[manolo]

Secret Rivals - de Ng See Yuen (1976)

Mais quel film magnifique. Bon ok ce n'est pas hyper élaboré. La musique plagiant Morricone fait un peu marrer, mais le tout déborde d'entrain et c'est tou juste si je n'étais pas en train de sautiller sur mon fauteuil. En plus j'ai gardé un gros sourire au lèvre tout le long du film. Les combats sont très rapides (2-3 minutes à chaque fois) mais ne tournent pas autour du pot. En plus ils sont très nombreux, ce qui fait que les personnages ont presque tous l'occasion de s'affronter. Le tout est un défilé de combattants au top niveau. Film chaudement recommandé aux amateurs de kung fu old school. Par contre, j'ai eu la bonne idée de récupérer le VCD Mei Ah et c'est quelque chose... préférez une édition dvd.

[OncleTom]

Dans la plus pure tradition des films old school fauchés, Secret Rivals met en scène des artistes martiaux qui se battent dans des décors tout vides. Les combats sont d'époque, réalistes tendance documentaire avec certaines exagérations spectaculaires. La mise en scène, très répétitive, n'est pas géniale et le montage est assez mou avec des dézooms qui ne sont pas vraiment percutants. L'histoire est tellement passionnante qu'il ne m'en revient même pas trois mots. Bref, une grosse déception.

[Pti denis]

Classique du film de kung fu, Secret rivals est pourtant loin de valoir sa flatteuse réputation. Si Ng See Yuen est un bon réalisateur de film d’arts martiaux, il bâcle ici la plupart des combats en les expédiant trop rapidement par des cadrages mous. Même constat pour la chorégraphie, Tommy Lee étant capable de bien mieux. Mais il est indéniable que Secret rivals possède des qualités : les jolis décors naturels de la Corée, la superbe musique composé par Ennio Morricone pour le western de Sergio Sollima, Colorado / La resa dei conti, un casting martial aux petits oignons, un rythme soutenu. Dommage que Ng See Yuen et Tommy Lee n’ont pas plus peaufiné leurs scènes martiales et mis plus en avant John Liu.
Secret rivals est un petit divertissement correct sans plus.