Version imprimable du sujet
Cliquez ici pour voir ce sujet dans son format original
HongKong Cinemagic Forum > Événements HK Cinemagic > Fantasia 2019


Ecrit par: Kung-Fu Scholar Vendredi 28 Juin 2019 01h11
FANTASIA 2019


L’édition 2019 du Festival Fantasia de Montréal commence le 11 juillet prochain. Le https://fantasiafestival.com/fr/festival-2019 du festival est en ligne avec la liste complète des films, des évenements, des invités plus la grille horaire.

Pour ce qui est des films chinois et martiaux présenté cette année voici ce que l’on retrouve :

Le tout nouveau film wuxia de Zhang Yimou https://fantasiafestival.com/fr/film/shadow



http://www.hkcinemagic.com/fr/people.asp?id=8118 qui était la vedette the Brink à Fantasia 2018 revient avec https://fantasiafestival.com/fr/film/master-z-ip-man-legacy




En hommage au regretté Ringo Lam http://www.hkcinemagic.com/fr/people.asp?id=79 décédé subitement le 29 décembre dernier Fantasia présente un de ces films les plus marquants https://fantasiafestival.com/fr/film/full-contact http://www.hkcinemagic.com/fr/movie.asp?id=198



Le film des Shaw Brother de l’année est le titre culte https://fantasiafestival.com/fr/film/the-boxers-omen, réputé être un des films d'horreur les plus extravagant jamais produit à Hong Kong.
Fiche du film : http://www.hkcinemagic.com/fr/movie.asp?id=555



En dehors des film chinois ou martiaux présenté cette année il faut signaler l’adaptation Manga : https://fantasiafestival.com/fr/film/kingdom réaliser par Shinsuke Sata dont trois autres films avaient été présenté à Fantasia 2018.



Il y a aussi kle film d’action cambodgiens https://fantasiafestival.com/fr/film/the-prey par l’équipe de Jailbreak qui avait épaté Fantasia en 2017.



Le film d’ouverture du Festival le 11 juillet sera https://fantasiafestival.com/fr/film/sadako qui marque le retour du réalisateur https://fr.wikipedia.org/wiki/Hideo_Nakata à la franchise https://fr.wikipedia.org/wiki/Ring_(film) 21 ans après l'avoir lancée.



https://www.lapresse.ca/cinema/201906/27/01-5231864-sadako-ouvrira-fantasia.php

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Vendredi 05 Juillet 2019 12h11
Encore sept jour avant Fantasia 2019.

banana.gif

https://fantasiafestival.com/fr/billeterie-et-salles

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Jeudi 11 Juillet 2019 22h53
LE FESTIVAL FANTASIA COMMENCE AUJOURD’HUI. banana.gif


J'envisage de voir une douzaine de films au cours des quatre prochains jours avant de prendre un petit congé.

Inclue dans le lot MASTER Z (voir si haut) bien sur mais également https://fantasiafestival.com/fr/film/little-monsters un film de zombie centré sur des gosses et leurs prof, https://fantasiafestival.com/fr/film/the-gangster-the-cop-the-devil un polar coréen ou un tueur en série se trouve prit entre un gangster et un flic, https://fantasiafestival.com/fr/film/l-inquietante-absence un documentaire sur les films de genre au Québec, https://fantasiafestival.com/fr/film/mystery-of-the-nightt un film fantastique des Phillipines de même qu’un doublé avec l’acteur https://fr.wikipedia.org/wiki/Jesse_Eisenberg https://fantasiafestival.com/fr/film/the-art-of-self-defense et https://fantasiafestival.com/fr/film/vivarium.

Parmi les films notables des premiers jours mais que je n’irais pas voir; le film d’ouverture https://fantasiafestival.com/fr/film/sadako . Tout comme ce dernier film https://fantasiafestival.com/fr/film/the-deeper-you-dig et https://fantasiafestival.com/fr/film/the-wrathsont des films de fantôme mais au traitement fort différent l’un de l’autre.

Le film martial de Zhang Yimou https://fantasiafestival.com/fr/film/shadow passe dimanche mais j’irais voir plutôt le film lors de sa seconde présentation dans une semaine et demi.

En attendant mes premiers contre rendus ( à paraître demain puis lundi) voici un article sur le festival paru dans un des grand journaux de Montréal https://www.ledevoir.com/culture/cinema/558455/fantasia-dans-la-foret-des-fees. , qui donne une idée de quelque un des films a venir.

Voici la Grilles horaire pour aujourd’hui https://fantasiafestival.com/fr/grille-horaire?date=2019-07-11 plus https://fantasiafestival.com/fr/presse/revue-de-presse/2019


A+ hiya.gif


Ecrit par: Kung-Fu Scholar Samedi 13 Juillet 2019 14h59
FILMS VUE VENDREDI LE 12 JUILLET


https://fantasiafestival.com/fr/film/vivarium


Un jeune couple est piégé dans une petite maison de banlieue ou ils doivent élever un petit autiste mutant. Vivarium pourrait être décrit comme film d’horreur surréaliste un brin satirique inspiré par l’horreur des banlieues aseptique et aliénante de même que le cycle de vie du https://fr.wikipedia.org/wiki/Coucou_gris



Le film s’avère fort habile à créer une ambiance onirique aussi envoûtante que déstabilisatrice et présente quantité d'éléments intriguant (le livre au pictogramme, la banlieue labyrinthe, les maison à niveaux). Toutefois, tout ces éléments ne sont que des appâts accrocheurs sans vrais grand vrais rôles. Enfin de compte Vivarium s'avère être une forme de fable existentielle qui bien que non sans pertinence ne s'avère pas moins assez convenue et superficielle à mes yeux. Bien que d’une durée de 97 minutes le rythme posé de Vivarium le fait paraître assez longuet. Il aurait peut-être été plus convaincant en tant que court ou moyen métrage.

C’est la prestation des acteurs qui fait qu’on accroche. Leurs personnages sont prisonniers d’une machination surnaturelle cauchemardesque qui les dépasse complètement et la trame narrative suit leur dégradation graduelle tant physique que mentale. Imogen Potts en particulier à des flashs d’hystéries contenues qui sont assez saisissants à voir.

Détail intéressant les deux acteurs jouent également dans un autre film du Festival The Art of Self Defense présenté jeudi que je comptais voir, mais cela n’a pas été possible. Ce n'est que partie remise toutefois

Cote : ***.


https://fantasiafestival.com/fr/film/little-monsters

Après avoir affronté son double maléfique dans US, Lupita Nyong’o fait maintenant face à une horde de zombies et une classe de maternelle dans Little Monsters, Les Petits Monstres. En fait, le titre est un peu trompeur puisque ceux qui créer les vraies difficultés (et crée la comédie) sont un chanteur heavy métal raté et un comédien odieux qui épaulent (parfois contre leurs grés et en gaffant beaucoup) Lupita pour sauvegarder les enfants.



Une bonne partie de Little Monsters se déroule dans un kiosque ou les enfants ont trouvé refuge, il y a donc un peu de surplace dans le film, mais la prestation colorée des comédiens tant adulte qu’enfants font qu’on ne sent rend pas vraiment compte. Le ressort comique du film est bien sûr de présenté d’innocents bambins face a un carnage zombie, mais également des adultes attardés ou odieux aux langages des plus salés (les f &? *k pleuvent autant que dans un film de Scorsese). Le résultat est des plus marrants.

Au centre de tout, il y a Lupita qui par son charisme et son énergie conquérante ancre le film. Qu’elle chante une berceuse ou transperce un zombie avec une fourche elle est irrésistible. Comme le film a été tourné en Australie, les acteurs parlent avec un gros accent et font que je n’ai pas toujours tout compris, mais ce n’ai pas grand-chose face au petit délire comique qui inclue entre autres l’apparition du https://www.youtube.com/watch?v=8NvSgrxp8Yg.

Cote ***0

https://www.youtube.com/watch?v=D-TRJR8tJHE

À suivre prochainement MASTER Z.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Dimanche 14 Juillet 2019 18h53
Samedi 13 Juillet

https://fantasiafestival.com/fr/film/master-z-ip-man-legacy


À Hong-Kong un maitre martial déchu se trouve mêlé à trafic de drogue et à une lutte de pouvoir fratricide au sein d’une triade. Après le film d’action contemporain THE BRINK (présenté à Fantasia en 2018), MASTER Z est le second film a mettre en vedette l’acteur martial Max Zhang dans le rôle de protagoniste héroïque. Il y reprend son personnage de maître en wing chun introduit dans Ip Man III dont Master Z est le spin-off. Pour cette nouvelle franchise mise en scène par le grand maitre Yuen Woo Ping, Michelle Yeoh a un petit rôle et Tony Jaa un cameo, mais c’est David Bautista ont été engager pour être le grand méchant.



En 2016 IP MAN III c’était avérer une très bonne surprise avec l’introduction du personnage charismatique et ambivalent de Maitre Z jouer de superbe façon par Max Zhang, la participation de Yuen Woo-ping comme chorégraphe. et même l’implication du boxeur Mike Tyson. Mes attentes étaient donc hautes pour le spin-off.

Malheureusement, Master Z déçoit à deux niveaux. D’une part, le film reprend la xénophobie paranoïaque galopante d’Ip Man II, atténuer dans Ip Man III qui voit juste dans les gweilos des brutes tyrannisant et avilissant les chinois. D’autre part, il a un ample usage de wire-fu et beaucoup moins de wing-chun. Conséquemment, bien que les scènes d’action soit nombreuses et spectaculaires elles ne sont pas aussi exceptionnelles que celle que l’on retrouve dans Ip Man III.

La meilleure scène de combat du film est celle ou Maitre Z et un ami confrontent Michelle Yeoh, son frère et leurs gangsters. Commençant par une mêlée générale suivie d’un double duel avec Michelle Yeoh armée d’une épée, la séquence voit combattants et caméra virevolter dans une superbe séquence qui jouent sur la profondeur de champs. Aussi mémorable est le moment ou Maître Z utilise finalement du wing chun contre le méchant joué par Batista. Cela dit ces deux instants totalisent à peine 2 minutes. Pour un film de 105, c’est peu.

Malgré ces lacunes regrettables, Master Z n’en est pas moins un film de très bonne tenu tant dramatique que dans ces qualités de production et le jeu des acteurs. Aussi caricaturaux et raide que soit joué les gweilos ils sont au moins joué par des acteurs décents. Aussi, bien que Max Zhang joue un personnage des plus stoïques, son charisme et de petites expressions subtiles lui donnent un indéniable attrait et il est fort bien entouré d’acteurs expressifs qui rend les interactions crédibles et touchantes. L’acteur martial Xin Fu est également une révélation pour son personnage de propriétaire de bar bourru, mais généreux. Il mériterait autant d’être une vedette que Max lui-même. Bien qu’un brin décevant Master Z s’avère quand même de manière générale un assez bon divertissement de ciné kung-fu.

À noter que Zheng et Bautista apparaissent également ensemble dans le film d’action de Sylvester Stallone : https://www.imdb.com/title/tt6772804/

Cote ***.

https://fantasiafestival.com/fr/film/the-gangster-the-cop-the-devil


Un caïd et un flic doivent faire équipe ensemble pour arrêter un tueur en série, mais celui-ci s’avère bien malin.



Gangster s’avère un thriller glauque et nerveux efficace, mais sans véritable étincelles ni grande surprise. Chacun des trois personnages est une brute peu sympathique, mais seul Ma Dong Soek parvient à lui donner un semblant d’épaisseur, les deux autres étant des archétypes ambulants. Malgré un sujet prometteur le film n'offre rien de bien substantiel pour définir les liens entre le monde policier et criminel, la justice et les tueurs en série. Il ne se compare pas aux autres grands films de tueurs en séries coréens https://fr.wikipedia.org/wiki/Memories_of_Murder, https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Chaser_(film,_2008) et https://fr.wikipedia.org/wiki/J%27ai_rencontr%C3%A9_le_Diable Bon divertissement quand on le voit quand-même mais qui s’oublie bien vite. Stallone (encore lui) a acheté les droits pour un remake américain dans lequel Ma Dong Soek a été engagé pour reprendre son personnage.

Critique en un mot:

https://fantasiafestival.com/fr/film/critters-attack : Bof. dry.gif

https://fantasiafestival.com/fr/film/extreme-job: Marrant. hehe.gif

Je reviendrais sur c'est films plus tard.


Le premier visionnement de SHADOW de Zhang Yimou est ce soir, mais comme j'ai dis je le verrais plus tard.

A+

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Lundi 15 Juillet 2019 16h05
Journée de congé aujourd’hui

Voici les liens pour les articles en langues française paru dans la revue de presse du Festival sur Fantasia et certains des films qu’il présente.

A+

https://lesyeuxgrandsouverts.info/2019/07/11/fantasia-2019-un-avant-gout/

https://www.lapresse.ca/cinema/201907/13/01-5233830-fantasia-la-presse-a-vu-astronaut.php

https://www.ledevoir.com/culture/558493/mauvais-genre-le-cinema-de-genre

http://mi.lapresse.ca/screens/8cef3ec4-4288-476f-b847-19e7eddb95f1__7C___0.html

https://linitiative.ca/23e-dition-de-fantasia-coup-dil-sur-les-fantastiques-weekends-du-cinma-qubcois/

https://www.horreur.quebec/fantasia-2019-sadako-les-cheveux-dans-les-yeux/

https://www.horreur.quebec/fantasia-2019-little-monsters-la-ballade-du-parent-helicoptere/

https://www.horreur.quebec/fantasia-2019-the-deeper-you-dig-lart-de-faire-beaucoup-avec-peu/

https://lesyeuxgrandsouverts.info/2019/07/11/fantasia-2019-un-avant-gout/

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Mardi 16 Juillet 2019 15h05
Dimanche 14 juillet: La Nuit des songes

https://fantasiafestival.com/fr/film/bruce-mc-donalds-dreamland

Un néo film noir onirique impliquant entre autres un tueur a gage, son double un musicien de jazz déchu, un vampire qui célèbre son mariage à une gamine de 13 ans et un gangster-maquereau surnommé Hercules. Délicieusement absurde et farfelue jusqu’à son générique de clôture. Aussi, bien que Juliette Lewis apparait tardivement elle est particulièrement allumée en comtesse officiante le mariage grotesque de son frangin le vampire.

[b]Cote: ****

https://fantasiafestival.com/fr/film/mystery-of-the-night

Dans une forêt des Philippines, une femme fauve est trahie par son amant humain. Sa terrible vengeance sera à la hauteur de sa douleur. Le folklore surnaturel des pays d’Asie du Sud-est a inspiré quantité de films d’horreur locaux. Produit aux Philippines et inspirer par les figures de https://fr.wikipedia.org/wiki/Aswang et du https://fr.wikipedia.org/wiki/Manananggal (une forme de vampire féminin aux ailes de chauves-souris), Mystery of the Night se distingue par son approche artistique qui en fait une forme de fable féministe/panthéiste.

En effet, le film consiste en de longs plans-séquence, au rythme narratif posé et avec une mélopée plaintive omniprésente. On pourrait prosaïquement décrire l’histoire comme une combinaison du https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Livre_de_la_jungle avec la légende de https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9d%C3%A9 filmé à la manière d’un https://fr.wikipedia.org/wiki/Kenji_Mizoguchi . C’est seulement dans les dix dernières minutes du film que celui-ci verse vraiment dans l’horreur graphique avec l’apparition de la créature vengeresse. L’approche filmique demeure toutefois la même

Selon les faiseurs du film, Mystery se veut un conte sur la soumission coloniale du pays et l’abus des femmes. Les intentions derrière le film sont louables et visuellement il est splendide (être filmé dans la jungle et avoir une femme fauve en tenu d’Ève contribue beaucoup), mais l’adhésion du spectateur dépend de dispositions personnelles. Si certains pourraient être envoûtes par l’ambiance et la beauté visuelle d’autres pourraient y être réfractaires et trouver conséquemment le film terriblement barbant et prétentieux.

Pour ma part, je trouve que le film souffre de certaines déficiences narratives qui rendent la trame boiteuse et crée des longueurs. De plus, l’emploi de la mélopée irrite et alourdie plus qu’elle envoûte.

Malgré tout, Mystery n’en constitue pas moins un film assez unique à défaut d’être pleinement aboutie et l’actrice Solenn Heussaff est saisissante dans son rôle de femme sauvage et pas seulement pour son look.

Cote ***

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Mercredi 17 Juillet 2019 15h27

MARDI 16 JUILLET



https://fantasiafestival.com/fr/film/the-art-of-self-defense

Après avoir été battu en pleine rue un nerd décide d’apprendre le karaté. Le sensé du dojo ou il s’est inscrit est un excellent professeur, mais également un machiste convaincu. Pas tout les leçons qu’il donne sont positive.



Comédie noire et pince-sans-rire, Art of Self défense, porte moins sur le karaté que sur les effets pernicieux de la « masculinité toxique » un type de comportement mit en relief de nos jours avec le phénomène mi-too.

Si j’ai trouvé la prestation de Jesse Eisenberg en nerd un peu agaçante par moment parce que trop caricaturale voir grotesque à mes yeux, et que certains traits d’humour tombaient mal par contre j’ai beaucoup apprécié le jeu du Sensei. Incarnation martiale du tentateur https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9phistoph%C3%A9l%C3%A8sil est aussi charismatique que convainquant dans son rôle et vole même un peu à la vedette. C’est grâce à lui que cette exploration de la masculinité toxique c’avère aussi dérangeante. Au-delà des rires ont grince beaucoup des dents. C’est un film que j’ai besoin de revoir pour en faire une meilleure appréciation. Affaire à suivre.

Cote : ***0.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Vendredi 19 Juillet 2019 18h38
Jeudi 18 Juillet

https://fantasiafestival.com/fr/film/no-mercy

Après The Villainess en 2017 et Witch : The Subjugation en 2018 ; No Mercy est le troisième film coréen d’affiler à présenter à Fantasia une héroïne badass cherchant à protéger un proche. Dans ce film il s’agit d’une combattante martiale qui a fait de la prison pour protéger sa jeune sœur handicapée et qui est prête à y retourner lorsque celle-ci est de nouveau la proie de sinistres prédateurs. Un dérivé féminin facile de la série Taken donc.



La protagoniste de No Mercy est joué par Lee Si-young qui est non seulement une actrice, mais une boxeuse émérite. Au cours d’une carrière de cinq ans elle a rapporté de nombreuses victoires et c’est même préparé pour participer aux Jeux Pan-Asiatiques de 2014 et les Jeux Olympiques de Rio de Janeiro en 2016. Elle apporte donc une crédibilité physique à son rôle et constitue le meilleur atout du film.

Les combats âpres et féroces sont tournés dans un style MMA filmé dans des plans le plus souvent long et moyennement rapproché qui n’est pas toujours idéal mais n’en demeure pas moins efficace. Le meilleur affrontement est celui qui se déroule dans l’espace étroit d’une voiture qui survient tôt dans le récit et n’est hélas pas dépassé par la suite.

En plus de se battre, l’héroïne punie cruellement les salauds qui ont abusé de sa sœur ce qui en font une prodigieuse bad ass; ces scènes sont les moments les plus juteux du film et ont amenés les public à réagir avec l’enthousiasme conséquent.

C’est une bonne chose que les scènes action/violence soient aussi fortes, car ils compensent les gros défauts du film au niveau du scénario.

Passe encore que le récit repose sur des formules scénaristiques faciles, des méchants caricaturaux (pour un dérivé de Taken c’est normal) et s’étiole en mélodrame racoleur (pour un film Coréen c'est normal aussi). Pire que tout cependant est un récit en flash-back assez laborieux (il y a même un flash-back dans un flash-back) qui commet également quantités maladresses narratives d’une indigence criante.

À mes yeux No Mercy souffre de la comparaison avec https://www.imdb.com/title/tt9412268/?ref_=nv_sr_1 un Taken féminin du Vietnam que j’ai vue récemment et qui est à mes yeux bien plus réussit tant dans son suspense, sa mise en valeur de l’environnement (la compagne du Vietnam, les bas-fonds de Saigon) que les combats (plus nombreux, nerveux et avec plus grand flair visuel). Le seul niveau où les deux films se comparent en égale mesure est dans l’intensité tant physique que psychologique de leurs héroïnes respectives aussi féroce que désespéré l’une que l’autre. Pour moi il n’y a aucun doute sur lequel des deux est le meilleur film à recommander.

Ceci dis, malgré ses gros défauts, No Mercy en donne quant même pour son argent au niveau action, violence et « badasserie ». J’ai été adéquoitement servie et le film a beaucoup plu au public fantasien.

Cote : **0

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Vendredi 19 Juillet 2019 19h01
Voici la critique de https://www.imdb.com/title/tt9412268/?ref_=nv_sr_1 que j’ai écrit sur Facebook il y a trois quatre mois.

Rien de plus dangereux qu’une mère qui défend son enfant comme le montre le film d’action martiale Vietnamien Furie.
Dans le rôle-titre on retrouve VB]Veronica Ngo[/B] co vedette de Rebel et entrevue brièvement dans The Last Jedi.

Superbement charismatique, le film met en valeur tant son intensité physique que ses talents d’actrice dans un rôle ou détermination, désespoir et vulnérabilité sont employés en égale mesure. Elle n’est pas juste une amazone c’est une mère qui a commis bien des erreurs dans sa vie.



Articulé et dynamique la mise en scène, la chorégraphie et le montage mettent bien en valeur des affrontements âpres et féroces et la direction photo est également de grande qualité spécialement dans de grands panoramiques aériens de la campagne vietnamienne.

On pourrait reprocher au film quelques petites longueurs mélos ici et la, de même que quelques facilités de scénario notamment avec un personnage de policier intégrer un peu maladroitement au film et qui se trouve toujours là au bon moment.

Ceci dit, la trame narrative du film est en général fort bien mener : c’est une course contre la montre allaitante échelonner en 18 heures d’un village perdu jusqu’à un train fonçant à vive allure en ne passant pas les bas-fonds de Saigon.

Pour ceux qui ont aimer The Villainess et Atomic Blonde, Furie est un film d’action féminin qui livre la marchandise et vaux bien la peine d’être rechercher et découvert.

Le film est maintenant disponible en Blue Ray et DVD en Amérique du nord.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Dimanche 21 Juillet 2019 12h30
Samedi 20 Juillet


https://fantasiafestival.com/fr/film/the-prey

En 2017, le film d’action rocambolesque [URL=https://fr.wikipedia.org/wiki/Jailbreak_ (film,_2017)]JAILBREAK [/URL] avait épater le public fantasien et mit le Cambodge sur la carte du cinéma d’action international. Cette année, un autre film de se pays revient par la même équipe Jimmy Hendeson à la réalisation et le franco-cambodgien Jean Paul Ly à la chorégraphie avec The Prey un film de chasse à l’homme qui se déroule dans la jungle.



Bien que la prémisse ce ne soit guère original, le film a la vertu d’être fort bien mené avec un suspense nerveux et allaitant. La vertu principale du film est la création d’une ambiance claustrophobe oppressante créée par l’emploi conjuguer de la photographie et de la trame musicale. Les scènes d’actions font autant dans l’emploi d’arme a feu que du corps à corps. Elles sont moins nombreuses et pas aussi extravagantes que dans Jailbreak, mais cela est compensé par leurs caractères plus réalistes et violents.

La plupart des acteurs du film font dans la sobriété excepter pour celui qui joue le directeur de prison une ordure aussi sadique que cabotin. Un des chasseurs est aussi un jeune chien fou qui a tendance à avoir des hallucinations. Ces deux personnages jurent un peu avec le cadre fort réaliste du film, mais ajoutent un certain zeste.

Avec PREY, tant Henderson que Ly consolident leurs compétences dans le domaine du cinéma d’action à petit budget. Il leur reste à trouver un scénario plus original et des acteurs charismatiques qui vont vraiment élever leurs films à un rang supérieur.

Cote : ***.

À suivre prochainement : Boxer’s Omen.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Lundi 22 Juillet 2019 15h26
Dimanche 21 Juillet

https://www.youtube.com/watch?v=q3AnjfBA3iw

Cette année, le Festival n’a pas présenté un wuxia psychédélique de la Shaw Brothers. Cependant, à la place le public fantasien à eu droit a http://www.hkcinemagic.com/fr/movie.asp?id=555 un des plus célèbres films d’horreur culte non seulement de tout le studio, mais du cinéma d’Asie.

Dans ce film, un boxeur (qui est également un petit caïd) se retrouve impliqué dans la vengeance d’un sorcier thaï contre un moine exorciste. Il doit devenir un moine lui-même et confronter la magie diabolique de son adversaire qui inclue des chauves-souris squelettiques. Une tête de gnome flottante, des crânes de crocodiles animés et une momie ressuscitée. Les choses prennent
une tournure pour le pire lorsque le boxeur ne respecte pas un vœu de chasteté obligatoire.



Boxer’s Omen commence par un match de boxe tai entre Bolo Yeung et Wang Lung Wei deux des grands bad ass du cinéma d’action hongkongais, mais malgré cette petite séquence (et une autre dans le film) le kung-fu dans ce film est assez limité. Le récit est également des plus mince et n’est un prétexte que pour des scènes de magie noire et d’exotisme aussi viscéralement macabre qu’halluciner dont la bande-annonce ne donne qu’un aperçu. Le spectacle offert repose sur des éclairages bigarrés, d’effets spéciaux « bricolés » de même que quantité d’insectes, de viscère et même de nourritures crues et régurgitées. Le film a été en partie tourné dans des temples de Thaïlande et du Népal ce qui ajoute une ambiance exotique au film.

Comme avec les wuxias psychédéliques de la Shaw Brothers le public fantasien est sortie passablement éberluer du visionnement, à la fois par le spectacle offert un summum du cinéma d’horreur super-kitch.

Boxer Omen’s est un film d’un des grands méconnus de la Shaw Brother http://www.hkcinemagic.com/fr/people.asp?id=1413 . Spécialiste du cinéma d’exploitation il aura fait un peu de tout du film criminel à martial, mais est surtout célèbre pour ces films d’horreur presque une douzaine tournée entre 1974 et 1983. Fantasia a déjà présenté un de ces film http://www.hkcinemagic.com/fr/movie.asp?id=6083 en 2014.

Boxer’s Omen
est en fait une sorte de suite d’un autre film lui aussi axé sur la magie Thaï; http://www.hkcinemagic.com/fr/movie.asp?id=7908. Il est également le dernier film d’horreur de Kuei. En effet après avoir tourné un dernier film pour la Shaw il a pris sa retraite du cinéma et est allé ouvrir une pizzeria aux États-Unis (ce qui est un peu bizarre et dérangeant compte tenu de l’emploi de la nourriture fait dans le film). Boxer constitue donc une sorte d’adieu ou le cinéaste aura déployé tout son savoir-faire de metteur en scène pour créer un spectacle de macabre baroque fantastique.

Cote ****.

Nous sommes à mis chemin du festival. EN 11 jours j’ai vu 21 films et pu faire 12 contre rendus de films. Comme au cours des jours suivant je verrais encore plus de films, j’aurais moins de temps et je serais plus fatiguer, la parution de mes rapports seront hélas plus occasionnel, mais comme toujours je compte bien écrire sur tout ce que je vois a moins d’êtres ultras nuls.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Mardi 23 Juillet 2019 14h37
Dimanche 21 Juillet (suite)

https://fantasiafestival.com/fr/film/cencoroll-connect

Des ados pouvant contrôlés d’étranges créatures changeur de forme s’affrontent pour s’emparer d’autres créatures ou se voler réciproquement. Cencoroll réunit le court métrage original produit il y a 10 ans et sa suite qu’il vient juste d’être achevé. C’est un seul animateur qui a conçu, dessiner et monter le film (soutenue quand même par un studio) d’où la longue période de production.



Cencoroll est une œuvrette allumée à mi-chemin entre la sci-fi et la comédie ado avec une substantielle dose d’humour cool décalé. Bien qu’il ait quelques destructions et combats le vrai centre du film son ses personnages. En plus d’être intelligent et de très bonne facture son humour décontracté, sa relative sobriété visuelle et son manque de prétention en font un film aussi sympathique que relaxant. Pour un visionnement un dimanche matin c’est le bienvenu.

Cote : ****

https://fantasiafestival.com/fr/film/dance-with-me

Hypnotiser a son insu une employée de bureau se met a chanté et dansé a chaque fois qu’elle entend de la musique. Elle part à la recherche de l’hypnotiseur responsable et entame un long périple en voiture ou cours duquel les opportunités musicales ne manqueront pas.



Dance with Me est un superbe divertissement enjoué porté par la jeune actrice Ayaka Miyoshi. En plus d’être une formidable danseuse et chanteuse Miyoshi s’avère une excellente comédienne dont les expressions boudeuses ou ébahies sont un délice. Lors du Q & A le réalisateur a d’ailleurs révélé que c’est pour cette raison qu’il l’avait engagé. Le film constitue également un formidable hommage à la musique, à la comédie musicale et a ceux qui trouve une joie de vivre dans le chant et la danse. Avechttps://fantasiafestival.com/fr/film/extreme-job (vue, mais pas encore critiquer le film le plus drôle du festival vu jusqu’à maintenant. Entre les film d’horreur et d’action, Dance with Me constitue une parenthèse vivifiante.

Cote : ****

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Jeudi 25 Juillet 2019 13h45
Mardi 23 juillet

https://fantasiafestival.com/fr/film/a-good-woman-is-hard-to-find

Une jeune veuve se trouve impliquée contre son gré dans une affaire de trafic de drogue. D’abord timoré et craintive l’urgence de la situation l’amène à prendre les choses en main. Le sang qui va ensuite couler ne sera pas le sien.

A Good Woman is Hard to Find est un thriller irlandais de très bonne facture en particulier grâce à une bande-son qui exacerbe les tensions dramatiques. Comme c’est hélas souvent le cas dans ce genre du film les réactions incroyablement stupides de la protagoniste mine quelque peu la crédibilité du récit, mais cela est nécessaire, car autrement il n’y aurait pas d’intrigue. Au moins l’excellente interprétation de Sarah Bolger dont le personnage transite progressivement de victime à mère courage, compense quelque peu pour cette faille.

Cote ***0

https://fantasiafestival.com/fr/film/black-magic-for-white-boys

Un magicien de troisième ordre emploie de la vraie magie pour faire disparaître des spectateurs et remporte enfin du succès. Il croise un narcissique ne voulant pas être père qui veut faire disparaitre le fœtus de sa petite amie de même qu’un propriétaire immobilier qui voudrait se débarrasser de locataires encombrants.



Malgré son titre et la prémisse. Black Magic est moins un vrai récit fantastique qu’une fable urbaine allumée combinant la comédie à la Woody Allen et du https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9alisme_magique . Film choral, diviser en chapitres et peupler d’une belle galerie de personnages truculents, Black Magic est dans son ensemble fort amusant, mais souffre de longueurs et un d’une trame narrative pas très abouti voir même un peu embrouiller. Il faut dire que le film c’est étalé sur deux tournages et connut trois versions. La conclusion en particulier laisse un peu sur sa faim et même un peu amer.

Malgré tout, en dépit de quelques aspects moins satisfaisants, Black Magic dans son ensemble avec ses personnages et ses dialogues très new-yorkais s’avère dans le contexte de Fantasia un divertissement assez rafraichissant.

Cote : ***0.

https://fantasiafestival.com/fr/film/extra-ordinary

Une exorciste et un homme hanté puis possédé par sa défunte épouse doivent faire équipe pour contrecarrer les visées d’un musicien pop déchu qui doit sacrifier une vierge à un démon afin de raviver sa carrière



Extra Ordinairy pourrait être décrit comme un petit GhostBuster irlandais, plus modeste certes, mais drôle, inventif et des plus sympathiques, j’ai beaucoup souri et autour de moi les éclats de rire fusaient. À cause de l’accent irlandais des comédiens, je n’ai pas toujours compris les dialogues ce qui est un peu dommage, mais je me promets bien de revoir ce petit bijou dans une version avec des sous-titres.

Cote : ****

À suivre prochainement : Shadow le nouveau wuxia de Zhang Yimou

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Vendredi 26 Juillet 2019 13h46
JEUDI 25 JUILLET 2019

https://fantasiafestival.com/fr/film/shadow

Un général utilise un sosie dans un plan secret pour s’emparer d’un ville mais il n’est pas le seul à employés des machinations retorses.

Un style visuel évoquant la peinture à l’encre chinoise, une ambiance « zen ténébreuse » pervasive, les thème du double et de la dualité de même que des instant de violence ponctuant le récit comme des éclaboussements de sang sur une feuille blanche donne un lustre aussi somptueux que singulier au dernier film wuxia du cinéaste chinois Zhang Yimou, sa contributions la plus originale dans la genre. Au-delà de ses indéniables qualités visuelles, le film est également marqué par la prestation de l’acteur Deng Chao incarnant deux personnages qui bien que sosie ont une apparence et une personnalité tout à fait opposé. Les effets spéciaux employés pour créer ce duo sont tout à fait invisible.



Cela dit le rythme lent du récit, le nombre limités de scènes d’action (concentrer dans un dernier tier) et une abondance de retournement certains prévisibles, peuvent ne pas être du gout de tous. Aussi l’approche du récit et des personnages créer une certaine distance ou froideur dramatique qui rend un plein investissement des spectateurs difficile. Pour finir, tant dans son traitement dramatique qu’esthétique Zhang Yimou à quelques chose d’un esthète imbue de son art qui est quelques peu agaçant (un problème récurant chez lui).

Tout de même Shadow de par sa grande beauté filmique n’en constitue pas moins un des meilleurs visionnement du festival.

Cote : ****

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Samedi 27 Juillet 2019 15h39
SAMEDI 27 Juillet : SPECIAL PREVIEW.


Encore une semaine au festival qui se termine jeudi prochain.

Jusqu’à maintenant j’ai vu 32 films ai rapporté sur 16 et prévois en voir jusqu’à 20 autres.

Parmi les films digne de mention de cette dernièere semaine il y a :

Des reprises des films coréens : https://fantasiafestival.com/fr/film/extreme-job et https://fantasiafestival.com/fr/film/the-gangster-the-cop-the-devil








Les films d’Action asiatique https://fantasiafestival.com/fr/film/kingdom https://fantasiafestival.com/fr/film/the-fable et https://fantasiafestival.com/fr/film/the-divine-fury (le film de clôture).






Les comédies thriller violente; https://fantasiafestival.com/fr/film/why-dont-you-just-die et https://fantasiafestival.com/fr/film/ready-or-not





La comédie made in h-k https://fantasiafestival.com/fr/film/missbehavior

L’ultime film de Brandon Lee https://fantasiafestival.com/fr/film/the-crow



Le premier Rambo : https://fantasiafestival.com/fr/film/first-blood



Les films d’horreurs https://fantasiafestival.com/fr/film/the-lodge et https://fantasiafestival.com/fr/film/depraved






Le pastiche slasher made in Québec https://fantasiafestival.com/fr/film/aquaslash



Le classique de Ringo Lam : https://fantasiafestival.com/fr/film/full-contact



Le film de zombie coréens https://fantasiafestival.com/fr/film/the-odd-family-zombie-on-sale



Et le film d’animation chinois https://fantasiafestival.com/fr/film/white-snake



Ecrit par: Kung-Fu Scholar Lundi 29 Juillet 2019 12h52
SAMEDI 27 Juillet :

https://fantasiafestival.com/fr/film/the-relative-worlds

Un collégien et son amie de cœur sont poursuivis par des androïdes assassins envoyés par leurs propres doubles venues d’une terre parallèle.

Basé sur une série web, ce long métrage combine animation par ordinateur avec un verni de dessins celluloïd. Le résultat est quelque peu déconcertant. Le récit dérivatif du film est une variation de Terminator avec en plus l’emploi d’une terre parallèle, de doubles, de poupées assassins mignonnes comme tout et de méchas aux allures de zombies.



Malgré quelques morceaux visuels accrocheurs et de situations potentiellement intéressantes, Relative Worlds ne se démarque pas autre mesure. L’élément sur lequel est mis le plus d’emphase est une petite romance sirupeuse. La première moitié du film prend un peu son temps alors que la deuxième est remplie d’action. Même si Relative Words s’avère dans son ensemble plutôt conventionnel j’ai été sur le moment adéquatement diverti… avant de l’oublier bien vite une fois terminez.

Cote : **.


https://fantasiafestival.com/fr/film/why-dont-you-just-die


Un policier ripou est agressé par un jeune loubard qui se présente comme le petit ami de sa fille venu la venger.

Intituler en russe Papa Sdokhni « Meurt Papa », Why Don’t You Die est une comédie allumée aussi rocambolesque que glorieusement gore centrée sur un joli jeu de massacre au propre comme au figuré.

Excepter pour quelques flashbacks, l’ensemble de Why Don’t You Just Die se déroule dans un petit appartement. Toutefois, la truculence des comédiens, la virulence de l’humour noir, le dynamisme de la mise en scène, une bande musicale enlevé (mi-russe/mi Morricone) de même que sa violence aussi sanglante que comique lui confère une vitalité filmique quasi bdesque.



Véritable petit bijou rouge sang et noir; le portrait cynique qu’il dresse de la police et de famille russe aussi pourri l’une que l’autre en dit long sur la société russe contemporaine. Le public fantasiens a adoré et riait aux éclats lors de chaque moment de violence « goretesque ». Un des moments forts du festival.

Cote : ****.

À suivre prochainement Full Contact.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Mardi 30 Juillet 2019 16h13
Lundi 29 Juillet


https://fantasiafestival.com/fr/film/white-snake

Une jeune amnésique découvert par un beau villageois s’avère être un serpent magique. Leur amour naissant sera opposé par un général démoniaque, un sorcier taoïste et la propre sœur serpent de la demoiselle.

https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9gende_du_serpent_blanc a été l’objet de nombreuses adaptations au cinéma dont les plus connus sonthttp://www.hkcinemagic.com/fr/movie.asp?id=34 et The Sorcerer and The White Snake avec Jet Lihttp://www.hkcinemagic.com/fr/movie.asp?id=11546.tefois, le film d’animation White Snake reprend les personnages des sœurs serpent de même que l’amourette défendue avec un humain, mais donne une tout autre aventure aux protagonistes ou ils se retrouvent confrontés à des sorciers et des créatures maléfiques.



Le design très https://fr.wikipedia.org/wiki/Poup%C3%A9e_Barbie des personnages principaux est un peu discutable et le rythme narratif accélérer au début du film agace un peu. Par contre, les décors de même que la cinématographie « animée » sont très relever et la conception de plusieurs créatures est impressionnantes (en particulier le grand serpent blanc), la romance est quant à elle convainquant et les touches d’humour avec le chien parlant sont le bienvenu. Somme toute, White Snake s’avère une belle petite réussite dans son genre. Mes attentes ayant été assez moyenne, j’ai été agréablement surpris. Jusqu’à maintenant, c’est le film d’animation présenté au festival que j’ai le plus apprécié.

Cote : ***0.

https://fantasiafestival.com/fr/film/full-contact

Un motard dur à cuir veut se venger d’un braqueur psychopathe qui l’a trahie, toutefois il trouve sur son chemin son ex et un ami félon.

En hommage à Ringo Lam décédé en décembre 2018, Fantasia présente un de ses films le plus célèbres, Full Contact mettant en vedette son acteur fétiche Chow Yun Fat. C’est le dernier heroic bloodshed du cinéaste et l’un des derniers représentant digne de ce nom du genre que Lam et Chow auront établi avec leurs premières collaborations City on Fire en 1983.



Pour Full Contact, Lam a laissé tomber l’habitude qu’il a de faire dans le commentaire social présent dans son cycle des… On Fire. Il a plutôt cherché à faire un opéra filmique hors norme tant dans sa violence graphique, son ambiance ténébreuse et ses personnages bas ass. Le résultat final est un film parfois inégal avec un scénario de trahison assez typique pour le genre, un triangle amoureux qui ne peut pas être du gout de tout le monde et un personnage secondaire qui transite un peu trop radicalement de couard à semi-courageux.

Toutefois, ces lacunes sont assez mineures face à ce que Full Contact offre; une atmosphère prenante rythmée à la guitare électrique, des moments de violence parfois explosive parfois grotesque et la confrontation épique entre deux bass-ass; Chow Yun Fat en motard bardé de cuirs et Simon Yam en homosexuel efféminer sadique. Comme la distribution comprend également Anthony Wong en ami/ennemi, on peut dire que Full Contact constitue une rencontre au sommet des trois acteurs les plus célèbres de leur génération. Sans être exempte de défaut, Full Contact n’en constitue donc pas moins un des films made in HK des plus ludiques qui soit; le public fantasien ne pouvait pas demander mieux.

Cote : ***0

À suivre prochainement; The Crow.

Ecrit par: Pti denis Mardi 30 Juillet 2019 16h22
Merci Yves pour ton retour annuel icon13.gif

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Mercredi 31 Juillet 2019 16h06
Mardi 30 Juillet


https://fantasiafestival.com/fr/film/the-crow

Un jeune musicien retourne de sa tombe pour venger sa mort et celle de sa fiancée sauvagement assassinés par une bande de voyous la nuit de l’Halloween

2019 est le vingt cinquièmes anniversaires du film fantastique The Crow. Le film marque l’ultime prestation de http://www.hkcinemagic.com/fr/people.asp?id=88 décédé tragiquement au cours du tournage, mais est également le premier film marquant de https://fr.wikipedia.org/wiki/Alex_Proyas un styliste inspiré qui a fait son nom dans le cinéma Sci-fi/fantastique pour le meilleur (https://fr.wikipedia.org/wiki/Dark_City) et le pire (https://fr.wikipedia.org/wiki/Gods_of_Egypt).

Commanditer par le site de cinéma http://www.panorama-cinema.com/V2/critique.php, The Crow a été introduit un de ses contributeurs David Fortin qui à mentionner la forte influence de l’expressionnisme allemand et de Blade Runner sur le film et comment cette approche pour une adaptation d’une série comic était novatrice. Il a oublié de mentionner les deux Batman de Tim Burton des films aussi marqués par un expressionnisme ténébreux. En fait, The Crow (tant le film que le comic book originel) est une variation sur Batman lui-même, mais avec du surnaturel, un corbeau et un justicier exterminateur avec une face et l’humour cruel et sardonique du https://fr.wikipedia.org/wiki/Joker_(comics)



Avec le deux Batman de Burton déjà mentionner, The Crow est probablement une des meilleures adaptations de comic book des années quatre-vingt-dix. Même si le film est aussi dérivatif que cliché, la haute qualité de la mise en scène, de la cinématographie de la direction artistique contribue à créer un style visuel et une atmosphère ténébreuse des plus prenante. Due à la nature du personnage et sans aucun doute la mort tragique de l’acteur, les apparitions de Brandon Lee sont dans leurs ensembles brèves et fugaces (surtout au début), mais graduellement sont formidable potentiel comme acteur charismatique et viscéral émerge. On sent bien la douleur du personnage, sa fureur et son humour (traits que l’on retrouve bien sûr chez son célèbre paternel).

Personnellement, je n’ai pas pleinement embarqué dans le film (j’avais aussi 40 films dans le corps; la saturation diminue l’enthousiasme), mais je reconnais ses qualités imminentes de mise en scène, de style, et bien sûr pour la grande prestation de Brandon.

Cote : ***0.

Critique de The Crow par David Fortin sur le site de http://www.panorama-cinema.com/V2/critique.php?id=1522

À suivre prochainement : Missbehaviour :

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Jeudi 01 Août 2019 19h32
Jeudi 1 aout.


FANTASIA CE TERMINE AUJOURD'HUI.

Je compte voir deux ou trois quatre derniers films avant la fin.

Après cela je vais rédiger une critique du dernier film hongkongais présenté au festival Missbehavior de même qu'une demi-douzaines de textes sur des films vues mais pas encore critiquer faute de temps. Je communiquerais également les prix du public et de la critique.

A+






Ecrit par: Kung-Fu Scholar Samedi 03 Août 2019 21h58
Jeudi 1 aout

https://fantasiafestival.com/fr/film/missbehavior

Pour aider une amie, un groupe de copines, dont certaines ne peuvent plus se sentir, se lance à la recherche d’une bouteille de lait maternel. Cela donnera lieu à quantité de péripéties loufoques.

Missbehaviour est une comédie du Nouvel An chinois écrite et réalisée parhttp://www.hkcinemagic.com/fr/people.asp?id=1570 dont quelques films ont déjà été présentés à Fantasia incluant http://www.hkcinemagic.com/fr/movie.asp?id=11178 et http://www.hkcinemagic.com/fr/movie.asp?id=11721 . Fidèle aux formules régissant ce type de comédie, Missbehaviour repose sur une série d’incidents burlesque ponctuée par des caméos de quantités de vedettes (incluant Lam Suet, Miriam Yeung et Susan Shaw) et se termine sur une note de bonne humeur festive.



Comédie saugrenue et vulgaire (avec quelques gags de caca et flatulence puante), mais enjouée et sympathique, Missbehavior s’avère un bon divertissement. L’humour verbal m’échappait bien sûr, mais je me trouvais non long de spectateurs chinois qui eux gloussaient souvent ce qui contribuait à l’ambiance de la salle. Je retiens deux grands moments : un gag dans lequel une petite gamine manigance un marché payant avec beaucoup de rouerie et la chicane d’un couple gay qui se termine sur une embrassade touchante. Quel contraste avec la représentation homophobe du gangster efféminé psychopathe joué par Simon Yam dans Full Contact vue quelques jours plus tôt.

Même si au final Missbehavior se vole pas bien haut, il constitue une pause comique rafraichissante qui est le bienvenu.

Cote ***.

https://fantasiafestival.com/fr/film/the-divine-fury

Un boxeur MMA incroyant se met à avoir des stigmates et commence à aider un exorciste catholique contre des démons possédants des humains.

Divine Fury est le film de clôture du Festival annoncé depuis deux semaines. En Corée du Sud, il est sorti la journée précédente soit le 31 juillet. C’est un mélange action/horreur : L’Exorciste façon martiale.



Divine Fury aborde sa prémisse avec le plus grand sérieux et une certaine efficacité bien que non exempte de longueursé Son approche de l’exorcisme et de la religion catholique est faite avec un premier degré un brin lourdingue, mais heureusement non appuyé dans un sens militant. Le charisme des acteurs (l’exorciste en particulier) et quelques échanges humoristiques entre lui et le boxeur permettent de passer bien des couleuvres.

Même si le héros du film est un boxeur MMA, les combats se résument à un match fort bref au tout début du film et a l’affrontement final; contre des hommes de mains d’abords puis le grand méchant transformé en homme reptile. C’est le maquillage de cette créature qui m’a le plus impressionné dans le film.

Sans être ratée, Divine Fury s’avère donc pour moi un peu décevante. (« underwhelming » pourrait-on dire en anglais). Il lui manque l’étincelle de génie ou la graine de folie pour en faire un film vraiment mémorable au niveau du spectacle comme c'est le cas avec des films comme It Comes et Boxer’s Omen. Néanmoins, le public fantasien semble s’être adéquatement divertie et malgré mes réserves moi également.

La conclusion du film annonce une suite. Espérons que celle-ci inclura le personnage de l’ado shaman aveugle vue juste pour une scène, mais dont le mordant évoque celui de la petite http://www.slate.fr/story/120283/lady-mormont-game-of-thrones . On en redemande.

Cote : **0.

Le festival est maintenant terminé. Au total j’ai vu 45 films et fait 23 critiques. Je vais maintenant me donner quelques jours de congé, avant de rédiger des textes sur d’autres films vus. Je vais présenter les prix du public et de la critique une fois ceux-ci publier de même que mon propre bilan. Je vais également voir d’autres films présentés au festival lorsque ceux-ci seront disponibles et rédiger les critiques conséquentes.

Après cela, je compte monter un nouveau dossier avec des critiques revues et corriger quelque chose que je n’avais pas fait depuis 2015. Je suis donc loin d’en avoir fini avec Fantasia 2019.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Jeudi 08 Août 2019 16h03
HISTOIRE DE FANTOMES

https://fantasiafestival.com/fr/film/it-comes

Les films de fantômes n’ont pas manqué à Fantasia cette année. Le film d’ouverture était https://fantasiafestival.com/fr/film/sadako une reprise de la franchise des [URL=https://fr.wikipedia.org/wiki/Ring_ (film)]Ringu[/URL] réalisés par celui-là même qui avait lancé le premier film de la série https://fr.wikipedia.org/wiki/Hideo_Nakata. Connaissant les codes régissant ce type dhttps://fr.wikipedia.org/wiki/J-Horror et me doutant que le film n’apporterait pas grand-chose de bien nouveau je ne me suis pas donné la peine d’allé voir ni Sadako ni Stare https://fantasiafestival.com/fr/film/stare un second Horror J présenter au festival. Les films ayant été froidement reçus par la plupart des critiques que j’ai vues, je n’ai pas eu à regretter ma décision.

Un troisième film nippon ne m’inspirait pas trop confiance non plus : It Comes. Toutefois, j’ai changé d’idée lorsque j’ai su qui était le réalisateur

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tetsuya_Nakashima. Spécialiste de tragi-comédie allumés faisant dans la surenchère tant visuelle que narrative, on doit à Nakashima deux films ayant marqué Fantasia dans les années 2000; http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=108931.html et https://www.dvdfr.com/dvd/c164105-memories-of-matsuko.html. Je n’allais pas manquer ce film pour rien au monde.

Une petite famille est persécutée par un monstrueux esprit malin. Deux sœurs exorcistes (l’une punk, l’autre balafré) viennent porter secours, mais l’implication exacte de la créature d’outre-tombe n’est parfois pas très claire. C’est que la malice humaine joue également un rôle dans cette affaire et que la famille tourmentée est elle-même passablement dysfonctionnelle.



Contrairement au film de fantôme J typique qui se définisse le plus souvent par leurs approches minimalistes et joue beaucoup sur la lenteur et l’immobilité, It Comes est un film en perpétuel mouvement qui ne tient jamais en place tant au niveau de la mise en scène, du montage et de la narration. Avec l’ajout d’une bonne dose d’hémoglobine rougeoyante, cela fait du film un véritable maelstrom sanglant, certes pas très effrayant tellement il est outré, mais qui crée un spectacle grand-guignolesque tout à fait ludique surtout lors de l’affrontement final exorcistes vs fantôme.

Assez curieusement bien que le fantôme antagoniste de It Comes soit très puissant dans ces carnages, il demeure une présence invisible et énignmatique tout le long du film. C’est un autre trait distinct du film par rapport à d’autres films d’horreur J. Il va à l’opposé de ce que l’on retrouve dans la série des Ring et https://fr.wikipedia.org/wiki/Ju-on_(s%C3%A9rie_de_films) dont les fantômes, les très iconique https://fr.wikipedia.org/wiki/Sadako_Yamamura et https://en.wikipedia.org/wiki/Kayako_Saekifont l’objet d’une mythologie très élaborer.

It Comes ne se contente toutefois pas d’être juste un spectacle d’effroi et de sang. À travers diverses astuces narratives (le retour en arrière, la voix off) il donne ponctuellement une nouvelle perspective troublante sur les personnages et les évènements dont ils sont témoins. Le film prend alors la dimension d’un casse-tête dont les pièces changent de formes au fur et à mesure.

À travers la nature changeante des personnages, le film expose la véritable angoisse qui meut le film : pas juste l’effroi surnaturel, mais le stress des attentes socioculturelles à l’intérieur d’une famille (père et mère, ainés et cadet) de même que le sentiment de culpabilité envers l’avortement. Vue de cette façon It Comes prend alors la forme d’une fable existentielle tout à fait cauchemardesque.

Déjà familier avec l’approche du réalisateur Nakashima, je ne peux pas dire que It Comes ait été une révélation absolue. Ce qui est indéniable c’est que par sa surenchère, sa subversion des attentes , son humour et le malaise qu’il suscite envers les personnages, le film a offert à moi et au public fantasien l’un des visionnements les plus viscéraux et surprenant du festival.

Cote : ****0.


https://fantasiafestival.com/fr/film/the-fathers-shadow

La petite Dalva ne connait pas une enfance très heureuse. C’est que sa mère est morte et que son père est profondément meurtri à la fois par son propre deuil de même que par le stress de son emploi pénible et précaire. Les seuls réconforts que la fillette trouve sont dans les visites nocturnes du spectre muet de sa mère, voir des films de zombie à la TV et jeter des sorts, car elle a un don rudimentaire, mais puissant pour la magie blanche. Éventuellement, les choses tournent si mal, que Dalva décide d’employer la magie pour réunir sa famille.



A sombra do Pai (le titre portugais de cette production brésilienne) est un film sur la détresse humaine sous forme d’une fable d’un réalisme magique macabre. Même si fantômes et sorcellerie sont présents ils se manifestent que d’une façon épisodique et très discrète (une main en gros plan, ou une silhouette furtive). Le film est plus hanté par le regard triste et hébété des protagonistes plutôt que par des fantômes.

Les grandes qualités du film reposent sur l’approche posée à la fois de sa mise en scène et de son rythme narratif, son ambiance mélancolique et mystérieuse envoutante et la qualité relevée de son interprétation. Il en résulte un film aussi étrangement morbide que touchant.
Malgré ses qualités il faut reconnaitre que Sombra do pai n’est pas d’approche aisée tellement son récit est lent et axé sur la misère humaine. Moi-même, je me suis quelque peu morfondu pendant le visionnement. Ce n’est pas un film de gros sursauts ou de carnage sanglant.

Il n’en demeure pas moins que c’est l’un des film le plus prenant du festival. Les grands yeux tristes et prématurément matures de Dalva ne s’oublient pas facilement. D’ailleurs, la jeune actrice qui joue le rôle a rapporté le prix d’interprétation féminine du festival, des plus mérité.

Cote : ****.

https://fantasiafestival.com/fr/film/sator

Un jeune ermite perdu en pleine forêt se sent épier. S’agirait-il de Sator; le mystérieux esprit avec qui sa grand-mère un peu sénile prétend communiquer.

Tout comme Father’s Shadow mais avec une approche et des thèmes bien différents, Sator est un film fantastique minimaliste jouant sur les ténèbres, le hors champs et une laborieuse attente.

Il a été écrit, réalisé, photographié et monté par Jordan Graham qui a également écrit la musique. Il c’est inspirer des fabulations de sa propre grand-mère. Celle-ci prétendait en effet communiquer avec un esprit appelé Sator et elle pratiquait également https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89criture_automatique..

Sator a un indéniable lustre visuel avec un superbe photo couleur dans la forêt tandis que les scènes avec la grand -mère sont faite dans un noir et blanc leur donnant un peu l’aspect de gravure. L’idée de bâtir un mystère paranormal autour des fabulations d’une ville dame est intrigant et se trouve être plus qu’adéquatement soutenue par le rythme posée du récit de même que la bande son qui créer une ambiance aussi mystérieuse qu’oppressante.

Malheureusement, je n’ai pas complètement embarqué. C’est que même si certains aspects de la démarche de Jordan sont originaux et que le film est très beau à voir, la trame suit un peu trop lourdement les codes archi balisé de l’horreur minimaliste. Le film repose ainsi sur un suspense interminable et nébuleux qui se termine par une révélation opaque, mais terrifiante. J’ai trouvé cette résolution à la fois trop abstraite et prévisible pour être satisfaisante et je suis donc ressortie du film quelque peu horripilé. J’ai trop vu de film de ce type films au cours du festival (Father ‘s Shadow, Mysteries of the Night) et avec Sator, j’ai finalement perdu patience.

Cela dis, je reconnais d’amblé qu’une personne mieux disposée (et avec moins de films dans le corps (Sator ayant été vue la dernière journée du festival) devrait être mieux en mesure d’apprécier cette œuvrette des ténèbres et du surconscient.

Cote : **.


À suivre prochainement les comédies policière coréenne : Extreme Job et Miss and Mrs Cops.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Dimanche 11 Août 2019 15h50
Les brigades en folie : Comédies policières de Corée du Sud.

Fantasia a présenté cette année deux comédies policières coréennes centrées sur des agents de la paix plutôt gaffeurs mais déterminer; Extreme Job et Miss & Mrs Cops. Dans leurs pays natals, chacune de ces productions s’est classées au sommet du box-office.

https://fantasiafestival.com/fr/film/extreme-job

Pour pouvoir espionner un gang criminel une escouade d’infiltration, n’a pas d’autre choix que de devenir les nouveaux propriétaires d’un casse-croûte situer devant le repaire des criminels et de ce mettre a servir du poulets frit. Contre toute attente, ils connaissent un énorme succès, ce qui va peut-être les amener à remettre en question leur mission de policiers.



Trois raisons pour se délecter de ce film; son comique satirique et burlesque, les belles bagarres, de même que les nombreuses séquences alléchantes de poulets frits qui mettent l’eau à la bouche. Les rires gras fusaient dans la salle.

Cote ****.

https://fantasiafestival.com/fr/film/miss-and-mrs-cops

Une ancienne policière de choc devenue réceptionniste, doit faire équipe avec sa belle-sœur, une cadette gaffeuse pour arrêter des délinquants qui emploient des drogues du viol sur des jeunes filles.



Un film de pote au féminin, centré sur une course contre la montre, Miss & Mrs Cops est presque aussi drôle que Extreme Job mais d’une manière différente. Son atout principal est l’actricehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Ra_Mi-ran dans son rôle de policière bouledogue capable de terrasser tant avec ses poings que des coups de gueule.jpg, mais elle est également fort bien entourée.

En plus de faire rire, le suspense et les poursuites sont également de forts bonnes tenus. Au-delà de la rigolade, le film met beaucoup d’emphase dramatique sur le crime terrible de la coercition sexuelle, ce qui entraine quelques brisures de ton ici et là mais s’avère une démarche fort louable dans le contexte du film et compte tenu de la gravité du propos.

Cote : ****

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Mercredi 14 Août 2019 15h04
TUEURS


https://fantasiafestival.com/fr/film/the-fable

Un tueur professionnel super doué se fait donner une mission impossible par son patron; mener une vie normale pendant un an et s’abstenir de tuer pendant ce laps temps. Hyperspécialisé dans son domaine, il n’y a qu’une connaissance limitée des normes sociales et n’a pratiquement aucune idée sur comment faire. Ce qui n’aide pas c’est qu’il est poursuivi par deux jeunes tueurs aux dents longues qui rêve de le buter pour se faire un nom et qu’il se trouve également mêler bien contre son gré à une guerre de pouvoir au sein d’un clan yakuza.



Un pendant presque semi-parodique/satirique de John Wick, The Fable bénéficie d’une excellente prémisse, mais est en partie plombé par une exécution souvent laborieuse et quelques brisures de tons. C’est que dans une comédie voir des gens se faire descendre comme des chiens n’est pas très jojo. L’air perpétuellement impavide du personnage principal, des gags récurent répétitif et quelques longueurs (le film dure 140 min) n’aide pas beaucoup à adhérer au film du moins au début.

Toutefois, lentement mais surement le comique pince-sans-rire de Fable et de son « héros » finit par porter fruit. On sourit et rigole fréquemment. La confrontation finale ou le protagoniste doit faire face aux jeunes loups qui veulent sa peau de même qu’a un gang de yakuza est menée avec un beau brio tant au niveau des cascades que de l’emploi de pétarades ou pour une fois le sang ne coule (presque) pas. Un beau contraste à ce que l’on retrouve dans John Wick justement.

Cote : ***.

https://fantasiafestival.com/fr/film/shooting-the-mafia

Photojournaliste de Palerme, https://fr.wikipedia.org/wiki/Letizia_Battaglia a fait sa carrière en prenant des images sur le vif dans la ville et en particulier des déprédations meurtrières de la Mafia sicilienne. Ce documentaire raconte la vie de cette femme d’exception tout présentant ses photos qui constitue un témoignage prenant et invocateur de la vie et de la mort au pays de la Mafia.



C’est la photographe elle-même qui se raconte par des entrevues ponctuées d’interventions de certains de ses amis, collaborateurs et amants. Le tout est illustré par des photos de famille de même assez bizarrement par des extraits de mélodrames italiens. À mi-chemin, le film se concentre sur l’histoire tragique des juges https://fr.wikipedia.org/wiki/Giovanni_Falcone et https://fr.wikipedia.org/wiki/Paolo_Borsellino, martyres de la justice et la figure de Letizia Battaglia passe au second plan, mais l’intensité dramatique du film y est à son comble. Enfin de compte, Shooting de Mafia survole son sujet plutôt que de l’explorer en profondeur, mais le portrait qu’il livre n’en est pas moins mémorable, à l’image des photos prenantes de Letizia Battaglia qui parsème le film.

http://www.uvm.edu/~cmazzoni/3classici_on_line/la_lupa/immagini/letiziabattaglia/index.html

Reportage sur une exposition des photos de Letizia Battaglia



Shooting the Mafia est un véritable antidote pour tous ces films présentés à Fantasia avec des antihéros charismatiques qui œuvre comme gangsters ou tueurs. Dans la vraie vie, le monde criminel est d’une crapulerie et d’une brutalité inouïe dont quantité d’innocents font les frais. Pour ce rappel salutaire en tant que https://fr.wikipedia.org/wiki/Memento_mori filmique Shooting the Mafia constitue un des mes visionnements les plus marquants du festival.

Cote : ****.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Dimanche 18 Août 2019 12h05
https://fantasiafestival.com/fr/film/l-assassin-jouait-du-trombone

Ces dernières années le Festival Fantasia a présenté des versions restaurées de films québécois faisant dans le cinéma de genre. C’est ainsi que j’ai pu voir la comédie/sci-fi/Bd Dans le ventre du dragon https://www.lapresse.ca/cinema/cinema-quebecois/plus-de-nouvelles/201207/17/01-4544347-dans-le-ventre-du-dragon-a-fantasia.php, le film de vampire https://ctvm.info/fantasia-projection-de-karmina-en-version-restauree-le-24-juillet / et le documentaire surréaliste https://www.revuesequences.org/2018/08/fantasia-2018-vii/.

En 2019, c’est la comédie L’Assassin qui jouait du trombone d’être sortie du placard. Il est présenté dans le cadre d’un hommage au cinéaste/scénariste Roger Cantin https://fr.wikipedia.org/wiki/Roger_Cantinqui dans les années quatre-vingt-dix a réalisé une poignée de comédies mélangeant allègrement les genres et faisant un ample usage d’effets spéciaux, chose rare dans la cinématographie du Québec. Il a également coscénarisé https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Guerre_des_tuques probablement le plus grand classique du film pour enfant du cinéma made-in Québec.

L’assassin a été présenté à la Cinémathèque québécoise en présence de Roger Cantin lui-même qui a reçu le trophée https://fr.wikipedia.org/wiki/Denis_H%C3%A9roux. La salle était bondée de spectateurs et une bonne partie d’entre eux n’avaient jamais encore vu le film, un succès allant au-delà des attentes des organisateurs de l’évènement pour leurs plus grands plaisirs. J’ai moi-même vu le film lors de sa sortie en 1991.

Un meurtre a lieu au studio de cinéma Popcorn international. Avec sa belle tête d’ahuri, l’agent de sécurité Augustin Marleau est un coupable idéal pour l’inspecteur responsable de l’enquête. Malheureusement pour Marleau, les policiers ne sont pas les seuls à vouloir lui faire du tort, il y a également des voyous croisés par hasard et un mystérieux assassin qui continue sa sale besogne tout en jouant occasionnellement du trombone.



L’assassin est une comédie farfelue rocambolesque mixant allégrement les genres (du policier, au burlesque avec une graine de sci-fi) tout en cumulant les clins d’œil référentiels tant littéraires (https://fr.wikipedia.org/wiki/Gaston_Leroux) que filmiques (les Fritz Lang , Marcel Carné/ Jacques Prévert, https://fr.wikipedia.org/wiki/Philip_Marlowe , https://fr.wikipedia.org/wiki/Keystone_Cops , 2001 : L’odyssée dans l’espace).

Avec son intrigue pleine de rebondissement centré sur un faux coupable persécuté et d’un mystérieux assassin œuvrant dans l’ombre le tout se déroulant en une seule nuit et un presque un seul lieu, l’Assassin bénéficie d’une fort bonne prémisse. Le problème c’est que le récit est plombé par une quantité astronomique tant de facilités scénaristiques que de trous narratifs et bien des gags sont plutôt poussifs et prévisibles. Pitre pas bien malin et qui n’arrête pas de se plaindre de sa malchance le personnage de Marleau n’est pas un protagoniste non plus des plus engageant.

Heureusement toutes ces lacunes ne gênent ni dans l’enfilade de gags ni la création d’une ambiance de film noire loufoque. Surtout, il y a la truculence des comédiens qui sont le véritable moteur du film. Certains personnages sont même fort mémorables (la fille ado frondeuse de Marleau, la comtesse délinquante citant Racine, le savant fou au rire maniaque). Bien des gags sont également tout à fait géniaux (celui des « les scratchs » notamment), et comme l’histoire se déroule au sein d’un studio Assassin a même un petit côté satirique vis-à-vis le milieu du cinéma. Il en résulte un film Bd des plus fantasque et sympathique qui fait bien rigoler.

À Noté que la suite de l’Assassin : La vengeance de la dame en noir https://fantasiafestival.com/fr/film/la-vengeance-de-la-femme-en-noir-directors-cutà également été présenté le 4 aout mais hors des cadre du festival.

À suivre prochainement : L’Inquiétante absence puis le bilan du festival.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Mardi 20 Août 2019 16h04
LE CINÉMA DE GENRE QUÉBÉCOIS


https://fantasiafestival.com/fr/film/l-inquietante-absence

Bien que le cinéma québécois soit d’une grande diversité, il ne fait pas beaucoup dans les films de genre. Les films policiers, d’horreur ou avec quelconques éléments fantastiques sont relativement peu nombreux et le plus souvent peu prisé par la critique.

Avec des extraits de films et en interrogeant une grande variété d’intervenants incluant entre autres les cinéastes, https://fr.wikipedia.org/wiki/David_Cronenberg, https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Claude_Lord https://fr.wikipedia.org/wiki/Yves_Simoneau, et https://fr.wikipedia.org/wiki/Robin_Aubert , les producteurs https://fr.wikipedia.org/wiki/Rock_Demers et https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicole_Robert_(productrice) de même que l’écrivain https://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_Sen%C3%A9cal le documentaire l’Inquiétante absence cherche à expliquer pourquoi.



En plus de fournir quelques explications pertinentes, le film fait également un survol très informatif des films de genre au Québec. Il jette également un coup d’œil sur les festivals Fantasia et Spasm pour démontrer l’intérêt du public québécois envers les films de genre et la présence très forte de jeunes talents pour ce type de film.

Toutefois, bien que très informative en soit, ces parenthèses allongent et alourdissent le documentaire qui a 107 minutes s’avère un peu trop long pour son propre bien. Malgré tout, c’est la seule véritable lacune de ce film des plus éclairant et informatif qui donne le goût de voir des films fantastiques ou policiers locaux.

Entrevue des cinéastes de L’inquiétante absence



Critiques du documentaire.

http://plus.lapresse.ca/screens/ec91052b-ef2b-4f52-b3d7-29108be83e65__7C___0.html

https://www.tvqc.com/2019/07/15/redacteurs/louis-philippe-coutu-nadeau/linquietante-absence-critique-du-documentaire-damir-belkaim-et-felix-brassard/

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Mardi 20 Août 2019 17h32
DIX FILMS DE GENRES MADE IN QUÉBEC SUR CINQ DÉCENNIES.

Pour ceux la que le cinéma de genre « made-in-Québec » puisse intéressé voici une petite liste de films important. La plupart d’entre eux sont disponible au Québec sur le canal Illico.

https://elephantcinema.quebec/films/martien-de-noel_300/
Film pour enfant mâtiné de sci-fiction fantaisiste




https://elephantcinema.quebec/films/bingo_8291/
Thriller de politique fiction




https://elephantcinema.quebec/films/panique_11677
Le premier (et unique) film catastrophe québécois.




https://elephantcinema.quebec/films/yeux-rouges-ou-les-verites-accidentelles_13494
Film policier filmé à Québec tournant autour d’un tueur en série.




https://elephantcinema.quebec/films/pouvoir-intime_949/
Le meilleur thriller québécois jamais fait, tournant autour d’un braquage qui tourne mal




https://elephantcinema.quebec/films/un-zoo-la-nuit_5683

Thriller policier noir mais également un drame touchant père fils




https://elephantcinema.quebec/films/dans-le-ventre-du-dragon_7964
Comédie sci-fi au allure de Bd




https://elephantcinema.quebec/films/karmina_23307/
Comédie de vampire.



https://elephantcinema.quebec/films/bon-cop-bad-cop_75005
Comédie policière et film de potes.




https://elephantcinema.quebec/films/affames_85633
Film de zombie



À suivre prochainement: Prix Cheval Noir , Prix du public et bilan du Festival.


Ecrit par: Kung-Fu Scholar Mercredi 21 Août 2019 14h46
PALMÈRES FANTASIA 2019.

PREMIÈRE PARTIE : LES PRIX CHEVAL NOIR

https://fantasiafestival.com/fr/nouvelles/23rd-edition-of-fantasia-announces-full-list-of-award-winners

Prix Cheval Noir pour le meilleur film : https://fantasiafestival.com/fr/film/idol de Lee Su-jin

« Du début à la fin, IDOL est un film incroyablement bien fait. Nous avons été scotchés par la qualité du scénario, de la réalisation et des performances des acteurs ! » a déclaré le jury.



Mention Spéciale : https://fantasiafestival.com/fr/film/the-fathers-shadow de Gabriela Amaral Almeida





Prix du meilleur réalisateur : Carlo Mirabella-Davis pour https://fantasiafestival.com/fr/film/swallow

Prix du meilleur scénario : Carlo Mirabella-Davis pour https://fantasiafestival.com/fr/film/swallow




Prix d’interprétation masculine : Prix ex-aequo pour Han Seok-kyu et Sul Kyung-gu pour IDOL

Prix d’interprétation féminine : Nina Medeiros pour https://fantasiafestival.com/fr/film/the-fathers-shadow


PRIX NEW FLESH – Premières œuvres

Prix New Flesh pour le meilleur premier film : https://fantasiafestival.com/fr/film/why-dont-you-just-die

Mentions spéciales décernées à https://fantasiafestival.com/fr/film/maggie de Yi Ok-seop et https://fantasiafestival.com/fr/film/another-child de Kim Yoon-seok





PRIX SATOSHI KON POUR L’EXCELLENCE EN ANIMATION

Prix Satoshi Kon pour le meilleur long métrage d’animation : https://fantasiafestival.com/fr/film/fly-me-to-the-saitama de Masaaki Yuasa



Mention Spéciale décernée à https://fantasiafestival.com/fr/film/human-lost de Fuminori Kizak



PRIX AQCC-CAMERA LUCIDA

Prix AQCC-CAMERA LUCIDA à https://fantasiafestival.com/fr/film/koko-di-koko-da de Johannes Nyholm



Mention Spéciale décernée à Nao Yoshigai



PRIX ACTION !

Prix du meilleur film d’action àhttps://fantasiafestival.com/fr/film/the-fable de Kan Eguchi





Mention Spéciale décernée à https://fantasiafestival.com/fr/film/master-z-ip-man-legacy de Yuen Woo-ping

À suivre prochainement : Les prix du public.


Ecrit par: Kung-Fu Scholar Jeudi 22 Août 2019 01h30
FANTASIA 2019: LES PRIX DU PUBLIC

Meilleur film asiatique

OR : https://fantasiafestival.com/fr/film/fly-me-to-the-saitama (Japon) – Réal: Hideki Takeuchi



ARGENT: https://fantasiafestival.com/fr/film/dance-with-me (Japon) – Réal: Shinobu Yaguchi



BRONZE http://://fantasiafestival.com/fr/film/brave-father-online-our-story-of-final-fantasy-xiv (Japon) – Réals: Teruo Noguchi, Kiyoshi Yamamoto





Meilleur film international


OR https://fantasiafestival.com/fr/film/lake-michigan-monster (É.-U.) – Réal: Ryland Tews
[/B]


ARGENT : https://fantasiafestival.com/fr/film/l-intervention
(France) – Réal: Fred Grivois




BRONZE : https://fantasiafestival.com/fr/film/why-dont-you-just-die (Russie) – Réal: Kirill Sokolov




Meilleur film, Action!

https://fantasiafestival.com/fr/film/the-gangster-the-cop-the-devil (Corée du Sud) –Réal: Lee Won-tae




Meilleur film d'animation

https://fantasiafestival.com/fr/film/promare (Japon) – Réal: Hiroyuki Imaishi




Meilleur film, Camera Lucida

https://fantasiafestival.com/fr/film/jesus-shows-you-the-way-to-the-highway (Espagne-Estonie-Ethiopie-Lettonie-Roumanie) – Réal: Miguel Llansó




Meilleur film canadien


https://fantasiafestival.com/fr/film/dead-dicks (Canada) – Réals: Chris Bavota, Lee Paula Springer



Meilleur documentaire

https://fantasiafestival.com/fr/film/phantom-of-winnipeg (Canada) – Réals: Malcom Ingram, Sean Stanley



À suivre prochainement : Le Bilan.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Jeudi 22 Août 2019 21h17
BILAN : FANTASIA 2019.

Cette année j’ai vu un total de 45 films et pu rédiger 33 critiques. J’ai vu moins de films que l’année passée, mais j’ai été capable d’écrire davantage.

Sur les 45….

35 ont été vues sur un grand écran et 10 sur des screeners.
37 sont des longs métrages, 3 des documentaires et 5 des films d’animation.
5 sont des films chinois
5 films de Corée du Sud
3 films du Japon (6 si on inclut les films d’animation)
2 films des Philippines et 1 du Cambodge.
14 films de langue anglaise incluant 1 du Canada et 2 d’Irlande, le reste sont des États-Unis.
5 films internationaux (4 européen/1 Sud-Américains).
3 films du Québec (incluant 2 documentaires)
4 sont des films rétro incluant deux de Hong-Kong, 1 des États-Unis et 1 du Québec.

À mon grand regret, je n’ai pas connu en 2019 des révélations surprises. Certes, j’ai vu quelques superbes films, mais ceux-ci correspondaient à mes attentes suscitées soit par la bande-annonce ou à ce que je savais du cinéaste impliqué.

Sur les quarante-cinq films vus, les trois meilleurs sont :

https://fantasiafestival.com/fr/film/it-comes
… par sa surenchère, sa subversion des attentes, son humour et le malaise qu’il suscite envers les personnages, le film a offert à moi et au public fantasien l’un des visionnements les plus viscéraux et surprenant du festival".

https://fantasiafestival.com/fr/film/why-dont-you-just-die
"Intituler en russe Papa Sdokhni « Meurt papa », Why Don’t You Die est une comédie allumée aussi rocambolesque que glorieusement gore centré sur un joli jeu de massacre au propre comme au figuré….. Véritable petit bijou rouge sang et noir; le portrait cynique qu’il dresse de la police et de famille russe aussi pourrit l’une que l’autre en dit long sur la société russe contemporaine".

https://fantasiafestival.com/fr/film/shadow
« Un style visuel évoquant la peinture à l’encre chinoise, une ambiance “zen ténébreuse”, les thèmes du double et de la dualité de même que des instants de violence ponctuant le récit comme des éclaboussements de sang sur une feuille blanche donnent un lustre aussi somptueux que singulier au dernier film wuxia du cinéaste chinois Zhang Yimou, sa contribution la plus originale dans le genre ».

https://fantasiafestival.com/fr/film/dance-with-me , https://fantasiafestival.com/fr/film/extreme-job , https://fantasiafestival.com/fr/film/l-assassin-jouait-du-trombone et https://fantasiafestival.com/fr/film/the-boxers-omen se sont également avérer être des divertissements particulièrement ludiques.

Sans être nécessairement de mauvais films, https://fantasiafestival.com/fr/film/maggie, https://fantasiafestival.com/fr/film/jesus-shows-you-the-way-to-the-highway , et https://fantasiafestival.com/fr/film/sator se sont avérés des visionnements longuets et pénibles tellement à mes yeux ils ne menaient à rien. Un en particulier https://fantasiafestival.com/fr/film/alien-crystal-palace c’est avérer si barbant que j’ai quitté après 30 minutes. https://fantasiafestival.com/fr/film/critters-attack est un film d’horreur rétro de pacotille et https://fantasiafestival.com/fr/film/the-gangster-the-cop-the-devi l un thriller macho de bonne facture mais d’intérêt moyen. Il a pourtant été un des films favoris du public fantasien.

Cela termine mes contres rendus du festival sur le Blogue de HK Cinémagic. Au cours des mois qui suivent, je compte cependant monter un nouveau dossier plus complet sur Fantasia 2019 avec des critiques revues et augmentées et de nouveaux textes sur des films vus, mais sur lesquels je n’ai pas encore écrit ou encore des films présentés au festival, mais vus ultérieurement.

En espérant, comme toujours, que mes textes ont su être aussi informatifs que divertissants.

Yves. hiya.gif

Ecrit par: Pti denis Vendredi 23 Août 2019 21h33
Merci beaucoup Yves icon13.gif

Un superbe travail comme chaque année wink.gif

© Invision Power Services (http://www.invisionpower.com)