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> Fantasia 2021, Le Festival Fantastique de Montréal
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Ecrit le : Vendredi 30 Juillet 2021 01h12
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FANTASIA 2021 :
LE FESTIVAL FANTASTIQUE DE MONTRÉAL COMMENCE MERCREDI LE 3 AOUT.

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Comme l’année précédente, le Festival se déroulera en majeur parti en ligne bien que 21 films soient montrés en salle, accessible aux spectateur dument vaccinés,

Au total le Festival va présenter une centaine de films, 290 courts métrages et une douzaine d’évènements spéciaux.

Page d'accueil du Festival.

Comme l’année passée la plateforme de visionnement en ligne est confiné à ceux demeurant en territoires canadien. Pour ceux qui sont éligibles vous pouvez commander des visionnements sur cette page. Les billets sont de 8 $ le film. Pour s’inscrire, voir l’icône sur le côté supérieur droit de l’écran.

Le lien explique comment on peut brancher une télévision sur un ordinateur portable ce qui va permettre de voir les films de la plateforme sur un plus gros écran que celui d’un ordinateur.

Ps: Pour le moment je ne peux pas poster d'image , j'en ajouterais rétroactivement lorsqu'il me sera possible de le faire
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Ecrit le : Vendredi 30 Juillet 2021 02h12
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FAITS SAILLANTS


Fantasia présente dès le 4 aout la première mondiale de SUICIDE SQUAD de même que BRAIN-FREEZE une comédie d’horreur made in Québec qui est le film d’ouverture officielle du Festival.



Le film de clôture verra le retour du réalisateur culte Takashi Miike à Fantasia avec sa dernière œuvre THE GREAT YOKAI WAR : GUARDIENS



L’un des événements majeurs du festival sera la présentation de SEPTET THE STORY OF HONG-KONG un film choral réalisé par sept des plus grands cinéastes de Hong Kong : Sammo Hung, Yuen Woo-ping, Ann Hui, Patrick Tam, Johnny Too , Tsui Hark et le regretté Ringo Lam.




Le Festival retourne à la tradition de présenter un wuxia psychédélique de la Shaw Brothers. SB.gif Celui de cette année est la suite de THE BASTARD SWORDSMAN présenté à Fantasia en 2019 :

THE RETURN OF THE BASTARD SWORDSMAN



Ceux qui vont programmer ce film sont invités à faire venir le plus d’amis possible au visionnement, car le spectacle flamboyant que Bastard offre est encore plus excitant lorsqu’il est vu en groupe que tout seul. À noter que Spectrum video va bientôt vendre un coffret Blue Ray réunissant Bastard Swordsman et sa suite.

Mise à part Swordsman le festival n’inclut pas d’autres films martiaux. Par contre le thriller;CATCH THE FAIR ONE . one met en vedette la boxeuse professionnelle Kali Reiss dont elle a écrit le scénario elle-même; Le film a fait sensation au Festival de Tribeca ou il rapporté le prix du public.



Une autre sélection qui est d’intérêt pour moi est Fantasia Rétro présentant des films classiques ou cultes.

Sont inclue dans le programme deux films du cinéaste japonais culte ; Shunji Iwais :ALL ABOUT LILY CHOU et APRIL STORY


Il y a aussi deux films a stretch japonais jouant la carte de l’étrangeté radicale et de l’humour absurde : FUNKY FORREST et WRAPPED FORREST



Présenté à Fantasia en 2006 et 2011 ont-ils ont fait sensation auprès du public. Attention, encore une fois voir ces films en groupe est le meilleur choix. On ne fait pas tant les voir que les expérimenté.

Aussi à retenir trois films culte européens : le premier film d’horreur italien couleurs : LE MOULIN DES SUPPLICES AKA MILL OF THE STONE WOMEN , un film de zombie espagnol des années 70 ,TOMB OF THE BLIND DEAD, et un eurospy de Suisse avec Serge Gainsbourg :
THE UNLNOWN MAN OF SHANTIGOR







Ces quelques titres ne constituent que la pointe de l’iceberg que ce que peut offrir Fantasia cette année pour une large gamme de faits saillants, notamment les films d’horreur contemporains, voir les liens suivant :

Dix films d'horreur à ne pas manquer.

La programation complète de Fantasia dévoilé.

La 25eme édition du Festival Fantasia

La Programation du 25 Festival Fantasia

Fidèle a mon habitude je compte voir deux à trois douzaines de titres dans une variété de genre et je ferais des contre rendus sur ceux que je considèrerais les plus notables ou marquant.

Quelques films ne seront alors plus accessibles sur la plateforme de visionnement, mais d’autres sont sur demande jusqu’à la fin du Festival le 25 aout. De plus, quantité de films vont sans nul doute se retrouver tôt ou tard sur des chaines TV payantes notamment Netflix et Shutter.

Bonne lecture et visionnement à tous.
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Ecrit le : Jeudi 05 Août 2021 12h40
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FANTASIA 2021 COMMENCE AUJOURD’HUI


LE FILM D’OUVERTURE : BRAIN FREEZE.



Un fertilisant spécial est utilisé pour raviver en pleins hiver le gazon d’un terrain de golf situé sur une banlieue cossu insulaire. Le produit a des effets secondaires imprévus lorsque les habitants de l’ile sont transformés en zombies végétaux. Un agent de sécurité, un ado et sa jeune sœur encore bébé sont les seuls rescapés. Ils devront survivre aux zombies et élucider la cause de la catastrophe que les responsables vont chercher à couvrir par n’importe lequel moyen.

Quoi de mieux qu’un film de zombie québécois pour ouvrir le festival Fantasia surtout au moment où la pandémie connait un rebond inquiétant. Mais encore faut-il que le film soit bon ce qui, hélas, n’est pas tout à fait le cas avec BRAIN FREEZE. Sans être le ratage calamiteux qu’a été le film d’ouverture de 2020, THE RECKONING, BRAIN s’avère en effet assez bancal.

Oh il est bien fait techniquement (surtout avec la direction photo), a une certaine efficacité et quelques bonnes idées percent ici et là, mais il est également plombé par un ton tragicomique inconsistant et l’emploi de gimmicks boiteuses ou non abouties (le bébé à sauver, les nettoyeuses binaires). Alourdi par ces lacunes, le film ne lève pas bien haut. Ceux de langue anglaise dirait du film qu’il est assez « meh ».

Fidèle à la pratique initier par Georges Romeo, BRAIN FREEZE fait également dans la satire en stigmatisant entre autres l’outrecuidance de même que la corruption des élites privilégiées de même que l’incompétence des autorités et la radio-poubelle et. Malheureusement, l’approche comique est si outrée et facile qu’il s’avère être plus grotesque et condescendant que vraiment drôle.

Ceux qui veulent voir une fiction zombie made in Québec avec plus de tonus, d’étincelles et de pertinence, seraient mieux servit avec LES AFFAMÉS, BLOOD QUANTUM (zombie chez les autochtones) et surtout la web-séries LES JAUNES.. Celle-ci réussit bien mieux sa synthèse d’horreur, de comédie et de satire et s’avère être un divertissement allumé particulièrement ludique. Remonté en long métrage LES JAUNES ont été présentés au festival des Fantasia de 2014.

Assez curieusement c’est le réalisateur des JAUNES, Remi Frenette qui vend les mérites de BRAIN FREEZE dans le catalogue de Fantasia même ci celui-ci est une fiction assez moins réussit que sa propre œuvre.

En plus d'être le film d'ouverture, BRAIN FREEZE sera présenté sur la Plate Forme le lundi 9 aout et sortira en salle le 23 octobre.

Cote : **0
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Ecrit le : Vendredi 06 Août 2021 19h53
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FANTASIA 2021 : 6 AOUT : IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’EST.

Les deux premiers films du festival (hors celui d’ouverture sont originaire de l’extrême-est; un vient d’un des pays Balte l’Estonie, l’autre de Russie ou du Kazakhstan ce n’est pas bien clair. Ils sont disponible en tout temps sur la plateforme de visionnement.

SWEETIE, YOU WON'T BELIEVES IT!

Lors d’une partie de pêche improvisé en pleine nature, trois zigotos sont les témoins inopinés d’un meurtre commis par un quatuor de gangsters ineptes. Commence alors une vaste poursuite en chassé-croisé qui voit tous se beau monde être également traquées par un tueur borgne implacable.

SWEETIE
est une comédie noire fleuretant avec le thriller horrifique et évoquant facilement tant le cinéma de Tarantino que des frères Cohen. Il consiste en une multitude de quiproquos et de chassé-croisés rocambolesques aux conséquences sanglantes menés par une bande d’ahuries couillons et maladroits. Une scène particulièrement mémorable est une partie de cache-cache silencieuse dans une cabane avec le tueur et un des témoins indésirables. La mise en place de la situation est un peu laborieuse, car elle n’inclut pas une dizaine de personnages mais une fois que le film est en branle il s’avère aussi engageant que loufoque.

Le catalogue du festival présente le film comme étant de Russie et on y parle russe. Toutefois, les personnages sont des Kazakhs une ethnie turque vivant en Asie centrale dans leur propre nation : le Kazakhstan et en tant que minorité en Russie même.

Visionner la bande annonce du film n’est pas recommandé, car il vend quantités de punch du film, même s‘il donne une excellente idée du type de comédie présenté et de la nature des personnages.



Cote : ***0.

KRATT



Larguer par leurs parents chez leur grand-mère à la campagne et sans leurs téléphones intelligents un couple de gamins ne peut s’occuper qu’en faisant des corvées. Or voilà qu’ils tombent sur un grimoire dans lequel se trouvent les instructions pour créer un Kratt, un automate magique pouvant faire toutes les tâches ingrates. Toutefois, lorsque le rituel occulte tourne mal c’est la grand-mère qui en fait les frais. De plus, il faut toujours tenir un kratt occupé sinon il devient une créature dangereuse comme, les gamins ne tarderont pas à découvrir.

S’inspirant du folklore d'Estonie centré sur une sorte de Golem local, KRATT ressemble d’abord a un film pour enfants avec une sérieuse touche de satire sur la dépendance au téléphone intelligent et les médias sociaux. Il bifurque très vite toutefois dans une satire plus mature avec le personnage d’un maire et de ses commanditaires ce qui à mes yeux alourdit la trame narrative et complique inutilement les choses. Cela dit, le film bénéficie quand même d’une bonne ambiance assez ténébreuse par moment.

Lorsque le Kratt ce dérègle cela donne lieu à quelques moments allumés (du sauerkraut comme carburant pour une fusée humaine par ex) i mais également de brefs instants de gores qui ne sont pas approprié pour un public enfants. L’interversion d’un prêtre exorciste est aussi fort amusante bien que le personnage apparait tardivement. Entre les déboires du maire, les turpitudes macabres du Kratt et l’apparition deus ex machina d’une troupe de choc, la dernière partie du film m’a semblé confuse et incohérente. Si BRAIN FREEZE a fait dans le « meh », KRATT lui suscite plutôt du « hein? » de confusion. Ce qui n’aide pas est que excepter pour la grand-mère les personnages du films ne sont guère sympathique incluants les gamins qui sont en fait bien souvent franchement détestable et cela déteint sur l'appréciation du film qui peut-être considérer comme étant assez inégal.

Cela dis, un aspect interessant de ce film est qu'il donne au moins il donne une petite idée de la langue, de la culture et de la société d’Estonie pays baltique en général peu connu façonné par un triple héritage : à la fois allemand, finnois et slave.

Cote : **.
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Ecrit le : Lundi 09 Août 2021 21h15
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FANTASTIQUE WEEK-END FANTASIA DU 7 au 9 AOUT


Japon en Folie. (1ere partie).


WONDERFUL PARADISE



Sa famille devant quitter leur grande maison pour éponger des dettes, une jeune fille décide sur un coup de tête de lancer une invitation sur twitter « Venez faire la fête! ». Les invités ne tardent pas à arriver incluant un couple gay sur le point de se marier, un bonze à demi-dément, et même la mère délurée de la famille hors du paysage depuis longtemps. Plus il progresse, plus le party prend des allures bacchanales et même carrément féerique ou tout peut arriver.

WONDERFUL PARADISE s’annonce initialement comme une comédie pince-sans-rire reposant sur des personnages et des situations de plus en plus farfelues. À partir du deuxième tiers toutefois, le film prend une dimension surréaliste qui s’impose non pas d’un coup, mais quand même assez rapidement. Quelconque prétention au réalisme le plus sommaire est absent à mi-chemin. Les fantômes s’invitent tout comme les yakusas. Mariage, funérailles et accouchement sont célébrés et il y a même un numéro de danse extravagant sorti tout droit d’un film de Bollywood de même qu’on affrontement monstre inspiré des films kaiju.

Au dela de son incroyable spectacle halluciné complètement absurde, WONDERFUL PARADISE se veut en fait une sorte de fable même si ce n’est probablement pas évident surtout pour un spectateur occidental. Quoi qu’il en soit, le film a un double caractère loufoque et onirique qui peut être apprécié différemment selon les dispositions personnelles de chacun, certains y percevant du grand n’importe quoi assez lassant alors que d’autre peuvent être plaisamment envouté. Le caractère allumé du film est bien servi par sa palette colorée, de même que par le jeu des comédiens qui va du burlesque au stoïque

Pareil type de comédie psychédélique japonaise ont déjà été présenté Fantasia à de nombreuses reprises. Il y a eu notamment : SURVICE STYLE +5, THE TASTE OF TEA et le diptyque FUNKY FORREST / WARPED FORREST une paire de films a sketch qui passe en reprise à Fantasia cette année. À noter que tous ces films tout comme WONDERFUL PARADISE s’apprécient plus en groupe plutôt qu’en solitaire.

Cote : ***0.

BEYOND THE INFINITE TWO MINUTES



En 2019 le film japonais ONE CUT OF THE DEAD s’était avéré une des plus belle surprise du Festival de cette année avec son récit de zombie tourné en un seul plan-séquence (ce qu’était qu’une des astuces de ce film délicieusement surprenant).

En 2021, Beyond the Infinité Two Minutes reprend lui aussi le gimmick du récit fantastique rocambolesque tournée en temps réel en une seule séquence, mais cette fois-ci avec des personnages prit dans une boucle temporelle. Ceux-ci peuvent voir deux minutes dans l’avenir sur un écran d’ordinateur. Cela leur permet d’entretenir des conversations soutenues avec leurs moi futur alors que ceux-ci parlent à leurs moi passé même si la distance entre deux moments n’est de quelques instants et de quelques mètres à peine. Divers quiproquos et paradoxes cocasses sont ensuite suscité par les personnages qui tentent quelques expérimentations, mais bien sur toute ces manigances font finir par mal tourné.

La nature du récit fait qu’il repose sur des reprises constantes des scènes au deux minutes, mais d’un point de vue temporel différent. Il a été également tourné dans un seul lieu : un bar café et quelques pièces toutes proches. Malgré les limitations du film, celui-ci est constamment énergisé à la fois par l’enthousiasme communicatif des personnages et la façon dont le récit est relancé même s’il repose sur un principe de répétition en boucle.

Filmé avec un I Phone tenu sur une perche, Beyond the Infinite tient du bricolage filmique inspirée, tout comme One Cut of the Dead auparavant. Le plaisir accrocheur que procure le film est double : d’une part, on s’amuse de tous les jeux temporels présentés dans le film se déroulant comme une comédie cocasse. D’autre part, on est épaté par l’ingéniosité du script de même que la débrouillardise logistique considérable des faiseurs du film pour réaliser ce qui revient à uneffet droste . filmique, une boucle relancée constamment

Cela compense largement pour quelques petites longueurs suscitées par toute les répétitions et les expositions de même qu’un dénouement passe-partout plutôt facile. Jusqu’à présent, Beyond est le plaisir le plus bluffant du Festival.

Cote : ***0

Wonderful Paradise et Beyond The Infinate sont disponible sur la Plateforme de Fantasia jusqu’à la fin du festival.
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Ecrit le : Lundi 09 Août 2021 21h42
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JAPON EN FOLIE DEUXIEME PARTIE


TOKYO REVENGERS



C’est le premier film en salle que j’ai vu du festival cette année, grâce au billet providentiel offert par un ami. Avec le titre TOKYO REVENGERS et la mention « voyage dans le temps » accolée aux synopsis je m’attendais à quelque chose dans la veine du TERMINATOR, mais en fin de compte; le script est une sorte de variation de RETOUR VERS LE FUTUR, mais dans le milieu des gangs juvéniles japonais. Le protagoniste cherche à empêcher qu’un assassinat crée un futur ou l’ascendant d’un groupe criminel mène à la mort de sa petite amie.

REVENGERS est l’adaptation d’un manga qui a déjà fait l’objet d’une série anime. Le film live s’est avéré être un grand succès au Japon malgré la pandémie et les Jeux olympiques alors en cours. Histoire de souffre-douleurs tenant tête à des brutes patibulaires, REVENGERS est rempli de bagarres brutales et de personnages classé en deux camps les loubards d'un coté les beaux gosse de l'autre ces derniers arborant une coiffure extravagante plus digne d’un défilé de mode punk rock que du monde interlope nippon.

Même si mais attentes ont été déçus et que je n’ai aucune affinités avec le type de personnages ou de récits présenté je dois reconnaitre que REVENGERS m’a semblé être une production de bon calibre qui réussit dans ce qu’il cherche à accomplir. Il faut dire que le réalisateur Tsutomu Hanabusa a de l’expérience avec une longue liste d’adaptation manga en série anime ou film live depuis une douzaine d’années. Le film plaira probablement a ceux qui connaisse déjà le manga original ou la série anime.

Comparaison anime & film live


À noté que le film n’explique jamais le comment et le pourquoi des voyages temporels et que REVENGERS n’est probablement que le premier film d’une trilogie le film n’adaptant que le premier arc du manga original. Je n’irais certainement pas les voir les autres si jamais ils passent à Fantasia. Lorsque j’ai croisé mon ami à la sortie du film je lui est recommandé de voir BEYOND THE INFINITE un film de voyage temporel bien plus astucieux, accrocheur et divertissant.

La représentation de REVENGERS au cinéma Imperial le 8 aout est la seule fois ou le film est présenté à Fantasia .
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Ecrit le : Mardi 10 Août 2021 16h24
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SEPTET


SEPTET est le film le plus attendu du Festival pour moi cette année. Sept des cinéastes les plus importants de l’Âge d’or du cinéma hongkongais s’unissent pour un film choral dans lequel chacun présente un récit portant sur Hong-Kong. Projet initier par Johnny To, il a fallu quatre ans pour le mener à bien et un des cinéastes, Ringo Lam, est décédé en cours de route. Le court-métrage qu’il a réalisé est sa dernière œuvre.



Les films omnibus tendent être des entreprises bancal, car le niveau d’inspiration et d’intérêt pour chaque segment sont le plus souvent inégau. Heureusement dans SEPTET les récits sont à peu près de même niveau.

Si presque toutes les histoires font dans la nostalgie mélancolique, les sujets restent variés. Sammo Hung raconte une anecdote sur son apprentissage à l’école d’opéra. Alors qu’il avait déjà joué son propre maitre dans le film biographique PAINTED FACES c’est son fils Timmy qui prend le relais. Ann Hui situe son récit dans une école primaire en 1961 et loue le dévouement des éducateurs. Patrick Tam fait le récit de l’ultime rencontre d’un couple d’amoureux avant leur ultime séparation. C’est le segment le plus faible du groupe, car longuet et formellement maniéré du film. Yuen Woo-ping montre la relation drôle et touchante entre un maitre martial vieillissant (joué par Yuen Wah) et sa petite fille occidentalisée. Johnny To suit les hauts et les bas des booms de l’économique en suivant les démarches boursières d’un trio.

À bien des égards la partie par Ringo Lam est le plus surprenant, car celui-ci n’y démontre pas son approche ténébreuse voir nihiliste habituelle qui ont été sa marque de commerce. Il voit Simon Yam se promener dans la zone portuaire de Hong-Kong et constater les transformations de la ville. C’est le plus triste des récits à la fois pour son dénouement et pour le décès de Lam mais au moins il y a quelque chose de réconfortant à voir qu’il aura terminé son œuvre sur autre chose qu’un film de commande ou un thriller tragique ténébreux.

Le segment de Tsui Hark est aussi une grosse surprise, car contrairement aux autres il ne présente pas une historiette élégiaque. Il s’agit plutôt d’une comédie loufoque méta dans lequel faux et vrais fous se confondent au milieu d’une crise identitaire schizophrénique. Le changement d’approche est assez ahurissant au départ. Il s’avère toutefois que c’est une excellente façon de brasser la cage de manière audacieuse et inventive. De par ses thèmes et son ton, SEPTET prend un peu les allures d’une oraison funèbre pour le Hong-Kong d’antan. Le segment de Tsui est là pour rappeler que Hong-Kong fait aussi fait face à un avenir et que celui-ci s’annonce comme passablement embrouillé et éprouvant pour ses habitants. Le fait que Tsui fasse rire avec sa fable allumée prouve qu’il a quelques parts un certain espoir aussi désespéré soit-il.
L’âge moyen des réalisateurs étant presque de 70 ans, SEPTET est un film qui par son ton et ses thèmes est un film de vieux (la mémoire, les séparations, le temps fugitif et l’importance de former la jeunesse). Cela en fait une œuvre quelques convenue et parfois répétitive, mais éminemment sympathique; le plus beau et touchant des films vus a fantasia jusqu’à maintenant. Il est à voir pour tous les admirateurs du cinéma hongkongais.

PS Sammo est sur le point de mettre en scène un film biographique revenant sur ces années de formation. Cette fois-ci c’est Tony Leung Kar-Fai qui jouera le maitre.

Cote ****.
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Ecrit le : Jeudi 12 Août 2021 14h38
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RAGING FIRE.





RAGING FIRE marque le retour de Donnie Yen à son rôle de prédilection ; celui d’un policier de choc dans un thriller d’action sept années après SPECIAL ID . Il y joue un personnage si intègre qu’il n’est même pas capable de mentir lorsque des collègues sont mis en procès après avoir tué un criminel dans l’exercice de leurs fonctions. Une fois sortis de prison, ceux-ci entreprennent de se venger pour avoir été floués par leurs supérieurs incluant Donnie quitte à mettre Hong-Kong à feu et à sang.

RAGING FIRE contient pas moins de six scènes d’action incluant une embuscade explosive dans un centre d’achat délabré, une poursuite automobile effrénée en plein Hong-Kong, un raid dans un taudis rempli de gangsters et une poursuite dans les rues de Hong-Kong qui commence avec grenades et mitrailleuses et se termine en un corps à corps sauvage dans une église en restauration (clin d’œil au dénouement de Killers?). Donnie est impliqué dans quatre d’entre elles, mais il se bat à mains nues que dans deux, les autres font dans les poursuites automobiles et les fusillades. Au dela de l'action le film est également bien servit par une direction photo qui lui donne un très beau verni visuel.

Si les amateurs d’action plein de bruit et de fureur sont servis, RAGING FIRE souffre par contre de sérieuses lacunes. D’une durée de plus de 2 heures, le film contient des longueurs et des expositions inutiles qui alourdissent le récit notamment des scènes de flash-back hyper démonstratives. Le film souffre également d’un pivot dramatique entre Yen et son ennemi juré incarné par Nicolas Tse qui est si mal foutu qu’il en devient grotesque. C’est que d’une part Yen est assez raide et peu intéressant dans son rôle de policer stoïque alors que Tse se délcte en chien fou.

Surtout, le script du film montre que Tse et ses complices ont été bel et bien floués laissant entendre que leurs vengeances serait un tant soit peu justifier mais leurs actions en font plus des méchants monstrueux que plutôt que des antihéros. Bien que situer à Hong-Kong avec des vedettes locales, RAGING FIRE a été conçu pour le public de la Chine continentale, ou il faut suivre certaines règles dans la représentation tant des policiers que des hors-la-loi. Cela peut expliquer certaines des lourdeurs et les maladresses du film. Quoi qu’il en si l’action spectaculaire de RAGING FIRE en font un bon divertissement ludique, ses lacunes par contre le rendent assez bancal.

RAGING FIRE se clôt avec des images rendant images à son metteur en scène Benny Chan décédé du cancer lors de la postproduction du film. Celui-ci appartient à la même génération de metteurs en scène que Wilson Wip, Dante Lam et Andrew Lau ayant suivi dans les années quatre-vingt-dix les cinéastes de l’âge d’or du cinéma hongkongais (Tsui Hark, John Woo Sammo Hung et Ringo Lam). Leurs films démontrent un indéniable savoir-faire pour des scènes d’action efficace et tonitruante, mais également une personnalité filmique des plus transparente. Ce sont de très bons techniciens de l’action, mais pas de grands cinéastes, comme le démontre RAGING FIRE.

À noter que RAGING FIRE sort en salles en Amérique vendredi le 13 aout.

Cote ***.
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Ecrit le : Vendredi 13 Août 2021 17h21
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SMALL GAUGE TRAUMA.

J’ai peu de gout pour les courts-métrages qui repose souvent plus sur la création d’ambiance qu’a raconté une histoire et qui se termine sur un punch que je trouve habituellement convenu. Je m’essaye quand même à quelques compilations offertes par le festival en espérant éventuellement tombé sur la perle rare qui sera susciter mon intérêt et stimuler mon imagination. C’est ce qui a fini par arriver avec SMALL GAUGE TRAUMA lorsqu’après avoir passé à travers une demi-dizaine de courts assez « meh » trois histoires successives m’auront accroché.

THE RELIC présente ce qui dans un film d’horreur serait le point culminant d’un récit ou des explorateurs perdu aux Tibet font face aux conséquences effroyables de leurs découvertes. Astucieux mélange d’INDIANA JONES, THE THING et d'ALIEN , tournée dans des ténèbres expressionnistes claustrophobiques avec des effets de body horror bien juteux, The RELIC est un plaisir ludique si efficace qu’il donne furieusement le gout pour une version film. Un des moments fort du Festival malgré sa brièveté.

THE LAST MARRIAGE, présente la crise de ménage d’un couple survivants d’une apocalypse zombie. Marrant.

Tout comme les comédies zombies : LIFE AFTER BETH et BURYING THE EX, T'ES MORTE HÉLÈNE, présente la vie d’un jeune homme perturbé par la présence de son amie de cœur décédée, la différence ici est que cette dernière est un fantôme. N’ayant pas vu les films je ne peux dire comment T'ES MORTE HÉLÈNE s’y comparent mais je trouvé l’histoire trouvé fort drôle et rafraichissante car production franco-belge le court-métrage est en français.



Je compte voir encore deux autres compilations de court métrage en espérant qu’au moins quelques un seront m’accrocher d’une façon ou d’une autre.
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Ecrit le : Vendredi 13 Août 2021 19h47
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Woodlands Dark and days Bewitched a history of folk horror

« Le folk horror, (…) un sous-genre littéraire ou filmique détournant des éléments folkloriques dans un but horrifique » (déf. wikipédia paraphrasé).

Le folk horror est un terme qui ne se vraiment imposé que récemment auprès du public avec des films comme [URL=https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Witch_ (film,_2015)]THE WITCH[/URL] et [URL=https://fr.wikipedia.org/wiki/Midsommar_ (film)]MIDSOMMAR[/URL]r. Toutefois, la littérature et les films tenant de ce type de récit existent depuis déjà fort longtemps. comme le démontre l’extraordinaire documentaire de Kier-la Janisse : WOODLANDS DARK AND DAYS BEWITCH : A HISTORY OF FOLK HORROR.. Non seulement il exposé l’historique du folk horror mais il en explique les thèmes, les ressorts narratifs, de même que les contextes historiques et culturels qui l’auront vue naitre sous de multiples formes. Bien que le folk horror se soit en grande partie développé dans le monde anglo-saxon, le doc présente les variantes issues d’un peu partout dans le monde du Brésil jusqu’au Japon en passant par la Russie et quantité d’autres pays.

Ce n’est pas juste un documentaire sur un genre filmique; il s’intéresse également à révéler les tenant socioculturels de ce type de récit : les frictions entre passé et présent par exemple ou entre communautés rurales et urbaines. Bien que reposant en grande partie sur la présentation d’extrais de films, de fictions TV et d’entrevues avec diverse personnalité (cinéastes, écrivains, érudits), Woodlands emploi également une riche galerie d’art visuel (gravures, peintures, dessins) pour non seulement étayer son propos, mais crée une ambiance gothique appropriée. Il en résulte un film des plus captivant non seulement pour l’information qu’il révèle, mais l’ambiance accrocheuse qu’il diffuse. Malgré une durée de trois heures, Woodlands vaut bien le temps et la concentration investie.

Le documentaire s’adresse autant au néophyte qui veut s’informer sur un genre qu’aux connaisseurs qui voudraient l’explorer plus en avant. Le nombre de films et d’auteurs y est considérable. Toutefois, ceux visionnant WOODLANDS devraient être bien conscient qu’ils vont connaitre à l’avance les dénouements et ressorts dramatique/thématique de bien titres présentés pouvant ainsi compromettre leurs suspenses et leurs mystères.

En tant qu’amateur de cinéma hongkongais/chinois, j’ai regretté son absence dans le doc. Après tout, derrière son burlesque tant physique que comique la Kung Fu Ghost comédie (L'EXORCISTE CHINOIS, la série des MR. VAMPIRE) s’inspire bel et bien du folklore surnaturel chinois. Il y a aussi les films d’exploitations Shaw comme BLACK MAGIC et BOXER'S OMEN qui peuvent se qualifier comme Folk horror. Hélas, le cinéma hongkongais ou d’action martiale n’est plus bien d’actualité de nos jours. Cela dit, cette absence démontre que malgré sa longueur, WOODLANDS n’aura pas épuisé son sujet.

Même s’il n’est pas un film de fiction et qu’il correspond parfaitement à mes attentes, WOODLANDS est pour moi une des grandes découvertes faites jusque-là au Festival, et mon grand coup de cœur. Je le recommander totalement à tous ceux qui sont en mesure de pouvoir le voir. Lorsque le film sera disponible je ne manquerais pas de me le procurer et de le revoir, avec un carnet pour prendre note de tous les films et les noms mentionner.

Q&A de 20mn avec la réalisatrice Kier-la Janisse

Q&A de 30mn avec Kier-La Janisse


Cote : ****
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Ecrit le : Lundi 16 Août 2021 17h02
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MI-TEMPS DU FESTIVAL

Le festival est maintenant a mi-chemin. Jusqu’à maintenant j’ai vu 18 films et ai rédigé un contre rendus sur 8 entre eux. Plusieurs films visionnés seront aborder après le Festival car il faut du temps pour les digérés. Je prévois voir encore un peu plus d’une douzaine du film d’ici la fin du festival dans une semaine et demie.

Je me donne un congé aujourd’hui tant dans le visionnement que l’écriture. En attendant je communique des liens portant sur le 25 anniversaire du Festival et quelques films à voir. Bonne lecture à tous.

PETIT FESTIVAL DEVIENDRA GRAND

25 ANNÉES D'EXCENTRICITÉ ET DE FIDELITÉ

FANTASIA ENTRE DANS LA LÉGENDE

QUOI VOIR À FANTASIA



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Ecrit le : Jeudi 19 Août 2021 12h36
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FANTAISIA 2021 : DEUXIEME SEMAINE.

PETITES FILLES POUR L’ÉTERNITÉ.

ALL THE MOONS



Au cours d’une guerre dans l’Espagne du XIXe siècle, une petite fille est sauvée de graves blessures par une mystérieuse inconnue qui lui confère le don de vie éternelle. Toutefois, bientôt séparer de sa bienfaitrice l’enfant devra désormais vivre dans la solitude ou auprès de gens en dissimulant sa vraie nature.

Tout comme les chefs d’œuvre de Guillermo del Toro L'ÉCHINE DU DIABLE et LE LABYRINTHE DE PAN, ALL THE MOONS présente un enfant pris à partie par des forces tant humaine que surnaturelle qui la dépasse. Toutefois, dans ce film, tant les situations que l’imagerie ne visent pas à créer l’effroi. Le récit se veut davantage une fable surnaturelle mélancolique et ténébreuse qui se sert de la figure du vampire pour traiter du poids de l’angoisse lier à une longue et terrible solitude. Cela est accompli tant par une remarquable direction photo à la fois crépusculaire ou glauque couleur terre que la prestation quasi muette de sa jeune actrice qui exprime avec de beaux grands yeux les tourments et désirs de son personnage. Il en résulte un film qui faisant plus dans le merveilleux de l’ombre que l’effroi ou l’horreur s’avère particulièrement étrange et touchant.

A noté que bien que le film soit une co-production franco-espagnole il est d’abord et avant tout présenté comme étant Basque . C’est comme si un film français était décrit comme étant Breton.

****

MARTYRS LANE

Désemparé par la froideur de sa mère envers elle, une petite fille commet un acte lourd de conséquences. Peu de temps après elle rencontre une autre fille apparemment de son âge. Celle-ci l’entraine dans un jeu étrange. Or il va s’avérer qu’un tragique secret et des intentions secrètes sont derrière les agissements de la petite intruse.

MARTYRS LANE est un film de fantôme écrit et réalisé par une femme. C’est peut-être pourquoi le film à une sensibilité particulière car raconté du point de vue d’une petite fille et qu’il entretient surtout une ambiance non par de peur, mais de mystère et de mélancolie triste de façon posé. C’est très bien exécuté tant au niveau narratif que visuel bien que je doive reconnaitre que ce film et ses personnages ne m’ont pas aussi engagés que All The Moons. Cela est peut-être dû au fait que je n’ai pas toujours compris les dialogues parlés avec un fort accent britannique. J’ai également trouvé que la fin sembla plus tenir du cliché propre au films de fantômes. Malgré tout, tout comme MOONS il s’agit d’un film fort beau et touchant.

***0
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Ecrit le : Vendredi 20 Août 2021 16h57
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FANTASIA 2021 DEUXIEME SEMAINE

DON'T SAY IT'S NAME



Une activiste autochtone est tuée lors d’un délit de fuite dans un Territoire du Nord canadien. Peu de temps après des meurtres sauvages ont lieu, les victimes étant déchiquetées par une créature invisible. Une policière et une garde-chasse enquêtent et ont tôt fait de découvrir un lien avec d’anciennes légendes amérindiennes sur des démons vengeurs.

Après le film de zombie BlOOD QUANTUM, DON'T SAY IT'S NAME est un nouveau film d’autochtones canadiens fleuretant avec le cinéma d’horreur. Le film bénéficie d’une certaine efficacité visuelle et narrative, d’un bon emploi de l’environnement enneiger et d’une belle brochette de personnage la plupart féminin et amérindiens. Par contre, DON'T a la facture générique d’un film de TV et avec une ambiance et une imagerie surnaturelle aussi fugitive que sommaire. Même si on retrouve quelques jets de sang et des cadavres déchiquetés ici et la, en terme d’effroi, DON'T ne levé pas bien haut et son croquemitaine ressemble plus a un rocker heavy metal maquillé qu'un démon.

Le principal mérite de DON'T est que malgré ses limitations en tant que film d’horreur, il aborde des sujets d’actualités comme le respect des terres autochtone et l’hécatombe parmi les femmes amérindiennes avec respect et pertinence. Si les amateurs d’effroi pur et dur ne trouvent pas leurs comptes avec ce film, ceux qui sont autochtones ou qui partagent leurs préoccupations vont par contre trouver bien des raisons d’être satisfait. Pour ma part, je l’ai trouvé moyen, mais sympathique.

Q& A : de réalisateur et des interprètes



WHEN I CONSUME YOU

Un frère et sœur écorché par la vie sont pourchassé par une créature démoniaque qui consume les âmes après avoir tué les corps.

Je m’étais juré cette année de ne pas visionner des films faisant partie de la sélection Cinéma Lucinda, tellement je trouve approche filmique avant-gardiste rébarbative. J’ai rompu se vœu pour WHEN I CONSUME YOU et l’ai presque aussitôt regretté. À mi-chemin j’avais tellement décroché que j’ai commencé à fermer les yeux de plus en plus longtemps.

Comme les autres films surnaturels que j’ai vus auparavant, WHEN I CONSUME YOU est une forme de conte qui traite en présentant des paumes traite i métaphoriquement du deuil Tournée à la caméra sur épaules dans des décors urbain aussi glauque que ténébreux et faisant usage d’un montage elliptique, le film à des paumés comme protagonistes et une dimension surnaturelle qui j’ai trouvé arbitraire.

Cela dit, je n‘ai pas pensé que WHEN est un mauvais film; il n’est juste pas dans mes cordes. Pour un point de vue beaucoup plus positif, voir ce lien : lien

Q&A
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Ecrit le : Mardi 24 Août 2021 20h28
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FANTASIA 2021: DEUXIEME WEEK-END.


STOP MOTION & MARTIONETTES


Trois films vue ce week-end mettant tous des marionettes ou des poupées en vedettes.

FRANK & ZED

Dans un royaume médiéval, une ancienne malédiction menace ses habitants d’un bain de sang. Un lointain château délabré habité par une créature rapiécée et un zombie sera le lieu du massacre.



FRANK & ZED est un pastiche de film d’horreur réaliser avec des marionnettes à la Jim Henson. Gimmick loufoque ce « Muppet Gore Show » carburant à l’humour noir connait son point culminant lors d’une longue séquence ou une bonne douzaine de marionnettes se font décapité, mutilé et éviscérer de quantité de manières.

Il aurait fallu au moins 6 années aux artisans du film pour mener le film è terme. C’est qu’ils n’ont pas seulement joué avec des marionnettes, mais fabriquer de multiples décors pour créer un univers stylisé convaincant.

Aussi impressionnant que soit le résultat au niveau visuel. FRANK & ZED souffre quand même de certains problèmes. Sa durée excessive de 90 min par exemple donne lieu à quantité de longueurs et de redondances suscitant lassitude et agacement. Faire un moyen métrage au lieu d’un long aurait été une démarche plus souhaitable. La lisibilité narrative n’est pas toujours très bonne non plus. Quantités de marionnettes se ressemblant il est souvent difficile de reconnaitre tous les personnages et de les suivre surtout lors du grand massacre.

De toute évidence les faiseurs du film ont été plus soucieux d’étaler leurs prouesses que de raconter une histoire compréhensible et cohérente. Conséquemment, si en tant que spectacle de marionnettes transgressif par sa violence et son humour FRANK & ZED est une belle réussite il n’en a pas moins une dimension bancale plus propre à du bricolage inspiré qu’à une œuvre pleinement accomplie. Cela dit il n’en offre pas moins un divertissement assez unique en son genre qui saura ravir bien du monde.

Reportage


Court Métrage


Q&A


Cote : ***.


JUNK HEAD

Dans un futur lointain un cyborg est envoyé explorer les profondeurs terrestres maintenant habitées par des clones mutants. Il passera à travers de multiples péripéties ou il croisera quantité de créatures bizarres. Endommagé à quelques reprises il passera lui-même à travers plusieurs transformations.



Film d’animation-stop-motion se déroulant dans un immense monde souterrain ténébreux, JUNK HEAD constitue une odyssée de l’étrange des plus captivante. Son esthétique évoque l’expressionniste, le cyberpunk, les films de Jean Pierre Jeunet et l’art de https://fr.wikipedia.org/wiki/H._R._Giger De plus les créatures ayant souvent l’apparence de jouets cela donne au film un certain aspect d’art naïf qui accentue son charme, tout comme la figure attachante du protagoniste.

JUNK HEAD est la création complète de Takahide Hito qui travaille à cette œuvre depuis au moins une décennie. Artiste solitaire, il aura conçu, fabriqué, animé les marionnettes en plus d’assumer la plupart des voix dans un patois gargouillant, mais heureusement soutiré d’où passe un petit humour narquois.

Ce que l’on voit à Fantasia cette année est la troisième version de JUNK HEAD présenté a festival la première fis sous forme de court-métrage en 2013. C’est sous forme d’un long métrage de 1h55 que JUNK HEAD est présenté à Fantasia en 2017 ou il a rapporté une mention spéciale pour le prix Satoshi Kon d’excellence en animation. C’est une version rééditée et raccourcie de ce film original qui est présenté en 2021. Le récit est constitué en une série d’épisodes distincts comme s’il était en fait constitué de plusieurs courts-métrages réunis ensemble. Comme JUNK HEAD se termine sur une fin ouverte, les aventures du protagoniste sont loin d’être terminées. Une autre version est à prévoir éventuellement au fur et à mesure que Hito progresse dans son œuvre. Au delta du monde qu’il présente, JUNK HEAD constitue une œuvre artisanale des plus admirable techniquement.


Extrais de 30mn de Junkhead qui présente son premier tiers


Making of


Cote****

MAD GOD



Bien qu’intituler MAD GOD; un titre plus approprié pour ce film d’animation stop motion aurait pu être en fait « Cauchemar d’un dieu fou » compte tenu du spectacle fantasmagorique halluciner qu’il présente. On se croirait presque dans une version cyberpunk d’un des tableaux infernaux de Bosch ou Bruegel.

C’est une œuvre de [URL=https://fr.wikipedia.org/wiki/Phil_Tippett Star Wars/Robocop/Jurasic park]Phil Tippet[/URL] /un des plus célèbres animateurs-stop motion d’Hollywood. Le trois premiers STAR WARS, ROBOCOP et LE PARC JURASSIQUE sont parmi les nombreux films auquel il aura participé. Il aura commencé à travailler sur MAD GOD en 1987. Croyant que l’animation CGI allait rendre le stop motion promptement désuet il laissa tombé le projet pendant 25 ans avant d’y retourner. C’est avec l’aide de compagnes de financement kickstart de même que la participation d’assistants volontaires qu’il a pu complété son travail.

MAD GOD commence d’une façon assez similaire à JUNK HEAD avec l’exploration d’un gigantesque monde souterrain par un intrus. Le travail sur les décors, l’éclairage et la bande-son (avec des cries d’animaux notamment) est aussi important que l’animation des figures. Disposant de plus d’assistants, de ressources et d’expériences qu’ Hito, Tippet a pu créer un univers avec encore plus de texture, d’ambiance et de détails que JUNK HEAD. Toutefois, MAD GOD a une progression narrative encore plus tenue que le film de Hito.. En fait, on ne peut même pas dire qu’il y a une vraie histoire dans se film juste, une succession d’épisodes-tableaux. Junk Jead vraiment un film à être vu sur un grand écran de cinéma afin d’en maximiser l’expérience immersive, ce qui malheureusement n’est pas put survenir à Fantasia. Présenté en salle à un autre festival, MAD GOD aurait entrainé des attaques de paniques chez certains spectateurs. C’est tout dire. Alors que JUNK HEAD est le travail d’un artisan solitaire, MAD GOD est celui d’un vieux maitre au sommet de son art. Cela dit j’ai quand même moins accroché à ce film qu’à JUNK HEAD qui lui avait une histoire à raconter de même qu’un protagoniste sympathique.

Reportage sur Phil Tippet.


Reportage sur MAD GOD.


Cote: ***0

Le festival se termine demain mais je compte encore voir quelques films.
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Ecrit le : Mercredi 25 Août 2021 21h23
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LE FESTIVAL FANTASIA 2021 SE TERMINE AUJOURD'HUI.



Le film de clôture sera YOKAI WAR : GUARDIAN de Takashi Miike qui sera présenté au Cinéma Impérial. Je serais la pour le voir et écrire un contre rendu avec les deux ou trois derniers films que j'ai vu au cours du week-end. Je communiquerais les prix du festival dès qu'ils seront disponible.

A+
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Ecrit le : Samedi 28 Août 2021 01h25
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FANTASIA 2011 LES PRIX

Avec bande annonces de la plupart des films mentionnés.

Teaser.


PRIX CHEVAL NOIR

Meilleur Film VOICE OF SILENCE (Corée du Sud)




Meilleurs Metteur en scène : Igor Legarreta (ALL THE MOONS)

Meilleure actrice: Zelda Adams (HELLBENDER, USA)

Meilleur actor : Yoo Ah-in (VOICE OF SILENCE)

Prix Satochi Kon pour meilleur film d’animation CRYPTOZOO (USA, d. Dash Shaw)



Prix New Flesh pour meilleur premier film THE SADNESS (Taiwan, d. Rob Jabbaz)

https://www.youtube.com/watch?v=CnCFmEnteCQ

Prix Camera Lucida : THE STORY OF SOUTHERN ISLET


VIDÉO ANNONÇANT LES PRIX




PRIX DU PUBLIC


𝐌𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐥𝐨𝐧𝐠-𝐦𝐞́𝐭𝐫𝐚𝐠𝐞 𝐚𝐬𝐢𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞

Or : BEYOND THE INFINITE TWO MINUTES (Japon, Junta Yamaguchi)



Argent: MIDNIGHT (Corée du Sud, Kwon Oh-seung)



Bronze : THE SADNESS (Taïwan, Rob Jabbaz)



PRIX DU PUBLIC


𝐌𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐥𝐨𝐧𝐠-𝐦𝐞́𝐭𝐫𝐚𝐠𝐞 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥
Or: ALL THE MOONS (Espagne/France, Igor Legarreta)

Argent: ULTRASOUND (États-Unis, Rob Schroeder)

Bronze : KING KNIGHT (États-Unis, Richard Bates Jr.)




𝐌𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐥𝐨𝐧𝐠-𝐦𝐞́𝐭𝐫𝐚𝐠𝐞 𝐜𝐚𝐧𝐚𝐝𝐢𝐞𝐧

Or : DREAMS ON FIRE (Canada/Japon, Philippe McKie)



Argent : THE RIGHTEOUS (Canada, Mark O’Brien)

Bronze : BRAIN FREEZE (Canada, Julien Knafo)



𝐌𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐨𝐜𝐮𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞

Or : WOODLANDS DARK AND DAYS BEWITCHED: A HISTORY OF FOLK HORROR (États-Unis, Kier-La Janisse)

Argent : ALIEN ON STAGE (Royaume-Uni, Lucy Harvey & Danielle Kummer)



Bronze : SATOSHI KON, THE ILLUSIONIST (France/Japon, Pascal-Alex Vincent)



𝐌𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐥𝐨𝐧𝐠-𝐦𝐞́𝐭𝐫𝐚𝐠𝐞 𝐝'𝐚𝐧𝐢𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧

Or : MAD GOD (États-Unis, Phil Tippett)



Argent : HAYOP KA! THE NIMFA DIMAANO STORY (Philippines, Avid Liongoren)



Bronze: THE DEER KING (Japon, Masashi Ando & Miyaji Masayuki)



𝐅𝐢𝐥𝐦 𝐥𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐢𝐧𝐧𝐨𝐯𝐚𝐧𝐭

MAD GOD (États-Unis, Phil Tippett)

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Ecrit le : Dimanche 29 Août 2021 15h07
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FANTASIA 2021: PRINCESSE YAKUZA ET GIRL WITH GUN ...MÉNAGÈRE.

YAKUZA PRINCESS



YAKUZA PRINCESS est l’adaptation de Samurai Shiro roman graphique du bédéiste brésilien Danilo Beyruth. Bien que je n’aie pas lu l’œuvre originale, celle-ci semble reprendre la démarche deFrank Miller] aux débuts des années quatre-vingt avec Daredevil, Elektra et Wolverine : transposer et adapter les mythes japonais sur les samouraï et les yakuza dans un contexte occidental. Shiro voit ainsi des gangsters japonais, des rônins et des sabres maudits débarquer à Sao Paulo pour mener une vendetta au sein de l’importante communauté japonaise du Brésil.

L’adaptation filmique du comics : YAKUZA PRINCESS tourne autour de trois personnages; celui du titre dernière survivante de sa famille massacrée, un gangster japonais qui la poursuit, et un mystérieux balafré amnésique adepte en sabre. Remplie de clichés le seul vrai suspense de l’intrigue est dans les intentions véritables du gangster et du balafré entretenue pendant les deux tiers du film. Les scènes d’action sont peu nombreuses et assez courtes ce qui est tout aussi bien vu leurs lisibilités souvent approximatives. Aucun des acteurs incarnant les protagonistes la chanteuse Masumi et Jonathan Rhys-Meyer (aka Henry VIII) n’ont pas non plus par des habilités physiques particulières. Il est a noté que bien que le film soit présenté comme Brésilien aucun des personnages ou des acteurs les jouant n’est de ce pays et le portugais ne se fait entendre qu’à quelques l’occasion seulement.

En gros YAKUZA PRINCESS ne présente a mes yeux aucune intrigues, personnages ou séquences d’action vraiment mémorable. Là ou heureusement il se distingue c’est dans l’esthétique visuelle hyper léché stylisé et l’ambiance. En jouant avec le cadre, l’espace, la lumière les ténèbres et les couleurs, le film est en effet pourvu d’une élégance et d’un verni visuel tout à fait stupéfiant qui accroche l’œil à chaque instant. A mi-chemin j’avais même des flashback de SIX FEMMES POUR L'ASSASSIN du grand Mario Bava; un des premiers et des plus beaux gialos jamais faits.
La qualité visuelle exceptionnelle de YAKUZA PRINCESS est selon moi son seul grand mérite et la seule raison pour le voir C’est quand-même un peu dommage. Avec un casting d’acteurs brésiliens, une véritable immersion dans la culture du pays et une plus grande compétence au niveau de l’action de la part du metteur en scène PRINCESS aurait bien pu s’élevé à être autre chose qu’être du toc chatoyant.

Cote : Qualité visuelle ****/Film dans son ensemble **0.


CAUTION HAZARDOUS WIFE THE MOVIE




Essayé d’imaginer une girl with gun comme Michelle Yeoh, Yukari Oshima, Cynthia Rothrock ou Moon Lee décidant d’abandonner une vie d’aventures pour se marier et chercher à mener une vie rangée de femme au foyer. Telle est la prémisse de Cautions, Hazardous Wife une série TV japonaise de 2017. Une comédie romantique avec scène d’action celle-ci se terminait sur un cliffhanger mémorable avec l’héroïne et son époux se tenant mutuellement en joue. C’est que l’épouse n’était pas la seule à mener une vie secrète.

Extrais de l’épisode 1 :


CAUTION, HAZARDOUS WIFE THE MOVIE
reprend là où la série se terminait. Atteinte d’amnésie, la protagoniste se croit bel et bien être une femme au foyer mariée à un gentil professeur d’école. En fait, le film inverse la prémisse d’origine; car cette fois-ci c’est l’époux qui est un agent secret à l’insu de son épouse ignorante de tout même de son propre passé.

Contrairement au film qui est son modèle probable, Mr AND MRS SMITH, CAUTION ne joue pas juste la carte de la comédie de couple rocambolesque; il se veut aussi un thriller d’espionnage et même une sorte de tragi-comédie existentielle. En plus de traiter de la relation équivoque d’un couple formé d’une amnésique qui se questionne et d’un espion ambigu, CAUTIONS traite également de la corruption politique et de la préservation écologique, et ce de façon pertinente. Cela en fait un film qui va bien au-delà du simple divertissement kiss, kiss bang bang. Il y a quand même quantité de petits moments cocasses et de passages plus animés (notamment avec l’intervention d’un justicier karatéka en cosplay) mais le récit dans son ensemble se fait sur un rythme posé. Cela constitue un changement rafraichissant par rapport à ce qui se passe habituellement dans les films girls with guns au rythme plus abrupt et bondissant. C’est dans son dernier quart que finalement CAUTION éclate en thriller d’action, où les masques tombes, les pistolets dégaines, les coups pleuvent et les clichés se déchaines, le tout filmé avec un panache adéquat, en faisant usage d’airs musicaux classiques ou jazzy entrainants.

Le rôle principal est incarné par Haruka Ayase que j’avais déjà entrevue à Fantasia il y a une douzaine d’années dans CYBORD SHE et ICHI un pastiche féminin du sabreur aveugle Zatoichi. Souvent comparé à Anne Hataway dans son pays; CAUTION la montre au meilleur de sa forme tant physique avec de bonnes scènes d’action qu’au niveau du jeu en créant un personnage à la nature double.

Bien que le film soit la suite d’une série TV et que quelques gags et personnages y font référence, le récit demeure tout à fait compréhensible. D’une durée de deux heures le film fait plus long et laborieux que les films d’action typique, mais offre des personnages et une trame un peu plus dense que la norme. Il en résulte un film sympathique que j’ai suffisamment apprécié.

article résumant la série

Premier des cinq épisodes sous-titré en anglais que l’on peut trouver sur Youtube.



Cote : ***0.

À suivre Prochainement : Fantasia 2021 : La dernière journée.
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Ecrit le : Jeudi 02 Septembre 2021 20h20
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FANTASIA 2021: DERNIÈRE JOURNÉE.

KING CAR



Parce que sa mère a accouché de lui dans un taxi, Uno a acquis la faculté de parler avec les automobiles. Il utilise cette faculté pour développer une flotte de véhicule intelligent conçu pour servir le bien public. Toutefois, il s’avère que ces autos nouveau genre ont leurs propres plans afin de subjuguer l’humanité.

En provenance du Brésil, KING CAR est une fable surréalisme combinant réalisme magique, et sci-fi pour livrer un message satirique anti-automobile. Cela peut sembler saugrenu, mais quand on y songe l’automobile est une des causes principales d’accident et de pollution sur la planète et conduit de plus en plus fréquemment à des comportements aberrants telles la rage au volant ou la folie des vitesses. Comme je suis moi-même totalement indifférent envers les automobiles, on ne peut pas dire que j’ai vraiment accroché au message du film que je trouve même un peu grossier par moment. Cela dit, je reconnais tout à fait l’originalité de la démarche qui donne lieu à quantité de situations de plus en plus bizarres et loufoques.

Le scénario du film ne raconte pas son histoire directement, mais procédé plutôt par touches tâtonnantes ; une stratégie narrative risquée, mais qui contribue à la poésie insolite au film. Quoi qu’il en soit, sans convaincre pleinement, KING CAR s’avère par l’originalité de son propos et de son imagerie comme l’un des films les plus franchement bizarres du festival cette année tout autant que d’autres ovnis comme JUNK HEAD et MAD GOD. De plus contrairement à l’autre film brésilien du Festival : YAKUZA PRINCESS, KING CAR est un film qui reflète vraiment la société, la culture et la langue du pays ce qui le rend encore plus sympathique.

Cote : ***0.

THE GREAT YOKAI WAR : GUARDIANS



Des Yokais (démon japonais) recrute deux jeunes frères pour chercher à arrêter la progression d’un puissant monstre qui écrase tout sur son passage. Ce que les yokais ne mentionnent pas c’est qu’un des frères pourrait bien mourir en accomplissant cette tâche. En 2006, Takashi Miike qui était déjà le cinéaste favori du Fantasia, aura épater le public du festival avec THE GREAT YOKAI WAR un film féérique centré sur les Yokais. Cette année il retourne à ce sujet avec THE GREAT YOKAI WAR : GUARDIAN qui est le film de clôture du festival et a été présenté dans la grande salle de l’Imperial. C’est le sixième film du Festival que j’ai vu à cet endroit enfin de finir Fantasia en beauté.

C’est du moins ce que j’espérais car enfin de compte je me suis un peu morfondu. C’est que le film a clairement été conçu surtout pour un public jeune avec des gosses pour héros d’où une certaine mièvrerie. De plus, les gosses ont la fâcheuse tendance à hurler de peur au 5 min. D’un autre côté, le film est peuplé de yokais aussi farfelus et bizarres les uns que les autres qui est la source d’un humour loufoque m’ayant beaucoup fait sourire. Parmi la meute de Yokais présenté celui qui se distingue le plus est un démon menteur dont les propos doivent être interprété à l’inverse par les autres personnages il y a aussi une femme renarde masquée qui est intéressante, mais qui malheureusement sort du film dans le dernier tiers. Les spectateurs qui s’y connaissent en classique du cinéma fantastique japonais auront aussi certainement le plaisir de reconnaitre Daimajin, héros d’une trilogie de film dans les années soixante comme un des démons le plus puissants du film.

Pour se film, la touche transgressive de Miike est complètement absente bien qu’il faut reconnaitre qu’il faut un certain culot pour faire un film de monstres avec presque aucune scène d’action et culminer un affrontement monstrueux par un grand chant par les jeunes héros et les yokais. Même GREAT YOKAI WAR : GUARDIAN ne correspondait pas à mes attentes je dois reconnaitre que c’est une production de très bonne qualité technique et qu’il a quelques bons moments.

Cote : ***

A suivre prochainement : Le Bilan.
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Ecrit le : Samedi 04 Septembre 2021 17h09
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FANTASIA 2021 LE BILAN


Pour cette année j’ai vu un total de 31 films de même que six anthologies de court-métrage (bien que trois seulement au complet. J’ai également écrit 20 critiques réparties dans 12 entrées sur le blog Cinemagic. Parmi les films visionnés, huit étaient de langue anglaise. Il avait également 9 films japonais, 6 films d’animation, 2 documentaires, 5 films européens, et 3 films sud-américains. J’ai vu presque autant de films que le festival de 2020 qui s’étaient aussi déroulés sur une plateforme en ligne, mais j’ai quant même put voir 6 films dans la grande salle de l’Impérial le plus beau cinéma de Montréal.

Mes visionnements favoris ont été
WONDERFUL PARADISE, SEPTED THE STORY OF HONG-KONG, POUBELLE OF CHIMNEY TOWN ALL THE MOONS. J’ai spécialement apprécié JUNK HEAD, BEYOND THE INFINATE TWO MINUTES et HELLBENDER pour leurs réussite à crée un récit fantastique prenant avec des moyens limités. Cela dit mon grand coups de cœur reste le documentaire épique WOODLAND DARK AND DAYS BEWITCHED qui m’aura fait découvrir et apprécier le folk horror : l’horreur folklorique. En fait depuis que j’ai vu WOODLANDS j’ai collecté quantité de titre portant sur se type de fantastique.

BEYOND THE INFINITE TWO MINUTES



HELLBENDER (video musical qui donne une idée de l’ambiance et de l’imagerie).


JUNK HEAD



WOODLANDS DARK AND DAYS BEWITCHED



D’un autre coté KRATT, WHEN I CONSUME YOU et YAKUZA PRINCESS sont les films dont les visionnements ne sont avéré morfondant. Soit que je n’ai pas accroché à l’histoire ou à l’approche narrative soit que j’ai trouvé qu’ils avaient de gros défauts qui gâchait le film. J’ai également développé une aversion pour GHOSTING GLORIA un film de viol surtnaturel qui passe pour une comédie romantique.

Comme la plupart des films ont été visionnés chez moi, j’ai pu sauver du temps et consacré plus de temps à faire des critiques et me reposer. Si jadis je pouvais voir jusqu’à trois ou quatre voir cinq films par jours, j’ai maintenant moins d’endurance et de patience et j’ai essayé de me limiter maintenant a deux ou trois. Je dois reconnaitre que j’ai été un peu ennuyé par la lenteur du processus d’écriture et j’aurais aimé produire plus rapidement, mais au moins je ne me suis pas épuisé à la tâche ni éprouvé de la lassitude à voir tant de films en un laps de temps court.

11 films visionnés n’ont pas encore de critiques. Je me suis également procuré une douzaine de films présentés au Festival que je pourrais peut-être visionnés dans les mois qui vont suivent après une période de récupération. Je compte surtout voir [I]VOICE OF SILENCE et CRYPTOZOO qui ont rapporté des prix majeurs au festival de même que quelques films de la sélection rétro.

Je rappelle, qu’une bonne partie des films du Festival vont sans doute se retrouvé tôt ou tard dans des chaines payantes comme Netflix ou Shudder. Si un film a attiré votre attention, il est important de rester aux aguets.

C’est tout pour le moment. En espérant que mes textes auront su autant vous informer que divertir.

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