Version imprimable du sujet
Cliquez ici pour voir ce sujet dans son format original
HongKong Cinemagic Forum > Événements HK Cinemagic > Fantasia 2009


Ecrit par: Kung-Fu Scholar Mercredi 17 Juin 2009 16h17
Voici un avant gout de la treizieme édition du Festival FANTASIA[FONT=Courier] qui aura lieu de 9 au 27 Juillet. Préparez vos vacances d'été en conséquence. Je vais bien sûr couvrir l'événement. biggrin.gif

(la troisième partie de mon dossier Fantasia 2008 va être diffusée prochainement, Il est en phase de correction pour le moment. Il va être publié avec beaucoup de retard avant le début de Fantasia 2009 et sera aussi riche en infos et photos que les deux premières parties).


Un avant-goût de la 13e édition du festival Fantasia!

YATTERMAN de Takashi Miike en film d’ouverture
Montréal, le 15 juin 2009 -- Le festival Fantasia, le plus important festival de cinéma de genre en Amérique du Nord, revient à Montréal, au Théâtre Hall de l’Université Concordia, pour sa 13e édition du 9 au 27 juillet 2009. Et c’est avec le délirant YATTERMAN du japonais Takashi Miike que le festival ouvrira toutes grandes ses portes. Une première canadienne très attendue qui plongera les spectateurs dans l’univers psychédélique et rétro kitsch totalement assumé de l’adaptation d’un très populaire manga des années 70. Rappelons aussi que Fantasia fut le premier festival en Amérique du Nord à projeter un film de Miike en 1997, qui par la suite s’imposa sur la scène internationale avec AUDITION et ICHI THE KILLER.

Plus d’une centaine de longs métrages essentiellement d’Asie, des États-Unis, d’Europe, mais également d’Afrique du Sud et du Brésil, seront présentés tout au long de ces trois semaines de festival. Une programmation diversifiée, divertissante, originale et innovante, où l’humour décalé et grinçant se taillera une place de choix dans une sélection destinée à un large public, allant de la pop culture réinventée au cinéma d’auteur et d’anticipation, du film d’horreur aux œuvres épiques et à grand déploiement.

-- Le festival Fantasia est fier d’annoncer la présentation en première nord-américaine de CECI EST MON SANG du sud-coréen Park Chan-wook, prix du Jury au dernier festival de Cannes, lors de son événement qui se tiendra du 9 au 27 juillet prochain.
Park Chan-wook a été découvert par le public du festival Fantasia en 2001 avec Joint Security Area, puis avec Sympathy for Mr. Vengeance en 2003, le premier film de sa trilogie Vengeance. Il a acquis ensuite une reconnaissance internationale avec le film culte Old Boy qui obtint le Grand prix du festival de Cannes en 2004 puis Lady Vengeance, primé à la Mostra de Venise en 2005. Il s'est imposé depuis lors comme l'un des cinéastes majeurs du renouveau du cinéma coréen.

THIRST, CECI EST MON SANG s’inspire du roman Thérèse Raquin d’Émile Zola. Mélangeant allègrement les genres horreur, burlesque, romance, baroque, Park Chan-wook met en scène l'histoire d'un pasteur en pleine crise morale qui se transforme en un vampire aux irrépressibles pulsions après avoir accepté de servir de cobaye lors d’un traitement médical expérimental. THIRST, CECI EST MON SANG est une coproduction Corée/États-Unis.

Le film sortira aux États-Unis (tout d’abord à New York, Los Angeles, San Francisco) le 31 juillet et a été numéro un au box office en Corée du Sud dès sa sortie, avec plus d’un million d’entrées pour la première fin de semaine. Alliance Vivafilm est le distributeur au Canada.


LE CINEMA JAPONAIS EN GRANDE FORME
Avec une sélection imposante de 35 films, le cinéma japonais arrive en force au festival, faisant état du dynamisme actuel et de la diversité de la production cinématographique dans ce pays. Valeurs sûres et découvertes au programme. L’une des autres pièces maîtresses de cette sélection est sans aucun doute le film-fleuve de quatre heures et magistral LOVE EXPOSURE, l’extravagant et touchant opus à l’amour de Sion Sono. Ce film obtint plusieurs prix au Festival international du film de Berlin, dont le prix de la FIPRESCI.

LE COURT MÉTRAGE QUÉBÉCOIS VIBRANT ET BIEN VIVANT
Le cinéma québécois revient également en force avec le retour du Fantastique Week-end du court métrage québécois qui présentera plus d’une centaine d’œuvres pendant trois jours, du 24 au 26 juillet, réalisés par des talents confirmés et émergents. Le festival souhaite ainsi encourager les nouveaux courants et les jeunes créateurs d’ici en leur donnant une vitrine prestigieuse et en leur permettant d’établir des contacts dans le milieu du cinéma. Par ailleurs, plusieurs longs métrages québécois seront présentés dans le courant du festival dont le deuxième film de Robin Aubert, un « road movie » existentialiste, tourné au cœur de l’Inde d’aujourd’hui.

LE FESTIVAL FANTASIA, C’EST AUSSI UNE AFFICHE, DES PRIX, DES HOMMAGES, DES COLLOQUES ET DES PROJECTIONS EXTÉRIEURES.

HEIDI TAILLEFER RÉALISE L’AFFICHE 2009
C’est l’artiste peintre Heidi Taillefer qui a réalisé le visuel de l’affiche officielle 2009 du festival. L’œuvre d’Heidi Taillefer est connue internationalement. Influencée notamment par la peinture figurative, le surréalisme et la mythologie, son univers fantastique correspond en tout point à l’esprit du festival. C’est d’ailleurs la deuxième fois qu’Heidi Taillefer collabore avec Fantasia, ayant déjà réalisé l’affiche en 2006. Elle expose actuellement à New York et ses œuvres ont été récemment publiées dans le livre Metamorphosis Volume 2. (www.heiditaillefer.com)

DES PRIX ET DES JURYS
Plusieurs jurys composés d’artisans, d’artistes et de membres de l’industrie du film québécoise et canadienne seront à pied d’œuvre pour remettre les prix suivants :

- Prix du Meilleur long métrage : Jean-François Rivard (réalisateur), Patrick Sénécal (auteur et scénariste), Malajube (groupe musical), Jean-Philippe Duval (réalisateur) et Sophie Cadieux (comédienne)

- Prix de la Première œuvre – catégorie Long métrage : Denis Héroux (réalisateur), Scott Weinberg (Cinematical, Fear.net), Guy Danella (producteur), Ryan Bruce Levey (Cinemavault), Larry Kent (réalisateur) et Brenda Leiberman (présidente du Calgary Underground Film Festival)

- Prix du Meilleur court métrage international : Dennison Ramalho(réalisateur), Colin Geddes (Toronto International Film Festival), Nicolas Renaud (co-fondateur de Hors Champ), Roadkill Superstar (collectif de création cinématographique) et Jovanka Vuckovic (rédactrice en chef de Rue Morgue Magazine)

- Prix du Meilleur court métrage québécois : Natalia Wysocka (journaliste et critique Ici Montréal), Geneviève Brouillette (comédienne) et Vincent Morriset (réalisateur)

-Prix du Meilleur court métrage DIY : Al Kratina (journaliste à The Gazette), Alain Fournier (réalisateur) et Jeanne Ostiguy (actrice)

HOMMAGE
Le festival rendra notamment hommage au réalisateur et romancier Buddy Giovinazzo et à son œuvre puissante, honnête et sans compromis, et présentera en première internationale, son plus récent long métrage LIFE IS HOT IN CRACKTOWN ainsi que le montage original 16 mm de COMBAT SHOCK provenant de la collection personnelle du réalisateur.

COLLOQUES
Quatre colloques répondant aux aspirations et à la demande du public seront organisés entre le 24 et le 26 juillet. Ils porteront sur la Direction d’acteurs; la Création d’un jeu vidéo (une présentation Ubisoft); la Distribution de films et de DVD; et le Micro-cinéma ou comment faire beaucoup avec presque rien.

PROJECTIONS EXTÉRIEURES
Fantasia à la belle étoile reviendra cette année pour six jours au Parc de la Paix (boulevard St-Laurent entre la rue Ste-Catherine et du boulevard René-Lévesque). Des projections extérieures gratuites pour tout public qui donneront l’occasion de redécouvrir des films présentés à Fantasia. Une présentation Pepsi Diète Max, en collaboration avec la Société des Arts Technologiques.

FANTASIA À LA CINÉMATHÈQUE QUÉBÉCOISE ET AU FRINGE FESTIVAL
Le festival Fantasia est fier de s’associer avec la Cinémathèque québécoise et Ciné-Asie pour présenter cet été une rétrospective des plus importants films érotiques japonais ou pinku eiga des années 60 et 70, un genre qui a permis à certains cinéastes chevronnés et respectés mondialement de faire leurs premières armes au cinéma. Fantasia a également le plaisir de présenter dans le cadre du Fringe Festival deux incontournables du circuit des festivals de film de genre, ROSENCRANTZ & GUILDENSTERN ARE UNDEAD, de Jordan Galland, le 16 juin à 21h00, et THE LAST AMERICAN FREAK SHOW, de Richard Butchins, le 18 juin à 21h00. L’occasion de débuter l’été sur les chapeaux de roue!



Tous les faits saillants de la programmation et autres informations croustillantes du festival seront dévoilés lors d’une conférence de presse le 29 juin prochain à 10 h30. À ne pas manquer.

Ecrit par: Jean-Louis Mercredi 01 Juillet 2009 07h14
HONG KONG : 100 ans de cinéma
Célébrations et focus sur le cinéma d’arts martiaux et d’action



Montréal, le 29 juin 2009 – L’année 2009 est un jalon important pour Hong Kong puisqu’elle marque le centième anniversaire de la sortie du premier film de fiction de l’ancienne colonie britannique. Pour célébrer cet événement, le Hong Kong Economic Trade Office du Canada organisera la Nuit HK Fantasia – 100 ans dans le cadre du festival. Cet événement débutera par un cocktail spécial le mercredi 16 juillet où seront conviés médias et invités VIP. Madame Maureen Shiu, directrice du Hong Kong Economic Trade Office du Canada, sera présente à cette occasion.
Le cocktail sera suivi par la première canadienne de THE WARLORDS de Peter Chan, mettant en vedette Jet Li et Andy Lau. Fantasia présentera les deux plus récents récipiendaires du Meilleur film aux HK Film Awards, soit THE WARLORDS et IP MAN (ce dernier projeté lors de la soirée d’ouverture). Tous les longs métrages de Hong Kong présentés au festival seront précédés par une bande-annonce de films d’époque montrant la diversité et le dynamisme des 100 années du cinéma hongkongais. Fantasia est fière d’être le premier festival canadien à rendre hommage aux 100 ans du cinéma de Hong Kong.
Le cinéma d’arts martiaux a traversé les frontières internationales avec l’arrivée de Bruce Lee en 1972 ainsi qu’avec le film 5 FINGERS OF DEATH (1971 de la Shaw Brothers), et continue son évolution, combinant avec succès action et talent artistique, tout en s’adaptant à son époque et à un public toujours plus exigeant. Fantasia soulignera l’essence véritable des « arts martiaux » avec sa sélection arborant les mêmes acteurs et réalisateurs de films d’action qui ont épaté le public avec leurs prouesses athlétiques, comme Jet Li, Donnie Yen, Sammo Hung et Wu Jing sous la direction et production talentueuses de Johnnie To, Wilson Yip et Peter Chan.

Ecrit par: Jean-Louis Mercredi 01 Juillet 2009 07h30
COUP D’OEIL SUR LA SÉLECTION 2009

Pour un Flirt avec le Chaos : L’Adorable mais Extrême Anti-Comédie Romantique
Parfois, l’amour fait mal, mais qui a dit que la douleur ne pouvait être amusante ? Pour un Flirt avec le Chaos rassemble une série de films sauvages et audacieux auxquels seule la définition « d’anti-comédies romantiques » pouvaient convenir. Ces oeuvres extravagantes proviennent du Japon, de l’Allemagne, de la Corée du Sud, du Canada et du Québec !


CRUSH AND BLUSH – Première canadienne
Corée du Sud Réal : Lee Kyoung-mi
Pour son premier film, la réalisatrice Lee Kyoung-mi a reçu des appuis de taille. Park Chan-wook a produit, participé à l’écriture et effectue une courte apparition, de même que Bong Joon-ho, réalisateur de THE HOST. Cette comédie vaudevillesque teintée d’humour noir met en scène une femme impopulaire tentant de séduire un collègue et d’éloigner ce dernier de sa maîtresse au moyen de plans douteux. Kong Hyo-jin semble née pour incarner la fascinante et difficile à suivre Me-sook, un personnage inoubliable, attachant et magnifiquement développé.

LOVE EXPOSURE – Première canadienne
Japon Réal: Sion Sono
Préparez-vous à être témoins d’un miracle parce que Sion Sono (SUICIDE CLUB, EXTE) est de retour avec son oeuvre la plus inspirée jusqu’ici : une odyssée de quatre heures d’amour et d’hystérie, de perversité et de sentimentalité, de sacrilège et de chaos! Une projection au Festival de Berlin lui a rapporté deux prix prestigieux et a laissé les spectateurs si perplexes qu’ils doivent encore se demander comment ils se sentent par rapport au film! L’ode marginale de Sion Sono aux agonies de l’amour défie tout synopsis. À la fois satire sociale fétichiste, jolie histoire d’amour et féroce manifeste anticonformiste pouvant allègrement passer de la douce folie d’une bande dessinée à un ton d’une sévérité bien sentie, LOVE EXPOSURE est une chance d’être témoin d’un record du monde d’excentricité cinématographique.

MUST LOVE DEATH – Première mondiale, en présence du réalisateur Andreas Schaap
Allemagne Réal: Andreas Schaap
Nous y sommes, voici le film le plus surprenant que nous avons déniché cette année! C’est une fusion incroyable entre la comédie romantique et l’horreur extrême qui aurait très bien pu être le résultat d’une hypothétique collaboration entre les frères Coen, Takashi Miike et Woody Allen, à l’époque de MANHATTAN, s’ils avaient décidé de créer quelque chose à mi-chemin entre FLIRTING WITH DISASTER et TEXAS CHAINSAW MASSACRE. Tout ça demeure totalement incompatible, mais ça fonctionne. Et brillamment à part ça! Ça commence comme une douce et amusante comédie romantique et ça plonge subitement dans le chaos le plus total. À partir de cet instant, tout peut arriver à tout moment. Sorte de docteur Jekyll et M. Hyde cinématographique, MUST LOVE DEATH sème l’hilarité et, même s’il semble souvent franchement adorable, soyez assurés que vous serez fréquemment scandalisés. MUST LOVE DEATH vous laissera un sourire aux lèvres et des cicatrices au cerveau.

SANS DESSEIN – Première mondiale en présence du collectif Dead Cat Films
Québec Réal : Caroline Labrèche et Steeve Léonard
Célibataire et pratiquant un métier peu valorisant, Paul est sans dessein – sans futur satisfaisant. Il reçoit un jour la visite d’un esprit qui lui offre la chance de rectifier son avenir. Le revenant invoque un plan imposé par les Hauts dirigeants du Destin qui assurerait amour et prospérité : Paul doit conquérir son amour d’enfance, Martine A. Lacelle. Mission difficile puisque Paul, enfant, avait accidentellement fait tomber Martine dans les égouts! Après plusieurs courts métrages acclamés, Dead Cat Films signent un premier long d’une grande inventivité avec dialogues savoureux,
situations loufoques et séquences animées. Une réussite qui confirme le talent tant comique que cinématographique de ce collectif.

YOU MIGHT AS WELL LIVE – Première canadienne
Canada Réal : Simon Ennis
Après avoir été expulsé de l’asile où il se remettait de sa dernière tentative de suicide, un perdant (Joshua Peace) se retrouve dans une quête spirituelle. Il se lance alors tête première dans une aventure rocambolesque où il livrera des organes sur le marché noir, s’éprendra d’une fille atteinte de catatonie et finira du mauvais côté d’une circoncision. YOU MIGHT AS WELL LIVE est aussi systématiquement hilarant et profondément tonifiant. C’est le genre de long métrage qui vous laissera abasourdis devant le nombre de fois où il dépasse les limites du bon goût en un si court laps de temps. Vous ne voulez pas attendre une seconde de plus pour voir cette comédie culte canadienne !


COUP D’OEIL SUR LA SÉLECTION 2009


8th WONDERLAND
France Réal : Nicolas Alberny et Jean Mach – Première canadienne en présence de Nicolas Alberny et Jean Mach
Tous les jours, des milliers d’internautes se rassemblent sur la communauté web clandestine « 8th Wonderland. » Bien qu’ils n’aillent rien en commun, ils partagent tous la même ambition : faire chuter les dirigeants machiavéliques de notre planète. Avec sa réflexion intelligente sur le pouvoir des mondes virtuels et son usage unique de l’écran fragmenté, 8th WONDERLAND des nouveaux venus Nicolas Alberny et Jean Mach est un triomphe sur tous les niveaux. Il s’agit de l’un des films de genre les plus fascinants des cinq dernières années.

20th CENTURY BOYS: CHAPTER ONE / 20th CENTURY BOYS: CHAPTER TWO - THE LAST HOPE – Première canadienne
Japon Réal: Yukihiko Tsutsumi
En 1969, Kenji et ses amis s’imaginent un scénario catastrophe se déroulant à la fin du 20e siècle où ils devront sauver le monde. En 1997, ces présages commencent à se réaliser. La bande à Kenji devra lutter contre une sombre secte religieuse menée par le mystérieux Friend. En 2015, Kanna, la nièce de Kenji, doit se battre à son tour contre Friend et ses sbires. À la fois intimiste et grandiose, cette captivante adaptation du célèbre manga de Naoki Urasawa comblera les attentes les plus démesurées.

THE ANTE - Première canadienne en présence du réalisateur Max Perrier et de membres de la distribution
Canada Réal : Max Perrier
Produit à Montréal et présenté en première mondiale à Slamdance, THE ANTE suit Sam, un homme ordinaire faussement accusé d’un meurtre qu’il n’a pas commis. Une idée lui traverse alors l’esprit : s’approprier l’argent des assurances de la victime. L'un des films indépendants les plus stupéfiants visuellement que vous verrez cette année, cette première oeuvre possède des maquillages, des effets gore et une direction sonore digne d’Hollywood. Considérant son budget minime, le voir est être témoin d’un miracle.

ANTIQUE – Première canadienne
Corée du Sud Réal: Min Kyu-dong
Après une série télé et une série animée adaptées du manga ANTIQUE BAKERY, voici enfin le long métrage racontant les péripéties des personnages imaginés par Fumi Yoshinaga. Colorée, drôle et visuellement saisissante, cette comédie qui cache un côté plus sombre ajoutant une habile dimension psychologique à l’ensemble, fut l’un des films les plus populaires de Corée du Sud.

BATTLE LEAGUE IN KYOTO – Première nord-américaine
Japon Réal : Katsuhide Motoki
Lorsque deux amis joignent ce qui semble être un club social des plus normaux, ils ignorent que les membres organisent des combats où s’affrontent des armées de petits démons rondelets. Adapté du roman fantastique de Manabu Makime, BATTLE LEAGUE IN KYOTO mélange allégrement la douce comédie romantique et le monde fantastique et spirituel, en jouant avec la culture universitaire japonaise et les traditions folkloriques. Il captive les spectateurs en les faisant rigoler, haleter et hurler tout au long du film. Avec Takayuki Yamada (TRAIN MAN), Yoshiyoshi Arakawa (FINE, TOTALLY FINE) et Chiaki Kuriyama (KILL BILL).

BEST WORST MOVIE – Première montréalaise en présence du réalisateur Michael Paul Stephenson et de l’acteur George Hardy
États-Unis Réal : Michael Paul Stephenson
À son insu, un dentiste habitant une petite ville de l’Alabama possède une armée de fans qui l’idolâtrent. La raison de cette popularité ? Il a été acteur d’un jour en interprétant l’un des rôles principaux dans ce qui pourrait bien être le pire film de tous les temps : TROLL 2. Lorsqu’il apprend que le nanar est présenté dans une salle de cinéma, il décide d’assister à la projection. Cette initiative l’entraînera dans un véritable voyage initiatique. Drôle et touchant, BEST WORST MOVIE est un grand documentaire sur le cinéma de genre en plus d’être une formidable plongée au coeur du mystérieux phénomène que sont les films cultes.

BLACK – Première canadienne, en présence de l’acteur MC Jean Gab’1, du réalisateur Pierre Laffargue et de la productrice Lauranne Bourrachot
France Réal : Pierre Laffargue
Ça va mal pour le dur à cuir Black. Il a perdu ses partenaires lors d’un braquage de banque et, plus tôt dans la journée, un mystérieux chaman africain lui a déclaré qu’il était le héros que l’Afrique a besoin. Lorsqu’un cousin l’invite à le joindre au Sénégal pour assister à un vol de diamants, Black accepte sur le champ. Ce qu’il ignore, c’est que plusieurs criminels coriaces convoitent ces pierres précieuses… et que les paroles du sorcier n'étaient pas aussi farfelues qu’elles le paraissaient. Applaudi à SXSW, ce premier film rythmé et bourré d’action de Pierre Laffargue suit la légende du rap MC Jean Gab’1 à travers un Sénégal occulte et endiablé.

BLOOD RIVER – Première canadienne
Angleterre Réal : Adam Mason
Après BROKEN et DEVIL’S CHAIR, Adam Mason est de retour avec une remarquable entrée en tant que cinéaste ayant une voix unique réellement originale et une puissance cinématographique qu’il faudra dorénavant surveiller de près. Perdu dans le désert avec une voiture en panne, un couple fraîchement marié tombe à la rencontre d’un mystérieux auto-stoppeur qui pourrait leur apporter le salut ou la damnation. Un récit malsain de crimes et de châtiments qui rappelle les sinistres versets de l’Ancien Testament ayant auparavant inspiré William Faulkner et Flannery O'Connor.

BREATHLESS – Première canadienne, en présence du réalisateur, scénariste, producteur et acteur Yang Ik-june
Corée du Sud Réal : Yang Ik-june
Cette première oeuvre puissante et incroyablement maitrisée de Yang Ik-june nous fait visiter les recoins sombres de Séoul peuplés de mécréants, mais aussi de gens nobles luttant pour conserver leur dignité. Porté par de solides performances de Yang Ik-june et Kim Kkobbi, ce drame percutant, rappelant Takeshi Kitano et Bong Joon-ho, demeure l’une des plus belles découvertes que vous pouvez faire à Fantasia 2009.

CANARY – Première internationale
États-Unis Réal : Alejandro Adams
Si vous avez besoin d’une transplantation d’organe, Canary Industries est prête à vous en fournir un. Mais attention, si vous veniez à maltraiter votre corps suite à l’opération, l’entreprise médicale se donne le droit de le reprendre. Le réalisateur Alejandro Adams propose un commentaire déstabilisant sur la nécessité de la cruauté humaine et des corporations qui lui servent de véhicule. Production indépendante qui défie toutes conventions du cinéma traditionnel, CANARY est l’une des plus importantes découvertes de l’année.

THE CANYON – Première mondiale
États-Unis Réal : Richard Harrah
Après un mariage à Las Vegas, Nick et Lori décident de passer leur lune de miel en explorant le coeur du Grand Canyon. Guidé par Henry (Will Patton), un vieil alcoolo excentrique, ils pénètrent clandestinement ces lieux sauvages. Tout va pourtant bien, jusqu’à ce que Henry est mordu par un serpent venimeux. Débute alors un haletant et désespéré combat contre une nature menaçante et prédatrice. En tirant avantage de magnifiques mais terrifiants paysages et bénéficiant de talentueux interprètes (Yvonne Strahovski et Eion Bailey en Lori et Nick), Richard Harrah nous concocte avec THE CANYON un « survival » minimaliste à l’efficacité renversante.

THE CHASER – Première canadienne
Corée du Sud Réal : Na Hong-jin
Film inclassable qui s’est retrouvé dans la catégorie « horreur » au dernier Fantastic Fest et dans la section « action » du Festival du film asiatique de Deauville, THE CHASER n’a rien à envier aux classiques qui ont lancé la vague de cinéma de genre sud-coréen. Le scénario mêle habilement humour noir, cruauté et critique sociale. Kim Yun-seok, en ex-policier devenu proxénète, et Ha Jung-woo, en tueur sanguinaire, se livrent un duel d’acteurs des plus impressionnants. Na Hong-jin offre un premier film enlevant, troublant et d’une incroyable intensité.

THE CHILDREN – Première nord-américaine
Angleterre Réal : Tom Shankland
Une semaine de vacances en famille devient un cauchemardesque combat pour la survie lorsque les enfants attaquent inexplicablement leurs parents. Beaucoup plus terrifiant que CHILDREN OF THE CORN et la majeure partie des films d’enfants tueurs qui l’ont précédé, voici une véritable bombe britannique choquante et troublante qui peut déjà être élevée parmi les meilleurs films d’horreur sortis récemment. THE CHILDREN inverse l’amour inconditionnel avec un impact qui vous glacera le sang. Seriez-vous capable de vous défendre si ceux que vous aimez voulaient vous tailler en pièces, et ce, sans la moindre raison valable? Le film utilise la nature manipulatrice innée des enfants de terrifiante façon, poussant certains moments de cruauté aux limites de l’entendement.

THE CLONE RETURNS HOME – Première canadienne
Japon Réal : Kanji Nakajima
Avant d’entamer une mission dans l’espace, un astronaute accepte de participer à une expérience scientifique. S’il venait à mourir, il serait immédiatement remplacé par un clone. Mais cela impliquerait-il que la copie soit conforme à l’original ? Acclamé à Sundance pour sa mise en scène exemplaire, ce film splendide suit pas à pas Andrei Tarkovski avec un récit sur l’évolution des traits humains à travers le clonage. Avec son imagerie mystérieuse chargée de symbolisme et son atmosphère onirique, THE CLONE RETURNS HOME est une expérience cinématographique aussi inoubliable qu’enrichissante à voir absolument sur grand écran.

COMBAT SHOCK (montage du réalisateur) – En présence du réalisateur Buddy Giovinazzo
États-Unis Réal: Buddy Giovinazzo
Réalisé en 1986, le premier film de Giovinazzo demeure l’un des films les plus pertubants que vous verrez dans votre vie. Le vétéran du Vietnam Frankie essaie tant bien que mal d’élever une famille vivant sous le seuil de la pauvreté dans un voisinage rempli de junkies, de prostituées et de tueurs. Son fils horriblement déformé né récemment souffre constamment et Frankie soupçonne que son exposition à l’agent orange en est responsable. Ignoré par un système qui a coupé ses primes d’aide sociale et incapable de dégoter un emploi dans son état de détérioration, Frankie parcourt les rues à la recherche de quoi que ce soit qu’il pourrait rapporter à sa famille. Sa femme (Veronica Stork) reste à la maison avec leur poupon et ils n’ont que du lait et de la nourriture pour bébé pour survivre. Autour d’eux, la violence et la dépendance aux drogues sont partout. Giovinazzo injecte les meilleurs éléments de l’histoire du cinéma indépendant new-yorkais, la contemporanéité et l’honnêteté d’un Cassavetes, l’aspect provocateur et choquant du mouvement de cinéma transgressif et des éléments d’Abel Ferrara, dans un film personnel et explosif.

CRAZY RACER – Première nord-américaines
Chine Réal : Ning Hao
La folie et les retournements de situations s’enchainent plus rapidement que dans un film de Guy Ritchie. Le réalisateur Ning Hao, l’un des cinéastes les plus en vogue de Chine continentale, met en scène cette comédie de cambriolages au rythme rapide, se moquant au passage de l’avidité chinoise. Il tourne chaque scène avec des cadrages farfelus et une énergie extravagante. Se faisant retirer sa médaille, un cycliste se retrouve avec le statut de
« loser » et part à la recherche d’un sens à la vie en utilisant ses instincts avides.

CRIME OR PUNISHMENT?!? – Première nord-américaine
Japon Réal : Keralino Sandorovich
Une jeune mannequin se voit obligée de tenir le rôle de commissaire de police d’un jour après avoir volé un magazine. Ce ne sera pas une journée de tout repos. Peut-on rester de glace devant un crime? Dostoïevski abordait cette question sur un ton grave, mais Keralino Sandorovich la traite avec un cynisme prononcé, un humour unique et une folie créative typiquement nipponne. CRIME OR PUNISHMENT?!? constitue une excellente dose d’absurdité et de fraîcheur.

CRYPTIC – Première canadienne, en présence des réalisateurs Danny Kuchuck et John Weiner
États-Unis Réal : Danny Kuchuck et John Weiner
Imaginez que vous appelez au numéro de téléphone de la maison de votre enfance... et que la voix au bout de la ligne soit la vôtre alors que vous étiez enfant. Maintenant, imaginez que cet événement arrive le jour de l'anniversaire de la mort accidentelle de votre mère. Alors que vous parlez à vous-même plus jeune, vous réalisez qu'à ce moment précis dans le passé, votre mère est toujours en vie. Vous devez vous convaincre d'empêcher votre mère de suivre la voie qui la mènera au trépas et avez très peu de temps. Cet incroyable thriller de science-fiction à petit budget se présente
comme un brillant épisode de TWILIGHT ZONE axé sur la psychologie des personnages et vient de remporter un prix au Festival International de Films de Brooklyn.

DEADGIRL – Première montréalaise
États-Unis Réal : Marcel Sarmiento et Gadi Harel
Deux ados trouvent au coeur d’un asile abandonné le corps nu d’une femme apparemment morte au fond d’une pièce oubliée. Cependant, elle n’est pas morte du tout et ne peut être tuée. Déchaînée, sauvage et ne démontrant qu’agressivité et pulsions, il est difficile de la considérer comme humaine. Au lieu d’alerter les autorités, les deux amis décident alors de s’adonner à des jeux sadiques avec leur trouvaille. DEADGIRL fera jaser. C’est garanti. C’est expressément violent, bourré d’explosions de gore dévastateur et de sexualité explicite. Écrit par Trent Haaga, ce premier film déstabilisant a bouleversé le public de Toronto et de Fantasticfest.

DEAD SNOW – Première canadienne
Norvège Réal : Tommy Wirkola
Après un passage remarqué à Sundance, voici l’un des films d’horreur les plus attendus de l’année. Préparez-vous à du gore, un massacre bien juteux et, surtout, des zombies nazis ! Des étudiants en vacances font l’erreur de partir à la recherche d’or nazi perdu. Lorsqu’ils mettent la main sur le trésor, ses propriétaires reviennent d’outre-tombe pour le reprendre. Carnage en vue ! Avec de solides qualités de production, un scénario inventif et un savant mélange d’humour et de violence bien salissante, DEAD SNOW peut facilement être considéré comme le meilleur film de zombies depuis [REC].

DIARY OF A TIMES SQUARE THIEF – Première montréalaise
Pays-Bas Réal : Klaas Bense
La découverte d’un journal intime écrit par un employé d’hôtel new-yorkais entraîne le réalisateur Klaas Bense dans un voyage à travers le temps. Recherchant l’auteur du mystérieux document, il pénètre une ville hantée par les fantômes de son passé crade et violent. Ce moyen métrage imbibé de poésie évoque avec nostalgie le passage du temps en nous entraînant dans le Manhattan qui a inspiré Martin Scorcese et Paul Schrader.

DREAM – Première nord-américaine
Corée du Sud Réal : Kim Ki-duk
Un homme et une femme découvrent qu’ils sont unis par leurs songes. Lorsque l’un dort, l’autre, comme une marionnette, imite les actes violents de ses rêves. Une seule solution envisageable pour résoudre ce mystérieux problème : ne plus dormir, peu importe les moyens. Pour sa première incursion dans le fantastique, le magistral Kim Ki-duk suit les déboires d’un couple victime d’une malédiction qui les mènera à l’amour. Comme toujours, la composition d’image s’avère somptueuse et le jeu des acteurs exemplaire. Jô Odagiri, que l’on a pu voir dans ADRIFT IN TOKYO l’année dernière, donne ici l’une des meilleures performances de sa carrière. Du très grand cinéma!

THE ECLIPSE – Première canadienne
Irlande Réal : Conor McPherson
Lors d’un festival littéraire, Michael, un père de famille veuf s’éprend d’une auteure de romans fantastiques. La relation houleuse se complique lorsque Michael devient hanté par de terrifiantes apparitions de fantômes. À la manière de Kiyoshi Kurosawa, ce touchant drame fantastique nous plonge dans une prenante atmosphère surnaturelle où les drames des vivants côtoient de près ceux des morts. Ciarán Hinds perce l’écran en interprétant un homme déchiré par son passé et ses croyances, une interprétation qui a été récompensée d’un prix lors du Festival de Tribeca.

EDISON AND LEO – Première montréalaise
Canada Réal : Neil Burns
Être un inventeur brillant n’empêche pas George T. Edison de faire face à plusieurs problèmes. Veuf et ennemi des guerrières de la tribu Pasana, il se retrouve avec l’ouvrage volé intitulé Livre de la lumière en sa possession et son fils, Leo, ne peut plus toucher personne sans leur administrer une décharge mortelle d’électricité. Ainsi débute l’histoire de Leo, la « plus grande invention » de George T. Edison. Le premier film canadien en animation image par image est arrivé. Les créateurs d’EDISON AND LEO ont inventé une nouvelle technique d’animation révolutionnaire digne de George T. Edison lui-même. Grâce à leur cran et leur inventivité, cette production canadienne n’a rien à envier à celles des grosses pointures de l’animation image par image.

EMBODIMENT OF EVIL (Encarnação do Demônio) – Première canadienne
Brésil Dir: José Mojica Marins
« Plus haut que Dieu. Plus bas que Satan. » Le retour diaboliquement attendu de José Mojica Marins, aussi appelé Zé do Caixão, AKA Coffin Joe, est enfin au Canada! EMBODIMENT OF EVIL explique la longue absence de Zé avec sa sortie de prison après une peine de dix ans purgée pour ses crimes antérieurs! Laissé dans un monde bien différent, Zé reprend ses habitudes et recrute des disciples parmi les Brésiliens dépourvus des droits. Il est peut-être septuagénaire, mais ça ne l’empêche pas de tenter d’assouvir son obsessive recherche de la femme parfaite avec qui il pourrait assurer sa descendance. Qu’il soit tué ou non par ses ennemis, le temps joue contre Zé et il vit sa vie en fonction de cette réalité. Le grotesque et le surréalisme abondent, baignés dans le sexe, la poésie, le blasphème et le sang. Vous n’en croirez pas vos yeux!

EUREKA SEVEN: GOOD NIGHT, SLEEP TIGHT, YOUNG LOVERS – Première nord-américaine
Japon Réal : Tomoki Kyoda
L'humanité subit l'attaque d'Image, une étrange force organique. Du côté de la contre-offensive se retrouve le déterminé, mais vulnérable soldat Renton, pilote d'un costume de combat Nirvash. Renton est cependant motivé par autre chose que la solidarité envers ses camarades et la détermination à sauver la Terre. Il n’a qu’une idée en tête : venir à la rescousse d'Eureka, une curieuse fille aux cheveux verts prisonnière d’Image. Tout comme EVANGELION qui a récemment trouvé une nouvelle vie au cinéma, la série EUREKA SEVEN a été entièrement retravaillée pour donner à ses admirateurs, ainsi qu'aux néophytes, une expérience nouvelle et indéniablement supérieure chargée d'émotions.

EVIL SPIRIT : VIY – Première nord-américaine, en présence du réalisateur Park Jin-sung.
Corée du Sud Réal : Park Jin-sung
Un Sud Coréen a eu l’audace d’adapter librement une nouvelle de Gogol pour son premier film ? Avant de crier au scandale, sachez que EVIL SPIRIT : VIY est une expérience cinématographique sidérante que le grand auteur russe lui-même aurait adorée. Il y a quelque chose de Lars Von Trier dans ce projet cinglé où l'histoire de Viy nous est racontée à trois reprises avec différentes mises en scène. Croisement impossible entre le film d'art et le J-Horror, EVIL SPIRIT:VIY effraie autant qu'il fascine.

FINE, TOTALLY FINE – Première canadienne
Japon Réal : Yosuke Fujita
Une comédie originale et indéniablement charmante, Fine Totally Fine est un ovni magique provenant du même studio derrière ADRIFT IN TOKYO, un favori du public de Fantasia. Gagnant du Prix du public au Festival du film asiatique de New York et du Prix Nippon Cinema au Nippon Connection. Le réalisateur Yosuke Fujita réussit à faire ressortir une ambiance drolatique surréelle à partir de la vie de tous les jours. Sa mise en scène brille par son rythme humoristique fabuleux, tout en dévoilant la folie sympathique de ses personnages.

FIREBALL – Première nord-américaine
Thaïlande Réal : Thanakorn Pongsuwan
Fraîchement sorti de prison, Tai se rend au chevet de son frère, plongé dans un profond coma, et jure de se venger de ceux qui l’ont mis dans cet état. Sa démarche le mènera sur le terrain de Fireball, un sport de combat inspiré du basketball. De temps en temps, un film se révèle être de loin, très loin, supérieur à ce qu’il n’aurait même pas dû rêver devenir. Cette année, ce film est FIREBALL. Chaque partie de fireball est une violente démonstration de combats extrêmes à poings nus où tous les coups sont permis. Avec ce long métrage, Pongsuwan bondit au haut du classement des réalisateurs thaïs spécialistes du film de genre.

GRACE – Première montréalaise en présence du réalisateur Paul Solet
États-Unis Réal : Paul Solet
Produit par Adam Green, le réalisateur de HATCHET, voici une histoire horrifique qui évoque REPULSION de Polanski et THE BROOD de Cronenberg. En faisant appel à une sage-femme, un couple s’assure que l’accouchement de Madame se déroule sans pépin. La mise au monde est cependant douloureuse et le nouveau-né, bien qu’il soit en parfaite santé, préfère avoir du sang dans son biberon. Présenté à Sundance où certains spectateurs se sont évanouis lors de la projection, GRACE, premier film de Paul Solet, voici un morbide contraceptif visuel pour tous ceux désirant avoir des enfants !

GRAPHIC SEXUAL HORROR – Première montréalaise en présence de la co-réalisatrice Barbara Bell
États-Unis Réal : Barbara Bell & Anna Lorentzon
En 1997 apparaît sur Internet Insex.com, un site spécialisé en photos et vidéos de bondage et sadomasochisme extrêmes. Les réalisatrices Barbara Bell et Anna Lorentzon nous entraînent dans les coulisses de cette entreprise pornographique en allant à la rencontre des réalisateurs des clips et de leurs courageuses modèles. Même s’il comporte son lot de scènes dures, ce documentaire est avant tout une réflexion sur l’Art et l’esthétique ainsi que sur
les frontières troubles entre la jouissance et la perversion. Succès choc de Slamdance et Hot Docs, ce film transgressif ne laissera personne indifférent.

HARD REVENGE, MILLY / HARD REVENGE, MILLY: BLOODY BATTLE – Première canadienne, en presence du réalisateur et scénariste Takanori Tsujimoto
Japon Réal : Takanori Tsujimoto
Le réalisateur Takanori Tsujimoto présentera les deux parties du diptyque HARD REVENGE, MILLY. D’une violence sanguinolente avec une forte dose d’humour déjanté, il s’agit d’un heureux mélange entre KILL BILL et ROBOCOP, avec une touche de TOKYO GORE POLICE. L’actrice principale, Miki Mizuno, est magnifiquement spectaculaire lors de ses scènes de combat où elle tranche et démembre ceux qui ont assassiné sa famille, utilisant des armes greffées mécaniquement à son propre corps.

HELLS – Première nord-américaine
Japon Réal : Yoshiki Yamakawa
Suite à un accident, Linne s’en va en Enfer où elle rencontrera une galerie de personnages étranges, dont un démon sosie d’Elvis, et changera le cours de leur « existence. » Cette production du studio Madhouse, à qui l’on doit des films comme PAPRIKA et NINJA SCROLL, opte pour un style brut, tout en faisant preuve d’un flair visuel ahurissant et d’un extraordinaire souci du détail. Ce serait un sacrilège pour tout amateur d’animation de rater cette occasion en or de voir HELLS sur grand écran.

THE HORSEMAN – Première canadienne
Australie Réal : Steven Kastrissios
Après que sa fille toxicomane a récemment été retrouvée morte d’une surdose sur le plateau d’un film érotique, un exterminateur débute une foudroyante vengeance meurtrière contre l’industrie pornographique underground d’Australie. Un film aussi chaud qu’un charbon ardent, THE HORSEMAN est l’incarnation du thriller classique de vengeance dilué à ses éléments les plus purs et éprouvants. Une version brutale et impardonnable du HARDCORE de Paul Schrader, THE HORSEMAN est rempli de moments à faire grincer les dents, mais le coup qui frappe le plus profondément est ancré dans la furie primale issue de son chagrin. Un premier film caustique du réalisateur Steven Kastrissios qui, à l’âge de 26 ans, signe également le scénario, la coproduction, le montage et même la graduation des couleurs. Un succès gigantesque à SXSW cette année.

I SELL THE DEAD – Première montréalaise, en présence du réalisateur Glenn McQuaid, de l’acteur et co-producteur Larry Fessenden et du co-producteur Peter Phok
États-Unis Réal : Glenn McQuaid
« Ne faites jamais, jamais confiance à un cadavre. » Le réalisateur culte Larry Fessenden et Dominic Monaghan (LOST) interprètent un duo d’ambitieux pilleurs de tombes pris avec de sérieux problèmes occultes dans ce délire victorien qui a gagné des prix partout où il a été présenté. Une lettre d’amour gothique aux films de la Hammer et toutes ces choses qui nous empêchent de fermer l’oeil, I SELL rappelle les films de Burton et les premières oeuvres de Raimi. Les images sont sensationnelles, la composition est brillante et le tout déborde littéralement de créativité ingénieuse et de performances phénoménales (attention à Ron Perlman et Angus Scrimm). Un visionnement savoureux du début à la fin et l’une des meilleures comédies d’horreur depuis que la Mort existe.

THE IMMACULATE CONCEPTION OF LITTLE DIZZLE – Première internationale, en présence du réalisateur David Russo
États-Unis Réal : David Russo
Cette brillante comédie marginale mettant en scène des hommes enceints de créatures marines suite à une dépendance à des biscuits expérimentaux pourrait bien être le REPO MAN de cette génération! Avec ses performances uniques d'une distribution qui atteindra fort certainement l'immortalité, LITTLE DIZZLE pourrait bien être l'improbable fruit d'une orgie torride entre Richard Linklater, Judd Apatow, Dan Clowes et William S. Burroughs puisqu'il balance de l'humour de toilette avec des réflexions spirituelles, d'horrifiques métamorphoses corporelles et un revirement explosif du rôle homme/femme. Une comédie de jeunesse vulgaire mais intellectuelle et l’un des films les plus rafraîchissants que vous verrez cette année, DIZZLE arrive à Fantasia après avoir séduit le public de Sundance et SXSW.

INSTANT SWAMP – Première nord-américaine
Japon Réal : Satoshi Miki
ADRIFT IN TOKYO, de Satoshi Miki, fut l’un des favoris de la dernière édition de Fantasia et s’est mérité le prix du Meilleur scénario. Miki nous revient avec une comédie sympathique, bizarre et hilarante, qu’on croirait venue d’un
autre monde, qui exploite plusieurs types d’humour (slapstick, premier degré, absurde, etc.) avec la même efficacité. INSTANT SWAMP est certainement l’un des films les plus imprévisibles de l’histoire du cinéma.

IP MAN – Première canadienne
Hong Kong Réal : Wilson Yip
Le lauréat du Meilleur film et de la Meilleure direction des combats aux Oscars de HK 2009 nous envoie au tapis en proposant la première incarnation cinématographique du maître de Bruce Lee, Ip Man, situé dans la Chine de 1937. La star du cinéma d’action Donnie Yen (IRON MONKEY, HERO) interprète brillamment le maître avec autant d’élégance que d’intensité. Sammo Hung, vétéran chorégraphe de scènes d’action, injecte une énergie rapide et dangereuse à chaque séquence de combat et respecte la tradition de l’art martial, tout en y injectant une touche modernisme.

KAIFECK MURDER – Première nord-américaine
Allemagne Réal : Esther Gronenborn
Le photographe Marc et son fils Tyll arrivent à Kaifeck, une bourgade isolée où les habitants célèbrent un étrange rite d’Après-Noël où ils se déguisent en monstre afin d’éloigner les démons liés à leur patelin. Un mystère plane au-dessus de ce village aux habitants hostiles. Une vingtaine d’année auparavant, une famille a été massacrée et, bien que le coupable n’a jamais été retrouvé, il semble y avoir une connexion avec Marc. Un «meurtre et mystère» enrobé dans un thriller surnaturel: l’hybridation réussit comme par magie, pour engendrer le chef-d’oeuvre atmosphérique parfait. La réalisatrice Esther Gronenborn signe un tour de force. Sans contredit, KAIFECK MURDER est l’un des meilleurs titres de l’année!

LA POSSIBILITÉ D’UNE ILE – Première nord-américaine
France Réal : Michel Houellebecq
Le polémiste écrivain Michel Houellebecq a décidé d’adapter lui-même son dernier roman à ce jour. Le résultat est un ambitieux film de science-fiction au propos éloquent. La quête de l’immortalité du personnage principal interprété par Benoît Magimel le mène à la rencontre d’une secte inspirée du mouvement raëliens et l’entraîne jusqu’au lendemain de l’Apocalypse. Une méditation philosophique sur les angoisses de notre génération et de celles à venir.

LEFT BANK – Première canadienne
Belgique Réal : Pieter Van Hees
Victime d’un épuisement chronique, Marie, une jeune athlète, se voit forcée au repose. Complètement déprimée, elle trouve enfin le bonheur entre les bras de Bob, un séduisant jeune homme qui l’invite à aménager dans son appartement. Marie flotterait sur un nuage si ce n’était des étranges locataires habitant l’édifice où réside son amoureux. Le réalisateur instaure une atmosphère familière qui bascule lentement dans un univers de magie noire. Drame fantastique mature teinté de sorcellerie, LEFT BANK souligne l’émergence d’un nouveau talent.

LEGENDARY ASSASSIN – Première nord-américaine
Hong Kong Réal : Wu Jing, Nicky Li
Le spécialiste des arts martiaux Wu Jing accomplit sa première réalisation avec cette histoire bourrée d’action qui renvoie aux films de kung-fu des années 80, tout en retirant l’aspect kitsch de l’époque. Après plusieurs années à jouer les seconds violons, Wu Jing excelle dans un rare rôle de premier plan où il interprète un mystérieux étranger s’engageant dans de nombreuses scènes de combat palpitantes.

LESBIANS VAMPIRE KILLERS – Première canadienne
Angleterre Réal : Phil Claydon
Le duo comique du Royaume-Uni , James Corden et Mat Horne (GAVIN & STACEY de BBC TV), s’attaque à l’héritage fort respecté du cinéma d’horreur britannique avec ce film aussi drôle que torride qui a conquis les foules et irrité les critiques sur sa terre natale. L’humour se maintient sur la frontière qui sépare l’humour pince-sans-rire typiquement britannique et l’humour gras d’un BENNY HILL. À la fois fièrement simplet et esthétiquement léché, LESBIAN VAMPIRE KILLERS récupère avec une certaine verve la bonne vieille formule qui consiste à opposer deux gnochons ordinaires à des forces maléfiques immuables. Horne & Corden insufflent une énergie impie au processus qui, ultimement, réinvente ladite formule en un agréable moment de divagation.

LIFE IS HOT IN CRACKTOWN – Première internationale, en présence du réalisateur Buddy Giovinazzo
États-Unis Réal: Buddy Giovinazzo
Quatre histoires de dévastation défoncées au crack s’entremêlent dans ce cauchemar urbain lancinant qui fait l’effet d’une version exténuée de SHORT CUTS avec des airs de LAST EXIT TO BROOKLYN. Adapté de son bestseller culte du
même nom sorti en 1993, ce film est le fruit de 15 années de lutte acharnée pour Giovinazzo. À travers l’infamie du roman et la puissance du script, il est parvenu à réunir une équipe toute étoile malgré un budget restreint. Ils ont tous travaillé pour un maigre salaire et ont tout tourné au coeur d’un quartier dangereux du centre-ville de Los Angeles. CRACKTOWN est un film choquant et compatissant qui démontre que l’Amérique a déjà perdu bien plus que sa simple guerre aux drogues.

MUTANTS – Première internationale
France Réal : David Morley
Depuis le début de l’été, un virus transforme ses victimes en créatures cannibales. Nous sommes au plein coeur de l’hiver, Sonia et Marco trouvent refuge dans un édifice avec un sérieux problème. Marco est contaminé. Sous les yeux horrifiés de sa compagne, il s’apprête lentement à joindre l’armée des mutants. Bien qu’il rappelle plusieurs classiques du genre, ce premier film de David Morley apporte une variante intéressante en focalisant sur le moment où un homme se transforme en mort-vivant. Avec ses effets spéciaux fort réussis et ses nombreuses scènes à faire frémir, MUTANTS souligne la place importante qu'occupe aujourd'hui la nouvelle vague d'horreur français sur le circuit festivalier international.

M.W. – Première internationale
Japon Réal : Hitoshi Iwamoto
Sur une île près d’Okinawa, une base militaire entreposait une arme chimique classée top secrète. Malheureusement, il y eut un accident. La fuite tua tous les occupants de l’île, à l’exception de deux jeunes garçons. Aujourd'hui, les deux garçons sont à présent des hommes ayant suivi des chemins divergents. L’un est un prêtre catholique voué à la paix. L’autre est un tueur en série. La chaîne Nippon Television a décidé de rendre hommage à ce géant du manga animé qu’est Osamu Tezuka, et ce, vingt ans après sa disparition (quatre-vingts ans après sa naissance en 1928). Paranoïaque, violent et défaitiste, cette fascinante méditation sur l’essence du Bien et du Mal démontre la profondeur morale et artistique du maître mangaka.

MY DEAR ENEMY – Première canadienne
Corée du Sud Réal : Lee Yoon-ki
Comédie dramatique aux images léchées et aux sonorités jazzy, MY DEAR ENEMY nous fait découvrir les multiples visages de Séoul. Dès le splendide plan-séquence qui ouvre le long métrage, on comprend qu’on a affaire à un film différent et à un cinéaste surdoué. Jeon Do-yeon (Prix d’interprétation à Cannes 2008 pour SECRET SUNSHINE) et Ha Jung-woo (THE CHASER) règnent sur ce long métrage qu’il ne faut rater sous aucun prétexte.

NEIGHBOR – Première mondiale, en présence du réalisateur Robert Masciantonio
États-Unis Réal : Robert Masciantonio
Une fille anonyme (America Olivo de la redite de FRIDAY THE 13TH) erre dans un quartier de banlieue cossue où elle pénètre par effraction dans certains domiciles et y séjourne un moment. Généralement, ce n’est que pour quelques jours, le temps de torturer et massacrer tous ceux qui sont à la maison au moment de son arrivée. Brûlant d’humour noir et de pulvérisantes séquences choquantes, NEIGHBOR inverse astucieusement les rôles homme/femme propres au cinéma d’exploitation en mettant en scène une femme qui terrorise une série d’hommes généralement effrayés et vulnérables. Pensez à AUDITION avec la charge psycho-sexuelle de IN THE REALM OF THE SENSES.

NIGHTMARE DETECTIVE 2 – Première canadienne
Japon Réal : Shinya Tsukamoto
Si vos rêves sont hantés par des revenants, vous faites appel au « Nightmare Detective », mais si c’est ce dernier qui est aux prises avec ces visions nocturnes, à qui fait-il appel? Autant film d’horreur efficace que drame psychologique introspectif, NIGHTMARE DETECTIVE 2 nous présente son antihéros sous un jour nouveau. Shinya Tsukamoto s’amuse avec les conventions du J-Horror tout en demeurant fidèle à son style unique.

ORPHAN
États-Unis et Canada Réal : Jaume Collet-Serra
Même s’il a déjà deux enfants, un couple en veut un autre, mais ne peut y arriver. Ils décident alors d’adopter une fillette du nom d’Esther. Cette petite perle semble être l’ajout idéal à leur famille, mais une fois à la maison, les choses commencent à se gâter. Esther n’est pas la personne qu’elle semblait être et son côté sombre ressort en moins de deux. Le réalisateur de ORPHAN, Jaume Collet-Serra, promet que son dernier-né offre plus qu’une simple mise à jour du film d’enfant tueur et ne manquera pas de vous choquer et de vous surprendre. ORPHAN a la ferme intention de s’élever parmi les meilleures productions du genre.

OROCHI – Première nord-américaine
Japon Réal : Norio Tsurata
Les enfants de célébrités peuvent avoir de la difficulté à s’adapter au monde. Pour Kazusa (Yoshino Kimura) et Risa Monzen (Noriko Nakagoshi), filles de la vedette de films datant de l’âge d’or du cinéma Aoi Monzen (aussi interprétée par Kimura), leur mésadaptation névrotique est décuplée par une malédiction qui transforme les femmes de la famille Monzen en créatures hideuses à l’âge de 29 ans. Empruntez la route de l’horreur japonaise, tournez sur SUNSET BOULEVARD pour ensuite zigzaguer dans les ruelles de MULHOLLAND DRIVE. OROCHI est un film bizarre et résolument Lynchien qui a de multiples identités, une chronologie éclatée et des moments de haute tension mélodramatique. Une oeuvre triste, belle et effrayante qui vous fera l’effet d’un rêve éveillé.

PACO AND THE MAGIC BOOK – Première canadienne
Japon Réal : Tetsuya Nakashima
Une fillette ayant perdu la mémoire et ses parents dans un accident lit le même livre jour après jour et se taille une place dans le coeur d’un riche industriel détestable qui décide de créer une pièce de théâtre en son honneur. Tetsuya Nakashima (MEMORIES OF MATSUKO) confirme son statut de magicien du réalisme fantaisiste et des tableaux délirants avec ce conte marginal rappelant Tim Burton.

PLAYING COLUMBINE – En présence de plusieurs intervenants du film.
États-Unis Réal : Danny Ledonne
De toutes les réflexions sur la tragédie de Littleton, le jeu vidéo Super Columbine Massacre RPG! est aisément la plus provocante. Téléchargé par des milliers d’internautes, le jeu a fait la une des manchettes et forcé son créateur, Danny Ledonne, à sortir de l’ombre. Désireux de partager sa propre vision de l’histoire, le cinéaste s’est emparé d’une caméra et a signé un film audacieux sur la pertinence du jeu vidéo comme objet de pensée. Son regard sur la contre-culture dévoile notre position ambiguë face à la liberté d’expression et ses limites. Une oeuvre importante sur l’époque folle dans laquelle nous vivons.

POWER KIDS – Première nord-américaine
Thaïlande Réal : Krissanapong Rachata
Pour sauver leur copain en attente d’une greffe cardiaque dans un hôpital pris en otage par des terroristes, une bande d’enfants devra se cuisiner quelques adultes à la sauce muay thaï. POWER KIDS est à ONG BAK ce que THE GOONIES fut à RAIDERS OF THE LOST ARK, c’est-à-dire, une chance de prouver que tout ce qu’un adulte est capable d’accomplir peut également être fait avec panache par des enfants. Qu'ils sautent la tête la première au travers d’une vitre ou administrent des coups de genoux aériens en tandem, les enfants de POWER KIDS performent avec une témérité inouïe.

PRIVATE EYE – Première internationale
Corée du Sud Réal : Park Dae-min
Un détective débrouillard et un brillant jeune médecin s’allient pour démasquer un tueur en série. Ils sont loin de se douter jusqu’où leur enquête les mènera. Film de détective rappelant Sherlock Holmes, ce premier film de Park Dae-min s’inspire visiblement de l’oeuvre de Sir Arthur Conan Doyle. La reconstitution de la Corée du début du 20e est assurée par ceux qui nous en ont mis plein la vue avec THE GOOD, THE BAD, THE WEIRD.

ROUGH CUT – Première canadienne
Corée du Sud Réal : Jang Hun
Lorsqu’un acteur arrogant provoque un dangereux mafioso, il est loin de se douter qu’ils se retrouveront éventuellement sur le même plateau de tournage. Il se doute encore moins que les scènes de combats devront être réelles. Produit et coscénarisé par Kim Ki-Duk, cette première oeuvre de Jang Hun marque l’émergence d’un cinéaste qui ne se contente pas de rester dans l’ombre de son mentor et s’affirme comme un auteur qu’il faudra surveiller.

SLAM-BANG – Première mondiale en présence du réalisateur Mark Lebenon
Afrique du Sud Réal : Mark Lebenon
La mission était pourtant simple : voler de l’information se trouvant dans l’ordinateur d’un rival et l’apporter à son rival. Malheureusement, tout foire. George se retrouve rapidement avec du sang sur les mains et des tueurs à gage à ses trousses. La nuit va être longue. Plusieurs termes et concepts académiques pourraient décrire SLAM-BANG, mais un seul lui rend réellement justice : il s’agit d’un film qui torche! Mark Lebenon déchire l’écran avec une entraînante histoire de chasse à l’homme baignant dans la même énergie radicale que les meilleures productions de Michael Mann. L’une des découvertes les plus excitantes de l’année, ce film est une explosion d’émotions aussi puissantes que n’importe quelles montagnes russes.

SMASH CUT – Première mondiale, en présence du réalisateur Lee Demarbre et des acteurs Sasha Grey et David Hess
Canada Réal : Lee Demarbre
Qu’obtient-on lorsque le réalisateur de JESUS CHRIST VAMPIRE HUNTER fait équipe avec Sasha Grey, David Hess et Michael Berryman pour tourner un hommage complètement sauté à HG Lewis, le pionnier du cinéma d’horreur des années 60? On obtient SMASH CUT, baby! Oui, Lee Demarbre, le roi de la série B contemporaine canadienne, vient tout juste de compléter son plus gros film en carrière et nous sommes démesurément excités à l’idée de présenter la première mondiale à Fantasia. La grosse pointure du « grindhouse » David Hess (LAST HOUSE ON THE LEFT, HITCH HIKE) joue le rôle du célèbre réalisateur de « grindhouse » Able Whitman, un cinéaste qui découvre que, lorsque l’on réalise une production à petit budget, non seulement la réalité demeure beaucoup moins coûteuse que les prothèses et les maquillages, mais c’est beaucoup plus… réaliste!

STOIC – Première nord-américaine
États-Unis Réal : Uwe Boll
Un détenu est trouvé pendu dans sa cellule. On ouvre une enquête afin de connaître les tenants et aboutissants de l’affaire. À travers une série de retours en arrière, nous revivons les vingt-quatre dernières heures du pendu. Ce qui semblait être à première vue une franche camaraderie entre taulards se révèle bien plus horrible. Le mauvais garçon du septième art, Uwe Boll, est de retour avec ce film qui étouffe ses spectateurs comme un coup de poing dans le ventre. Mettant en vedette Edward Furlong et basé sur une histoire vraie, STOIC est une oeuvre à la fois fascinante et rébarbative avec une structure narrative simple, quoique mortellement efficace.

SWEET KARMA – Première mondiale en présence du réalisateur et coscénariste Andrew Hunt, de l'actrice Shera Bechard et du coscénariste et producteur exécutif James Fler
Canada Réal : Andrew Hunt
Lorsque Karma apprend que le corps de sa soeur Anna a été retrouvé dans une forêt en banlieue de Toronto, apparemment victime d’un coup monté de la mafia russe, elle met en branle une sanglante vengeance qui la voit s’opposer, armée de seulement deux mains, d’un cerveau aiguisé et de pas mal de volonté, aux pires malfrats du crime organisé torontois. SWEET KARMA est non seulement une distinctive contribution au registre des films de type « viol et vengeance », mais s’inscrit fièrement dans la nouvelle vague de cinéma indépendant culte canadien.

TACTICAL UNIT: COMRADES IN ARMS – Première canadienne
Hong Kong Réal : Law Wing-Cheong
TACTICAL UNIT: COMRADES IN ARMS est un film dérivé de PTU, l’oeuvre acclamée de Johnny To. Celui-ci est maintenant dans le siège du producteur et laisse la réalisation à un collaborateur de longue date, Law Wing-Cheong, dans ce suspense épatant et bourré d’action mettant en scène un habile jeu du chat et de la souris se déroulant dans les forêts de Hong Kong. Les habiletés d’une équipe de policiers sont rudement mises à l’épreuve alors qu’ils doivent poursuivre un groupe de cambrioleurs dangereux.

TERRIBLY HAPPY – Première canadienne
Danemark Réal : Henrik Ruben Genz
Un policier tourmenté est forcé de quitter Copenhagen suite à des accusations de faute professionnelle. Au lieu d’être renvoyé sur-le-champ, il a été poliment réassigné nouveau maréchal de South Jutland… et se retrouve malgré lui prisonnier d’une toile de secrets. Un fascinant film néo-noir avec des coups de théâtre manipulateurs qui s’opposent aux attentes créées par le récit et épatent par leur brillance raffinée, TERRIBLY HAPPY explore la nature passive du mal et les concessions morales avec un esprit sombre et une intelligence des plus aiguisée. Mettant en vedette Kim Bodnia de la série PUSHER. Récipiendaire du Crystal Globe au Festival de films de Karlovy Vary.

THE WILD AND WONDERFUL WHITES OF WEST VIRGINIA – Première canadienne
États-Unis Réal : Julian Nitzberg
La réalité s’avère bien plus surprenante que la fiction dans ce documentaire fou à lier qui vous laissera pantois et corrompra votre vision des « valeurs familiales » à jamais. À première vue, la famille White ressemble à quelque chose sorti tout droit de DEVIL’S REJECTS. Détestés des policiers, des politiciens et de plusieurs voisins, ils habitent les montagnes appalachiennes et enfreignent quotidiennement toutes les lois. Compagnon de WHITE LIGHTNIN’ (également présenté à Fantasia cet été), Ce documentaire présentant une vision anticonformiste de la famille est produit entre autres par les créateurs de JACKASS Johnny Knoxville et Jeff Tremaine.

THIRST – Première nord-américaine
Corée du Sud Réal : Park Chan-Wook
Park Chan-wook fait partie de l’élite cinématographique mondiale et il l’a prouvé une fois de plus en remportant le Prix du Jury au dernier Festival de Cannes avec THIRST. Inspirée du roman Thérèse Raquin d’Émile Zola, cette oeuvre
audacieuse, mêlant passion interdite, dilemmes moraux… et vampires, a suscité énormément de réactions partout où il est passé. Fantasia est très fier de présenter la première nord-américaine de l’un des films les plus attendus de l’année.

TOKYO ONLYPIC 2008 – Première nord-américaine
Japon Réal : Riichiro Mashima
Pendant que Beijing vibrait au rythme des Jeux olympiques, Tokyo organisait un événement, disons, similaire (mais beaucoup plus cinglé) : Les Tokyo OnlyPics.
Riichiro Mashima propose une cavalcade ininterrompue de gags hilarants et de trouvailles hallucinantes dans une incroyable variété de styles (en action réelle, animation numérique et 2D), avec la généreuse participation d’une équipe de rêve incluant Ignacio Ferreras, Richard Fenwick et Bill Plympton, dont le segment « Luv Race » constitue un authentique triomphe!

TRICK’R’TREAT – Première canadienne en présence du réalisateur Michael Dougherty
États-Unis Réal : Michael Dougherty
Vous l’avez déjà entendue celle-là, mais cette fois-ci, c’est la bonne: TRICK ’R TREAT est le film que les fans d’horreur ont attendu depuis toujours, l’antidote à tous les remakes insipides, suites et « Saint Graal » encensés à outrance que nous avons dû subir depuis quelques années. Racontée au cours d’une seule soirée d’Halloween, l’histoire est celle d’une multitude de personnages (ados, parents, plusieurs petits enfants et un vieux grincheux) dont les destins se croisent à travers quatre intrigues différentes. Le réalisateur Dougherty connaît tous les éléments qui accrochent et fonctionnent et nous les présente avec l’aide d’une distribution d’acteurs de choix comme Brian Cox, Anna Paquin et Dylan Baker.

VAMPIRE GIRL VS. FRANKENSTEIN GIRL – Première canadienne, en présence du réalisateur Yoshihiro Nishimura
Japon Réal : Naoyuki Tomomatsu, Yoshihiro Nishimura
Après avoir accueilli la Nouvelle Chair dans TOKYO GORE POLICE, le réalisateur et génie des effets spéciaux Yoshihiro Nishimura a choisi de faire quelque chose de plus slapstick avec VAMPIRE GIRL VS. FRANKENSTEIN GIRL, qu’il a coréalisé avec Naoyuki Tomomatsu (STACY). Tout ce que vous demande ce petit bijou et futur film culte, c'est de vous laisser tout doucement absorber par sa touchante étrangeté. Après sa première mondiale au Festival du film asiatique de New York, cet opus gore et disjoncté promet d’ébranler l’auditoire du Festival Fantasia !

THE WARLORDS – Première canadienne
Hong Kong/Chine Réal : Peter Chan
THE WARLORDS est le récipiendaire du meilleur film aux Oscars de Hong Kong 2008, raflant également bon nombre de prix. Se déroulant lors d’une période sombre de la dynastie Ching et tourné dans les majestueux tableaux de la Chine continentale, le réalisateur Peter Chan prend d’assaut le public avec sa courageuse épopée d’action impliquant arts martiaux, fusils, canons, lances et une efficace tension dramatique. La vedette de films d’action Jet Li, Andy Lau et Takeshi Kaneshiro (Chungking Express) incarnent trois meilleurs amis qui connaîtront un destin tragique.

WHITE LIGHTNIN’ – Première montréalaise, en présence du co-scénariste Shane Smith
Angleterre Réal : Dominic Murphy
Émergeant des enfers comme une chauve-souris carburant au meth, cet élan de furie appalachienne raconte avec sueur et délire l’histoire de Jesco White, le notoire hors-la-loi danseur de « clog ». Violent, choquant et subtil, il s’agit de l’éblouissant premier long métrage d du cinéaste anglais Dominic Murphy qui a épaté l’audience du dernier Festival de Sundance où il a eu sa première mondiale plus tôt cette année. Écrit par les fondateurs de Vice Magazine Shane Smith et Eddy Moretti (ce dernier étant le co-réalisateur et le vidéographe du brillant HEAVY METAL IN BAGHAD). Pour un regard alternatif sur Jesco et sa famille, ne manquez pas le documentaire THE WILD AND WONDERFUL WHITES OF WEST VIRGINIA, également présenté au festival cette année.

YATTERMAN – Film d’ouverture - Première canadienne, en présence du producteur Yoshinori Chiba
Japon Réal : Takashi Miike
Un film de Takashi Miike n’est jamais banal. Ainsi, lorsqu’il adapte un dessin animé pour enfant un peu trash des années 70, on se doute bien que le tout baignera dans l’irrévérence et l’anticonformisme. Véritable festin visuel, YATTERMAN transformera la soirée d’ouverture de Fantasia 2009 en happening!

Ecrit par: Jean-Louis Mercredi 01 Juillet 2009 07h35
INFORMATIONS GÉNÉRALES

BILLETS :
Les billets sont en vente à partir du 7 juillet 2009 à 14h (pour toutes les représentations du festival) à la billetterie du Théâtre Hall Concordia (1455, boul. de Maisonneuve O.,métro Guy-Concordia) et sur le réseau Admission, au coût de 8,00 $ par billet.
Achetez 10 billets et ne payez que 7,00$ par billet. Lorsque vous faites l’achat d’un livret de 10 billets, vous devez faire la sélection de ces films au moment de l’achat.
Pour le Fantastique Week-end : Il y a 8 programmes de courts métrages (comprenant entre 6 et 13 films). Chaque programme coûte 8,00$.

PROGRAMMES :
Le programme (268 pages, DVD de nos trailers inclus) sera en vente au coût de 5,00$ dès le vendredi 3 juillet chez nos partenaires, dont HMV et les succursales Répertoires du SuperClub Vidéotron. La liste complète des points de vente du programme sera disponible sur notre site Internet www.fantasiafestival.com dès le 3 juillet prochain.
Vendredi 3 juillet à 20h00, le lancement de notre programme aura lieu de nouveau cette année à la Terrasse St, Ambroise, située au 5080 rue St-Ambroise dans le quartier Saint-Henri, près du Canal Lachine. Le catalogue, le DVD, ainsi que les nouveaux T-shirts Fantasia seront en vente. Bière, repas et musique seront de mise, ainsi qu’une projection sur grand écran de toutes les bandes-annonces des longs métrages. En cas de pluie, l’événement se tiendra à l’intérieur du Centre Saint-Ambroise.

LOCALISATIONS IMPORTANTES
Théâtre Hall Concordia (lieu officiel des projections)
1455 de Maisonneuve Ouest, métro Guy
Salle J-A De Sève (lieu officiel des projections)
1400 de Maisonneuve Ouest, métro Guy
Cinémathèque québécoise
Collaboration : L’empire du désir, films érotiques japonais (15 au 26 juillet 2009)
335 de Maisonneuve Est, métro Berri-Uqam
Parc de la Paix (projections extérieures, Cinéma sous les étoiles)
Rue St Laurent, entre René Lévesque et Ste Catherine

Ecrit par: Jean-Louis Mercredi 01 Juillet 2009 07h43
Dernière conférence de presse FESTIVAL FANTASIA 2009 :
Le rendez-vous incontournable du cinéma de genre

Montréal, le 29 juin 2009 – Pour cause d’avalanche de longs métrages, le festival Fantasia joue cette année les prolongations avec deux jours de plus ajoutés à sa 13e édition! L’événement aura donc lieu sur trois semaines, du 9 au 29 juillet 2009, au Théâtre Hall de l’Université Concordia. Le plus important festival de genre en Amérique du Nord, Fantasia tiendra encore toutes ses promesses, alliant diversité, innovation, divertissement et réflexion, et où l’humour décalé et grinçant se taillera une place de choix.
Le cinéma de genre est en pleine expansion et influence à divers degrés le cinéma d’auteur et le cinéma plus commercial, devenant ainsi plus difficilement catégorisable aujourd’hui. La programmation et les activités du festival reflètent ce bouillonnement d’images et d’idées, une sélection destinée à un large public allant de la pop culture réinventée au cinéma d’auteur et d’anticipation, du film d’horreur aux oeuvres épiques et à grand déploiement.
C’est avec le délirant YATTERMAN du japonais Takashi Miike que le festival ouvrira toutes grandes ses portes. Une première canadienne très attendue qui plongera les spectateurs dans l’univers psychédélique et rétro kitsch totalement assumé de l’adaptation d’un très populaire manga des années 70.
Plus de 115 longs métrages d’Asie, d’Europe, des États-Unis, du Canada et d’ailleurs, un imposant programme de courts et moyens métrages québécois, des documentaires, des colloques, des projections extérieures, des collaborations et des rencontres inédites,… un événement-marathon qui saura satisfaire les cinéphiles les plus exigeants et les simples néophytes avides d’originalité. Et toujours dans une atmosphère chaleureuse et enthousiaste qui caractérise tant le festival Fantasia.
Outre les prix décernés par des personnalités du milieu artistique (Prix du Meilleur long métrage, Prix de la Première oeuvre/catégorie Long métrage, Prix du Meilleur court métrage international, Prix du Meilleur court métrage québécois, Prix du Meilleur court métrage DIY), les magazines Écran Fantastique ainsi que Séquences, fidèles partenaires du festival depuis plusieurs années, remettront également un prix : le prix du Long métrage fantastique et le prix du Meilleur film asiatique. N’oublions pas également le prix du public décerné après un vote qui durera sur les trois semaines du festival.
Le festival est fier de s’associer avec la Cinémathèque québécoise et Ciné-Asie pour la présentation cet été du cycle L’Empire du désir, films érotiques japonais, un cycle de treize pinku eiga (cinéma rose), et remercie l’auteur et critique Jasper Sharp pour sa collaboration dans l’organisation de cette prestigieuse rétrospective. Jasper Sharp est l’auteur de Behind the Pink Curtain: The Complete History of Japanese Sex Cinema.

PROGRAMMATION 2009
Les douze derniers mois ont été un véritable coffre à trésor truffé d’images perçantes et singulières de l’inhabituel. Gardez vos mains sur la rampe alors que nous vous présentons une rapide visite guidée de ce nous avons à vous proposer cet été.
De l’Irlande, nous avons la première canadienne de THE ECLIPSE, le lancinant drame fantastique de Conor McPherson qui vient tout juste de remporter un prix au Festival de Tribeca. La France nous apporte MUTANTS, le très attendu premier film de David Morley (Première nord-américaine). Également de France nous arrive LA POSSIBILITÉ D’UNE ÎLE de Michel Houellebecq, la première réalisation du talentueux écrivain. Le réalisateur britannique Adam Mason continue de surprendre avec l’intense BLOOD RIVER (Première canadienne), un film qui fait écho à Donald Cammell et Richard Stanley. L’Angleterre nous offre également un duo diabolique d’adaptation de Clive Barker, soit DREAD d’Anthony DiBlasi (Première mondiale) et BOOK OF BLOOD (Première nord-américaine) de John Harrison. Réalisé par Pieter Van Hees, le Belge LEFT BANK (Première canadienne) est un phénoménal film d’horreur corporelle qui rappelle Roman Polanski. Des Etats-Unis, le célébré TRICK’R’TREAT met en vedette Anna Paquin et Brian Cox et est devenu un succès auprès des fans dans tous les festivals où il a été présenté. Également des Etats-Unis nous arrive NEIGHBOR (Première mondiale) de Robert Masciantonio, aisément le film le plus extrême que vous verrez de toute l’année. Pour vous donner une idée, imaginez une rencontre entre AUDITION et IN THE REALM OF THE SENSES! Un autre film américain que vous ne voulez surtout pas manquer est le thriller de voyage dans le temps CRYPTIC de Danny Kuchuck et John Weiner (Première canadienne). Prisonniers du Grand Canyon, un couple se voit obligé de confronter une nature sauvage dans le thriller américain de Richard Harrah THE CANYON (Première mondiale). Du Brésil, l’audacieuz EMBODIMENT OF EVIL (Première canadienne) marque le retour du grand José Mojica Marins et ouvre un nouveau chapite dans les annales de l’horreur surréaliste sud-américaine, un événement qui lui a valu un gala avec tapis rouge lors du Festival de Venise.
Les enfants peuvent être de terrifiantes petites pestes et le festival présente cette année un trio de films illustrant malicieusement cette réalité. Dans GRACE (Première montréalaise) de Paul Solet, une jeune femme donne naissance à un bébé mort, ce qui a entraîné plusieurs évanouissements lors de la première mondiale au Festival de Sundance plus tôt cette année. Le terrifiant THE CHILDREN (Première nord-américaine) de l’Anglais Tom Shanland affronte parent contre enfant dans un violent combat pour la survie. Il s’agit de l’un de nos films d’horreurs préférés de l’année. Dans ORPHAN de Jaume Collet-Serra, une mystérieuse jeune fille fait visiter l’Enfer à sa nouvelle famille adoptive.
Les radicaux et triomphants films indépendants explosent comme des mines d’inspiration sur le circuit festivalier. WHITE LIGHTNIN’, une découverte majeure à Sundance et Berlin, raconte avec violence et trippes les crimes et gestes du danseur hors-la-loi Jesco White. Un autre hit de Sundance (et également de SXSW), IMMACULATE CONCEPTION OF LITTLE DIZZLE (Première internationale) de David Russo présente des hommes enceints donnant naissance à des créatures marines. Ce film pourrait bien être le REPO MAN de cette génération. Également des Etats-Unis, CANARY d’Alejandro Adams est un film inoubliable que tous les fans de Steven Soderbergh doivent absolument voir. Un autre film américain à ne pas manquer est le controversé DEADGIRL (Première montréalaise), une exploration de la misogynie d’outre-tombe signée Marcel Sarmiento et Gadi Harel. Le fracassant LIFE IS HOT IN CRACKTOWN (Première internationale) de Buddy Giovinazzo se présente comme une version crade de SHORT CUTS d’Altman avec des influences de LAST EXIT TO BROOKLYN. Le hit de Slamdance YOU MIGHT AS WELL LIVE (Première canadienne) de Simon Ennis prouve que la maladie mentale peut être hilarante. La France frappe fort avec BLACK (Première canadienne) de Pierre Laffargue, un film donnant la vedette au rapper MC Jean Gab’1. Un autre chef d’oeuvre gaulois est le subversif 8th WONDERLAND de Nicolas Alberny et Jean Mach, dans lequel des internautes créent un pays virtuel pour affronter le G8. SANS DESSEIN (Première mondiale) concrétise les attentes créées par les courts du collectif québécois Deadcat Films avec un délirant premier long métrage. Arrivant de l’Afrique comme un boulet de canon, la montée d’adrénaline SLAM-BANG (Première mondiale) de Mark Lebenon est un thriller à la Michael Mann suant le bruit et la fureur.
Le thème de la vengeance a refait surface dans le cinéma mondial avec une furie ravageuse, un phénomène reflété par un duo de films provenant respectivement de l’Australie et du Canada, soit le primé THE HORSEMAN (Première canadienne) de Steven Kastrissios et SWEET KARMA (Première mondiale) d’Andrew Hunt. Fait intéressant, les deux protagonistes solitaires de ses films, un exterminateur dans la quarantaine dans le premier et une jeune immigrante dans le second, déclarent la guerre contre le réseau de prostitution de leur communauté.
Le thriller allemand THE KAIFECK MURDER (Première canadienne) d’Esther Gronenborn est un triomphe d’atmosphère. Uwe Boll prend un étonnant détour dans sa carrière avec le déchirant drame carcéral STOIC (Première nord-américaine), une production entre les Etats-Unis et le Canada. Parlant du Canada, nous serons l’hôte de la première canadienne de THE ANTE de Max Perrier, un film noir montréalais à petit budget qui a pris d’assaut le public de Slamdance. Le Danemark nous offre un film noir au souffle différent avec le fascinant TERRIBLY HAPPY (Première canadienne) de Henrik Ruben Genz, le gagnant du Crystal Globe au Festival de Karlovy Vary.
Le sous-genre de la comédie d’horreur n’a jamais été aussi fort. Prenez comme exemple I SELL THE DEAD (Première montréalaise) de Glenn McQuaid, une brillante histoire victorienne de profanateurs de tombes et de surnaturel qui donne la vedette à Dominic Monaghan, Larry Fessenden et Ron Perlman et s’avère digne des meilleurs films de Tim Burton. Les zombies nazis vont changer pour toujours votre vision du cinéma norvégien avec le hit de Sundance DEAD SNOW (Première canadienne) de Tommy Wirkola. Qu’obtient-on lorsque le réalisateur de JESUS CHRIST VAMPIRE HUNTER s’associe avec Sasha Grey, David Hess et Michael Berryman pour tourner un hommage au pionnier du gore HG Lewis ? SMASH CUT (Première mondiale), le dernier film du Canadien Lee Demarbre. Vous en voulez plus ? Le duo comique James Corden et Mat Horne sont les vedettes du succès de SXSW LESBIAN VAMPIRE KILLERS (Première canadienne). Finalement, l’Allemagne nous apporte l’un des découverte les plus étonnantes de l’année, MUST LOVE DEATH d’Andreas Schaap, une délirante fusion de la comédie romantique et de l’horreur extrême qui ressemble à une collaboration entre les frères Coen, Takashi Miike et Woody Allen pour donner quelque chose se trouvant entre FLIRTING WITH DISASTER et TEXAS CHAINSAW MASSACRE.

Du côté des documentaires, nous avons quatre films américains qui promettent de générer de fascinants débats. Un jeu de rôle inspiré du massacre de Columbine est le sujet de PLAYING COLUMBINE de Danny Ledonne, un film qui explore la question de la responsabilité dans les médias et la culpabilité de la création. GRAPHIC SEXUAL HORROR (Première montréalaise) de Barbara Bell et Anna Lorentzon nous entraîne derrière les coulisses de insex.com, un site de BDSM extrême qui a été fermé par les autorités américaines grâce à une clause du Patriot Act. Le divertissant BEST WORST MOVIE (Première montréalaise) de Michael Paul Stephenson nous amène auprès d’improbables célébrités, la distribution de TROLL 2 (considéré par plusieurs comme le pire film de tous les temps), pour qui le train-train quotidien est transformé lorsqu’ils réalisent avec étonnement qu’ils ont des fans à travers le monde. Finalement, une année dans la vie de la famille de Jesco White, rien de moins que des hors-la-loi modernes, est documentée dans le perturbant et touchant WILD AND WONDERFUL WHITES OF WEST VIRGINIA (Première canadienne), un film dont les intervenants risquent de se retrouver derrière les barreaux dès qu’il sort en salles !

VERS LES ÉTOILES : CEREBRAL SCIENCE FICTION CINEMA (voir communiqué)
Le Festival Fantasia consacre cette année un volet dédié à la science-fiction. Non pas celle qui se résume à déployer des spectacles d’effets spéciaux et autres prouesses techniques, mais celle qui se veut introspective et philosophique. Les quatre films présentés ici partagent tous la même ambition : reprendre des thèmes familiers du cinéma de genre pour éveiller la réflexion du spectateur. Ces oeuvres révolutionnaires concrétisent tous à leur manière les espoirs et angoisses de la société d’aujourd’hui. Ils anticipent également des visions de futur possible où notre quête pour la santé, la paix et l’immortalité implique côtoyer quotidiennement la cruauté et, ultimement, se départir de nos caractéristiques humains. La route vers la rédemption ne sera pas sans embûche, mais avec de la chance, nous atteindrons les étoiles.
DOCUMENTARIES FROM THE EDGE (voir communiqué)
Le succès critique et public de la deuxième édition de la série DOCUMENTARIES FROM THE EDGE l’année dernière a prouvé que le documentaire occupe une place de choix à Fantasia. Le volet revient cet été avec cinq premiers films proposant des points de vue assumés sur des phénomènes de société aussi curieux que dérangeants. Une polémique autour d’un jeu vidéo, une famille de hors-la-loi moderne, un site dédié au fétichisme, un engouement pour un navet et un mystérieux carnet sont les sujets qui ont fasciné les réalisateurs en plus de les toucher intimement. Ces documentaires fascinants exigeront également que le spectateur prenne à son tour une position par rapport à ce qui lui est présenté à l’écran. Entrez dans la salle et place au débat !

LE MEILLEUR DU CINÉMA D’ASIE
Plus de 50 films provenant d’Asie - du Japon (35 films à lui tout seul), de République de Corée, de Chine/Hong Kong et de Thaïlande débarquent à Montréal pour la 13e édition du festival Fantasia. Entre films primés et divertissement assuré, le festival offre le meilleur du cinéma asiatique.

DE NOMBREUX FILMS PRIMÉS À FANTASIA
Fantasia a le grand plaisir de présenter en première nord-américaine THIRST, de Park Chan-wook, une histoire d’amour et de vampire, entre film d’auteur et film d’horreur, ayant suscité de
vives réactions à Cannes, où il a remporté le Prix du Jury. Également de Corée du Sud, BREATHLESS, premier film de Yang Ik-june qui sera d’ailleurs présent au festival cette année, s’est mérité la plus haute distinction au dernier Festival international du film de Rotterdam et le Prix de la critique à Deauville. Du côté de Hong Kong, THE WARLORDS, film épique, et IP MAN, film d’arts martiaux historique, ont été largement honorés lors des deux derniers Hong Kong Film Awards. Le Japon n’est pas en reste avec la comédie FINE, TOTALLY FINE, lauréate du Prix du public au Festival du film asiatique de New York 2008. Notons également la présence des nouvelles oeuvres d’auteurs à la notoriété acquise, tels que Kim Ki-duk (DREAM) et Sion Sono (LOVE EXPOSURE), ainsi que l’enfant terrible du cinéma japonais, Takashi Miike (YATTERMAN proposé en ouverture du festival en présence du producteur Yoshinori Chiba). Mentionnons finalement le film d’auteur MY DEAR ENEMY à l’esthétique magnifiquement soigné, qui fut sélectionné au dernier Festival international du film de Berlin, et dont l’actrice principale Jeon Do-yeon obtint le Prix d’interprétation à Cannes 2008 pour SECRET SUNSHINE.

HUMOUR, ACTION, ÉMOTION!
Le kung-fu, le Taekwondo et le Muay Thaï seront à l’honneur avec, entre autres, COWEB, SPARE et FIREBALL. Les nombreux fervents d’humour pourront se régaler des INSTANT SWAMP, de Satoshi Miki (ADRIFT IN TOKYO), CRUSH AND BLUSH (produit par Park Chan-wook qui a également contribué au scénario) et CRAZY RACER. Un public averti, à la recherche d’émotions fortes, ne voudra pas manquer THE CHASER (le succès-surprise de 2008 en République de Corée présenté à Cannes l’an dernier) et ROUGH CUT (produit et coécrit par Kim Ki-duk). Pour toute la famille, PACO AND THE MAGIC BOOK, de Tetsuya Nakashima (MEMORIES OF MATSUKO) offre un voyage drôle, touchant et anticonformiste, à mi-chemin entre Scrooge et Tim Burton. L’animation nipponne effectue un retour en force cette année avec des oeuvres telles que HELLS, du studio Madhouse, et GENIUS PARTY BEYOND, du réputé studio 4°C. Finalement, pour les mordus du Grand Guignol et de la surenchère jouissive, VAMPIRE GIRL VS. FRANKENSTEIN GIRL, en présence de Yoshihiro Nishimura (TOKYO GORE POLICE), SAMURAI PRINCESS, présenté par Kengo Kaji et Sôtarô Hayashi, et le diptyque HARD REVENGE, MILLY, où le public pourra rencontrer le réalisateur et scénariste Takanori Tsujimoto.
Fenêtre privilégiée sur le cinéma d’Asie, le festival Fantasia est fier de proposer à son public un large panorama d’une production à la fois riche, inspirante et audacieuse.

Ecrit par: Pti denis Mercredi 01 Juillet 2009 15h35
Y a du lourds, tu vas bien te faire plaisir Yves.

VAMPIRE GIRL VS. FRANKENSTEIN GIRL j'ai trop envie de le voir, j'ai bien aimé Tokyo gore police, pourtant d'habitude je trouve le trash Japonais récent trop bordélique et pas assez rythmé (Machine girl est typique de ce courant peu folichon) mais TGP est trop mortel.

Ip Man sur grand écran c'est la classe!

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Mercredi 01 Juillet 2009 17h16
L'affiche du Festival pour cette année est très hot vous ne trouvez pas?


http://img38.imageshack.us/i/posterfcf.jpg/

thumbup.gif

J'ai assisté à la conférence de presse ce lundi au cours duquel la teneur du programme de cette année a été révélé. Les présentations de IP MAN et de COWEB sont de bonne surprise. Coté kung-fu retro; FIVE FINGERS OF DEATH est un choix ok, c'est juste que j'ai vue le film deux fois déjà, mais bon voir le film en salle avec une foule de specateur enthousiaste laisse promettre un visionnement festif.

En 2008 un emploi du temps super chargé avait quelque peu restreint ma participation au Festival mais pas cette année. Je compte bien voir quatre douzaines de films et pas seulement asiatique. Comme d'habitude je vais couvrir le Festival d'abord avec des compte rendu régulier dans la section forum et la publication de liens et d'articles de journaux pourtant sur FanTasia. Puis une fois le Festival terminer avec un dossier spécial.

Voici quelques photos prise au cours de la conférence de presse.

http://img34.imageshack.us/i/mitchalaconfrence.jpg/

Le directeur de la programation Mitch Davis présente

http://img23.imageshack.us/i/3manitouxdufestival.jpg/

Trois manitoux du festival: Chu King Wei, Mitch Davis et André Dubois.

http://img23.imageshack.us/i/frontenac079.jpg/

Une affiche affriolante.

Article de presse sur le Festival
http://moncinema.cyberpresse.ca/nouvelles-et-critiques/nouvelles/nouvelle-cinema/8712-fantasia-un-monstre-a-plusieurs-tetes.html

Le Festival FanTasia sur Wikipedia :http://fr.wikipedia.org/wiki/FanTasia

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Samedi 04 Juillet 2009 04h37
Le programme et l'horaire est maintenant en ligne: Voir Ici: http://www.fantasiafest.com/2009/fr/

Gros ajout la présentation des films durant la semaine commence des 13 heures. Plus de temps pour voir des films mais moins pour dormir et écrire.

Yves.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Samedi 04 Juillet 2009 17h34
Nouvel article sur Fantasia:

http://moncinema.cyberpresse.ca/nouvelles-et-critiques/nouvelles/nouvelle-cinema/8734-festival-fantasia-lexpert-se-prononce.html


Ecrit par: Jean-Louis Lundi 06 Juillet 2009 19h53
LES LASCARS d’Albert Pereira Lazaro & Emmanuel Klotz,
Sélectionné à la Semaine internationale de la critique de Cannes 2009,
en première internationale au festival Fantasia !

Montréal, le 3 juillet 2009 – Le festival Fantasia est fier d’annoncer un ajout à sa programmation, la première internationale de LES LASCARS des Français Albert Pereira Lazaro et Emmanuel Klotz, un long métrage d’animation présenté à la Semaine internationale de la critique lors du dernier festival de Cannes.

LES LASCARS a fait ses débuts sous forme de petits épisodes d’une minute diffusés en France sur la chaîne Canal+ en 2000, suivi de plusieurs années de rediffusion. Cette caricature animée de la vie en banlieue parisienne a connu un succès phénoménal et a eu droit à une seconde saison en 2007.

Pour son passage au grand écran, l’équipe de production renoue avec les éléments-clé de la série (un humour mature et mordant, une animation soignée et une trame sonore de hip-hop) en plus de faire appel à une distribution stellaire de talents vocaux qui incluent Vincent Cassel, Diane Kruger, Frédérique Bel et IZM.

LES LASCARS sera présenté une seule fois dans le cadre du Festival Fantasia vendredi le 17 juillet à 19h dans le Théâtre Hall Concordia.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Vendredi 10 Juillet 2009 05h00
Le Festival Fantasia à débuté.


Premier article français sur le net ci dessous. Il aborde THIRST (CECI EST MON SANG) le nouveau film de Park Chan Wook que j'espère voir ce vendredi. Aussi inclus les faits saillant de la semaine et une interview avec le fondateur du festivalPierre Corbeil.

http://www.voir.ca/publishing/article.aspx?zone=1§ion=7&article=65408

http://img44.imageshack.us/i/thirst.jpg/



D'autres liens en langue anglaise vont se retrouvé dans la version UK de notre site prochainement





Ecrit par: Kung-Fu Scholar Samedi 11 Juillet 2009 07h19
Fantasia Jour 2….

..mais jour un pour moi car j’ai vue mon premier film du festival. C’est un gros morceau car il s’agit de THIRST (CECI EST MON SANG) [de Park Chan Woo (OLD BOY) qui a fait sensation a Canne et rapporté le prix du Jury. http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=244

http://img16.imageshack.us/i/thirst.jpg/


L’idée de départ du film est excellente; un prêtre catholique devient un vampire avide de sang et tombe amoureux d’une jeune femme cruellement maltraité par sa belle-famille (partie de l’intrigue tiré du roman Thérèse Raquin de Zola). Personnellement j’ai trouvé le film plutôt inégal, trop long dans sa première moitié et manquant un véritable « mordant » tant narratif que dramatique qui permet d’embarquer vraiment dans l’histoire et les personnages. Bien que Park emploi la notion de vampirisme et de catholicisme, il ne semble les avoirs saisit que d’une manière très partielle. Par contre ce qu’il a très bien compris est une idée commune à de nombreuse cultures tant orientale qu’occidentale : la femme est mauvaise pour l’homme. En effet ce qui amène véritable déchéance du prêtre-vampire n’est pas tant sa soif de sang que l’influence néfaste de la femme qu’il désir (le pêché d’Eve quoi). Très tôt au cours du film je me suis dis que THIRST était loin d’égaler LET THE RIGHT ONE IN le vrai film de vampire inspiré vue l’année passé à Fantasia. .

Ceci dit, malgré mes réserve j’ai beaucoup apprécié le jeux des acteurs surtout Kim Ok-bin qui évolue de petite souillon victimisée a femme fatale prédatrice. Park demeure un superbe réalisateur et son film est rempli d’image saisissante (moins toutefois que dans sa trilogie de la vengeance). Finalement l’aspect que j’ai de loin le plus apprécier dans THIRST est l’humour aussi noir que truculent qui est parsemé tout au long du film. Bref je me suis beaucoup marrer. C’est pour cela que je donne à THIRST une note de trois étoile sur quatre.

Détail intéressant j’ai appris que Kim Ok-bin est une artiste martiale émérite, experte en hapkido, taekwondo et même muay thai. J’espère donc bien la revoir un des ces jours dans un film kung-fu car sans nul doute voir cette petite beauté si sexy bastonner férocement des hommes serait tout un spectacle. C’est aussi une excellente actrice.

http://img23.imageshack.us/i/thirstposter.jpg/

Quatre films pour Samedi incluant la comédie d’horreur INFESTATION e surtout film film martial IP MAN avec Donnie Yen.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Dimanche 12 Juillet 2009 16h10
Fantasia Jour 3.

HOUSE
http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=156

http://img440.imageshack.us/i/hausu310.jpg/


Souvent un film culte ne peut être vraiment découvert qu’après plusieurs décennies. C’est certainement le cas avec HOUSE une production japonaise qui date de 1978 et est l’un des films les plus bizzare jamais fait. S’inspirant d’une idée de la propre fillette du cinéaste Nobuhiko Obayashi (qui réalisait ici son premier film de fiction après une longue carrière en court-métrages expérimentaux et bande annonces publicitaire), HOUSE raconte l’aventure étrange de sept jeune amies collégiennes venue visiter la tante recluse de l’une d’elles dans une vieille maison campagnarde. Elles ignorent qu’elles sont tombé dans un piège qui les verra disparaître une a une. Loin de joué la carte l’horreur ombrageuse, HOUSE use plutôt celle du conte féerique halluciné,baigant constamment dans des airs classique de piano. Les plus proche référence occidentale serait le cinéma goth kitch de Tim Burton (BETTLEGEUSE) mais avec une inventivité et une frénésie dans l’usage d’effets de montage et de caméras digne des premiers films à petit budget de Sam Raimi (EVIL DEATH I et II. Je ne puis élaborer davantage, le lien suivant qui contient critique, photo et bande annonce donne une meilleure idée du film que je ne pourrait exprimé http://www.blackmovie.ch/fr/film.php?id=539 . C’est pour cela que j’espère de tout cœur que HOUSE sera disponible un de ses jours a d’autres festival ou sur DVD car c’est vraiment un bijou de film psychédélique à découvrir. ***0

QUEENS OF LANGKASUKA http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=24
http://img267.imageshack.us/i/queensoflangkasukaposte.jpg/

Puisant dans l’histoire mythique commune a la Thailande et la Malaisie QUEENS OF LANGKASUKA pourrait être décrit comme la variante thai du film PIRATES DES CARAIBES; une superproduction d’aventures historique à la fois somptueuse et bondissante. Mes attentes envers ce film ayant été assez moyenne, j’ai été agréablement surpris de le trouvé si exotique et enlevant. On y retrouve un peu de tout dans se films, de l’aventures, du kung-fu (thai bien sur), de l’amour, du tragique de même que de la magie à saveur bouddhiste. C’est un peu long, trop foisonnant (le film comptant 6 a 7 personnages principaux) et la conclusion du film est aussi abrupte que prévisible. Malgré tout il s’agit d’un film visuellement superbe exquis et solidement charpenté, J’ai beaucoup apprécier. ***0 Pour une autre critique instructive et illustré voir ici : http://cinemafantastique.be/film2424,Queens-of-Langkasuka.html


INFESTATION
http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=19

http://img443.imageshack.us/i/infestation.jpg/

Les héros du jours ces derniers années dans de nombreuse comédies américaine sont de jeunes loubards sans envergure et sans avenir dont le prototype est représenté par l’acteur Soth Rogen dans les productions de Judd Apatow (voir le film EN CLOQUE , EN MODE DE’MPLOI sur wiki http://fr.wikipedia.org/wiki/En_cloque,_mode_d%27emploi ). Cette fois ci on retrouve ce type de personnage transposé dans le film d’horreur comique INFESTATION dans lequel des insectes géants envahisse la planète pour se repaître d’humain. Or parmi le petit groupe de survivants l’on retrouve un perdant balourd et désabuser que les circonstances forceront a renoué avec son père tyrannique et vouloir sauvé la fille qu’il aime enlevé par les coquerelles volante. INFESTATION mérite un bon *** pour son heureuse combinaison d’horreur et de comédie, le jeu enlevé des acteurs et les effets spéciaux fort bien réussit. Je compte allé voir de nombreuse comédies « horrifique » cette années (LESBIAN VAMPIRE KILLER VAMPIRE et I SELL THE DEATH) j’espère y trouvé autant de plaisir qu’avec INFESTATION.


IP MAN http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=94

http://img26.imageshack.us/i/ipmanposter0829d9cd4f8a.jpg/

J’avais déjà vue IP MAN en DVD mais malgré cela je n’ai pas voulu manque de voir le film sur grand écran. Comme LE MAITRE D’ARME avec Jet Li, IP MAN avec Donnie Yen, raconte l’histoire édifiante d’un grand maître patriote Ip Man reconnu pour avoir contribué de manière déterminante à la diffusion du style wing-chun et d’avoir été le maître martial de Bruce Lee. Bien que pas aussi extravagant que LE MAITRE D’ARME, IP MAN s’avère un film tout aussi solide tant visuellement que dramatiquement. Sammo Hung a diriger en partie les scène d’action et on reconnaît la son style brutal et réaliste. J’aurais aimé qu’on en dise un peu plus sur la spécificité du wing chung comme des les films kung-fu de Sammo WARRIOR TWO et PRODIGAL SON mais tel n’était pas le propos du film. J’ai aussi regretté que le combat final de Ip Man contre un général japonais expert en karaté ne soit pas aussi enlevé que celui de Ip contre un bandit du nord (joué par Fan Siu Wong) dans le premier tiers du film. Bien que n’égalant pas les meilleurs films kung-fu de la grande époque (FIST IF LEGEND, DRUNKEN MASTER) IP MAN en diffuse une partie de la magie. J’espère que la ou les suite(s) prévue seront encore plus réussit. ***0

Quatre film prévue pour Dimanche incluant LOVE EXPOSURE une histoire d’amour aussi dingue qu’épique de quatre heures par Sion Sono, et EVIL SPIRIT VIY un film de fantôme coréen tiré d’une œuvre du romancier russe Gogol


Ecrit par: Kung-Fu Scholar Mardi 14 Juillet 2009 16h49
Dimanche le 12 Juillet. FANTASIA jour 4 :

LOVE EXPOSURE http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=9

http://img193.imageshack.us/i/loveexposure.jpg/

Film de presque quatre heures LOVE EXPOSURE est l’ode décapant du cinéaste Sono_Sion autant à l’amour pur qu’à la perversion. Qu’on en juge; Pour plaire a son père un prêtre chrétien adepte de la confession le jeune Yu se met à photographié furtivement les dessous de petites culottes des filles dans les rues. En « pêchant » de cette façon il peut allé se confesser en toute bonne conscience à son paternel. Il ira à de plus grand extrême pour gagner l’affection de l’amour de sa vie; sa propre belle sœur Yoko quitte a se travestir en Lady Scorpion (L’héroïne des films de la série LA FEMME SCORPION http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Femme_scorpion ou à rejoindre une secte religieuse adepte du lavage de cerveau. Malgré sa longueur indéniablement excessive, on ne s’ennui pas une minute avec LOVE EXPOSURE tellement il est bourré de personnages, d’intrigue, d’humour et d’images aussi farfelue que rocambolesque créant une magie bien singulière. Certain détails de l’histoire m’on laissé un peu perplexe et j’ai un peu regretter que le personnage de l’héroïne ne soit pas plus présente (elle n’apparaît pas dans la première heure, et s’absente pour de longue période dans la dernière). Je dois aussi reconnaître que bien qu’amusé par le film, je ne pas dire qu’il m’ai vraiment ému ou stupéfié outre mesure. Sans qu’il constitue pour moi une véritable révélation (peut-être parce que je savais exactement à quoi m’attendre) LOVE EXPOSUER se révèle quand même être le meilleure film du festival vue jusqu'à maintenant; une œuvre épatante et sympathique auquel je donne ***0.

KAIFEIK MURDER
http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=25

http://img441.imageshack.us/i/kaifeckmurderposter.jpg/

Un climat soutenu de mystère et d’effroi est la principale qualité de KAFEIK MURDER qui joue sur la trame archi connu de l’étrangé venu visiter un village reculé dissimulant un terrible secret (type de récit déjà vue dans WICKER MAN http://fr.wikipedia.org/wiki/The_Wicker_Man_(film,_1973) et X CROSS http://fantasiafestival.com/2008/fr/films/film_detail.php?id=62 par exemple. ). Si le film est bon à accumuler les mystères leurs résolutions est par contre beaucoup moins réussit et la fin est carrément raté. Dommage mais au moins j’ai bien apprécier l’ambiance pendant les 3/4 du film. Détail interessant le film à été réaliser par une femme :Esther Gronenborn’s **0

EVIL SPIRT VIY http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=263

http://img18.imageshack.us/i/viya.jpg/

Premier long métrage d’un jeune réalisateur coréen EVIL SPIRIT VIY présente le célèbre conte de Gogol http://fr.wikipedia.org/wiki/Vij de trois manières différentes, comme film dans un film, comme théâtre filmé et comme pièce joué par des marionnette dans un conte de fantôme à la KWAIDAN http://fr.wikipedia.org/wiki/Kwaidan_(film,_1964). C’est un concept inusité, bénéficiant d’une assez bonne mise en image et pourrait plaire a plusieurs mais moi ce film m’a laissé a la fois perplexe et morfondu. J’avais hate qu’il finisse pour que je puisse passé à d’autre chose.AU moins la fille fantôme au cheveu long était jolie. **

SPARE http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=49

http://img193.imageshack.us/i/spare.jpg/

Un jeune loubard coréen dangereusement endetté accepte de céder, contre paiement, une partie de son foie pour sauvé la vie d’un boss yakuza. Toutefois avant de pouvoir s’envoler pour le Japon son meilleur copain lui vole sa prime et d’autres gangsters sont également à ses trousses. Heureusement le fils de chef yakuza un jeune barbu cool et stoïque lui sert de garde du corps, Malgré une intrigue rocambolesque, une bonne doses d’humour et quelques étincelles d’action le film gangster SPARE n’a pas beaucoup lever pour moi et je l’ai a peine apprécier. C’est peu être a cause des personnages principaux qui qu’ils soit stupides ou stoïque, ne m’ont pas semblé très engageant. SPARE fait aussi usage d’une gimmick inusité; régulièrement des voix-off de deux spectateurs dans une salle de cinéma commente le film. C’est peu être la une astuce de dernière minute ajouté pour relever le film mais a mes yeux sa n’a pas marché car les propos des voix-off sont des plus insignifiant. **


Je me suis donner Lundi comme congé. Pour Mardi 3 films en perspective; incluant le films d’action thailandais POWERS KIDS http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=23 et le film de nazi zombi DEAD SNOW http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=13


Ecrit par: Kung-Fu Scholar Mercredi 15 Juillet 2009 18h55
Mardi 15 Juillet Fantasia jour : 6


CLONE’S RETURNS HOME http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=162

http://img190.imageshack.us/i/clonereturns1.jpg/

Un astronaute ayant périe lors d’une mission il est remplacer par un clones et deux fois plutôt qu’une. THE CLONES RETURNS HOME fait partie de la sélection spéciale VESR LES ÉTOILES CEREBRAL SCIENCE FICTION : http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/spotlight.php?id=17 qui comme le titre l’indique présente des œuvres sci-fi plus réfléchie que la norme pour le genre souvent avec un agenda sociopolitique. Bien que ce film aborde quelques peu la question éthique du clonage, l’ emphase est surtout de nature spirituelle/existentielle. Le nom du maître cinéaste russe Andrei Tarkovski http://fr.wikipedia.org/wiki/Andre%C3%AF_Tarkovski revient souvent dans les critiques que j’ai lue sur le film et effectivement CLONE semble reprendre à son compte tant l’approche stylistique, narrative et thématique du cinéaste. Une cinématographie lumineuse, de long plan séquence, de long silence, un rythme lent « anti-dramatique », de même que l’intrusion de force « spirituelle » omniprésente mais invisible dans la réalité sont les nombreux éléments de l’œuvre de Tarkovski que l’on retrouve dans CLONE. A mes yeux il est résulte un film magnifique visuellement, au propos profond et au magnétisme quasi-hypnotique mais qui est peu être aussi plutôt convenu. À mes coté dans la salle un spectateur s’est fréquemment endormi au cours du film, alors que derrière moi j’ai entrevu une jeune couple tendrement enlacé visionnant le film un air ému et captivé dans leurs regard. ***0

POWER KIDS http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=23

http://img509.imageshack.us/i/powerkid.jpg/

POWER KIDS c’est un film d’action a la Tony Jaa, c'est-à-dire rempli de combat Muai thaï et d’action casse-cou mais ici avec des héros incarné par des enfants d’une dizaines d’année. L’athlétisme acrobatique de ces jeunes est impressionnante mais pas leurs talents d’acteurs. Tant le scénario que la mise en scène et le montage sont très très moyen, mais dans ce genre de film ce sont des détails secondaire, l’important ce sont les scènes d’action. Celles-ci sont adéquatement spectaculaires bien que reposant sur une formule assez répétitive (coup de pied acrobatique, coup de coude dévastateur, usage incessant de ralenties + cascadeur/puncheur bag qui reste la plupart du temps figer sur place pour être sur que la caméra saisisse bien le, moment de l’impact. L’action n’est présente que pendant un tiers du film, pour le reste c’est de la comédie un peu poussive et du mélo assez convenu. Malgré ces limites, POWER KIDS a une certain charme puéril et de nombreux moment d’action valent vraiment le détour surtout la scènes ou le grand méchant du film (joué par l’action vietnamien américain Johnny Nguyen) mangent toute une raclé de la part des gamin. Au final je ne recommande POWER KIDS qu’a moitié, pour ceux qui veulent éviter du mélo je recommanderais de voir soit la bande annonce ou les extrais sur Youtube. **0

DEAD SNOW http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=13


http://img199.imageshack.us/i/deadsnowy.jpg/

Sept jeune étudiant sont assiéger dans un chalet de montagne par des zombies nazie. Prenez la permise de EVIL DEAD mais transposer l’action dans les montagne de Norvège et voilà vous obtenez DEAD SNOW, un film d’horreur mi-comique mi-gore certes efficace mais très dérivatif et sommes toute assez routinier. Sur quatre-vingt dix minutes seul 5mn m’ont vraiment épaté avec des séquences de gore-burlsque (la plupart centré sur l’emploi de tripes ou d’auto-mutilation), c’est un peu mince. Malgré tout DEAD SNOW cConviendra a des amateurs de cinéma gore peu exigeant.

INSTANT SWAMP http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=62

http://img521.imageshack.us/i/instantnumaposter.jpg/

INSTANT SWAMP relate les efforts d’une jeune fille enjouée pour vaincre le mauvais sort qui érode sa vie. INSTANT SWAMP c’est un peu un AMÉLIE POULAIN japonais (l’aspect romantique en moins l’héroïne se cherchant plus une figure de père plutôt qu’un amoureux), c'est-à-dire une comédie fantaisiste remplie de truculence centrée sur une héroïne touchante et haute en couleur. Bien que le personnage soit un peu trop hystérique par moment, j’ai bien aimé l’actrice principale Kumico Aso que j’avais vue une première fois dasn DOCTEUR AKAKI de Imanura ou elle jouait une jeune prostitué délurée. ***.

Pour mercreci un film d’Action hongkongais LEGENDARY ASSASSIN mettant en vedeette et mise en scène par Jacky Wu et également le premier film de la sélection Behind the Pink cutain les films; Pinku japonais : ABE SADA.
Voir ici : http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/spotlight.php?id=1



Ecrit par: Kung-Fu Scholar Vendredi 17 Juillet 2009 17h55
Mercredi 16 juillet Fantasia jour 7

LEGENDARY ASSASSIN http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=34

http://img440.imageshack.us/i/legendaryassassin.jpg/

LEGENDARY ASSASSIN est le premier film mit en scène par la vedette d’action wu-shu Jacky Wu Jing qui a également co-chorégraphié et est naturellement la vedette. Il joue le rôle d’un killer sentimental qui coincer dans une île après une mission, fraternise avec les policiers qui ignore sa véritable identité et s’entiche même d’une jeune policière qui le trouve également bien sympathique. Toutefois des gangsters lancés à sa poursuite se reproche petit a petit de leur cible. Jacky Wu ne réinvente pas le roue avec se film loin de la, la trame du hors la loi sentimental étant un archétype datant du moyen age chinois. Les scènes d’action sont ok, efficace sans être vraiment mémorable jouant peut être un peu trop sur les coups de pieds et les cordes. Malgré tout Wu Jing a fait quelques bon choix; tel situé le film sur une île cantonaise pittoresque, ce qui donne une certaine ambiance rafraîchissante au film, et si Wu Jing est un peu transparent dans son rôle cliché, sa co-vedette féminine par contre une nouvelle venue nommé Celina Jade http://www.hkcinemagic.com/fr/people.asp?id=17667 est tout simplement adorable avec sa jolie frimousse d’eurasienne et son aplomb. Les scènes d’actions sont en nombre limités (il y en a toute de même 5 ou 6) mais cela laisse plus de place au personnages. Dès que l’on quitte l’île toutefois, dans le dernier quart du film, les choses se gâte, le film perd de son charme et devient une production mécanique sans grand intérêt. Dommage mais au moins LEGENDARY ASSASSIN demeure sympathique pendant un peu plus d’une heure et quart ce n’est déjà pas si mal. J’espère que Wu s’essaiera sa nouveau dans le film d’action avec un meilleur scénario et des scènes d’action mieux réussit. J’espère aussi revoir éventuellement l’adorable Celina Jade et ces mignon jolie traits. ***

Voici quelques liens Youtube centré sur elles pour vous faire une meilleure idée.

http://www.youtube.com/watch?v=65MAdg2H5u4

http://www.youtube.com/watch?v=jN6WAbOY9IY&feature=fvw

GOGO 70s http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=43

http://img268.imageshack.us/i/gogo702copy.jpg/

GOGO SEVENTIES est un hommage bien sentie à la première génération de chanteur rock & roll coréens qui au début des années soixante dix ont introduit la musique disco dans la péninsule amenant un vent de folie libératrice chez la jeunesse jusque la contrainte par une société conservatrice et autoritaire. Le film n’est pas sans défaut, la plupart des membre du groupe rock héros du films étant peu individualisé ce qui nuit à l’identification des personnages chez les spectateurs. GOGO se rattrape avec des séquences musicale enlevé a mit chemin du film. J’ai moi-même remarqué que ma jambe suivait le beat de la trame musicale et je ne devait pas être le seul dans la salle. Dramatiquement le film suis en grande partie la courbe habituelle de ces film biographique musicaux : la formation du groupe, sa monté, sa consécration et le début de division qui amorce une chute éventuelle. Au deux tier du film cependant le groupe rocks devient victime d’une compagne de répression gouvernementale menant a une série de séquences très forte. Le tout se termine en une apothéose de rébellion musicale la aussi conquérante. A la conclusion du film les applaudissements des spectateurs ont fus. ***

Empire du désir behind the pink curtain http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/spotlight.php?id=1

http://img32.imageshack.us/i/behindpinkcurtain.jpg/

Mercredi le 15 est la première journée d’une sélection spéciale présentée conjointement à la fois par Fantasia et la Cinémathèque Québécoise. « L’empire du Désir; Dernière le mur rose » dans lequel sont présenté une douzaine de films soft-porn japonais; les « pinkus ». http://fr.wikipedia.org/wiki/Roman_porno ) Suite au déclin généralisé du cinéma japonais à partir des années soixante, c’est la production massive de films érotiques qui a assuré la survie commerciale de l’industrie filmique nipponne pendant près de 20 ans. Produit a très petit budgets, les cinéastes faisant dans le pinku avait carte blanche pour filmé ce qu’il voulait en autant0 qu’il y a ait des scènes de sexe. Cela a donné lieu a de nombreuse production de nature fort audacieuse tant au niveau formelle/stylistique que socio-politique plusieurs cinéastes étant en effets des radicaux de gauche. Les pinkus ou les films roman-porno ne constitue donc pas un vulgaire productions bas de gamme; nombre d’entre eux ayant tant une importance historique que certaine qualités artistique indéniable, C’est ce que la sélection Behind the Pink Curtain veut chercher a montré et moi c’est ce que j’ai voulu découvrir.

Malheureusement j’ai connu un mauvais départ. C’est que j’ai due quitter le premier film présenté de la selection BLUE FILM WOMAN http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=46 après trente minute pour me rendre au visionnement d’un second film LA VÉRITABLE HISTOIRE DE SADA ABE l’un des roman-porno les plus réputé, dont le sujet est basé sur l’un des crimes passionnel les plus célèbre du Japon. Le cinéaste Nagashi Oshima a lui-même réalisé sa propre version de l’affaire; L’EMPIRE DES SENS http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Empire_des_sens qui est sont œuvre la plus reconnu internationalement . J’ai vu moi-même L’EMPIRE il y a plusieurs année, un des films les plus troublant que j’ai jamais vue pour sa crudité graphique.

http://img440.imageshack.us/i/sadaabe.jpg/

Par contre j’ai trouvé LA VÉRITABLE HISTOIRE beaucoup moins captivant malgré ces nombreuse scènes de sexe En fait a mit chemin j’ai commencé à tombé des clous. Ce n’ai pas que le film soit mauvais ou ennuyant, c’est juste que j’étais déjà familier avec l’histoire et que le film est beaucoup moins intense dramatiquement et audacieux visuellement que le film d’Oshima. En fait VÉRITABLE HISTOIRE a d’indéniable qualité esthétique et narrative notamment le fait de tourné l’essentiel de l’histoire dans les confins d’une chambre sans que le film ne deviennent pour autant trop théâtral ou claustrophobique pour autant. Ceci dit il est indéniable que ma découverte des films pinkus commence de manière plutôt boiteuse. Mais bon je compte encore voir 5 films dans la sélection, J’ai encore du temps pour me faire une meilleure idée de ce type de films. De plus j’ai aussi acheté un livre de 400 page dédier entièrement au Pinku BEHIND THE PINK CURTAIN. L’auteur de l’ouvrage Jasper Sharp était également présent pour introduire les films et va rester à Montréal pour plus d’une semaine.

C’est tout pour aujourd’hui. Jeudi j’ai vue deux des meilleurs films du Festival; LESBIAN VAMPIRE KILLERS http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=78 , et THE WARLORDS http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=60 avec Jet Li. Malheureusement comme ma fin de semaine sera très chargé (avec le visionnement d’au moins une douzaine de film) je n’aurait pas le temps de rédiger un autre contre rendu avant au moins mardi. À la semaine prochaine.




Ecrit par: Kung-Fu Scholar Mardi 21 Juillet 2009 06h25
Jeudi 16 Juillet Fantasia jours 8

LA BILLE DE PANDORE http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=248

Le Festival Fant6asia ne montre pas seulement des films internationaux, il présente également des films de genres d’origine canadienne et québécoise. Vue la modicité des moyens disponible, tant financier que techniques, il s’agit pour la plupart de courts-métrages mais une petite poignés de long métrages son également présent. Je compte essayé en voir quelques un pour voir de quoi on l’air les film d’action ou fantastique « made in Québec ».

Le premier est la BILLE A PANDORE.un film combinant allégrement l’action, le mystère, et un combo sci-fi/esotérisme à la MATRIX http://fr.wikipedia.org/wiki/Matrix Il a fallut plus de 7 ans pour produire se film (un an consacré au tournage a lui seul), avec des bout de ficelles et beaucoup d’imagination et de débrouillardise comme est venu le dire le metteur en scène du film Nicolas de la Sablonnière qui a aussi servit de caméraman, scénariste et monteur. J’ai trouvé le résultat assez impressionnant au niveau qualité de production et mise en scène. C’est du travail très solide, efficace et inventif dynamiser par une trame musicale entraînante. Malheureusement la ou le films accroche mal c’est le scénario très difficile a suivre car reposant sur un gimmick assez ésotérique (« la bille a pandore du titre) et trop dérivatif par moment du récit de la MATRIX. Après le film je suis sortie de la salle un peu désolé; quel dommage qu’un film aussi réussit techniquement soit gâché par une histoire faisant dans du MATRIX mal digérer. J’espère que la réalisateur pourra continuer son travail car c’est un adepte du film de genre très doué au niveau technique (ce que le cinéma québécois a bien besoin) mais avec un meilleur scénario moins mystique. ***

LESBIAN VAMPIRE KILLERS http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=78

http://img441.imageshack.us/i/lesbianvampirekillers.jpg/

J’ai vue a date trois films d’horreur comique et LESBIAN VAMPIRE KILLER est celui ou je me suis le plus marrer. Deux ahuries sympathique arrive dans petit villages anglais peuplé de femmes vampires lesbienne. Or l’un des ahurie est le descendant d’un ancien chevalier dont le sang, mélanger a celui d’une vierge pourra ressuscité nul autre que la reine des vampires Carmilla. Parodie des film d’horreur anglais récrée brillamment l’atmosphère gothique propre à la Hammer mais avec une verve comique débrider qui faisait crouler de rires toute la salle et moi avec. LESBIAN VAMPIRE KILLER est aussi diablement sexy avec toute ces femmes vampire aguicheuse vêtu pour la plupart de voiles fort révélatrices. Lorsque j’ai lut sur le film dans le net j’y ai appris qu’il avait été dans son ensemble assez mal reçu par la critique ce qui ma laissé assez perplexe. Il faut dire que le film est des plus vulgaire et sexiste ce qui aurait put rebuter plusieurs, mais il s’agit d’une facette du film pleinement assumer ce qui a mes yeux a eut un effet désamorceur. Quoi qu’il en soit, dans la catégorie comique LESBIAN VAMPIRE KILLER constitue le fait saillant du festival à date ***0/****

The Horribly Slow Murderer With The Extremely Inefficient Weapon
http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=228

LESBIAN VAMPIRE KILLER était précédé d’un court métrage parodiant les bandes d’annonce de films d’horreur et dans lequel un tueur fou indestructible attaque sa victime avec une cuillère. Au départ on croit vraiment avoir a faire a une bande annonce d’un nouveau film comico horrifique, ce n’ai qu’après quelques minute qu’on réalise qu’il s’agit d’une double parodie à la fois des films slasher et des bande annonces elles-même. D’une durer de 10 minutes c’est peu trop long (mais sa fait partie de la blague) mais marrant en diable. The Horribly Slow Murderer With The Extremely Inefficient Weapon a constitué un bon hors d’œuvre pour le visionnement de LESBIAN VAMPIRE KILLER.


WARLORDS
http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=60

http://img162.imageshack.us/i/warlords.jpg/

THE WARLORDS est le premiers film de Jet Li a être présenté a Fantasia depuis des années. C’est un gros morceau une tragédie guerrière produit et réalisé par Peter Chan inspiré d’un film de Chang Cheh BLOOD BROTHERS relatant un adultère coupable au sein d’un trio de frère de sang conduisant à la trahison, au meurtre et la vendetta. Le spectacle épique que Chan offre, pleine de sang, de fer et de boue est l’antithèse de l’esthétique stylisé et somptueuse a la Zhang Yimon et est la hauteur de la tragédie représenté Avec son personnage de général brutal mais en conflit intérieur perpétuel, Jet Li y trouve la son personnage le plus complexe et tragique et y est fort bien épaulé par Andy Lau et Takashi.Kinashiro Au final j’ai trouvé que WARLORD constituait une magnifique tragédie filmique. Toutefois je dois admettre que le film ne m’as pas pleinement engagé. C’est une contrainte que j’attribue au climat fataliste du récit (on sait que sa va finir mal dès le départ) l’aspect monotone de l’ambiance et les quelques raccourcit historique prit par le récit qui auront gêner ma sensibilisant d’érudit WARLORD n’en constitue pas moins un film assez fort.. ***0

J’ai vue quinze films depuis vendredi J’ai cumulé plusieurs jours de retard mais les prochain jours seront moins fourni et je compte me rattraper un peu . A voir prochainement dans mes contre rendus;; le thriller coréen THE CHASERS, l’adaptation épique d’un manga reconnu THE 20TH CENTURY BOYS et les films à la fois gore et loufoque du spécialistes des effets spéciaux japonais Yoshihiro Nishimura; VAMPIRE GIRL VS FRANKENSETEIN GIRL, SAMURAI PRINCESS et HARD REVENGE MILLY.









Ecrit par: Kung-Fu Scholar Mardi 21 Juillet 2009 16h17
LE DERNIER TARANTINO INGLORIOUS BASTARD FILM DE CLOTURE DE FANTASIA thumbup.gif monkey.gif banana.gif

http://moncinema.cyberpresse.ca/nouvelles-et-critiques/nouvelles/nouvelle-cinema/8876-le-nouveau-tarantino-en-cloture-de-fantasia.html

http://blogues.cyberpresse.ca/moncinema/lussier/

A suivre.......


Ecrit par: Kung-Fu Scholar Mardi 21 Juillet 2009 23h50
Communiqué de Fantasia sur son film de cloture.

INGLOURIOUS BASTERDS DE QUENTIN TARANTINO EN CLÔTURE DE FANTASIA

Montréal, le 21 juillet 2009 – INGLOURIOUS BASTERDS de Quentin Tarantino, la plus
récente sensation du festival de Cannes 2009 et l’un des films les plus attendus de l’année, viendra clôturer de façon magistrale la 13e édition du festival Fantasia. Cette projection très spéciale est organisée en collaboration avec Alliance Vivafilm. La présentation aura lieu le 29 juillet 2009, à 21h45, au Théâtre Hall Concordia. Eli Roth, l’un des principaux comédiens du film, sera l’invité spécial du festival à cette occasion.

« La présentation spéciale d’INGLOURIOUS BASTERDS à Fantasia est un magnifique cadeau que nous souhaitions offrir à notre public et à Montréal et nous voulons remercier Alliance Vivafilm, la Weinstein Company et bien sûr Quentin Tarantino pour leur confiance en notre événement et leur enthousiasme, précise Pierre Corbeil, président du festival. Une manière formidable de clôturer le festival dont nous sommes tous très fiers. »

INGLOURIOUS BASTERDS se passe lors de la Seconde Guerre Mondiale et raconte l’histoire d’un groupe de soldats juifs-américains connus sous le nom de « The Basterds » et entrainés pour mener des actions risquées et ciblées. Ils feront équipe avec une actrice allemande pour tenter d’assassiner des leaders du Troisième Reich.

Le film écrit et réalisé par Quentin Tarantino met en vedette Brad Pitt, Eli Roth, Mike Myers, Michael Fassbenderr, Diane Kruger, Daniel Bruhl, Til Schweiger, Mélanie Laurent, B.J. Novak et Samm Levine.


INGLOURIOUS BASTERDS prendra l’affiche dans les cinémas le 21 août prochain.
-30-

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Mercredi 22 Juillet 2009 17h18
Vendredi :17 Fantasia Jour 9

20th CENTURY BOYS.

http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=2

http://img269.imageshack.us/i/20thcenturyboys01copy.jpg/

Tout comme le diptyque des DEATH NOTE, 20th CENTURY BOYS est l’adaptation épique d’une série manga culte. Au final on se retrouvera avec une histoire de plus de 7 heures, répartie sur trois films. Le manga original qui fait 24 volumes avait une histoire s’étalant sur plus de 45 ans et comprenait plus de 300 personnages. Grosse modo l’histoire relate le combat d’un rockeur raté Kenji contre une figure messianique surnommé « Ami » qui pour réalisé son but de domination mondiale base ces plans sur « le livre des prophéties » un ouvrage rédiger par Kenji et ces copains alors qu’ils étaient gamins. Pour Kenji et sa bande ce qui avait un jeu dans leurs enfances devient à l’aube du 21eme siècle une réalité de plus en plus menaçante. Mystères, suspense sont au rendez vous, de même que l’amour du rock & roll, des mangas et la crainte bien réelle chez les japonais pour les sectes apocalyptiques. Pas étonnant que la série ait été un des plus grand succès manga des années 2000 et ait rapporté de nombreux prix. Mais qu’en est il de l’adaptation ciné.

Vue la complexité de l’intrigue, le nombre des personnage de même que les incessant flash-backs l’histoire n’est pas aisé a suivre bien qu’elle demeure compréhensible en général.. La réticence principale que j’ai éprouvé envers 20TH CENTURY BOYS est sur centré le protagoniste Kenji auquel je trouvais qu’il manquait d’envergure et de charisme. Ce bémol mise a part j’ai trouvé le film efficace et sympathique qui sait suscité un envoûtant mystère chez les spectateurs.de même qu’une certaine nostalgie de l’enfance malgré sa complexité. Après le visionnement j’avais bien hâte de voir la deuxième partie présenté au courts du week-end. ***

Liens Internet francais sur la série manga 20th CENTURY BOYS et son adapation ciné;
Base secrete : http://20th.centuryboys.free.fr/
La bande à Kenji http://labandeakenji.free.fr/
Site du film : http://www.20thboys.com/
Site francophone du film http://www.20th-century-boys.fr/

SECRET HOT SPRING STARFISH AT NIGHT http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=47

Mon troisième pinku japonais. Ce film est de Mamoru Watanaba un des réalisateurs les plus prolifique et important du genre. Alors que certains cinéastes pinku ont font dans l’expérimentation stylistique et l’exploration de thèmes radicaux, Watanabe lui à fait dans l’emprunts filmique inspiré et un certain lyrisme formelle. C’est très évident dans SECRET HOT SPRING dans l’histoire emprunte beaucoup a quelques films du maître cinéaste Yasujiro Ozu http://fr.wikipedia.org/wiki/Yasujir%C5%8D_Ozu et qui rend un bel hommage au cinéma muet japonais et au célèbre narrateur benshi http://fr.wikipedia.org/wiki/Benshi..

SECRET HOT SPRING commence comme une comédie dans lequel un trio vient produire et vendre des photos érotique dans un petit village vacancier. Si l’un des comparses n’ai intéressé que par le lucre qu’il peut gagner, le chef du groupe a lui quelques ambitions artistiques. Les ennuis commencent lors d’un tournage d’un petit film lorsque l’un des acteurs engager sur place devient trop enthousiaste dans son rôle de samurai violeur. Les choses empire davantage lorsque la police puis les yakusas arrive sur place.

Si le film commence comme une comédie de mœurs (ponctué des scène de sexe) il se gâte un peu dans son derniers tiers lorsque la narration prend une tournure plus noire et décousu. Le film dresse quand même un bon portrait d’un artiste porno qui malgré le caractère sordide et racoleur de son travail cherche a y donné quand même une certaine touche artistique. C’est manifestement un propos personnelle de Watanabe lui-même. Alternant couleur et noir et blancs plusieurs scènes situé dans un champs verdoyant ont une certaine beauté frappante. Tout ce mélange de lyrisme pictural, comédie et hommage sincère font de SECRET HOT SPRING un film sympathique et séduisant malgré une dernière partie plutôt précipité et boiteuse. Cote ***

THE CHASER http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=38

http://img21.imageshack.us/i/thechaser.jpg/

Un tueur en série s’attaquant aux prostituées au capturé accidentellement par la police. Sa dernière victime est encore en vie mais demeure prisonnière dans son antre. Le souteneur de la fille un ancien flic véreux, part a sa recherche mais il doit faire vite car la police faute de preuve pourrait ne pas pouvoir détenir le tueur bien longtemps et une fois libre il ne manquera pas d’allé achever sa victime.

THE CHASER est un thriller cruel et haletant qui à de nombreux point commun avec le classique MEMORIES OF MURDER; http://fr.wikipedia.org/wiki/Memories_of_Murder les deux films partage en effet certain détail similaire dans leur prémisses; la police recherchant à arrêté un tueur et sauvé des victime histoire raconté avec beaucoup de suspense et un certain sens de la satire. En effet dans les deux films les flics sont plutôt dépeints comme des pitres plutôt gaffeurs bien que très conscient de l’urgence de la situation. D’un autre coté les différences entre les deux films sont l’environnement (la ville pour THE CHASER au lieu de la campagne), et alors que dans MEMORIES l’assassin est insaisissable dans CHASER il est capturer très tôt dans le film. `

Si quelques raccourci dramatique dans l’intrigue sont un peu grosse et si il aussi d’une certaine nature dérivative cela n’a pas diminuer chez moi l’intense efficacité du thriller. La tension chez les autres spectateurs de la salle était également très palpable. Au delà de sa grande qualité dramatique, THE CHASER est également superbe dans sa direction photo et sa mise en scène. Un énorme succès au box-office coréens en 2008, je ne serais pas surpris si le film rapporte quelques prix du jury ou public au festival cette année. Cote ****.


VAMPIRE GIRL VS FRANKENSTEIN GIRL
http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=157

http://img43.imageshack.us/i/vampiregirldoublecopy.jpg/

En 2008 TOKYO GORE POLICE avait été un des moment marquant du festival, Un véritable cirque gore tordant présenté à une foule en délire en présence même du réalisateur/directeur des effets spéciaux. Yoshihiro Nishimura venu a Montréal avec une partie de ces acteurs et de son équipe (Voir dossier fantasia 2008 pour plus de détail; http://www.hkcinemagic.com/fr/page.asp?aid=296). Cette année Mr Nishimura revient de nouveau a Montréal pour venir présenté quatre des films sur lequel il a travaillé depuis un an.
Le premier d’entre eux est VAMPIRE GIRL VS FRANKENSTEIN GIRL.

Si TOKYO GORE POLICE est un film d’action gore, VAMPIRE GIRL prend plutôt la forme d’une comédie romantique tout aussi gore dans lequel deux collégiennes se dispute un confrère de classe. L’une est une belle vampire plusieurs fois centenaires l’autre est une fille reconstruite en cybord organique. À ce duo redoutable s’ajoute également un savant fou déguisé en acteur kabuki, un serviteur bossu surnommé Igor et encore d’autres créatures monstrueuse issue de l’imagination tordue de Nishimura. Au spectacle de l’opéra sanglant et tordu qu’il a conçu s’ajoute la comédie suscité par la rivalité romantique et le monde collégienne dépeint de façon complètement surréaliste et saugrenue le film jouant également la carte du lycée en folie sous genre très populaire au cinéma et dans les mangas. Tout ces éléments font de VAMPIRE GIRL VS FRANKENSTEIN GIRL un film presque tout aussi tordu et tordant que TOKYO GORE POLICE accueillit avec un enthousiasme monstre par la foule au grand plaisir de Mr Nishimura. Cote :****

Ce dernier était déjà venu introduire le film avec un chapeau de papier arborant le fleur de lys (symbole du Québec). A la fin du film il est revenu le chapeau toujours sur la tête mais vêtu que d’une culotte de sumo. Après quelques simagrées burlesque avec un comparse vêtu comme lui et beuglant du japonais il y a eu un petit Q&A. Il a confié entre autre que la comédie romantique n’étant pas son fort le film est le fruit d’une collaboration avec un autre metteur en scène. Il a également déclaré qu’il était très heureux de l’accueil enthousiasme rencontré à Montréal par le public fantasien qui contraste complètement avec l’attitude très réservé du public japonais.

Le Q&A terminer l’ensemble du public est sortie pour rentré chez eux (il était déjà2h30 du matin) mais moi et plusieurs autres fans sont resté dans le lobby en compagnie de Mr Nishimura qui a bien voulu signer des items et se faire prendre en photo. Pour ma propre photographie j’avais une idée bien en tête; me faire posé avec lui alors qu’il est train de me trépaner le cerveau avec deux assistantes. En fin de compte le manque de tant a résulté en une photo un peu bâclé mais qui pourra être amélioré avec l’ajout de sang et gore numérique.

C’est ce que j’avait fait l’année passé avec l’actrice Ehihi Shiina lors de Fantasia 2009 qui a posé en me trucidant avec une perceuse organique a la gorge. Par la suite j’ai fait ajouté du sang numérique a la photo puis a fait imprimer l’image sur quatre T-shirt que je porte durant chaque jour du Festival. Je compte faire de même avec la photo prit cette année avec Mr Nishimura.

Avant qu’on se quitte j’ai d’ailleurs déboutonné ma chemise et ait montré mon T Shirt sanglant a Mr Nishimura qui a été agréablement surpris. Je lui enfin offert en cadeau un autre T--Shirt sanglant fait spécialement pour lui.

http://img297.imageshack.us/i/frontenac146vol2.jpg/

http://img515.imageshack.us/i/yves2.jpg/

C’est tout pour aujourd’hui. A suivre prochainement pour le jour 10 et 11 du festial la délicieuse fantaisie japonaise : PACO AND THE MAGICAL BOOK trois film d’action auquel a particpé Mr Nishimura : HARD REVENGE MILLY, BLOODY REMATCH, SAMURAI PRINCESS, et pour finir la suite de 20TH CENTURY BOYS. A plus tard.

Ecrit par: Jean-Louis Jeudi 23 Juillet 2009 16h53
Dernières supplémentaires à Fantasia le jeudi 30 juillet!
Montréal, le 23 juillet 2009 – Ultime chance pour ceux et celles qui auraient raté certaines présentations au cours du festival : une journée supplémentaire de projections, le jeudi 30 juillet, est annoncée, avec la rediffusion des films suivants:

Théâtre Hall Concordia
17 h 20 ANTIQUE, de Min Kyu-dong (Corée du Sud)
19 h 30 I SELL THE DEAD, de Glenn McQuaid (États-Unis)
21 h 15 TRICK ‘R TREAT, de Michael Dougherty (États-Unis)

Salle J.A. de Sève
17 h 30 MW, de Hitoshi Iwamoto (Japon)
19 h 45 Cyborg She, de Kwak Jae-young (Corée du Sud)
21 h 55 DJ XL5’S RAZZLE DAZZLE ZAPPIN’ PARTY (Québec)

Par ailleurs, deux projections restaient à annoncer dans la programmation :

THE HOUSE OF THE DEVIL, de Ti West (É-U, 2009), sera présenté pour une unique fois, le dimanche 26 juillet à 19 h 15 au Théâtre Hall Concordia.
Dans les années 80, une étudiante Samantha Hughes prend un emploi de baby-sitting qui coincide avec une éclipse lunaire. Elle réalise petit à petit que ses clients cachent un secret terrifiant; ils comptent l’utiliser dans un rituel satanique. Avec Jocelin Donahue, Tom Noonan, Mary Woronov et Greta Gerwig.

MY DEAR ENEMY, de Lee Yoon-ki (Corée du Sud), sera présenté une nouvelle fois le lundi 27 juillet à 21 h 30 à la Salle J.A. de Sève.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Vendredi 24 Juillet 2009 06h13
Mercredi 22 FANTASIA JOUR 14


Vue le retard que j’ai prix durant la semaine et que le festival ne s’arrête pas, j’ai décidé de sauté les jour 10,11, 12 et 13 pour me rendre des le jours 14 soit ce mercredi. Je reviendrais plus-tard au jours MIA une fois que je n’aurais plus de nouveaux films à voir chaque jour. C’est dommage car la douzaines de films vus durant le week-end étaient fort bon.

HELLS http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=256

http://img233.imageshack.us/i/hellsangelcopy.jpg/

Linn est une adolescente enjoué qui a hâte de rendre a son nouveau lycée. Un accident de circulation survenue en cour de route fait qu’elle se retrouve subitement à l’académie des morts en enfer. Elle ne manquera pas de se faire de nouveau amis, des ennemies, un flirt et croisera même l’époux qu’elle avait lors d’une vie antérieur. Toutefois elle ne perdra jamais de vue le but ultime qu’elle s’est fixé; rejoindre a nouveau le royaume des vivants et retrouvé sa mère. HELLS (à l’origine HELL ANGELS) est une variation particulièrement coloré d’un sous-genre unique au Japon : « le Lycée en folie » qui relate la vie collégienne de la manière la plus grotesque et surréaliste imaginable. Comme le récit se déroule au enfer l’imagerie de HELLS est encore plus tordue et flamboyant qu’a l’ordinaire. Une héroïne sympathique, un graphisme aussi baroque que « brut » et un univers issu d’une conception autant occidental qu’oriental de l’enfer, tous ces éléments joue en faveur de HELL. Hélas le film se gâte un peu dans sa seconde moitié en devenant aussi verbeux que confus verbeux et surtout interminable avec une série de retournements sans fin. Dommage. Cote :***

DIVINE WEAPONS http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=7

http://img268.imageshack.us/i/divineweapons.jpg/

Les occidentaux ne sont pas les premiers a avoir inventé des missiles, les coréens l’on fait au milieu du XV siècle sous le règne du roi Sejong le Grand pour repoussé l’invasion d’une armée chinoise. C’est du moins le postulat du film d’action historique THE DIVINE WEAPONS. Il va sans dire que ce film prend de grosse liberté avec l’histoire ce qui n’en fait pas moins un film fort divertissant remplie d’action, de romance, de suspense et de nombreuses touches d’humour. Certes les scènes d’actions sont souvent difficile a suivre tant ils sont rapide, et un moment mélo en particulier m’a quelques peu rebuter mais a part cela toutefois je me suis bien amusé. Malgré ses liberté anachronique l’aspect historique du film m’a aussi intriguer et j’ai fouillé l’Internet pour en savoir plus sur le royaume Choson et le roi Sejong http://fr.wikipedia.org/wiki/Sejong_le_Grand un des plus grand souverain de Corée inventeur du premier alphabet national le hangul. http://fr.wikipedia.org/wiki/Hangul DIVINE WEAPON a donc une certaine valeur éducative que j’ai fort apprécié Cote ***0

LE RENNE BLANC http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=126

http://img232.imageshack.us/i/lereineblanc.jpg/

Initialement mon idée était d’allé voir BLACK pour sa grande première américaine en présence du réalisateur et de sa vedette. Lorsque j’ai appris que le film allait être distribué en salle des le premier Août, j’ai quitté mon siège et me suis précipité a l’autre salle du Festival pour allé voir un flm beaucoup plus rare.

Un film finlandais fantastique peu connu LE RENNE BLANC relate un ancien conte lapon dans lequel une femme se retrouve par inadvertance transformé en renne blanc qui tue les hommes la pourchassant. Essencillement le film consiste en de longue scène de personnes et de reines parcourant un vaste décors enneiger sur fond de musique symphonique. Il n’y pas grand dialogues et le fil narratif est plutôt tenu.

Bien que le film soit court (a peine lus de 70mn) je l’ai trouvé plutôt longuet. Ceci dit LE RENNE BLANC possède un certain charme sucité par une qualité à la fois exotique et lyrique indéniable et son regard folklorique qu’il porte au Lapons un peuple nordique peu vraiment connu. http://fr.wikipedia.org/wiki/Lapon Cote ***.

YOU MIGHT AS WELL LIVE http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=253

http://img22.imageshack.us/i/youmightaswelllive.jpg/

Robert Mutt est un ahuri sympathique que presque tout le monde dans sa ville natale méprise ce qui l’amène à faire une tentative de suicide. Après un long séjour dans un sanatorium on le relâche mais le pauvre continue d’être poursuivit tant par une hostilité généralisée qu’une malchance chronique. Pourtant une lumière d’espoir va commencer a apparaître au bout du tunnel. Un titre français adéquat pour cette truculente comédie canadienne a très petit budget devrait être « Les Malheur de Bob » vue la malchance qui n’arrête jamais de s’abattre sur ce pauvre ahuri véritable tête de turc. Si on se marre beaucoup de la bêtise du personnage et de ces malheurs, il ne perd jamais la sympathie du public, grâce a l’interprétation de son acteur principal Joshua Peace qui a également écrit le scénario avec le réalisateur Simon Ennis. Les deux comparces sont venu introduire le film en personne puis faire un petit Q&A par après. Film diablement marrant dont certain gags sont inouï d’audace et typiquement canadien, je lui donne une cote de ***.

YOU MIGHT AS WELL LIVE fait partie de la selection; Pour un Flirt avec le Chaos : info ici : http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/spotlight.php?id=18

Après YOU MIGHT AS WELL LIVE j’ai croisé une familière du Festival : Geneviève Roy. Celle-ci ayant adoré mon T-shirt « sanglant je lui est en fait faire un et voici notre photo ensemble. Beau couple n’est ce pas. wink.gif biggrin.gif

http://img266.imageshack.us/i/frontenac195a.jpg/

Pour jeudi une comédie burlesque de Chine continentale CRAZY RACER de même qu’un nouveau film Pinku; LA MAISON DES PERVERSITÉ.

Ecrit par: Jean-Louis Vendredi 24 Juillet 2009 08h13
Ouah, notre Yves international a la main balladeuse.... il aurait bien tort de s'en priver ceci dit.... wink.gif

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Vendredi 24 Juillet 2009 19h44
Jeudi 23 Juillet FANTASIA jour 15.

CRAZY RACER http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=190

http://img401.imageshack.us/i/crazyracer2.jpg/

CRAZY RACER relate une série de quiproquos rocambolesque et truculent impliquant un cycliste déchu, un arnaqueur voulant tué sa femme, une paire de beau frères filous, des gangsters et un assassins thai. Tous se beau monde se croise a un moment ou un autre et se méprenant sur leurs identités ou leurs intentions la plupart du temps s’échange entre eux une mallette remplis d’argent, des sachets de drogue et une urne funéraire. Incroyablement compliqué et se déroulant a un rythme très rapide, il faut une attention de tout les instants pour na pas perdre le film de l’intrigue. Ce qui n’aide pas c’est que le film est remplie d’excès stylistique flamboyant (ralentie, retour en arrière etc) qui complique encore davantage une lecture lisible de l’histoire. A cause de cela il m’a fallu un peu de temps pour accroché vraiment au film (la mauvaise qualité de l’image n’a pas aidé) mais j’ai finit par y arrivé et je suis assez bien amusé. Le film à été écris et réalisé par Ning Hao qui avec deux films semble s’imposer comme un nouveau maître de la comédie urbaine chinoise. C’est un cinéaste a suivre. ***

LA MAISON DE LA PERVERSITÉ.

http://img169.imageshack.us/i/maisondepervesitcopiemo.jpg/

Un autre pinku. Celui-ci s’inspire d’une nouvelle de Edogawa Rampo http://fr.wikipedia.org/wiki/Edogawa_Ranpo un des plus célèbre écrivain de polar nippon. Il a été réalisé par Noboru Takada dont j’avais vue l’oeuvre précédente LA VERITABLE HISTOIRE DE SADA ABE la semaine passé. En fait LA MAISON DE LA PERVERSITÉ est considéré comme le deuxième film d’une trilogie non officielle commencé par ABE qui est aussi vue comme une oeuvre marquante de Tanaka.

Une dame de la haute société utilise une pension pour ces rendez vous galant. Or elle découvre qu’elle y est épiée dans ces ébats et cette réalisation décuple son plaisir. Nouant une relation avec le voyeur, la dame commence a trucidé tout ceux qui la gêne puis la relation perverse entre elle et son amant voyeur connaitra une apothéose cataclysmique. Comme avec ABE le fil narratif ce la MAISON DE LA PERVESITÉ est très tenu, il s’agit d’abord et avant tout d’un film d’atmosphère à la fois ténébreuse, trouble et bien sur, considérant la nature du film, érotique. Comme les amants de la Dame compte un clown pierrot et un chauffeur qui se dissimule dans un fauteuil rembourrer pour que son amoureuse s’assoit sur lui; LA MAISON a aussi une dimension assez grotesque et surréaliste qui semble bien refléter l’œuvre de Rampo.

Mes impressions du film son ambiguë car d’un coté j’ai l’ai trouvé lent parce que très mince coté histoire. D’un autre coté il est indéniablement envoûtant et d’une très belle facture visuelle. Après avoir vue 4 films pinku mon impression générale du genre demeure ambivalent mais il me reste encore au moins 4 films autres films a voir dont deux ce vendredi soir. Cote ***.


Nouveau Lien sur Fantasia (français)
http://www.voir.ca/publishing/article.aspx?zone=1§ion=7&article=65666

http://www.voir.ca/publishing/article.aspx?zone=1§ion=7&article=65550


Nouveau Lien (anglais)

This Week Standout :
http://www.hour.ca/film/film.aspx?iIDArticle=17795

Life is hot in cracktown
http://www.hour.ca/film/film.aspx?iIDArticle=17794

Final week standout
http://www.hour.ca/film/film.aspx?iIDArticle=17851

The Orphan
http://www.hour.ca/film/film.aspx?iIDArticle=17852

Coffin Joe
http://www.hour.ca/film/film.aspx?iIDArticle=17879

Embodiment of Evil : Motion picture purgutory
http://www.montrealmirror.com/2009/072309/mpp.html

Fantasia Final Lap
http://www.montrealmirror.com/2009/072309/film2.html




Ecrit par: Kung-Fu Scholar Lundi 27 Juillet 2009 23h04
Vendredi et Samedi le 24,25 Juillet FANTASIA JOUR 16 et 17

J’ai eut une autre fin de semaine chargée avec 10 films visionner, et un certain retard conséquent dans mes contres rendus. Je me rattrape en ne m’attardant pas sur les films moins intéressant sur lequel je reviendrais plus tard.

Vendredi 24 Juillet.

J’AI ENVIE DE VIVRE
Il a fallut du temps mais j’ai enfin vue un pinku qui ma presque complètement séduit : J’AI ENVIE DE VIVRE un film qui relate de façon aussi cru que truculente le vécu d’une jeune prostitué et ces relations avec sa mère pute elle aussi, son frère attardé, un souteneur odieux et quelques clients aussi minables les un que les autres. En fait J’AI ENVIE DE VIVRE m’a fait moins pensée à un véritable pinkus qu’a un film du maître cinéaste Shoei Imamura http://fr.wikipedia.org/wiki/Sh%C5%8Dhei_Imamura dont plusieurs films étaient centré sur des personnages de femmes forte et déluré survivant dans les périphérie de la societé japonaise. Tourne caméra sur épaule dans de véritable décors urbains J’AI ENVIE a un certain ambiance de cinéma vérité mais également des touches d’humour grotesque que l’on retrouve aussi chez Imamura.

J’AI ENVIE est une film de Nobora Tanaka dont j’ai déjà vue deux oeuvres SADA ABE et la MAISON DE LA PERVERSITÉ mais dont le style et le sujet est presque complètement différent ce qui démontre sa versatilité et celle du genre pinku en général. Au final, J’AI ENVIE DE VIVRE constitue le coup de cœur de la rétrospective l’Empire des sens. ****

LA CLÉ
Un pinkus hard core décrivant le triangle à quatre entre un professeur, son épouse, l’amant de cette dernière qui est aussi le fiancé de sa fille. ***

DEADGIRL http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=140

http://img149.imageshack.us/i/deadgirl2.jpg/

Deux collégiens désoeuvré découvrent une sorte de morte vivante sauvage et nue dans le sous-sol d’un hôpital désaffecté. Dans DEADGIRL l’horreur du film ne vient pas véritablement de la « fille morte » mais de l’attitude lâche et dévoyés des collégiens envers elle. A sa manière le film traite du passage à l’age adulte chez les adolescents mais d’une façon particulièrement surréaliste et sordide. À sa manière le film est efficace dans l’interprétation des personnages et l’ambiance mais guère engageant. ***

Samedi 25 Juiller

PRIVATE EYE http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=255

http://img9.imageshack.us/i/privateeye.jpg/

Un film de détective Coréen avec presque tout les clichés propre au genre mais situé durant la période de colonisation japonaise, ***

SANS DESSEIN http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=206

http://img407.imageshack.us/i/arton20948.jpg/

Un ahuri sympathique reçoit la visite de son propre fantôme afin de changé la destiné minable qui l’attend Après le loser canadien de YOU MIGHT AS WELL LIVE voici le loser québécois de SANS DESSEIN. Production indépendante réalisé pour 15 000$ pendant les week-ends ou les périodes de congé ce film joue la carte d’une comédie fantastique complètement loufoque avec une inventivité et une truculence presque jouissive. Les deux acteurs principaux Steeve Léonard et Caroline Labrèche se sont donné également les rôles principaux et le couple son d’une merveilleuse expressivité comique. De courte séquences animés, de nombreuse références à la culture populaire et une bande musicale inspiré rehausse encore davantage cette comédie sans prétention. Une heureuse découverte Made in Québec. Seul petit bémol la longueur excessive mais bon. Le film a été produit par des amis proche de Fantasia et de nombreuse personnes associé au Festival auront contribué au film d’une manière ou d’une autre. ***0.

http://img216.imageshack.us/i/frontenac263b.jpg/
L’équipe de SANS DESSEIN venu présenté leurs film.

BLUE FILM WOMAN http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=46

http://img194.imageshack.us/i/bluefilmwoman.jpg/

Un des premier Pinku complètement couleur. Un peu psychédélique dans son ambiance mais passablement gâché par une fin bâclée.

EMBODIMENT OF EVIL
http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=57

http://img24.imageshack.us/i/embodimentofevilposter0.jpg/

Presque 10 ans après un premier hommage le maitre de l’horreur brésilien José Mojica Marin revient à Fantasia à la fois pour recevoir un trophé célébrant sa carrière et présenté son dernier film EMBOLIMENT OF EVIL (L’INCARNATION DU MAL) qui conclue une trilogie initier il y 45 ans avec AT MIDNIGHT I’LL TAKE YOU SOUL (À MINUIT JE M’EMPARE DE TON AME) considérré comme le premier film d.hrreur Brésilien. Agé maintenant de 73 ans Marins n’a rien perdu de sa verve démoniaque grandiloquante tant dans l’inter^pretation de son personnage fétiche le croque-mort mégalomane et sanguinaire Zé Do Caixao (Joe du Cercuil) que son imagerie d’une violance sadique et érotique hallucinante. Avec se film le public Fantasien en a eut pour son argent.

Le film terminé. Marins, vetu de son accoutrement de croque mort, est arrivé dans la salle pour recevoir l’ovation levé du public. Il a ensuite re¸ut son hommage une coupe doré. Par la suite dans le lobby il a bien voulu signé des autographe et prendre des photos avec les fans. J’ai moi-même humblement demandé de me faire trucider par lui pour la caméra et deux fois plus tôt qu’une.

http://img182.imageshack.us/i/frontenac287.jpg/
Coffin Joe arrive pour introduire le film transporter par un cercuil.

http://img182.imageshack.us/i/frontenac334.jpg/
José Mojica Marrins recevant son trophé.

http://img406.imageshack.us/i/frontenac372.jpg/

http://img195.imageshack.us/i/frontenac366.jpg/


Ecrit par: Kung-Fu Scholar Jeudi 30 Juillet 2009 21h15
Mercredi 29 Juillet Fantasia jour 21

FILM DE CLOTURE :INGLOURIOUS BASTERDS.

Le Festival Fantasia 2009 a prit officiellement fin mercredi soir avec la présentation du film de clôture INGLOURIOUS BASTERDS le dernier film de Quentin Tarantino. (d’autres films sont montrés jeudi mais il s’agit de présentation supplémentaire). Comme j’ai l’événement et le film encore frais dans ma mémoire j’en fais un contre rendu tout de suite et reviendrais a la critiques des autres films dans les jours suivant).

L’annonce du choix de INGLORIOUS BASTARDS a été fait a mi-chemin du Festival et constitue probablement le plus grand coup de Fantasia depuis ces débuts puisqu’Il s’agit de la première nord-américaine du film et dans une nouvelle monture légèrement différente de celle de Canne. L’annonce a fais sensation dans les journaux locaux et l’enthousiasme des fans étaient énorme. Hélas pour accommoder l’énorme demande, les passes VIP ou de journalistes ont été cancellé pour la plupart et les billets tous vendu. Je m’étais donc fais une raison que j’allais raté le film de clôture mais comme la sortie en salle était prévu pour la mi-aout je me consolais en me disant que j’allais voiir les BATARS prochainement de toute façon.

http://img40.imageshack.us/i/copiedefrontenac586.jpg/


Ce mercredi soir je suis resté dans le lobby de l’immeuble Hall ou se tenait le film e clôture et j’ai put constater le grand remue ménage, les mesures de sécurité strictes (appareil photo et cellulaire étant interdit dans la salle) et l’enthousiasme mêlé de nervosité des nombreux organisateurs du Festival présent. (J’ai prix de nombreuse photos voir ci-dessous). Avec une graine de jalousie j’ai put voir plusieurs connaissances entré dans la salle. C’est la qu’un « miracle » est survenu. Il restait quelques billets superflu et Lotfi un des proposé du Festival m’en a offert un. Wow Je pourrais allé voir le film enfin de compte. banana.gif Merci encore Lotfi. Ceci dit même si je pouvais entré dans la salle, étant un dernier à le faire, je m’attendais a ce que je ne trouve qu’un siège périphérique c'est-à-dire trop loin ou trop oblique pour voir le film idéalement. C’est alors que j’ai entrevu un siège situé presque en plein milieu de la rangé centrale. J’ai demandé si il était occupé. Non mais c’est un fauteuil brisé. Tant pis pour l’inconfort au moins je vais bien voir. En fait le fauteuil n’étais que légèrement défoncé et j’ai put m’asseoir a mon aise. Super-wow j’aillait donc voir le film et à un emplacement idéal. monkey.gif

INGLOURIOUS BASTERDS à été présenté par un des acteur du film Tim Roth qui joue l’un des bâtards du film. Il a expliqué que c’est Quentin Tarantino lui-même qui avait insisté auprès des producteurs et des distributeurs pour présenté la première du film à Fantasia un festival dont il est un grand admirateur même si il n’a jamais pus s’y rendre. Roth a ensuite demandé au spectaeur de louangé le film à toute les tribunes. Quand a ceux qui n’aimerais pas les BASTARDS il a dit « Just shut the funck up » (fermé vous la g....). L’introduction terminé le film a put commencé. Des applaudissement et des hourras on fu des que le nom de Quentin Tarentino et de Tim Roth sont apparut au générique.

http://img40.imageshack.us/i/inglouriousbasterdsposto.jpg/

Alors comment j’ai trouvé INGLORIOUS BASTERDS et bien a la fois épatant, et également déconcertant. Comme d’habitude chez Tarantino son film consiste en de longue scène de dialogue pleine de verve dans lequel tension et ambiance grossisse peu a peu qui aboutisse le plus souvent en des scène de violence brutale. Malgré leurs saveur je dois bien admettre que j’ai trouvé de nombreuse scènes dialogué interminable j’avais hâte qu’elle aboutisse mais bon c’est la manière Tarantino il faut faire avec.

Mit a part ces dialogue caractéristiques , la manie de Tarantino pour les retournement soudain, brutal et imprévisible est également très présente; à la fois « wow » parce que superbement bien mener mais également déconcertante parce que souvent il fait tué un personnage important d’une façon tout a fois brutale et inattendue. Malgré le titre du film les glorieux bâtards massacreur de Nazi sont supplanté dans le récit par deux autres personnages; Shoshanna une juive propriétaire d’un cinéma qui organise un attentat pour venger les siens et le commandant Landau le chasseur de Juif suave, impitoyable et cabotin a souhait joué de façon jouissive par l’autrichien polyglotte Christoph Waltz.

EN tant que cinéphile j’ai énormément apprécié les nombreuses références de BASTERDS au cinéma européen à la fois Français, Allemand et Italien (Le film se joue presque comme un western spaghetti dans un contexte de deuxieme guerre mondiale). Tarantino a fait la plupart du temps les personnages dans leurs propre langue et il n’a pas hésité a récrire l’histoire de la guerre pour ces propres fins. Pas de doute Tarantino est le cinéaste le plus outrageusement culotter du cinéma contemporain ce que je trouve a la fois séduisant mais également assez agaçant par moment.

Même si j’ai éprouvé certaine réserve mon impression générale du film est tout de même assez positive. Le public dans la salle ont eux énormément apprécier comme l’a démontré les nombreux éclats d’enthousiasme pendant la projection et l’ovation tonitruante à la fin. Il est souvent arrivé que les films de clôture du Festival soit assez décevant mais ce n’ai pas le cas cette année. En fait c’est probablement la meilleure finale que le Festival ai jamais connue. Après la projection du film les organisateurs et les habitués du Festival étaient tous béhant. J’étais plus réservé car s’étais après tout la fin pour moi de Fantasia après plus de 21 jours et au moins 60 films visionner, Malgré la lassitude j’étais un peu peiner d’avoir a partir et attendre jusqu'à l’année prochaine pour Fantasia 2010.

Si le Festival est terminé, les contre rendus du Forum Hong-Kong Cinamagic sont loin de l’être. Il me reste au moins deux douzaines de films sur lequel écrire ce qui va tenir occupé jusqu'à la fin de mon congé. Une fois les rapports du forum terminer je commencerais peu après le grand dossier dun Festival avec des textes , , des photos et une mise en page plus élaborer.

A très bientôt Yves Gendron.

Photos de la première de INGLORIOUS BASTERDS.

http://img220.imageshack.us/i/frontenac617.jpg/
L'entrée de la salle étroitement gardé.

http://img339.imageshack.us/i/frontenac606.jpg/
Une présentation très couru.

http://img40.imageshack.us/i/frontenac603.jpg/
La jolie bénévoles/Sondeuse Mariko (au centre) ces d'autre bénévoles du Festival.

http://img126.imageshack.us/i/frontenac622.jpg/
Merci Lotfi.




Ecrit par: Kung-Fu Scholar Jeudi 30 Juillet 2009 22h05
Photos suite et fin.


http://img189.imageshack.us/i/frontenac608.jpg/
Le directeur du Marketing et directeur général Marc Lamothe donnat un interview.


http://img31.imageshack.us/i/frontenac610.jpg/
Editeurs et programateurd du festival Nicolas Archamault et Mitch Davis.

http://img31.imageshack.us/i/frontenac611.jpg/
Programateur de la selection asiatique Chu King Wei et une bénévole.

http://img266.imageshack.us/i/frontenac626.jpg/
Photo de groupe entre l'acteur/metteur en scène Tim Roth (quatrième a gauche) de quelques membres du Festival: Nicolas Archambault, Mitch Davis, Pierre Corbeil (fondateur du Festival) et Daniel (première rangé en bas).

Ecrit par: Jean-Louis Jeudi 30 Juillet 2009 22h22
Communiqué de presse :


Une 13e édition record à Fantasia

Montréal, le 30 juillet 2009 – Bilan plus que positif pour la treizième édition du festival Fantasia qui ferme ses portes aujourd’hui, après trois semaines de programmation marathon. Avec une sélection diversifiée et de grande qualité, le festival a attiré plus de 90 000 spectateurs dans les deux salles et 40% (majoritairement au Théâtre Hall Concordia – 700 places) des 195 projections l’ont été à guichet fermé.

De films prestigieux qui ont fait leur première à Cannes, comme THIRST du coréen Park Chan-wook, LASCARS des français Emmanuel Klotz et Albert Pereira Lazaro et bien sûr INGLOURIOUS BASTERDS de Quentin Tarantino, aux découvertes de talent telles que SANS DESSEIN du collectif québécois Deadcat Films, BREATHLESS du coréen Yang Ik-june, et 8th WONDERLAND des français Nicolas Alberny et Jean Mach, la liste des films à succès au festival est longue et montre l’éclectisme et le dynamisme du cinéma de genre. N’oublions pas l’extravagant LOVE EXPOSURE de Sion Sono, l’expérimental À QUELLE HEURE LE TRAIN POUR NULLE PART de Robin Aubert, le majestueux et métaphysique THE CLONE RETURNS HOME de Kanji Nakajima et la présence de plusieurs films indépendants américains tels que WHITE LIGHTNIN’ de Dominic Murphy et THE IMMACULATE CONCEPTION OF LITTLE DIZZLE de David Russo. Le festival Fantasia est heureux d’avoir pu donner un aperçu de la vitalité de la production cinématographique d’aujourd’hui, qu’elle vienne d’ailleurs ou qu’elle soit d’ici.

La projection spéciale d’INGLOURIOUS BASTERDS, en présence du comédien Eli Roth, a clôturé en grand cette treizième édition qui a réservé tout au long de très beaux moments : les célébrations du centenaire du cinéma de Hong Kong, des séances de minuit électriques dont SMASH CUT de Lee Demarbre avec Sasha Grey et la remise du prix pour l’ensemble de son œuvre à José Mojica Marins (alias Coffin Joe), et le grand succès populaire des longs métrages québécois et du Fantastique Week-end du court métrage québécois.

Nous tenons également à souligner l’acquisition par Ciné-Asie Creatives, lors du festival, du film BREATHLESS, prix du Meilleur film et du Meilleur acteur décernés cette année par le Jury Long métrage. Une sortie en salle est prévue en 2010.
Une année extraordinaire pour le festival Fantasia, avec un public toujours aussi fidèle et chaleureux que l’équipe retrouvera avec bonheur, l’an prochain, pour sa quatorzième édition!

Prix décernés à Fantasia 2009

Prix du Jury Long métrage

Meilleur Film : BREATHLESS - Yang Ik-june
Prix spécial du Jury : LOVE EXPOSURE - Sion Sono
Meilleur acteur : YANG IK-JUNE (Breathless)
Meilleure actrice : HIKARI MITSUSHIMA (Love Exposure)
Meilleure réalisation : DAVID RUSSO (The Immaculate Conception of Little
Dizzle)
Meilleur scénario : NICOLAS ALBERNY & JEAN MACH (8th Wonderland)
Meilleure direction photo : HIDEHO URATA (The Clone Returns home)
Prix technique : IP MAN
Mention spéciale pour la direction d’enfants acteurs : TOM SHANKLAND (The
Children)

Prix du Jury Première œuvre

Meilleur premier film : WHITE LIGHTNIN’ – Dominic Murphy
Mention spéciale : première performance de l’actrice ELINE KUPPENS (Left Bank)

Prix du Jury Courts-métrages internationaux

Meilleur court métrage en prises de vue réelle : HOLD YOUR FIRE – Wes Benscoter
Meilleur court métrage d’animation : THE CONTROL MASTER – Run Wrake

Prix du Jury Courts métrages québécois

Meilleur court métrage : LES OUTILS - Simon Laganière
Meilleure réalisation : KAGAMIKO - Mathieu Arsenault
Meilleure interprétation : PIERRE-LUC LAFONTAINE, (dans Déraciné -Pierre-Antoine Fournier)
Meilleur scénario : UN COURT SANS TITRE - Alexandre Gibault
Prix spécial du jury : Fantasme - IZABEL GRONDIN (et l'ensemble de son œuvre)

Prix du Jury Courts métrages DIY

Meilleur court métrage DIY : PANORAMA : SEEKING VOÏVOD - Jean-Marc E Roy
Meilleur scénario DIY : CHERS PARENTS - Sébastien Godron
Coups de coeur du jury (ex-aequo) : MASSACRATOR - Pierre Ayotte et SIMONAC - Sylvain Lavig

Prix SÉQUENCES

Pour son scénario intéressant et bien écrit et pour son mariage parfait entre le film d'auteur et le film d'action, le Prix Séquences est attribué au film coréen ROUGH CUT du réalisateur Jang Hun.

Prix ÉCRAN FANTASTIQUE

Le prix L'Écran Fantastique est attribué au film PACO AND THE MAGIC BOOK de Tetsuya Nakashima.
Les raisons expliquant ce choix étant très nombreuses, nous citerons seulement son exceptionnelle maîtrise narrative, permettant au spectateur de passer de la pure folie à la tristesse absolue en quelques secondes; son discours entre l’imagination et sa représentation à l’écran; de même que sa volonté de divertir tout en traitant de la condition humaine. La grande qualité de l’interprétation de la jeune Ayaka Wilson (Paco) et du vétéran Kôji Yakusho (Onuki) mérite également d’être mentionnée.
Le prix L’Écran Fantastique consiste en une promesse de reportage sur 4 pages couleurs à paraître dans une édition prochaine (avec mention du titre honorifique attribué dans le cadre de Fantasia dans l'article) et d'une page de publicité gratuite lors de la sortie du film en salle en France.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Vendredi 31 Juillet 2009 21h41
Dimanche 26 Juillet Fantasia Jour 18

MOTHRA
http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=122
http://img188.imageshack.us/i/mothracopy.jpg/

Le papillon géant Mothra est un des monstres des studios Toho et probablement un des plus populaires après bien sur Godzilla lui-même. Contrairement au autres monstres ce n’ai pas une dinosaures irradié ou une bêtes extraterrestre mais une créatures mythique chargé de défendre la terre en général et de toute petites fées jumelles « les shobijins » qui agissent comme ces intermédiaires auprès des humains. C’est avec le film Mothra datant de 1961 que le papillon fait sa première apparition et c’est le film kaiju (http://fr.wikipedia.org/wiki/Kaiju_eiga ) montré a Fantasia cette année. Pour d’autre info voir ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mothra

MOTHRA est un choix de dernière minute. Je ne suis pas un grand adepte de film Kaiju mais comme je n’avais rien d’autre a voir je me suis dit «pourquoi pas ». Le film a un certain charme moins pour la créature elle-même et les effet spéciaux que pour les deux petites fées jumelles et le message métaphorique anti-capitaliste et américain qu’il diffuse. **0

MOTHRA était précédé d’une parodie toute récente des films Kaiju intituler GEHARA THE DARK AND LONG HAIRED MONSTER. http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=123 (Gehra le monstre au long cheveu noir). En sept minutes il résume en les parodiant toute les formules, clichés et morceaux de dialogue que l’on retrouve dans les kaijus. Fort amusant et très bien fait.

http://img40.imageshack.us/i/photogehara.jpg/

Après une entracte de 10 minutes MOTHRA était suivit d’un documentaire portant sur les effets spéciaux que l’on retrouve dans les film Kaiju des studios Toho BRINGING GODZILLA DOWN TO SIZE http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=120. Au lieu d’explorer l’histoire du monstres et du phénomène mondial qu’il constitue l’attention du documentaire se portes sur les artisans en charge des effets spéciaux notamment Eiji Tsuburaya et Yasuyuki Inoue dont le rôle pourtant essentiel a été longtemps obscurcie. Après le film un spécialiste des films Kaiju, Ed Godziszewski est venu partager sa collection de photos qu’il a prit au cour des années montrant entre autre des photos de tournages ou des costumes de monstres laissé à l’abandon dans les entrepôts de Toho. Malheureusement cette présentation a du être écourté pour laissé la place au visionnement au film suivant du festival. Tout de même avec le film, le court métragem le docu et les photos j’ai eu droit a une belle exposition de Kaiju a la fois divertissante et instructive.

http://img20.imageshack.us/i/copiedefrontenac424.jpg/

http://img374.imageshack.us/i/copiedefrontenac445.jpg/

http://img73.imageshack.us/i/copiedefrontenac453.jpg/

http://img397.imageshack.us/i/copiedefrontenac499.jpg/

K20 LEGEND OF THE MASK http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=125
http://img40.imageshack.us/i/427pxk20legendofthemask.jpg/

Un film d’aventure rétro à la Fantômas dans lequel un artiste de cirque Heikichi Endo (joué par Takashi Kinashiro se trouve être faussement accusé d’être « le bandit au 20 visages » un audacieux criminel masqué qui nargue la police et la noblesse nipponne. Pour prouver son innocence Heikichi devra débusquer le bandit lui-même. Bien qu’il s’agisse d’un film d’aventure somme toute assez convenu et dont la dénouement est quelque peu boiteux, K20 s’avère assez enlevé pour constituer un divertissement potable. J’ai beaucoup apprécié quelques scènes d’action parkour bondissante et certaines touches d’huimour. ***.

QUAND L’EMBRYON PART BRACONNER http://cinematheque.qc.ca/affiche/projections.html#16
http://img31.imageshack.us/i/quandlembryon.jpg/

Koji Wakamatsu est considéré comme l’enfant terrible du genre pinku et du cinéma underground japonais des années soixante à sa façon de combiner l’érotisme, la violence et des thèmes sociaux politiques radicaux dans ces films. Après avoir vue QUAND L’EMBRYON PART BRACONNER je puis dire qu’il mérite cette réputation. Le film relate le calvaire d’une jeune femme retenue prisonnière par un sadique.

La quasi-totalité du film se déroule dans un petit appartement 3 pièces d’où une étouffante ambiance claustrophobique. La mise en scène fait un emploi fréquent d’effets stylistique inventif (tel l’arrêt sur image) ce qui avec le jeu des acteurs, l’intensité dramatique du scénario et la photographie en noir et blanc donne au film la forme d’un cauchemar éprouvant. Un effet particulier m’a beaucoup frappé, l’emploi fréquent de musique classique user dans des scènes ou le sadique tourmente sa victime (qui est nue pendant les trois quarts du film). Il s’agit la d’un effet de contrepoint dramatique dont je comprend l’emploi mais que je trouve regrettable car je trouve qu’il gâche l’intensité des scènes. Toutefois malgré cette réserve force est de reconnaître la grande audace et le flair stylistique de même qu’érotique indéniable de Wakamatsu qui font de sont œuvre le film le plus intense et frappant de tout la rétrospective Pinku. ***0

En 2007 la censure française a attribué un X à EMBRYON quand le film a été montré en France, ce qui en dit long sur la nature dérangeante du film et ce presque quarante ans après sa production. Wakamatsu est un cinéaste qui vaux le détour mais il faut avoir l’estomac bien accroché. Malheureusement pas beaucoup de ces film sont disponible en DVD,.

YARIMAN http://cinematheque.qc.ca/affiche/projections.html#26

Yarriman est le dernier film présenté à la rétrospective pinku. C’est une production toute récente de 2008 démontant la vitalité tant artistique que commerciale du cinéma érotique japonais contemporain qui malgré la venu de la vidéo et de l’internet continue d’être présenté dans des salles de cinéma. Le film commence par une scène de sexe mais le véritable propos du film est centré sur les relations entre deux jeunes gens Kenichi et Miki qui voit leurs relation s’étiolé. Ayant retrouvé et fait l’amour avec Yoshiko sa première petite amie du temps du lycée Kenichi est bouleversé par la mort subite de cette dernière dans un accident de circulation. Motivé autant par l’amour que le regret il s’engage dans une quète pour lui trouvé un lieu d’enterrement décent, Yoshiko n’ayant pas laissé de famille ou d’amis proche derrière elle. C’est une démarche qui ne manquera pas d’affecté la relation de Kenichi avec Miki déjà vacillante. Même si le film est ponctué de scènes de sexe, le cœur du film se trouve dans les sentiments mélancolique des personnages et leurs relation entre eux. Tourné à la fa¸on d’un téléfilm sans grand effet stylistique le film est néanmoins très proche de ces personnage et leurs émotions ce qui les rend crédible et touchant. ***

En somme YARRIMAN conclue avec bonheur la rétrospective pinku. Malgré un début boiteux, j’ai put voir et constater la pertinence, la variété et l’évolution du cinéma érotique Nippon. Il me reste maintenant a lire le grand livre de référence que j’ai acheter pendant le festival BEHIND THE PINK CURTAIN. Un chapitre spécial sera consacré à la rétrospective pour le dossier contre rendu de Fantasia 2009. A suivre……

Lundi 27 Juillet Fantasia Jour 19

I SELL THE DEAD. http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=18
http://img27.imageshack.us/i/isellthedead.jpg/

I SELL THE DEAD est un pastiche loufoque des films d’horreur britanniques à la Hammer. Au lieu d’une seule histoire, le film en raconte plusieurs centré sur un couple de détrousseurs de cadavres truculent Arthur et Willie (joué respectivement par l’ancien hobbit Dominic Monhannan et le metteur en scène Larry Fessenden qui a aussi produit le film). Ayant été condamné a mort pour un crime qu’il n’a pas commis Arthur confesse quelques une de ces mésaventure tournant autour de créatures surnaturelle et d’un redoutable gang de détrousseur surnaturel le clan des Murphy. Malgré un budget très limité et un tournage qui c’est déroulé a New York I SELL THE DEAD recrée adéquatement l’ambiance propre a l’horreur britannique et sans verser vraiment dans la parodie offre des variations irrévérencieuse sur le thèmes des détrousseurs de cadavre, les vampires et les goules. Le jeu truculent des acteurs est également brillant. Le film manque peut être un peu d’envergure, (peut-être parce qu’il est découpé en historiettes séparé) et est peu être un peu prévisible mais il s’avère quand même diablement rigolo. Cote ***.









Ecrit par: Kung-Fu Scholar Dimanche 02 Août 2009 04h18
Mardi 28 juillet Fantasia jour 20

CYBORG SHE http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=32
http://img248.imageshack.us/i/cyborgshe.jpg/

CYBORG SHE c’est le film TERMINATOR changer en comédie romantique dans lequel un robot féminin venu du futur vient servir de garde du corps a un jeune garçon solitaire. Il ne tarde pas a s’enticher de la cyborg mais est elle capable elle-même d’éprouvé de tel sentiment?

Bien qu’une production Japonaise CYBORG SHE a été réalisée par un cinéaste coréen Kwak Jae-yong qui c’est imposé en 2001 grâce à la comédie romantique à succès MY SASSY GIRL, Ce film relatait la relation tumultueuse entre un jeune homme timide et une fille capricieuse et haute en couleur. Depuis Kwak a écrit et réalisé de nombreuses comédies romantiques reposant sur la même formule mais dans différent contexte. Pour CYBORG SHE il s’inspire de TERMINATOR et peut être aussi de la suite téléviser de la franchise : THE SARAH CONNER CHRONICLE.

Bien que CYBORG SHE ne fait que suivre une recette éprouvé je doit reconnaître que malgré ces longueurs et une fin pas tout à fait convaincante j’ai bien aimé le film grâce au charme de ces acteurs (surtout la charmante Haruka Ayase) les nombreux moments de comédies qui parodie la figure du Terminator, et un certain aura de mélancolie. Cote ***

THE ECLIPSE
http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=269

http://img374.imageshack.us/i/escapist090420560.jpg/

Lors d’un festival littéraire tenu dans une petite ville irlandaise un bénévole, veuf depuis peu, croise une charmante écrivaine de même qu’un auteur de best-seller particulièrement arrogant et égocentrique. Il est également sujet à des terrifiantes visions de son beau-père qui est pourtant encore bien en vie. THE ECLIPSE n’est pas vraiment un film fantastique les « apparitions » ne jouant qu’un rôle sommes toute secondaire. Le véritable propos du film est centré sur le trouble du personnage principal très bien joué par Cirian Hind (Jules César dans la série Rome) personnage endeuillé qui tâtonne l’écriture et commence à s’entiché d’une autre femme une écrivaine sensible elle-même poursuivit par les assiduité d’un butor. Le film est très beau et attachant tant au niveau de la photographie que des personnages mais ce n’ai pas tout a fait mon genre de film. Tout un même THE ECLIPSE a constitué une interlude plus reposante parmi des films plus éprouvant. ***.

LEFT BANK http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=53

http://img199.imageshack.us/i/leftbanks2.jpg/

Une jeune athlète en repos forcé va vivre chez son nouvel petit ami. Elle ne tardera pas a découvrir que le lieu ou elle habite (sur la rive gauche d’un fleuve) a une sinistre réputation et que l’ancienne locataire de l’appartement qu’elle occupe a mystérieusement disparue. Par dessus le marché une blessure au genou ne cesse d’empiré minant sa santé tant corporelle que morale.

Grosso modo LEFT BANKS reprend la trame similaire a celle du classique WICKER MAN d’une victime prise au piège par un culte païen s’adonnant au sacrifice humain. Toutefois il faut du temps pour découvrir les véritables tenant et aboutissements du récit, le déroulement de l’histoire étant assez (trop) lent. En fait LEFT BANK vaux moins pour son histoire que pour son atmosphère glauque et oppressante et l’interprétation de l’héroïne a la fois déterminer, vulnérable et sensuelle joué par l’actrice Eline Kuppens.
Cote **0

À suivre prochainement; deux film d'animation l'un canadien EDISON AND LEO l'autre japonais GENIUS PARTY BEYOND. Aussi au programme nne adapation live de l'une des oeuvre les plus sombre du maitre du manga japonais Osamu Tezuka MW. ET pour finir un film d'horreur hollywoonien TRICK'R TREAT

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Dimanche 02 Août 2009 06h04
Liens d'article sur Fantasia et la présentation d'INGLORIOUS BASTERDS.

http://moncinema.cyberpresse.ca/nouvelles-et-critiques/chroniqueurs/chronique/8912-tarantino-et-fantasia-match-parfait.html

http://moncinema.cyberpresse.ca/nouvelles-et-critiques/chroniqueurs/chronique/8958-les-inities-du-monde-entier.html

Les Prix du public.

http://www.fantasiafest.com/2009/fr/news/release.php?id=93




Ecrit par: Kung-Fu Scholar Lundi 03 Août 2009 04h56
Mercredi 29 Juillet Fantasia jour 22 dernier jour du Festival.

EDISON AND LEO http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=142
http://img195.imageshack.us/i/edisonandleocopy.jpg/

EDISON AND LEO est le premier long métrage d’animation « stop motion » produit au Canada. S’inspirant très librement de l’inventeur et industriel américain Thomas Edison http://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Edison le film raconte l’histoire d’un inventeur génial mais mégalomane dont l’arrogance et l’appât du gain mène sa famille a une tragédie et transforme son fils cadet Leo en batterie électrique. Un récit steam-punk mélangeant allégrement le loufoque et le grotesque avec quelques moments de tendresse et même de gore ici et là EDISON AND LEO ne vise pas un public d’enfants. Dans note ère d’animation CGI, le style des poupées d’argile fait peut être un peu vieillot mais cela n’enlève rien a la virtuosité de l’animation présenté et au plaisir de suivre cette histoire abracadabrante. J’ai beaucoup aimé. Cote ****

GENIUS PARTY BEYOND
http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=10
http://img39.imageshack.us/i/geniuspartybeyondmainco.jpg/

En 2008 l’un des film d’animation japonais présenté par Fantasia avait été GENIUS PARTY une anthologie de court métrage produit et réaliser par les animateur des Studio 4°C http://fr.wikipedia.org/wiki/Studio_4%C2%B0C . (voir aussi ici : http://www.hkcinemagic.com/fr/page.asp?aid=296)
Une animation flamboyante et un sens aigue du merveilleux et de l’insolite caractérisait la plupart des court métrages. Pour 2009 Fantasia présente GENIUS PARTY BEYOND. Il ne s’agit pas vraiment d’une suite de l’œuvre précédente puisque la plupart des courts-métrages présenté étaient déjà prêt pour le première anthologie mais on a décidé de ne pas les inclure. J’ai compris peut être pourquoi en voyant les petit films. Si les courts métrage, tous de styles et de sujets différent continue, chacun a leurs façon d’être un spectacle délirant la plupart d’entre eux non pas grande cohérence narrative et font dans le spectacle surréaliste voir même parfois semi-abstrait. Pour apprécier BEYOND il est préférable de laissé tombé toute tentative de suivre un fil narratif quelconque et de ce laissé emporter par sa folie imaginative. C’est ce que malheureusement je n’ai pas vraiment été capable de faire. C’est pourquoi tout en appréciant quelques peu la virtuosité technique et l’imagination présenté je me suis rapidement lassé. J’avais hâte que certain court finisse tellement je les trouvais interminable et a quelques reprise j’ai été tenté de fermé les yeux et de m’assoupir. Ce n’est pas la le but rechercher par les créateurs de BEYOND. Dommage. Cote ***.

GENIUS PARTY BEYOND était précédé d’un court métrage animé de nature différente intitulé CENCOROLL http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=141. qui raconte l’étrange aventure de trois adolescents qui contrôle des créatures destructrice capable de changer de forme. Certains détail de l’histoire ne sont pas révélé (tel la nature des créatures et leur origine) mais cela ne compromet pas l’humour, l’intrigue et le sens d’aventure du récit. L’animation est très bonne bien que de nature plus traditionnel que ce que l’on retrouve dans GENIUS PARTY. Cote ***.

MW http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=66
http://img195.imageshack.us/i/mwmanga.jpg/

MW est l’adapation live d’une œuvre du roi des Mangas; Osamu Tezuka. http://fr.wikipedia.org/wiki/Osamu_Tezuka Bien qu’il soit surtout reconnu comme le créateur du ROI LEO, PRINCESSE SAPHIRE et ASTRO il aura également crée des œuvres particulièrement trouble et noir. Datant du milieu des années soixante dix MW reflète l’actualité de cette époque marqué par la Guerre du Vietnam et les activités des terroristes d’extrême-gauche japonais. Le récit est centrée sur un criminel aussi génial que cruel qui cherche à se venger d’une terrible tragédie ayant causé l’extermination d’un village entier terrasser par un gaz mortel. Le seul confident du criminel est l’autre survivant de la tragédie un jeune prêtre catholique tourmenté qui s’avère être également le seul être capable d’arrèté le grand plan de son « ami » visant rien de moins que l’extermination de la race humaine grace au gaz MW dont il veut s’emparé.

Plus de trente ans après la création de MW, son récit a été adapté pour correspondre au années 2000. Il en résulte un thriller convenable qui débute très bien avec une poursuite échevelé et continue d’être intriguant par la suite bien que d’une manière plus convenu. Le méchant est un criminel aussi machiavélique et psychopathe assez convainquant. Ceci dit je trouve par contre que le personnage du prêtre tourmenté est le maillon faible du récit car la nature de sa relation avec le criminel n’est pas des plus convaincante

Le problème c’est que dans le manga original la relation entre les deux personnages étaient également homosexuelle un aspect qu’on a décider d’édulcorer dans le film. Malgré une indéniable efficacité, MW version film fait plutôt assez convenu et n’évite pas certain raccourcis narrative boiteux. Ceci dit j’ai suffisamment été intriguer par le récit pour me procurer le manga original. Une fois que je l’aurais lut je serait en meilleure mesure d’évaluer l’adaptation qui a été faite. J’y reviendrais dans le Grand contre-rendu Fantasia 2009. ***

TRICK OR TREAT http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=92
http://img217.imageshack.us/i/200pxtrickrtreat.jpg/

TRICK’R TREAT raconte une série d’histoires d’horreur se déroulant durant une même soirée d’Halloween dans une petite ville banlieusarde Combinant efficacement le macabre avec un mordant humour ironique qui se révele dans les dénouements surprenant de chaque histoire, TRICK’R TREAT constitue un très bon film culte « Halloweenien », Ceci dit les histoires raconté ont quand même un caractère assez facile digne de comic book d’horreur des années cinquante et soixante dix, ils s’avère donc quelque peu simple et prévisible. La véritable astuce du film est dans sa construction narrative puisque si certain des récits se suivre d’autres par contre se déroule simultanément. Grâce à un emploi habile du retour en arrière ces histoires différentes mais lier ensemble se recoupe avec fluidité et humour. Le film se termine avec une coda ou presque tous les personnages de chaque histoire se croisent au même endroit et au même moment. A la fin j’ai trouvé un peu dommage de voir le film en juillet et non la soirée de l’Halloween. Vue dans l’ambiance de cette fête le plaisir du visionnement aura été double.

J’ai déjà abordé le film de clôture, INGLORIOUS BASTERDS il y a quelques jours, je n’y reviendrais donc pas. Même si le Festival est maintenant terminer, je n’ai pas fais la critique de nombreux films le manque de temps m’ayant obliger a sauté par-dessus plusieurs journée. Les contrerendu a suivre porterons donc sur journée MIA. Parmi les films il y a la deuxième partie de 20 CENTURY BOYS trois films d’action dont les effets spéciaux sont de Yoshihito Nishimura HARD REVENGE MILLY, HARD REVENGE BLOODY BATTLE et SAMURAI PRINCESS plus deux films d’Action hongkongais le film kung-fu COWEB et le polar produit par Johnny To TACTICAL UNIT.

A suivre.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Mercredi 05 Août 2009 15h51
Samedi 18 Juillet Fantasia jour 10

PACO AND THE MAGICAL BOOK http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=41

http://img190.imageshack.us/i/pacoandthemagicalbook01.jpg/

Avec deux films, KAMIKAZE GIRLS et MEMORIES OF MATSUKO, le cinéaste japonais Tetsuya Nakashima http://fr.wikipedia.org/wiki/Tetsuya_Nakashima s’est imposé comme le pendant japonais de Tim Burton. Mit a part une esthétique haute en couleurs, Nakashima partage avec Burton un talent pour combiner drame et comédie de même qu’un intérêt pour les marginaux excentrique. MEMORIES OF MATSUKO m’ayant beaucoup ému il y a deux ans lors de Fantasia 2007 (C’est mon grand coup de cœur pour cette année), j’avais de grosse attente pour PACO AND THE MAGICAL BOOK un film qui relate la rencontre « magique » entre un vieux bougon et une petite fille amnésique dans un hôpital remplie de marginaux coloré.

PACO est si stylisé, frénétique et fou dingue qu’il passerait presque pour un film sur acide. Le jeu des acteurs est particulièrement exagéré, et caricatural ce qui convient vue l’esthétique dessin animé du film et les maquillage outrancier des personnages mais pourrait initialement rebuté certain. Le film contient même quelques séquences animées dans lequel des acteurs font intrusion. Film aussi féerique que flamboyant PACO souffre à certain moment d’une rythme frénétique trop appuyé tant au niveau narratif que visuel ce qui rend le film fort difficile a suivre. J’imagine difficilement des enfants être capable de suivre l’histoire du début a la fin. PACO ne m’a pas autant ému que MEMORIES OF MATSUKO peut-être parce que je savais exactement a quoi m’attendre. Ceci dit PACO constitue quand même un spectacle enchanteur original, plein de charme, parfois triste et souvent drôles. Cote ***0

Ci-dessous un lien pour un interview avec le réalisateur datant de 2007
http://www.hkmania.com/from.php?fromurl=http://www.hkmania.com/Dossiers/nakashima.html

HARD REVENGE MILLY http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=160 [COLOR=red]HARD REVENGE MILLY BLOODY BATTLE[/COLOR] http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=161

http://img44.imageshack.us/i/hrmsize2.jpg/


Le spécialiste des effets spéciaux Yoshihito Nishimura à collaboré avec le cinéaste Takanori Tsujimoto pour produire deux films d’actions complètement sauté; le moyen métrage HARD REVENGE MILLY et le long HARD REVENGE MILLY;BLOODY BATTLE. Le premier film reprend la trame de la série des MAD MAX (http://fr.wikipedia.org/wiki/Mad_Max ) dans un futur apocalyptique la jeune mère de famille Milly voit sa famille exterminé par une bande de truands maniaques. Elle-même gravement mutilé, Milly survit mais avec un appareillage bionique greffé a son corps. Maintenant animé d’un désir de vengeance implacable et équipé d’armes incorporés à son propre corps Milly part confronté les assassins de sa famille.

Production a petit budget, l’ensemble du film a été tourné dans un immeuble désaffecté et n’a pas plus que six personnages. C’est mince et pas très original mais suffisant pour les besoins du film celui d’imposé le personnage de Milly, l’univers violent dans lequel elle vie et ces habilités au combat tant karaté qu’arme a feu et au sabre. Ce sont naturellement les scènes d’action qui font le film avec des combat karaté à la fois âpre et enlevé également rehaussé par des effets gore outrancier tel décapitation, éviscération, boucherie et barbecue humain crée par Yoshihito Nishimura qui a également conçu la prothèse carabine de Milly son arme de prédilection. Le personnage est joué par l’actrice Miki Mizuno (déjà rencontré a Fantasia 2007 dans SASORI) qui a beaucoup de présence, est une combattante émérite et sait rendre palpable l’aura tragique et implacable de son personnage.

HARD REVENGE MILLY a connu assez de succès pour pouvoir produire une suite HARD REVENGE MILLY : BLOODY BATTLE avec un budget un peu plus grand d’où des scènes d’actions encore plus extravagante tant dans le gore et le combat karaté que l’emploi d’armes-prothèses. Le personnage de Milly et l’univers post-apocalyptique dans lequel elle vie sont également bien plus étoffer. Le film sème une série des intrigues captivantes autour de Milly ce qui fait qu’a la fin du film on a hâte pour une suite.

Yoshihito Nishimura et Takanori Tsujimoto était tout deux sur place pour présenter les films en personnes. Une fois la représentation terminer il y a eu un petit Q&A et naturellement une des première questions posé était de savoir si il y aurait une suite comme le suggère BLOODY BATTLE. Tsujimoto a répondu qu’il avait prévu une série de 5 ou 6 suites mais qu’il avait besoin de commanditaires (sponsors) pour les produire. J’ai remarqué que Nishimura filmait par moment la salle de cinéma et son public enthousiaste. J’ai alors réalisé qu’il ne filmait pas pour son plaisir mais pour capturé sur vidéo l’engouement du public pour ces films. Une bonne façon d’attirer des commanditaires. Tout étant Nishimura que Tsujimoto était fort heureux de l’accueil enthousiaste du public fantasien qui ont-ils affirmé contrastait complètement l’attitude plus réservé du public japonais.

Cote : HARD REVENGE MILLY **0/HARD REVENGE MILLY BLOODY BATTLE ***

CRUSH AND BLUSH http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=3

http://img237.imageshack.us/i/crushandblush.jpg/

Me-sook une enseignante fantasque et mal fagoter voue un amour obsessif a un collègue. Jong Hee la fille de se dernier veux sauvé le mariage de ces parents car elle croit que son père a une affaire avec une autre enseignante du lycée ou il enseigne; l’aimable et jolie Yu-ri. C’est ce que croix également Me-sook. Cette dernière et Jong Hee s’allie donc ensemble pour chercher a défaire la prétendue liaison a coup de manigance trompeuse bien que chacune pour une raison différente,

Pendant longtemps il m’a été difficile d’accrocher a la comédie romantique coréenne CRUSH AND BLUSH , l’intrigue étant parfois difficile a suivre, et les personnages étant trop égoïste et manipulateur pour être sympathique Petit a petit toutefois on s’attache a eux et puis il sont très bien joué par de très bon acteurs apte a faire ressortir tant la cocasserie que la vulnérabilité de leur personnages Le film est remplie de quiproquos et de gags loufoque comme quand Mi-sook confie ses problème a son médecin…un dermatologue qui ne veux rien savoir. CRUSH AND BLUSH fait partie de la sélection spéciale POUR UN FLIRT AVEC LE CHAOS consacré au amours contrarier dans des comédie romantique, J’ai été informé par la suite par Lee Mi-jong en charge de la programmation coréenne du festival que pour une raison inconnu il manquait des morceaux au film, ce qui expliquerait parfois pourquoi l’histoire est pas très compréhensible par moment. Cote ***.

THE HORSEMAN http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=67

http://img196.imageshack.us/i/horseman1.jpg/

Sa fille étant morte dans des circonstances troubles, son père retrace ceux qu’ils tient responsable de sa disparition et leurs fait un mauvais sort. Malgré sa trame et sa violence THE HORSEMAN n’ai pas un film d’exploitation à la DEATH WISH, (http://fr.wikipedia.org/wiki/Death_Wish) bien on contraire il traite son sujet et son personnage avec une gravité qui n’a rien de condescendante et gratuite. Bref c’est un vrai film dramatique de qualité qui dresse le portrait saisissant d’un homme meurtrit par un deuil douloureux, sa réaction violente et qui devra vivre avec les conséquences de ces actes.

La trame du film et l’emploi de bref flash-back pour illustré des souvenirs du père on évoqué chez moi un vieux film de Stephen Soderbergh intituler THE LIMEY (http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Anglais). Je n’ai donc pas trouvé THE HORSEMAN fort original. Malgré tout, le film a une indéniable force dramatique grâce a l’interprétation du personnage principal, une représentation viscérale de la violence et un scénario bien construit. Cote ***0


SMASH CUT http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=69
http://img444.imageshack.us/i/smashcut.jpg/

Débité par le manque de succès de ces films et le mépris des critiques un cinéaste de film d’horreur à petit budget se met a tuer ceux qui le contrarie. Il se met même a utilisé certaines partie du corps de ces victimes dans ces films; c’est moins cher et plus réaliste. Avec 5 films déjà vue ce samedi je crois qu’au moment de voir SMASH CUT j’étais devenu trop las et blasé pour ressentir beaucoup d’enthousiasme pour se film en débit d’un humour a la fois macabre et satirique ne manquant pas de mordant. À vrai dire la nonchalance du maniaque dans c’est meurtre m’a même quelques peu rebuter.

Film canadien a très petit budget SMASH CUT à le calibre d’un nanar farceur mit en scène par Lee Desmarbre qui produit et réalise ces petit films a partir de la capitale du Canada Ottawa. Détail intéressant le film donne un caméo à Herschell Gordon Lewis considérer comme le père du genre gore (Voir ici http://fr.wikipedia.org/wiki/Herschell_Gordon_Lewis). La vedette féminine du film est également d’une certaine notoriété Sacha Grey une actrice porno. Elle ne se déshabille pas dans le film, c’est également une piètre actrice mais il faut reconnaître qu’elle a une indéniable présence émoustillante. Lee Desmarbre, Sacha Grey et l’acteur principal David Hass (faisant le bouffon la plupart du temps) sont venu présenté le film et était de retour une fois la présentation terminer mais fatiguer et mal embouché je ne suis pas rester.
Cote **0

A suivre prochainement SAMURAI PRINCESS un autre film avec des effets spéciaux tordu de Yoshihito Nishimura, TOKYO ONLYPIC 2008 une série de court métrage animé japonais parodiant les jeux Olympique plus la deuxieme partie de l’adaptation épique du manga THE 20TH CENTURY BOYS.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Jeudi 06 Août 2009 16h27
Dimanche 19 Juillet Fantasia jour 11.

SAMURAI PRINCESS :
http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=71

http://img208.imageshack.us/i/samuraiprincessmovie.jpg/

SAMURAI PRINCESS clôt la mini sélection Yoshihito Nishimura commencé vendredi soir avec VAMPIRE GIRL VS FRANKENSTEIN GIRL. Bien que le contexte soit différent, la trame de SAMURAI PRINCESS est similaire a celle de HARD REVENGE MILLY; une jeune fille mutilé par des bandits est transformé en « mécha » et se lance dans un quête pour vengé les siens. L’univers post-apocalyptique de SAMURAI PRINCESS est encore plus tordu que celui de HARD REVENGE puisqu’il s’agit d’un monde que l’on pourrait décrire comme « rétro-samourai » peuplé de samourais, de geisha et de rônin mais équipé d’une technologie bio-mécanique avancé capable de reconstruire les cadavre en « mécha semi humain » dangereux et quasi indestructible.

Tout comme VAMPIRE GIRL, SAMURAI PRINCESS joue a fond la carte du kitch et de spectacle gore déchaîner Toutefois il faut bien reconnaître que après VAMPIRE GIRL et TOKYO GORE POLICE, SAMOURAI PRINCESS fait moins nouveau dans son déploiement gore bien qu’il continue d’être des plus frénétique et inventif. En bonus le film contient une scène érotique que j’ai trouvé plus émoustillante que toute celles trouvé dans les films Pinku que j’ai vue a date.

Page du site Mobius avec photo et liens internet sur SAMURAI PRINCESS : http://z8.invisionfree.com/MHVF/index.php?showtopic=10750

TOKYO ONLYPIC 2008` : http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=119

http://img522.imageshack.us/i/tokyoonlypic01copy.jpg/

TOKYO ONLYPIC est une collection d’une douzaine de courts-métrages de style différent mais chacun parodiant les jeux Olympique en jouant a fond la carte de l’absurde surréaliste. Parmi les épreuves sportives présenté il y le cri du samouraï, la course a fond des couples danseur, le lancé de la maman et le combat sumo de robots géants. Il y a également les cérémonies d’ouverture et de fermeture absolument démente qui satirise la démesure tape à l’œil des véritables jeux olympiques. Bien qu’une bonne partie des épisodes font usage d’animation par ordinateurs il y également des exemples de live action, de marionnettes animé et d’animation par dessins. Des interludes loufoque entre un commentateur sportif et une idole écervelés sont présenté entre chaque épisode.

En général j’ai trouvé les ONLYPICS assez marrant, bien qu’a la longue un peu long et répétitif. A peu près 16 courts ont été crée à l’origine par des animateurs surtout japonais mais incluant parfois des participants étrangers. L’anthologie n’en a réunit ensemble qu’une douzaine. Déjà un peu trop long dans sa forme présente, montré tous les courts d’un seul coup auraientt été trop fatiguant malgré la loufoquerie dadaiste de l’humour. Cote ***

20TH CENTURY BOYS CHAPTER II : http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=4

http://img98.imageshack.us/i/20centuryboys2.jpg/

20TH CENTURY BOYS PART II continue le récit de la bande a Kenjii et leurs combat contre le dictateur mégalomane « Ami » qui s’est inspiré de leurs « livre des Prophéties » dans son plan monstrueux pour devenir maître du monde. Kenji lui-même ayant disparue le dernier espoir du groupe est représenté par sa nièce dégourdie et effronté Kanna. L’univers des 20Th CENTURY BOYS ayant été mit en place dans le premier opus, le deuxième approfondie les mystères et en révèle également quelques un dans un récit jouant la carte d’un jeu de chat et souris épique entre le machiavélique « Ami » et ces adversaires.
Intriguant, rempli de suspense et d’humour bien que mit en scène en général d’une façon assez générique, j’ai encore mieux aimé la deuxième partie que la première en partie parce que la nouvelle héroïne Kanna est plus engageante que son oncle Kenji. Le seul regrets de taille que j’ai éprouvé est d’avoir à attendre un an pour connaître la fin de cette épopée lorsque 20th BOYS sera présenté a Fantasia 2010 (du moins je l’espère). Cote : ***.

A suivre prohainement OROCHI adapation live d’une oeuvre par le maitre du manga d’horreur Kazuo Umezu http://fr.wikipedia.org/wiki/Kazuo_Umezu . COWEB premier film du chorégraphe et acteur martial émérite Xiong Yan Yan et TACTICAL UNIT COMARDES IN ARMS film policier produit par Johnny To mettant en vedette Simon Yam et Lam Suet.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Dimanche 09 Août 2009 17h58
Lundi 20 Juillet Fantasia Jour 12

OROCHI http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=93

http://img198.imageshack.us/i/orochiflyer.jpg/

OROCHI est l’adaptation live d’une oeuvre par le maître du manga d’horreur Kazuo Umezu http://fr.wikipedia.org/wiki/Kazuo_Umezu .Un aura de mystère semble hanté la demeure de Aoi Monzen une actrice de cinéma renommé.. C’est se que découvre Orochi qui bien qu’elle ait l’apparence d’une jeune fille est une immortelle doué de pouvoir surnaturelles. Un accident inopportun force Orochi à interrompre sa surveillance de la demeure et lorsqu’elle y revient deux décennies plus tard l’endroit est maintenant habité par les deux filles de Aoi dont l’une Kazuki est l’exacte réplique de sa mère et est également une actrice. Le mystère planant sur la demeure et toujours la et va se révélé être encore plus monstrueux que tout ce que Orochi aurait put imaginer.

Il y a deux mystères dans OROCHI; l’un entourant les femmes Monzen et l’autre le personnage d’Orochi elle-même. Si le premier est obliquement révélé très vite, le second par contre n’est jamais élucidé. Malgré une gérance plutôt inégal des mystères du film l’ambiance gothique envoûtante suscité par la mise en scènes et les décors ajouté à la prestation des acteurs font qu’on ne se soucie guère des manques du scénario du moins initialement. En fait à mit chemin j’étais presque complètement conquis par le film, et convaincu d’avoir enfin trouvé mon grand coup de cœur du Festival. Malheureusement le derniers tiers du film la mise en lumière des mystères et leurs résolutions s‘avère déficiente ce qui gâte le dénouement final pourtant horrible à souhait.

OROCHI le film m’a si intrigué que je me suis rapidement procuré l’œuvre original le manga de Kazuo Umezu. J’ai été très surpris de constaté que l’un des éléments central du film n’est pas présent dans le manga (il aura été peut-être emprunté a une autre oeuvre de Umezu). OROCHI le manga est un récit d’horreur qui il repose sur des angoisses enfantine très prenante convenant parfaitement à un public jeune. Pour l’adaptation ciné toutefois on a due jugé que ce type de peur étaient insuffisant et on a fait des choix a la fois pour étoffé le récit et modifier le type de l’horreur afin de mieux convenir a un public contemporain (L’œuvre original date après tout de la fin des années soixante).Si le résultat s’est avéré convainquant au départ, il se gâte malencontreusement pour la fin. Dommage.

Ceci dit malgré certain regret éprouvé je considère quand même que OROCHI bénéficie d’une excellente mise en scène, direction artistique et jeu d’acteur, ce son certain aspect du scénario qui font défaut. Cote ***.

COWEB
http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=30

http://img248.imageshack.us/i/coweb.jpg/



COWEB marque la première réalisation du cascadeur,chorégraphe et acteur martial émérite Xiong Xin Xin. Le film marque également le début à l’écran d’une nouvelle venue l’athlete wushu Jiang Lu Xia. Elle incarne une artiste martiale engagé comme garde du corps pour un riche homme d’affaire. Lorsque ce dernier est kidnappé, elle se lance dans une mission pour le retrouvé coûte que coûte. Elle ignore toutefois qu’elle est manipulé a son insu dans un jeu de gladiateur diffusé sur internet.

De petite taille Jiang Luxia n’a pas l’air bien impressionnante d’un premier coup d’œil. Une fois qu’elle se déchaîne toutefois wow ! c’est un vrai tourbillon wu-shu. Elle a une bonne présence à l’écran et malgré une expressivité limité elle s’est fort bien rendre tant la détermination rageuse et les vulnérabilités de son personnages. C’est donc un peu dommage que COWEB soit gâté (mais non gâché) par quelques défauts. Le scénario s’avère ainsi a la fois difficile à suivre et prévisible. Les combats sont nombreux mais le meilleur se trouve des le début (Jiang vs un lutteur dans un cuisineou l’on fait un usage diablement inventif de l’environnement et des accessoire). Bien qu’ils soient extrêmement âpre et énergique les combats qui suive sont pour la plupart assez générique même si il y ici et la quelque bon coups. Vue rétrospectivement COWEB est loin d’être parfait bien que j’étais assez pompé durant la présentation du film pour être au septième ciel kung-fu. Quand à Jiang Luxia j’espère bien la recevoir prochainement; tout comme la Thailandaise Jeeja Yanin du film martial CHOCOLATE cette fille a du chien. (voir : http://www.youtube.com/watch?v=Axf_EXzF_qM)

TACTICAL UNIT : COMRADES IN ARMS http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=80

http://img199.imageshack.us/i/ptu.jpg/

Une unité de la police tactique est envoyé dans une grande foret pour essayer de débusquer une bande de malfaiteurs lourdement armé. Déjà que la plupart des membre de l’unité, a commencé par ces chefs, ne s’entende pas ensemble mais la situation se corse davantage avec des complications inattendu tel l’intrusion d’un immigrant illégal belliqueux, et la divisions de l’unité en plusieurs groupes qui se perde tous dans la vaste foret. C’est alors que les bandits entre en scène et kidnappe un des policiers.

Plusieurs années après PTU Johnny To a produit une série de téléfilms reprenant le sujet de la section policière tactique dans lequel il remet en scènes les personnages de son film. Bien que conçu à l’origine pour la TV, l’épisode COMARDES IN ARMS c’est s’avéré si bon qu’on a décidé de le montré en salle. C’est un très bon polar qui joue sur plusieurs codes; suspense, humour, poursuite, action le coeur de l’intrigue se trouvant dans les frictions hargneuses qu’éprouve les membres de l’unité entre eux. Pour se sortir du pétrin ils devront surmonté leurs différences. Si le réalisateur Law Wing-cheong http://www.hkcinemagic.com/fr/people.asp?id=3965 qui a travaillé longtemps pour To, n’a pas tout a fait son flair stylistique c’est néanmoins un cinéaste accomplie qui s’ acquitte efficacement de sa tâche qui font de TACTICAL UNIT le film hongkongais le plus satisfaisant de tout le festival cette années. Cote :****.

A suivre prochainement pour le dernier contre rendu forum de Fantasia 2009 le film de Ninja québécois CUL DE SAC et le film de black exploitation français BLACK.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Lundi 10 Août 2009 16h42
Mardi 21 Juillet Fantasia jour 13

CUL DE SAC http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=252

http://img44.imageshack.us/i/culdesacpan.jpg/

CUL DE SAC est une potache allumée produit par un petit groupe de personnes travaillant dans divers domaine; vidéo, publicité, arts graphique, cirque, art martiaux qui se sont mit ensemble pour réalisé un projet assez fou; le premier film ninja québécois. Ils sont même parvenu a recruté un ancien présentateur TV reconnu pour joué le rôle d’un gangster sadique. Le film raconte la confrontation sanglante entre une grosse bande de malfrat et un clan ninja qui commence dans une boisé québécois et se termine dans un garage.

Réaliser avec les bout de ficelles sur plusieurs années, CUL DE SAC est une production bas de gammes qui reflete assez bien toutefois de l’inventivités, la débrouillardise et l’enthousiasme de ceux qui y ont travaillé. En fait peut-être justement se sont ils montré un peu trop enthousiaste. Dans la conception et l’exécution de scènes d’actions/carnage ils ont utilisé toute les idées qui leurs sont passé par la tête ce qui fait que le film devient rapidement assez redondant. . Une série de scènes de torture gore m’ont aussi mise a l’aise. . Même si ces elles se vouaient délibérément a la longue elles ont finit par passablement m’écoeurer.

Après le film, toute la bande de CUL DE SAC c’est présente sur scène pour recevoir l’homage des spectateurs et raconté l’aventures de leurs film. Pour la plupart ils s’agissait tous de jeunes enthousiastes qui voulait tous faire quelques chose d’extravagant. A un certain niveau ils ont réussit, bien que certains excès gâte parfois la sauce. Copte **.

http://www.cul-de-sac.info/Info.htm

Visionnement Post Festival


BLACK
http://www.fantasiafest.com/2009/fr/films/film_detail.php?id=51
http://img31.imageshack.us/i/blackorigmed.jpg/

Comme je l ai déjà raconté le 23 juillet dernier, je m’apprêtais a voir ce film au festival, lorsque j’ai appris qu’il allait sortir en salle prochainement. Je suis donc aussitôt sortie pour me rendre a la salle de projection voisine afin de voir un film auquel je tenais énormément. Afin de compte j’ai put voir BLACK Samedi le premier août dernier. BLACK n’est montré que dans deux salles de cinéma au Québec et lorsque je me suis présenté a une il n’y avait que moi et un autre spectateur dans la salle.

BLACK est un film de black expoitaion français tourné en grande partie à Dakar et mettant en vedette le raper. MC Jean Gab’1. Cette production vaut surtout pour son exotisme et une certaine efficacité. Son grand défaut est la vedette masculine MC Jean Gab’1 qui malgré sa trogne du dur et une certaine présence se réussit pas vraiment a mes yeux s’imposé comme anti-héros cool convainquant. Par contre sa partenaire féminine Carole Karemera , en agent d’interpole baveuse est bien plus coriace et juteuse, c’est dommage qu’on ne la voit pas davantage. BLACK offre une vision de Dakar marqué par la pauvreté, la corruption et un certain néo-colonialisme fier a bras pas très flatteur pour les sénégalais. Il vire aussi à la fin dans un certain mysticisme africain plutôt superficiel qui gâte le dénouement avec un combat d’animaux totem se déroulant dans l’obscurité. Pas très satisfaisant. Cote **0.

La partie contre rendu forum de Fantasia 2009 est maintenant terminer. Au total j’ai vue 62 films un record pour moi. Dans quelques semaines, après une petite période de récupération je réorganiserais toute mes critiques pour un grand dossier Fantasia 2009 a paraître sur Hong-Kong Cinemagic avec des textes revu et augmenté plus de photos et de caps et une nouvelle classification des films. . J’espère que vous avez apprécier ma couverture et que vous reviendrez pour le dossier permanant.
Yves Gendron.

Ecrit par: Jean-Louis Lundi 02 Novembre 2009 17h33
Le miracle est enfin arrivé !!! Yves vient à peine de finir son compte rendu sur FANTASIA 2009. Pour ceux et celles qui veulent en savoir plus :

http://www.hkcinemagic.com/fr/page.asp?aid=317

Bonne lecture !

Ecrit par: Jean-Louis Samedi 07 Novembre 2009 14h57
J'ai ajouté la dernière page "photos souvenirs du festival" au dossier.

http://www.hkcinemagic.com/fr/page.asp?aid=317&page=20

La suite en 2010 !!!!!!

Ecrit par: lanjingling Samedi 07 Novembre 2009 15h40
QUOTE (Kung-Fu Scholar @ Mardi 14 Juillet 2009 16h49)


LOVE EXPOSURE Film de presque quatre heures Malgré sa longueur indéniablement excessive, on ne s’ennui pas une minute

juste histoire de pinailler
si on ne s'ennuie pas une minute en voyant ce film de 4 heures, c'est que sa longueur n'est pas excessive
c'est mon cas, je n'ai pas regarde l'heure une fois, et j'y ai moins senti le temps passer que dans des daubes d'a peine 1h30
plus encore, j'ai bien aime cette desorientation temporelle; dans un film de 2 heures, on peut estimer le temps, a peu pres savoir ou on en est du film, ici, c'est impossible - pour moi en tout cas, et c'est une des choses qui rendent ce film si appreciable

© Invision Power Services (http://www.invisionpower.com)