Guinea Pig : Devil's Experiment (1985)
de
Satoru OguraPrésenté comme un snuff movie , et menacé d'interdiction aux USA par le FBI ,
Satoru Ogura réalisa en cette année 1985 le début d'une série culte du cinéma gore asiatique : la série
Guinea Pig qui fit couler beaucoup d'encre depuis sa création . Ce n'est pas tellement dans le gore que ces métrages peuvent choquer mais à cause de son réalisme saisissant . Et pourtant en y regardant d'assez près on peut être sur que
Guinea Pig : Devil's Experiment n'est pas un snuff tout simplement à cause de ce premier quart d'heure ridicule ou l'on voit trois hommes s'exciter sur une jeune et innocente femme en la tyrannisant de baffes et de coups de pieds . Malheureusement cela fait sourire car il est très facile de voir que les baffes ne sont heureusement pas des vrais baffes , difficile de croire aujourd'hui que le FBI eut un doute la dessus ...
Difficile de croire aussi au jeu catastrophique de l'actrice tyrannisée par les trois malades . Je ne sais pas vous mais quand je me prends quinze baffes dans la tronche je commence à crier ou à montrer un poil que je souffre ...Enfin bref ...
Parlons maintenant du gore qui a fait de cette série une série culte dans le milieu et bien je ne vais pas dire qu'il est inexistant mais presque . Il n'y a aucune séquence véritablement gore durant le métrage hormis peut-être les cinq dernières minutes mais rien à voir avec la suite que nous offrira
Hideshi Hino avec
Flower Of The Flesh .
Passé ces vingts premières minutes d'ennuis , cela commence à devenir interessant , nous atteignons dans un film vraiment malsain par séquences (les brulures , les vers...) malheureusement ca reste bien trop court . Car entre les séquences on s'ennuie ferme . Et trouver le temps long sur un moyen métrage de 45 minutes et tout de même très inquiétant .
Cinq minutes d'atrocités pour un sois-disant film culte du cinéma gore est-ce suffisant ? Je ne crois vraiment pas car en plus d'être ennuyeux ,
Guinea Pig V.1 n'est qu'un concentré de violence purement gratuite malheureusement même pas gore . De plus le pseudo-réalisme du métrage fait peine à voir aujourd'hui tellement cela est facile de distinguer les erreurs du film . Malgrès tout je considère le métrage d'Ogura comme une curiosité pour la perversion et l'atrocité d'une ou deux séquences mais si vous voulez voir un vrai film gore qui n'a pas volé sa réputation , visionnez donc
Flower Of The Flesh qui va cent fois plus loin dans le gore et la perversion que ce faux-film culte . Pas une arnaque mais presque .
8/20Guinea Pig :
Flower Of Flesh And Blood Un film de Hideshi Hino -
1985 Réputé étant une série ayant repoussé les limites du gore ,
Guinea Pig choqua énormément de gens à sa sortie et encore aujourd'hui notamment grâce à des effets gore ahurissants qui n'ont pas vieillis d'un poil .
Sorti en 1985 ,
Flower Of Flesh And Blood est réputé être de loin l'épisode le plus crade et le plus déstablilisant de la série .En effet , l'on assiste à une boucherie causée par un samourai charismatique et totalement malade démembrant une jeune japonaise innocente après l'avoir kidnappé dans la rue .
Bien que l'épisode se veut totalement extrême , on sourit souvent devant ce gore exagéré même si j'avoue avoir fermé les yeux à plusieurs reprises car certaines scènes sont terriblement malsaines .
Le Samourai est quand à lui charismatique , on croit vraiment à un fou , c'est vraiment difficile à jouer comme rôle.
Certains reprochent à la série
Guinea Pig d'êtres inutiles . Oui , c'est plutot vrais dans le sens ou le film n'apporte rien mais il est difficile de ne pas prendre son pied devant tant d'horreur ; tant de folie que ce
Flower Of Flesh And Blood . Malgrès ses 20 piges dépassés , je ne vois pas comment on pourrait faire mieux aujourd'hui même niveau gore .
Le réalisme de ce film inspiré d'un fait divers au Japon renforce encore plus , le dégout que l'on peut avoir devant un tel film qui n'est certainement pas à mettre entre toutes les mains .
Partagé entre dégout et jouissance , ce second volume de la série
Guinea Pig m'a fait passer 40 minutes pour le moins agréable . Du cinéma véritablement extrême dont seul les asiatiques ont le secret. Une oeuvre malsaine , un des films les plus gore jamais réalisé même si pour moi la référence de ce genre de film restera
Cannibal Holocaust .
14,5/20Guinea Pig : Android Of Notre Dame (1988) de
Kazuhito KuramotoAprès le succès des quatres premiers opus ,
Kazuhito Kuramoto réalise ce "film" d'une durée de 45 minutes qui malgrès qu'il possède le nom de
Guinea Pig n'en est pas vraiment un . Cette série est censée dégouter en montrant des choses ultra extrêmes .
Hors là il y a deux minutes de gore pour être exact dans ce long métrage . Pas plus , et je ne parle pas de la qualité de ses deux minutes dont les effets gore sont ultra ringards . Après le reste c'est beaucoup de blabla inutile et inintéressant . Je n'ai que très rarement vu un film aussi mauvais . A éviter absolument même pour les fans de
Série Z .
1/20Contrairement aux deux premiers opus de la saga
Guinea Pig ,
Mermaid In A Manhole n'est pas qu'un vulgaire film de torture ou l'on voit un tordu séquestré une innocente ...Contre toute attente , le film du cinéaste
Hideshi Hino mélange à merveille ambiance macabre et gore à effets latex On apercoit que le bonhomme qui avait pourtant mis le paquet avec le volume 2 dans une histoire très classique ou un samourai tué à petit feu une innocente femme , essaye de créer une histoire , un but à son métrage . Car sans contenir de scènes proprements gore , certaines séquences mettent vraiment mal à l'aise ... On peut dire que cela retourne l'estomac ...peut-être même encore plus que dans le second opus pourtant réputé le plus gore . Tout simplement car
Hino essaye dans cet opus de rendre les personnages attachants et on peut trouver même un certain effet poétique dans ce moyen métrage . Pour une fois les acteurs tiennent le coup et n'offre pas des interprétations chiadés comme l'actrice dans
Devil's Experiment . Le visuel reste sombre mais beau et la réalisation d'
Hino est très bonne , on aperçoit des plans de caméra superbes qu'on aurait jamais imaginé dans un tel film . En effet , ce quatrième opus n'est pas un huit-clos et certaines scènes se passent dehors et en plein jour . De quoi être surpris . Je suis même étonné que le cinéaste n'en ait pas fait un long-métrage et ce soit contenté d'en faire seulement un épisode d'une série car le film en avait le potentiel .
Loin d'être une pâle copie de ce qu'il avait pu faire avec son précédent opus ,
Hino innove un thème intéressant et fait de ce métrage un film poétique , envoutant , macabre et difficilement regardable . Certainement l'épisode le plus réussi et celui qui va le plus loin lorsqu'il faut nous montrer de la tripaille . En trois mots :
Une belle réussite .
15/20