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> Festival Fantasia 2023, Festival de film à Montréal
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Ecrit le : Mercredi 16 Août 2023 17h41
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FANTASIA 2023 LES PRIX DU PUBLIC

Communiqué intégrale avec liste complète


► MEILLEUR LONG-MÉTRAGE INTERNATIONAL

OR: TALK TO ME (Réal. Danny et Michael Philippou, Australie)
ARGENT: LATE NIGHT WITH THE DEVIL (Réal. Cameron et Colin Cairnes, États-Unis)
BRONZE: HUNDRED OF BEAVERS (Réal. Mike Cheslik, États-Unis)


TALK TO ME : Présentement en salle en Amérique


HUNDRED OF BEAVERS



► MEILLEUR LONG-MÉTRAGE ASIATIQUE

OR: THE ROUND UP: NO WAY OUT (Réal. Lee Sang-yong, Corée du Sud)
ARGENT: RIVER (Réal. Junta Yamaguchi, Japon)
BRONZE: PHANTOM (Réal. Lee Hae-young, Corée du Sud)


THE ROUND UP III: NO WAY OUT


RIVER


PHANTOM



► MEILLEUR LONG-MÉTRAGE D’ANIMATION

OR: KURAYUKABA (Réal. Shigeyoshi Tsukahara, Japon)
ARGENT:THE CONCIERGE (Réal. Yoshimi Itazu, Japon).
BRONZE: THE FIRST SLAM DUNK (Réal. Takehiko Inoue, Japon)


KURAYUKABA


THE CONCIERGE AT HOKKYOKU DEPARTMENT STORE


FIRSR SLAM DUNK



►LE PRIX DU PUBLIC GCR POUR LE MEILLEUR FILM CANADIEN

SATAN WANTS YOU (Réal. Steve J. Adams et Sean Horlor)




► MEILLEUR LONG-MÉTRAGE CANADIEN

OR: THE SACRIFICE GAME(Réal. Jenn Wexler)
ARGENT: SATAN WANTS YOU (Réal. Steve J. Adams et Sean Horlor)
BRONZE: MY ANIMAL (Réal. Jacqueline Castel)


► MEILLEUR LONG-MÉTRAGE QUÉBÉCOIS

OR: WE ARE ZOMBIES (Réal. François Simard, Anouk Whissell et Yoann-Karl Whissell)
ARGENT: LES CHAMBRES ROUGES (Réal. Pascal Plante)
BRONZE: RICHELIEU (Réal. Pier-Philippe Chevigny)


PRIX L'ÉCRAN FANTASTIQUE

RESTORE POINT (Czech Republic, d. Robert Hloz)

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Ecrit le : Jeudi 17 Août 2023 15h31
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Compte Rendu Post Fantasia Vol : 3
Chasse à l’homme (ou la femme).

New Life

Dans New Life la vie d’une jeune femme est complètement bouleversée lorsqu’en devenant une fugitive elle doit laisser tout derrière elle et se lancé dans une fuite en avant vers la frontière. Une chasseuse de prime est engagée pour la retrouver le plus rapidement et discrètement possible, mais cette dernière fait également face à des problèmes de santé qui affectent sa vie. Le destin croisé de ses deux femmes va se conclure de façon tragique.

New Life est un thriller paranoïaque mâtiné d’horreur inspiré par la récente crise pandémique. L’intrigue ne met pas trop l’emphase sur le suspense et le mystère, mais mise plutôt sur le portrait empathique de deux femmes qui chacune à leurs façons font face à des épreuves changeant à jamais leurs vies. Grâce à une structure narrative ponctuée de flash-backs la nature du mystère au cœur du film est révélé graduellement qui donne une nouvelle tournure au suspense et prend à revers les clichés habituels du thriller paranoïaque. Quelques scènes de poursuites et d’effrois des plus efficaces viennent pimenter la seconde moitié du film qui reste toutefois marqué par son portrait complémentaire du désespoir et de la résilience. L’ultime moment entre les deux protagonistes est particulièrement poignant.

Contrairement à ce que l’on retrouve dans bien des thrillers il n’y aucun effort de stylisation visuelles accrocheuses, tout étant accès vers la présentation réaliste des personnages et des situations. Malgré une mise en scène très télévisuelle et un suspense sans grand éclat (excepté pour un moment choc super-efficace) le drame à dimension humaine de New Life en fait selon moi la meilleure fiction inspiré de la Pandémie que j’ai vu jusqu’à maintenant.

Cote : Drame humain : 9/Facture de production un peu terne : 7 Cote général : 8.

Farang

Après avoir accidentellement tué un truand qui le pourchassait, un ex-taulard français refait sa vie en Thaïlande comme kickboxeur. Il a des projets d’avenir pour la petite famille qu’il a fondé mais pour les réalisés il doit rendre un petit service à un gangster. L’opération ayant tourné au vinaigre, les conséquences seront tragique pour le kickboxeur menant ce dernier a une série d’affrontement au cœur de Bangkok et a un bain de sang épique.



Xavier Gens est un cinéaste qui a fait surtout dans le film d’horreur (incluant Cold Skin présenté à Fantasia en 2018), mais avec quelques incursions dans le domaine du thriller d’action. Avec Farang il se lance pour la première fois dans le cinéma d’action martial ou il reprend en grande partie la démarche de Gareth Evans metteur en scène du diptyque Raid (I : Redemption (2011)/II : Retaliation 2013, avec des séquences magnifier à la fois par une mise en scène dynamique et ne violence graphique gore. Mais alors que Evans faisait dans le thriller avec un protagoniste policier combattant des gangsters, Farang fait lui dans la vendetta viscérale.

Gens compense la nature convenue de son histoire en lui donnant une gravitas dramatique beaucoup plus relevé que la norme pour se type de film avec un scénario bien construit et surtout le jeu dramatique intense de sa vedette Nassif Lyes . Ancien champion national en kickboxing, Lyes a toutefois une longue carrière d’acteur derrière lui et Farang marque en fait son premier film d’action dont il est la vedette. Son profil est plus similaire à celui de Bruce Lee [qui était acteur autant qu’artiste martial] et le distingue d’autres stars comme Chuck Norris et Jean Claude Van Damme des artistes martiaux devenue pseudo-acteur. Si le personnage incarné par Lyes parle peu et dans des phrases courtes, il est par contre d’un charisme solaire éclatant et d’une expressivité émotionnelle des plus intense rendant son personnage et les tragédies qui l’affligent tout à fait crédible et engageante.

Si le film se limite à deux petits affrontements dans sa première moitié [incluant un dans un ring de muay thai], il se rattrape à mi-parcours avec des affrontements viscéraux dans la bicoque du héros, une villa, un bordel, et pour finir à plusieurs endroits dans une manufacture; incluant le grand morceau de bravoure du film se déroulant dans un monte-charge qui constitue pour moi le moment-choc le plus galvanisant de tout le Festival.

Un aspect intéressant à Farang qui m’a particulièrement frappé est que la langue française est parlée même en Thaïlande avec l’anglais et la langue du pays. Farang a donc bel et bien conservé son identité française alors qu’il aurait été plus facile d’être une production internationale tournée en anglais. La qualité de la direction photo et les beaux décors thaïlandais contribue également au lustre du film.

Une fois le visionnement de Farang terminer; Xavier Gens est venu en personne faire un petit Q & A ou il a révélé que le cascadeur/chorégraphe britannique Jude Poyer avait contribué au design des combats du film, que les droits du film avaient été vendus en Amérique et qu’il serait présenté sous le titre plus générique de Mayhem, qu’une suite de Farang serait envisageable s’il connait un assez gros succès commercial et que celui-ci se déroulerait en France. Finalement il a révélé que son prochain film porterait sur des requins, mais également sur des technologies avancées.

Cote : Combats 9/Intrigue convenue, mais avec gravitas : 7.5/Prestation de Lyes 8 : Cote générale : 8.
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Ecrit le : Jeudi 24 Août 2023 15h58
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COMPTE-RENDU FANTASIA 2023 VOL : 4
BD Life première partie.

LE VISITEUR DU FUTUR

Les films de science-fiction français (et même en françcais) sont déjà rares et ceux qui se veulent comiques encore bien davantage. Présenté à Fantasia le dimanche 30 juillet Le Visiteur du Futur était donc une occasion à ne pas rater pour se divertir, mais également pour découvrir une ouverture rare dans le cinéma français.

Au départ uneune série web le Visiteur s’est développée sur quatre saisons en une véritable saga sci-fi aussi drôle que rocambolesque au fur et à mesure que son créateur le scénariste et metteur en scène François Descraques a acquis des moyens, de l’expertise et des ambitions. La série terminée en 2014, les aventures du Visiteur se sont poursuivies dans le médium du roman et de la BD, mais Descraques a toujours envisagé un passage au grand écran. Il lui a fallu six années pour concocter un scénario adéquat et réunir des fonds nécessaires à son grand projet.

Dans Le Visiteur le film le personnage titulaire kidnappe un politicien vaguement véreux et sa fille contestataire afin de prévenir une apocalypse causée par une centrale nucléaire parrainé par ledit politicien. Un trio d’agents de la brigade temporelle veulent intervenir pour neutraliser le Visiteur excepter qu’ils sont plutôt du genre gaffeur. Comme le Visiteur du futur et ses propres comparses ont également un déficit en compétence, la sauvegarde de l’avenir est loin d’être garantie.



Pour faire un film avec le Visiteur, Descraques a dû faire face à quantité de difficultés. Il lui faillait en effet crée une trame de science-fiction qui soit crédible et engageante, et ce avec des moyens modestes. Il lui fallait également restituer un univers fictif déjà développé pouvant être compris par des néophytes tout en ne faisant pas dans les redites au détriment de fans de la série d’origine.

En dépit des difficultés lors de l’écriture puis pendant le tournage en pleine pandémie, Le Visiteur du Futur s’impose à mes yeux comme une réussite exemplaire. L’esprit, l’humour et l’esthétique en font une véritable BD live aussi vivace que truculente.. En dépit de sa trame jouant sur le voyage dans le temps et la dystopie post apocalyptique l’emphase est vraiment mis sur la prestation des comédiens avec les effets spéciaux et les décors plus utilisés pour crée un look et une ambiance appropriée plutôt qu’être source du spectacle comme dans la plupart des films de science-fiction. Si le visiteur, sa bande et leurs adversaires de la Brigade font bien rigolés, ce sont les personnages du père politicien et de sa fille (attachante Enya Baroux) qui donne de l’émotion au film de même qu’une véritable pertinence au débat écologique qui est au cœur du récit.
En dépit de son style très BDesque, l’influence de quantité de films se fait bien sentir allant du Terminator aux film de zombie et aux pastiches du cinéaste britannique Edgar Wright dont la fameuse trilogie Cornello (Shaunn of the dead, Hot Fuss, The Pub at the end of the world) a dû servir de modèle à Descraques. Une partie du plaisir du Visiteur tient d’ailleurs à entrevoir tous les clins d’œil qu’on y trouve.

Le Visiteur de futur était supposé sortir au Québec plus tôt dans l’année avant que son inclusion au Festival Fantasia amène à un changement de plan. Aux dernières nouvelles il serait encore supposé être présenté en 2023. C’est une comédie hautement recommandée qui constitue une alternative rafraichissante au film de Sci-fi américain qui font plus dans le grand spectacle boursoufflé que la franche rigolade. C’est également de bon augure pour la cinéma populaire français surtout si Descraques poursuit sa démarche dans le cinéma de genre comme Edgar Wright avant lui.

Cote : 8,5.

Premier épisode de la websérie sur Youtubes



Connaitre la série d’origine n’est pas obligatoire pour comprendre le film. Pour ceux qui n’ont pas encore vue le long métrage la série donne quand-même un avant-gout d’humour et montre comment tout a commencer pour Descraques et compagnie et comment ils ont progressé. La série au complet comprend plus de 57 épisodes d’une durée de 2mn a 15mn totalisant à peu prêt 8 heures.
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Ecrit le : Samedi 26 Août 2023 16h42
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COMPTE RENDU POST FANTASIA VOL 5 : ANIMATION AXIS
PREMIÈRE PARTIE CAUCHEMARS ET HORREUR

The Feast of Amrita est le second animé présenté à Fantasia de Saku Sakamoto après Aragne Sign of Vermillion montré en 2018. J’avais vu le film a l’époque mais l’ayant complètement oublié depuis je l’ai revu une seconde fois afin de me préparer pour Feast.

La spécificité de Sakamoto est qu’il est l’auteur pas juste complet mais unique de ces films qu’il produit, écrit, met en scène et anime par lui-même en mixant le dessin avec l’animation numérique sans l’aide d’une équipe technique pour l’épaulé. Il va même jusqu’à composer sa propre musique. Le deuxième trait distinct est son imagerie morbide et cauchemardesque qu’il présente dans des intrigues au fils narratifs des plus ténus.

Dans ARAGNE SIGN OF VERMILLION par exemple la protagoniste est une jeune étudiante blonde qui vit dans un bloc appartement délabré ou elle fait plusieurs rencontres bizarres et est confronté à plusieurs incidents insolites qui non seulement vont compromettre sa raison mais remette en question sa propre identité.



Aragne est en fait un véritable fourre-tout puisqu’on y retrouve lieu hantée, hallucinations, bio-horreur, horreur folklorique, thriller paranoïaque et giallo. On est jamais trop sur si ce qu’on l’on voit tient du réel, des hallucinations ou de rêves cauchemardesque. Conséquemment, suivre l’intrigue constitue un exercice assez laborieux voir peut-être vain. Toutefois, le climat onirique, l’imagerie macabre parsemé d’insectes monstrueux et le mystère aussi maniéré soit-il, est captivant à voir. On pourrait résumé Aragne en disant qu’il s’agit d’une sorte de croisement entre Angel’s Eggs première œuvre personnelle de Mamoru Oshi pour l’ambiance, l’Imagerie onirique de même que la trame narrative opaque et Perfect Blue de Satppshi Kon pour sa protagoniste confuse et troublé, son climat glauque et le maniaque giallo qui rôde.

Film complet sur You Tube


En plus d’avoir recours au numérique, Sakamoto utilise toute sorte de gimmicks pour crée une impression de mouvement dans un style d’animation minimaliste, méthodes efficaces mais qui se fait non sans maladresse et redondances. Aragne peut être apprécié différemment : comme un cauchemar halluciné jouant tant la carte de l’horreur psychologique que surnaturel aussi déroutant qu’ensorcelant ou une production tape à l’œil aussi bancale et dérivative qu’ ennuyante et prétentieuse. À retenir tout de même qu’il s’agit quand-même de l’œuvre d’un seul homme.

Cote : 7,3

FEAST OF AMRITA est présenté comme un prequel d’Aragne et il se déroule dans le même complexe immobilier glauque au centre du film et qui sert encore une fois de refuge à des insectes monstrueux, des virus et des fantômes. Cette fois ci se sont un trio de lycéennes qui se perdent dans la labyrinthe à la fois physique, mentale, temporel et inter-dimensionnelle d’une intrigue la encore assez confondante et laborieuse mais remplie d’images viscérale saisissante ; comme une averse de filles identiques qui tombe du ciel ou encore la vision de filles greffé à des insectes géant.



Tant le style graphique que les méthodes d’animation dans Feast ne sont pas tout à fait la même que dans Aragne. Par exemples les techniques minimalistes sont différentes avec les mouvements et déplacements des personnages étant beaucoup plus saccadé et l’animation par ordinateur tient une plus grande place ce qui donne un look plus factice. Si Sakamoto continue d’être très doué pour créer des monstres effrayants, des ambiances oniriques glauques et des mystères nébuleux, il semble qu’il est plus tendances à tournée les coins rond dans sa technique et de faire dans la redondance. Aussi talentueux soit=il pour crée une imagerie monstrueuse et angoissante, il aurait vraiment besoin d’une équipe pour l’épaulé dans son travail et créer ainsi des œuvres beaucoup plus achevé. Tout seul son travail aussi original soit-il parait trop techniquement bancal pour pleinement séduire.

Cote : 7

Feast of Amrita était précédé d’un court-métrage taiwanais tout aussi cauchemardesque que les films de Sakamoto, mais de bien différentes façons tant narrativement qu’au niveau graphique. GHOSTS OF THE DARK PATH se déroule durant la période dite de la Terreur Blanche au cours duquel le régime nationaliste de la République de Chine poursuivit impitoyablement les dissidents et ceux perçu comme tel. Un agent infiltré aide dans la capture d’un groupe rebelle, mais dégouté par les agissements d’un supérieur il aide une leader dissidente à s’échapper. Grièvement blessé, celle-ci fuit et l’agent la suit de loin en pistant les traces de sang qu’elle laisse trainées derrière elle. Il la retrace jusqu’à un sentier ténébreux qui met bien en relief les horreurs du régime dont il le complice.

Contrairement aux films de Sakamoto qui sont narrativement confus, Ghosts présente une récit onirique tangible tant narrativement qu’au niveau du graphisme et des thèmes. Une fable historique cauchemardesque qui met bien en relief tant les horreurs du passé que la complicité même hésitante de quantité de facilitateurs au sein des agents du gouvernement et des forces policières. À voir si possible si on en a l’occasion.

Cote : 8,3.
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Ecrit le : Lundi 28 Août 2023 13h19
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COMPTE RENDU POST FANTASIA VOL : 5: ANIMATION AXIS
DEUXIÈME PARTIE : AVENTURES ET FÉERIES

KURAYUKABA est un film d’animation d’allure steam-punk aux couleurs pastel chatoyantes qui se déroule en grande partie dans un vaste monde souterrain situé sous une ville des années vingt. Un détective privé se rend dans ce territoire caché afin de découvrir le mystère derrière plusieurs disparitions. Il y rencontre une milice menée par une adolescente armée jusqu’aux dents.



Aussi détonant qu’il soit par son aspect visuel, le film m’a semblé être sérieusement plombé par un rythme narratif beaucoup trop rapide et abrupt. Il a alors été difficile alors pour moi d’appréhender pleinement les personnages, les lieux et les situations rendant l’intrigue difficile à suivre. C’est décevant, car l’esthétique colorée du film est originale et ce qu’il montre du monde souterrain est intrigant. C’est pourquoi je verrais bien le film une nouvelle fois si l’occasion se présente afin de voir si cette fois-ci je serais en mesure de mieux comprendre les tenants et aboutissants du récit et peut-être développer une nouvelle appréciation.

Cote pour rendu visuel : 8.5 + Cote pour narration : 4 font une moyenne de 6.

SANDLAND est l’adaptation d’une petite série manga de Akira Toriyama le créateur de Dragonball, l’un des manga les plus populaires au monde.

Dans un monde désertique, les sources d’eau sont détournées par un roi sans scrupules. Ces sujets doivent alors payer une taxe exorbitante pour boire. Un vieux shérif décide de partir à la recherche d’une source légendaire cachée dans une région perdue et s’adjoint l’aide d’un petit démon à la force herculéenne de même que d’un vieux troll sentencieux. En cours de route le trio fait face des maraudeurs du désert de même qu’aux forces armées du roi. Éventuellement c’est en volant un tank que le shérif et ses amis poursuivront leurs périples pour trouver de l’eau.



Sandland est un récit d’aventure haute en couleur et rondement menée tant dans son récit que son animation avec des personnages truculent for bien campé. À ma grande surprise, c’est le personnage du shérif qui prend le dessus sur le petit démon teigneux. Les affrontements entre tanks et autres affrontement startégiques sont à mon idée les meilleurs moments du récit.

Le film reproduit fidèlement le graphique et l’esprit de l’œuvre de Toriyama. Des parents ayant grandi avec DragonBall dans leurs jeunesses pourraient présenter Sandland à leurs enfants. En tant que long métrage, il est plus facile a digéré que les autres séries manga ou animé de Toriyama qui requirent des semaines voir des mois de lectures ou de visionnement pour passé à travers. Si l’esthétique de Sandland n’est pas aussi distincte que Kurayukaba, on accroche plus facilement à son intrigue palpitante et a ces personnages charismatiques et attachants. C’est également un film d’excellente facture spécialement dans sa façon de mixé animation dessinée et numérique. Très recommandé.

Cote : 8

THE CONCIERGE est le titre court d’un long métrage d’animation : The Concierge at Hokkyoku Department Store", qui est l’adaptation d’une série manga s’étant mérité plusieurs prix d’excellence.

Le récit présente le stage d’une toute nouvelle préposée à la clientèle (c’est-à-dire une concierge) d’un grand centre d’achat dont la grande particularité est d’être fréquenté par des animaux anthropomorphes. Ses tâches étant souvent exigeante la jeune femme se demande souvent si elle est à la hauteur. Sa débrouillardise et sa bonne volonté de même que l’aide encourageante de ses collègues et les conseils de ses supérieurs l’aideront à surmonter bien des difficultés afin de satisfaire la clientèle et pouvoir réaliser leurs désirs.

La faune anthropomorphique de The Concierge fait irrésistiblement pensée au long métrage 3D Zootopia les deux œuvres étant tout aussi délicieusement imaginative l’une l’autre dans la façon de présenter un monde adapté à quantités d’espèces aux formes et aux tailles différentes. Par contre, alors que le graphisme de Zootopia a été créé par moyens numériques, celui de Concierge évoque quand à lui des esquisses aux couleurs pastel et délicates de peinture à l’eau. Malgré des méthodes de dessins différents, les personnages des deux œuvres sont tout autant expressifs et attachants.



Dans Concierge, les humains ne sont présentés qu’en tant qu’employés du centre d’achat pour servir les besoins de ses clients particuliers. C’est que les animaux anthropomorphes s’avèrent en fait appartenir à des espèces éteintes ou en voies d’extinction. Des thèmes écologiques et humanistes côtoient donc l’étrange surréalisme cocasse du film.

Si Concierge est tout à fait enchanteur a quantité de niveaux, je trouve par contre que magnifier un haut lieu de la société de consommation est problématique. Il faut vraiment avoir les lentilles roses d’un enfant, d’un naïf fini ou d’un riche complètement imbu de lui-même pour souscrire à l’idée qu’un centre d’achat somptueux est un lieu féerique alors qu’il s’agit juste d’un bazar de luxe conçu pour dépenser. J’ai trouvé que voir les proposés servir leur clientèle comme des valets est un spectacle assez navrant, surtout quand on considère que le récit se déroule au Japon dans un pays ou les clivages hiérarchiques entre l’élite oligarchique et gens du commun sont solidement ancrés. À la fois ode magique à la consommation et fable écologique c’est deux aspects de Concierge ne m’ont pas semblé bien cohérent.

Toutefois, malgré tout mon cynisme, je reconnais que je suis quand même tombé en grande partie sous le charme du ton et look émerveillé du film, de son humour charmant et sa belle galerie de personnage tout à fait mignon et adorable.

Cote : Graphise, animation, humour : 8,5/Thèmes : 5,5.
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Ecrit le : Jeudi 31 Août 2023 18h56
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COMPTE-RENDU FANTASIA 2023 VOL : 6
BD Life deuxième partie.


SHIN KAMEN RIDER.

Après SHIN GODZILLA et SHIN ULTRAMAN ,, le cinéaste et animateur Hideaki Anno, s’attaque à : une troisème figure iconique de la science-fiction populaire japonaise : le superhéros à moto : KAMEN RIDER.

Le film a été produit pour commémorer le cinquantième anniversaire du héros crée 1971 avec la diffusion d’une série TV jumelée à une série manga. Rider a subséquemment poursuivi ses aventures dans une cinquantaine de films ou d’émission TV. On peut également le considérer comme le prototype des Super-Sentai (dont les Power Rangers font partie) et d’avoir été — avec UIltraman — une des influences derrière Super Inframan le film culte de la Shaw Brothers

Dans Shin Kamen Rider, un cyborg au casque d’insecte combat l’organisation maléfique qui l’a créé. Il sert surtout comme garde du corps à la fille du savant responsable de sa transformation. Comme elle connait la technologie employée l’organisation ennemie, elle constitue donc un atout à protéger à tout prix en affrontant plusieurs d’adversaires modelés comme lui sur des bestioles bizarres; chauves-souris, scorpion, guêpe et papillon.



Comme, l’origine de Kamen Rider est déjà connue du public japonais Anno l’aura circonscrit àl'essentiel. Lorsque le film commence, Rider est déjà un être doté de superpouvoirs et prêt à combattre. Quand Rider ne se bat pas, lui et sa protégée s’engagent dans de longs et laborieux exposés sur la nature de ces pouvoirs et les buts recherchés par l’organisation qu’ils combattent.

Ce qui m’a frappé dans Shin Kamen Rider c’est comment les méchants et les scènes d’actions sont dans le même style que celui d’un vieux film d’Anno datant de plus de quinze ans : CUTEY HONEYprésenté à Fantasia en 2006. Honey et Kamen Rider sont des adaptations ou variations de séries manga datant de la même époque et sont des superhéros ayant quelques attributs en commun : ce sont tous les deux des non humains, combattant des organisations secrètes mener par des super-vilains inspirés par un fabuleux bestiaire.

Contrairement à l’exubérante héroïne rose bonbon de Cutie Honey, Shin Kamen Rider présente un héros stoïque stéréotypé plutôt terne qui se fait toujours damer le pion par des personnages plus intéressants que lui. Dans l’ensemble du film, c’est la fille du savant qui capture l’attention par la force de son caractère, la détermination qui l’anime et les regrets secrets qu’elle dissimule. Un second Kamen Rider apparait également à mi-chemin du film et a une personnalité frondeuse plus engageante. Entre un héros plutôt fade et de longs passages d’expositions, Shin Kamen Rider ne s’avère pas aussi captivant que les deux Shin précédents d’Anno. Comme je ne connais rien au Kamen Rider d’origine, j’ignore comment précisément Anno a modernisé et déconstruit le personnage dans sa version à lui, mais le film est lourd en expositions pseudo-métaphysiques typiques de l’auteur de la série Evangelion. Aussi comme à l’habitude chez Anno les personnages sont filmé de façon frontale dans des plans symétriques.

Malgré mes réservations, il n’en demeure pas moins que le plaisir ludique à tirer de Rider est assez substantiel. Le spectacle d’action hyperkinétique d’allure très BD est des plus flippant pour les sens et le design des méchants aux attributs et costumes d’insecte est fabuleusement kitch. Le plaisir du spectacle qu’offre Rider devrait être décuplé pour ceux qui connaissent déjà la franchise et pourront reconnaitre toutes les références du film. Les admirateurs d’Anno par contre risquent de rester un peu sur leurs faims, comme le montre cette critique en ligne de la revue Panorama.

Cote : Pour les fans de Kamen Rider : 9/Pour les Fan d’Anno : 7. Cote générale : 7,5.

Kamen Rider le premier épisode.


Comparaison extrais film/série TV côte à côte.


À suivre prochainement le contre rendu du film de clôture: WE'RE ALL ZOMBIES.

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Ecrit le : Samedi 09 Septembre 2023 16h42
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COMPTE-RENDU POST FANTASIA : VOL : 7.
Apothéose zombie pour geeks fantasien.

Comme film de clôture, les organisateurs de Fantasia ont pu mettre la main sur WE'RE ALL ZOMBIES même si la sortie du film n’est pas prévue avant 2024.

Il s’agit du troisième film des Roadkills Superstars (Aka RKSS)Roadkills Superstar (aka RKSS) un trio de cinéaste québécois constitué de François Simard, Anouk Whissell et Yoann-Karl Whissell /. Des habitués de longue date du festival en tant que spectateurs (comme moi), ils ont commencé à faire des courts-métrages puis se sont lancé dans les films avec TURBO KID présenté à Fantasia en 2015. La spécialité des Roadkills est le pastiche du cinéma des années quatre-vingt jouant à fond sur un humour facétieux, le gore et les clins d’œil référentiels. Après TURBO KID qui réimaginait Mad Max avec des bicyclettes motocross le trio a réalisé ensuite Summer of 84SUMMER OF 84 en 2018 un pastiche des Goonies mais avec un tueur en série au centre de l’intrigue.

WE'RE ALL ZOMBIES est l'adapation d’une série BD : The Zombies that Ate The World par Jerry Frassen et Guy Davis. Fidèle a leurs démarche référentiel les Roadkills se sont inspiré de l’esprit satirique et du gore burlesque que l’on retrouve dans des films clés comme le Robocop de Paul Verhoeven, le Reanimator de Stuart Gordon, les comédies gore de Peter Jackson de même que quantité de films zombies. À noté que bien que Zombies soit l’œuvre de Québécois avec une importante équipe technique locale, le film est en langue anglaise.

Dans un monde où l’humanité doit maintenant partager la planète avec des morts réanimés dociles, mais encombrants, un trio d’hurluberlus opportunistes (un gros malabar, un petit pervers et sa sœur hargneuse) kidnappe des zombies pour les vendre au plus offrant. Ils s’attirent toutefois des ennuis avec des agents d’une puissante corporation exploitant les zombies à leurs propres fins. Le trio se trouve également mêlé à un complot visant à transformer les morts en cannibales déchainés.

Carburant à un humour noir souvent débile parfois brillant, peuplé surtout de tarés truculents et remplis de gags gore ahurissants, We’re all Zombie est une fiesta archi-grotesque jubilatoire 100 % Fantasien. De plus, tout comme Turbo Kid avait jadis récrée un futur postapocalyptique avec trois fois rien, Zombies s’ingénie merveilleusement bien à présenter un monde de zombie pourrissant des plus imagés.

Cela dis en dépit de mon goût pour le macabre et l’humour potache, j’ai quand même éprouvé un certain malaise vis-à-vis la cruauté de certains gags et les actions souvent dépravées des protagonistes aussi attachants soit il en dépit (ou à cause) de leurs bêtises.

Le film terminé, le trio RKSS, les comédiens et plusieurs membres de l’équipe techniques sont venus devant la salle pour recevoir l’ovation monstre des spectateurs. Les Roadkills étant eux-mêmes des fantasiens pure laine, il régnait dans la salle de projection une ambiance proche du happening entre potes. Hélas mon humeur ayant été plombé par le malaise que le film avait provoqué je ne pouvais pas complètement partagé cet enthousiasme. La gène j’ai éprouvé ne m’empêche pas pourtant pas de reconnaitre qu’avec Le Visiteur du Futur, We’re All Zombies aura constitué le divertissement le plus purement ludique de tout le festival.

De fait, les deux films ayant suscité en moi une grosse curiosité envers leur œuvre d’origine je me suis procurer la série web de Visiteur de même que le premier album de The Zombies that Ate the World. Si Visiteur le film est une continuation de la série d’origine, We’re All Zombie n’est qu’une adaptation partielle de la BD. J’ai pu en effet constater celle-ci présentaient des personnages encore plus tarés que le film, les relations y sont encore plus toxiques, l’humour plus crasse, le gore plus dégoutant et l’ambiance générale plus sordide, Si We’re All Zombies a récupéré la prémisse de base de même que le trio de protagonistes, des anecdotes et quelques gags les Roadkills ont adouci quelque peu le ton d’ensemble avec un esprit bon enfant loufoque, beaucoup d’autodérisions, encore plus de satires et des protagonistes en général plus sympathiques.

Cote : 8,2.

À suivre prochainement: Le bilan de Fantasia 2023.
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Ecrit le : Lundi 11 Septembre 2023 17h07
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FANTASIA 2023 BILAN FINAL DU FESTIVAL

Au total cette année j’ai vu 40 films de Fantasia et j’ai rédigé un contre rendu sur 34 d’entre eux réparti dans 19 rubriques rédigé entre le 22 juillet et le 9 septembre. J’ai vu moins de films qu’en 2022. Par contre j’ai écrit plus de textes, plus longs, sur plus de films. Il faut aussi dire que j’ai vu une quinzaine de films à la rétrospective Histoire d’horreur tenue à la Cinémathèque Québécoise tenue en parallèle au festival.

Parmi les films de Fantasia, j’ai vu 15 films en langue anglaise, 15 d’origine asiatique diverse (incluant 3 Chinois, 3 Coréens et 10 Japonais incluant 4 long métrage d’animations) de même que 6 films internationaux incluant un Russe, un Nigérien, un Espagnol et un Français.

Du lot la comédie time loop japonaise The River, le sci-fi Tchèque Restore Pointt , le thriller survival New Life , le folk horreur philippin In My Mother's Skin, le road movie loufoque Apocalypse Clowns , le thriller coréen; The Childe, l’anime aventureux The Sandland et les trois comédies BDesque : 100 Beavers., Le Visiteur du Futur et We're All Zombies sont les films que j’ai les
plus appréciés et qui sont le plus recommandés.

RESTORE POINT


APOCALYPSE CLOWN


HUNDRED OF BEAVERS


THE SANDLAND



Sans être un grand cru, j’ai également trouvé le dernier Jackie Chan Ride On assez sympathique bien que certains aspects dramatique soit peu convaincant. Bien que j’ai trouvé le film d’action franco-thai Farang assez convenue, il n’en demeure pas moins un film de très bonne facture, très solide dramatiquement avec quelques morceaux d’Action monstrueux par leurs violence et virtuosité filmique.

RIDE ONE



FARANG


D’un autre coté la comédie minable The Hot Dog Cop . le pseudo documentaire cacophoniques Home Invasion et l’embrouillé film hongkongaisMad Fate ne sont avérés les visionnements sinon les plus pénible a tout le moins les plus problématique. Si j’ai trouvé le film d’animation Kurayukaba Kurayukaba assez frustrant a cause d’une intrigue par moment difficile a suivre je suis prêt par contre à lui donné une seconde chance si l’opportunité se présente tellement j’ai trouvé son esthétique en couleur pastelle des plus originale.

KURAYUKABA



J’ai quelques regrets pour plusieurs films d’effroi que j’ai raté comme Talk to Me et le grand classique hongkongais Histoire de Fantome Chinois mais je devrais réussir tôt au tard a mettre la main dessus. Cela me donne le temps de voir plusieurs films que j’ai ratés au festival précédent et que je me suis procuré.

La grosse surprise du festival cette année n’a pas consisté à un film, mais a une table ronde sur le cinéma de genre québécois tenu par des cinéastes d’ici : Yves Simoneau, Roger Cantin, Eric Tessier et Eric Canuel . Les délicieuses anecdotes qu’ils ont racontées sur leurs carrière et les films qu’ils ont fait m’a donné le gout d’explorer plus avant plusieurs polars du Québec, ce que je devrais faire au cours des prochains mois.

Un film qui aura suscité beaucoup d’intérêt pour moi est Return of the Streetfighter avec Sony Chiba qui date du milieu des années soixante-dix. C’est le seul titre de l’acteur culte que j’ai jamais vu et je voulut voir comment il se compare au film kung-fu hongkongais de la même époque. Une autre raison pour visionner le film était que l’un de ses acteurs était présent lors du visionnement : Claude Gagnon. C’est un cinéaste et producteur québécois réputer qui il y a quarante ans se formais au technique du cinéma avec un stage informel au Japon et qui aura joué de petits rôles dans quelques films nippons incluant le second Street-Fighter. Le Q & A survenu après la projection s’est avéré des plus délicieusement intéressants. J’y reviendrais dans une rubrique spéciale lorsque j’aurais vu nouveau Street-fighter pour l’étudier davantage d’ici la fin de l’année. Un autre film raté au festival que je compte voir éventuellement est le polar hongkongais des années quatre-vingt : My Heart is that Eternal Rose de Patrick Tam qui annoncerait les thématiques et l’esthétique du cinéma de Wong Kar Wei. Cela dis je compte d’abord me reposer un peu après plus de 50 films et 30 textes écris en un peu plus de neuf semaines.



En espérant que mes contre rendus auront sut autant vous informez que divertir.

Yves Gendron.
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