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> Fantasia 2016, Festival de Film Fantastique de Montréal
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Ecrit le : Samedi 06 Août 2016 19h36
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Horreur du Samedi soir et comédies du Dimanche après midi..

Trash Fire Vue à Samdi le 23 juilet à 21h30

Après Excision et Suburban Gothic Fantasia présente le troisième film de Richard Bates Jr qu’il aura écrit et réalisé en période de dépression. En ayant assez de l’attitude vénéneuse de son ami de cœur, une jeune fille l’oblige de renouer avec sa grand-mère et sa jeune sœur défigurée dans un incendie. Elle découvrira alors qu’il est le plus « normal » de la famille. Tout cela va mal finir. Le personnage de la grand-mère est trop caricatural par moment, mais mit à part cela cette tragi-comédie du grotesque, aussi tordu qu’incisive, est l’un des divertissements les plus originaux vus cette année à Fantasia. Cote 80 % what.gif

Bad blood. (vu Samedi le 23 Juillet à 23h45) est le film de minuit vu cette année. Contaminée par un homme crapaud, une jeune fille se tient en retrait de la société jusqu’à ce qu’un détective privé la ramène de force à sa famille. Au départ, le réalisateur de ce film voulait faire un film de loup-garou, mais le manque de budget l’a amené à faire un film de crapaud à la place. C’est du bon bricolage, mais il manque au film une véritable graine de folie pour sortir de l’ordinaire (c’est qu’avait le film de minuit de l’année passée : Bunny : The Killer Thing : cote 70 % tongue.gif



Hunt for the Wilderpeople (vu dimanche le 17 juillet à 16h30). Un gamin pas commode et un vieux bougon fugue dans le bush de Nouvelle-Zélande pour ne pas être séparer, il faut juste maintenant qu’il parvienne à se supporter Une délicieuse comédie kiwi qui a battu des records d’entrées en Nouvelle Zélande. Le film à rapporté le prix bronze au prix du public de Fantasia section occidentaux. À voir. 82 % biggrin.gif



What a wonderful Familyou lorsque Mémé veut le divorce, la famille perd les pédales. (vue le 30 juillet à 16h30). Cocasse comédie familiale japonaise par le metteur en scène Yoji Yamada un cinéaste vétéran de 84 ans à (on lui doitTwillight Samurai et la série classique des Tora San). Pas aussi poussé que ça aurait pu l’être, mais des plus drôle et fort sympathique quand même. Cote : 82 %. laugh.gif



À suivre prochainement documentaires et documenteurs.
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Ecrit le : Dimanche 07 Août 2016 15h14
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Fantasia : Documentaires,

Creature Designers : The Frankenstein Complex

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Frankenstein Complex est un documentaire portant sur les monstres de cinéma, les effets spéciaux employés pour les créer et les spécialistes qui les fabriques. Ceux-ci ne sont pas présentés comme des techniciens ou même des artisans, mais comme d’authentiques créateurs au même titre que les metteurs en scène de film.



Le film présente les sortes d’effets employés (maquillage, animation, practical effects, CGI), l’historique et les figures marquantes. Il consiste en des interviews, des extraits d’archives et la présentation des monstres les plus iconiques en statuettes. La dernière partie du film est centrée sur la controverse entre le CGI et les practical effect. Selon le film c’est un faux débat; le problème résidant plutôt avec des producteurs et metteurs en scène qui favorisent un procédé sur l’autre par facilité.

Richement documenté et illustré, Frankenstein est rempli d’artistes articulés et souvent drôles (le metteur en scène John Landis est particulièrement marrant). Le film est un peu long, mais aucun élément n’est superflu et il s’agit d’un documentaire très complet aussi informatif que divertissant.

Avant la présentation de ce film,le cinéaste Guillermo Del Toro est venu recevoir le trophée honorifique cheval noir. Après le film il est venu donner une classe maitresse sur le genre fantastique et l’emploi d’effets spéciaux. Le lien présente l’évènement qui s’est déroulé en anglais. Malheureusement, le son n’est pas très bon.

For the Love of Spock

Les documentaires sur les vedettes de Star Trek ne manquent pas. Déjà l’année passée, Fantasia avait présenté un film sur Georges Takei aka, Mr Sulu. To Be Takei. For the Love of Spock est une bio de Leonard Nimoy l’éternel M. Spock, mais celui -ci est un peu plus spécial que la norme; d’abord, c’est un document posthume et ensuite il a été écrit et réalisé par le propre fils de Nimoy : Adam. For the Love of Spock repose sur trois axes ; c’est un bio de Nimoy (un personnage presque aussi fascinant que son célèbre personnage), c’est un portrait de M. Spock et c’est une lettre d’amour d’un fils envers son père.



En plus d’être informatif et touchant, For the Love of Spock est également très drôle par moment surtout lorsqu’il aborde Nimoy le chanteur. Même si je connaissais déjà beaucoup de choses sur la vie de Nimoy et que j’étais un peu retissant au départ, For the Love of Spock s’est avérer une agréable et sympathique surprise.

Bonus spécial : Nimoy et Zachary Quinto (le nouveau Spock) ensemble.



Tower
Tower est un documentaire qui emploi des documents d’archives, des acteurs et l'animation en rotoscopie pour recréer le massacre de l'université du Texas à Austin, la première grande tuerie notoire survenue aux États-Unis en 1966. Installé sur une tour surplombant le campus, un tireur embusqué tua 16 personnes et en blessa 31 autres.



Si l’emploi de l’animation et d’acteurs jouant le rôle des survivants s’adressant directement à la caméra semble d’abord artifice, il s’avère très vite que cela donne une urgence et intimité inusité, impossible à avoir avec un documentaire plus conventionnel. La figure du tueur est reléguée complètement en hors champ; le propos du film étant un de survivance et non pas le portrait d’un meurtrier. C’est un choix judicieux qui laisse toute la place aux victimes et participants du drame. Documentaire intense, des chiens de réconfort étaient même dans la salle pour soulager des spectateurs. Après la représentation, il y à eu une table ronde avec des survivants de tueries survenues à Montréal et des militants pro-contrôle des armes. Cote : 90 %.

À suivre prochainement : Documenteurs

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Ecrit le : Dimanche 07 Août 2016 20h11
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Fantasia 2016 Documenteur.


La Rage du Démon est un « documenteur » sur un film maudit datant du temps du muet qui aurait été créé par un dandy qui aurait été a la fois un adepte du My Webpage et un disciple de Georges Mélies le premier spécialiste des trucages au cinéma. Chaque fois que ce film a été présenté en salle, les spectateurs sont entrés dans une transe de folie meurtrière. De plus, les bobines du film ont toujours mystérieusement disparu après la présentation.



Rage fait pensée aux supposés documentaires ésotériques et pseudo-scientifiques qui pullulent sur les chaines spécialisées. Amusant, mais plus. C’est loin d’être aussi saisissant et angoissant que la casette maudite de Ring ou drôle et confondant comme Forgotten Silver le documenteur de Peter Jackson.

J’ai surtout apprécier le segment sur Georges Méliès qui révèle que non seulement ce dernier était un pionnier des effets spéciaux, mais également du cinéma d’horreur, car il aura fait quantité de titres portant sur des diableries de toute sorte. Un vrai documentaire centré sur cet aspect de l’œuvre de Méliès aurait à mes yeux été beaucoup plus intéressant en plus de constituer un hommage bien plus senti au cinéma muet. Cote : 70%

Le premier film d’horreur : Le manoir du diable, Georges Mélies 1896 :




Operation Avalanche

En 1969, deux agents de la CIA charger de débusquer une taupe au sein de la NASA, entreprennent plutôt de dépanner l’organisation en mettant en scène un faux alunissage de la Lune. Toutes leurs opérations sont tournées comme un documentaire par un caméraman.

Pour cette production, les artisans du film ont été jusqu’à tourner clandestinement dans le centre de contrôle de la NASA à Houston. Bien que nombre de gens aient beaucoup apprécié cette petite comédie de conspiration irrévérencieuse, pour ma part je n’ai pas embarqué. Au contraire je l’ai trouvé plutôt convenu, prévisible et sans grande étincelle comique, bref assez quelconque, même si la reconstitution d’époque s’avère elle des plus convaincantes. De plus, l’idée de présenter l’histoire comme si elle était tournée en tout temps par un caméraman omniprésent s’avère rapidement assez factice et pesante. Cote : 60 %.

La Guerre du feu
Il n’y a pas un grand nombre de films de fiction portant sur les hommes préhistoriques et ceux qui existent ne font souvent pas très sérieux. Par exemple One Million Years B.C. (avec des dinosaures et Raquel Welsh en bikini de fourrure) ou encore 10 000 B.C. de Roland Emmerich (qui fait côtoyer mammouth et pyramides). La Guerre du feu (1984) par contre, se distingue par sa plus grande rigueur. Au-delà de hardes en peaux de bêtes et l’emploi de prothèses pour donner aux acteurs une tête de néanderthalien, on a également recréé de toute pièce un langage archaïque et de signes pour que les personnages communiquent autrement qu’avec des grognements. À noter que le film marque le premier rôle « déguisé » de l’acteur culte Ron Perlman , spécialement truculent dans son rôle.


Bien que le film présente quelques clichés typiques et de petits anachronismes « à la Rahan », et que nos connaissances du mode de vie des hommes préhistoriques aient beaucoup augmenté depuis la production du film, La Guerre du feu demeure une épopée immersive des plus engageante. La reconstitution est dans son ensemble convaincante et la musique épique de Philipe Sarde est très engageante. Malgré son âge, le film continue d’être in modèle dans son genre. Cote 77 %.
La Guerre du feu a été présentée par la Cinémathèque Québécoise et Fantasia en hommage au regretté Denis Héroux un producteur et metteur en scène important du cinéma québécois des années soixante, soixante-dix -quatre-vingts et qui aura été un des coproducteurs de la Guerre du feu réalisé en partie au Canada.

À suivre prochainement : Animation en tout genre.
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Ecrit le : Mardi 09 Août 2016 15h10
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Fantasia 2016 : Animation.

Bad Cat
Adaptation d’une bande dessinée turque, Bad Cat ressemble à une production Pixar, mais coté R avec pour protagoniste un chat grassouillet et malcommode à la Garfield , mais en plus vulgaire et teigneux. Ici, au lieu d’aimer la lasagne, ce félin est plutôt amateur d’alcool et de belles chattes. Souvent violent (l’antagoniste est un zombie pas tuable) Bad Cat est un dessin animé « adulte » divertissant sur le moment mais qu’on oublie très vite par la suite.


Harmony
Dans un monde technologiquement utopique, un dangereux anarchiste a introduit un virus informatique poussant les gens aux suicides et aux meurtres. Une production des célèbres Studio 4 coréaliser par Michael Arias a qui l’on doit Tekkon Kinkreet Harmony est un long métrage animé sci-fi dont le travail d’animation est aussi remarquable que l’imagerie futuriste. Le concept d’un état providence rendu tyrannique par son omniprésence technologique est également bien rendu.



Malheureusement la trame de l’histoire elle, passe à côté de la plaque. Il s’avère hélas que les faiseurs du film dans leurs désirs de présenter une dystopie « idyllique » superbement illustré ont un peu oublié de rendre leurs histoires pleinement compréhensibles et dramatiquement intéressantes. Il en résulte un film qui aussi dense et riche soit-il au niveau visuel n’en n’est pas moins remplie de longueurs, de bavardages barbants interminables et bâcle son dénouement. Vu les efforts mis en œuvre dans l’animation et l’imagerie, c’est assez regrettable. Cote : (visuel : 90%/histoire 40 % = Total 65 %).

À noter qu’Harmony est l’adaptation d’un roman par « Project Inoh » un auteur de sci-fi japonais dont la carrière fut aussi fulgurante que brève (il mourut à 34 ans du cancer). Ses deux autres récits ont également été adaptés en même temps, mais par des studios différents.

Battledream Chronicle
Fantasia a présenté présente Battledream Chronicle comme le premier film d’animation produit en Martinique. Dans un monde futuriste ou une intelligence artificielle soumet l’humanité à un esclavage numérique, le seul espoir vient d’un duo de guerrières qui ont découvert une arme secrète capable de vaincre les séides du camp adverse et mettre fin à la tyrannie du NET.



Comme sa prémisse et son imagerie laissent d’abord pensée que Battledream serait l’adaptation d’un pseudo jeu vidéo, j’avais quelques appréhensions à voir cette animée tellement je prise peu ce type de divertissement ou leurs pendants filmiques. Toutefois, la qualité technique et l’infusion d’éléments dérivés de la culture franco-antillaise donnent une certaine ambiance originale et rafraichissante pour ce type de production. C’est comme on voyait les films Matrix ou Resident Evil avec des héroïnes de couleurs versus des méchants blancs. Une fin plutôt abrupte est le seul grand reproche que je trouve à faire sur cette production qui s’est avérée être un bon divertissement. Cote : 75 %

Fragments d'Asie est la seule compilation que j,ai vue cette année. Elle réunit 5 animations et deux courts-métrages la plupart provenant de Corée du Sud. Du lot je retiens surtout Retriever la touchante histoire d’un sans-abri chinois avec un golden retriever, Report About Death un dessin animé qui vulgarise de manière instructive et divertissante les divers aspects de la mort, Pigtails une production japonaise surréaliste évoquant Miyazaki dans lequel divers objets inanimés commentent l’étrange vie d’une jeune fille en quarantaine et surtout Throttled une animation qui présente un conte de sirène, mais comme un film de « créature » à la Species. Faire de ce dernier titre un long métrage avec des practical effects serait à mon idée absolument géniale.
Qui sait peut-être un de ces jours un de ces courts va se retrouver sur YouTube.

À suivre prochainement: Les superhéros de Fantasia
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Ecrit le : Jeudi 11 Août 2016 14h53
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Fantasia 2016 : Adaptation Manga

Bakuman

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Les mangas peuvent couvrir une multitude incroyable de genre et de sujet : de la science-fiction aux romances lesbiennes en passant par les récits policier ou de sport. Il y a en a même qui porte sur la création de…. manga. L’un des comics de ce genre à connaitre le succès est Bakuman publié entre 2008 et 2011 crée par les mêmes auteurs que la série culte Death Note et qui a rapporté quantité de prix.. Déjà adapté en série animée, Bakuman se voit maintenant adapter un film live. L’histoire suit l’ascension de deux collégiens qui se lance dans la carrière exigeante de mangaka pour le magazine Weekly Shonen Junpen



Choix de dernière minute, Bakuman est une comédie aussi divertissante que révélatrice pour ce qu’elle montre du monde derrière la scène de l’industrie manga. L’emploi d’effets numériques donnant vie aux traits de crayons et aux dessins souvent de façon fort imaginative ajoute une goutte de féerie à l’ensemble alors que la prestation souvent comique de certains personnages donne une bonne dose d’humour. Le seul bémol au film est le personnage plutôt superflu et stéréotypé d’une petite amie d’un des protagonistes, mais c’est la seule présence féminine de tout le film. Même aux non initier au manga pourrait être en mesure d’apprécié le sujet du film, alors qu’un authentique otaku serait lui-même au nirvana. Cote 82% biggrin.gif

Assassination Classroom Graduation

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Assassination Classroom Graduation est la deuxième partie d’un diptyque adaptant une une série manga dans lequel un extra-terrestre ayant la forme d’une pieuvre humanoïde, mais au gigantesque visage souriant menace de détruire la terre si on ne lui donne pas la direction d’une classe de cancres. Ceux-ci ont pour mission de tuer la créature pas tout les moyens, mais cela n’empêche pas « Koro Sensei » d’être un excellent enseignant prompt à valoriser le travail de ces élèves même lorsqu’il cherche à les tuer.



Alors que la première partie, présenter à Fantasia en 2015 établissait la prémisse et présentait les élèves les plus marquants de la classe (incluant une tueuse serbe pulpeuse et une collégienne numérique armée de mitrailleuses) la deuxième partie établie les origines de la créature avec un long flashback et conclue de l’intrigue. Détail intéressant le film est sortie en salle le même mois que la série manga se concluait



En 2015, j’avais bien apprécié la première partie de ce diptyque pour sa prémisse surréaliste et son personnage à la fois complètement farfelu et légèrement inquiétant de Koro Sensei superbement réaliser par des effets CGI. La deuxième partie est encore fort amusante bien que l’effet de surprise ne joue plus, que le film est alourdi par la nécessité d’un long flashback de même que d’une conclusion mélo, mais demeure encore un divertissement haut en couleur. Cote : 77 % icon13.gif
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Ecrit le : Vendredi 12 Août 2016 00h37
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FANTASIA 2016 : Les Guerriers de L’Apocalypse Cowboys et motards.

In a Valley of Violence

In a Valley Of Violence est le second western présenté à Fantasia cette année. C’est une réalisation de Ti West qui jusqu’à maintenant a œuvré dans le cinéma d’horreur. Égaré dans une vallée désertique un cowboy solitaire arrive dans une petite ville diriger par un shérif autoritaire et son fils un gun man voyou. Le cowboy s’attire très vite la hargne de fiston et des représailles de trop le feront sortir de ses gonds. Un bain de sang ne constituera que la première étape de sa vengeance.



Bien que la trame du film soit elle-même archiconnue : un décalage comique est créé avec des personnages et des dialogues un brin allumés. De nombreux gags tournent également autour du comparse du cowboy ; un chien qui joue les Jolly Jumper canins. C’est nul autre que John Travolta qui joue le shérif à jambe de bois dans un délicieux contre-emploi, hélas, trop court. Bien fait et sympathique, souvent rigolo, In a Valley OF Violence se laisse fort bien regarder.

Cote: 74%


Blood Father

Après presque 10 années dans le purgatoire des vedettes has-been, Mel Gibson fait enfin un retour notable dans Blood Father dans lequel il joue un ex-motard, ex-taulard et ex-alcoolique cherchant à sauver sa fille d’une bande de dangereux malfrats.

Bien que la prémisse de Blood Father évoque facilement celle de la série des Taken avec Liam Neeson, Blood Father est moins un film d’action vitaminé que le portrait d’un antihéros en recherche de rédemption. Gibson tout gris, poilu et tout tatoué crève l’écran dans son rôle d’homme amer et furibard et sa relation avec sa fille, qui est elle- même loin d’être une petite innocente, est au cœur du film. Ceci dit, Blood Father ne réinvente pas la roue ni dramatiquement ni au niveau la mise en scène et demeure un bon film mais sans plus mit à part la prestation de Gibson.

Ps: Tout comme la série des Taken, Blood father est mit en scène par un réalisateur français Jean François Richet . Toutefois l'action au lieu d'être en Europe se déroule dans le sud-ouest américain.


Cote : 76%..
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Ecrit le : Samedi 13 Août 2016 15h18
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FANTASIA 2016 : Dans l’antre des enfers.
Rupture
Une mère monoparentale est capturée par des inconnus et amenée à un mystérieux laboratoire ou elle subit d’étranges examens. Même lorsqu’elle parvient à se libérer de ces liens et erre dans l’antre des kidnappeurs, le mystère ne fait que s’épaissir. Combien de temps pourra d’elle tenir avant de céder à ces ravisseurs ? ¸



Bien que le titre soit Rupture, il aurait tout aussi bien pu être Capture ou Rapture. Ce film vaut surtout pour la prestation intense de Naomi Rapace incarnant une fois de plus une femme coriace et pleine de ressource, mais cette fois-ci avec une touche de vulnérabilités bien sentie. Le travail de direction photo par Karim Hussain est également superbe avec tous ses éclairages inquiétants de même que la fluidité de mouvement dans les conduits de ventilation. Quant à la trame, elle est intrigante tout au long du film en montrant des expériences pseudo-médicales inquiétantes et des kidnappeurs vraiment bizarres. Hélas le dénouement déçoit un peu tellement il fait dans le n’importe quoi. En fin de compte Rupture, racontes-en 90 min ce qu’une sous-trame du film de superhéros Deadpool présentait en moins de 15 min.

We Are The Flesh We are the Flesh est le film le plus extrême et cru qu’il m’est donné de voir aux cours du festival (pas dans une salle toutefois mais en screener). Un frère et une sœur trouve refuge dans un immeuble abandonné ou se trouve déjà un mystérieux bonhomme. Celui-ci les oblige à l’aide dans la mise en place d’une curieuse construction en carton-pâte qui transforme le refuge en gigantesque caverne (ou est ce une forme d’utérus ?). Grâce à son magnétisme luciférien et les amène ensuite à commettre un acte transgressif qui marque le début d’une bien étrange descente aux enfer.



We are the flesh sort trop de mes balises pour en faire une critique autre que superficielle. Suffit de dire que c’est très bien filmé et photographier et que l’audace des acteurs doit être félicité pour ce qu’ils ont à faire, en particulier. Ceci dis, je n’arrive pas trop à suivre la démarche du film ou son contenu thématique de même que les tenants et aboutissement de l’histoire. Je m’en remets donc à la critique ci-présente que j’ai trouvé sur le net.

Cote : blink.gif confused.gif what.gif

À suivre prochainement : Les Superhéros (pour de vrai cette fois ci).
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Ecrit le : Lundi 15 Août 2016 03h14
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Fantasia 2016 Les super-héros.

They call me Jeeg

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Les films de superhéros sont aux années 2000, ce que les films de James Bond étaient dans les années soixante ; des films d’action hauts en couleur avec des protagonistes héroïques et super-cool. Tout comme les films d’espions jadis, les films de superhéros sont un genre exportable repris par d’autres cinémas de par le monde, certain apportant des variations intéressantes par rapport aux modèles hollywoodiens. Tel est le cas avec le film de superhéros italien They Call Me Jeeg. Essayé d’imaginer un super héros français qui s’inspire de Actarus le prince d’Euphor pilote de Goldorak.

Pour échapper à des poursuivants, le petit voyou Enzo plonge dans le Tibre proche d’un bidon rempli de produits toxiques. Il en ressort avec une force surhumaine. Il emploie d’abord sa puissance pour assurer son bien-être jusqu’à sa rencontre avec la touchante femme-enfant Alessia. Celle-ci le voit comme l’incarnation de Hiroshi Shaba le héros de Steel Jeeg un dessin animé de robot géant japonais. L’intervention d’un criminel aussi tordu que dangereux surnommé « Gipsy » va aussi jouer un rôle dans la prise de conscience d’Enzo.



They Call me Jeeg ne s’inspire pas des films de superhéros formule DC ou Marvel. Il pourrait plutôt s’apparenter à Unbreakable. Il n’y a ni costumes ni spectacle CGI et les superpouvoirs ne sont présentés qu’occasionnellement par quelques démonstrations de force. Aucun effet CGI n’est employé et le contexte de l’histoire se déroule en grande partie dans les petits quartiers miteux de Rome. Le propos du film ne repose pas sur des scènes d’action titanesque ou des costumes, mais sur l’évolution morale du personnage. Filmé avec efficacité et savoir-faire They calle Me Jeeg laisse toute la place aux personnages et aux thèmes du film.

C’est une approche qui a rapportée, car non seulement They Call Me Jeeg est l’un des films de « superhéros » les plus originaux que j’ai vus, mais par en jugé par la quantité de prix que le film a rapporté sur sa terre natale (incluant presque une dizaine d’Oscars d’Italie) c’est le film de l’année dans son propre pays. À Fantasia, They Call Me Jeeg a rapporté le prix du public Argent comme meilleurs films occidentaux, et il constitue un des meilleurs films que j’ai vus au festival.

Cote : 90%. icon13.gif

Superpowerless
Alors que They call me Jeeg l’origine d’un super héros, Superpowerless en présente un une fois que sa carrière est terminée. Bob est un ancien justicier (« Capitain Truth ») qui a en effet perdu ses pouvoirs et ne sait plus trop quoi faire de sa vie. Il commence à écrire son autobiographie comme forme de thérapie, mais voilà que d’autres problèmes surgissent qui menace sa relation avec sa petite amie Mimi la seule ancre qu’il lui reste.

L’idée d’un ex-superhéros vieillissant n’est pas mauvaise, mais le manque d’humour et d’idées vraiment originales réduise le concept du film à quelque chose somme toute d’assez banal. Le protagoniste aurait tout aussi bien pu être un ex-policier, un athlète ou vedette de cinéma la trame dramatique aurait été pratiquement la même : celle d’un homme vieillissant aux prises avec une crise de la quarantaine et des problèmes amoureux. Ceci dit, le film est fort bien joué, réaliser et raconté ; c’est juste qu’il n’y a pas grand-chose de vraiment « super » à montrer.

Cote : 70%

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Ecrit le : Mercredi 17 Août 2016 00h27
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Fantasia 2016 : Sirènes et science-fiction de Pologne.

Une petite sélection du festival à été consacré au cinéma de Pologne : . Voici le contre rendue des deux films en faisant partie.

The Lure

Un des films les inusité et accrocheur de Fantasia cette année a été le film polonais The Lure (l’hameçon). Venu chez les hommes pour se nourrir de leurs cœurs ; deux sœurs sirènes Or et Argent, deviennent des chanteuses de cabaret ou elles font sensation. Toutefois, l’accumulation de cadavres de même que des problèmes amoureux viendront compliquer leurs séjours.

Si on s’attend d’abord à ce que The Lure soit un film d’horreur, il s’avère très rapidement que le film d’abord et avant tout une comédie musicale surréaliste avec plusieurs numéros de chant et danse en rapide succession. La qualité des numéros, la mise en scène éclatée, et le charme des interprètes, tout cela crée une ambiance hypnotisant de pur ravissement. À n’en pas douté, la première moitié du film constitue un des hauts points de Fantasia 2016.

Malheureusement, l’effet de surprise passé, le film semble aller partout et nulle part à la fois dans une série de sous-trames qui n’aboutissent pas ou sont trop prévisible. Excepter pour une scène de transplantation stupéfiante ; le film s’étiole petit à petit avant de connaitre une fin somme toute convenue pour un film de sirène.

Même si la seconde moitié déçoit quelque peu il n’empêche que the Lure démarre de façon la plus mémorable qui soit. Le film a rapporté le bronze pour meilleur film occidental dans les prix du public et un prix spécial du jury.

On The Silver Globe
Fantasia 2016 c’est clos avec l’étrange film de science-fiction On the Silver Globe. Il a été présenter en hommage au cinéaste polonais Andrzej Zulawski décédé au cours de l’année et auquel le festival avait déjà attribuer un prix de carrière en 2015. Produit dans les années soixante-dix, à une époque où la Pologne était encore un régime communiste dictatorial, On the Silver Globe est la tentative par Zulawski d’adapter un roman écrit par son propre grand-oncle Jerzy Zulawski au début du siècle . Hélas, le tournage a été brusquement interrompue vers la fin lorsqu’un ministre du régime c’est rendu compte que le film s’avérait être une allégorie socio-politique. Bien que Zulawski est pu monter les pièces du film une dizaine d’année plus-tard, il reste une œuvre inachevée.
Un film de presque 3 heures, présenter à 22 heures le soir après que j’ai déjà vue quatre autres films dans la journée, j’avais beaucoup d’appréhension à voir ce film, considérant surtout que je n’avais pas été capable de passé à travers un autre œuvre de Zulawski : Possession.

Un astronaute découvre sur une planète, l’enregistrement vidéo laisser derrière par les survivants d’un voyage précédent. Il découvre que ceux-ci sont les ancêtres des habitants de ce monde dont il devient le chef messianique dans une guerre contre un autre peuple.

La première heure de On the Golden Globe consiste en un long flashback filmé comme du « found footage », avec caméra sur épaule et des acteurs qui se lance dans de longs dialogues métaphysiques qui m’ont semblé barbant et peu compréhensible. Après presque une heure devenu trop las pour continuer, j’ai quitté la salle. Toutefois, en partant il ne m’a pas échappé que le reste des spectateurs avaient les yeux rivés sur le film. J’ai beau ne pas répondre très bien à l’approche filmique de Zulawski, il faut reconnaitre que certaines des images qu’il a crée avec ces astronautes en exil et ce peuple barbares ancien descendant d’humains sont tout à fait frappante .

On the Golden Globe étant disponible sur Youtube j’ai essayé de finir le film, mais sans sous-titre j’ai vite abandonné. confused.gif

À suivre prochainement : un dernier contre rendus : le cinéma coréen règle ces compte.


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Fantasia 2016 : Le cinéma coréens règles ses comptes.

Au total, j’ai vu sept longs métrages coréens cette année (incluant l’anime Seoul Station). Tous avaient en commun de s’en prendre à telles ou telles institutions ou certaines tares sociales de Corée du Sud. Seoul Station par exemple stigmatisait l’attitude méprisante envers les sans-abris, Train To Busan condamnait l’égoïsme et l’hypocrisie des riches alors que The Wailing ciblait la xénophobie facile. Même le film historique The Throne peut être facilement vu comme une attaque sur le patriarcat contemporain. Les trois films suivants ciblent d’autres groupes ou attitude coréenne aux caractères plus que douteux.

A Violent Prosecutor
Dans A Violent Prosecutor un procureur qui a pour habitude de malmener physiquement les criminels se trouve lui-même être envoyés en prison pour avoir supposément brutalisé à mort un détenu. Avec l’aide d’un jeune arnaqueur recruté en prison et libéré, l’ex-procureur cherchera à débusquer le vrai coupable ; son propre supérieur acoquiner avec des gangsters et qui cherche maintenant à faire carrière en politique.

A Violent Prosecutor s’avère une comédie satirique qui bien qu’efficace et souvent amusante dans son ensemble, finit par décevoir un peu tellement l’astuce pour déjoué les méchants suit les formules faciles des séries judiciaires TV. J’aurais aimé un dénouement enlevé et retors plus digne d’un film d’arnaque. Sortie en février 2016, A Violent Prosecutor est le film qui à rapporter le plus au box-office jusqu’à la sortie de Train To Busan preuve que le public du pays a énormément apprécié de voir les procureurs joué le mauvais rôle et être punie pour une fois. Cote : 75 %

[URL=http://fantasiafestival.com/2016/fr/films-et-horaire/149/the-exclusive-beat-the-devil-s-tattoo . ]The Exclusive Beat the Devil tattoo[/URL]

Mit au rancart de sa profession pour avoir compromis un commanditaire influant, le journaliste Heo Moo-hyeck croit tenir ensuite la primeur de l’année lorsqu’un tuyau providentiel l’amène à croire qu’il a débusqué un tueur en série. Il s’avère qu’il s’agit d’une fausse piste, mais hélas pour le journaliste, les médias d’information se sont emparés de l’histoire et devenue une vedette le malheureux n’a pas d’autres choix que de continuer à mentir tant à ses confrères qu’à la police afin d’éviter un discrédit qui ruinerait sa carrière. Pendant ce temps, le tueur en série rôde toujours.

Exclusive à la même prémisse et suit la même courbe dramatique que la comédie noir coréenne A Hard Day vu l’année passée à Fantasia. Bien qu’efficace tant dans son récit que son mélange comédie/thriller Exclusive s’avère donc des plus prévisible dans sa trame. Cela dit, le film mord à pleine dans sa critique aussi incisive que caricaturale des médias d’information sans éthique et sans scrupules en quête de scoop payant au lieu de véritablement informé le public. L’acteur qui joue le journaliste est également excellent en pion complètement dépassé qui est dans la merde.gif jusqu’au cou.
Cote : 75%.

Collective Invention.
Transformé en homme poisson suite à un test médical ayant mal tourné, un jaune paumé devient une célébrité médiatique. Toutefois, une compagne de dénigrement orchestrer par l’industrie pharmaceutique compromet son image et presque tout son entourage chercher plus à tirer profiter de sa situation pour leur propre profit plutôt que de l’aider vraiment. Même le sympathique journaliste qui l’accompagne se trouve être déchiré entre aider l’homme poisson ou mettre de l’avant sa carrière.

Collective Invention (titre d’une oeuvre du peintre surréaliste René Magritte ayant inspiré la figure de l’homme poisson), est une comédie satirique qui prend la forme d’une fable tragi-comique. Le portrait qu’il dresse de la société coréenne et de certains personnages, bien que parfois non dénués parfois de certaines nuances, est en effet assez dévastateur. Entre une élite politique, économique et médiatique manipulatrice et âpre aux gains et une population égoïste et facilement embobiner, le portrait qu’il dresse n’est guère flatteur.
Bien que sympathique et un brin touchant dans sa démarche, Collective Invention manque cependant de véritable mordant pour être pleinement aboutie et le personnage central de l’homme poisson fait trop factice et effacé pour vraiment fonctionner. Il en résulte un film qui malgré certains mérites rate un peu la coche. (Ps: J'ai vu le film sur DVD après le festival dans des conditions de décompression et de lassitude, cela peu avoir affecté son évaluation)
Cote : 74%.

Familyhood, Fourth Place et amilyness/Fourth Place The Priests semble aussi prendre à partie certains aspects de la société coréenne.

À suivre prochainement : Bilan final de Fantasia 2016.
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Kung-Fu Scholar
Ecrit le : Jeudi 18 Août 2016 16h21
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Monkey king
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Dragon



FANTASIA 2016 : BILAN FINAL.

En trois semaines j’ai vu 21 longs métrages asiatiques, 13 anglo-saxons et 14 internationaux. En enlevant les doublons qui se retrouvent dans deux catégories à la fois de même que la compilation de court-métrage et le film que je n’ai pas vu au complet j’ai vu au total 44 longs métrages au complet.

Du lot 5 étaient des documentaires ou des « documenteur », 5 autres des animations, 7 de Corée du Sud, 5 du Japon et 6 de Chine.

C’est mon meilleur « score » en trois ans puisqu’en 2014 et 2015 je n’ai été capable de voir qu’une vingtaine de films. De plus, j’ai pu faire le contre rendu de tous les films vu cette année, bien qu’il m’ait fallu du temps pour passer à travers.

Ci-dessous mes dix visionnements favoris toutes catégories confondues suivies des cinq films les plus décevants

Top : 10 : icon13.gif

Hunt for the wilder people
For the Love of spock
Skiptrace,
Tower
Parasyte I et II
The Wailing
Holy Flame of the martial world
Train To Busan
Judge Archer
They Call me Jeeg

Les déceptions icon4.gif

Baaghi
Pattaya.
The Bodyguard
Harmony
Operation Avalanche

Comme je l’ai dit au début ma couverture, mon retour aux études va m’empêcher de rédiger un grand dossier revu et corriger du Festival. Cependant, je n’exclus pas d’écrire des contre rendus d’autres films de Fantasia présentée cette année s’il m’arrive de les voir.

En espérant que mes écris ont su vous divertir autant que vous informer, mes salutations jusqu’à à l’année prochaine.

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Pti denis
Ecrit le : Jeudi 18 Août 2016 17h46
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Jean-Louis
Ecrit le : Vendredi 19 Août 2016 13h29
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