HK film expert
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Dragon
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CLEAN
FRANCE
réalisé par Olivier ASSAYAS
Interprètes
Maggie CHEUNG Emily
Nick NOLTE Albrecht
Béatrice DALLE Elena
James DENNIS Jay
Don MCKELLAR Vernon
Jeanne BALIBAR Irène
James JOHNSTON Lee
Martha HENRY Rosemary
Laetitia SPIGARELLI Sandrine
Synopsis
Quand on n'a pas le choix, on change.
Emily n'a qu'une obsession : récupérer son fils, que ses beaux-parents élèvent loin d'elle.
Pour y parvenir, il faudra qu'elle reconstruise sa vie, qu'elle devienne " clean ".
OLD BOY
COREE (Sud)
réalisé par PARK Chan-wook
Interprètes
CHOI Min-sik Oh Dae-Su
YOO Ji-tae Lee Woo-Jin
GANG Hye-jung Mido
Synopsis
1988. Oh Daesso est kidnappé par des inconnus en sortant de chez lui. Après avoir perdu connaissance il se rend compte qu'il est emprisonné, quelque part.Tous les jours il est nourri et lavé. Après une tentative d'évasion et une tentative de suicide qui échouent, il se rend compte qu'il n'a même plus la liberté de se donner la mort. En regardant la télévision il découvre que sa femme a été sauvagement assassiné et qu'il est le suspect n° 1.
Daesso jure de se venger. Son corps se couvre de tatouages, signes de son temps passé emprisonné.
2003 : Après s'être évanoui, Daesso réalise qu'il vient d'être relâché. Il a sur lui un portefeuille, de l'argent et un téléphone portable qui va se mettre à sonner. La voix à l'autre bout du fil donne le départ d'un terrible jeu du chat et la souris "Tu dois maintenant chercher qui je suis et pourquoi je t'ai emprisonné pendant 15 ans"...
"Old Boy" de Park Chan-wook
Compétition
Présenté en compétition, Old Boy est le nouveau film du réalisateur coréen Park Chan-wook. Après Sympathy for Mr. Vengeance, il s'agit du second volet d'une trilogie consacrée à la vengeance. Librement adapté d'une bande dessinée japonaise de 1997, ce thriller a rencontré un énorme succès en Corée.
Sans raison apparente, Oh Dae-soo est kidnappé devant une cabine téléphonique. A son réveil, il se retrouve séquestré dans une cellule. Son seul lien avec l'extérieur est un poste de télévision, par lequel il apprend que sa femme a été assassinée et qu'il est le principal suspect. Tout au long des quinze années de son enfermement, il va entretenir sa rage et ruminer sa vengeance. A sa soudaine libération, il reçoit un appel du responsable de cette détention. Ce dernier veut lui donner l'occasion de découvrir les raisons de ce cauchemar.
Park Chan-wook s'explique sur sa démarche : "Je pense que je fais des films pessimistes parce que je suis beaucoup trop optimiste dans ma vie quotidienne (...) Les scènes violentes sont très modérées. Mais certains spectateurs paniquent avant de les voir et se cachent derrière leurs mains".
Conférence de presse : "Old Boy"
L'équipe du film Old Boy s'est réunie pour la traditionnelle conférence de presse. Le réalisateur Park Chan-wook, le directeur de la photographie Chung Chung-hoon et les acteurs Choi Min-sik (Oh Dae-soo), Yoo Ji-tae (Lee Woo-jin) et Gang Hye-jung (Mido) ont ainsi répondu aux questions des journalistes. Morceaux choisis.
Le réalisateur Park Chan-wook sur le thème de la vengeance : "Socialement, la vengeance est rigoureusement interdite. Et justement, le terrain de l'interdit est celui des artistes. Voilà pourquoi ce thème m'intéresse."
Le réalisateur Park Chan-wook sur la scène dans le couloir : "A l'origine, la bagarre dans le couloir devait contenir une centaine de plans. Mais j'ai préféré privilégier la solitude du personnage plutôt que le côté jouissif d'un combat. Finalement, on a fait ce plan très long."
L'acteur Choi Min-sik sur le rôle : "J'ai surtout travaillé l'apparence liée à l'enfermement. Les stylistes m'ont aidé sur la coiffure, les habits... Mais le travail le plus important a été effectué sur le physique. Je me suis concentré sur l'avant et l'après. Une personne stressée ne peut grossir... J'ai pratiqué aussi beaucoup de boxe (... ) Pour sortir de ce rôle, j'ai bu énormément d'alcool (rires)."
Park Chan-wook sur la violence gratuite : "Visuellement, la violence peut être très jolie, jouissive. Mais ce qui est important, c'est ce qui se cache derrière la violence. Je prépare le terrain, afin qu'elle n'apparaisse pas comme gratuite."
L'acteur Choi Min-sik sur le cinéma coréen : "Sans faire de politique, il est clair que le cinéma coréen évolue grâce à sa récente liberté. Elle est indispensable à l'enrichissement d'une culture. Il y a une période sombre avec la dictature. Mais avec ce regain de liberté, notre imagination est galopante."
HOUSE OF FLYING DAGGERS
SHI MIAN MAI FU
CHINE réalisé par ZHANG Yimou
Interprètes
Takeshi KANESHIRO
Andy LAU
ZHANG Ziyi
SONG Dandan
Synopsis
En cette année 859, la Chine est ravagée par les conflits. La dynastie Tang, autrefois prospère, est sur le déclin, et le gouvernement corrompu s'épuise à lutter contre les groupes de rebelles toujours plus nombreux qui se dressent contre lui. La plus puissante de ces armées révolutionnaires et la plus prestigieuse de toutes est la Maison des Poignards Volants (House of Flying Daggers).
Deux capitaines, Leo et Jin sont envoyés pour capturer le mystérieux chef de cette redoutable armée. Ils élaborent un plan : Jin se fera passer pour un combattant solitaire nommé Wind, se portera au secours de la belle révolutionnaire aveugle Mei et la fera sortir de prison. Gagnant ainsi sa confiance, il l'escortera jusqu'au quartier général secret de la Maison des Poignards Volants.
Le plan marche à la perfection, mais au cours de leur long périple, Jin et Mei tombent amoureux l'un de l'autre.
Le danger les guette à chaque pas. Pourtant, si leur amour est vraiment pur, alors pourquoi cachent-ils autant de secrets ?
Hors compétition : "House of Flying Daggers" de Zhang Yimou
Avec House of Flying Daggers, le cinéaste chinois Zhang Yimou revient à Cannes neuf ans après avoir présenté Shangaï Triad en compétition et dix ans après avoir remporté le Grand Prix du Jury pour Vivre !. Son nouveau long-métrage, présenté hors compétition, est une grande saga romantique qui confirme son attachement au Wu xian pian, le film de sabre traditionnel de Chine et de Hong Kong abordé en 2003 avec Hero. Zhang Yimou est également présent à Cannes en tant que producteur de 2046, le long-métrage de Wong Kar-Waï présenté en compétition jeudi.
Le réalisateur chinois a souhaité mêler les genres avec House of Flying Daggers. Hommage au film de sabre, cette fresque est avant tout une histoire d'amour. Il explique : Il s'agit d'une saga de sentiments romantiques et intemporels. Le film raconte un périple émotionnel ; avec lui, nous plongeons au coeur de la passion. Vous y verrez comment trois personnes vont souffrir à cause de l'amour, quelle douleur elles vont endurer au nom de ce sentiment. L'amour nous déchire, mais nous sommes prêts à tout sacrifier pour lui." Une romance pour laquelle le cinéaste asiatique retrouve la comédienne Zhang Ziyi, qu'il avait dirigée en 2003 dans Hero.
Conférence de presse : "House of Flying Daggers"
Le réalisateur chinois Zhang Yimou, accompagné des comédiens Andy Lau, Takeshi Kaneshiro et Zhang Ziyi ainsi que des producteurs Zhang Weiping et Bill Kong, s'est livré au traditionnel exercice de la conférence de presse. Morceaux choisis.
Zhang Yimou, sur la genèse du film : "J'ai commencé à travailler sur House of Flying Daggers lorsque je tournais Hero. Je voulais faire quelque chose de différent avec les arts martiaux, explorer toutes les possibilités du genre. (...) Comme la plupart des romans d'arts martiaux, l'histoire a été inventée. J'ai voulu qu'il y ait de la modernité dans mon film, mettre en scène une histoire d'amour contemporaine qui soit assez éloignée des histoires d'amours chinoises classiques. Puis mettre des éléments d'action autour de cette saga romantique. Il est très important pour moi de faire de nouvelles choses dans le cadre du film d'arts martiaux traditionnel."
Zhang Yimou, sur les films d'arts martiaux : "Les films d'arts martiaux sont très intéressants, car ils combinent à la fois action et sentiments. Ils sont à la fois durs et tendres. C'est un genre très difficile, particulièrement cher aux réalisateurs chinois qui ont à chaque fois un grand défi à relever lorsqu'ils s'y attellent."
Takeshi Kaneshiro, sur son travail avec Wong Kar-Waï et Zhang Yimou : "Chaque réalisateur est différent. Avec Wong Kar-Waï, il y a beaucoup d'improvisation, il ne prépare pas grand-chose, on ne sait jamais vraiment ce que l'on va faire lorsque l'on arrive sur le tournage chaque matin. En revanche, avec Zhang Yimou, c'est complètement différent. C'est un travail très élaboré, il prépare tout à l'avance. Tout ce qui est nécessaire est déjà prévu."
BREAKING NEWS
HONG-KONG | CHINE
réalisé par Johnnie TO
Interprètes
Richie JEN Yuan
Kelly CHEN Rebecca
Nick CHEUNG Heng
Synopsis
Lorsqu¿une chaîne de télévision diffuse les images de la défaite cinglante d¿une escouade de policiers face à cinq cambrioleurs, la crédibilité des forces de l¿ordre est gravement remise en question. Peu de temps après, les malfaiteurs sont localisés et des milliers de policiers encerclent l¿immeuble où ils se sont réfugiés ; décidant de ne pas en rester là avec les médias, l¿inspecteur Rebecca décide de transformer l¿assaut en show télévisé en équipant le casque des membres du commando d¿une caméra sans fil avant qu¿ils ne pénètrent dans le bâtiment. Mais à sa grande stupéfaction, les bandits ont eux aussi décidé de se servir de la télévision contre la police, et une guerre des médias se greffe à la bataille sanglante qui commence. Qui maîtrisera l'image ?
Hors compétition : "Breaking News" de Johnnie To
Présenté hors compétition, Breaking News de Johnnie To mêle prise d'otages et manipulation médiatique. Lorsqu'une chaîne télévisée retransmet les images de la défaite cinglante d'une poignée de policiers face à un gang de cinq malfrats, la crédibilité des forces de l'ordre est gravement remise en cause. Quelque temps plus tard, les malfaiteurs sont localisés dans un immeuble. L'inspecteur Rebecca décide alors de transformer l'assaut en show télévisé. Une vaste campagne de communication est mise en place pour retourner la situation en faveur de la police.
Renouvelant la grande tradition du film policier hong-kongais, Johnnie To intègre, dans ce genre cinématographique, une nouvelle donnée : les médias. Le cinéaste s'explique : "Les dirigeants des services de police savent que la lutte contre le crime ne peut s'appuyer uniquement sur des lois et des mesures répressives, mais qu'elle doit être relayée par des messages médiatiques bien conçus, qui permettent d'obtenir le soutien de la population".
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Cannes 2004, ça continue...
