Iphia |
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Phoenix
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C'est bien un livre, pas un magazine. Je ne pourrais te dire le format exact (j'ai pas mesuré), c'est plus petit qu'un A4, mais pas un livre de poche. En tout cas il est bien plus fournit que le petit livre de Jousse. Perso, j'en ai un peu marre que WKW soit à peu près le seul cinéaste hongkongais qui ait droit à une bibliographie assez fournie en français (les Cahiers lui ont également consacré un ouvrage). Perso, il me gonfle à se reposer sur ses lauriers cannois (il a droit au moindre prétexte pour être présent à Cannes presque chaque année). Tsui Hark, Chu Yuan, Stanley Kwan, Ann Hui, pour ne citer qu'eux, ils existent pas pour les critiques français .
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Iphia |
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Phoenix
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En repos depuis "In the mood for love" , disons qu'il en profite bien (il serait dommage de s'en priver). Je suis méchante, en fait c'est surtout aux éditeurs à qui j'en veux, mais j'ai bien conscience que c'est aussi un problème de diffusion. On aurait pu penser que la mode WKW aurait pu rendre un peu plus curieux les critiques, je pense surtout à l'oeuvre de Stanley Kwan ou Ann Hui (eux aussi non représentants du ciné HK) qui ont toutes les qualités pour séduire les critiques français : grande attention portée aux persos féminins, grand talent dans la direction d'acteurs, sensibilité "gauchiste" pour Hui, leur exception au sein de l'industrie, etc, mais ils restent ignorés. En fait, pour animer la flamme, il faudrait juste qu'un "critique star" en fasse ses chouchous, parce que ça marche comme ça. Pour Tsui, c'est juste un scandale qu'il n'existe pas de littérature à son sujet (mis à part un numéro du HK Orient Extrême). Le seul bouquin que j'ai vu en français sur John Woo était assez moyen. Heureusement que Bazaar Editions va nous sortir un bouquin sur la Shaw Bros., YES ! (j'espère un beau chapitre sur Chu Yuan)
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P'tit Panda |
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God
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Dragon
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En repos depuis "In the mood for love" , disons qu'il en profite bien (il serait dommage de s'en priver). Je suis méchante, en fait c'est surtout aux éditeurs à qui j'en veux, mais j'ai bien conscience que c'est aussi un problème de diffusion. On aurait pu penser que la mode WKW aurait pu rendre un peu plus curieux les critiques, je pense surtout à l'oeuvre de Stanley Kwan ou Ann Hui (eux aussi non représentants du ciné HK) qui ont toutes les qualités pour séduire les critiques français : grande attention portée aux persos féminins, grand talent dans la direction d'acteurs, sensibilité "gauchiste" pour Hui, leur exception au sein de l'industrie, etc, mais ils restent ignorés. En fait, pour animer la flamme, il faudrait juste qu'un "critique star" en fasse ses chouchous, parce que ça marche comme ça.
Pour Tsui, c'est juste un scandale qu'il n'existe pas de littérature à son sujet (mis à part un numéro du HK Orient Extrême). Le seul bouquin que j'ai vu en français sur John Woo était assez moyen.
Heureusement que Bazaar Editions va nous sortir un bouquin sur la Shaw Bros., YES ! (j'espère un beau chapitre sur Chu Yuan) |
Pour qu'un auteur soit bien distribué en France, il faut qu'il soit anobli par un grand festival (Cannes de préférence). Les distributeurs comptent sur la réputation faite dans les festivals internationaux pour tenter le forcing (ce fut le cas pour WKW et J. To). Or, les sélectionneurs comptent sur leur réseau de correspondants (souvent des journalistes de cinéma) pour donner une chance à un(e)tel(le). Et force est de constater qu'en France, on a toujours un train de retard pour découvrir un auteur (même si après, on lance le TGV à sa poursuite).
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Shaft |
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Little brother
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Dragon
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Ce que vous dites sur la réception française des auteurs de HK est à la fois fondé et injuste: WKW n'est pas le chouchou de toutes les revues cinéphiliques, mais c'est vrai que c'est le cinéaste hongkongais le plus connu en France. Le problème vient à mon avis moins de la presse que du public, ce public dit "cultivé" qui n'a jamais entendu parler de Tsui Hark (au mieux de John Woo) et qui court voir chaque nouveau WKW (en passant, les Cahiers n'ont pas édité d'autres livres sur lui que celui de Jousse, par contre il existe un ouvrage sur lui, coordonné par J-M Lalanne, aux éditions "Dis Voir"). Les auteurs de hk ont été régulièrement défendus par les Cahiers (encore eux! non je ne bosse pas pour eux ). Nicolas Saada, notamment, a fait beaucoup pour faire connaître Tsui Hark en France. Ils ont également souvent (toujours?) défendu John Woo, et d'autres moins connus et moins exportés; franchement, on ne compte plus le nombre de rédacteurs de cette revue qui peuvent passer pour des grands amateurs, sinon des spécialistes, du cinéma de HK: Olivier Assayas, Charles Tesson, Vincent Ostria, Nicolas Saada; plus récemment Emmanuel Burdeau, Vincent Malausa, Jean-Marc Lalanne, Patrice Blouin, Vincent Malausa, Antoine Thirion, Jean-Michel Frodon, etc etc... Positif a nettement moins défendu le cinéma Hk, à part les grands auteurs: King Hu, plus tard WKW. Aujourd'hui il y a une nouvelle génération qui s'y intéresse nettement plus, comme le rédacteur Adrien Gombeaud. Il y a aussi cette nullité vivante qu'est Yannick Dahan, qui pense certes beaucoup de bien du cinéma de HK, mais dit tellement de conneries... Notons qu'en général l'attrait pour le cinéma HK n'est pas exclusif, et que les mêmes rédacteurs sont très attirés par le cinéma asiatique en général.
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Dieu voulait créer l'univers en 10 jours. Chuck Norris lui en a donné 6.
Dieu dit : "Tu ne tueras point" Et Chuck Norris répondit : "on parie?"
On n'achète pas Chuck Norris. Pour tout le reste, il y'a EuroCard MasterCard.
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Tipee |
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Rognure de Jackie Chan
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Dragon
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Le problème peut-être, c'est le peu de visibilité de ces textes, qui existent dans les cahiers ou d'autres magazines, mais restent aussi occasionnels, et ne constituent pas le sujet principal d'un numéro. Mais surtout au niveau des ouvrages spécialisés: pour rester dans le domaine de l'extrème orient, le cinéma japonais jouit incontestablement d'un meilleur traitement, sans doute parce qu'il est vu comme esthétique et transgressif, les auteurs sont connus. A la comparaison, le cinéma HK n'a pas grand chose. C'est ça surtout la grande différence qui peut énerver, au niveau des bouquins.
Mais bon, avec le dvd, on a pas mal de films qui nous arrivent, de quoi faire vivre notre passion. Le reste suivra, faut espérer. Et puis même si les biens pensants reconnaissent le cinéma japonais, celui ci n'est pas grand public. Je pense que le cinéma asiatique en général, HK ou non, reste quelque part, confidentiel. Le mainstream, c'est pas pour demain.
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Tipee |
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Rognure de Jackie Chan
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Dragon
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Bah s'il est disponible à la fnac, j'irai faire un petit tour alors Je pensais le commander par le net, étant donné généralement que les livres sur le cinéma ne se trouvent pas en boutique aisément. Sinon j'ai trouvé un petit avis sur Amazon: iciDes analyses donc, et des entretiens (Maggie Cheung, Tony Leung CW, Christopher Doyle, William Cheung). Vu le prix, j'espère que c'est bien fichu, et que c'est un beau livre Puis il contient moins de page que le Tim Burton
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ah_thomas |
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HK film expert
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Dragon
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Petite description et image : " Wong Kar Wai
Auteur : collectif coordonné par Yann Tobin 128 pages - 17 € - ISBN : 2-912573-25-4 --------------------------------------------------------------------------------
Au début des années 1990, Wong Kar Wai s’impose comme un cinéaste singulier, alliant la modernité de la forme – découpage éclaté, image stylisée – à une réflexion mélancolique sur la mémoire et le désir. Incarnant le renouveau du cinéma de Hong Kong et d’Asie en général, son style va susciter une cohorte d’admirateurs et d’imitateurs, au cinéma comme dans la publicité ou le clip musical. D’abord apprécié par un public de cinéphiles et de festivaliers qui acclament Nos Années sauvages (1991) ou Chungking Express (1994), récompensé par le prix de la Mise en scène à Cannes en 1997 pour Happy Together, il reste sous-estimé dans son pays, mais accède à une reconnaissance internationale avec le succès public d’In the Mood for Love (2000). En France, six ans plus tard, son film 2046 (2004) entre au programme du baccalauréat, option cinéma. La revue Positif a suivi pas à pas la carrière exceptionnelle de Wong Kar Wai, à travers des articles, des études générales et de longs entretiens qui retracent l’ensemble de son parcours, en prenant soin de donner la parole à ses principaux collaborateurs et comédiens. Le présent ouvrage propose une anthologie illustrée de ces textes, enrichie de quelques écrits nouveaux et d’une filmographie complète et trace le portrait souvent paradoxal d’un des artistes majeurs du cinéma d’aujourd’hui." Au sommaire * Introduction * Entretiens avec Wong Kar Wai * Etudes générales * Film par film * Travailler avec Wong Kar Wai * Filmographie * Index
Image attachée
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