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HongKong Cinemagic Forum > Culture et société > Liens Entre La Littérature Et Le Cinéma |
Ecrit par: Ivraie Lundi 23 Mai 2005 19h53 |
Voilà, je lance un appel : est-ce que vous connaissez des films asiatiques directement - ou indirectement, d'ailleurs - inspirés de romans, et si oui, quel film et quel roman? D'après ce que j'ai pu voir, tout le monde est d'accord pour dire que l'univers des classiques chinois est une source d'inspiration constante pour les wu xia, que certains films tirent même leurs personnages ou leur scénario directement d'un roman, mais personne ne donne de titres précis.... Et comme j'aime autant dévorer la pelloche que le papier, le sujet m'intéresse énormément. Donc, j'en appelle à vos vastes connaissances, Ô Brillants Piliers de Ce Magnifique Forum, en espérant très fort que c'est le bon endroit.... |
Ecrit par: David-Olivier Lundi 23 Mai 2005 21h50 |
les édition Yu Feng viennent de sortir un roman de Jin Yong avec une traduction qui, d'après ce qu'on m'a dit, tient la route. tu peux d'ailleurs aller jeter un oeil sur la filmo de Jin Yong dans la base : je l'ai faite ce matin ! |
Ecrit par: Ivraie Lundi 23 Mai 2005 22h27 |
Excellent ! C'est tout à fait ce que je cherche. Merci beaucoup. Impressionnant ce boulot pour la filmo ! Je vais éplucher ça. Je vais me procurer le roman, puis sans doute me lamenter que ça soit le seul dispo en français.... Une question : tu connais Gu Long et ses "Quatres Brigands de Huabei" ? Et si oui, le personnage d'Hirondelle le Septième n'aurait pas inspiré celui de l'Hirondelle d'Or ? |
Ecrit par: Ivraie Mardi 14 Juin 2005 00h31 |
Je réitère mes remerciements, David-Olivier. J'ai pas pu me décoller du livre que tu m'as conseillé. Je donne le titre : La Légende du Chasseur d'Aigles . Un Wu Xia palpitant et somptueux, des personnages et des rebondissements dignes des meilleurs sérials. Si vous avez l'occasion, jettez-vous dessus. |
Ecrit par: David-Olivier Mardi 14 Juin 2005 00h33 |
Heureux que tu aies apprécié le bouquin !!! |
Ecrit par: Jean-Louis Mardi 14 Juin 2005 15h56 |
Yves a commencé Au bord de l'eau. Il te dira ce qu'il en pense. |
Ecrit par: Annabelle Mercredi 15 Juin 2005 13h21 | ||
Merci pour le renseignement, je suis toujours à la recherche de bons bouquins dans ce genre. J'essaie dès maintenant de me le procurer. Je vous conseille aussi : Au bord de l'eau, Les quatre brigands du Huabei (Gu Long), et L'Investiture des dieux (que je viens juste de terminer). |
Ecrit par: Jean-Louis Mercredi 15 Juin 2005 14h00 | ||
Si tu veux, tu nous faire tes propres commentaires sur les livres que tu auras lus, qu'on se fera une joie d'ajouter dans la base dans la partie "Bibliographie".... |
Ecrit par: Annabelle Vendredi 17 Juin 2005 11h50 | ||||
Pourquoi pas... Dès que j'ai un peu de temps j'essaie de m'y mettre. |
Ecrit par: Jean-Louis Vendredi 17 Juin 2005 19h30 |
Chouette ! PS : on est ouvert aussi pour des nouveaux(elles) rédacteurs(trices) de critiques de films... |
Ecrit par: Junta Samedi 18 Juin 2005 00h58 |
ah les temps sont durs ? |
Ecrit par: P'tit Panda Samedi 18 Juin 2005 08h48 | ||
J'ai fait un petit tour des sites plus ou moins consacrés à la culture asiatique, dont pas mal à son cinéma : tout le monde recherche des rédacteurs ! Bon Junta, quand est-ce que tu nous rejoins ?? |
Ecrit par: Junta Samedi 18 Juin 2005 10h09 |
déjà que je fous pas grand chose sur Cinemasie si vous le souhaitez mettez moi en interne, pour que je puisse espionner de l'intérieur |
Ecrit par: Jean-Louis Samedi 18 Juin 2005 13h07 |
On veut des nouveaux rédacteurs, on veut des nouveaux rédacteurs !!! |
Ecrit par: P'tit Panda Samedi 18 Juin 2005 14h26 |
je veux des rédactrices, des rédactrices ! |
Ecrit par: Annabelle Samedi 18 Juin 2005 17h21 |
Eh ! Vous êtes sûrs que vous ne vous êtes pas tous trompés de post ? On ne devait pas parler des liens entre la littérature et le cinéma ? |
Ecrit par: Junta Samedi 18 Juin 2005 20h33 |
désolé je pourris tous les topics où je passe |
Ecrit par: Ivraie Mardi 21 Juin 2005 10h36 | ||
Meuh non, Junta, tu pollue rien : tu fais vivre le bidule. "L'investitude des Dieux "? Chouette ! Un autre titre ! Connais pas. C'est comment ? Et si tu as d'autres titres, je n'aurais qu'un mot : oussa, oussa ???
Je serais ravi de discuter d'"Au Bord de l'eau". Ce livre, acheté par hasard à un bouquiniste ( jamais su résister à une bonne affaire ), est une expérience de dépaysement littéraire ultime, jouissive et enchanteresse. Comme les "4 brigands du Huabei", d'ailleurs ( jamais vu des personnages aussi fous et aussi sympathiques ). Dans un style moins wu xia et plus surnaturel, j'ai beaucoup aimé les contes de Pu Songling, "Les chroniques de l'étrange ". Petites merveilles d'humour cynique, avec l'écrivain ( et un de ses amis ) qui font des commentaires ici ou là. Bon esprit, j'adore. ( en plus, c'est même pas hors sujet, car un des contes a fourni in-extenso le scénario de "A Touch of Zen" ). Mais mon préféré ( sans doute parce que c'est le tout premier livre chinois que j'ai lu : merci à Samseed pour ses critiques des films de Chow et spécial dédicace à Anabelle vu son avatar) c'est la Périgrination vers l'Ouest, qui existe en poche en version abrégée ( la seule que j'ai lue, soupir. La Pleiade, c'est pô dans mes prix, gros soupir ), mélange surnaturel et action. C'est vraiment un pur bonheur de lire les aventures du Roi des Singes et de se matter le film de Lau ensuite. Et ce que j'aime dans ce bouquin, c'est qu'il n'y a aucun sens de la mesure. Tout y est extraodinaire, surnaturel, hyperlatif, prodigieux. Des livres qui rêvent avec cette démesure et qui t'entraînent dans leur sillage, faut pas les manquer. |
Ecrit par: Annabelle Mercredi 22 Juin 2005 10h23 | ||||
"L'Investiture des dieux" est un roman de l'époque Ming. Il y est raconté comment les dieux ont pris leur place dans le panthéon taoiste. Le livre est présenté comme un roman historique car il retrace les luttes qui auraient opposé Chouwang (Zhouwang), dernier empereur de la dynastie des Yin (ou Shang), aux souverains de la dynastie des Chou (Zhou). En fait le livre est composé d' une série de combats mettant en scène des armes fantastiques et des ruses. Il est vrai que ces combats sans fin peuvent être lassants (le bouquin fait quand même plus de 900 pages), mais j'ai pris un grand plaisir à lire ce classique de la littérature chinoise. Je crois que le livre est disponible chez l'éditeur You Feng.
J'adooore ce bouquin ! J'ai aussi l'édition abrégée (il faut que j'économise pour me procurer celle de la Pléïade ). |
Ecrit par: Ivraie Mercredi 22 Juin 2005 14h49 |
Booon, ben ....il me le faut ! Tu as dit les mots magiques, Amazone, j'arriiiiive ! ( Soupir, je préfèrerai foncer chez mon libraire habituel au lieu d'avoir recours à ce gros machin commercial...mais ne nous faisons pas d'illusion...) Rendez-vous ici même pour en discuter devant un jus de fruit bien frais ( métaphorique, le jus de fruit, bien évidemment ). Il semble qu'on ait des goûts en commun : sans vergongne, je reparle des "Chroniques de l'Etranger" de Pu Songling. C'est un grand classique également, et pour des textes du 16ème, ces contes font une impression tout à fait unique. Ça se lit sans faim. Edit : Aya ! Viens d'aller voir chez Amazone ! Annabelle, tu veux ma ruine ! Edit au carré : remarque, c'est moi qui avais demandé. |
Ecrit par: Annabelle Jeudi 23 Juin 2005 12h54 | ||
C'est vrai tu n'as plus qu'à faire des économies. Je ne me souvenais plus du prix mais je viens d'aller voir et effectivement... |
Ecrit par: Ivraie Jeudi 23 Juin 2005 13h01 |
Trop tard, j'ai pas pu résister. Tant pis, ce mois-ci, c'est nouilles chinoises à tous les repas ! |
Ecrit par: drelium Jeudi 23 Juin 2005 14h06 | ||
45 euros allez boom ! Remarque la couv a déjà la belle classe. |
Ecrit par: Florent Mercredi 06 Juillet 2005 18h07 |
"Les 4 Brigands Du Huabei" c'est génial ! En ce moment je lis "La Légende Du Héros Chasseur D'Aigles", j'adore ! on y rencontre des personnages attachants et multiples qu'on peut croiser dans les films d'arts martiaux SB, de même que leurs valeurs : la loyauté des experts en arts martiaux, la fraternité très forte... puis le contexte historique est intéressant, ça donne un aperçu historique appréciable. Un des vendeurs de la librairie You Feng du 6ème (rue Monsieur le Prince, j'adore cette librairie) m'a dit qu'ils allaient sortir 'lannée prochaine d'autres Jin Yong traduits ! |
Ecrit par: Annabelle Jeudi 07 Juillet 2005 14h58 | ||
Alors ça c'est une bonne nouvelle ! Je suis aussi en train de lire "La Légende Du Héros Chasseur D'Aigles" (le 1er tome... ensuite j'attaque le second). Dès que je vais sur Paris je passe chez You Feng, ça m'évitera de leur commander les bouquins par mail ! |
Ecrit par: Florent Jeudi 07 Juillet 2005 15h06 | ||
T'en as pour combien de frais de port ? il me faut le tome 2 ce matin j'ai lu un passage terrible, chez les Mongols !! ya des superbes batailles et les 7 fantasques du Jiangnan viennent dans le coin récupérer Guo Jing ! |
Ecrit par: Annabelle Vendredi 08 Juillet 2005 14h01 | ||||
J'ai vérifié pour les frais de port c'est 8 euros (eh oui... quand même !), mais c'est pour la librairie Le Phénix. Je passe par eux quand je ne trouve pas les bouquins ailleurs, ils ont un site internet mais on ne peut pas commander en ligne. Sinon tu peux trouver le tome 2 sur les sites de vente internet comme Amazon.
Ah non ! ne raconte pas le bouquin ! |
Ecrit par: Florent Vendredi 08 Juillet 2005 14h40 |
Ok merci je me prendrai le tome 2 sur Amazon ! |
Ecrit par: Ivraie Mercredi 20 Juillet 2005 09h42 |
Florent, ça fait plus de deux mois ( date des premiers posts du sujet ) que j'ai commandé le tome 2 du Chasseur d'Aigles sur Amazone, et j'ai toujours rien vu venir, Et si tu as fini le 1, tu dois comprendre ma frustration. J'suis dég'.... Et le livre conseillé par Anabelle, L'investitude des Dieux, ça va faire un mois. Au secours !!!! J'ai pris un coup de sang et j'ai annulé mes commades. Mais maintenant, je m'en mords les doigts...Je croyais pouvoir me les procurer facilement, et bin, c'est pas le cas. Me voilà bien avancé, maintenant. Remarque, comme ça, j'ai pas eu à manger des pâtes tout le mois de juin...On se console comme on peut. Edit : maintenant que j'ai ralé un coup, je peux me calmer. C'est super que t'ai aimé les "4 Bandits", Florent. C'est le post d'Annabelle qui t'a donné envie, où tu connaissais déjà ? Et merci pour la bonne nouvelle des traductions prochaines. |
Ecrit par: David-Olivier Mercredi 20 Juillet 2005 12h35 |
ils étaient dispo un moment à la Fnac Italie, dans le 13ème (pas en Italie, hein !). |
Ecrit par: Ivraie Mercredi 20 Juillet 2005 12h47 |
Hélas, la Fnac de ma sublime Ville Rose - Fnac que je boycotte d'ailleurs tout en espionnant ses rayons - est beaucoup moins bien achalandée... Soupir. |
Ecrit par: Annabelle Mercredi 20 Juillet 2005 14h18 |
Moi qui voulais me commander le tome 2 du Héros chasseur d'aigle ! Vous m'avez fait peur... Du coup j'ai essayé de voir si les éditions You Feng ne vendaient pas en ligne et j'ai trouvé leur site : http://you-feng.com/ Je ne sais pas ce que ça donne, si les bouquins sont disponibles, mais je crois que c'est là que je vais essayer de commander. |
Ecrit par: Ivraie Mercredi 20 Juillet 2005 16h50 |
Merci Annabelle. Mais je crois que je suis maudit. Le site de la librairie fait systématiquement geler mon pc. Par cette chaleur, je serais pas contre, mais la première fois, ça surprend. Bon, je vous laisse, j'ai de l'encens à bruler, des vierges à sacrifier, bref, tout ces trucs qu'on fait pour appaiser des dieux mécontents. |
Ecrit par: Annabelle Jeudi 21 Juillet 2005 08h24 | ||
On dirait bien ! Eh bien tu n'as plus qu'à utiliser les bons vieux moyens et leur écrire ou leur envoyer un mai (si ton ordinateur veut bien...)l |
Ecrit par: David-Olivier Jeudi 21 Juillet 2005 09h04 |
moi, j'habite à 2 minutes de chez You Feng !!! |
Ecrit par: Ivraie Jeudi 21 Juillet 2005 09h49 |
, et il s'en vante, le traître ! Les bons vieux moyens ? Tu-tu veux dire, l'encre, le papier, tout ça ? Sans-sans clavier, ni touches ? En toute dernière extrêmité. |
Ecrit par: David-Olivier Jeudi 21 Juillet 2005 09h58 | ||
tu leur téléphones et s'ils l'ont, je peux passer te le prendre et te l'envoyer |
Ecrit par: Ivraie Jeudi 21 Juillet 2005 10h56 |
Ahh, merci, David-Olivier. Mais vu le poids des volumes, y' va en avoir pour cher. Je retiens ta proposition, si je ne peux pas les commander autrement, ( et ainsi éviter les frais de port ^^) je t'embêterais sûrement. Encore merci. ( pas avant la mi-fin août, de toute manière : je ne suis pas chez moi en ce moment ) |
Ecrit par: Florent Jeudi 21 Juillet 2005 19h16 |
Moi je comptais commander sur Amazon mais d'occaz ou neuf à un particulier avec MarketPlace. J'ai toujours pas fini le tome 1 (pas le temps de lire). Concernant les 4 Brigands c'est une personne qui a quelques fois posté ici, lafilleausabre, qui m'avait prêté le livre il y a de cela bien 2 ans, 2 ans et demi. |
Ecrit par: Ivraie Jeudi 21 Juillet 2005 20h39 |
Tu crois qu'on peut les trouver en occase ? J'suis vraiment qu'une tanche (molle ) j'y avais même pas pensé. Je vais faire des recherches en ce sens. |
Ecrit par: Annabelle Vendredi 26 Août 2005 11h00 |
J'ai fini il y a quelques jour "La Légende du héros chasseur d'aigles" et je ne suis pas déçue du tout. C'est un bouquin très agréable à lire avec une bonne intrigue, des rebondissements et de multiples personnages. On a vraiment l'impression de se retrouver dans un film. J'espère vraiment que les éditions You Feng continueront sur leur lancée et publieront d'autres romans de Yong Jin / Louis Cha Leung Yung (sinon je vais devoir les acheter en traduction anglaise car je ne suis pas encore assez expérimentée pour les lire en version originale). J'ai passé commande du deuxième tome mais apparemment il va falloir que je patiente, les delais sont assez longs... En attendant j'attaque les "Chroniques de l'étrange" de Pu Songling. |
Ecrit par: Jean-Louis Vendredi 26 Août 2005 11h09 | ||
Ta critique dans la partie "Bibliographie" de la base t'attend ma chère Annabelle.... |
Ecrit par: Annabelle Vendredi 26 Août 2005 11h38 | ||||
Bon, je fini de préparer mes cours pour la rentrée (parce que je suis vraiment à la bourre... ) et je fais ça ce week-end. |
Ecrit par: Jean-Louis Vendredi 26 Août 2005 12h17 | ||||||
Ca, c'est gentil ! PS : bon courage pour ta rentrée (j'ai pas encore préparé la mienne....) et je vous signale qu'on a mis la crit du dernier bouquin sur Wong Kar-wai en ligne, sur son film In The Mood For Love, écrit par Jean-Christophe Ferrari. On vous en reparle plus très bientôt.... http://www.hkcinemagic.com/fr/page.asp?aid=40&page=9 |
Ecrit par: Florent Samedi 27 Août 2005 10h51 |
Pour ma part j'ai bien avancé le tome 2 de La Légende.. et j'adore aussi, c'est bourré de persos et de situations amusantes ! alala, j'aurais rêvé être une personnalité du monde des arts martiaux des Fleuves et des Lacs |
Ecrit par: Annabelle Samedi 27 Août 2005 11h40 | ||
Mais nous sommes tous des personnalités des "fleuves et des lacs" Non ? |
Ecrit par: Florent Samedi 27 Août 2005 11h51 |
Perso, je me verrais bien en maître de la Secte de la Perfection Absolue, dont font partie, comme chacun sait sur ce forum, des experts tels que Qiu Chuji dit "Printemps Perpétuel" ou encore Ma Yu et Wang Chuyi Ah, ceux qui ne se sont pas laissés tentés par ce roman, vous savez pas ce que vous ratez ! bon, vous gardez 60 euros certes |
Ecrit par: Annabelle Samedi 27 Août 2005 11h59 | ||
Ben voyons... Forcément tu n'as pas choisi n'importe qui... |
Ecrit par: Annabelle Dimanche 28 Août 2005 17h56 | ||
C'est fait, c'est envoyé sur le mail de la database |
Ecrit par: Jean-Louis Dimanche 28 Août 2005 18h47 | ||||
Merci énormément Annabelle ! Ca sera rès bientôt en ligne... |
Ecrit par: Jean-Louis Dimanche 28 Août 2005 19h36 |
http://www.hkcinemagic.com/fr/page.asp?aid=40&page=16 |
Ecrit par: ah_thomas Lundi 29 Août 2005 10h11 |
cool! Mais ce serait le top de la classe super moumoutte de preciser quels films se sont inspires de ce roman |
Ecrit par: Florent Lundi 29 Août 2005 10h43 |
Perso je saurais pas dire, c'est sûr qu'on retrouve plein de trucs des films de la Shaw et des kung fu pian en général, mais c'est au niveau des personnages, de leur caractère, etc.. maintenant pour ce qui est de l'histoire je sais pas quels films ont pioché. |
Ecrit par: Annabelle Lundi 29 Août 2005 10h49 |
Wong Kar Wai s'est inspiré des personnages (Ouyang Feng et Huang Yaoshi ) pour "Ashes of Time" et Jeff Lau pour "Eagle Shooting Heroes" ce ne sont pas des adaptation du roman. Le bouquin a aussi été adapté plusieurs fois en serie à TVB je pense que c'est sous le titre "legend of the Condor Heroes". La première série date de 1983 avec Felix Wong Yat Wah. C'est tout ce que je sais |
Ecrit par: Jean-Louis Lundi 29 Août 2005 12h15 |
Y'aurait peut-être aussi Royal Tramp, si on parle de la série Condors Heroes.... |
Ecrit par: Annabelle Lundi 29 Août 2005 12h20 | ||
Royal Tramp est adapté de "deer and the Cauldron" aussi appelé "the Duke of Mount Deer" qui relate les aventure de Wei Xiao Bao. C'est je crois le dernier roman publié par Jin Yong. "The Duke of Mount Deer" est aussi une série TVB avec Tony Leung Chiu Wai et Andy Lau Tak Wah. J'adore les série de TVB, j'en ai quelques unes. Elles ne sont sous-titrées qu'en chinois traditionnel ce n'est pas toujours évident mais ça fait un bon entrainement. |
Ecrit par: Jean-Louis Lundi 29 Août 2005 13h43 |
ah oui, c vrai... faudrait d'ailleurs mettre ds une "note" toutes les adaptations de bouquins des films de la base.... Faudra que qqun se décide à nous faire ça et moi je les mets en ligne...... |
Ecrit par: drelium Lundi 29 Août 2005 14h23 | ||
Sous entendu, t'es libre pour les 10 prochaines années Annabelle ? |
Ecrit par: Florent Lundi 29 Août 2005 14h28 |
J-L, vous lui donnez la main, il vous arrache le bras c'est Dré qui l'a dit, pas moi |
Ecrit par: Jean-Louis Lundi 29 Août 2005 15h13 |
Je ne suis qu'un homme, rien qu'un homme..... (air connu) PS : heureusement que ma femme ne traîne pas dans les alentours !!! |
Ecrit par: Annabelle Lundi 29 Août 2005 15h29 |
Je ne pense pas que ce soit possible de mettre toutes les adaptations de bouquins car la plupart ne sont même pas traduits en français. Par exemple les romans de Gu Long (il me semble que seul "les quatre brigands du Huabei a été traduit en français) dont sont tirés certains films de Chu Yuan. |
Ecrit par: drelium Lundi 29 Août 2005 15h34 | ||
Un bon paquet même. Il faudrait un Godzilla dans le coin pour nous dire toutes les adaptations effectives. |
Ecrit par: Annabelle Mercredi 31 Août 2005 12h46 | ||||
Oui mais je ne pense pas que "les quatre brigands du Huabei" (le seul traduit en français) ait été adapté en film. Le titre chinois du bouquin est "Huanle Yingxiong" ("les joyeux héros") enfin je crois... |
Ecrit par: P'tit Panda Mercredi 31 Août 2005 12h56 | ||||||
en tt cas, il existe une version télé ( Chine pop je crois ) * tiens, Maxiu : t'as la réponse sur les 4 Brigands |
Ecrit par: Maxiu Jeudi 01 Septembre 2005 09h39 |
oui , merci dans les p'tits livrets de Frédéric Ambroisine dispos sur les premières éditions zone2 des Shaw Brothers il indiquait que chu yuan se basait sur differents bouquins de GU LONG pour son film apparemment il n'y a pas d'adaptation qui respecte scrupuleusement les bouquins peut etre en série tv , mais je n'en ai jamais vu |
Ecrit par: ah_thomas Jeudi 01 Septembre 2005 10h04 | ||
Je voulais parler de ce livre Légende du héros chasseur d'aigles specifiquement... |
Ecrit par: Annabelle Jeudi 01 Septembre 2005 17h20 | ||||
On en a parlé un peu plus haut mais forcément la conversation a dévié. |
Ecrit par: Jean-Louis Jeudi 01 Septembre 2005 17h35 |
c'est pas notre genre de dévier les conversations...... |
Ecrit par: Annabelle Jeudi 01 Septembre 2005 18h51 | ||
Pas du tout Je n'ai jamais insinué une telle chose |
Ecrit par: Jean-Louis Mercredi 14 Septembre 2005 21h27 |
La critique d'Annabelle du livre "Au bord de l'eau" est en ligne dans la partie "Bibliographie" de la base. A bon entendeur, salut ! |
Ecrit par: Jiyong Samedi 24 Septembre 2005 18h38 | ||
ma copine (qui est chinoise) a lut un peu est a arrêter car la traduction n'est pas génial surtout du deuxième tome il parais. j'ai commencer a lire et y'avais plein de faute d'orthographe. Quand j'ai signaler a leur édition il m'on assurée qu'une nouvelle version aller sortir... j'attend encore un peu pour lire le tome numéro 2 |
Ecrit par: David-Olivier Samedi 24 Septembre 2005 19h31 |
Allez faire un tour dans la base ! Voici la filmo de Gu Long (http://www.hkcinemagic.com/fr/people.asp?id=3154), la majorité des films sont bien entendu des adaptations de ses romans, mais il a fait quelques scénarios pour le ciné ! |
Ecrit par: Florent Samedi 24 Septembre 2005 20h29 |
Clair que la traduction des 2 tomes de La Légende.. est pas géniale en + dans le 2ème tome ya un problème j'ai l'impression, des elipses étranges qui provoquent des ptites incompréhensions du lecteur : fautes d'impression ou je ne sais quoi ? |
Ecrit par: Jiyong Samedi 24 Septembre 2005 20h52 | ||
il me semble que c'est ce que j'ai entendu, c'est bien dommage parce qu'un livre qui nous emporte a l'epoque du grand et sublime Gengis Khan ça doit pas ce rater ... |
Ecrit par: Annabelle Dimanche 25 Septembre 2005 08h48 |
J'attends toujours le second tome de La Légende du héros chasseur d'aigles, vous me faites peur avec vos histoire de fautes dans l'édition. C'est vraiment dommage... C'est peut-être pour ça qu'ils mettent si longtemps à l'envoyer, j'espère qu'ils vont sortir une nouvelle édition. |
Ecrit par: xiangh Mardi 27 Septembre 2005 09h44 |
en fait c'est mathématique.... Le premier tome français correspond au premier tome de l'édition en 4 tomes VO Le second tome français, plus petit, correspond aux trois restant.... Comment éviter les ellipses dans de tels conditions ? je suis d'"ailleurs surpris que ce ne soit pas mentionné dans les critiques de ce site (à moins qu'elles ne se basent que sur le premier volume, réalisé sèrieusement.... et/car présenté à un certain nombre de personnalités)... même si je comprend le besoin de favoriser cette première traduction d'oevre de Jin Yong. Au passage, je pense que vu la taille de cette oeuvre, une véritable adaptation ne peux guère se faire que sous forme de série (au passage, j'ai vu qu'il n'y avait pas les dernières adaptation CCTV de oeuvres de jin Yong sur la filmographie, est-ce volontaire -le site étant orienté HK ?)... un film peut s'en inspiré, mais au dela, ca donnerai sans doute la même impression que le tome 2 de You Feng... PS la question qui me hante est pourquoi (j'ai entendu parler de contraintes éditoriales, ce qui me semble plus probable qu'une décision délibérée du traducteur)?
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Ecrit par: Florent Mardi 27 Septembre 2005 17h09 |
Merci pour l'explication ! et bienvenue à toi ! En fait, je n'ai pas mentionné les ellipses dans ma critique car je savais pas si c'était moi qui trouvait ça incohérent parfois ou si le récit était bel et bien raccourci parfois. Comme on retombait plus ou moins sur nos pieds à chaque fois, je me suis dit que ça devait être moi qui déconnait... maintenant je sais que non. Alors le bouquin 7 Swords va sortir en français et chez You Feng ?? |
Ecrit par: Annabelle Mardi 27 Septembre 2005 17h22 |
J'ai du mal à croire ça ! C'est quand même grave, traduire un livre en enlevant des passages ! Est-ce qu'il est mentionné quelque part dans le bouquin que c'est une version abrégée ? ça a l'air sympa cette sortie des "Sept Epées de la Montagne Céleste" mais si c'est encore pour en couper des bouts... |
Ecrit par: Florent Mardi 27 Septembre 2005 17h30 |
Non je ne crois pas que le lecteur soit averti des coupures, mais c'est vrai que ça fait bizarre à certains moments, tu commences un chapitre et ça n'a rien à voir avec le passage précédent ! |
Ecrit par: Jiyong Mardi 27 Septembre 2005 17h35 |
j'ai vu nul par d'ecrit edition abreger ... peu etre que la reponse est sur le site officiel ? www.heroschasseurdaigles.com ?? |
Ecrit par: Annabelle Mardi 27 Septembre 2005 17h59 |
Je suis déjà allée sur le site et je n'avais rien vu de tel. Abréger un bouquin sans prévenir les lecteurs, je trouve ça un peu léger... |
Ecrit par: Jiyong Mardi 27 Septembre 2005 18h12 |
je trouve ça completement abuser moi. puis je vous dis en plus ya plein de faute d'orthographe ... si meme moi je les voie c'est que c'est grave. |
Ecrit par: xiangh Mardi 27 Septembre 2005 18h41 | ||
merci pour la bienvenue Pour 7 Swords, je me base sur une information vue sur 2/3 sites (par exemple :http://www.hkmania.com/freenews/ex_suite_news.php?id_news=658) Néanmoins, cette news date un peu, je ne sais pas si c'est toujours d'actualité... |
Ecrit par: P'tit Panda Mardi 27 Septembre 2005 20h18 |
Le problème, c'est qu'en France les romans de cape et d'épée chinois, écrits par des auteurs contemporains, sont méprisés par les milieux universitaires. Or la traduction de romans chinois est en France une affaire d'universitaires dans son ensemble : c'est souvent des profs, des chercheurs ou des gens qui ont fait bcp d'études de chinois qui s'en mêlent. Et aux postes de "directeur de collection" dans les maisons d'édition "respectables", on trouve des ... profs ( que j'appellerai des "mandarins" ). C'est souvent les mêmes personnes qu'on trouve dans les instances officielles ( pour l'attribution d'une bourse, d'une aide à la traduction par ex). Alors, si on n'est pas ami-ami avec un prof de renom, il est difficile que le projet soit retenu par une grande maison, beaucoup plus exigeante sur le produit final. Je n'ai pas lu les traductions de ces romans parus chez You Feng, mais mes amis confirment que la qualité n'est pas toujours au rendez-vous. Mais bon, c'est toujours mieux que rien. |
Ecrit par: Florent Mercredi 28 Septembre 2005 17h10 |
Je regrette l'accueil qui est fait à ce type de romans en France. Je pense qu'avec la re-popularisation des films de kung fu/wu xia en France, les ressorties Shaw Brothers, ça pourrait créér un lectorat potentiel pour ce type de livres ? |
Ecrit par: xiangh Mercredi 28 Septembre 2005 23h54 |
Pour le "dédain universitaire", n'étant pas en chinois actuellement je ne pourrais pas confirmer. Néanmoins, même si l'hypothèse semble raisonnable (j'ai déjà vu des sinisants m'expliquer qu'il ne considérait pas Au bord de l'eau comme de la véritable littérature chinoise... et ils ne plaisantaient qu'à moitié), j'ai eu l'occasion de voir plusieurs mémoires de maitrises dédiés aux oeuvre de jin Yong; il ne semble donc pas y avoir un rejet absolut (les sujets étants soumis à l'approbation des enseignants). Il y a cependant d'autres contraintes : difficulté à cerner la cible/collection appropriées (plutot med-fan, ou littérature asiatique?), taille et complexité des oeuvres (les principaux romans de Jin Yong font dans les 2000 pages en VO),le simple fait de lancer un nouveau genre sur le marché, . . . Concernant la remarque de Florent, je pense que c'est surtout 7 swords qui est porteur d'espoir. Le succès des films d'art martiaux en entraine la multiplication, mais le spectateur de wuxia pian "qui s'extasie devant les combats" n'est pas forcément tenté par un "livre de wuxia" lambda. Par contre, si un tel film connait un franc succès et que le public peut y associer clairement un livre, dont est précisément tiré ce film.... C'est d'ailleur pour cela que j'estimais que la préparation de la sortie des "Sept Epées de la Montagne Céleste" etait la cause la plus crédible du massacre du tome 2 : Jin Yong n'est (hélas!) pas encore assez reconnu en france pour que son oeuvre y lance facilement le wuxia xiaoshuo, en revanche la dynamique que devrait engendrer 7 swords est des plus prometteuse; j'espère que You Feng (ou un autre éditeur) saura profiter de cette occasion ... Et avec un peu (beucoup?) de chance, ce succès pourrait aussi entrainer la diffusion de la série associée à 7 swords et donc tracer la voie tant pour les wuxia xiaoshuo que pour les grandes adaptations en séries "live" |
Ecrit par: P'tit Panda Jeudi 29 Septembre 2005 00h08 |
7 Swords : sachez que le film de Tsui Hark est loin d'être fidèle au roman de Liang Yu Sheng ! Concernant les mémoires en chinois : on peut effectivement traiter n'importe quel sujet. Quant à faire publier une traduction, c'est une autre affaire. |
Ecrit par: Annabelle Jeudi 29 Septembre 2005 17h01 |
J’ai pas mal fréquenté le milieu universitaire et je sais bien comment ça marche là-dedans, ce ne sont que des luttes perpétuelles et des guerres de clan. J’imagine que ça doit être la même chose dans toutes les filières… Tout ça pour dire que cette histoire de rejet ou de dédain en ce qui concerne les œuvres dites « populaires » ne me choque guère (si ce sont les mêmes qui sont à la tête des maisons d’édition tout s’explique…) mais me désole. Je trouve quand même dommage que ce genre de décision (celle de publier ou non une traduction) revienne à des personnes qui, il me semble, sont pour la plupart assez étroites d’esprit (eh oui) et enfermés dans leur petite bulle (ceci n’est que mon humble avis). |
Ecrit par: Jiyong Jeudi 29 Septembre 2005 18h55 |
bon le mieu on va ouvrir notre propre maison d'edition bon je suis maquettiste ... qui s'occupe de la trad ? Enfin c'est dommage quoi tant de d'oeuvre nous son innacessible |
Ecrit par: xiangh Jeudi 29 Septembre 2005 23h16 | ||
L'important, du point de vue de la popularisation, c'est que la plupart des annonces du film cite clairement le roman. A priorié, le roman original fait au moins deux tomes il est donc logique que le film ne puisse pas le repréésenter fidèlement (même avec le montage "saccadé", si je me fit à la thread dédiée), se serait plutot le role de la série. Par contre, les echos assez négatif m'inquiètent plus. Pour l'histoire de la traduction, j'essaierai bien de me renseigner (au niveau de l'INALCO du moins - mais je suis loin d'être convaincu d'obtenir une réponse), mais j'ai l'impression qu'il y a du vécu... des détails? L'un de vous a-t'il les moyens de savoir si les droit de certains wuxia xiaoshuo ont été achetés en vue d'une publication française ? par le biais de contacts chez Picquier et/ou You Feng par exemple ? Sinon, à défaut de monter une maison d'édition (etape 1: trouver les traducteurs . . . ?), je suis assez pour le lobbying |
Ecrit par: P'tit Panda Jeudi 29 Septembre 2005 23h32 |
Concernant les traducs de "wu xia" : non, ce n'est pas une expérience personnelle. Mais en effet, j'ai un ami qui avait pas mal bossé sur une traduc d'un roman de Jin Yong ( "Heaven Sword and Dragon Blade" je crois ) et qui n'avait pas pu faire aboutir son projet... Je suis pas un grand fana des romans wuxia modernes, mais quand j'ai essayé de lire quelques Gu Long en chinois, il faut reconnaître que c'est en effet d'une facture assez médiocre. C'était plus un auteur de "pulp" qu'un véritable romancier. Par contre, tous ceux qui l'ont lu trouvent que Jin Yong est vraiment un écrivain génial dans le genre wu xia. Le véritable problème, c'est de trouver de bons traducteurs pour traduire ces romans. Or les plus connus semblent ne pas vouloir "s'abaisser" à faire ce genre de travail... Il faudrait des gens comme Jacques Dars ou André Lévy pour ça... |
Ecrit par: Jiyong Vendredi 30 Septembre 2005 01h35 |
Ma petite amie qui est chinoise a le niveau en chinois interprette (elle est meme professeur de chinois) et elle a fait de longue etude en langue française... elle serais bien capable de traduire comme il faut n'importe quel livre. |
Ecrit par: xiangh Vendredi 30 Septembre 2005 18h23 |
Personnellement, je suis plus pour un traducteur correct passioné par l'oeuvre que pour un traducteur "vedette".. A défaut de la lettre, c'est sans doute la meilleur solution pour transmettre l'esprit du texte. Ensuite, il doit y avoir moyen de s'organiser entre fans pour faire des relectures. il semble que se soit la solution adoptée, entre autre, par Lanny Lin pour sa traduction de http://www.lannyland.com/wanderer/wanderer.htm, et je trouve le résultat tout à fait satisfaisant. Par contre, le problème de ce type de fan-trad est qu'il ne résout pas la question des moyens de subsistance du traducteur, qui ne peut donc s'y consacrer que pendant son temps libre.... avec l'espoir éventuel de pouvoir publier la traduction au terme de ce (long) travail, si le problème des droits est réglé.... C'est d'ailleurs pour cela que je demandais si quelqu'un pouvait s'informer sur ce sujet... se serait frustrant, surtout pour le traducteur, de réaliser un travail considérable pendant plusieurs années et de devoir finalement en réserver les résultats aux réseaux undergrounds. A moins que je fasse erreur, et que la procédure classique en matière de traduction soit de traduire et de s'occuper des questions "techniques" ensuite ? Dans tous les cas, Jiyong, si ta copine est motivée pour traduire un wuxia xiaoshuo, et que tu te sent près à l'accompagner sur cette voie, j'aurai plaisir à participé aux relectures (et à aider dans la mesure de mes possibilités au succès du livre éventuel une fois le travail achevé). |
Ecrit par: P'tit Panda Vendredi 30 Septembre 2005 21h26 |
Je ne sais pas trop comment on se renseigne pour les droits. Le "Centre National du Livre" pourrait sans doute vous conseiller sur la façon de vérifier si les droits d'un titre sont acquis ? En général, un traducteur pas très connu fait comme ça : il traduit une dizaine de pages du roman et le montre à un éditeur. Il s'est auparavant débrouillé pour savoir s'il est seul sur le coup. Si l'éditeur dit OK, il reçoit une avance, il pourrait même se débrouiller pour obtenir une bourse et autres subventions. On me dit que la traduction de romans chinois est assez mal payée en France : beaucoup de temps consacré, beaucoup d'effort, pour un prix assez dérisoire. Il faut pas trop compter sur les droits d'auteur ( le traducteur est un auteur en effet ) liés au nombre d'exemplaires vendus : c'est très rare qu'un livre chinois fasse un tabac en librairie. Concernant la traduction, je pense qu'un grand traducteur est plus capable de traduire toutes les nuances du roman original. Un bon traducteur est une personne qui comprend très bien le chinois ( classique et moderne ) et qui est execellent en français bien sûr. Pour avoir lu des traductions de Jacques Dars ou d'André Lévy, je sais qu'ils font incontestablement prtie des meilleurs. Bien sûr, on peut toujours s'en passer, comme on dit en chinois "les nouvelles vagues chassent les anciennes". Mais il faudrait fournir une sacrée somme d'effort pour les égaler. Il parait que les Jin Yong sont quand même écrits dans un très bon chinois, avec beaucoup de références et de tournures classiques... |
Ecrit par: Jiyong Samedi 01 Octobre 2005 12h21 | ||
je pense elle serais partante mais soyons quand meme lucide il faudrais que ça nous permette aussi de gagner notre croute, parce que de la trad, a la mise en page ya un ennorme boulot a fournir ainsi qu'un temps ennorme a donner. puis faut aussi disposer de droit non ? Ce qui fais pas mal a depenser quand meme temps ennergie et argent et pour le moment j'ai que l'ennergie et la passion. Bon faudrai peu etre que je gagne au loto comme ça j'aurais le temps et l'argent pour vous offrir (je dis bien oui offrir) des exemplaires des plus beau roman chinois. |
Ecrit par: Annabelle Samedi 01 Octobre 2005 12h37 | ||||
Justement je suis en train de relire La Pérégrination vers l'Ouest de Wu Cheng'en (Bibliothèque de la Pléiade) traduit par André Levy et là on peut se rendre compte de l'énorme travail du traducteur.
J'espère bien qu'il y aura des personnes pour prendre le relais et pour nous faire découvrir d'autres oeuvres de la littérature chinoise (populaire ou non). |
Ecrit par: Jiyong Samedi 01 Octobre 2005 12h45 | ||
Alala que de souvenir c'est mon premier roman j'ai bien mis 6 mois pour le lire |
Ecrit par: Annabelle Samedi 01 Octobre 2005 12h59 | ||||
Moi aussi c'est l'un des premiers que j'ai lu et je prends toujours plaisir à me replonger dedans. |
Ecrit par: Jiyong Samedi 01 Octobre 2005 16h57 |
tu trouve pas sympatique que ton premier roman soit ni europen ni autre mais le premier que tu li et chinois quesqu'il ma emporter, enssuite je me suis fais au brod de l'eau et j'ai vraiment preferer celui la ^^ ça me donne envie de relir tien ^^ |
Ecrit par: xiangh Jeudi 06 Octobre 2005 10h47 |
Pas trop le temps de faire de long discours, mais... Pour les questions de traduction, si certains on le temps, je pense qu'il y aura moyen d'obtenir quelques réponses http://www.inalco.fr//inalco/FCKeditor/userimages/Jeuneschercheurs.doc (c'est demain... et personellement je suis déjà pris). @Jiyong, c'est pour ca que je parlais plus de passion que de "bon vouloir". Pour les droits, je me demande combien ca coute, mais rassembler des fans dans une structure les achetant doit être possible (du moins, si un premier bout de traduction est disponible, et que les lecteurs sont convaincu que le projet a des chance d'aboutir. Jin Yong étant assez défavorable aux traductions occidentales, ca risquerait de toutes façon d'être nécessaire pour les obtenir) @p'tit panda: retranscrire les nuances, sans doute (effectivement le travail de J Dars sur "au bord de l'eau est impressionant... même si l'abondance des notes a un peu perturbé ma lecture -je n'arrive pas à m'empécher de les consulter ). Mais ca peut parfois se faire au détriment du plaisir de lecture (j'ai l'impression que même mon professeur de littérature préfère, au niveau plaisir, les adaptations japonaises modernes -ou anglo-saxones- du Genji Monogatari à la traduction "haute fidélité" de R. Sieffert). J'ai aussi l'ipression que les commentaire les plus élogieux sur "au bord de l'eau" viennent des lecteurs de l'édition Folio (mais comme ils sont sans doute plus nombreux...) |
Ecrit par: Annabelle Jeudi 06 Octobre 2005 11h58 | ||
Sans doute plus nombreux car les éditions de la Pleïade sont assez onéreuses! Effectivement pour Au bord de l'eau elle comporte d'après mes souvenirs 92 chapitres (71 pour Folio). Toutes 2 sont traduites par Jacques Dars. Mais la version contenant 71 chapitres est aussi celle qui est la plus commune. |
Ecrit par: P'tit Panda Jeudi 06 Octobre 2005 13h09 | ||||
L'édition Folio : c'est pas tout bonnement la reprise de l'édition de la Péiade ?? |
Ecrit par: poulemouillée Jeudi 06 Octobre 2005 15h56 | ||
ben non c'est expliquer d'ailleur dans l'introduction folio, c'est une version plus commune semble t-il est plus courte. <<la version "originale", pour autant qu'on puisse la rétablir, compta 93 chapitres : c'est celle qui fut utilisée pour la premiere traduction intégrale dans une langue occidentale, celle de la pleiade... ...Cependant la version courante, la plus populaire, qui narre l'essentiel de l'histoire n'a que 70 chapitres et un prologue ; due a jinShen-tang, qui fit subir au texte original des altérations ..., c'est celle qui fut lue plus que toute autre durant les trius siecles de la dynastie manchoue>> d'apres ce que j'ai compris (mais je n'ai lu que la version folio) les 20 chapitres seraient une extension de la fin du roman (comment meurent les 108 preux). la version la plus longue fait 120 chapitre... |
Ecrit par: Annabelle Jeudi 06 Octobre 2005 18h23 | ||||
Ouais c'est ça, il manque les derniers chapitres dans l'édition folio. Il existe aussi une version avec une fin alternative. Comme c'est une histoire qui au début s'est transmise de manière orale c'est normal qu'il y ait différentes versions. de plus la version avec 71 chapitres est celle qui est la plus connue. |
Ecrit par: john matrix Dimanche 13 Novembre 2005 15h10 |
justement, à propos de "au bord de l'eau", j'ai commencé à lire l'édition folio, mais j'avoue m'être arreté au millieu du premier tome. Non pas que ce fut ennuyeux ou quoi, mais c'est juste un brin répetitif quand même (et l'abondance des notes, necessaires à la compréhension complique un peu aussi); du coup je me demandais, par la suite est ce que le mode de narration évolue un peu ? est ce qu'on suit des personnages sur plusieurs chapîtres on continue-t-on avec des personnages seulement présent un temps et qui disparaissent? en fait je suis en train de faire un travail sur moi même pour reprendre |
Ecrit par: Annabelle Dimanche 13 Novembre 2005 17h28 |
Il y a 108 brigands donc forcément ils n'apparaissent pas dans tous les chapitres, ils reviennent de temps en temps. |
Ecrit par: john matrix Vendredi 25 Novembre 2005 00h03 |
arf! oui c'est vrai que c'est compliqué de parler de 108 brigands en detail sur tout le livre sans exploser même les 2000 pages Sinon ça n'a rien à voir mais je me demandais, vous savez si il existe une biographie sympa de wong fei-hung ? (surement en anglais je le crains...En français j'ai rien trouvé mais bon..ça existe peut être quand même) Je sais pas si une biographie est exactement le terme adapté, puisque j'ai cru comprendre qu'on ne savait pas exactement la part de mythe et de réalité dans ce qu'on sait de lui. |
Ecrit par: Kimono Mardi 24 Janvier 2006 19h18 |
Hello tout le monde, Je vois que vous êtes aussi passionnés de bouquins, génial ! Bon je ne suis pas inscrite depuis longtemps et je ne m'y connais pas énormément en littérature chinoise, en plus je suis même pas passée par la case "Présentation" du forum (c'est grave docteur ?...). Mais il faut bien participer un peu... Juste quelques infos comme ça, en passant pour les "têtes de veau" : - exceptées les librairies Le Phénix et You feng, vous pouvez aussi trouver beaucoup des bouquins cités à la librairie du musée Guimet. Ma responsable a laissé la place à un autre mais je suppose que le fonds est resté identique. - si vous êtes fauché, que vous supportez les vieux exemplaires, écornés, vous pouvez toujours passer à la biblithèque/médiathèque Melville/Durand dans le 13ème. Ils ont un fonds spécialisé langues étrangères, chinois, lao, viêtnamien... (traduction/VO). Des choses intéressantes. Le attendre la réouverture en mai. Je passe sur la bibliothèque des langues O... A part cela, un pêle-mêle en rapport avec le topic : - Pour ceux qui ont aimé le tombeau des lucioles, il y a La tombe des lucioles, nouvelle de Akiyuki NOSAKA. A ne pas lire un jour de déprime, il s'entend. - pour ceux qui ont le temps, c'est pas du Bollywood quoique... Le Mahabarata. Je ne peux pas comparer avec le film car je n'ai jamais réussi à le voir... Dans la même foulée le Ramayana. En parlant de ce dernier et pour ceux qui ont aimé La Pérégrination vers l'Ouest, on dit que le personnage le Roi des singes a été inspiré par Hanuman, le Blanc (j'ai pas dit Sarouman, non mais !) Général des singes et combattant auprès de Rama. Et les histoires du Ramayana sont aussi fantastiques. Les Thai ont leur version. Ben ché pas si c'est clair tout ça, un rien embrouillé... Voilà. Kim |
Ecrit par: lanjingling Mercredi 25 Janvier 2006 04h45 | ||
oui, c'est la mode en thailande de faire des adaptations cine de legendes +ou- traditionnelles, souvent dans le genre superproduction, & qui lorgnent frequement du cote du cinema d'horreur. pas convaincu pour le moment, j'ai vu un "garuda" un peu rachitique,& un "angulimala" qui manquait de souffle, quoique certains passages bien delirants en soient assez reussis. |
Ecrit par: ah_thomas Mercredi 25 Janvier 2006 04h50 |
Bienvenue Kimono et merci pour les infos Une ch'tite presentation dans le topic qui va bien serait mega cool aussi |
Ecrit par: P'tit Panda Mercredi 25 Janvier 2006 14h51 | ||
salut Kim(ono) si on va à la ( très petite mais sympathique ) librairie du Musée Guimet et qu'on cite ton nom, on aura droit au tarif "employé" ( - 30% ), c'est ça ? |
Ecrit par: Kimono Mercredi 25 Janvier 2006 15h44 | ||
Qui a dit que c'était bien ???? Garuda est risible et Angulimala une petite plaisanterie. J'ai juste fait le Lien entre la Littérature et le Cinéma dixit le topic. J'ai évoqué le Ramakien, version thaï du Ramayana comme on peut évoquer aussi le Reamker version kmère ou Phra Lak Phra Ram version lao simplement parce que suivant la grande tradition indienne, ces épopées inspirent même aujourd'hui. Quels que soient la version ou le pays, les aventures sont fantastiques, pour les adaptations moi y en a pas avoir à la maison. P'ti panda : Ha ha ha ! Ben non parce que je travaille plus là-bas, la seule façon pour toi de profiter des -20% sur les extérieurs et -30% sur les produits RMN serait que je t'accompagne et que je demande la ristourne à mes ex-collègues, en douce . Bien tenté hein ! Kim |
Ecrit par: Ktee Mardi 14 Février 2006 10h34 |
excusez-moi d'arriver comme un cheveu sur la soupe mais comme vous avez mentionneé plus haut les "4 brigands du Haibei" je souhaiterai des ptits renseignements car je viens de finir ce livre que j'ai trouvé excellent et je voudrais savoir ce que Gu Long à ecrit d'autre et comme vous parler d'une adaptation cinema quel est le film tiré de ce livre ? |
Ecrit par: Annabelle Mardi 14 Février 2006 11h41 | ||
Comme je l'avais dit plus haut il me semble que "Les Quatre brigands du Huabei" est le seul livre de Gu Long qui soit traduit en français... En ce qui concerne les adaptations cinéma tu peux toujours regarder là pour plus de renseignements : http://www.hkcinemagic.com/fr/people.asp?id=3154 |
Ecrit par: Le singe Mardi 14 Mars 2006 16h51 | ||||||||
J'ai bien un VCD chinois d'un machin nommé 英雄江湖情/"A Brotherhood of Heroes" qui est manifestement tiré du bouquin de Gu Long mais je ne trouve pas d'info dessus et de toutes façons c'est pas trop bien adapté (mais Choh Yuen n'a pas non plus fait que des chef d'oeuvres...) et le VCD est bien pourri comme il faut. Sinon, concernant le titre du sujet, je ne peux que vous conseiller la vision de http://www.hkcinemagic.com/fr/movie.asp?id=113 dans lequel Wong Jing fait dire à son confrère Ni Kuang en personne d'où lui vient son inspiration. |
Ecrit par: Eynny-kun Dimanche 18 Juin 2006 23h26 |
Ouhoiii !! Bon, alors, j'ai lu les 8 pages et je tombe sur un sujet qui parle vaguement de la légende du Roi Singe (La Pérégrination vers l'Ouest) et je voudrais savoir si les films ou séries reprenant cette légende sont fidèles... Et bien entendu, où est-ce que je pourrais me procurer ce livre aux mille merveilles... J'ai eu la chance de voir deux versions différentes en série et un film, Monkey King mais je n'ai jamais lu le livre donc je suis dans l'impossibilité de vous répondre mieux que cela... Merci d'avance si vous en savez plus que moi . |
Ecrit par: P'tit Panda Lundi 19 Juin 2006 08h37 | ||
Annabelle est demandée à son poste de conseillère ès-Roi Singe ! |
Ecrit par: Le singe Lundi 19 Juin 2006 11h24 | ||||
En attendant Annabelle et pour compléter un peu http://www.hkcinemagic.com/fr/lexique.asp?alpha=R#89 au sujet de ce génialissime personnage... Au niveau bouquin, les 3 principales éditions dispos en français d'après l'oeuvre de Wu Cheng-En sont à ma connaissance : - "La Pérégrination vers l'Ouest" paru chez Galimard (collection La Pleïade) : LA traduction intégrale de André Lévy en 2 gros volumes ; - "Le singe pélerin / Le pélerinage d'Occident" paru chez Payot : un intelligent condensé composé par Arthur Waley (en fait une traduction quasi-intégrale d'une sélection d'épisodes) représentant bien l'esprit et la problématique de l'oeuvre originale tout en évitant le coté redondant de certaines aventures intermédiaires ; - "L'épopée du Roi Singe" paru chez Casterman : une version plus enfantine (accessible dés 9-12 ans) contée par Pascal Fauliot (spécialiste en mythes et légendes asiatiques) mais limitée à l'histoire exclusive du roi singe jusqu'à son enfermement sous la montagne (comme le vieux dessin animé de Wan Lai Ming) et donc assez réductrice quand à la portée politico-satirique initiale de l'oeuvre. Après, pour les très nombreux films et séries en live ou en dessins animés inspirés de l'aventure, je ne les ai évidemment pas tous vu mais je n'en ai jusqu'à maintenant trouvé aucun qui soit réellement fidèle à l'oeuvre originale, mission quasi impossible étant donné sa complexité foisonnante et sa très large portée satirique. Tout au plus, j'ai trouvé des adaptations sympatiques d'un épisode en particulier mais sans jamais pousser au delà du coté anecdotique des quelques péripéties représentées. En dehors de la version animée de Wan Lai Ming, fidèle à la partie traitée, c'est peut-être encore Jeff Lau à travers ses trois films ("Chinese Odyssey" I&II qui sont bien de Jeff Lau et non de Stephen Chow + "A Chinese Tall Story") qui en aura donné l'adaptation la plus intéressante quoi que correspondant à une vision très personnelle. Quant à celles gentiment bricolées par Ho Meng Hua à la Shaw Brothers, elles m'ont laissé plutôt insatisfait. |
Ecrit par: P'tit Panda Lundi 19 Juin 2006 11h36 |
A la librairie Phénix, j'ai vu un coffret collector spécial 40 ans du dessin animé des frères Wan : je crois qu'il coûte environ... 40 euros |
Ecrit par: David-Olivier Lundi 19 Juin 2006 11h43 | ||
ils vont bien nous éditer ce classique un jour en France : il passe quand même régulièrement à la tv ! |
Ecrit par: Annabelle Lundi 19 Juin 2006 11h52 | ||||||
Pour revenir sur les différentes éditions du livre je trouve que celle de chez Payot, l’édition abrégée, laisse quand même le lecteur sur sa faim, mais bon ce n’est que mon avis (je n’aime pas trop les éditions abrégées, pour moi une œuvre se lit dans son ensemble). Elle a quand même le mérite de faire découvrir le Xiyou ji, ce peut être une bonne entrée en matière avant d’attaquer la version intégrale. Je n’ai pas vu les séries mais surtout les films et effectivement comme le disait le Singe c’est plus ou moins bien adapté s’appuyant généralement sur un épisode particulier. Les adaptations de Ho Meng Hua pour la Shaw Brothers se veulent quand même fidèles au roman (à la différence de Jeff Lau qui, lui, nous propose une suite, un nouveau chapitre, dans ses Chinese Odyssey) mais il manque effectivement pas mal d’aspects de l’œuvre originale, seul le côté « aventure » est gardé. La meilleure chose à faire est de lire la traduction intégrale (même si les deux tomes de La Pléiade sont un peu chers…) |
Ecrit par: Annabelle Lundi 19 Juin 2006 11h58 |
On parlait un peu des films et du bouquin http://forum.hkcinemagic.com/index.php?showtopic=3599 |
Ecrit par: Eynny-kun Mardi 20 Juin 2006 01h10 |
Ouhai !!!! Merci !! Je prends note et courai commander dès que cela m'est possible...mais euhm...quand tu dis cher, je dois me préparer à qu'on me dise combien...? J'ai eu l'occasion de voir la toute première (si je ne m'abuse) adaptation en série au Vietnam, puis, un autre en France. Dès que j'aurais lu (si bien sûr cela me sera possible) l'oeuvre originale, je pourrais peut-être faire part de mon "savoir" ! Et sinon, vous connaissez la légende de la Déesse de la Lune ? et de ses deux "disciples" (je ne trouve pas d'autres mots qui qualifieraient mieux... ) ? J'ai aussi eu la chance de voir l'une des séries relatant la légende d'une de ses disciples...je sais prononcer le nom mais ne saurai l'écrire... . Encore merci ! ^__^ |
Ecrit par: Annabelle Mardi 20 Juin 2006 16h26 | ||
Je dirais à peu près 50 euros pour un tome. |
Ecrit par: Eynny-kun Jeudi 20 Juillet 2006 00h03 |
Ouhai !! Pouah, ça fait un lustre que je n'ai pas pu venir faire un tit tour ! Merci encore pour les infos ! J'avais tout noté sur une feuille et en arrivant à You Feng, j'ai remarqué que j'avais plus ma feuille , m'enfin ! J'ai pu leur demander de mémoire et effectivement, c'est dans les environs des 50€, voire 60€ même ! Ouh ! Du coup, j'ai voulu me prendre La Légende du Chasseur d'Aigle, les deux tomes MAIS je suis tombée sur L'Epopée des Trois Royaumes !! Wouhou !! Je les avais déjà en intégrale en anglais et là, en français, il n'y a qu'un tome sur les trois de paru. Je vous le conseille, vous connaissez pitête...En revanche, certains éléments ont été retirés ou omis, je ne sais pas, dans celui en français, dommage, et certaines erreurs de frappes et même de vocabulaires sont à noter (ex : "dessin" au lieu de "dessein"), mais bon, ça ne change pas que ça reste bien, enfin, pour moi ^^. Quoiqu'il en soit cet oeuvre est à mettre en relation avec les jeux vidéos et non le cinéma asiatique. Vous connessez peut-être Dynasty Warriors ? Ou Kessen II ? Eh bien, c'est inspiré de ce roman, vous l'aurez deviné ^^. Je m'arrête là car je dérive du sujet... Merci encore ! |
Ecrit par: P'tit Panda Jeudi 20 Juillet 2006 09h37 | ||
Il y a quelques années, "Les Trois Royaumes" étaient traduits et édités chez Flammarion. Ce serait la seule version potable en français ( malgré la multiplication des traducteurs sur ce projet ). Mais il semble qu'elle ne soit plus éditée ( peut-être en poche un jour ? ). Toutefois, on peut encore la dénicher chez certains bouquinistes, ou peut-être au Phénix ou Youfeng. On la trouve dans pas mal de bibliothèques municipales à Paris.. C'est un scandale que cette oeuvre n'ait pas eu droit à une édition de la Pléiade, comme "Au Bord de l'eau", "Le Rêve du Pavillon rouge" ( mal traduit parait-il ), "La Pérégrination vers l'Ouest" et le "Jing Ping Mei" (roman érotique certes incontournable, mais pas aussi essentiel que les "Trois Royaumes" au panthéon de la littérature classique chinoise ! ) |
Ecrit par: Eynny-kun Mardi 30 Janvier 2007 16h16 |
Wahaa !! Pardon pour ce retard... . Depuis ce temps, je n'ai toujours pas réussi à me procurer l'oeuvre ultime qu'est La Pérégrination vers l'Ouest... Mais, ce 26 janvier dernier est paru Le Voyage en Occident en bande dessiné, ed. Xiao Pan. Le premier tome n'est pas transcendant mais ça reste sympathique... Autre nouvelle annoncée dans ce manhua, je cite : "La Tian Jin Creator World Comic Company [...] fondée par Chen Weidong en 1995 [...] projette de publier, dans les 5 prochaines années, une adaptation complète, en couleurs, des quatre grands romans classiques chinois, destinée à être diffusée dans le monde entier.", à savoir Aux Bords de l'Eau, Les Trois Royaumes et Le Rêve dans le Pavillon Rouge. |
Ecrit par: ah_thomas Mercredi 31 Janvier 2007 02h39 |
Merci pour l'info ! |
Ecrit par: Eynny-kun Dimanche 13 Mai 2007 16h52 |
Mais de rien . Cela va faire plus de deux mois que j'ai enfin lu "Le Singe Pèlerin", version abrégée ^ ^. Pas déçue, au contraire mais j'attends toujours de lire l'intégrale ^ ^,e ncore un peu de patience . |
Ecrit par: michi Mercredi 12 Mars 2008 17h50 |
moi aussi j'ai lu "le singe pelrin" version abregé de chez payot qui tres bien écrit je trouve^^(je trouve dommage qu'ils est zapper le passage avec la famille taureau) par contre ayant vu les feuilltons des années 70 je sais pas si ça vaut le coup de lire la version integral faut dire que les aventures sont repetitif sinon j'ai lu les deux volumes d'au bord de l'eau de chez folio j'ai adorer bien que c'est asser dur à lire(retenir les noms des personnages lol) j'aurais voulu savoir si il exisiter une série télévisé? j'imagine qu'il est impossible d'en faire un film |
Ecrit par: Jean-Louis Mercredi 12 Mars 2008 18h05 |
J'ai cru lire ici qu'ils étaient en train de préparer une nouvelle série TV de l'oeuvre. Le Panda t'en dira plus... |
Ecrit par: lanjingling Vendredi 24 Octobre 2008 15h01 |
Brothers, de Yu Hua, est un roman picaresque dont les personnages truculents incarnent quarante ans de bouleversements de la Chine. Courrier international a choisi de lui décerner son premier prix du meilleur livre étranger. Ce prix est destiné à récompenser tous les ans un essai, un récit ou un roman traduit en français et témoignant de la condition humaine dans une région du monde. Voici deux extraits du livre lauréat. LIVRE PREMIER, CHAPITRE XXIII Le chaos était maintenant total dans les rues. Les masses révolutionnaires s’affrontaient en batailles rangées presque quotidiennes. Li Guangtou ne comprenait pas pourquoi ces gens qui portaient tous des brassards rouges et qui agitaient des drapeaux rouges se battaient entre eux. Ils se tapaient dessus à coups de poings, à coups de hampes de drapeau, à coups de bâtons, et on aurait cru des mêlées de fauves. Li Guangtou les vit une fois armés de couteaux de cuisine et de haches. Beaucoup d’entre eux étaient en sang, et des traces de sang souillaient les poteaux électriques, les platanes, les murs et la chaussée. Li Lan ne laissait plus sortir Li Guangtou et, comme elle craignait qu’il ne s’échappe par la fenêtre, elle la cloua. Quand elle partait à l’usine, à l’aube, elle enfermait Li Guangtou dans la maison et la porte ne se rouvrait qu’à son retour, le soir. Une enfance vraiment solitaire commença alors pour Li Guangtou. Du lever au coucher du soleil, son univers se limitait à ces deux pièces. Il entreprit de livrer une guerre totale aux fourmis et aux cafards. Souvent, il s’embusquait sous le lit, un bol d’eau à la main, attendant que les fourmis sortent. Il commençait par les asperger d’eau, puis il les écrasait de la main une à une. Une fois, il vit un gros rat filer sous son nez et il eut si peur qu’il n’osa plus se glisser sous le lit. Il s’attaqua alors aux cafards de l’armoire et, pour les empêcher de s’enfuir, il s’enfermait avec eux dans le meuble, une chaussure à la main, observant leurs mouvements grâce à la lumière qui filtrait par une fente, prêt à frapper à tout instant. Un jour, il s’endormit dans l’armoire et, quand Li Lan rentra le soir, Li Guangtou était encore à l’intérieur, plongé dans de doux rêves. La pauvre Li Lan, affolée, le chercha partout en poussant des cris, elle courut même jeter un coup d’œil dans le puits. Quand Li Guangtou, réveillé par les appels de sa mère, sortit de l’armoire, Li Lan s’écroula par terre comme une chiffe molle, le visage livide, les mains sur la poitrine, et ne retrouva l’usage de la parole qu’un long moment après. Tandis que Li Guangtou était abandonné à lui-même, Song Gang vint le voir de sa lointaine campagne. Sans rien dire à son grand-père, il avait quitté le village à l’aube, avec dans sa poche cinq caramels Lapin blanc, et il était arrivé jusqu’au bourg des Liu en demandant son chemin. Il était presque midi quand il s’arrêta sous la fenêtre de Li Guangtou. Il frappa aux carreaux : — Li Guangtou ! Li Guangtou… Tu es là ? C’est moi, Song Gang. Li Guangtou, terrassé par l’ennui, était sur le point de s’endormir quand les appels de Song Gang l’arrachèrent de son lit. Il se précipita à la fenêtre et, frappant à son tour aux carreaux, s’écria : — Song Gang ! Song Gang ! Je suis là. De l’autre côté de la fenêtre, Song Gang répondit : — Li Guangtou, ouvre-moi ! — La porte est fermée à clef, dit Li Guangtou, je ne peux pas l’ouvrir. — Dans ce cas, ouvre la fenêtre. — Elle est condamnée. Les deux frères, tout excités, crièrent ainsi un bon moment en frappant aux carreaux. Li Lan avait collé du papier journal sur les carreaux du bas, si bien qu’ils ne se voyaient pas et ne pouvaient communiquer que par des cris. Mais Li Guangtou parvint, en approchant un tabouret de la fenêtre, à se hisser sur le rebord. Les carreaux du haut n’étaient pas masqués : Li Guangtou aperçut enfin Song Gang, et Song Gang, Li Guangtou. Song Gang portait les mêmes vêtements que le jour de l’enterrement de Song Fanping. Il levait la tête vers Li Guangtou : — Li Guangtou, tu me manques. Song Gang avait dit cela en souriant, d’un air gêné. Li Guangtou tambourina avec ses deux mains sur les carreaux : — Toi aussi, Song Gang, tu me manques, confessa-t-il en beuglant. Song Gang sortit de sa poche les cinq bonbons et les leva pour les montrer à Li Guangtou : — Tu vois ? c’est pour toi. A la vue des bonbons, le visage de Li Guangtou s’éclaira : — Oui, je vois, Song Gang. Tu es drôlement gentil. Li Guangtou salivait copieusement, mais les carreaux le séparaient des bonbons que tenait Song Gang, les mettant ainsi hors d’atteinte. — Song Gang, cria-t-il, essaie de trouver un moyen pour me les passer. Song Gang baissa son bras et réfléchit : — Je vais te les passer par la fente de la porte. Li Guangtou se dépêcha de descendre de son perchoir, puis du tabouret et s’approcha de la porte. Par la fente la plus large, il vit apparaître un papier de bonbon. Le papier s’agitait dans la fente, mais le bonbon ne passait pas. — Ça ne rentre pas, dit Song Gang de dehors. Li Guangtou bouillait d’impatience : — Essaie autrement. Li Guangtou entendait Song Gang souffler derrière la porte. Au bout d’un moment, celui-ci déclara : — Ça ne rentre toujours pas… Je vais te les faire sentir en attendant. Song Gang colla un bonbon contre la fente de la porte, et Li Guangtou colla son nez de l’autre côté. Il aspira profondément et, quand ses narines perçurent enfin le discret parfum de crème, il ne put retenir ses sanglots. — Pourquoi tu pleures, Li Guangtou ? — Je sens l’odeur des caramels Lapin blanc, répondit Li Guangtou d’une voix geignarde. Dehors, Song Gang s’esclaffa, et Li Guangtou fut gagné par son rire. En l’espace d’une seconde, il passait des larmes au rire, et du rire aux larmes. Puis les deux enfants s’assirent par terre, de part et d’autre de la porte et, dos à dos, ils discutèrent longuement. Song Gang parla à Li Guangtou de la campagne, il lui expliqua qu’il avait appris à pêcher, à grimper aux arbres, à repiquer le riz et à le récolter, à cueillir les fleurs de coton. Li Guangtou raconta à Song Gang ce qui s’était passé en ville : Sun Wei les Longs Cheveux était mort ; la mère Su, celle qui tenait la boutique de dim sum, avait été débusquée, et on lui avait accroché autour du cou une grande pancarte de bois. En entendant le récit de la mort de Sun Wei, Song Gang, dehors, sanglota : — Le pauvre. Les deux enfants échangèrent des confidences à travers la porte jusque dans l’après-midi. Quand Song Gang s’aperçut que le soleil avait déjà baissé et que ses rayons touchaient le puits, il se leva précipitamment, frappa à la porte et annonça à Li Guangtou qu’il devait s’en aller. Il avait un long chemin à parcourir et ne voulait pas arriver trop tard. Li Guangtou donna à son tour des coups contre la porte et supplia Song Gang de lui tenir compagnie un peu plus longtemps : — Il ne fait pas encore nuit… Song Gang frappa à la porte : — Si la nuit tombe, je vais me perdre. En partant, Song Gang glissa les cinq caramels Lapin blanc sous une dalle devant la porte, car, expliqua-t-il, on risquait de les lui voler s’il les déposait sur le rebord de la fenêtre. Il s’éloigna de quelques pas, puis revint : il craignait maintenant qu’ils ne soient mangés par les vers de terre. Il cueillit des feuilles de platane, y enveloppa soigneusement les bonbons et les replaça sous la dalle. Puis il colla ses yeux contre la fente de la porte pour apercevoir Li Guangtou : — Au revoir, Li Guangtou. — Quand est-ce que je te manquerai à nouveau ? demanda Li Guangtou tristement. — Je ne sais pas, dit Song Gang en secouant la tête. Li Guangtou entendit les pas de Song Gang s’éloigner. C’étaient les pas d’un enfant de neuf ans et ils ne faisaient pas plus de bruit que ceux d’un canard. Puis les yeux de Li Guangtou se collèrent contre la fente de la porte pour surveiller les bonbons sous la dalle. Dès que quelqu’un approchait, son cœur battait plus vite : le rôdeur n’allait-il pas soulever la dalle ? Il attendait avec impatience le crépuscule, et avec lui le retour de Li Lan : la porte s’ouvrirait, et il pourrait savourer les bonbons tant convoités. […] LIVRE SECOND, CHAPITRE XXIII L’entreprise de Li Guangtou prospérait de jour en jour. Au bout d’un an, il se fit délivrer un passeport et un visa pour le Japon : il souhaitait se rendre là-bas pour monter un commerce international de fripe avec des Japonais. Avant de quitter le pays, il alla trouver Tong, Zhang, Guan, Yu et Wang, et leur proposa de prendre une participation dans ce nouveau projet. Désormais, il n’était plus à court d’argent et il était en passe de devenir un pétrolier de 10 000 tonnes. Il avait alors repensé à ses cinq associés de naguère et il s’était dit qu’il devait leur accorder une seconde chance et leur permettre de s’engager à sa suite sur le chemin de la prospérité. Li Guangtou se présenta à la forge, vêtu de ses habits râpés. Cette fois-ci, il n’avait plus à la main une carte du monde, mais son passeport. — Tu n’as jamais vu de passeport, hein ? lança-t-il à Tong le Forgeron, qui battait le fer et s’épongeait. Tong le Forgeron en avait bien entendu parler, mais ne savait pas comment c’était fait. Il s’essuya les mains sur son tablier et prit avec un air admiratif celui que lui tendait Li Guangtou. Il l’ouvrit, regarda à l’intérieur et s’exclama : — Il y a un papier étranger collé dedans ! — C’est un visa japonais. Li Guangtou reprit fièrement son passeport et le rangea précautionneusement dans la poche de sa veste râpée. Il s’assit sur le banc où il se frottait étant enfant, croisa ses jambes et, l’air impérial, commença à exposer ses ambitions à long terme. Il expliqua que la Chine ne suffisait plus à répondre aux besoins de son entreprise, et il n’était même pas sûr que le monde entier pût les satisfaire. Il irait d’abord faire des achats au Japon… — Acheter quoi ? — Acheter de la fripe. Je vais me lancer dans le commerce international de la fripe. Là-dessus, Li Guangtou proposa à Tong le Forgeron de prendre une participation dans l’affaire. Toutefois, son commerce ayant changé d’échelle, ce n’était plus comme il y a quatre ans, et si Tong le Forgeron souhaitait prendre une participation, il lui en coûterait 1 000 yuans et plus seulement 100. La mise, évidemment était importante, mais les bénéfices seraient à l’avenant. Quand il eut fini de parler, Li Guangtou lança à Tong le Forgeron un regard qui voulait dire : “Alors, c’est oui ou non ?” Tong le Forgeron se souvenait de l’expérience cuisante de la fois dernière. Il examinait les habits râpés de Li Guangtou sans parvenir à se décider. Il songeait qu’en restant bien tranquille au bourg des Liu, sans se rendre nulle part, ce salopard avait effectivement plutôt bien réussi. Mais s’il quittait le bourg, qui sait quelle nouvelle catastrophe il allait déclencher ? Tong le Forgeron secoua la tête et annonça qu’il ne fallait pas compter sur lui : — Moi, je me contente de peu, je n’ai pas des rêves de fortune. Li Guangtou se leva, souriant, avec l’air de celui qui a fait tout ce qui était en son pouvoir. Il marcha jusqu’à la porte et sortit à nouveau son passeport, qu’il agita en direction de Tong le Forgeron : — Maintenant, je suis un combattant internationaliste*. Ensuite, Li Guangtou se rendit successivement chez Zhang le Tailleur et chez Guan les Ciseaux le Jeune. L’un et l’autre, après avoir écouté le discours de Li Guangtou sur son projet international, restèrent indécis et voulurent savoir si Tong le Forgeron avait pris une participation. Li Guangtou fit non de la tête : Tong le Forgeron, expliqua-t-il, se contentait de peu et n’avait pas de grandes ambitions. Aussitôt, ses deux interlocuteurs affirmèrent qu’il en allait pareillement pour eux. Li Guangtou jeta un regard de commisération sur ses deux ex-associés, et il murmura dans sa barbe : — Il faut du courage pour être un combattant internationaliste. A peine Li Guangtou était-il parti que Zhang le Tailleur et Guan les Ciseaux le Jeune se précipitèrent chez Tong le Forgeron, afin d’obtenir de lui d’autres détails. Tong le Forgeron fronça les sourcils : — Dès que ce type-là quitte le bourg des Liu, je ne suis pas tranquille. En plus, la fripe, ce n’est pas un commerce digne de ce nom. — Tu as raison, approuvèrent Zhang le Tailleur et Guan les Ciseaux le Jeune. Tong le Forgeron cracha par terre et poursuivit : — Il y a quatre ans, c’était 100 yuans l’action, et aujourd’hui 1 000 yuans. Et encore il prétend qu’il nous fait une fleur. Avec ce salopard, les prix montent en flèche. — Tu as raison, approuvèrent Zhang le Tailleur et Guan les Ciseaux le Jeune. — Même pendant la guerre de résistance contre le Japon les prix n’augmentaient pas aussi vite, dit Tong le Forgeron, agacé. Et maintenant que nous sommes en paix, ce salopard voudrait encore s’enrichir sur les malheurs du pays. — Tu as raison, approuvèrent Zhang le Tailleur et Guan les Ciseaux le Jeune. Quel salopard ! Li Guangtou tomba dans la rue sur Wang les Esquimaux. Comme Tong le Forgeron, Zhang le Tailleur et Guan les Ciseaux le Jeune lui avaient réservé un accueil mitigé, il lui exposa sans conviction, et pour la forme, son offre de participation. Quand il eut fini, Wang les Esquimaux s’absorba dans une profonde réflexion. Lui aussi avait en tête l’expérience douloureuse de la fois précédente, mais à la différence de Tong le Forgeron il ne s’arrêta pas à cette idée. Songeant à la façon dont Li Guangtou s’y était pris pour éponger ses dettes, il se dit qu’il avait l’étoffe pour se sortir des situations extrêmes. Puis Wang les Esquimaux commença à réfléchir à la situation pitoyable dans laquelle il se débattait lui-même. Les 1 000 yuans, il les avait sur son livret de dépôt, mais cette somme ne serait certainement pas suffisante pour assurer ses vieux jours. Mieux valait les mettre une fois de plus en jeu, et tant pis s’il les perdait, après tout il avait déjà la plus grande partie de sa vie derrière lui. Li Guangtou, debout, observait Wang les Esquimaux, qui réfléchissait, tête baissée. Et comme celui-ci gardait le silence, il finit par s’impatienter : — Alors, c’est oui ou non ? Wang les Esquimaux releva la tête : — Pour 500 yuans, on a seulement une demi-action ? — Avec une demi-action, je te fais déjà un cadeau. — Alors, c’est oui, déclara Wang les Esquimaux, en serrant les dents. Je mets 1 000 yuans. Li Guangtou le regarda, stupéfait : — Jamais je ne me serais douté que toi, Wang les Esquimaux, tu avais d’aussi grandes ambitions. On a bien raison : ce n’est pas sur les apparences qu’il faut juger les gens. Après quoi, Li Guangtou se rendit chez Yu l’Arracheur de dents. Celui-ci était en pleine crise professionnelle. Conformément à un avis du Bureau de l’hygiène du district, les dentistes de rue comme lui étaient désormais tenus de satisfaire à un examen : une licence pour exercice de la médecine leur serait délivrée s’ils étaient reconnus aptes et, dans le cas contraire, interdiction leur était faite de continuer leur pratique. Quand Li Guangtou s’approcha, Yu l’Arracheur de dents tenait entre les mains un épais volume de L’ Anatomie humaine qu’il récitait en fermant les yeux. Le temps de réciter la première moitié de la phrase, il avait déjà oublié la deuxième. Il ouvrait les yeux pour la lire de nouveau, mais à peine les avait-il refermés que c’était la première moitié de la phrase qu’il avait oubliée. Yu l’Arracheur de dents n’arrêtait pas de fermer et d’ouvrir les yeux, comme s’il faisait des exercices de gymnastique oculaire. Li Guangtou s’étendit dans la chaise longue en rotin, et Yu l’Arracheur de dents, qui avait les yeux fermés, crut qu’un client s’était présenté. En les ouvrant, il s’aperçut que c’était Li Guangtou. Il referma immédiatement son Anatomie humaine et s’adressa à lui furieux : — Sais-tu quelle est la plus grande saloperie au monde ? — La plus grande saloperie ? — C’est le corps humain, dit Yu l’Arracheur de dents en tapant sur l’ouvrage qu’il tenait à la main. Pourquoi diable faut-il qu’en plus de tous les organes il y ait encore tous ces muscles, ces vaisseaux sanguins, ces nerfs ? A l’âge que j’ai, comment pourrais-je retenir tout ça ? Alors, ce n’est pas une saloperie ? Li Guangtou acquiesça : — C’est vrai, c’est une putain de saloperie. Yu l’Arracheur de dents se répandit en lamentations : il exerçait son métier dans la rue depuis plus de trente ans, il avait arraché un nombre incalculable de dents, il était aimé de tout le monde et on le considérait comme le meilleur dans sa spécialité à cent li à la ronde. Or voilà que ce putain de Bureau de l’hygiène lui imposait tout à coup un examen, et ce n’était pas demain la veille qu’il franchirait la barre. Yu l’Arracheur de dents avait les larmes aux yeux : lui qui avait été si brillant, voilà qu’il allait finir comme une barque qui chavire dans un égout, en achoppant sur ce volume de L’ Anatomie humaine. Yu l’Arracheur de dents regarda les masses qui allaient et venaient par les rues de notre bourg des Liu, et il déclara tristement : — Le meilleur arracheur de dents à cent li à la ronde va disparaître, et tout le monde s’en fout. Li Guangtou n’arrêtait pas de rire. Il donna une tape sur le dos de la main de Yu l’Arracheur de dents et lui proposa de prendre une participation dans son affaire. A l’instar de ses ex-associés, Yu l’Arracheur de dents, les yeux mi-clos, se mit à faire des calculs. L’échec que Li Guangtou avait essuyé la fois dernière ne le rassurait pas, mais il jeta un coup d’œil sur L’Anatomie humaine et se sentit encore moins rassuré. Après un moment de réflexion, il s’enquit de savoir si Tong, Zhang, Guan et Wang avaient accepté la proposition. Li Guangtou répondit que seul Wang les Esquimaux était partant. Yu l’Arracheur de dents eut l’air stupéfait : comment Wang les Esquimaux osait-il encore s’associer aux affaires de Li Guangtou après la déconfiture subie précédemment ? — Ce Wang les Esquimaux, d’où tire-t-il autant de culot ? marmonna Yu l’Arracheur de dents, comme s’il se parlait à lui-même. — Il a de grandes ambitions, expliqua Li Guangtou, élogieux. Tu comprends, Wang les Esquimaux n’a pas de perspectives, alors évidemment il compte sur moi, Li Guangtou. Yu l’Arracheur de dents regarda L’Anatomie humaine et songea qu’il n’avait pas de perspectives lui non plus. Aussitôt, il prit un air bravache et, tendant deux doigts, il lança : — Moi, Yu l’Arracheur de dents, j’ai aussi de grandes ambitions. Je souscris pour 2 000 yuans, deux actions. Sur ce, il jeta L’Anatomie humaine par terre et posa le pied dessus, puis prenant Li Guangtou par la main, il s’enflamma : — Moi, Yu l’Arracheur de dents, je roule avec toi à cent pour cent. Tu as réussi dans un commerce de , alors dans un commerce qui ne soit pas un commerce de , qui sait jusqu’où tu monteras ? Tu serais capable de diriger un pays… Li Guangtou l’interrompit d’un geste de la main : — Le pouvoir ne m’intéresse pas. Yu l’Arracheur de dents, emporté par son élan, continua de plus belle : — Où est ta carte du monde ? Il y a toujours les petits points dessus ? Quand on aura fait fortune tous les deux, toi Li Guangtou et moi Yu l’Arracheur de dents, je te garantis que j’irai faire un tour partout où il y a des petits points. Avant de quitter le bourg des Liu pour prendre son deuxième envol, Li Guangtou se rendit comme l’autre fois à la boutique de dim sum de la mère Su pour y manger des petits pains farcis à la viande. Tout en mastiquant, il sortit son passeport de sa veste râpée et le montra à la mère Su pour élargir son horizon. La mère Su prit le document avec curiosité, l’examina sous toutes les coutures et, comparant la photo du passeport avec l’individu qu’elle avait sous les yeux, elle remarqua : — On dirait vraiment que le type sur la photo, c’est toi. — Comment ça, on dirait ? Mais c’est moi, répliqua Li Guangtou. La mère Su n’arrivait pas à détacher ses yeux du passeport : — Et avec ça, tu peux sortir de Chine et aller au Japon ? s’étonna-t-elle. — Evidemment, répondit Li Guangtou, qui reprit son passeport des mains de la mère Su. Tu as les mains grasses. La mère Su, confuse, s’essuya les mains sur son tablier, et Li Guangtou frotta le passeport avec sa manche râpée pour en effacer les taches de gras. — Tu vas aller au Japon habillé comme ça ? demanda la mère Su en regardant les vêtements râpés de Li Guangtou. — Rassure-toi, aussi vrai que je m’appelle Li Guangtou, je ne ferai pas honte à mes compatriotes, dit Li Guangtou en s’époussetant. En arrivant à Shanghai, je m’achèterai des habits chicos. Au moment où, le ventre plein, il s’apprêtait à quitter la boutique de la mère Su, Li Guangtou se souvint que, quatre ans auparavant, celle-ci avait failli prendre une participation. Il fallait donc lui accorder une chance à elle aussi. Il s’arrêta et lui expliqua en quelques mots la teneur de son projet. La mère Su, d’abord tentée, ne tarda pas à se souvenir de la façon piteuse dont les choses s’étaient terminées la fois d’avant, elle se rappela que si elle-même n’avait pas perdu d’argent, c’est parce qu’elle était allée avant au temple faire brûler de l’encens. Ses affaires marchaient bien en ce moment, elle était trop occupée pour pouvoir quitter la boutique, et voilà trois semaines qu’elle n’était pas allée faire brûler de l’encens au temple. Dans ces conditions, elle jugea plus sage de renoncer et elle annonça à Li Guangtou qu’elle préférait passer son tour. Li Guangtou hocha la tête à regret et tourna les talons. Il se dirigea vaillamment vers la gare routière de notre bourg des Liu, prêt à prendre une seconde fois son envol. * On appelle ainsi ceux qui vont se mettre au service de la cause communiste dans un pays autre que le leur. © Actes Sud. Roman traduit du chinois par Angel Pino et Isabelle Rabut |
Ecrit par: P'tit Panda Dimanche 12 Avril 2009 08h31 |
A l'occasion de la sortie du film de Woo, Flammarion réédite les 3 tomes du roman LES TROIS ROYAUMES traduit dans les années 80 Présentation de l'éditeur Chine, IIIe siècle. La dynastie Han touche à sa fin. Les Trois Royaumes Wei, Chou et Wou peinent à s'entendre et les rivalités sont vives. Tout commence quand Ts'ao Ts'ao, grand seigneur de la guerre, envahit le royaume de Wou avec ses millions de soldats. Souen K'ivan et Lieou Pei, ennemis de toujours, s'allient alors pour l'affronter, sur terre et sur mer. Véritable Iliade chinoise, cette extraordinaire saga retrace les destins de héros mythiques tels Lieou Pei, modèle de vertu et de loyauté, Ts'ao Ts'ao, cruel et calculateur, Tchou-Ko Leang le sage ou encore Kouan Yu le guerrier. Roman-fleuve rythmé par les batailles et les ballades poétiques où s'entremêlent mythe et histoire, Les Trois Royaumes est un classique de la littérature asiatique, transmis de génération en génération, et aujourd'hui un chef-d'œuvre incontesté de la littérature mondiale. Ses personnages sont aussi familiers aux Chinois que nos trois mousquetaires, et l'inquiétante figure de Ts'ao Ts'ao a troublé les rêves de maints petits Chinois de treize ans, comme le cardinal de Richelieu est venu effrayer notre enfance. Biographie de l'auteur Louo Kouan-Tchong est un écrivain chinois qui a vécu sous la dynastie Ming au XVIe siècle. On sait peu de choses sur il aurait participé à la rédaction, avec Shi Nai'an, d'un autre illustre roman épique chinois. Au bord de l'eau. Le premier volet des Trois Royaumes. adapté ai cinéma par John Woo. est à ce jour le film chinois le plus vu de tous les temps. Détails sur le produit |
Ecrit par: P'tit Panda Dimanche 12 Avril 2009 08h32 |
T2 |
Ecrit par: P'tit Panda Dimanche 12 Avril 2009 08h32 |
T3 |
Ecrit par: P'tit Panda Dimanche 12 Avril 2009 08h34 |
Attention, la translittération des noms chinois n'est pas en PIN YIN dans la traduction des TROIS ROYAUMES : ça peut perturber si vous avez étudié le chinois avec le pin yin... |
Ecrit par: lanjingling Dimanche 12 Avril 2009 14h22 | ||
c'est pas la transcription de l'ecole francaise d'extreme orient ? (EFEO pour les intimes) je vais essayer de deviner : les royaumes de wou & chou , c'est wu & chu ; t'sao t'sao = cao cao ; kouan yu = guan yu ; richelieu = euuuh....li che liu ? |
Ecrit par: lanjingling Dimanche 17 Mai 2009 16h54 |
je viens de lire une critique d'un livre qui ma' l'air indispensable a tous ceux qui s'interessent aux films de kung fu de HK (il doit bien en trainer un ou deux sur ce forum... ) Bruce who? Wing Chun Warrior by Ken Ing Reviewed by Kent Ewing Offering jarring insights into a Hong Kong that no longer exists, this book tells the story of Duncan Leung, a martial arts master and childhood friend of Bruce Lee. In an age when kung fu practitioners wielded eight-chop knives in the streets and battled their way through martial arts studios to prove their prowess, Leung was almost always the last man standing. -HONG KONG - Offering jarring insights into a Hong Kong that no longer exists, this book tells the story of Duncan Leung, a martial arts master and childhood friend of Bruce Lee. In an age when kung fu practitioners wielded eight-chop knives in the streets and battled their way through martial arts studios to prove their prowess, Leung was almost always the last man standing. Reading Ken Ing's Wing Chun Warrior, which chronicles Leung's Kung Fu escapades, will be a jarring revelation to anyone familiar with the manic but orderly and largely peaceful city of seven million people that is Hong Kong today. The city described by Ing is a place where Kung Fu practitioners wielded eight-chop knives in the streets and literally battled their way from one martial arts studio to another to prove their fighting prowess. These men would probably all be in jail today, but the last man standing back then was almost always Leung. The unspoken question hanging over Ing's narrative is: Who would have prevailed if Leung and Lee had ever gone toe-to-toe? But that match was not meant to be as the world's most famous Kung Fu star died in 1973, at the age of 32, while Leung went on to fight many more battles. Ing's book, a collection of dramatic tales of combat related to him by Leung, is the story of a genuine Wing Chun artist who grew up fighting in Hong Kong but later traveled the world, laying out opponents wherever he landed. There are also photographs - some of them not very good - of Leung with students he taught and special military and police force units he trained in the United States. In addition, veteran comic-book illustrator Siu Hoi-on has done his best to capture some of the extraordinary fighting scenes described by Leung in the book. Wing Chun, according to tradition, is named after a beautiful young woman who was tutored in Kung Fu by a Shaolin nun so that she could fend off an unwelcome suitor. The young woman subsequently experienced a vision that resulted in a new Kung Fu order. Lee took the Wing Chun he had learned under Yip Man and fused it with other forms of martial arts to create a new school, which he called Jeet Kune Do. Meanwhile, Leung remained more true to his master, who died a year before Lee, at 79. Now approaching 70 himself, Leung describes genuine Chinese martial arts masters as a dying breed because Kung Fu has been turned into a kind of non-contact gymnastics in which no student is truly allowed to apply what he or she has learned - that is, to engage in actual combat. Ing, a retired medical doctor, first met his subject in 1999 in Guangzhou, capital of China's Guangdong province. For two years, he knew Leung only as a businessman, but then the stunning stories started to flow and the book was born. While the first-time author is not a gifted writer, his book is nevertheless full of fascinating tales related in simple, unadorned prose. Quotations from Confucius, Sunzi's The Art of War and classical Chinese literature begin each chapter as Ing seeks, sometimes with an almost audible strain, to elevate his subject to the status of heroes of the ancient past. Interest in Ing's book will no doubt be enhanced by the release last December of a popular film on the life of Leung's mentor. Titled Ip Man (Ip being an alternate spelling of the legendary sifu's - master's - name), it is directed by Wilson Yip and stars Donnie Yen. A rival Yip Man biopic, directed by Wong Kar-wai and starring Tony Leung Chiu-wai, is scheduled for release this year. As Ing tells the story, Lee may have been Yip Man's most famous pupil, but Leung underwent more intensive training with the great man - four years of daily private lessons that started in 1955, when Leung was 13. During this time, Leung virtually forgot about regular schooling and devoted himself to learning Wing Chun from the master, training six hours a day, seven days a week. How did a mere boy command the daily individual attention of the world's greatest Wing Chun sifu? It was all thanks to his gullible mother, who agreed to give her son HK$300 (US$39) a month for "private tuition" with no questions asked. That was a lot of money in the 1950s, but Leung came from a well-to-do family that tended to indulge him. So while regular students paid Yip Man HK$8 a month, Leung gave his teacher nearly twice the salary of high school graduates employed by the Hong Kong government at the time. According to Leung, Yip was keen to take the money to support his opium addiction. "Duncan Leung is the only disciple Yip Man taught personally and privately at the student's home over a period of more than four years," the author writes. To become a formal disciple of Yip Man, Leung was obliged to perform the ritual of three kneels and nine kowtows as part of the traditional sifu worship ceremony, which is described in Leung's own words in the book. Soon the eager student began applying his lessons on the streets and in the Kung Fu studios of Hong Kong, and this is where Ing's book is hard to put down. At one point, a young Leung comes across two triads (underworld figures) raining blows on a defenseless old man outside the long-defunct London Theater in Kowloon. His Wing Chun principles and reflexes immediately kick in, and the two toughs are quickly dispatched. As a reward, the mysterious old man teaches his youthful savior several deadly fighting techniques that involve applying pressure to vital points of the body. Why didn't the old guy apply these same techniques to the triads who had been thrashing him? That question is never clearly answered. But it is clear that, after Leung's encounter with the old man, he now knows how to "finish off" an opponent once he has him in his grasp. Did Leung ever kill anyone? That also is left unclear - although one day in 1959, after learning how to use eight-chop knives, a reckless Leung provokes a street fight with a fruit vendor and stabs the man in the stomach before fleeing the scene. "To this day I do not know whether the vendor survived or not," Leung tells the author. "I certainly hope so. I vowed then never to use the knives in public again." Leung also describes how in 1958 he and the still-unknown Lee, after two years of Wing Chun lessons under Yip Man, began venturing to studios where other styles of Kung Fu were taught looking for fights. One day, their cockiness and arrogance cost them. At a Cai Li Fo studio, a seasoned instructor first leaves Lee lying in a crumpled heap on the floor before also sending Leung flying with a ferocious kick. But Leung then reports his humiliation to Yip Man, who schools him in the strong and weak points of Cai Li Fo - which, like Wing Chun, flourished in the Kung Fu capital of Foshan in southern China. Two weeks later, Leung returns to the scene of his abasement and promptly breaks the instructor's ribs. Leung's tutelage under Yip Man is followed by four years in Australia, where boxing gloves are no match for his skill in Wing Chun and where, in a billiards parlor in Sydney's Chinatown, he employs chopsticks to disarm an attacker brandishing a pool cue. Later, Ing recounts Leung's years in the US, which involve an encounter with a formidably large opponent known as "The Bear" and also stints as a martial arts instructor to the US Navy SEALs (Sea, Air and Land Forces) in Norfolk, Virginia, and to the Virginia Port Authority Police. Ing's book ends with Leung, in his sixties, frustrated by the decline of martial arts in China - a decline for which the author blames the Chinese government, which since 1949 has banned the practice of Kung Fu for combat: China produces many performing Kung Fu instructors whose unproven fighting techniques are becoming increasingly more difficult to perform, though spectacular to watch. However, they are not qualified to teach combat when they themselves have no genuine combat experience, and the effectiveness of the fighting techniques remains untested. So Leung is now watching Chinese combatants who are regularly defeated in free-fight competitions by other practitioners of the martial arts, especially Thai boxers. And, even worse, stung by defeat, these combatants are abandoning their own traditions and beginning to fight like Thai boxers and wrestlers. Sifu Leung has dedicated what remains of his life to reversing this trend. Ing's chronicle will serve to help him in that quest. Wing Chun Warrior by Ken Ing. Blacksmith Books (November 1, 2008). ISBN-10: 9881774225. Price US$14.95, 260 pages. Kent Ewing is a Hong Kong-based teacher and writer. He can be reached at kewing@hkis.edu.hk. (Copyright 2009 Asia Times Online (Holdings) Ltd. All rights reserved. Please contact us about sales, syndication and republishing.) http://www.atimes.com/atimes/China/KE16Ad02.html |
Ecrit par: jeff_strike Vendredi 28 Août 2009 14h25 |
Alors que je suis sur le point de finir, enfin !, le 1er tome des "3 royaumes", j'aimerais savoir quel roman de la littérature chinoise me conseillerait vous plus particulièrement. En sachant que j'aimerais éviter les pavés de 2000 pages et que je cherche quelque chose qui ne soit pas trop complexe à lire. En outre, quelqu'un connait-il le livre "Mythologies et Imaginaire Du Monde Chinois" publié aux éditions Marabout ? Merci d'avance pour vos réponses. |
Ecrit par: jeff_strike Mardi 01 Septembre 2009 17h47 |
Personne pour me répondre ? Bon, dans ce cas je crois que je faire un massacre façon |
Ecrit par: P'tit Panda Mardi 01 Septembre 2009 21h34 |
J'ai feuilleté le livre de Bourzat, ça a l'air pas mal ... Quels types de romans recherches-tu ? Des aventures de chevaliers dans la Chine antique ? Il n'y en a pas des masses, de traductions. Il y a "Tigre et Dragon" qui est édité en français. On m'a dit que "Le Totem du loup" n'est pas mal non plus. Sinon, un petit tour à ces 2 librairies, si tu es de la région parisienne : accueil sympa et conseils de qualité : Le phénix : 72 boulevard de Sébastopol 75003 PARIS Tél : (33) 1 42 72 70 31 Métro : Réaumur-Sébastopol (Ligne 4 ou 3) You Feng : 45 rue Monsieur le Prince 75006 Paris tél. : 33 (0)1 43 25 89 98 Mo : Luxembour ou Odéon |
Ecrit par: jeff_strike Mercredi 02 Septembre 2009 09h09 |
Merci de ta réponse P'tit Panda. En fait, j'aimerais lire quelque chose de différent des "3 royaumes". De ce fait, j'étais assez tenté par la version courte de "La Pérégrination Vers L'Ouest", mais je ne sais pas si c'est un roman qui se lit facilement ou pas. Parce que "Les 3 Royaumes", même si l'auteur a un style assez simple et agréable à lire, c'est quand même assez costaud pour qui n'est pas familier avec les aventures de Liou Bei et compagnie. |
Ecrit par: P'tit Panda Mercredi 02 Septembre 2009 22h09 |
Les Trois Royaumes a un contexte historique qu'il faut en effet plus ou moins connaître. Pérégrination vers l'Ouest en version courte ? Tu vas te faire tuer par les puristes d'ici ! Il parait que c'est très marrant à lire ; sans avoir besoin de vraiment connaitre les religions chinoises. Sinon, tu as le 'manhua' (manga) édité chez Xiao Pan |
Ecrit par: jeff_strike Jeudi 03 Septembre 2009 08h07 | ||
Je veux bien le croire. Je préfèrerais également lire la version intégrale. Mais bon, le bouquin est un véritable pavé et l'édition de La Pléiade coûte la peau du c**. En tout cas, merci de tes conseils |
Ecrit par: Belgarion Vendredi 25 Février 2011 12h07 |
C'est vrai que L'Investiture des dieux et Au bord de l'Eau sont considérés comme des classiques de la littérature chinoise, au même titre que La Pérégrination vers l'Ouest (Le Voyage vers l'occident) d'ailleurs. Certains mangakas japonais se sont aussi penchés sur la question. Ainsi, L'Investiture des dieux a été adapté par Fuyumi Ono sous le titre Hôshin (éditions Glénat). Au bord de l'eau existe en huit volumes par Mitsuteru Yokoyama, disponible chez Delcourt /Akata. Il a aussi été adapté en BD plus traditionnelle par le scénariste Jean-Baptiste Morvan, et le dessinateur chinois Wang Peng. Quant à Le Voyage vers l'Occident (, j'ai vraiment plus l'habitude de le nommer ainsi), je ne compte même plus les multiples adaptations (à commencer par celle d'Osamu Tezuka), et surtout ses dérivés (dont le célèbre Dragon Ball). Comme l'a dit P'tit Panda, une version chinoise avait été commencée chez l'éditeur Xiao Pan, mais celle-ci est restée inachevée, faute de vente. Vous parliez de Seven Sword plus haut. Xiao Pan a aussi édité un album pour le présenter d'une façon différente de celle du film, avec sept dessinateurs différents présentant chacun une histoire courte dédiée à une épée. |
Ecrit par: ah_thomas Mardi 08 Mars 2011 11h26 |
J'ai commencé ce livre Trafic d'or sous les T'ang de Robert Van Gulik qui a pour héros le Juge Ti, et c'est très sympa. http://www.amazon.fr/Trafic-sous-Tang-Robert-Gulik/dp/2264005963/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=books&qid=1299579863&sr=8-1 |
Ecrit par: Léo Ho Tep Mardi 08 Mars 2011 12h24 | ||
Pour ma part, j'avais lu le recueil de Frederic Lenormand à sa sortie en 2004, et la qualité des intrigues ainsi que le souci du réalisme dans la description de la machine judiciaire avaient remporté mon adhésion. |
Ecrit par: jeff_strike Mercredi 09 Mars 2011 18h31 |
Dis-moi Thomas, ça donne quoi niveau lecture ton livre ? Ça se lit facilement ? J'avoue que je suis pas mal intrigué. Comme j'aime beaucoup les histoires de détective, je me demandais si ça rapprochait un tant soi peu des oeuvres d'Agatha Christie ou de Sir Conan Doyle ou bien ça n'a strictement rien à voir. |
Ecrit par: ah_thomas Mercredi 09 Mars 2011 20h00 |
Oui, c'est de la litérature plus de gare que du classique. C'est un roman d'aventure, dans la Chine ancienne, donc plus exotique que d'habitude, avec pas mal de persos, mais on ne s'y perd pas du tout. Ce n'est pas Au Bord de L'Eau avec 300 personnages aux noms compliqués. si c'est un blasphème de dire cela. Ca se lit très vite, on ne s'ennuie pas et ce n'est vraiment pas difficle. On comprend vraiment tout ce qu'il se passe. Ca se lirait aussi bien qu'un Sherlock Holmes. |
Ecrit par: jeff_strike Jeudi 10 Mars 2011 10h45 |
Ok. Merci pour toutes ces précisions Thomas. Je vais peut-être me laisser tenter du coup |