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HongKong Cinemagic Forum > Milkyway Image > The Bare-footed Kid


Ecrit par: P'tit Panda Mardi 30 Janvier 2007 14h51
Histoire : Aaron Kwok est un va-nu-pied et illettré mais excellent artiste martial. Il arrive dans une ville dominée par le commerçant malfaisant Kenneth Tseng que le nouveau gouverneur (Cheung Yiu Fai) cherche à éliminer. Sauvé de la rue par Maggie Cheung, une veuve qui détient une maison de teinture de tissus dont Tseng convoite les secrets, Aaron va retrouver l'ancien compagnon d'armes de son père, aujourd'hui intendant chez la veuve : Ti Lung. Aaron Kwok sera au centre des différentes intrigues, bien malgré lui...


Je n'attendais rien de ce film de commande exécuté par To en 1993.
L'affiche était assez intrigante.

Si on n'est pas trop difficile, on passera un petit moment agréable devant ce film qui rappelle les séries télé de la TVB - beaucoup de seconds couteaux du film viennent de la télé d'ailleurs...
Le personnage d'Aaron Kwok se perd en chemin : de héros, il devient un instrument, avant de se ressaisir vers la fin.
Avec Aaron Kwok, on a toujours l'impression que ses personnages glissent entre ses mains : il est virevoltant, enthousiaste, charmeur. Mais rien ne s'attache à lui.
Malgré son grand nom sur l'affiche, Aaron Kwok se fait voler la vedette par le couple Ti Lung-Maggie Cheung : leur histoire d'amour est touchante et il y a une très belle fusion entre les 2 comédiens malgré leur différence d'âge.
Kenneth Tseng n'est pas très subtil en méchant, alors que Paul Chun est mal employé dans le film.
Jacqueline Wu fait un peu tapisserie.

C'est bien filmé, sans atteindre encore la stylisation des polars Milkyway à venir.

On aura du mal à retrouver la marque de Lau Kar Leung, chorégraphe de ce film.
Les scènes de combats sont belles mais vite exécutées.
Tsui Hark a t-til vu ce film (1993) ? quelques scènes dans les ruelles annoncent, dirait-on, les combats de The Blade. Avec en plus cette atmosphère de cité viciée, envahie par les aventuriers sans foi ni loi, où règne la violence, qu'on retrouvera dans le film de Tsui (1995).

Une curiosité à voir...

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Ecrit par: David-Olivier Mardi 30 Janvier 2007 15h42
j'ai bien aimé : agréable et sympa de revoir un Ti Lung post A Better Tomorrow dans un rôle martial !


(ps Ptit Panda : c'est quoi cnave.com ?)

Ecrit par: P'tit Panda Mardi 30 Janvier 2007 17h23
QUOTE (David-Olivier @ Mardi 30 Janvier 2007 15h42)


(ps Ptit Panda : c'est quoi cnave.com ?)

je cherchais une affiche chinoise blush.gif

tiens, sur cette jaquette, il est marqué "chorégraphies de Ching Siu Tung" biggrin.gif

Ecrit par: Annabelle Mardi 30 Janvier 2007 18h53
Je l'ai vu il y a très longtemps en VHS et en VOSTA, il faudrait que je le récupère en DVD (ça veut dire : il faut que tu me le passes au lieu de le garder pour toi tout seul whistle.gif ) car bizarrement les scènes dans les ruelles sont celles qui me sont restées à l'esprit. En revanche, pour le reste je n'en ai plus trop de souvenirs blush.gif

Sauf Aaron Kwok sans chaussures (le pauvre... laugh.gif )

Ecrit par: Jean-Louis Mardi 30 Janvier 2007 19h22
Je me passais en boucle la bande annonce qu'on avait dans les VHS de Made in Hong Kong. Il fait parti des premiers films vus datant de la période new wave HK. J'en ai de bons souvenirs, faudrait aussi que je le revois en DVD....

Souvenirs souvenirs....


Ecrit par: Palplathune Mardi 30 Janvier 2007 19h32
Très déçu par le film de mon coté. On ne retrouve pas la patte de Lau Kar Leung aux chorégraphies, Aaron Kwok est un peu à coté de la plaque et l'intrigue patine.
Seul le duo Ti Lung/Maggie Cheung sauve la mise à mes yeux.

Ecrit par: Pti denis Mercredi 31 Janvier 2007 07h21
QUOTE (Palplathune @ Mardi 30 Janvier 2007 19h32)
Très déçu par le film de mon coté. On ne retrouve pas la patte de Lau Kar Leung aux chorégraphies, Aaron Kwok est un peu à coté de la plaque et l'intrigue patine.

Pareil, déjà que je suis pas convaincu par To dans son domaine de prédilection, le polar, alors là c'est la débandade. Les deux ou trois combats nerveux mais courts ne suffisent pas à remonter le film.

Mieux vaut se faire Disciples of shaolin de Chang Cheh qui traite cette histoire avec toute la flamboyance et le panache qui faut.

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