Le retour de Fei Lung!
J'avais participé au site il y a quelques années ( vers 2005 si je ne m'abuse), travail que j'avais laissé tomber du jour au lendemain pour des raisons personnelles à l'époque, ce dont je vous prie d'accepter mes excuses.
Je continue de suivre régulièrement le site, et j'ai décidé de m'y replonger un peu. Mon boulot actuel ( en fait j'en ai 2, mais bref) consiste à faire de la traduction anglais français, et je manque un peu d'entraînement. Je vous propose donc de traduire ce travail sur Johnnie To, que j'apprécie beaucoup ( enfin, moins que Tsui Hark quand même!). J'ai commencé d'ailleurs pour me tester ( quelques paragraphes,ok, c'est que le début).
Sans promettre de dates, parce que ma vie professionnelle est très aléatoire, et là c'est quand même un gros morceau, mais si personne n'a prévu de le faire, c'est toujours mieux que rien.
Début de traduction:
"Johnnie To, à travers ses interviews, a largement contribué à la création de sa propre histoire.
Depuis des années, il a donné un certain nombre d’interviews substantielles, qui se trouvent plus faire la promotion du réalisateur lui-même que des films pour lequel on l’interrogeait. Il a, consciemment, établi lui-même les grandes lignes de sa propre histoire, comme s’il en écrivait le script. Malgré les nombreux entretiens auxquels il a répondu, Johnnie To a toujours donné une image cohérente et consistante de sa carrière : de son premier contact enfant avec le cinéma jusqu’à ses années d’apprentissage à la TVB ; de la crise professionnelle de 1995 qui l’amena à fonder Milkyway, jusqu'à l’importance de cette même Milkyway dans l’établissement de son image en tant qu’ « artiste réalisateur » ;et enfin la modeste acceptation de la reconnaissance qu’il a acquise sur le circuit international des festivals. L’image que renvoie sa vie professionnelle à travers ses divers accomplissements est véritablement celle d’un scénario, un scénario auquel Johnnie To lui même s’est étonnamment bien conformé.
Avant de nous lancer dans une analyse détaillée, qu’on pourrait appeler « Johnnie To et l’interview en Occident », il est très instructif de se pencher sur deux interviews traduites en anglais et publiées à Hong Kong au moment précis où il a effectué sa percée en occident. En l’an 2000, To était déjà un réalisateur acclamé par la critique à Hong Kong. Il fut interviewé lors de deux éditions successives du Hong Kong International Film Festival, et ces interviews ont été publiées sur les catalogues des éditions 1999-2000 et 2000-2001 du festival, dans la section « Panorama ». To a été interviewé en 2000, juste après avoir reçu de très bons accueils critiques pour ses deux derniers films, Running out of time et The Mission. Il s’agissait par ailleurs d’une année charnière pour To, qui venait de prendre de grosses responsabilités administratives dans une autre compagnie de production, 100 Years of Film. L’année 2000 était une année de crise pour le cinéma hongkongais, le but avoué de To en rejoignant 100 Years of Film était de réorganiser et restructurer certains aspects de la production, pour remettre l’industrie cinématographique de l’île sur des bases solides. Dans ces interviews, To reconnaît l’antagonisme naturel entre l’art et le commercial, et les tensions qui en découlent, mais il admet aussi que, s’il avait à choisir entre les métiers de producteur, administrateur et réalisateur, il choisirait la casquette de réalisateur.
Dans cet entretien, To désigne The mission comme le film pivot de son œuvre. Pour lui, c’est à partir de ce film qu’il est véritablement devenu un metteur en scène. Il décrit sa nouvelle méthode de travail développée spécialement pour ce film, une méthode qu’il compte bien utiliser pour ses films les plus « personnels » à l’avenir. ."
J'ai toujours le même mail si vous l'avez encore, n'hésitez pas à me contacter ou à me répondre ici donc si ça vous interesse.
Bonne journée à tous!
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