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On a déjà évoqué ces pratiques ici. Mais c'est toujours bon de le rappeler... |
La Chine soupçonnée de manipuler les chiffres du box-office
Après une longue campagne de censure, le gouvernement chinois célébrait déjà le carton de son dernier film de propagande, "Beginning of the Great Revival". Problème : certains chiffres du box-office auraient été bidouillés par les salles de cinéma.
Le film Beginning of the Great Revival, lancé en grande pompe le 15 juin dernier par le régime chinois pour célébrer le 90e anniversaire du Parti communiste, arrive bientôt au terme de sa période d’exploitation. Imposé sur tous les écrans du pays (où la concurrence étrangère a été priée de dégager de l’affiche), promu par le gouvernement reconverti en attaché de presse et immunisé contre la critique par une géante campagne de censure, Beginning of the Great Revival était annoncé comme le plus grand succès potentiel du box-office chinois.
Après trois semaines de diffusion, les premiers chiffres officiels du film, s’ils n’atteignent pas l’ambition fixée par le parti (1 milliard de yuans = 100 millions d’euros), confirment une éclatante réussite : plus de 11 millions d’euros de recettes sur le marché intérieur et 30 millions d’euros dans le monde. Mais alors même que le parti célébrait sa victoire, le quotidien hongkongais Apple Daily remet en cause ces chiffres et affirme que des billets vendus pour Beginning of the Great Revival auraient été contrefaits dans l’une des plus grandes chaînes de cinéma du pays.
Un système de billetterie faussé
Le quotidien hongkongais a publié trois photos de billets (reprises ici) vendus dans le réseau de salle incriminé. La mention de Beginning of the Great Revival, écrite par ordinateur, y est barrée et remplacée à la main par le titre d’un autre film (Kung Fu Panda 2 ou Wu Xia, les vrais choix des spectateurs). Dans un pays où les résultats du box-office sont comptabilisés à partir des ventes de billets générés par ordinateur, l’opération suppose une inscription automatique du titre du film de propagande sur les tickets -donc une fraude, explique le magazine Forbes.
La méthode, si elle avérée, aurait contribué à booster les recettes de Beginning of the Great Revival et viendrait contrarier un peu la success story vantée par le gouvernement. Le montant de la fraude (impossible à quantifier) pourrait atteindre des sommes considérables : l’exploitant mis en cause, Jinyi International Cinemas, revendique sur son site internet 400 salles dans tout le pays et une part de box-office de 75 millions d'euros en 2010.
Suffisamment, donc, pour relativiser les 105 millions de yuans (11,3 millions d'euros) récoltés sur le marché intérieur par le film de Sanping Han et Jianxin Huang. Sur les billets contrefaits découverts, les recettes auraient dû revenir à l’animé U.S Kung Fu Panda 2 et au film hongkongais Wu Xia. Son réalisateur, Peter Ho-Sun Chan, s’est déclaré inquiet au quotidien Apple Daily :
"Je me suis déjà plaint auprès des autorités compétentes, explique-t-il. Une enquête est en cours, j’espère seulement que tout ceci est faux." Une faille dans la communication
Les pertes pourraient être importantes pour Peter Ho-Sun Chan, dont le wu xia pan (film de sabre) avec les stars locales Donnie Yen et Tang Wei pariait justement sur un succès en Chine. Les studios Dreamworks ne devraient pas s’inquiéter au contraire des révélations de l’Apple Daily : en salle depuis plus d’un mois, Kung Fu Panda 2 a réalisé 94 millions de dollars de recettes en Chine. Mais le soupçon de fraude des réseaux d’exploitation pourrait bien refroidir un peu les ambitions chinoises des studios U.S : les Disney, Paramount, ou Warner Bros, qui militent pour la fin des quotas de films étrangers imposés par le régime et une installation définitive d’Hollywood en Chine.
Alors qu'il n'a pas encore été mis en cause, le gouvernement accuse une sérieuse baisse de confiance avec ces révélations de fraudes, qui concluent une opération de communication désastreuse menée pour la sortie de Beginning of the Great Revival. Coréalisée par Sanping Han et Jianxin Huang, cette fresque historique sur la création du Parti communiste (un des plus grands budgets de l’histoire du cinéma chinois) a été imposée sans partage dans toutes les salles du pays par le régime –suscitant la colère des spectateurs, toujours privés de Transformers 3 et du dernier volet de la franchise Harry Potter.
Les premières critiques (unanimement négatives) formulées contre le film sur les sites de cinéma populaires du pays (Douban Movie, et Mtime.com) avaient provoqué une vaste campagne de censure du gouvernement : accès aux commentaires bloqués, systèmes de notation (type Rotten Tomatoes) fermés… Billets poinçonnés.
Romain Blondeau |
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La Chine multiplie les tournages à Paris et en Ile-de-France
PARIS, 13 juil 2011 (AFP) - 13/07/2011 15h34 -
Paris et sa région ont attiré cet été trois tournages chinois dont celui de Jacky Chan, confirmant ainsi l'attrait qu'exerce la capitale française, en partie grâce au crédit d'impôt international, a indiqué mercredi la Commission du film d'Ile-de-France. Parmi ces productions de cinéma et télévision, le dernier film de Jacky Chan, "Chinese Zodiac", a nécessité 21 jours de tournage en France, dont 13 en Ile-de-France avec une équipe de 300 personnes, soit "1.020 journées de tournage", a précisé la Commission. La star hong-kongaise avait initialement prévu une poignée de jours sur place, notamment à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle, et de poursuivre en décor. "Jacky Chan et ses producteurs sont d'abord venus en repérage il y a un peu plus d'un an, et ils ont finalement décidé de poser leur caméra pendant 21 jours, notamment au Château de Courances (Essonne)", a expliqué un membre de la Commission à l'AFP. Par souci d'authenticité, mais aussi grâce au crédit d'impôt dévolu à toute production internationale prévoyant un budget d'un million d'euros et plus en France. "Depuis quatre ou cinq ans, on était à un tournage chinois par an environ contre trois cet été", a-t-il ajouté. "Il s'agit de productions importantes pour la Chine, d'un budget de 7 à 8 millions environ -même si ça semble encore modeste pour des productions européennes ou, encore plus américaines." Outre le film de Jacky Chan, des équipes chinoises sont venues tourner une série télévisée pour CCTV1 (principal réseau de diffusion chinois), "Nos années françaises", sur le séjour en France des anciens dirigeants chinois Deng Xiaoping et Zhou Enlai. Venus comme ouvriers, ils découvrirent le communisme dans l'Hexagone. Il s'agit là d'une commande de l'Etat chinois au groupe de télévision Jiangsu TV, l'un des plus gros producteurs de séries en Chine, a précisé la Commission. Par ailleurs, un documentaire sur "Le Siècle des Lumières" est en préparation pour Beijing TV. Une équipe de tournage était installée la semaine dernière au château de Fontainebleau, au Panthéon à Paris, ainsi que place des Vosges au coeur du quartier du Marais. La Commission du film d'Ile-de-France a engagé depuis 2005 des efforts importants pour la promotion de son territoire auprès des producteurs chinois, notamment lors du salon Film'Art, le grand marché du cinéma de Hong-Kong, considéré comme le plus important d'Asie. Avec New York, Paris est la ville la plus filmée au monde en décor naturel. |
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Depuis septembre, il semble qu'une nouvelle directive officieuse (dite " Feng Sha 封殺/ Shut Out" ) circule à la télévision chinoise : les grandes chaînes nationales et satellitaires sont priées de ne plus mettre en avant les animateurs et invités d'origine taiwanaise (mais aussi hongkongaise). Les artistes taiwanais sont appréciés par le public de la Chine continentale. On les voyait souvent dans les émissions de variétés, de télé-réalité, etc. Certains d'entre eux étaient même animateurs vedettes sur les grandes chaînes chinoises. Cette directive était peut-être due à l'approche de la Fête nationale chinoise (1er Oct). Depuis, les artistes taiwanais, quand ils trouvent encore du travail en Chine, sont cantonnés à des émissions de chaînes provinciales et non satellitaires. Il y a en Chine un certain mouvement d'exaspération chez les professionnels de voir les artistes hongkongais ou taiwanais envahir les programmes de télé (mais aussi le cinéma) : dans les séries, dans les émissions de plateau, etc. Les professionnels chinois estiment (sans oser le dire tout haut) qu'ils trouvent moins de travail à cause de cette présence "étrangère". En plus les artistes de HK et de Taiwan, souvent plus connus dans le reste de l'Asie, sont en général mieux payés que les artistes nationaux pour les postes équivalents. Le problème ne se limite pas aux comédiens et chanteurs, mais également aux techniciens. De nombreux scénaristes et réalisateurs hongkongais travaillent aujourd'hui en Chine. Leur présence est censée apporter une garantie de qualité aux séries télé. Sur les génériques de début des séries, lorsque c'est le cas on voit bien le nom du réalisateur hongkongais avec la mention "réalisateur de HK"... Il existait une véritable tradition de formation des talents (techniciens et artistes) à la télévision de HK. Jusque vers l'an 2000, la TVB et l'ATV avaient chacune sa propre école de formation des comédiens, et les jeunes techniciens apprenaient le métier par étapes (postes divers, puis assistants, réalisateurs, producteurs). De nombreux grands noms en sont issus. Seule la TVB semble perpétuer cette tradition. Ca ne semble pas du tout être le cas en Chine, où les formations ont lieu dans les instituts, à l'université ou dans les cours privés... Le Taiwanais Jacky Wu, une des principales victimes de la nouvelle directive
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Les 6 400 salles chinoises qui font rêver l'Amérique
Le Monde | 04.10.11 | 14h39 • Mis à jour le 04.10.11 | 14h43
Les grands studios américains lorgnent les écrans chinois. Dreamworks tâte ainsi le terrain à Shanghaï et utilise RSR Partners, un cabinet de recrutement international, pour dénicher les talents locaux et probablement y ouvrir, à terme, un bureau. Pour Dreamworks, il ne s'agit pour le moment que d'"explorer les possibilités en Chine".
Le studio d'animation avait déjà annoncé, le 29 août, un accord inédit avec la plate-forme Youku, l'équivalent chinois de YouTube, pour distribuer les premier et second volets de Kung Fu Panda sur la zone payante de son site. Le film avait été conçu à dessein, ses directeurs artistiques ayant visité la Chine pour inclure des "références culturelles" - le kung-fu, le panda, le décor - qui furent particulièrement bien accueillies par les spectateurs chinois. Kung Fu Panda 2 avait ainsi battu le record d'entrées pour un film étranger le week-end de son lancement.
D'autres se tournent également vers l'est. Relativity, producteur notamment de The Social Network et Ennemis publics, a annoncé, le 14 août, la signature d'un accord avec deux partenaires chinois, SAIF et IDG Media, pour prendre part à un fonds de production d'une centaine de millions de dollars, baptisé Skyland. L'objectif est de produire des films prenant en compte la culture chinoise mais capables de se vendre également sur des marchés étrangers.
Dépasser le marché japonais
En parallèle, Relativity a passé un partenariat avec Huaxia Films, le deuxième distributeur du pays. Ces accords permettront à Skyland de sortir des films estampillés "chinois" et exemptés ainsi du rigoureux système des quotas, qui réserve l'accès au marché à une vingtaine de productions étrangères chaque année.
Les motivations sont nettes : le box-office chinois a rapporté 1,5 milliard de dollars (1,1 milliard d'euros) en 2010, une augmentation de 64 % sur une année. Le pays compte plus de 6 200 salles, mais ce chiffre devrait doubler avant 2015. Selon Rance Pow, président d'Artisan Gateway, un cabinet de consultants sur l'industrie du film chinoise basé à Shanghaï, le marché pourrait s'approcher des 2 milliards de dollars en 2011, puis dépasser rapidement le marché japonais (2,6 milliards de dollars en 2010), numéro deux mondial.
Legendary Pictures, producteur de Batman. The Dark Knight et d'Inception, a déjà commencé à jouer une partition similaire en juin, en s'associant à Huayi Brothers. Ce groupe fondé en 1994 par deux frères et présent dans la production à la fois musicale et cinématographique ambitionne d'investir jusqu'à 1 milliard de yuans (117 millions d'euros) dans le plus grand complexe de studios d'Asie de l'Est, capable d'accueillir également les touristes à 100 kilomètres de Shanghaï.
La nouvelle maison de production s'appelle Legendary East et a annoncé en août le lancement de son premier projet : une super-production épique, La Grande Muraille, dont le tournage sera laissé aux mains du personnel américain de Legendary. La distribution en Chine sera assurée par Huayi et dans les autres pays par Warner Bros.
"Les studios américains doivent apprendre à faire des films qui respectent les directives chinoises. Cela pourrait changer la manière dont ils produisent les oeuvres", estime Rance Pow.
En retour, les studios chinois tentent de séduire les audiences étrangères conformément à la politique de développement du "soft power", décrétée par l'équipe dirigeante d'Hu Jintao.
Harold Thibault Article paru dans l'édition du 05.10.11 |
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Après les secousses à la TVB (dont les hauts dirigeants enchaînent en ce moment les réunions pour trouver une stratégie pour stopper l'hémorragie des départs de gens talentueux), c'est au tour d' ATV de subir de fortes turbulences. Ces jours-ci, la presse HK évoque une possibilité pour ATV de se déclarer en faillite. A l'origine de cette info : l'un des actionnaires de la chaîne. En effet, le Taiwanais Tsai Eng Meng 蔡衍明, tonitruant 2e ou 3e actionnaire d'ATV, a réclamé que la chaîne soit déclarée en faillite. Raison invoquée : ATV est incapable de rembourser une dette de 23 M de HKD à la société Norwares Overseas Inc. qui appartient à... Tsai Eng-Meng lui-même. Une façon de tenter de ne pas perdre toutes ses billes dans cette affaire ? La direction d'ATV a dû vite démentir cette grosse rumeur. Selon elle, certes ATV traverse en ce moment une passe difficile, et elle est déficitaire, mais les actionnaires continueront à soutenir les projets de transformation de la chaîne. Elle promet au public des nouveaux programmes ambitieux pour l'an prochain... Depuis presque 20 ans, la chaîne ATV de Hong Kong n'a jamais eu de pacte d'actionnariat stable. Les actionnaires majoritaires se succèdent. Il n'y a jamais eu de vision à long terme. Les responsables (qui se succèdent aussi) gèrent la chaîne comme ils peuvent, au jour le jour. C'est tout le contraire de la TVB, qui a toujours eu une politique et un actionnariat stables depuis longtemps. Comme la TVB, la chaîne ATV voit ses meilleurs éléments (dans les départements de la création, de la réalisation, et parmi ses comédiens maison) recrutés par les futures nouvelles chaînes hertziennes... Au niveau des audiences, ATV est devenue un nain face à la TVB... Tsai Eng Meng http://news.sina.com.hk/news/19/1/1/2461568/1.htmlhttp://news.sina.com.hk/news/2/1/1/2461644/1.html
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8 novembre 2011 La Chine veut détrôner Hollywood
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Le mois dernier, lors du plénum du Parti communiste, les dirigeants chinois ont adopté une directive visant à élargir l'«influence» de la culture chinoise. La deuxième économie mondiale s'est engagée à «protéger sa sécurité culturelle» et à rehausser son soft power, sa capacité d'influence par des moyens non coercitifs, comme la culture.
Mais en matière de cinéma, le rayonnement international de la Chine reste très limité, à l'image de l'indifférence qui entoure les Coqs d'or, trophées attribués chaque année depuis 1981 par l'Association du cinéma chinois.
Pour les réalisateurs, le carcan imposé par la propagande du Parti et la censure restent d'importants obstacles à surmonter, surtout pour rivaliser avec les superproductions hollywoodiennes. «Vous ne pouvez pas imposer une camisole aux artistes et les faire concourir comme des athlètes. La culture n'est pas monolithique. Elle doit être diversifiée», selon Zhou Liming, un critique culturel.
Chen Daming, réalisateur d'un remake de What Women Want, assure que la censure rend difficile la réalisation d'un large éventail de films contemporains. La censure ne permet pas selon lui de décrire des antagonismes forts, nécessaires aux polars. «Sans un méchant, un gentil n'a plus aucun rôle et il est difficile de faire des films contemporains, car les polars aujourd'hui ne passent pas la censure», raconte-t-il. Ce qui ne gênent pas certains. «Le gouvernement se sert de la culture comme vecteur pour désigner ce qui est bien et mal. Les films ont un effet puissant, et nous devons montrer la bonne voie» aux spectateurs, explique Ivy Zhong, patron de la société de production privée Beijing Galloping Horse
Même les films qui tirent leur épingle du jeu dans les salles obscures chinoises, où les recettes du box office ont bondi de 64% en 2010 à 1,5 milliard de dollars, peinent à transformer l'essai à l'étranger. Ils sont bien sûr confrontés à l'obstacle du sous-titrage, mais trébuchent souvent bien avant, n'obtenant même pas une chance d'être diffusé.
Let The Bullets Fly, par exemple, un ambitieux film populaire de gangsters des années 1920 réalisé par Jiang Wen, a décroché un petit distributeur américain au printemps dernier, mais n'a toujours pas été projeté aux Etats-Unis.
Les films en chinois n'ont pas enregistré de succès notable aux Etats-Unis depuis Tigre et Dragon, le film d'arts martiaux réalisé par Ang Lee, Oscar du meilleur film étranger en 2001. En 2003, le réalisateur Zhang Yimou, avec son film Hero a été nominé dans la même catégorie, mais sans remporter le trophée.
A l'opposé, les films d'Hollywood sont en moyenne deux fois plus rentables sur le marché intérieur que les productions locales chinoises. Le public local a par exemple plébiscité Avatar (avec un total des billets vendus dépassant 200 millions de dollars) ou Kung fu Panda 2.
(Source AFP) |
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Shaw finally set to retire
By Patrick Frater
Wed, 07 December 2011, 21:09 PM (HKT)
Executive Shuffle News Run Run SHAW 邵逸夫, the 104-year-old Hong Kong media mogul is to retire at the end of the month from Television Broadcasts Ltd (TVB) 電視廣播有限公司.
In a filing to the Hong Kong stock exchange the company said that Shaw will step down as chairman, non-executive director and executive committee member. He will instead be named as chairman emeritus at the company he founded in 1965.
TVB announced that it will promote 71 year-old executive deputy chairman Norman LEUNG 梁乃鵬 to executive chairman. He will receive a salary of HK$5.76 million ($740,000) and directors fees of HK$150,000 ($19,300) and a bonus. In his deputy chairman role Leung is entitled to a HK$1 million ($129,000) bonus for the current year.
TVB, which has terrestrial TV broadcasting in Hong Kong as its mainstay, now has broadcast operations in Taiwan, North America, Australia and Europe and a programme distribution network throughout Asia, particularly in mainland China, Malaysia, Singapore and Vietnam. |
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16/12/11 16:46
Crimson Forest Chine crée une série d'animation épique en 100 épisodes : Ginseng vs. Aliens
Crimson Forest Chine crée une série d'animation épique en 100 épisodes : Ginseng vs. Aliens
Crimson Forest VFX/Animation Studio, l'un des studios cinématographiques et d'animation les plus modernes et à la croissance la plus rapide de Chine, conduit les spectateurs dans une toute nouvelle dimension de l'imaginaire avec la nouvelle aventure animée en 100 épisodes, Ginseng vs. Aliens.
L'histoire se déroule dans un village magique au coeur du mont Changbai où Little Ginseng, le héros de l'aventure, et ses amis Radish boy, Deer boy, Grass head et Tang (dont il est amoureux) vivent dans la joie. Ce bonheur est soudain bouleversé lorsqu'un vaisseau spatial extraterrestre échoue dans le voisinage. La famille Ginseng use de ses pouvoirs et de ceux des racines de ginseng magique pour combattre les extraterrestreset éventuellement trouver un moyen de cohabiter avec ces derniers.
« Chaque épisode présente la famille Ginseng et les problèmes auxquels ils font face avec leurs nouveaux visiteurs, » explique Xiao Xin, scénariste principal chez Crimson Forest Films. « Le parcours des aventuriers apporte des leçons de vie, telles que l'amitié, le respect et la vertu. Nous sommes très impatients de partager les aventures de la famille Ginseng avec notre public à travers le monde. » Pour avoir un avant-goût de ces aventures, rendez-vous sur le site : http://bit.ly/tuoSAN.
La série est dirigée par Jason Huang, d'origine sud-coréenne, de Crimson Forest. « La culture et les traditions orientales sont très adulées à travers l'Asie et l'objectif de cette série est de montrer comment elles sont honorées. Ginseng vs. Aliens est un voyage fantastique qui vise à éclairer chacun, indépendamment de son âge, de sa culture ou de sa nationalité, sur la culture orientale, et ce d'une manière très divertissante et riche en effets visuels. »
Le directeur général Jon Chiew et le superviseur COO/VFX Andy Chen ont dirigé une équipe de plus de 100 artistes pour la création des animations graphiques de haute qualité. Andy Chen possède une expérience chez DreamWorks et Electronic Arts et travaille avec son équipe d'artistes chinois et internationaux afin d'apporter une nouvelle perspective à l'industrie de l'animation en Chine.
Ginseng vs. Aliens est produit, écrit, dirigé et animé en Chine par Crimson Forest Animation/VFX, avec la participation financière de Beijing Datu International Cultural Investment Co. Ltd. et de Xin Entertainment and Culture Communication Co. Ltd. L'équipe assure la production complète de la série, des schémas originaux aux animations finales, en passant par la musique originale, la commercialisation et les jeux.
Les premiers épisodes de la série sont prêts et devraient être disponibles début 2012. La distribution aux États-Unis est prévue pour le milieu ou la fin de l'année 2012.
À propos de Crimson Forest Animation/VFX
Crimson Forest Animation/VFX (CFX) dispose d'une équipe internationale diversifiée experte en préproduction d'animations, production d'animations 2D/3D et en effets spéciaux visuels. Elle propose une variété de services techniques tels que les avant-projets/la conception visuelle, la peinture de cache, la capture de mouvement, la caméra virtuelle, le rendu (PIXAR Renderman), la conversion 2D-3D et les services de postproduction. Les membres de l'équipe avaient déjà travaillé sur d'autres projets tels que la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques Beijing 2008, Confucius, Red Cliff, Les Quatre Fantastiques, X-Men 2, Final Fantasy et Pirates des Caraïbes. Le studio d'animation est une filiale de Crimson Forest Films, une société de production cinématographique et de télévision fondée par Jonathan Lim.
Pour de plus amples d'informations sur Crimson Forest Animation/VFX, rendez-vous sur le site : http://www.cfx.tv, et pour de plus amples informations sur Crimson Forest Films, rendez-vous sur le site : http://www.cff.tv.
Galerie photos/multimédia disponible sur : http://www.businesswire.com/cgi-bin/mmg.cg...0107716&lang=fr
Le texte du communiqué issu d'une traduction ne doit d'aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d'origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.
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