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Dragon
Jeudi 1 aout.
FANTASIA CE TERMINE AUJOURD'HUI.
Je compte voir deux ou trois quatre derniers films avant la fin.
Après cela je vais rédiger une critique du dernier film hongkongais présenté au festival Missbehavior de même qu'une demi-douzaines de textes sur des films vues mais pas encore critiquer faute de temps. Je communiquerais également les prix du public et de la critique.
Pour aider une amie, un groupe de copines, dont certaines ne peuvent plus se sentir, se lance à la recherche d’une bouteille de lait maternel. Cela donnera lieu à quantité de péripéties loufoques.
Missbehaviour est une comédie du Nouvel An chinois écrite et réalisée parEdmond Pang Ho Cheung dont quelques films ont déjà été présentés à Fantasia incluant Dream Home et Vulgaria . Fidèle aux formules régissant ce type de comédie, Missbehaviour repose sur une série d’incidents burlesque ponctuée par des caméos de quantités de vedettes (incluant Lam Suet, Miriam Yeung et Susan Shaw) et se termine sur une note de bonne humeur festive.
Comédie saugrenue et vulgaire (avec quelques gags de caca et flatulence puante), mais enjouée et sympathique, Missbehavior s’avère un bon divertissement. L’humour verbal m’échappait bien sûr, mais je me trouvais non long de spectateurs chinois qui eux gloussaient souvent ce qui contribuait à l’ambiance de la salle. Je retiens deux grands moments : un gag dans lequel une petite gamine manigance un marché payant avec beaucoup de rouerie et la chicane d’un couple gay qui se termine sur une embrassade touchante. Quel contraste avec la représentation homophobe du gangster efféminé psychopathe joué par Simon Yam dans Full Contact vue quelques jours plus tôt.
Même si au final Missbehavior se vole pas bien haut, il constitue une pause comique rafraichissante qui est le bienvenu.
Un boxeur MMA incroyant se met à avoir des stigmates et commence à aider un exorciste catholique contre des démons possédants des humains.
Divine Fury est le film de clôture du Festival annoncé depuis deux semaines. En Corée du Sud, il est sorti la journée précédente soit le 31 juillet. C’est un mélange action/horreur : L’Exorciste façon martiale.
Divine Fury aborde sa prémisse avec le plus grand sérieux et une certaine efficacité bien que non exempte de longueursé Son approche de l’exorcisme et de la religion catholique est faite avec un premier degré un brin lourdingue, mais heureusement non appuyé dans un sens militant. Le charisme des acteurs (l’exorciste en particulier) et quelques échanges humoristiques entre lui et le boxeur permettent de passer bien des couleuvres.
Même si le héros du film est un boxeur MMA, les combats se résument à un match fort bref au tout début du film et a l’affrontement final; contre des hommes de mains d’abords puis le grand méchant transformé en homme reptile. C’est le maquillage de cette créature qui m’a le plus impressionné dans le film.
Sans être ratée, Divine Fury s’avère donc pour moi un peu décevante. (« underwhelming » pourrait-on dire en anglais). Il lui manque l’étincelle de génie ou la graine de folie pour en faire un film vraiment mémorable au niveau du spectacle comme c'est le cas avec des films comme It Comes et Boxer’s Omen. Néanmoins, le public fantasien semble s’être adéquatement divertie et malgré mes réserves moi également.
La conclusion du film annonce une suite. Espérons que celle-ci inclura le personnage de l’ado shaman aveugle vue juste pour une scène, mais dont le mordant évoque celui de la petite la petite Lady Mormont du Throne de Fer . On en redemande.
Cote : **0.
Le festival est maintenant terminé. Au total j’ai vu 45 films et fait 23 critiques. Je vais maintenant me donner quelques jours de congé, avant de rédiger des textes sur d’autres films vus. Je vais présenter les prix du public et de la critique une fois ceux-ci publier de même que mon propre bilan. Je vais également voir d’autres films présentés au festival lorsque ceux-ci seront disponibles et rédiger les critiques conséquentes.
Après cela, je compte monter un nouveau dossier avec des critiques revues et corriger quelque chose que je n’avais pas fait depuis 2015. Je suis donc loin d’en avoir fini avec Fantasia 2019.
Les films de fantômes n’ont pas manqué à Fantasia cette année. Le film d’ouverture était Sadako une reprise de la franchise des [URL=https://fr.wikipedia.org/wiki/Ring_ (film)]Ringu[/URL] réalisés par celui-là même qui avait lancé le premier film de la série Hideo Nakata. Connaissant les codes régissant ce type dhorreur et me doutant que le film n’apporterait pas grand-chose de bien nouveau je ne me suis pas donné la peine d’allé voir ni Sadako ni Stare Stare un second Horror J présenter au festival. Les films ayant été froidement reçus par la plupart des critiques que j’ai vues, je n’ai pas eu à regretter ma décision.
Un troisième film nippon ne m’inspirait pas trop confiance non plus : It Comes. Toutefois, j’ai changé d’idée lorsque j’ai su qui était le réalisateur
Tetsuya Nakashima. Spécialiste de tragi-comédie allumés faisant dans la surenchère tant visuelle que narrative, on doit à Nakashima deux films ayant marqué Fantasia dans les années 2000; Kamikaze Girls et Memories of Matsuko. Je n’allais pas manquer ce film pour rien au monde.
Une petite famille est persécutée par un monstrueux esprit malin. Deux sœurs exorcistes (l’une punk, l’autre balafré) viennent porter secours, mais l’implication exacte de la créature d’outre-tombe n’est parfois pas très claire. C’est que la malice humaine joue également un rôle dans cette affaire et que la famille tourmentée est elle-même passablement dysfonctionnelle.
Contrairement au film de fantôme J typique qui se définisse le plus souvent par leurs approches minimalistes et joue beaucoup sur la lenteur et l’immobilité, It Comes est un film en perpétuel mouvement qui ne tient jamais en place tant au niveau de la mise en scène, du montage et de la narration. Avec l’ajout d’une bonne dose d’hémoglobine rougeoyante, cela fait du film un véritable maelstrom sanglant, certes pas très effrayant tellement il est outré, mais qui crée un spectacle grand-guignolesque tout à fait ludique surtout lors de l’affrontement final exorcistes vs fantôme.
Assez curieusement bien que le fantôme antagoniste de It Comes soit très puissant dans ces carnages, il demeure une présence invisible et énignmatique tout le long du film. C’est un autre trait distinct du film par rapport à d’autres films d’horreur J. Il va à l’opposé de ce que l’on retrouve dans la série des Ring et Ju-On dont les fantômes, les très iconique Sadako et Kayakofont l’objet d’une mythologie très élaborer.
It Comes ne se contente toutefois pas d’être juste un spectacle d’effroi et de sang. À travers diverses astuces narratives (le retour en arrière, la voix off) il donne ponctuellement une nouvelle perspective troublante sur les personnages et les évènements dont ils sont témoins. Le film prend alors la dimension d’un casse-tête dont les pièces changent de formes au fur et à mesure.
À travers la nature changeante des personnages, le film expose la véritable angoisse qui meut le film : pas juste l’effroi surnaturel, mais le stress des attentes socioculturelles à l’intérieur d’une famille (père et mère, ainés et cadet) de même que le sentiment de culpabilité envers l’avortement. Vue de cette façon It Comes prend alors la forme d’une fable existentielle tout à fait cauchemardesque.
Déjà familier avec l’approche du réalisateur Nakashima, je ne peux pas dire que It Comes ait été une révélation absolue. Ce qui est indéniable c’est que par sa surenchère, sa subversion des attentes , son humour et le malaise qu’il suscite envers les personnages, le film a offert à moi et au public fantasien l’un des visionnements les plus viscéraux et surprenant du festival.
La petite Dalva ne connait pas une enfance très heureuse. C’est que sa mère est morte et que son père est profondément meurtri à la fois par son propre deuil de même que par le stress de son emploi pénible et précaire. Les seuls réconforts que la fillette trouve sont dans les visites nocturnes du spectre muet de sa mère, voir des films de zombie à la TV et jeter des sorts, car elle a un don rudimentaire, mais puissant pour la magie blanche. Éventuellement, les choses tournent si mal, que Dalva décide d’employer la magie pour réunir sa famille.
A sombra do Pai (le titre portugais de cette production brésilienne) est un film sur la détresse humaine sous forme d’une fable d’un réalisme magique macabre. Même si fantômes et sorcellerie sont présents ils se manifestent que d’une façon épisodique et très discrète (une main en gros plan, ou une silhouette furtive). Le film est plus hanté par le regard triste et hébété des protagonistes plutôt que par des fantômes.
Les grandes qualités du film reposent sur l’approche posée à la fois de sa mise en scène et de son rythme narratif, son ambiance mélancolique et mystérieuse envoutante et la qualité relevée de son interprétation. Il en résulte un film aussi étrangement morbide que touchant. Malgré ses qualités il faut reconnaitre que Sombra do pai n’est pas d’approche aisée tellement son récit est lent et axé sur la misère humaine. Moi-même, je me suis quelque peu morfondu pendant le visionnement. Ce n’est pas un film de gros sursauts ou de carnage sanglant.
Il n’en demeure pas moins que c’est l’un des film le plus prenant du festival. Les grands yeux tristes et prématurément matures de Dalva ne s’oublient pas facilement. D’ailleurs, la jeune actrice qui joue le rôle a rapporté le prix d’interprétation féminine du festival, des plus mérité.
Un jeune ermite perdu en pleine forêt se sent épier. S’agirait-il de Sator; le mystérieux esprit avec qui sa grand-mère un peu sénile prétend communiquer.
Tout comme Father’s Shadow mais avec une approche et des thèmes bien différents, Sator est un film fantastique minimaliste jouant sur les ténèbres, le hors champs et une laborieuse attente.
Il a été écrit, réalisé, photographié et monté par Jordan Graham qui a également écrit la musique. Il c’est inspirer des fabulations de sa propre grand-mère. Celle-ci prétendait en effet communiquer avec un esprit appelé Sator et elle pratiquait également l'écriture automatique..
Sator a un indéniable lustre visuel avec un superbe photo couleur dans la forêt tandis que les scènes avec la grand -mère sont faite dans un noir et blanc leur donnant un peu l’aspect de gravure. L’idée de bâtir un mystère paranormal autour des fabulations d’une ville dame est intrigant et se trouve être plus qu’adéquatement soutenue par le rythme posée du récit de même que la bande son qui créer une ambiance aussi mystérieuse qu’oppressante.
Malheureusement, je n’ai pas complètement embarqué. C’est que même si certains aspects de la démarche de Jordan sont originaux et que le film est très beau à voir, la trame suit un peu trop lourdement les codes archi balisé de l’horreur minimaliste. Le film repose ainsi sur un suspense interminable et nébuleux qui se termine par une révélation opaque, mais terrifiante. J’ai trouvé cette résolution à la fois trop abstraite et prévisible pour être satisfaisante et je suis donc ressortie du film quelque peu horripilé. J’ai trop vu de film de ce type films au cours du festival (Father ‘s Shadow, Mysteries of the Night) et avec Sator, j’ai finalement perdu patience.
Cela dis, je reconnais d’amblé qu’une personne mieux disposée (et avec moins de films dans le corps (Sator ayant été vue la dernière journée du festival) devrait être mieux en mesure d’apprécier cette œuvrette des ténèbres et du surconscient. Cote : **.
À suivre prochainement les comédies policière coréenne : Extreme Job et Miss and Mrs Cops.
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Les brigades en folie : Comédies policières de Corée du Sud.
Fantasia a présenté cette année deux comédies policières coréennes centrées sur des agents de la paix plutôt gaffeurs mais déterminer; Extreme Job et Miss & Mrs Cops. Dans leurs pays natals, chacune de ces productions s’est classées au sommet du box-office.
Pour pouvoir espionner un gang criminel une escouade d’infiltration, n’a pas d’autre choix que de devenir les nouveaux propriétaires d’un casse-croûte situer devant le repaire des criminels et de ce mettre a servir du poulets frit. Contre toute attente, ils connaissent un énorme succès, ce qui va peut-être les amener à remettre en question leur mission de policiers.
Trois raisons pour se délecter de ce film; son comique satirique et burlesque, les belles bagarres, de même que les nombreuses séquences alléchantes de poulets frits qui mettent l’eau à la bouche. Les rires gras fusaient dans la salle.
Une ancienne policière de choc devenue réceptionniste, doit faire équipe avec sa belle-sœur, une cadette gaffeuse pour arrêter des délinquants qui emploient des drogues du viol sur des jeunes filles.
Un film de pote au féminin, centré sur une course contre la montre, Miss & Mrs Cops est presque aussi drôle que Extreme Job mais d’une manière différente. Son atout principal est l’actriceRa Mi-ran dans son rôle de policière bouledogue capable de terrasser tant avec ses poings que des coups de , mais elle est également fort bien entourée.
En plus de faire rire, le suspense et les poursuites sont également de forts bonnes tenus. Au-delà de la rigolade, le film met beaucoup d’emphase dramatique sur le crime terrible de la coercition sexuelle, ce qui entraine quelques brisures de ton ici et là mais s’avère une démarche fort louable dans le contexte du film et compte tenu de la gravité du propos.
Un tueur professionnel super doué se fait donner une mission impossible par son patron; mener une vie normale pendant un an et s’abstenir de tuer pendant ce laps temps. Hyperspécialisé dans son domaine, il n’y a qu’une connaissance limitée des normes sociales et n’a pratiquement aucune idée sur comment faire. Ce qui n’aide pas c’est qu’il est poursuivi par deux jeunes tueurs aux dents longues qui rêve de le buter pour se faire un nom et qu’il se trouve également mêler bien contre son gré à une guerre de pouvoir au sein d’un clan yakuza.
Un pendant presque semi-parodique/satirique de John Wick, The Fable bénéficie d’une excellente prémisse, mais est en partie plombé par une exécution souvent laborieuse et quelques brisures de tons. C’est que dans une comédie voir des gens se faire descendre comme des chiens n’est pas très jojo. L’air perpétuellement impavide du personnage principal, des gags récurent répétitif et quelques longueurs (le film dure 140 min) n’aide pas beaucoup à adhérer au film du moins au début.
Toutefois, lentement mais surement le comique pince-sans-rire de Fable et de son « héros » finit par porter fruit. On sourit et rigole fréquemment. La confrontation finale ou le protagoniste doit faire face aux jeunes loups qui veulent sa peau de même qu’a un gang de yakuza est menée avec un beau brio tant au niveau des cascades que de l’emploi de pétarades ou pour une fois le sang ne coule (presque) pas. Un beau contraste à ce que l’on retrouve dans John Wick justement.
Photojournaliste de Palerme, https://fr.wikipedia.org/wiki/Letizia_Battaglia a fait sa carrière en prenant des images sur le vif dans la ville et en particulier des déprédations meurtrières de la Mafia sicilienne. Ce documentaire raconte la vie de cette femme d’exception tout présentant ses photos qui constitue un témoignage prenant et invocateur de la vie et de la mort au pays de la Mafia.
C’est la photographe elle-même qui se raconte par des entrevues ponctuées d’interventions de certains de ses amis, collaborateurs et amants. Le tout est illustré par des photos de famille de même assez bizarrement par des extraits de mélodrames italiens. À mi-chemin, le film se concentre sur l’histoire tragique des juges Falcone et Borsellino, martyres de la justice et la figure de Letizia Battaglia passe au second plan, mais l’intensité dramatique du film y est à son comble. Enfin de compte, Shooting de Mafia survole son sujet plutôt que de l’explorer en profondeur, mais le portrait qu’il livre n’en est pas moins mémorable, à l’image des photos prenantes de Letizia Battaglia qui parsème le film.
Reportage sur une exposition des photos de Letizia Battaglia
Shooting the Mafia est un véritable antidote pour tous ces films présentés à Fantasia avec des antihéros charismatiques qui œuvre comme gangsters ou tueurs. Dans la vraie vie, le monde criminel est d’une crapulerie et d’une brutalité inouïe dont quantité d’innocents font les frais. Pour ce rappel salutaire en tant que memento mori filmique Shooting the Mafia constitue un des mes visionnements les plus marquants du festival.
En 2019, c’est la comédie L’Assassin qui jouait du trombone d’être sortie du placard. Il est présenté dans le cadre d’un hommage au cinéaste/scénariste Roger Cantin Roger Cantinqui dans les années quatre-vingt-dix a réalisé une poignée de comédies mélangeant allègrement les genres et faisant un ample usage d’effets spéciaux, chose rare dans la cinématographie du Québec. Il a également coscénarisé La Guerre des tuques probablement le plus grand classique du film pour enfant du cinéma made-in Québec.
L’assassin a été présenté à la Cinémathèque québécoise en présence de Roger Cantin lui-même qui a reçu le trophée Dennis Héroux. La salle était bondée de spectateurs et une bonne partie d’entre eux n’avaient jamais encore vu le film, un succès allant au-delà des attentes des organisateurs de l’évènement pour leurs plus grands plaisirs. J’ai moi-même vu le film lors de sa sortie en 1991.
Un meurtre a lieu au studio de cinéma Popcorn international. Avec sa belle tête d’ahuri, l’agent de sécurité Augustin Marleau est un coupable idéal pour l’inspecteur responsable de l’enquête. Malheureusement pour Marleau, les policiers ne sont pas les seuls à vouloir lui faire du tort, il y a également des voyous croisés par hasard et un mystérieux assassin qui continue sa sale besogne tout en jouant occasionnellement du trombone.
L’assassin est une comédie farfelue rocambolesque mixant allégrement les genres (du policier, au burlesque avec une graine de sci-fi) tout en cumulant les clins d’œil référentiels tant littéraires (Gaston Laroux) que filmiques (les Fritz Lang , Marcel Carné/ Jacques Prévert,Marlowe , les Keystone cops , 2001 : L’odyssée dans l’espace).
Avec son intrigue pleine de rebondissement centré sur un faux coupable persécuté et d’un mystérieux assassin œuvrant dans l’ombre le tout se déroulant en une seule nuit et un presque un seul lieu, l’Assassin bénéficie d’une fort bonne prémisse. Le problème c’est que le récit est plombé par une quantité astronomique tant de facilités scénaristiques que de trous narratifs et bien des gags sont plutôt poussifs et prévisibles. Pitre pas bien malin et qui n’arrête pas de se plaindre de sa malchance le personnage de Marleau n’est pas un protagoniste non plus des plus engageant.
Heureusement toutes ces lacunes ne gênent ni dans l’enfilade de gags ni la création d’une ambiance de film noire loufoque. Surtout, il y a la truculence des comédiens qui sont le véritable moteur du film. Certains personnages sont même fort mémorables (la fille ado frondeuse de Marleau, la comtesse délinquante citant Racine, le savant fou au rire maniaque). Bien des gags sont également tout à fait géniaux (celui des « les scratchs » notamment), et comme l’histoire se déroule au sein d’un studio Assassin a même un petit côté satirique vis-à-vis le milieu du cinéma. Il en résulte un film Bd des plus fantasque et sympathique qui fait bien rigoler.
À Noté que la suite de l’Assassin : La vengeance de la dame en noir La Vengeance de la dame en noirà également été présenté le 4 aout mais hors des cadre du festival.
À suivre prochainement : L’Inquiétante absence puis le bilan du festival.
Bien que le cinéma québécois soit d’une grande diversité, il ne fait pas beaucoup dans les films de genre. Les films policiers, d’horreur ou avec quelconques éléments fantastiques sont relativement peu nombreux et le plus souvent peu prisé par la critique.
En plus de fournir quelques explications pertinentes, le film fait également un survol très informatif des films de genre au Québec. Il jette également un coup d’œil sur les festivals Fantasia et Spasm pour démontrer l’intérêt du public québécois envers les films de genre et la présence très forte de jeunes talents pour ce type de film.
Toutefois, bien que très informative en soit, ces parenthèses allongent et alourdissent le documentaire qui a 107 minutes s’avère un peu trop long pour son propre bien. Malgré tout, c’est la seule véritable lacune de ce film des plus éclairant et informatif qui donne le goût de voir des films fantastiques ou policiers locaux.
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DIX FILMS DE GENRES MADE IN QUÉBEC SUR CINQ DÉCENNIES.
Pour ceux la que le cinéma de genre « made-in-Québec » puisse intéressé voici une petite liste de films important. La plupart d’entre eux sont disponible au Québec sur le canal Illico.
Prix Cheval Noir pour le meilleur film : IDOL de Lee Su-jin
« Du début à la fin, IDOL est un film incroyablement bien fait. Nous avons été scotchés par la qualité du scénario, de la réalisation et des performances des acteurs ! » a déclaré le jury.
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BILAN : FANTASIA 2019.
Cette année j’ai vu un total de 45 films et pu rédiger 33 critiques. J’ai vu moins de films que l’année passée, mais j’ai été capable d’écrire davantage.
Sur les 45….
35 ont été vues sur un grand écran et 10 sur des screeners. 37 sont des longs métrages, 3 des documentaires et 5 des films d’animation. 5 sont des films chinois 5 films de Corée du Sud 3 films du Japon (6 si on inclut les films d’animation) 2 films des Philippines et 1 du Cambodge. 14 films de langue anglaise incluant 1 du Canada et 2 d’Irlande, le reste sont des États-Unis. 5 films internationaux (4 européen/1 Sud-Américains). 3 films du Québec (incluant 2 documentaires) 4 sont des films rétro incluant deux de Hong-Kong, 1 des États-Unis et 1 du Québec.
À mon grand regret, je n’ai pas connu en 2019 des révélations surprises. Certes, j’ai vu quelques superbes films, mais ceux-ci correspondaient à mes attentes suscitées soit par la bande-annonce ou à ce que je savais du cinéaste impliqué.
Sur les quarante-cinq films vus, les trois meilleurs sont :
IT COMES … par sa surenchère, sa subversion des attentes, son humour et le malaise qu’il suscite envers les personnages, le film a offert à moi et au public fantasien l’un des visionnements les plus viscéraux et surprenant du festival".
WHY DON'T YOU JUST DIE! "Intituler en russe Papa Sdokhni « Meurt papa », Why Don’t You Die est une comédie allumée aussi rocambolesque que glorieusement gore centré sur un joli jeu de massacre au propre comme au figuré….. Véritable petit bijou rouge sang et noir; le portrait cynique qu’il dresse de la police et de famille russe aussi pourrit l’une que l’autre en dit long sur la société russe contemporaine".
SHADOW « Un style visuel évoquant la peinture à l’encre chinoise, une ambiance “zen ténébreuse”, les thèmes du double et de la dualité de même que des instants de violence ponctuant le récit comme des éclaboussements de sang sur une feuille blanche donnent un lustre aussi somptueux que singulier au dernier film wuxia du cinéaste chinois Zhang Yimou, sa contribution la plus originale dans le genre ».
Sans être nécessairement de mauvais films, MAGGIE, JESUS SHOW YOU HE WAY TO THE HIGHWAY , et SATOR se sont avérés des visionnements longuets et pénibles tellement à mes yeux ils ne menaient à rien. Un en particulier ALIEN CRYSTAL PALACE c’est avérer si barbant que j’ai quitté après 30 minutes. CRITTERS ATTACK est un film d’horreur rétro de pacotille et THE GANSTER, THE COP, THE DEVIL l un thriller macho de bonne facture mais d’intérêt moyen. Il a pourtant été un des films favoris du public fantasien.
Cela termine mes contres rendus du festival sur le Blogue de HK Cinémagic. Au cours des mois qui suivent, je compte cependant monter un nouveau dossier plus complet sur Fantasia 2019 avec des critiques revues et augmentées et de nouveaux textes sur des films vus, mais sur lesquels je n’ai pas encore écrit ou encore des films présentés au festival, mais vus ultérieurement.
En espérant, comme toujours, que mes textes ont su être aussi informatifs que divertissants.