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> Revue De Presse Sur La Chine 2012, Articles intéressants
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P'tit Panda
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Nouvelles immolations de Tibétains en Chine

Le Monde.fr avec AFP | 16.11.2012 à 09h15 • Mis à jour le 16.11.2012 à 09h19

Deux Tibétains, un homme et une femme, ont mis le feu à leurs vêtements jeudi dans le nord-ouest de la Chine, au moins l'un d'entre eux trouvant la mort au jour de la présentation de la nouvelle équipe dirigeante de la Chine, a rapporté une ONG.
Les faits se sont déroulés dans deux zones distinctes du district de Tongren, une région de la province du Qinghai actuellement sous très haute tension en raison de la répression du mouvement de contestation qui s'y déroule, a indiqué l'organisation Free Tibet, basée à Londres.

Tingzin Dolma, une femme de 23 ans, s'est immolée par le feu et est morte de ses brûlures. Un garçon de 18 ans a agi de même mais il était impossible de connaître son état en raison des "graves restrictions" dans les communications, a précisé l'ONG. L'agence de presse Chine nouvelle avait par ailleurs rapporté jeudi le suicide, également par le feu, d'un adolescent tibétain de 14 ans, dans ce même district de Tongren.

GESTE DÉSESPÉRÉ

Ce sont donc en tout trois personnes qui ont accompli ce geste désespéré jeudi, jour où a été annoncé la composition du nouveau comité permanent du bureau politique du Parti communiste chinois, le centre de décision du pouvoir en Chine. Les immolations de Tibétains se sont multipliées ces derniers jours à l'approche et pendant le 18e congrès à Pékin du PC chinois, à l'issue duquel le vice-président Xi Jinping a été consacré numéro un du régime. Environ 70 personnes se sont immolées par le feu ou ont tenté de le faire depuis mars 2011 dans les zones tibétaines chinoises, selon le gouvernement tibétain en exil en Inde.

De nombreux Tibétains ne supportent plus ce qu'ils considèrent comme une domination grandissante des Hans, l'ethnie ultra-majoritaire en Chine, et la répression implacable de leur religion et de leur culture.

Lire le point de vue : N'oublions pas le Tibet !

Lire (abonnés) : Les immolations de Tibétains troublent la diaspora

Lire : Le silence embarrassé du dalaï-lama sur les immolations



Immolation d'un moine bouddhiste dans le Tarn
Un moine bouddhiste britannique de 38 ans s'est immolé jeudi par le feu au monastère de Nalanda, à Labastide-Saint-Georges (Tarn), a-t-on appris vendredi auprès de la gendarmerie. L'homme, qui se trouvait à Nalanda depuis 5 ans, a perpétré son geste dans le jardin du monastère avec de l'essence dont il avait aspergé ses vêtements. Les causes de son geste n'ont pu être déterminées dans un premier temps. Les enquêteurs tentent de savoir si la victime était dépressive ou a voulu s'associer à la vague de suicides de bouddhistes en Chine pour dénoncer la situation au Tibet.



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Transition chinoise : les "anciens" vont-ils prendre leur retraite ?

Le Monde.fr | 15.11.2012 à 15h50 • Mis à jour le 15.11.2012 à 16h06
Par Brice Pedroletti (Pékin, correspondant)


La nomination de Xi Jinping à la tête de la Commission militaire centrale, l'organe de direction suprême de l'armée, en même temps qu'au poste de numéro un du parti, va permettre à ce dernier de rompre plus nettement avec son prédécesseur, Hu Jintao, que celui-ci avait pu le faire avec l'ancien président Jiang Zemin.
M. Jiang avait conservé pendant deux ans le rôle de chef des armées avant de laisser la place à Hu. Alors qu'il n'a plus aujourd'hui à 86 ans aucun titre officiel, Jiang Zemin était assis à la gauche de Hu Jintao lors des sessions publiques du 18e Congrès du PCC du 8 au 14 novembre, ce qui est révélateur du rôle qu'il a continué de jouer dans les coulisses du parti.

Cette normalisation de la transition chinoise donne, en principe, les mains libres au nouveau secrétaire général du PCC. Un certain nombre de commentateurs spéculent qu'elle a été voulue par Hu Jintao, afin de mettre fin aux luttes internes et à la gérontocratie qui a continué de caractériser la politique chinoise dans l'ère post-Deng Xiaoping.

Selon des sources internes citées par le quotidien japonais Asahi, la décision a été prise le 11 novembre lors d'une réunion interne. Celle-ci aurait en outre entériné le principe de bannir l'intervention dans la vie politique des dirigeants à la retraite. "C'est une bonne chose que Hu ne soit plus président de la commission centrale militaire, cela signifie la fin de la politique des vieux", estime l'ancien journaliste et historien Yang Jisheng. "Celle-ci est une tradition, qui permettait de garder la stabilité au moment de la succession, mais le résultat c'est que les nouveaux dirigeants ont les pieds et les mains liés par leurs prédécesseurs. Comme Deng Xiaoping et Chen Yun qui n'ont cessé d'intervenir en politique après leur retraite. Jiang Zemin a à son tour aussi restreint Hu Jintao après 2002. C'est une marque d'intelligence de Hu Jintao de quitter immédiatement son poste de chef des armées", estime-t-il.

SCANDALE DE L'ACCIDENT DE FERRARI

M. Hu, spéculent d'autres analystes, n'a peut-être pas eu d'autre choix : il a pâti du scandale de l'accident de Ferrari dans lequel a péri le 18 mars le fils de son chef de cabinet, Ling Jihua, en plein scandale Bo Xilai. "Cela peut aussi signifier que Hu Jintao est affaibli. Ling Jihua n'est pas entré au bureau politique, c'est un mauvais coup pour Hu", estime le chercheur Michel Bonnin. Le mystérieux crash, qui s'était produit à l'aube, avait conduit à d'intenses spéculations dans la blogosphère chinoise, car le musèlement des informations avait été particulièrement important. Le conducteur du bolide était mort sur le coup (à moitié dévêtu), tandis que ses deux passagères, en partie nues elles aussi, avaient été gravement blessées (l'une est décédée depuis).

L'affaire Ling Jinhua a refait surface ces derniers jours dans les médias chinois en exil : le quotidien anglophone de Hongkong, le South China Morning Post, a révélé dans son édition que le patron de la CNPC, le géant du pétrole chinois, faisait l'objet d'une enquête disciplinaire, en raison de larges sommes d'argent – plusieurs millions de dollars – données par la CNPC aux familles des deux jeunes femmes accidentées, qui sont tibétaines du Qinghai. Selon l'hebdomadaire hongkongais Yazhou Zhoukan (en chinois ici), l'une était la fille du vice-chef de la police de la province du Qinghai, et l'autre, d'un rinpoche (une réincarnation).

Le site chinois Boxun, basé aux Etats-Unis, avait avancé le 3 juin que les compensations reçues par les familles des deux jeunes femmes avaient été payées par Ling Jihua et Zhou Yongkang, le membre du Comité permanent en charge de la justice et de la police et l'allié de Bo Xilai. Brice Pedroletti

Brice Pedroletti (Pékin, correspondant)



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Nouvelle direction, nouveau cap ?

8 novembre 2012

Vive la lenteur ! Le XVIIIe Congrès du Parti communiste chinois (PCC), qui a débuté le 8 novembre, doit marquer une transition politique majeure. Mais la presse chinoise s’interroge sur la modernisation à marche forcée. Et si, après tout, la croissance ne faisait pas le bonheur ?

Le Comité central du Parti communiste chinois réunit son XVIIIe Congrès. La passation de pouvoir à une nouvelle génération de dirigeants aura lieu à l’issue d’une année beaucoup moins “harmonieuse” que Hu Jintao, l'actuel secrétaire général du PCC, l’aurait souhaité. En septembre, la disparition temporaire de Xi Jinping, destiné à devenir le nouveau secrétaire général du Parti, a suscité les plus folles rumeurs sur les luttes de pouvoir à Pékin. Pis encore, avec l’affaire Bo Xilai, le pays a constaté qu’un dirigeant corrompu et impliqué dans un crime de sang avait failli parvenir au sommet.

Le décalage entre, d’une part, les aspirations populaires à plus de démocratie et, d’autre part, le secret dont s’entoure le PCC est de plus en plus criant. Pourtant, l’appareil du Parti ne manque pas d’intellectuels lucides, capables de faire le bilan d’une décennie. Parmi eux, Deng Yuwen, dont on peut lire une analyse, d’ailleurs censurée dans son pays. Au fond, c’est le rythme effréné du développement de la Chine qui est remis en cause. La croissance économique ralentit, et déjà certains économistes lancent des avertissements au sujet des risques que fait courir au pays le gigantesque plan de relance actuel. Voilà à peine plus d’un an, un accident à Wenzhou sur une nouvelle ligne de TGV inspirait à Tong Dahuan un éditorial émouvant qui reçut un large écho. Le mot “ralentir” entrait soudain dans le vocabulaire des médias, et pour la première fois les Chinois s’interrogeaient sur le rythme infernal des mutations de leur pays.


http://www.courrierinternational.com/dossi...ion-nouveau-cap


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CHINE • Hu Jintao cède l'armée à Xi Jinping

Avec le départ imminent de Hu Jintao de toutes ses fonctions, et en particulier à la tête de l'armée, la nouvelle direction chinoise va pouvoir donner la mesure de ses capacités

Asia Times Online |Wu Zhong

DE HONG KONG

Tous les dix ans, le Parti communiste chinois (PCC) renouvelle sa direction. C'est ainsi qu'il a confirmé, le jeudi 15 novembre, que Xi Jinping devient son secrétaire général. Mais il a créé la surprise en annonçant que Xi succède également au président Hu Jintao à la direction de la Commission militaire centrale (CMC, le poste clé du pouvoir en Chine). Xi, 59 ans, remplacera Hu à la présidence de la république lors de la session parlementaire de mars 2013, et deviendra officiellement le chef suprême du pays.

Par ailleurs, la désignation de Wang Qishan [un homme rompu à la finance et connu pour sa capacité à résoudre les problèmes] comme responsable de la lutte contre la corruption montre également les nouvelles priorités que le PCC s'est fixé.

La promotion de Xi au sommet de la CMC signifie que le président actuel, Hu, a accepté de se retirer complètement au lieu de suivre l'exemple de son prédécesseur, Jiang Zemin. En effet, Jiang était resté président de la CMC pendant quelques années après avoir renoncé à ses responsabilités tant au sein du parti qu'à la tête de l'Etat. Après avoir passé les rênes de l'Etat à Xi en mars, Hu n'occupera plus aucun poste officiel [contrairement aux rumeurs qui ont circulé sur ce point pendant des mois]. Cela permettra aux six autres nouveaux membres du Comité permanent de donner la pleine mesure de leurs capacités.

Ces derniers sont issus de diverses factions au sein du PCC. Mais face aux grandes difficultés qui les attendent, tous se retrouvent pourtant dans le même bateau et vont devoir travailler ensemble. Il leur faudra faire des compromis et surmonter leurs différends.

Ils sont plus instruits que leurs prédécesseurs. Xi et Li ont tous les deux un doctorat (le premier en droit à l'université Qinghua, le second en économie à l'université de Pékin). C'est une première.

Nés à la fin des années 40 ou au début des années 50, ils sont également plus jeunes. Ils ont tous les deux grandi sous le pouvoir de Mao. Ayant souffert de la faim durant le Grand Bond en avant [1958-1960], vécu la Révolution culturelle [1966-1976] et travaillé aux plus bas échelons du système, ils savent ce qui est mieux pour la Chine et soutiendront les réformes et l'ouverture du pays. En ce sens, on peut dire qu'ils sont tous des réformateurs, même si cela ne signifie pas nécessairement qu'ils seront d'accord sur toutes les politiques et mesures à mettre en œuvre [la nouvelle composition du Comité permanent fait plutôt la part belle aux conservateurs].

Exception faite de Liu Yunshan, tous ont l'expérience d'un gouvernement de province et savent les difficultés des administrations locales. Ils connaissent également les astuces des fonctionnaires locaux et ne se laisseront pas aisément duper.

Le XVIIIe Congrès s'est fixé deux objectifs - le doublement du PIB et du revenu des Chinois d'ici 2020, par rapport à 2010. Cela suppose une croissance annuelle d'au moins 7,5% du PIB et des revenus au cours des huit années à venir. Si la nouvelle direction ne parvient pas à réaliser ces objectifs, elle suscitera le mécontentement populaire.

Or elle arrive au pouvoir à un mauvais moment. L'économie chinoise a certes commencé à se redresser, mais les sources de croissance sont plutôt faibles. Aussi, dès le premier jour, Xi et ses collègues devront-ils se creuser la cervelle sur la question de comment stimuler l'économie.

Ils auront aussi à faire le ménage dans le désordre laissé par Hu Jintao et Wen Jiabao. L'économie chinoise a sans doute décollé dans la dernière décennie. Mais les écarts de revenus se sont creusés, la corruption est récurrente, les crises alimentaires et de sécurité du médicament abondent, les désastres environnementaux sont légion... tant et si bien que les sondages montrent des Chinois de moins en moins heureux.

Xi et son équipe vont devoir faire face à tous ces problèmes, dont aucun n'est facile à résoudre. Sur tous ces fronts, ils seront à la peine.

http://www.courrierinternational.com/artic...ee-a-xi-jinping


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Le nouveau passeport chinois froisse les pays voisins
LE MONDE | 28.11.2012 à 10h58 • Mis à jour le 28.11.2012 à 15h37
Par François Bougon

Avec sa puce électronique, le nouveau passeport biométrique chinois dernier cri est censé faire fuir les fraudeurs. Mais, depuis quelques jours, il alimente surtout la polémique et les tensions avec les pays voisins. En cause, une carte, imprimée en pages intérieures, où la "grande Chine" intègre l'ensemble de la mer de Chine méridionale, une zone riche en ressources mais aussi une source de frictions récurrentes, car plusieurs îles sont revendiquées à la fois par Pékin et les nations riveraines. S'y trouvent également deux territoires contestés entre Pékin et New Delhi, ainsi que deux populaires destinations touristiques taïwanaises.
Si le nouveau document administratif est distribué depuis mai, c'est seulement la semaine dernière que les pays riverains ont découvert la carte. Les Vietnamiens ont été les plus virulents. Ils ont ordonné aux services du contrôle de l'immigration de ne pas tamponner le document litigieux : les fonctionnaires remettent aux voyageurs chinois un visa sur une feuille séparée.

"INACCEPTABLE"

L'Inde a trouvé la parade en délivrant ses propres visas où est imprimée une carte plus conforme à ses voeux. Le ministre indien des affaires étrangères, Salman Khurshid, a jugé "inacceptable" la carte chinoise, qui inclut l'Arunachal Pradesh et l'Aksai Chin, deux régions où les deux géants asiatiques s'affrontèrent militairement en 1962.

Les Philippines, en butte aux revendications chinoises sur le récif de Scarborough, à 220 km de leurs côtes, ont également fait part de leur opposition, alors que le président taïwanais, Ma Ying-jeou, a appelé la Chine à ne "pas porter atteinte unilatéralement au statu quo difficilement trouvé qui règne sur le détroit de Taïwan". La Chine a répondu ne vouloir "viser aucun pays spécifique", tout en soulignant que le nouveau passeport répondait aux normes internationales.

Par la voix de la porte-parole du département d'Etat, Victoria Nuland, les Etats-Unis ont fait part mardi 27 novembre de leurs "préoccupations au sujet de cette carte qui provoque des tensions et des inquiétudes parmi les Etats dans la mer de Chine méridionale". Etrangement, ont relevé certains observateurs, Pékin n'a pas mis sur cette carte les îlots Diaoyu-Senkaku, qui ont provoqué une crise diplomatique avec Tokyo.

François Bougon


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Ecrit le : Lundi 03 Décembre 2012 20h53
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Le soutien d'Elton John à Ai Weiwei irrite la Chine
Le Monde.fr | 28.11.2012 à 14h54 • Mis à jour le 28.11.2012 à 15h36
Par Marguerite Nebelsztein

La prestation d'Elton John à Pékin, dimanche 25 novembre, n'a pas été appréciée par les médias officiels chinois. Non pas pour une question de goût musical ; elle a été considérée comme une "fausse note" politique de la part du chanteur britannique pour avoir dédié son concert à l'artiste dissident Ai Weiwei... "Par son comportement inattendu, Elton John a manqué de respect envers le public et envers le contrat qu'il a signé", a dénoncé, mercredi 28 novembre, le Global Times dans son édition en anglais. "Nous suggérons aux spectateurs chinois de ne pas hésiter à protester contre le provocateur et à le chasser hors de scène sous les huées", écrit le quotidien, connu pour ses positions nationalistes. Elton John doit jouer également à Canton (sud de la Chine) le 6 décembre.

L'architecte et plasticien Ai Weiwei, qui ne peut plus quitter le territoire chinois depuis un an et ne se prive pas de la liberté qu'offre Internet, a publié sur son compte Twitter, censuré en Chine, une photo de lui avec la star britannique.

L'artiste a pris l'habitude d'utiliser le Net pour contourner les pressions et les censures dont il est la victime. Début novembre, il a publié sur YouTube une vidéo se moquant des mesures de sécurité déployées pour le 18e congrès du Parti communiste chinois (PCC), qui s'est tenu à Pékin entre le 8 et le 14 novembre, en particulier le retrait des manivelles à l'arrière des taxis pour empêcher les passagers de baisser les vitres...

On y voit des témoignages de chauffeurs de taxi. Les autorités ne souhaitaient pas que soient lancés des tracts. Les fenêtres des bus avaient également été scellées avec du ruban adhésif et des vis. Celui qui tourne s'amuse d'ailleurs à en enlever une, comme une bravade au pouvoir.

Ce combat, on le retrouve dans un film, consacré à Ai Weiwei, et qui sort en France le 5 décembre. La réalisatrice Alisson Klayman, qui vit depuis 2006 en Chine, a suivi l'artiste pendant trois ans pour produire le documentaire Ai Weiwei: Never Sorry, primé au dernier festival de Sundance, aux Etats-Unis.



Lors d'un débat à Paris, à l'occasion de la sortie en avant-première dans la capitale française, Emmanuel Lincot, rédacteur en chef de la revue Monde Chinois-nouvelle Asie a qualifié l'artiste et architecte de "démiurge". Ai Weiwei se définit, lui, comme un trublion ou un "hooligan". On pourrait ajouter épicurien, révolté et ambigu.

Le documentaire comporte une scène qui évoque la popularité de l'artiste. Attablé avec toute sa suite à un restaurant de la rue de Chengdu, réputée pour ses soupes de pieds de porc, il se fait interpeller par un passant. Un homme de la rue qui lui sert la main. Ai Weiwei l'invite à sa table, mais l'homme lui répond que le simple fait de lui serrer la main suffit à le rendre heureux. Tout ça sous la caméra d'un policier, qui n'hésite pas à le filmer à seulement quelques mètres de sa table.

Au-delà de l'histoire d'Ai Weiwei racontée dans ce film, revenir sur son destin, c'est se plonger dans les évolutions de la société chinoise. Qualifié de "droitiste", son père, le grand poète Ai Qinq, est envoyé dans le désert du Taclamakan en 1958 dans une communauté paysanne. "Fils de", Ai Weiwei aura l'opportunité de partir à New York dans les années 1980, après la réhabilitation de son père. Il y reste dix ans, fuyant un pays qu'il déteste. Sa silhouette svelte s'estompe au fil des ans et la barbe pousse. En 1989, il suit "chaque heure, chaque minute, chaque seconde" les événements de Tiananmen devant sa télévision. Il se pose la même question que d'autres artistes et étudiants chinois aux Etats-Unis : "Doit-on rentrer ?" Dès cette époque, il s'illustre dans l'image et prend de très nombreuses photos, plusieurs dizaines de milliers à ce jour.

De retour au pays en 1993, il fonde, avec un groupe d'artistes, la China Art Archives and Warehouse. Il choque en cassant un vase de l'époque Han ou en peignant sur un autre les mots "Coca Cola" en lettres rouges. Il déplore et documente la disparition des quartiers historiques de Pékin et signe la Charte 08 du Prix Nobel de la paix, Liu Xiaobo. Après le tremblement de terre au Sichuan, en 2008, il organise un réseau de bénévoles, recrutés pour la plupart par Internet, qui sillonnent les campagnes sichuanaises à la recherche des noms des enfants morts dans des écoles conçues à la va-vite et détruites lors du séisme.

Il disparaît plusieurs mois en 2011 après avoir été arrêté par la police. Libéré sous caution, à sa sortie, il a maigri, et s'interdit tout commentaire sur sa détention. Aux journalistes venu l'interroger quand il rentre chez lui, il les intime "de comprendre". Les autorités l'inculpent d'évasion fiscale et des anonymes viennent déposer des billets devant sa porte pour l'aider à payer son amende de 1,7 millions d'euros. Lui qui n'a pas de mal à vendre des œuvres à 300 000 euros.

Ses détracteurs allèguent qu'il n'existerait pas si la société n'avait pas déjà changé. Mais il est le produit de son époque, où plus d'un demi-milliard de Chinois sont connectés à Internet. Il est, selon Emmanuel Lincot, un "homme de l'image". Privé de liberté, il déclare au magazine Foreign Policy : "Twitter est ma ville, ma ville préférée. Je peux parler à qui je veux. Et tous ceux qui le veulent peuvent avoir ma réponse." Ses actions sont désormais intimement liées au Net et il passe plusieurs heures par jour à discuter, à écrire et à communiquer sur le Web.

En 2009, alors qu'il part témoigner au procès d'un activiste, la police débarque dans son hôtel, le séquestre et un policier le frappe à la tête. Il prendra une photo de ses agresseurs qu'il publiera sur Twitter. Un mois plus tard, il doit être opéré du cerveau. Il postera également des photos de sa convalescence.

Pour certains, sa relation au pouvoir est cependant ambiguë. S'il dénonce l'oppression, il participe en tant qu'architecte à la construction du Nid d'oiseau, le grand stade des Jeux olympiques de 2008, avant de dénoncer l'utilisation des JO par le régime. Il participe aussi à un autre projet démentiel dans le désert de Mongolie-Intérieure. L'occasion, pour ses détracteurs, de dénoncer un artiste "un pied dans la rébellion et l'autre dans la collaboration".

Ai Weiwei possède plus d'une vingtaine de chats. Un seul sait ouvrir sa porte pour sortir mais ne sait pas la refermer. C'est ainsi qu'il explique sa liberté au tout début du documentaire d'Alisson Layman. Le journaliste Pierre Haski, ancien correspondant de Libération en Chine, juge que "les autorités chinoises ne savent pas comment faire avec lui. Il a une aura extraordinaire à l'extérieur, mais aussi à l'intérieur, ça n'a pas de précédent. Ils ne peuvent pas le laisser disparaître mais ne peuvent pas laisser la porte ouverte".

Marguerite Nebelsztein




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Le dissident chinois Chen Guangcheng dénonce une vengeance contre son neveu
Le Monde.fr | 03.12.2012 à 17h08 • Mis à jour le 03.12.2012 à 17h13
Par François Bougon


Le dissident chinois Chen Guangcheng a dénoncé, depuis New York où il s'est réfugié, un acte de vengeance contre son neveu après la condamnation de ce dernier à trois ans et trois mois de prison par la justice de son pays. Dans une vidéo de près de dix minutes diffusée dimanche 2 décembre sur le site de l'organisation ChinaAid, l'avocat aveugle appelle également le nouveau numéro un du parti communiste chinois Xi Jinping à mener une transition démocratique.
"Les actes de vengeance [du gouvernement] envers mon neveu Chen Kegui et d'autres amis et proches continuent", a déclaré M. Chen. Son neveu, Chen Kegui, a été reconnu coupable par un tribunal de la province du Shandong (est) de coups et blessures.

En avril, la fuite de son oncle vers Pékin et l'ambassade américaine, puis vers les Etats-Unis un mois après, avait provoqué un embarras diplomatique peu avant la visite de Hillary Clinton, la secrétaire d'Etat américaine, dans la capitale chinoise. Les autorités locales s'étaient retournées contre la famille restée dans le village de Dongshigu. Lors d'une descente de police, Chen Kegui avait blessé trois agents au couteau.

Dans la vidéo, Chen Guangcheng estime qu'"à tous les niveaux, les responsables du Parti communiste continuent à agir contre l'Etat de droit et l'humanité". "Monsieur Xi Jinping, toute la nation vous regarde. Soit vous entendez l'appel du ciel et du peuple en faveur de la réforme, soit vous prenez en otage le gouvernement et maintenez au pouvoir le Parti communiste, cela déterminera si la transition chinoise s'opère de manière pacifique ou dans la violence", dit-il, critiquant le silence des dirigeants occidentaux sur les atteintes aux droits de l'homme du régime chinois.

François Bougon


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La Chine, "siphon" de l'économie mondiale

LE MONDE ECONOMIE | 03.12.2012 à 10h56 • Mis à jour le 03.12.2012 à 15h20
Par Joël Ruet, CNRS, associé à l'Iddri-Sciences Po -


Peut-on innover en termes de compétitivité nationale dans l'économie mondiale ? C'est ce que souhaiterait notre ministre du redressement productif, c'est ce que démontre la Chine, selon la dernière livraison de China Economist (Vol. 7, nº 6, novembre-décembre 2012), revue de la très influente Académie des sciences sociales de Chine.
Son éditorialiste, Jin Bei, met en avant le rôle capital du foncier dans l'essor chinois : la Chine a capté la technologie étrangère par une "utilisation maximale des facteurs immobiles pour attirer les facteurs mobiles".

Sans états d'âme quant aux "immobiles", avec des ouvriers soumis à un "faible droit du travail" et surtout avec un accès quasi gratuit au foncier "protégeant faiblement les ayants droit" (paysans, urbains pauvres), c'est ainsi que la Chine a pu attirer "autant de capital en si peu de temps".

Sur le fond, ce choix de favoriser "deux facilités que les autres pays ne peuvent copier" est une logique d'avantages absolus, et non comparatifs, comme le préconise la théorie du commerce international. Il remet aussi au goût du jour le "facteur sol", délaissé depuis Adam Smith. Et le succès de cette stratégie, qui a porté la Chine en tête dans de nombreuses industries, indique qu'il s'agit surtout d'"avantages construits" dont la théorie minimise en général la possibilité... Bref, on peut soutenir que la Chine a déjà innové dans la première étape de sa globalisation.

AMORCER LA SECONDE GLOBALISATION

Mais selon un autre contributeur, Liu Zhibiao, le pays doit maintenant amorcer sa seconde globalisation, en "gouvernant les relations avec ses partenaires autour de son économie domestique". Prenant le contre-pied de la thèse de la désindustrialisation occidentale, Liu Zhibiao soutient que la Chine assure en réalité le financement direct et indirect de la transformation économique des pays riches.

Le généreux accueil des investissements en Chine accélérerait surcompétition et profits décroissants pour les entreprises chinoises, alors que les économies de formation de capital fixe, permises par l'effort chinois de production industrielle, permettent à l'Occident de favoriser sa spécialisation vers des activités à haut rendement, l'innovation chinoise domestique étant très peu protégée d'une innovation étrangère financée par un dollar tenu à bout de bras par les excédents chinois !

Qu'on partage ou pas cette analyse, l'agenda prôné par Liu Zhibiao est clair : une seconde globalisation autour du marché chinois - et non plus de sa base productive - dont l'attractivité permettrait, sans même construire d'avantages comparatifs, "d'utiliser les facteurs avancés incluant la technologie, les savoirs et les talents occidentaux pour construire la compétitivité propre de la Chine".

Liu Zhibiao parle élégamment "d'effet siphon de la taille du marché chinois pour servir l'élévation industrielle de la Chine". Et pour lever tout doute quant à l'objectif final, "cela prendrait moins de temps à la Chine de surpasser les pays développés" par ce biais.

Ce qui est bon pour la Chine n'est-il d'ailleurs pas bon pour le monde ? "Si les pays occidentaux devaient plonger dans une longue récession et si leur capacité à utiliser les facteurs avancés devait décliner", alors "la globalisation ne serait pas durable"...

Joël Ruet, CNRS, associé à l'Iddri-Sciences Po -




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02 décembre 2012
Le New York Times de retour sur Weibo

Après plus d'un mois d'absence forcée à la suite d'un article sur la fortune des proches du premier ministre chinois Wen Jiabao, le New York Times est de nouveau accessible sur le principal site de microblog Sina Weibo. Le retour a été signalé par un sobre "Hi" sans autre explication.

Beaucoup d'internautes saluent le retour du quotidien américain, tout en soulignant que le site en chinois est toujours inaccessible en Chine.

D'autres s'amusent en se demandant si le compte du NYT, tel un prisonnier, a été libéré après avoir accompli sa peine ou bien est sorti le temps de se faire soigner...

François Bougon


http://weibo.blog.lemonde.fr/2012/12/02/le...tour-sur-weibo/


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Iles Senkaku : le Sénat américain soutient Tokyo

Le Monde.fr avec AFP | 01.12.2012 à 17h53


Le Sénat américain a approuvé à l'unanimité un amendement dans lequel les Etats-Unis réaffirment leur soutien à leur allié japonais dans un différend qui l'oppose à la Chine au sujet d'îles en mer de Chine orientale. La mesure, présentée notamment par le sénateur républicain John McCain, a été votée jeudi 29 novembre dans le cadre de l'examen du budget de la défense 2013 toujours en discussion au Sénat.
La Chine et le Japon se disputent un archipel administré par Tokyo sous le nom de Senkaku mais revendiqué par Pékin sous le nom de Diaoyu. Les deux voisins asiatiques se sont fait plusieurs fois la guerre et mi-septembre le secrétaire américain à la Défense Leon Panetta s'était alarmé d'un risque de conflit armé.

Les Etats-Unis ont réitéré par ce vote au Sénat leur "reconnaissance de l'administration japonaise sur les îles Senkaku", mais la diplomatie américaine répète depuis des mois qu'elle refuse de "prendre position" sur la souveraineté de ce territoire.

L'amendement du Sénat "stipule de manière univoque que les Etats-Unis reconnaissent l'administration du Japon sur les îles Senkaku et que cette position ne pourra pas changer sous la menace, la coercition ou une action militaire", a indiqué, en allusion à la Chine, le sénateur démocrate Jim Webb, l'un des auteurs de ce texte législatif.

Plusieurs navires chinois croisent depuis plus d'un mois dans la zone de l'archipel revendiqué par Pékin et Tokyo. La tension est forte entre les deux géants asiatiques depuis le mois de septembre et la nationalisation par le Japon de ces îles, qui sont inhabitées mais dont les fonds marins environnants pourraient renfermer des hydrocarbures.


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30 novembre 2012
http://weibo.blog.lemonde.fr/2012/11/30/a-...mmatriculation/

A Pékin, des doutes sur la loterie des plaques d’immatriculation

Nous poursuivons le décryptage des expressions en vogue sur Weibo. Aujourd'hui, Yaohao Di (搖號帝), "Dieu de la loterie des numéros de plaque".

Comment résoudre le problème des embouteillages dans une grande ville comme Pékin ? Après des années où elle a laissé les ventes de véhicules et les bouchons se multiplier, la mairie a commencé à s'intéresser au problème fin 2010. La mesure la plus importante a été de limiter les achats (xiangou 限購) en mettant en place un système de loterie attribuant les plaques d'immatriculation (yaohao 搖號) et un droit d’achat, ce qui revient à créer un quota (zhibiao 指標), pour ceux qui voulaient acquérir une voiture. Il est valable pour une durée de six mois, ce qui signifie que le gagnant de la loterie dispose de ce délai pour procéder à son achat. Chaque personne ne peut posséder qu'une seule voiture à Pékin.



Cette loterie est organisée une fois par mois depuis janvier 2011. Ceux qui veulent y participer doivent déposer une demande avant le 8 du mois avec le numéro qui leur a été attribué. La loterie, retransmise en direct à la télé, a lieu le 26 du mois. Environ 20 000 quotas d’achat sont attribués chaque fois. La première loterie a attiré 187 420 personnes, dont 17 600 gagnants, ce qui représente 9,39 % de chances de gagner. La plus récente, qui a eu lieu le 26 novembre 2012, a connu six fois plus de participants, mais presque autant de gagnants.

Cependant, les internautes mettent en doute la sincérité de la loterie. Ils se sont aperçus qu'un nom, Liu Xuemei (劉雪梅), a figuré, étrangement, chaque mois sur la liste des gagnants de mai à novembre 2012, et lui ont attribué le surnom de Yaohao Di (搖號帝), "Dieu de la loterie des numéros de plaque". "Di" signifie "empereur" ; on le traduit ici par "dieu", parce qu'il exprime l’idée du "plus fort de la loterie des numéros de plaques". Certes, cela peut être une coïncidence et une simple répétition de noms, puisque Liu (劉) est un nom de famille très courant. Xue (雪), la neige, et Mei (梅), le prunier, sont de même des prénoms très utilisés. Mais la majorité des internautes est sceptique : selon une consultation réalisée sur Sina Weibo, le principal site de microblog chinois, une écrasante majorité pense qu'il y a "anguille sous roche" (qiqiao 蹊蹺).

TerenceZhangdao : "Non seulement il y a anguille sous roche, mais il n’y a pas du tout de crédibilité publique (gongxinli 公信力). Même si c’est une coïncidence, on a l’impression qu’il y a anguille sous roche !"



Woshizhengbangongxiaopang : "Comparé à moi qui n’ai jamais réussi à gagner depuis deux ans, comment puis-je le supporter ??!!!!!!!!!! Que j’ai envie de changer de nom."



Certains internautes sont même allés chercher l’identité des Liu Xuemei :

Yuyu404 : "Liu Xuemei : la vice-directrice du département de gestion des véhicules et des conducteurs du Bureau de transport du ministère de la sécurité publique s’appelle aussi Liu Xuemei~~"



Les autorités de Pékin répondent que c’est très courant d’avoir les mêmes noms et que ces Liu Xuemei ont chacun un numéro différent. En tout, 75 personnes répondant au nom de Liu Xuemei ont déposé une demande et 20 ont obtenu satisfaction, soit 26,7 %. Effectivement, ce taux est de loin supérieur au taux moyen, qui est toujours en baisse (de 9,39 % à 1,5 %).

Cette loterie acharnée n’est pas ouverte à tout le monde. Peuvent y participer ceux qui ont le permis de résidence de Pékin (huji戶籍), les militaires en exercice dans les troupes basées à Pékin (y compris la police militaire), les Hongkongais, habitants de Macao, Taïwanais et étrangers habitants à Pékin, ceux qui ont un certificat de travail et de résidence de Pékin (une sorte de "carte verte" pour les élites) et ceux qui ont le titre de résidence temporaire et qui paient la sécurité sociale et les impôts à Pékin depuis cinq ans sans interruption.

Le marché automobile a chuté depuis l’application de la politique. A Pékin, la plupart des gens qui achètent les voitures chinoises sont des travailleurs venant de province, qui ne peuvent pas participer à la loterie. Les chanceux choisissent pour leur part un meilleur modèle, au lieu de prendre une voiture bas de gamme. Le problème des embouteillages a-t-il été résolu ? Les habitants sont-ils contents ? Selon le dernier et seul sondage que le site de la Commission du transport de Pékin a lancé en juin 2011, 52,77 % des consultés ont jugé que "les mesures ne sont pas efficaces". Dans le classement des mesures les plus efficaces, la loterie de l’achat automobile se trouve en dernier, avec 1 626 votes, soit 6,87 %.

Han Jiang (avec François Bougon)

PS : Les internautes utilisent le caractère di (帝) pour forger de nombreuses expressions :

- Danding Di (淡定帝), Dieu de la tranquillité, signifiant les gens qui restent calmes face à une situation difficile. Cela peut être positif ou négatif.



- Danding Di - Qiu Jiachu ne craint pas les amendes, parce que "c’est de toute façon le patron qui paie".

- Zhenxiang Di (真相帝), "Dieu de la vérité" : ceux qui connaissent des choses peu connues.


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Le grand cru Château Bellefont-Belcier vendu à un investisseur chinois

Le Monde.fr avec AFP | 29.11.2012 à 11h12 • Mis à jour le 29.11.2012 à 11h56

Le château de Bellefont-Belcier, un premier grand cru classé de Saint-Emilion, est passé sous pavillon chinois. Le Point annonçait la vente de ce domaine de 20 hectares à la fin du mois de septembre. Le site Decanter, qui rendait compte lui aussi de l'opération, indiquait que le prix de l'hectare est compris entre 1 et 2 millions d'euros.
La transaction a été confirmée par le site du magazine Terre de Vins du Groupe Sud-Ouest. Les "clefs symboliques" ont été remises au propriétaire. L'acquéreur est un industriel chinois de 45 ans, présenté comme "Monsieur Wang", présent dans le fer, a-t-on précisé de même source. La transaction, qui est "finalisée" selon le cabinet Franck Lagorce Conseil, est intervenue la semaine dernière pour un montant qui n'a pas été communiqué.

L'acquisition est la plus prestigieuse réalisée ces dernières années dans le Bordelais par un investisseur chinois. Les Chinois y ont acquis une trentaine de châteaux depuis cinq ans, mais les analystes du secteur et spécialistes de l'immobilier viticole préviennent que la vague d'achats va progressivement porter sur des châteaux de plus en plus prestigieux, même si la profession refuse de parler d'une "ruée".

Le Château Millaud Montlabert, autre Saint-Emilion grand cru, a été racheté par Haichang Group. En 2009, le Château Lucas a été racheté par un architecte, Wencheng Li. En août, c'est un nom prestigieux de Bourgogne, Gevrey-Chambertin, qui avait été acquis par un investisseur chinois, pour une somme avoisinant les 8 millions d'euros. La Chine est devenue depuis l'an dernier la première destination à l'exportation des vins de Bordeaux.


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La Chine prévoit de rattraper l'économie des Etats-Unis

Le Monde.fr avec Reuters | 29.11.2012 à 09h17 • Mis à jour le 29.11.2012 à 09h39

Le produit intérieur brut de la Chine atteindra les 100 000 milliards de yuans (12 000 milliards d'euros) en 2020, soit à peu près le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis de 2012, indique l'agence d'information Chine nouvelle, jeudi 29 novembre.
Le revenu par habitant dépassera 10 000 dollars en 2020, soit près du double de celui de 2011, affirme Yang Weimin, l'un des responsables d'un organisme de conjoncture dépendant du comité central du Parti communiste chinois, cité par l'agence. Il était d'environ 48 000 dollars par habitants en 2011 aux Etats-Unis. Il ajoute que les revenus augmenteront plus vite dans les régions centrales et occidentales du pays que dans l'est du pays, plus développé.

SEPT TRIMESTRES DE RALENTISSEMENT DE LA CROISSANCE

Le PIB chinois représentait 47 200 milliards de yuans en 2011. Le ministre du commerce, Chen Deming, a déclaré mercredi que la Chine était certaine d'atteindre son objectif de croissance de 7,5 % du PIB en 2012 et pourrait même le dépasser.

La croissance a ralenti durant sept trimestres consécutifs en Chine et elle serait cette année la plus faible depuis 1999, quoique encore largement supérieure aux taux des autres grandes puissances économiques.


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La Chine pourrait revoir sa politique de l'enfant unique

Le Monde.fr avec Reuters | 28.11.2012 à 16h18

La Chine envisage d'assouplir sa politique de l'enfant unique et pourrait autoriser les couples à avoir deux enfants, même lorsque les deux parents ne sont pas enfants uniques, annonce mercredi 28 novembre l'ancien responsable de la Commission de la population nationale et du planning familial, Zhang Weiqing.
Entrée en vigueur en 1979, la politique de l'enfant unique visait à limiter le nombre de naissances et à réguler une démographie croissante dans le pays le plus peuplé au monde avec 1,34 milliard d'habitants. Cette mesure est aujourd'hui ouvertement contestée par des chercheurs, qui mettent en garde contre les futurs problèmes économiques et sociaux auxquels la Chine risque de se trouver confrontée en raison du vieillissement de sa population.

ASSOUPLISSEMENT DES POLITIQUES MALTHUSIANISTES

Actuellement, les couples de citadins ne sont autorisés à avoir un deuxième enfant que si les deux parents sont fils ou filles uniques. Des commissions de réflexion et des instituts de recherche, qui ont remis une liste de recommandations au gouvernement proposent de permettre aux couples d'avoir un deuxième enfant, même si l'un des parents n'est pas lui-même enfant unique, indique Zhang Weiqing dans le China Daily.

Cette nouvelle politique, si elle recevait l'aval du gouvernement, pourrait entrer en vigueur dans un premier temps dans des régions "productives économiquement" et des régions qui ont scrupuleusement respecté la législation actuelle, rapporte le quotidien.

AVORTEMENTS FORCÉS

Le débat sur la politique de l'enfant unique a été relancé en juin dernier lorsqu'une femme enceinte de sept mois et déjà mère d'un enfant a été contrainte par les autorités d'avorter dans la province de Shaanxi, dans le nord-ouest du pays, suscitant une vague d'indignation sur Internet.

La référence traditionnelle à un strict malthusianisme démographique ne figurait pas dans le rapport présenté par le président Hu Jintao devant le 18e congrès du Parti communiste qui s'est tenu en novembre. Les observateurs avaient interprété cet abandon comme le signe d'un changement imminent de la politique familiale.


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Le rythme des immolations de Tibétains s'accélère en Chine

Le Monde.fr avec AFP | 27.11.2012 à 11h17 • Mis à jour le 27.11.2012 à 12h20


Quatre Tibétains ont mis le feu à leurs vêtements dimanche 25 et lundi 26 novembre dans des régions de l'ouest de la Chine où s'exprime une très vive contestation de la tutelle de Pékin, au moins trois d'entre eux ont succombé à leurs brûlures, a rapporté Radio Free Asia.
Deux de ces gestes désespérés, accomplis pour protester contre la répression exercée par les autorités chinoises, se sont produits dans la province du Gansu ; un, dans la province du Qinghai et un dans la province du Sichuan, selon Radio Free Asia, qui cite des résidents ayant contacté des Tibétains en exil.

Le Sichuan et le Qinghai – aux portes de la région autonome chinoise du Tibet – ainsi que le Gansu ont une importante population d'ethnie tibétaine, qui accuse Pékin d'étouffer sa culture et sa religion. L'accès à ces trois provinces est en théorie ouvert à la presse internationale accréditée en Chine. Mais en pratique les journalistes étrangers se voient interdire d'approcher ces zones tibétaines sous très forte tension, où les forces de sécurité chinoises sont déployées en grand nombre.

NONNE BOUDDHISTE DE 17 ANS

L'ONG Free Tibet a de son côté confirmé deux suicides de Tibétains dimanche et lundi, ainsi qu'une tentative d'immolation d'un troisième Tibétain, qui a été emmené par les forces de l'ordre peu après s'être transformé en torche humaine. Ni Free Tibet ni Radio Free Asia n'ont pu savoir s'il avait survécu.

Parmi ces dernières victimes figure une nonne bouddhiste âgée de 17 ans, selon Free Tibet. Originaire de la province du Qinghai, elle est morte juste après s'être enflammée volontairement. "Des immolations protestataires nous sont désormais rapportées pratiquement tous les jours", a souligné dans un communiqué Stephanie Brigden, directrice de Free Tibet.

Dans un incident distinct relaté par l'ONG, plus de vingt étudiants ont été hospitalisés après l'intervention de la police contre une manifestation à laquelle ils participaient. Leur école, dans la province du Qinghai, a été investie par les forces de sécurité. Ils faisaient partie d'un groupe d'un millier d'étudiants qui protestaient contre la distribution, par les autorités, d'un livre critiquant le recours aux immolations par le feu ainsi que l'utilisation de la langue tibétaine, a précisé Free Tibet.

Plus de quatre-vingts personnes, en majorité des moines bouddhistes, se sont immolées par le feu ou ont tenté de le faire depuis le début de mars 2011 dans les zones chinoises habitées par des Tibétains.


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La Chine franchit une étape dans le développement de sa puissance navale

Le Monde.fr | 26.11.2012 à 21h03 • Mis à jour le 27.11.2012 à 14h16
Par Hélène Sallon

Sur fond de tensions territoriales avec ses voisins, la Chine a franchi un nouveau pas dans l'affirmation de sa puissance militaire. Dimanche 25 novembre, le ministère de la défense chinois a annoncé avoir effectué avec succès le premier appontage du chasseur-bombardier Shenyang J-15 sur le Liaoning, le premier porte-avions chinois officiellement admis au service actif le 25 septembre. La China Central Television a diffusé des images de l'un de ces vols où l'on voit un crochet à l'arrière du J-15 qui accroche un câble alors que l'avion apponte puis s'immobilise.

Dai Mingmeng, chef d'escadron d'un régiment d'aviation de la flotte de la mer de Chine orientale, pour la marine de l'Armée populaire de libération (APL), selon le Mirror Evening News, cité par le China Daily. Après Dai, quatre autres pilotes se sont également posés sur le porte-avions, a rapporté dimanche le PLA Daily. Des appontages qualifiés de prouesse par Xu Yongling, un ancien pilote d'essai et expert en aviation militaire : "C'est l'équivalent d'une percée dans l'aviation aérospatiale", a-t-il dit au China Daily.

Lire la note de blog : Le style 'porte-avions' devient un 'mème' en Chine

UNE ÉTAPE VERS UNE PLEINE CAPACITÉ À COMBATTRE

"C'est une étape importante pour le porte-avions chinois (...) et cela le rapproche de la capacité à combattre", a commenté à la télévision publique Zhang Junshe, vice-directeur de l'Institut militaire de recherche des affaires maritimes. Menés en plein jour, ces tests de décollage et d'atterrisage devront être complétés par des essais de nuit et en situation compliquée, puis par des entraînements d'interception d'avions ennemis et de destructions de cibles en mer pour que la pleine capacité opérationnelle au combat du porte-avions soit avérée, a expliqué Du Wenlong, chercheur à l'Académie de science militaire de l'APL.

"Au vu de l'expérience d'autres pays, nous devons attendre au moins deux années encore avant que nos chasseurs-bombardiers sur porte-avions deviennent complètement opérationnels", a dit au China Daily Zhang Junshe. "Et si l'on prend en compte le temps qui sera nécessaire pour assurer la formation des autres avions, tels que les avions à système aéroporté d'alerte et les avions anti-sous-marins, il faudra quatre à cinq ans à notre porte-avions pour obtenir la pleine capacité de combat."

DES APPAREILS DE HAUTE TECHNOLOGIE

Le Liaoning a été construit à partir de la coque du Varyag, un porte-avions de 67 000 tonnes de la classe Amiral Kouznetsov destiné à la marine soviétique, mais dont la construction avait été interrompue par la chute de l'URSS en 1991. La coque a été rachetée en 1998 à l'Ukraine, puis rénovée pendant des années dans le chantier naval de Dalian. Le Liaoning disposerait d'un système d'appontage parmi les plus sophistiqués équipant les porte-avions dans le monde.

La première génération chinoise de chasseur-bombardier J-15, surnommé "le Requin volant", a été développée, selon des experts, par la Shenyang Aircraft Corp, une filiale de l'Aviation Industry Corp de Chine. Au moins douze prototypes ont été conçus et utilisés lors des essais. Selon l'agence Xinhua, le J-15 peut transporter des missiles air-air, air-sol et anti-navire, ainsi que des bombes téléguidées.

Développé sur le modèle de l'avion russe Sukhoi Su-33, il dispose d'une technologie et d'un armement plus perfectionnés. Sur leur site Internet, le spécialiste américain Gabe Collins et Andrew Erickson, professeur à l'école militaire de la marine américaine, estiment que le J-15 "aurait des capacités aérodynamiques équivalentes ou supérieures à tout chasseur-bombardier opéré par les armées régionales, à l'exception du F-22 Raptor américain."

Lire sur China Daily un éclairage sur le Liaoning

UNE AVANCÉE PERÇUE COMME UNE MENACE AU JAPON

Les avancées militaires réalisées par la Chine inquiètent ses voisins, au premier rang desquels le Japon, dont la décision de nationaliser l'archipel disputé des Senkaku en mer de Chine orientale a alimenté de fortes tensions territoriales. Afin de "répondre à la menace croissante que fait peser la marine de guerre chinoise, qui multiplie les manœuvres ou incursions navales près des côtes japonaises, notamment Okinawa, et qui dispose de plus en plus de navires sophistiqués", le Japon a amorcé une montée en puissance de sa marine de guerre, analyse Edouard Pflimlin, expert à l'IRIS, dans un article sur le site du think tank.

Car, s'il faudra à la Chine des années pour constituer un groupe aéronaval performant capable d'affronter les navires japonais, les porte-avions chinois "peuvent avoir une fonction d'intimidation et un rôle de supériorité vis-à-vis des pays riverains de la mer de Chine méridionale où Pékin a d'importantes revendications et différends territoriaux", poursuit l'expert.

Le 9 février, le Japon a ainsi organisé une "cérémonie de pose de la quille" de son dernier "destroyer porte-hélicoptères" en cours de construction. Si le Japon se défend de construire un "porte-avions offensif", ce qui violerait la Constitution japonaise, "la Chine estime que le Japon pourrait transformer assez aisément ces navires en porte-avions, par exemple en acquérant des chasseurs furtifs F-35 à décollage vertical, bien que ni le ministère de la défense japonais ni les Forces d'autodéfense maritimes n'en aient jamais évoqué la possibilité", poursuit l'expert. L'argument avancé, par exemple par l'ancien amiral chinois Yin Zhuo, est que grâce à son pont de 200 mètres de long, le 22DDH permettrait de faire apponter et décoller six avions, notamment des F-35, ce que démentent les Japonais.

Hélène Sallon


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L'Inde et la Chine signent des accords commerciaux, malgré les tensions politiques

Le Monde.fr avec AFP | 26.11.2012 à 17h40 • Mis à jour le 26.11.2012 à 18h08

Des sociétés indiennes et chinoises ont signé, lundi 26 novembre, à Delhi, des accords commerciaux portant sur plusieurs milliards de dollars, resserrant ainsi leurs liens commerciaux, en dépit de tensions politiques.
Lire : Face à la Chine, l'axe Inde-Japon se renforce

Lire aussi : La Chine deviendra la première puissance mondiale en 2016, selon l'OCDE

Ces accords signés à New Delhi portent notamment sur des investissements dans les domaines de l'énergie propre, des infrastructures, de l'énergie électrique, de l'aciérie. "C'est seulement par le biais d'investissements mutuels renforcés qu'on portera la coopération indo-chinoise à un plus haut niveau", a déclaré à des journalistes Montek Singh Ahluwalia, vice-président indien de la commission chargée du développement économique.

L'énergie éolienne figure en bonne place dans la série d'accords, avec un investissement de 3 milliards de dollars entre l'indien Reliance Power et le chinois Ming Yang Wind Power Group. L'Inde et la Chine ont également signé un accord au niveau gouvernemental portant sur l'étude d'un projet de rénovation du système ferroviaire indien.


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Chine : la mort de cinq enfants des rues ternit le bilan de Hu Jintao et de Wen Jiabao

Le Monde.fr | 26.11.2012 à 12h47 • Mis à jour le 26.11.2012 à 13h17
Par Brice Pedroletti Pékin, correspondant


L'affaire des cousins Tao – cinq garçonnets morts empoisonnés au monoxyde de carbone, vendredi 16 novembre, dans le conteneur poubelle où ils s'étaient réfugiés du froid et avaient allumé un feu – jette une ombre sur les efforts déployés par le secrétaire général sortant, Hu Jintao, et par son premier ministre, Wen Jiabao, pour promouvoir la lutte contre la pauvreté et le "développement équilibré" de la Chine.
Bijie – la préfecture, majoritairement rurale, de 8 millions d'habitants, dans la province de Guizhou, où a eu lieu le drame – a été désignée en 1988 par le gouvernement central chinois comme une "zone pilote pour la protection environnementale, le développement économique et la lutte contre la pauvreté". Sur proposition de Hu Jintao, à l'époque numéro un du parti du Guizhou.

Durant son double mandat à la tête du pays, Hu Jintao a donc voulu faire de Bijie une zone modèle et a soigné son "bébé" : il s'y était déjà rendu en 1996, alors qu'il était vice-président, et s'est entretenu en 2010 par vidéoconférence avec des professeurs d'une école de la préfecture lors de la journée des enseignants.

Les autres membres du Comité permanent du Parti communiste chinois (PCC), le coeur du pouvoir, lui ont prêté main forte : ainsi, en février, Jia Qinglin, l'un des neufs membres du Comité permanent, a-t-il loué, selon l'agence Xinhua (Chine Nouvelle), les "grandes réalisations", en 2011, de Bijie en matière de lutte contre la pauvreté lors d'un séminaire organisé à Pékin sur le développement de cette région, l'une des plus pauvres de Chine. En octobre 2011, le premier ministre Wen Jiabao s'est même rendu à Bijie afin de donner sa bénédiction au "concept de développement scientifique" de Hu Jintao, rapporte Epoch Times, en citant les journaux de Hongkong.

SIGNES AVANT-COUREURS IGNORÉS

Or, les signes avant-coureurs du drame de Bijie n'ont pas été pris en compte. Les cousins Tao avaient été identifiés fin 2011 par Hao Xing, un internaute local, qui a mis en ligne un reportage sur le sort de ces enfants des rues. Hao Xing est un pseudonyme qui signifie "bonne action".

Un quotidien de Shanghaï, le Dongfang Zaobao, a raconté cette histoire dans son édition du 22 novembre. Non loin de la gare de Shuangjingsi, à Bijie, le 27 décembre 2011, Hao Xing a vu deux enfants se réchauffer autour d'un feu, devant un restaurant. L'un d'entre eux portait un vêtement tout simple, avec une fermeture cassée. Ce tableau a rappelé à l'internaute son enfance, car il avait quitté lui-même sa famille, très pauvre, à 15 ans pour apprendre le kungfu et a vagabondé un moment dans les environs du temple de Shaolin, jusqu'à ce que des bonnes âmes le prennent en charge.


Hao Xing a demandé aux enfants s'ils avaient froid. Ils ont répondu que non, mais qu'ils avaient faim, et il les a emmenés manger des nouilles dans une gargote. Les enfants venaient du comté de Dafang, à Bijie. Leurs parents étant divorcés et leurs pères travaillant ailleurs, ils vivaient avec leurs grands-parents. Tous les jours, ils sortaient les bœufs aux champs. Mais leurs parents ne leur envoyaient pas d'argent et ils n'avaient pas de quoi manger.

A 1 heure du matin, le 28 décembre, Hao Xing a raccompagné les deux enfants dans leur "maison" : une petite pièce insalubre de 2 m2, coincée à côté d'un transformateur électrique, où ils vivaient à six, avec une seule couette pour se couvrir. Hao Xing est venu leur rendre visite tous les jours. L'un des garçons, Tao Chong, s'est blessé un jour au visage et à la jambe après avoir allumé un feu avec de l'essence. Hao Xing lui a donné 20 yuans pour qu'il se soigne, mais l'enfant à préféré garder l'argent pour s'acheter de quoi manger. Ils lui ont aussi raconté qu'ils dormaient parfois sous la tour de la télévision et dans les passages commerciaux souterrains.

RETOUR RAPIDE À LA RUE

Afin de les aider, Hao Xing a lancé l'idée d'une "maison des enfants des rues". Une école privée de Bijie a proposé d'accueillir les enfants à moitié prix. A l'époque, beaucoup d'internautes ont réagi à la proposition, et les médias locaux ont consacré quatre reportages aux enfants. L'administration des affaires civiles locale s'est toutefois opposée au projet.

Le 12 janvier 2012, un responsable a appelé Hao Xing pour lui dire qu'ils avaient trouvé les enfants, les avaient lavés et soignés et s'occupaient d'eux en attendant que leurs familles les reprennent. Une photo publiée par les médias chinois les montre à ce moment, la tête rasée.

Or, Hao Xing retrouvera un peu plus tard les enfants dans la rue. Ils lui ont raconté qu'ils n'ont pas supporté la vie dans le centre d'hébergement pour vagabonds : "Il n'y a pas de liberté, même pour aller aux toilettes. Il faut tout le temps être à l'heure...", se plaignent-ils. Ils s'étaient enfuis après avoir cassé les fenêtres et la serrure de leur chambre.

Le gouvernement de Bijie a d'abord arrêté Li Yuanlong, le journaliste qui a révélé la mort des enfants et avait diffusé une photographie d'eux prise peu avant le drame dans un passage souterrain, puis sanctionné huit officiels locaux, dont le principal de l'école où certains des enfants avaient été scolarisés, et des responsables locaux de l'éducation et des affaires civiles. Les autorités ont ensuite promis, le 23 novembre, de mettre en place un mécanisme pour s'occuper des enfants des rues. Reste à espérer qu'elles prennent davantage en compte les facteurs humains dans l'aide à la pauvreté.

Brice Pedroletti Pékin, correspondant


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Renault pourrait créer une coentreprise avec le chinois Dongfeng Motor

Le Monde.fr avec Reuters | 26.11.2012 à 10h36 • Mis à jour le 26.11.2012 à 10h56

Le projet se précise. Renault prévoit de créer une coentreprise avec le deuxième constructeur automobile chinois, Dongfeng Motor, afin de produire des voitures en Chine, écrit lundi 26 novembre le quotidien économique chinois China Business News.
Les deux sociétés envisagent ainsi d'investir 6,5 milliards de yuans, soit 800 millions d'euros, dans une usine d'une capacité de 200 000 véhicules dans la province centrale de Hubei, rapporte le journal, citant des sources au sein de Dongfeng.

PROGRESSION EN BOURSE DU TITRE DONGFENG

Le quotidien cite également le directeur général de Renault Greater China, selon lequel la coentreprise utiliserait l'usine et la licence qui lui avaient été octroyées lorsque la société française avait brièvement produit des véhicules avec un partenaire chinois au milieu des années 1990.

Le titre Dongfeng, qui a déjà des coentreprises avec Nissan, Honda et PSA Peugeot Citroën, progressait de 7,95 % lundi, dans les derniers échanges de la Bourse de Hongkong.

UN PROTOCOLE D'ACCORD SIGNÉ EN AVRIL

Ce partenariat avait été annoncé en avril, lors du Salon automobile de Pékin, où Renault avait annoncé la signature d'un protocole d'accord avec le groupe d'Etat Dongfeng.

Renault est l'un des seuls constructeurs occidentaux à ne pas détenir d'usine en Chine. Pour l'instant, la marque au losange se contente d'importer des véhicules et de les écouler dans sa centaine de points de ventes à travers le pays.

Lire aussi : La longue marche de Renault pour produire en Chine



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La libération de Ren Jianyu nourrit les appels à l'abolition des camps de rééducation chinois

Le Monde.fr | 24.11.2012 à 14h35 • Mis à jour le 24.11.2012 à 14h35
Par Brice Pedroletti Pékin, correspondant


Vêtu d'un blouson de cuir qui flotte sur son corps amaigri – il a perdu 15 kilos – la tête rasée, les traits tirés, Ren Jianyu, 25 ans, est sans doute le seul rescapé des laojiao, les camps de rééducation chinois, à avoir jamais bénéficié d'une telle attention dans les médias de son pays et sur les grands sites d'information.
Libéré lundi 19 novembre après 15 mois de rééducation - en grande partie des travaux forcés -, le jeune homme avait été arrêté en août 2011 pour avoir retransmis sur les réseaux sociaux des critiques et des railleries composées par d'autres internautes sur les campagnes néo-maoïstes de Bo Xilai, l'ancien chef du parti de Chongqing, limogé au printemps, notamment pour avoir essayé de protéger sa femme, accusée du meurtre d'un ressortissant anglais.

A l'époque, Ren Jianyu travaillait dans l'administration d'un comté reculé de cette municipalité géante du centre de la Chine. Il fut condamné à deux ans, sans procès. L'envoi en laojiao dépend en effet d'un processus administratif expéditif, largement verrouillé par la police. Il concerne les petits délinquants, mais aussi tous ceux que le pouvoir veut faire taire et mater : des dissidents comme le Prix Nobel Liu Xiaobo, qui y a passé trois ans dans les années 1990, des membres du Falun Gong, ou des plaignants de tout acabit.

Tout s'est accéléré mardi 20 novembre, au lendemain de la libération de M. Ren. La Cour intermédiaire de Chongqing a débouté la plainte déposée en août par le père du jeune homme afin d'invalider la décision de le placer en détention. Parmi la poignée d'internautes condamnés à la rééducation à Chongqing depuis 2009 pour avoir attaqué les méthodes de Bo Xilai, Ren Jianyu était l'un des seuls à n'avoir pas terminé de purger sa peine. Au moins cinq d'entre eux ont vu la justice les réhabiliter en jugeant illégal leur placement en camp.

L'ABOLITION DES CAMPS SOUTENUE PAR DES MÉDIAS OFFICIELS

Le cas Ren Jianyu a donc ces derniers mois bénéficié d'une importante vague de soutiens sur les réseaux sociaux, grâce notamment aux efforts de son avocat, Pu Zhiqiang, l'un des plus expérimentés dans les affaires dites sensibles – il fut le conseil d'Ai Weiwei.

Contre toute attente, le revers subi mardi par le jeune homme et son défenseur, malgré la bonne surprise de sa libération anticipée, ont donné une toute nouvelle dimension à son cas – et une formidable résonnance à la campagne au long cours pour l'abolition des camps de rééducation. Mercredi, le Quotidien du peuple mettait ouvertement en cause la légitimité constitutionnelle du laojiao. Sur le site de Clarté, le quotidien du parti, on lisait le même jour en gros titre "qu'il ne faut plus traîner pour abolir le système de rééducation par le travail".

"JE N'AI PAS PERDU ESPOIR EN LA LIBERTÉ ET LA JUSTICE"

Le site Tencent, l'une des plateformes en ligne les plus fréquentées de Chine, a consacré son "sujet du jour" à l'affaire Ren Jianyu, publiant un très long exposé intitulé "Abolissons les camps car la Chine ne les supporte plus !" Le site y passe en revue les débats sur le caractère extralégal du système du laojiao et les dérives auxquelles il donne lieu – l'administration des camps est au cœur de toute une économie parallèle et de trafics très lucratifs. Il a également organisé un sondage : 88 % des personnes interrogées sur un éventuel "risque que la suppression du laojiao déstabilise la société" estiment que c'est l'inverse qui est vrai. La société sera "plus stable", ont ainsi répondu près de 25 000 participants.


Au moins deux grands portails chinois, Sina et un forum du site du Quotidien du peuple, ont invité Ren Jianyu à participer mercredi et jeudi, aux côtés de spécialistes du droit, à des discussions avec des internautes. Le jeune homme y raconte les conditions dans lesquelles il a été emprisonné, les longues journées de travail et son désir que justice soit faite : "Tous les jours, je me demandais pourquoi je devais être rééduqué, alors que je ne suis qu'un internaute ordinaire. Beaucoup d'autres Chinois ont mis en ligne bien plus de messages que moi. Que faire ? Je n'ai pas perdu espoir en la liberté et la justice. Il faut s'y intéresser et faire avancer les choses ensemble", raconte-t-il sur le forum de people.com.cn. A ses côtés, l'avocat et le juriste qui participent aux discussions en appellent tous deux sans ambages à l'abolition du laojiao.


La liberté exceptionnelle allouée par la censure sur un sujet qui a toujours été sensible signale que le nouveau pouvoir issu du 18e congrès du Parti semble pour l'instant tolérer cette offensive des médias et de la communauté des avocats et des juristes chinois.

M. Ren et son défenseur ont annoncé qu'ils feraient appel du jugement du tribunal. La raison invoquée par celui-ci est que la contestation de la condamnation de Ren Jianyu aurait dû, pour être valide, avoir lieu avant fin décembre 2011. Or, à l'époque, Bo Xilai et son chef de la police, Wang Lijun, régnaient en maître sur la municipalité de 30 millions d'âmes. "Je souhaite que mon cas fasse jurisprudence et que ma détention pendant 15 mois puisse servir à d'autres", a déclaré le jeune homme mercredi au quotidien Global Times. Il y explique que le comité de rééducation par le travail, qui a entériné sa détention, avait tenté d'obtenir qu'il abandonne sa plainte en échange de sa liberté, ce qu'il a refusé.

Ren Jianyu ne mène pas seulement un combat symbolique : à l'époque de son arrestation, il travaillait comme assistant d'un chef de bourg, dans un comté reculé de Chongqing, Pengshui, où il avait été envoyé en 2009, tout juste diplômé d'une université de Chongqing. Il venait au terme de ces deux ans de probation d'être sélectionné pour entrer dans la fonction publique. Son internement en camp a brisé sa carrière.

EXIGENCES PRESSANTES EN MATIÈRE D'ÉTAT DE DROIT

Le réseau de solidarité qui le porte aujourd'hui est nourri par l'exaspération née du scandale Bo Xilai, tant celui-ci a révélé au grand jour les aberrations d'une justice sous contrôle de la police et du parti. "Ce qu'il faut réaliser, c'est pour toutes les punitions qui restreignent la liberté, de rester dans le cadre de la justice. C'est une tendance, comme l'internement forcé pour les malades mentaux ou la désintoxication pour les drogués", a estimé mercredi 21 novembre le juriste Liu Renwen, directeur du bureau de recherche sur la loi pénale de l'Académie des sciences sociales, dans le quotidien Xiaoxiang Chenbao.

La nouvelle incarnation du pouvoir communiste, en la personne des sept membres du Comité permanent désignés la semaine dernière, sait que les exigences en matière d'état de droit sont pressantes au sein de la population. La mobilisation autour du cas de Ren Jianyu rappelle la campagne pour l'abolition des centres de rétention pour migrants sans papiers menée, et gagnée, par un groupe d'avocats et de juristes chinois, au motif que ceux-ci violaient la constitution.

C'était en 2003, l'année de l'arrivée au pouvoir de Wen Jiabao et de Hu Jintao. Un autre jeune homme diplômé avait servi de porte-drapeau lors de cette croisade, mais à titre posthume : Sun Zhigang, un graphiste de 27 ans tabassé à mort dans un centre de rétention pour migrants du Guangdong, où il avait été emmené parce qu'il n'avait pas ses papiers.

Dix ans après, une autre brèche est-elle en train de s'entrouvrir dans la cuirasse du système de répression chinois ? "On espère tous que le système de rééducation par le travail soit aboli, ou alors réformé et encadré par un tribunal, au lieu de dépendre de la police. Ce qui est difficile, c'est que la police est un organe du pouvoir. Elle bénéficie du système, et reprendre le pouvoir qui est dans ses mains n'est pas une tâché aisée", estime l'avocat Si Weijiang, joint par Le Monde. Me Si a défendu Fang Hong, un autre ex-prisonnier des camps de Chongqing, réhabilité en juin. "On ne peut pas dire que le laojiao est plus compliqué que le système des camps de rétention pour migrants. Mais quand ceux-ci ont été abolis, il leur restait les camps", dit-il en parlant de la police et du parti. "Or, si on abolit le laojiao, il ne leur reste plus rien..."

Brice Pedroletti Pékin, correspondant


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