incluant les deux meilleures et le plus raté/décevant. J’en parlerais, un ou deux à la fois dans mes contre-rendus aux cours des jours qui vont suive.
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Fantasia 2014 : “Wong Jing présente”
Fantasia a présenté cette année deux films produits par Wong Jing. Le premier est From Vegas to Macau marquant le retour de Chow Yun Fat à la franchise des God of Gambler crée il y a presque 25 ans. Le second est Once Upon A Time In Shanghai le remake d’un classique du ciné kung-fu mit en scène par le grand Chang Cheh et produit par les Shaw Brothers; Boxer from Shantung aka : Le Justicier de Shanghai. Dans From Vegas to Macau Chow Yun Fat joue un maitre joueur approché par la police pour employés ces habilités afin de mettre fin aux activités d’un gangster.. Il est aidé dans sa mission par un jeune arnaqueur justicier (Nicolas Tse) dont le frère et le père sont tombé victime du gangster. Il courtise également la fille du maitre joueur et espère devenir son disciple.
Comme l’ensemble de « l’œuvre » de Wong Jing, From Vegas to Macau est un potpourri de comédie, de scène d’action, de scène de jeu et de suspense le tout saupoudré avec un brin de mélo et la présence de quelque jolies potiches agréable à regarder mais sans grande personnalité. Chapman To joue les énergumènes à la Nat Chan pendant une bonne partie de la première moitié du film. Chow Yun Fat fait aussi le clown avec quantité de grimaces accrocheuses qui pourront surprendre ceux qui ne connaisse l’acteur que pour ces rôles dans les films de John Woo. Nicolas Tse lui se contente de joué adéquatement les faire valoir pince sans rire. Le film bénéficie de grands décors en particulier la demeure grandiose presque baroque du personnage de Chow Yen Fat. L’emploi de CGI donne une nouvelle envergure aux scènes de tour de carte. Bien que passablement saugrenue par moment, From Macau demeure un divertissement assez efficace et j’ai passé un bon moment. Cote ***.
Once Upon a Time In Shanghai ]Once Upon a Time In Shanghai [/URL] est un remake de Boxer From Shantung qui il y a trois décennies de cela imposa Chen Kuan Tai comme nouvelle vedette du ciné kung-fu. L’envergure de la production donne la possibilité de recrée un Shanghai crédible, ce qui n’avait pas été possible pour le film d’origine dont les décors donnait plutôt à la métropole les allure d’une ville de province. Les rôles jadis tenu par Chen et David Chiang sont maintenant joué par Phillipe Ng et Andy On deux vrais véritable artistes martiaux relégué jusque-là au cinéma a des rôles secondaire (On en particulier s’est vue confiner a joué les méchants de services). Le film est également rempli d’anciens acteurs du ciné kung-fu dans des seconds rôles tels Sammo Hung, Chen Kuan Tai lui-même et Fung Hark On. Les scènes d’action sont par Yuen Woo-ping et on voit un peut-être deux de ses frères joue également des rôles dans le film.
Once Upon avait le potentiel d’être un très bon film martial. La chorégraphie, les décors et le duo de héros s’avérant être de première ordre. Malheureusement certains éléments viennent gâché la sauce. D’abord il y a une surabondance de personnages secondaires qui alourdissent inutilement la trame. C’est un défaut qui apparait des le départ mais qui disparait vers le milieu du récit lorsque le film se concentre sur la « bromance » martiale entre les deux héros du film; un pequenot martial natif mais loyal et un chef gangster charismatique. C’est la meilleure partie du film. Les choses se gâche pour de bon avec la dernière partie qui voit les japonais devenir les grand méchant de l’histoire au lieu des gangsters chinois comme dans le film original, un changement qui respire la facilité opportune et bêtement mesquine. Bien que la chorégraphie et les vedettes martiale soit eux-mêmes excellente, le réalisateur du film joue beaucoup trop sur le ralentie et le sur montage ce qui compromet le spectacle. Je suis sortie du film passablement débité, avoir frôlé l’excellence pour raté le tout suite a des choix aussi facile que douteux. Navrant. Enfin de compte le film s’est avéré ma grande déception du festival. Toute de même, Philip Ng et Andy On s’avère quand même très bon tant comme acteur que comme combattant martial et j’espère sincèrement que leurs carrière va évoluer favorablement, ils méritent mieux. Cote **0.
À suivre prochainement; les prix du jurée et du public de Fantasia.
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Fantasia 2014: Les prix en deux pages
La première page est dédiée aux prix du jury, la deuxième au prix du public. Des liens, des bandes annonces et des photos ont été installé pour chaque titre mentionné.
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QUOTE (Kung-Fu Scholar @ Vendredi 08 Août 2014 02h25)
Jeudi 7 aout. Le festival est terminer mais Fantasia continue.
Le festival c’est terminé ce jeudi, mais j’ai été voir mon dernier film la journée d’avant; Dead Snow 2 : Dead Vs Red, la suite longtemps attendu du film d’horreur gore culte; Dead Snow présenté à Fantasia en 2009. Je ne comptais pas voir ce film au départ, n’ayant apprécié que fort moyennement le premier film un film de charcuterie gore dérivatif d’Evil Dead tourné dans les montagnes enneiger de Norvège. J’ai changé d’idée tant pour le gout de voir un vrai film Fantasien excessif » que pour resentir l’ambiance festive de la salle. J’ai été gâté au deux niveaux.
La film commence a exactement le même moment que l’autre finit. Ayant taillé en pièce le groupe de jeune campeurs du premier film, les nazi-zombies poursuive le dernier survivant qui parvient à s’échapper en apportant avec lui le bras du redoutable chef nazi lui-même. Les zombies nazie se lance alors dans une nouvelle mission celle de se rendre a un petit village côtier afin d’exterminer c’est habitants. Le seul obstacle sur le chemin est la « Zombie Squad » un groupe de nerds américains qui sont des tueurs de zombies néophytes, et le dernier survivant à qui l’on a greffé le bras du chef nazi et qui en plus de possédé une force surhumaine peut également ressusciter les morts. Que le carnage commence.
N’étant pas un amateur ni de film de zombie, ni de « porno gore », je suis allé voir Dead Snow avec une certaine réserve et j’ai trouvé certaines scène de carnages effectivement répugnantes. Voir des enfants, des vieux et des handicapés réduit en charpie n’est pas en spectacle très édifiant pour moi.
Ceci dit le film réussit quand même à combiner effectivement comédie et carnage surtout avec la présence que la Zombie « nerd » Squad et l’apparition de policiers bouffons complètement dépasser par l’arrivé des zombies.
L’ambiance dans la salle était plus que satisfaisante avec le public réagissant avec enthousiasme tant à l’humour qu’a l’outrance et retenant souvent son souffle lors qu’une situations extrême est amorcée. Lorsque le film c’est achevé la salle a exploser avec les plus gros applaudissements que j’ai entendue à date pour Fantasia 2014. Même si j’ai éprouvé une certaines petite gène face à certain aspect de la violence outrancière du film, mit a part cela Dead Snow 2 s’avère une comédie splater gore digne de Fantasia. Une bonne façon de conclure le festival.
J’ai vue presque une dizaine de films au cours de la semaine, incluant les deux meilleures et le plus raté/décevant. J’en parlerais, un ou deux à la fois dans mes contre-rendus aux cours des jours qui vont suive.
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Fantasia 2014: Spécial quatre étoiles.
Le contre rendu d’aujourd’hui porte sur les deux meilleurs films que j’ai vue au festival; la comédie noire scandinave In Order of Disappearance et la comédie fantaisiste coréenne : Miss Granny.
Dans In Order of Disappearence Nils, un conducteur de déneigeuse, dont le fils a été tué par des gangsters commence à les éliminés un par un, déclenchant sans le savoir une guerre de gang qui accentue l’hécatombe encore davantage. Bien qu’assez abondant en pétarades et jets de sang, deux traits distingue ce films d’un récit de vengeance à la Death Wish ) ou à la Punisher ; d’une part le majestueux environnement enneiger de Norvège ou se déroule l’histoire et surtout une orientation comique à la fois noir, pince sans rire et décalé. Entre autre gag; à chaque « disparition » une vignette noire apparait avec le nom de l’acteur, de son personnage marqué d’une croix (ou d’une étoile de David si il est juif).
In Order of dissaperence est un superbe exemple d’un humour « à froid », cruel et un brin mélancolique. Le rôle de Nils est joué par l’acteur Suédois Stellan Skarsgârd que j’ai vue dans plusieurs de films américains (incluant la série Thor) qui incarne une sorte de père tranquille débrouillard, déterminé et surtout capable d’une incroyable violence pour arriver a ces fins tout en demeurant très humain. Bruno Ganz est également excellent dans le rôle d’un vieux parrain albanais cherchant lui-aussi à régler des compte mais le personnage le plus mémorable est le chef gangster « le Comte » un élégant mafieux machiavélique et végétarien qui domine tout son entourage excepter une ex à la langue bien pendu ce qui a le don de tourner le gangster en bourrique.
Superbe tant dans son humour que sa beauté visuelle, In Order of Dissaprence est le meilleur film vue cette année a Fantasia. Il a d’ailleurs rapporté le prix « or » dans la sélection meilleur film des prix du public ce qui est tout un exploit quand l’on considère que le film a été présenté une seule fois.
Alors que le film The Hundred Years-Old Man who climbed Out the Window and Dissappeared présentait un vieux invoquant sa jeunesse, Miss Grannyprésente une vieille qui revit la sienne littéralement. Oh Mal-soon (Nah Moon-hee) est une vieille dame à la langue bien pendu qui adore son fils mais mène la vie dure à sa bru. Lorsque celle-ci tombe malade, la famille considère alors envoyé Mal-soon à une maison de retraite. Ce sentant rejeté, cette dernière passe à travers une déprime qui l’amène a un mystérieux studio de photographie d’où elle ressort quarante ans plus jeune. Ayant sacrifié sa jeunesse pour élever son fils en tant que mère célibataire, Oh Mal soon (maintenant joué par Sim Eun Kyeong profite de son bain de jouvence magique pour s’amuser refaire sa vie et elle devient même une chanteuse pop. Pendant ce temps sa famille s’inquiète de la disparition de même que le vieux Mr Park un ami de longue date de Mal-soon dont il est secrètement amoureux depuis l’enfance.
Des protagonistes qui change d'âge, de sexe, ou de corps à beau être une vieille recette, avec les bons ingrédients et un bon cuisinier, il peut constituer un repas des plus savoureux. C’est tout à fait ce qui survient avec Miss Granny. Sim Eun-kyeong réussit avec une superbe verve a récrée l’argot et les maniérismes d’une grand-mère coréenne tout en ayant la charme et le merveilleuse expressivité d’une ingénue à la Audrey Hepburn (une référence bien mit en évidence dans le film). Mise à part sa jeune actrice principale (et Nah Moon-hee, celle qui joue la version vielle du personnage délicieusement truculente), la principale qualité du film est son scénario non seulement merveilleusement comique mais qui capture la vie et la personnalité des coréens du troisième avec un adroit mélange de comique et de compassion. Bien qu’il soit un peu long et que sa seconde moitié ne soit pas aussi enlevée que la première, Miss Granny n’en demeure pas moins le film le plus agréablement rafraichissant de tout le festival et même le meilleur film vue tout court. En Corée, Miss Granny est le film local ayant le plus rapporté au box-office et a gagner les prix de meilleur actrice et meilleur scénario aux Oscar du pays. À Fantasia le film a également rapporté l’or dans la catégorie meilleure film asiatique choisit par le public (Cote ****)
À suivre prochainement; Horreur comique made in Québec.
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Fantasia 2014 : Zombie made in Québec/Super-héros made in India
Dead snow n’est pas le seule film d zombie vue cette années à Fantasia, il y a eu également http://www.fantasiafestival.com/2014/fr/fi...jaunes-le-film»]"Les Jaunes - le Film"[/URL] qui était à l’origine une web série en 11 épisode. Il s’agit d’une production entièrement made in Québec et à très petit budget ayant couté rien de moins que 60 000 $ grâce a beaucoup de débrouillardise et le travail gratis de l’ensemble de l’équipe et des acteurs. Le film présente une invasion de créatures zombies à la peau jaune dans une petite ville québécoise et qui se multiplie par l’action de coquerelles tentaculaires crée jadis par des savants nazis. Très vite toute la ville est infecté et le film suit les derniers survivants.
Bien que les Jaunes suit toute les conventions d’un film zombie et peut s’avérer gore par moment, il s’agit en fait d’un pastiche qui joue la carte d’un humour à la fois noir, naïf et burlesque. Bien que le film soit a la base complètement dérivatif il est remplie de charme, due a la fois au ton comique et à la naïveté assumé du récit de même que la coté amateur professionnelle de la production. Une trame musicale qui me semble pastiché en grande partie le style du compositeur ciné Bernard Herrmann aide également beaucoup à l’ambiance et au ton du film. Même si les Jaunes n’étais pas tout ce à fais a quoi je m’attendais et que j’ai en général assez peu de gout pour les films de zombie, j’ai quand même passé un assez bon moment. J’étais aussi assez satisfait de voir une production locale réussir aussi bien un film fantasien. Cote ***
Krrish 3 est la suite du premier Krrishle premier film de superhéros moderne indiens qui est lui-même la suite d’un film initial ; Koi...mil gaya sans héros masqué mais avec un extra-terrestre et un idiot savant (une sorte de mélange entre ET et Rain Man). Les trois film sont des productions du metteur en scène Rakesh Roshan et mettent en vedette son propre fils Hrithik Roshan qui à mes yeux ressemble à un Mel Gibson indien plus beau, jeune et musclé.
La genèse compliquer du film a été expliqué au spectateurs dans la salle avant le début du film par un des organisateur du festival qui a conclus qu’il n’était pas nécessaire de voir les deux premiers films pour comprendre le troisième. De toute façon un petit prologue résume l’origine de Krrish et de son père le génial mais enfantin Rohit. Dans ce nouvel opus un savant fou repend un terrible virus meurtrier afin de vendre le vaccin aux pays affectés. Après l’Afrique il s’attaque à l’inde. Grace a l’intervention de Krrish et de son père un vaccin est développé indépendamment ce qui attire l’ire du savant fou sur le héros masqué et sa famille. Son épouse, la ravissante Prianka, se retrouvant même remplacer a un moment donnée par un double. Un terrible lien lit toutefois Krrish et le savant fou avec Rohit prit entre les deux qui vont transformer le conflit entre héros et méchant en une terrible guerre fratricide.
Krrish a l’allure d’un mélange entre une production bollywoodienne exubérante et un film de la série des X Men dont il reprend, le concept de mutant, un savant en chaise roulante et le look de verre et d’acier. Les exploits super héroïque du personnage sont rendu avec du CGI et des cascades suffisamment efficace et ces vedette ont assez de charisme pour porté le film pendant 2h30. C’est un bon divertissement kitch bien que somme toute passablement superficiel et dérivatif. La grosse surprise pour moi a été de découvrir après coup que le personnage du père savant binoclard et du fils; héros masqué sont joué par le seul et même acteur Hritick Roshan une véritable tour de passe-passe a la Clark Kent/Superman que je n’aurais jamais deviner. Cote ***.
À suivre prochainement Girl with Guns en Indonésie avec The Guardien.
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Fantasia 2014: Les Girls with guns d’Indonésie.
Les films de Garth Evans ; Raid Rédemption et Raid Berental auront révélé le potentiel de l’Indonésie à produire des films d’action de qualité. Toutefois il reste voir si il y a d’autre metteur en scènes autre que Gareth Evans pour en tirer avantage. Second film d’action indonésien à être jamais présenté à Fantasia après Merentau, (le tout premier film d’Evan) en 2010, Guardien constitue un bon test pour vérifier la chose.
Depuis l’assassinat brutal de son mari, Sarah entraine sa fille adolescente dans les arts martiaux, ce que cette dernière déteste voulant bien passé son temps à faire autre chose de plus normal pour une ado. Puis voilà qu’un beau jour des hommes de mains passe à l’attaque à coup de mitrailleuses et même de bazooka. Sarah et sa fille s’échappe de justesse mais continue d`être traquées. Ce qu’elles ce savent pas ce que Paquina une détenue récemment évadé est également à leur trousse avec ses propre hommes (et femmes) de main. Commence une longue chasse à l’homme, ponctué de poursuites, de fusillades, de traquenards et de règlement de compte sanglant avec au cœur de tout les mystérieuses origine de la fille de Sarah et son lien avec Paquina.
Le film terminé j’ai croisés des connaissances; l’un l’ayant trouvé horriblement mauvais, l’autre si mal fait qu’il en devenait loufoque. Bien que je ne partage pas d’opinion aussi tranché, je dois bien reconnaitre que malgré une certaine efficacité relative Guardien est bourré de maladresses et que sa façon de filmé des scènes d’action est la plupart du temps aussi tapageuses que prosaïque, rien en commun avec la manière articulé et spectaculaire que l’on retrouve chez Gareth Evans. Le film privilégie les fusillades plutôt que les affrontements au corps à corps et ces pétarades « on tire dans le tas » ont trop tendance à s’éterniser. Tourné avec des caméras sur épaules tremblotantes et un montage approximatif les scènes d’action ne sont que passablement engageantes et la plupart du temps ne mettent pas grandement en valeurs la physicalité des acteurs. Alors que certains des personnages cabotinent ou crient constamment d’autres sont aussi expressif que des planches de bois et bien des dialogues sont assez risible. Du genre; « Je ne suis pas un mauvais gars c’est juste mon patron te veux morte ». Une des gaffes les plus loufoques du film est lorsque dans une bagarre un cascadeur enjambe par lui-même une balustrade pour faire une chute. Ceci dit certaines cascades automobiles sont m’on paru assez spectaculaire.
Malgré toute ces maladresses, Guardien a quand-même certains bon cotés; tout comme les bon vieux Girls with Guns des 80/90 le film est centrés sur des figures de femmes combattantes ce qui est devenue rares de nos jours. Il présente également l’ affrontement de trois groupes distincts d’où une trame dont les tenants et aboutissements, remplis d’imbroglios, sont un peu plus compliqué que la moyenne des série B. Cote **0.
À suivre prochainement « La malédiction Shaw »
PS : Mes excuses pour livrer mes contre-rendus au compte-goutte mais j’ai subis une petite opération cette semaine. Il ne reste plus que trois films a présenté plus le bilan ce qui je l'espère devrais être complété au cours du week-end.
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Fantasia 2014: La malédiction Shaw.
Curse of Evilest le second film Shaw présenté à Fantasia cette année. C’est un film d’horreur datant de 1982, présenté pour la première fois sur un grand écran depuis plus de trente ans avec la seule copie pellicule existante connu. Le film a été mit-en-scène par le cinéaste culte Kuei Chih-hung Kuei Chih-hung qui chez les Shaw Brother c’est spécialisé dans les films criminels, les comédies satiriques et les films d’horreur. On lui doit entre autres ; The Tea House, The Delinquent (avec Chang Cheh), Bamboo House of Dolls, The Killer Snakes, et Boxer’s Omen. Longtemps négliger et sous-évaluer, quelques critiques, on plus récemment décrit Kuei comme étant l’un des metteurs en scènes des plus singuliers de la Shaw Brothers et un précurseur de La Nouvelle Vague. Conséquemment a cette nouvelle appréciation il aura fait l’objet d’une rétrospective au cours duquel l’on a publié un livre sur lui et son œuvre intituler; The Rebel in The System; le rebelle dans le système.
Il y a plusieurs décennies la famille Shih a été pratiquement exterminer par des bandits ne laissant comme survivant qu’une jeune mère et son bébé. Des années plus-tard le sort continue de s’acharner sur la matriarche des Shih, ces descendants et leurs entourages qui tombent un à un victime de dangereuses créatures démoniques hantant la demeure ancestrale du clan.
Un puit remplie de squelettes, un violeur en série qui hypnotise ses victimes, des grenouilles carnivores et un démon libidineux à queux de serpent, le tout ce déroulant dans une demeure tout ce qu’il y a de sinistre et glauque tel est les éléments macabre et horrifique que l’on retrouve dans Curse of Evil. Typiquement pour un film d’horreur, ce sont surtout les femmes qui subissent les violences graphique présenté dans le film et qu’on viole, égorge, dévore vivante, noie et décapite. Vue la nature stéréotypé, invraisemblable et outrés des situations de même la qualité inégale des effets spéciaux, le film n’est guère vraiment effrayant jouant plutôt la carte d’un grand guignol, gore et rocambolesque, Ceci dit les scène de suspense ou d’horreur ne constitue qu’une partie du film, entre ces épisodes, le film présente les habitants de la demeure Shih et offre un portrait particulièrement noire de la gent masculine, des relations familiale de même que entre maitres et valet. Ceux qui sont familier avec le travail de Kuei reconnaitrons bien là sa touche, celle d’un misanthrope implacable et cruel. Bien que le film n’évite pas toujours la loufoquerie involontaire due a ses invraisemblances, ces excès et son gore kitch, il n’en constitue pas moins un excellent exemple du cinéma d’horreur chinois des années quatre vingt remplie d’images mémorables. Le public fantasien a eu pour son argent et moi aussi. Cote ****.
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Fantasia 2014 : Fantasia goes Marvel.
Fantasia a présenté en avant-première Guardians of the Galaxy l’adaptation de la série Marvel du même titre titre Malheureusement comme j’étais occupé ailleurs j’ai raté le film lors de sa présentation initiale mais je suis allé le voir quelques jours plus-tard lors de sa sortie en salle. Je l’inclus malgré tout dans mes contre rendus du festival.
Kidnappé lors dans son enfance par des extra-terrestres Peter Gills est devenus à l’âge adulte un maraudeur interstellaire qui se surnomme lui-même « Star Lord ». Ayant acquis une sphère cosmique au pouvoir incommensurable, Quill devient la cible d’autres mercenaires incluant Gamora une femme fatale à peau verte, Rocket un raton laveur anthropomorphe, Groot un végétal humanoïde. Capturer et enfermer avec eux dans une prison spatiale, Quill et compagnie organise une évasion et recrute au passage Drax une grosse brute obseder par un désir de vengeance contre Ronan un tyran de l’espace. Ce dernier est également a la recherche de la sphère et après de nombreuses péripéties Quill réalise que celle-ci ne dois pas tombée entre ces mains. C’est pour cela qu’il rallie ces alliés pour former les « Gardiens de la Galaxie ».
Pour la première fois un film de la franchise Marvel ne porte pas sur un de leurs super-héros iconique. En fait la série comic adapter est assez récente alors que les personnages qui la compose sont des créations des années soixante-dix (Star-Lord Rocket Rackoon, Gamora etc) qui ont passé des décennies dans les oubliettes de l’univers Marvel. Songer à faire un film sur des personnages de troisième plan constitue tout un pari, largement remporter à en juger par l’énorme succès tant public et critique qu’à rapporter le film jusqu'à maintenant.
La réussite du film tient a la création d’un monde cosmique spectaculaire et crédible, des personnage fort et attachant et un excellent dosage entre l’action et le comique un peu comme avec les Avengers mais avec une forme d’humour légèrement différent. Le film fait constamment des clins d’œil, à la culture populaire notamment avec la trame musicale qui est constitué de succès pop des années soixante-dix. Le film fait également quantité de clins d’œil a l’univers Marvel et ses fans.
Ceci dit je dois bien reconnaitre que bien que le film m’a plu et divertie intellectuellement, je n’ai pourtant pas développé un grand enthousiasme émotif envers le film, ce qui m’a un peu déconcerter. J’ai attribué me manque au fait que due à mes lecture j’étais déjà familier tant avec l’univers des Guardiens qu’avec l’approche d’un space-opera mi action mi comédie avec des séries comme Farscape , FireflyStargate SG-1. En fait j’ai idée que Guardiens, la série comic, a été librement inspirer par les séries TV citée plus-haut tellement il y a de correspondance aux niveau du ton et du type de personnages qui se retrouve toujours réunie autour d’un baroudeur à la langue bien pendus. Tout de même bien que le film ne m’ai pas terriblement exciter il n’en demeure pas moins un film d’excellent calibre et fort divertissant cote ****.
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Fantasia 2014 : Le Meilleur pour la fin
De par son sujet et ses origines coréenne Snowpiercer est un film fantasien par excellence, ce qui rend d’autant plus navrant l’échec des organisateurs du festival pour tenter de présenté le film à Fantasia. Néanmoins comme le film était montrer à Montréal en même temps que le festival j’ai pu aller le voir et l’inclus dans mes contre rendus… par défaut.
Snowpiercer est l’adaptation libre par le brillant cinéaste coréen Bong Joon-ho de Transperceneige, un roman graphique français. Ayant découvert l’ouvrage dans un magasin de bande dessiner, Boon l’aura lu toute d’une traite sur place et à décider presque sur le champ de faire un film. L’envergure du projet à nécessiter un tournage en langue anglaise avec seulement deux acteurs coréens (Song Kang Ho et Ko Ah-Sung qui joue a nouveau un duo père fille tout comme dans un film précédent de Bong; The Host) mais les thèmes et l’approche de Bong; jouant sur l’humour noir, une vision satirique de l’humain et une violence graphique exacerber demeure sans compromis. Les deux premier long métrages de Bong; Barking Dogs Never Bites et Memories of Murder auront été présenté au Fantasia, et je n’ai jamais manqué la sortie d’un de ces films lorsque qu’il était présenté a Montréal. Il est considéré comme l’un des cinéastes les plus éminent de la nouvelle vague coréenne au cotés de Park Chan-hook ) et Kim Ki-duk, et pour ma part c’est le cinéaste que je reconnais et apprécie le plus.
Suite à une catastrophe climatique la Terre est tombé dans une nouvelle ère glaciaire. Les derniers survivants sont les passagers d’un immense train faisant le tour de la planète dans un voyage sans but et sans fin. Les conditions de vie dans le train sont régie par une stricte hiérarchie; l’élite ayant droit à tous les conforts alors que la plèbe est reléguer dans le dernier wagon vivant dans la misère et un climat d’oppression implacable. Une révolte finie par éclaté avec les insurgés cherchant à conquérir le reste du train, un assaut au cours duquel la plupart d’entre eux laisserons leurs peau. À la fin du trajet; un des derniers survivant arriver au wagon de tête y fait une terrible découverte.
À un premier niveau Snowpiercer est un superbe film d’action avec les insurgés combattant de wagon à wagon avec de plus en plus de difficulté mais avec une détermination des plus féroces. Les affrontements sont d’autant plus impressionnants qu’ils sont entièrement tournés dans les confins étroit et souvent obscur d’un train, un défi que Bong en tant que metteur en scène réussit haut la main. Toutefois Snowpiercer trouve son « âme » dans ces qualités de fable sur la lutte des classes, et l’oppression. Au fur et a mesure que le film avance et qu’il décrit son univers avec des éléments de plus en plus détaillés, je me suis dit qu’il était impensable qu’un cinéaste américain puisse traiter de pareil sujet de manière aussi incisive, que seul un cinéaste avec une expérience personnel de la dictature et d’un régime de classes pouvait y parvenir, ce qui est exactement le cas avec Bong, qui née en 1969, a vécu toute sa jeunesse dans une tyrannie autoritaire d’extrême droite et sa propagande. Fidèle à ses habitude de conteur, Bong crée un dénouement qui brise le cœur/tort les tripes tant des personnages que des spectateurs qui rend la fin des plus éprouvante et émouvante. Sublime et terrible, Snowpiecer est le meilleur film fantasien que j’ai vue même si il ne faisait pas partie du festival. Cote *****.
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Fantasia 2014 : Le Bilan.
Je ne l’ai pas eu facile cette année, entre l’emploi, la privation d'une passe et mes problèmes de santé je n’ai été capable de voir que 22 films. Ceci dit, compte tenu qu’au départ j’estimais pouvoir n’être capable de voir qu’une dizaine de film je dirais que je n’ai pas fais si mal.
Parmi les 22, 16 sont originaire d’Asie incluant 4 productions de Hong-Kong, 2 du Japon et 7 de Corée. C’est parmi les films coréen que se trouve les films que j’ai le plus apprécier et de loin; Miss Granny et The Snowpiercer (que j’inclus même si il n’étais pas présenté au festival).
Des sept autres films restant trois sont européens tous d’origine scandinaves deux sont des films américains et un est un film Québécois. Parmi ces film; In Order of Disappearence peut-être considéré comme le meilleurs et Le made in Québec Les Jaunes- Le Film la plus belle surprise.
Parmi les 22 films un seul m’a vraiment déçu; Once Upon A Time In Shanghai ; le remake du Justicier de Shanghai produit par Wong Jing qui bien que très réussit techniquement c’est retrouvé être gâché par des retournement douteux .
J’ai réunie mes contre-rendus en chapitres et je me suis également procurer de nombreux films présenter au festival (de vieux classique pour la plupart). J’espère bien monter un grand –dossiers dans les mois qui suivent mais vue mon retours au études prochain, je ne sais pas quand cela pourrait être prêt ni même si je vais être en mesure de le compléter.
En attendant je recommande au lecteurs de mes contre rendues d’être vigilant pour la sortie en salle, en format vidéo ou dans des festivals des titres que je recommande le plus. Ceux-ci valent bien la peine surtout pour des visionnements en groupe.
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Dragon
Les critiques que j'ai écrite dans le forum pendant la durée du festival 2014 ont été revue, corrigé, augmenté et reformater pour un grand dossier disponible ici.
Comme je suis de retour aux études, je n'ai pu travaillé sur se dossier que par intermittence, d'où l'heure tardive de sa publication. Mieux vaux tard que jamais.
Fantasia 2015 est dans un mois et demi et je travaille présentement sur une nouvelle approche pour la publication de mes contre rendus sur Cinémagic qui a un peu plus de classe.
Jusqu'à maintenant les organisateurs du festival ont publier l'affiche de cette années (voir plus bas) de même que quelque uns des titres qui vont être présenté. et qui inclues à date un seul titre hongkongais Full Strike
C'est un film de Derek Kwok dont certains des films; The Pye Dog, The Moss et The Gallants présenté a Fantasia entre 2008 et 2010. Par a jugé la bande annonce Full Strike Strike ressemble a un mélange de The Gallants et Shaolin Soccer mais avec du badminton au lieu de football. C'est avec Josie Ho, ELkin Chen et Ronald Cheng.
Pour ceux qui lise l'anglais voici un lien pour un article qui présente le poster et les premiers titres du festival.