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Ecrit par: Kung-Fu Scholar Dimanche 03 Juillet 2022 13h13
FANTASIA 2022 DANS 13 JOURS
LE FESTIVAL FANTASTIQUE DE MONTRÉAL COMMENCE LE JEUDI 14 JUILLET.

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Après deux années de Pandémie, le festival revient complètement en salles avec plus de 140 films/200+ courts-métrages et quelques évènements spéciaux, incluant un prix de carrière pour John Woo qui nous rend visite.

Le site est maintenant en ligne :

https://fantasiafestival.com/fr/festival-2022

https://fantasiafestival.com/fr/festival-2022/programmation

https://fantasiafestival.com/fr/grille-horaire

https://fantasiafestival.com/fr/festival-2022/evenements-speciaux

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Dimanche 03 Juillet 2022 14h16
FAITS SAILLANTS DE HONG-KONG

Prix de carrière à John Woo et présentation de deux de ses films : http://www.hkcinemagic.com/fr/movie.asp?id=163
et son meilleur film américain http://www.hkcinemagic.com/fr/movie.asp?id=4161

https://zupimages.net/viewer.php?id=22/26/3cl2.jpg


https://fantasiafestival.com/fr/activity/rencontre-avec-lartiste-john-woo

Pour ce qui est des films contemporains en provenance de la colonie il y Detective VS Sleuths https://fantasiafestival.com/fr/film/detective-vs-sleuths le dernier Wong Kar[B]-Fai avec son acteur fétiche Lau Chin Wan de même que Legendary In Action[/B] un hommage au ciné kung-fu avec la grande vedette des années soixante-dix Chen Kuan-Tai.

https://zupimages.net/viewer.php?id=22/26/pq37.jpg

C’est au niveau des films culte que Fantasia se surpasse avec une présentation de http://www.hkcinemagic.com/fr/movie.asp?id=82, le film de superhéros féminin de [B]Johnny Too avec Anita Mui, Maggie Cheung et[/B] Michelle Yeoh de même que le classique de catégorie III : http://www.hkcinemagic.com/fr/movie.asp?id=619 avec Simon Yam.

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Plus deux films des studios Shaw Brothers : http://www.hkcinemagic.com/fr/movie.asp?id=844 un film de Chang Cheh avec http://www.hkcinemagic.com/fr/lexique.asp?lid=43 Plus un des premier films de Wong Jin : http://www.hkcinemagic.com/fr/movie.asp?id=2245 un film d’Action avec Ti Lung, Lo Lieh et une flopée d’autres vedettes dans un film d’action bien différent des comédies débiles qui allait devenir la marque de commerce de leurs réalisateurs.

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C’est de Taiwan que vient le film martial le plus excentrique : https://fantasiafestival.com/fr/film/demigod-the-legend-begins. réaliser avec des marionnettes.


Ecrit par: Kung-Fu Scholar Dimanche 03 Juillet 2022 14h56
FAITS SAILLANT DU JAPON, DE CORÉE ET D'EUROPE


Du Japon : The Mole Song Finale : du cinéaste favori de Fantasia; Takashi Miike + Shin Ultraman : par Shinji Higuchi qui avait déjà revitalisé le roi des kaiju avec Shin Godzilla

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De Corée : Fantasia présente enfin le second volet de The Witch : dont le premier avait épaté le festival en 2019. + un nouveau film policier avec Lee Dong-seok/Don Lee : Round-up,

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Au niveau des films européens, Fantasia offre quelques gros morceaux :

De France on trouve : Coupez! remake de One cut of the Death par le metteur en scene des OSS 117 Michel Hazanavicius + une nouvelle interprétation du personnage fétiche du romancier George Simenon : Maigret par Patrice Lecomte avec Gérard Depardieu dans le rôle-titre.

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D’Italie il y a Dark Glasses dernier opus du maitre du Gialos Dario Argento
+ Freaks Out: une coproduction Belgique/Italie.

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Ce n’est que la pointe de L’iceberg de tout ce que Fantasia offre cette année. J’ai déjà envoyé ma requête pour une passe de journaliste. À la semaine prochaine.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Jeudi 14 Juillet 2022 12h21
LE FESTIVAL FANTASIA 2022 COMMENCE AUJOURD’HUI.



Le Festival revient en grande forme avec plus de 100 films dans pas moins de trois à quatre salles même si la Covid 19 maraude encore.

Le port du masque est hautement recommandé même s’il n’est plus obligatoire. La pandémie ne fait plus la une, mais malades et décès continue de s’accumuler, à Montréal comme presque partout ailleurs.




Au total plus de 120 films. Pour ma part. je compte voir une douzaine de films au cours des cinq jours qui vont suivre, incluant le film d’ouverture Polaris décris comme un Mad Max arctique, Coupé, le remake franchouillard de la comédie zombie japonaise Final cut, plus les deux films de John Woo du festival Hard Boiled et Face-off qui doit recevoir en personne un prix de carrière.







De plus, en parallèle au Festival, la cinémathèque fait une rétrospective https://www.cinematheque.qc.ca/fr/cycles/dario-argento-peurs-profondes/ avec huit de ses films et je vais voir son grand classique Giallo Deep-Cut ce week-end.

https://zupimages.net/viewer.php?id=22/28/oap2.jpg



À suivre sur ce blogue mes contre rendus avec liens, photo et bande-annonce jusqu’au 4 aout suivant.

Bon visionnement à ceux qui participent et bonne lecture pour ceux qui liront mes textes.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Vendredi 15 Juillet 2022 20h20
JEUDI LE 14 JUILLET SOIRÉE D’OUVERTURE

Les deux films vus lors de la soirée d’ouverture ont en commun d’avoir de jeunes filles comme héroïne et d’être des variantes féminin/féministe de film d’action culte. Mad Max dans le cas de [URL=Polaris https://fantasiafestival.com/fr/film/polaris]POLARIS[/URL] et Transporter pour https://fantasiafestival.com/fr/film/special-delivery


Dans un monde post-apocalyptique de neige et de sapin, une enfant sauvage élevée par une ourse polaire s’écarte de sa protectrice et passe à travers une série de péripéties l’amenant en contacts d’autres humains luttant pour leurs survies dans un univers hostile. Elle a une étrange connexion mystique avec l’étoile Polaris qui lui donne peut-être d’étranges pouvoirs et influencera sa destinée.



Polaris est une sorte de Mad Max canadien tournés dans les décors enneigé du Yukon, mais avec une petite héroïne et un propos écologique qui évoque Princesse Mononoke de Hayao Miyasaki. Le film à été écrit et réalisé par Kirsten Carthew qui a tenu a que son film soit presque entièrement féminin tant dans sa distribution que son équipe de production. La sensibilité du film est donc fort différente d’un Mad Max. Autre idée bluffante, faire parler tous les personnages dans une langue imaginaire gutturale. Le récit alterne des rencontre violente et hostile et d’autres ou des liens d’amitiés se lit. Ce qui vend le film plus que n’importe quoi est la superbe prestation de la jeune Viva Lee en enfant sauvage qui ne s’exprime quasiment qu’en grognement et communique par sa gestuelle et ses expression la nature singulière de son personnage.


Deux éléments m’auront déçu toutefois; la présence trop courte de l’ours polaire qui est plus un gimmick qu’un enjeu dramatique valable. La fin plutôt abrupte m’a aussi donné une forte impression d’inachèvement. Malgré ces petits regrets, Polaris est un film d’ouverture bien plus réussi que les deux précédents de Fantasia en 2020 et 2021 : Reckoning et Brain Freeze.

https://www.ledevoir.com/culture/cinema/733470/festival-fantasia-polaris-la-petite-fille-et-la-grande-ourse?fbclid=IwAR1qrK4Vg2Oc1sM-k0SbDBXLEgF1lmJs3zXfxqdhc_83FCnA4rcaxhCbe8Q



Une jeune experte en voiture, utilise son talent pour remplir des contrats d’escapade automobile dangereux. Une nouvelle mission la voit porter secours à un gamin poursuivi par un policier corrompu et son escouade de gangsters à badge. D’ordinaire impassible, le contact avec le gamin l’humanisera progressivement.

Rien de bien original dans cette variation au féminin de Transporter, excepter pour le changement de sexe du protagoniste. Le minimum requis dans ce type de production c’est d’être un spectacle mouvementé efficace, ce qui il réussit à être. L’actrice Park So-dam (la jeune arnaqueuse dans Parasites) est suffisamment charismatique pour conduire le film jusqu’à sa conclusion aussi archi éculée que soit les péripéties. Si le gamin du film qui braille et rote à profusion est tout sujet tolérable, Song Sae-byeok vole la vedette dans son rôle de policier gangster truculent qui fait beaucoup songer au voyou déjanté joué par Francis Ng dans les années quatre-vingt-dix. Comme beaucoup de films coréens, le film souffre d’une durée excessive, mais autrement reste un divertissement gomme balloune adéquat. En Corée du Sud, le film s’est hissé dans les tops ten du box-office.

https://www.lapresse.ca/cinema/2022-07-14/un-buffet-royal-a-fantasia.php?fbclid=IwAR283LmCLoK88tJG9dsMsksdBSMMeFsg2V4kXZbvuvttOC4yERGVmOYbbH8

À voir aujourd’hui : Coupée! la VF de Final Cut et Hard Boiled[ un des grands classiques de John Woo. Comme je reviens tard et part tôt demain, j’aborderais ces films à une date ultérieur.
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Ecrit par: Kung-Fu Scholar Samedi 16 Juillet 2022 17h11
JOHN WOO recevant le Cheval Noir avant la présentation d'un de ces chefs d'oeuvres : Hard-Boiled (A tout épreuve) dans une salle bondé.

https://zupimages.net/viewer.php?id=22/28/vpjh.jpg

La Vidéo Hommage à John Woo présenté à Fantasia avant la remise de son trophée.



https://www.lapresse.ca/cinema/2022-07-16/john-woo-a-fantasia/la-voie-du-samourai.php?fbclid=IwAR2O2vjqDq0k468QcgnGCFq3YM1BJTFYhKfl4hVFf7el7GMUWbvZHYHE_oI

https://www.ledevoir.com/culture/cinema/734139/festival-fantasia-john-woo-ou-le-cinema-d-action-comme-un-ballet


https://fantasiafestival.com/fr/festival-2022/evenements-speciaux/rencontre-avec-l-artiste-john-woo

Je reviendrais a John Woo et à ses films présenté au Festival dans un contrerendus spécial à une date ultérieur.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Mardi 19 Juillet 2022 21h42
FESTIVAL FANTASIA DU 15 au 18 JUILLET

15 Films en 5 jours ouf.

https://fantasiafestival.com/fr/film/coupez

Pourquoi diable des Français se sont-ils mis à faire le remake d’une comédie zombie japonaise déjà très connu et facilement disponible. Tel à due être la réaction bien normale de la plupart des gens qui ont vue et apprécier One Cut of the Dead un des grands succès surpris à Fantasia en 2018 devenu depuis un film culte. Excepter que le remake est une création de nul autre que https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Hazanavicius un maitre du pastiche allumé français. Cela en fait la personne tout indiquer pour reprendre le concept de l’œuvre d’origine et essayé d’y ajouter un petit quelque chose de plus.

Bande annonce dew One Cut et Coupée! cote à côté attention spoilers.





À la base Hazanavicius a repris 90 % du film original avec de petites variations et quelques ajouts ici et là. Une des plus délicieuses est celle du musicien qui doit créer une trame sonore « on the spot » et se retrouve donc un peu perdu lors des temps morts et des « improvisations ». Bien qu’il n’ait pas le charme fauché de l’original, la variante française s’avère tout aussi marrante grâce à la truculence des comédiens et l’ingéniosité d’Hazanavicius. La salle riait aux éclats et moi-même j’ai beaucoup souris.

Hazanvicius
a eu la bonne idée de présenter le film dans le film ouvertement comme un remake d’une production japonaise. En fait on voit même sur un IPAD un bout de scène de One-Cut et Coupez! a même récupéré une des actrices du film pour rejouer exactement le même rôle. Hazanviacius a donc pu ajouter une couche supplémentaire à la mise en abime de One Cut justifiant de cette façon sa propre démarche. Si, voir Coupez! comme une entreprise bancale superflue est parfaitement valide je l’ai quand même trouvé aussi ludique et sympa que l’original. Comme j’ai vu se dernier seul sur un screener dans un petit cubicule, voir le remake dans une salle avec un public enthousiaste m’a même offert un plaisir que One Cut n’avait pas été en mesure hélas de me faire connaitre. Chapeau l’artiste.

Coupez! n’est pas le seul film français du festival inspiré d’une production antérieure, c’est également la cas de https://fantasiafestival.com/fr/film/incredible-but-truede Quentin Dupieux. le plus surréaliste des cinéastes français des vingt dernières années. Cet opus est centré autour d’un conduit souterrain qui fait rajeunir ceux qui l’emprunte et une bite électronique. À travers ces « gimmicks » le film satirise certaines obsessions narcissiques.



En fait le propos est le même qu’une comédie américaine datant de trente ans https://fr.wikipedia.org/wiki/La_mort_vous_va_si_bien qui a manifestement inspiré Dupieux. La connexion est indiquer par un clin d’œil d’un pêcheur à la ligne vu dans les deux films.

Incroyable à un ton absurde et enjoué de même que des dialogues pince allumé cocasse à souhait. C’est particulièrement efficace lorsque le film recherche à prolonger ces révélations le plus longtemps possible. Si j’ai trouvé que ce foutre de la virilité masculine est un ressort comique réussit, il m’a semblé par contre que le comédie autour de l’obsession féminine reflétait une certaines cruauté misogyne ; un problème qui avait aussi plombé la comédie de 1992. Voir des femmes présenter comme des folles pour leurs obsessions toxiques n’est pas un spectacle bien édifiant tant de nos jours qu’il y a trente ans. Le dernier quart est raconté en montage accéléré sur fond de musique classique électro ce qui permet d’achever plus rapidement un récit dont les tenant et aboutissements sont déjà très clair. Le film va être présenté à Fantasia le dimanche 31 juillet.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Mardi 19 Juillet 2022 22h01
BRUME, MOMIES ET CHUCHOTEMENTS DANS LES TOURBIÈRES

https://fantasiafestival.com/fr/film/moloch

La découverte de momies dans une tourbière semble éveillée un mal ancien dont est victime une famille réputé maudite dans une petite communauté rurale des Pays-Bas.

En provenance de Hollande, Moloch constitue un bon exemple d’horreur folklorique un sous-genre ascendant dont les titres récents les plus reconnus sont The Witch et Midsommer. Le point de départ de l’intrigue sont https://fr.wikipedia.org/wiki/Homme_des_tourbi%C3%A8res découvertes un peu partout en Europe du nord et qui sont souvent des sacrifices humains remontant à l’Antiquité.



Après un prologue sinistre et saignant, le film se concentre sur ses personnages et leurs relations interpersonnelles marqués entre autre par une relation fille-mère un brin infernal. La menace prend surtout la forme d'invasions de domicile de même que d'apparitions fantomatiques. Le dernier acte voit le casse-tête surnaturelle prendre forme avec l’emploi d’un leurre astucieux qui aboutie à une conclusion effroyable à souhait. Bien qu’il prend son temps soit bavard par moment, et qu'enfin de compte il ne soit guère effrayant j’ai trouvé que Moloch tient fort bien la route grace à son ambiance, son décors de tourbière poisseuses et son personnage principale une mère un brin coriaces et indépendantes mais aussi vulnérable.

Moloch est le type de film qui devrait être idéalement vu deux fois pour découvrir les indices indiquant la véritable nature du mystère. Ayant déjà vu un film d’horreur hollandais https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_(film)présenter à Fantasia il y a une douzaine d’années j’ai été intrigué par le thème que partage les deux films de mal anciens faisant des retours cycliques.

Moloch a été acquis par Shudder et devrait être disponible éventuellement en Amérique du Nord. C'est un film surtout recommandé a ceux qui désirerait s'initier ou se familiarisé avec le fork horreur. Il s’agit du premier film de son réalisateur Nico Van der Bink et c’est un essai initial qui est des plus prometteur.

Pour en savoir plus sur l’horreur folklorique voir le remarquable documentaire : Woodlands Dark and Days Bewitched: A History of Folk Horror présenté à Fantasia en 2021 un des faits saillant de l’année.


Ecrit par: Kung-Fu Scholar Jeudi 21 Juillet 2022 19h05
POLICIERS ET VOLEURS EN ASIE.

https://fantasiafestival.com/en/film/on-the-line

Ces proches ayant été victimes https://fr.wikipedia.org/wiki/Hame%C3%A7onnage_par_t%C3%A9l%C3%A9phone les ayants ruinés, un ex-policier prend les choses en main lorsqu’il constate l’impuissance de ces anciens collègues. Audacieux et rusé il infiltre un groupe d’arnaqueurs locaux et remonte la filière jusqu’à une grande base en Chine. Cela lui permet de voir à la fois comment l’organisation opère et de constater comment ces criminels prennent une grande fierté dans leurs ruses pour dépouiller leurs victimes.



En provenance de Corée de Sud On the Line est un thriller centré sur le crime du phishing. Bien que remplit d’invraisemblances et de facilités évidentes, le film n’en demeure pas moins enlevé avec de solides moments tant de suspense que d’action. Kim Yue-hol est particulièrement mémorable en sociopathe cruel, tout comme Lee Joo-you en hackeuse truculente seule source d’humour du film.

L’influence du Loup de Wall-Street de Martin Scorsese sur Line est manifeste tant dans son style hyper-vif et nerveux, que la façon dont les arnaqueurs sont présentés; comme des prédateurs dépravés. Contrairement à son illustre modèle; On the Line ne néglige pas de montrer les victimes.

On pourrait considérer que la qualité la plus louable du film est son didactisme, car on voit comment les criminels opèrent de façon aussi détaillée que compréhensive sans que cela freine la vivacité narrative et dramatique de l’intrigue. En plus d’être un divertissement immersif galvanisant, On the Line se double donc d’une info-fiction d’utilité public rendant le phishing plus repérable. En fait un visionnement du film devrait même être quasi obligatoire tellement sa démonstration est efficace. Ce classant au quatrième rang au Box-office coréen, la popularité de On the Line aura peut-être rendu les opérations de phishing un peu plus compliquer.

https://fantasiafestival.com/en/film/one-and-four

Dans une région perdue du Tibet, un garde-chasse voit un intrus surgir dans sa cabane armé d’une carabine. Il prétend être un policier poursuivant un dangereux braconnier, mais dit il la vérité? Lorsque d’autres intrus entre en scène, le garde fait face à un dilemme dont sa vie peut bien dépendre.

One and Four est un western en huit clôt, l’ensemble du film se déroulant dans une cabane elle-même perdue dans une vaste forêt enneigée. Le film est indéniablement superbe dans sa présentation d’un environnement sauvage avec une cinématographie, une mise en scène et une bande son particulièrement relever. Si le film est également fort apte à restituer une ambiance de suspicions le mystère au cœur de l’intrigue (qui dit vrai?), ne m’a pas semblé des plus convaincant. C’est que le personnage du garde-chasse est un trop grand ahurie pour pouvoir déterminer quoi que ce soit. Le film se dénoue sur un mexicain stand-off trop abrupte et simplet pour fonctionner de vraiment satisfaisante à mes yeux.

En vue de la situation sociopolitique régnant au Tibet de même que le caractère sacro-saint que les forces de l’ordre tiennent habituellement dans le cinéma chinois -censure politique oblige- le climat de suspicions régnant dans le film est des plus intéressant tout comme est le simple fait de voir un film écrit, réaliser et joué par des Tibétains. Incidemment, One and Four est le premier film de Jigme Trinley lui-même le fils du cinéaste tibétain le plus renommé https://fr.wikipedia.org/wiki/Pema_Tseden

À suivre prochainement : une autre affaire de crime asiatique : Detective and Sleuths de Wong Kar Fai.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Samedi 23 Juillet 2022 16h31
PORTRAIT INSOLITE DU JAPON

Les circonstances contraire m'on amené a remettre Detective and Sleuth à plus tard. Voici à la placé un trio de film qui dresse des portrait insolite en provenance du Japon.


https://fantasiafestival.com/fr/film/my-small-land
Vue le 18 Juillet


Les films japonais qui traitent directement des « étrangers » en terre nipponne sont rares. My Small Land est un film de maturité (aka coming of age) intimiste qui présente une jeune réfugiée kurde et sa famille. Tout ce beau monde sont déjà bien intégré dans leurs communautés, mais voilà que leurs situations est remises en question lorsque leurs statuts de réfugié sont révoqués. Des temps d’incertitude, et de précarité anxiogène commencent.



Le film a été écrit et réalisé par Emma Kawasaki elle-même une hafu a moitié britannique. Son scénario est basé sur cinq années de visite et d’étude de la communauté de réfugiés kurde. Comme l’intrigue est vue è travers les yeux de la fille ainée, on traite autant de sa situation sociale délicate que des ambiguïtés qu’elle connait et de ses aspirations personnelles différentes que celle envisagée par son père. Le film évite tout éclat mélo au contraire la narration est posée et la mise en scène fait dans de longs plans-séquences qui permet de bien observé l’intériorité des personnages et leurs relations personnelles.

Le rôle pivot est joué par une modèle hafu Linna Arashi et dans un brillant choix de Kawasaki c’est son propre père, frère et sœur qui joue la famille de l’héroïne ce qui accentue l’authenticité. Linna joue son rôle avec un mélange de fragilité et de résolution rendant fort bien tout le poids de la situation qui pèse sur ses frêles épaules. Grâce a elles et à la démarche de Kawasaki My Small Land une portrait sympathique et délicat d’une jeune fille et de ça communautés au statut et attentes incertaines. C’est un des meilleurs films présentés qui a été a Fantasia.


https://fantasiafestival.com/fr/film/baby-assassins
vu le 16 juillet


Chisaro et Mahiro sont une drôle de paire; L’une est une extravertie fantasque l’autre une introvertie amorphe et anti-sociale. Ensemble elles sont un duo d’assassin particulièrement efficace. Ce sont aussi de jeunes lycéennes qui ayant finit leurs études doivent apprendre à vivre ensemble et trouver un emploi normal afin d’assurer une couverture civile crédible. Pour elles cela va s’avérer une tâche infiniment plus difficile a accomplir qu’un contrat. Les choses vont devenir encore plus compliquer lorsqu’un yakusa psychopathe et ces deux rejetons entre dans le portrait.



Les films d’assassins jouent habituellement la trame archi cliché du professionnel stoïque et/ou tourmenté qui est poursuivi par son organisation. Baby Assassins suit heureusement une toute autre voie plus tordue et loufoque en présentant comme protagonistes deux adorable lycéenne. Production indépendante et modeste, le film dans son ensemble suit le quotidien des héroïnes souvent filmé dans leur petit appartement avec des plans-séquence fixe ce qui permet aux actrices de faire leur numéro . Le concept comique du film est exploité de façon fort cocasse en général bien qu’il n’évite pas le surplace et des longueurs. Les scènes d’action se limite à des séquences au début et à la fin du film prenant avantage de la souplesse d’un des deux actrices Saori Izawa qui est en fait une cascadeuse professionnelle.

https://fantasiafestival.com/fr/film/the-fish-tale
Vue le 22 Juillet

Meboo adore les poissons; dans les aquariums, à la mer, les livres et même on assiette. Meboo a également développé un grand talent pour le dessin et la vulgarisation et entend bien poursuivre sa passion pour le reste de sa vie. Maladroit et excentrique, trouvé une voie ne sera pas facile, il faudra passer à travers de nombreux déboires et plusieurs rencontres pour y espéré y arrivé.



Fish Tale est la biographie de Sakana Kun une personnalité médiatique célèbre au Japon comme artiste et vulgarisateur émérite dans le domaine d’ichtyologie, c’est-à-dire bien sûr l’étude des poissons. Kun joue lui-même un rôle dans le film comme mentor excentrique du héros pendant l’enfance et reflète la personnalité publique qu’il projette. Assez curieusement Meboo adulte est incarné par une actrice qui l’incarne comme un homme enfant asexué malgré son abondante crinière.


Sakana Kun.

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Meboo dans le film


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Centrée sur la personnalité exubérante et excentrique de son protagoniste et des rencontres qu’il/qu’elle fait, les péripéties du film ne sont pas particulièrement marquant et en fait suivent le même pattern. Cela donne l’impression que rien n’arrive vraiment dans l’intrigue. Heureusement, le charme comique et candide de l’actrice et le ton cocasse vaguement fantaisiste du film sont des plus accrocheurs. Il y a quelques moments déconcertants notamment lorsque Meboo après avoir dit d’un poisson pêché qu’il était cool se met au découpé au couteau pour le manger sur place. Vue que les Japonais sont des consommateur de poisson cru cela ne doit pas surprendre. Si un spectateur est préparé à faire face à la longueur du film, il peut lui aussi s’attendre à être conquis par la candeur et l’enthousiasme conquérant de son héros/héroïne.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Dimanche 24 Juillet 2022 16h42
MI-TEMPS DE FANTASIA.

À mi chemin du Fantasia j'ai vu un total de 25 films et j'ai rédigé 10 contre rendus. J'espère bien en voir une autres demi-douzaines d'ici la fin du Festival s'en trop me bruler la tête. Trois prochaines critiques devrait être publier d'ici mardi.


Ecrit par: Kung-Fu Scholar Mardi 26 Juillet 2022 15h03
SAMEDI LE 23 JUILLET : CONTES ANIMÉS DE PART LE MONDE

https://fantasiafestival.com/en/film/princesse-dragon

Grâce à la magie d’une sorcière a tête de grenouille, un grand dragon a pu devenir le père de trois rejetons. Assez curieusement le troisième prend la forme d’une sauvageonne à l’apparence humaine avec une imposante tignasse verte d’où son nom de « Poil ». Exubérante et aventureuse, Poil croise un jour Princesse la fille d’un roi et elles ne tardent pas à devenir les meilleures amies. Hélas comme le père de poil déteste les humains et que celui de Princesse est un tyran avare, l’amitié entre les deux petites filles mènera à bien des péripéties dangereuses.



Princesse Dragon m’a fait beaucoup songé aux films de Miyasaki en général et Ponyo en particulier avec ses personnages, son esthétique et ses thèmes humanistes. L’animation n’est pas aussi fluide que celle que chez le grand maitre japonais, peuvent être dus au moyen et à l’expérience plus limitée des faiseurs du film en provenance de France. Même s’il n’est pas aussi abouti techniquement et n’a pas la grâce de ces modèles, Princesse Dragon s’avère quand même un trop bon anime avec amplement de couleurs et de féerie pour plaire à son public cible les enfants de corps et ceux qui le sont rester dans l’âme.



https://fantasiafestival.com/en/film/demigod-the-legend-begins


Su Huan-Jen est un grand épéiste doubler d’un fabuleux guérisseur. Le chef d’un puissant groupe de clans fait appel à lui pour le soigner d’une grave blessure, mais il hésite, car cela l’impliquerait potentiellement dans des luttes de pouvoir. Il finit par accepter, mais tel que redouté Huan-jen se trouve presque aussitôt au milieu d’un complot de meurtre et trahison. Pour pouvoir espérer s’en sortir, devra se résoudra a acquérir plus de pouvoir et accepté une destiné redouté.



Depuis cinq décennies les Studios Pili produisent de la fiction wuxia pour la TV et le cinéma combinant [URL=https://en.wikipedia.org/wiki/Glove_puppetry e]'art des marionnettes traditionnelles[/URL] avec des techniques de cinéma modernes. Imaginer un wuxia wire-fu hyper-kinétique à la Zu Warriors, mais avec des guignols en bois est une bonne manière de résumer ce type de spectacle. En Taiwanais; Pili signifie ‘coup de tonnerre un nom pleinement mérité a mon idée. Détail intéressant fidèle à la tradition les voix de tous les personnages sont faites par un seul acteur même les femmes. Les marionnettes Pili ont marqué les jeunes de Taiwan tout comme la "superanimation" de Gerry Anderson dans les années soixante en Grande-Bretagne et Goldorak dans le monde francophone à la fin des années soixante-dix.



En 2000, Fantasia avait déjà présenté leurs premiers films Legend of the Sacred Stones un dérivé d’une série TV qui encore diffusé de nos jours. Vingt ans plus tard Fantasia présente une nouvelle production Pili qui en est fait un antépisode présentant en partie l’origine du maitre épéiste et chef de clan Su Huan-jen l’un des plus importants personnages de l’univers wuxia crée par le studio.

Je n’ai pas eu impression que Demi-Gods offrait quelque chose de bien nouveau par rapport à Legend of the Sacred Stones, qui date de plus de vingt ans. Pour moi il s’agit du même type de spectacle avec marionnettes au visage figé, mais bondissant dans les airs avec explosions et jets de sang au milieu d’un scénario de lutte de pouvoir byzantin. C’est fort divertissant, mais à mon idée, le film devrait surtout être vue et par les néophytes. Avec leurs costumes somptueux, la présentation d’un univers féerique au en couleurs, et L’expressivité corporelle des marionnettes, Demi-Gods constitue bel et bien un spectacle de cape et d’épée chinois à découvrir.

À note qu’une production Pili crée par l’écrivain et scénariste japonais https://en.wikipedia.org/wiki/Gen_Urobuchi:https://en.wikipedia.org/wiki/Thunderbolt_Fantasy
est diffusée depuis plusieurs saisons sur Netflix et a une certaine popularité culte.

Ps; Les liens renvoi a des articles anglais mais qui peuvent être traduite en Français automatiquement.

https://fantasiafestival.com/en/film/my-grandfathers-demons


Rosa a été élevée par son grand-père dans une région reculée du Portugal, mais a perdu en contact avec lui une fois adulte, tellement son emploi dans une grande ville accapare tout son temps. EN apprenant sa mort, elle est envahie de regret. Retournant à son village natal, Rosa est consternée d’apprendre que son grand-père était un homme détesté de tous pour sa mesquinerie et son caractère violent. Pour se remettre de ces regrets et refaire un point dans sa vie Rosa entreprend de réparer les torts de son grand-père notamment de retrouver la source d’eau du village qu’il a jadis tarit pour se venger d'un grièf imaginaire.



My Grandfather’s Demons un film d’animation du Portugal, le premier long métrage du genre dans ce pays. Alors que l’introduction dans la ville est réalisée avec de l’animation 3D plutôt plate, l’ensemble du film consiste en du stop-motion plus vivant.

Le film est marqué par une série de dualité : ville/campagne, réalité/surnaturel, passé/présent, rage/gentillesse, rêve/cauchemar. Le grand-père raconte ainsi sa propre histoire par des lettres posthumes visualisées en flashbacks cauchemardesques. Les sculptures crée par le Grand-père sont également animées d’une vie propre même si aucun personnage ne les voit, un aspect surnaturel qui donne un film une ambiance propre a un réalisme magico-folklorique. Avec ses thèmes du repentir, ses personnages aussi nuancés qu’attachants et la qualité de l’animation cela fait de Grandfather un conte naïf pittoresque particulièrement réussit et sympathique.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Vendredi 29 Juillet 2022 18h44
FANTASIA VENDREDI LE 29 FEVRIER: DÉMONS DANS LES TÉNÉBRES .

https://fantasiafestival.com/fr/film/the-harbinger
Vue le vendredi 22 Juillet

Pendant la Pandémie Covid, Monique vit en sécurité avec sa famille. Mais voilà que Mavis une amie du collège lui lance un appel au secours des plus urgents. Malgré les risques, elle fait le déplacement et apprend que Mavis souffre de terribles cauchemars qui la poussent vers un précipice de désespoir. Or, la nuit venue, Monique découvre elle aussi qu’elle se met à faire des cauchemars des plus effroyables. Quelque chose ou quelqu’un cause ces afflictions oniriques qui menacent non seulement la vie mais l’existence même de ces victimes.



The Harbinger est un film d’effroi né du malaise suscité par la crise pandémique. Tous les personnages sont en isolement préventif, la peur pèse lourd tant dans l’ambiance que la psyché des personnages et une menace indicible se propage comme un virus. Harbinder est vraiment excellent dans sa première moitié avec sa création d’une ambiance glauque pesante, ses personnages aussi anxieux que désespérés et ses scènes de cauchemars déboussolâtes.

Malheureusement Harbinger est moins réussi dans sa seconde moitié. Il est d’abord plombé à mi-chemin par une exposition quelque peu laborieuse du croque-mitaine. Et puis surtout il y a le dénouement qui semble triché avec les règles balisant le modus operandi du croque-mitaine. Lorsque l’ultime retournement survient j’en ai été fait fort débiter tellement il m’aura paru floué tant les personnages que les spectateurs. Il faut toutefois reconnaitre que c’est exactement l’émotion que le film cherchait à susciter chez les spectateurs et que c’est l’impression la plus forte que m’aura laissé un film jusqu’à maintenant à Fantasia cette année.

Une fin vexante et quelques maladresses (pour ne pas dire tricheries) ne gâte pas heureusement pas les qualités initiales d’Harbinger. L’héroïne plait aussi beaucoup tant par son empathie altruiste que sa force de caractère. Un choix intéressant du film est de faire de l’héroïne et de sa famille des Afro-Américains alors qu’ils auraient fort bien pu être des Caucasiens. La croque mitaine lui-même ne fait que des apparitions fugaces et muette l’aura de menace et d’effroi étant surtout communiqué par l »ambiance du film ce qui rend la présence du monstre plus indicible encore.

Un professeur de cinéma que je connais a fait une remarque intéressante après le visionnement. Selon lui, comme Harbinger s’est inspiré de la pandémie, il risque de paraitre daté très vite. Le film n’en est pas fort apte à capturé le malaise existentiel des années 2020-2021 et en tant que tel constitue un témoignage des plus pertinent.

https://fantasiafestival.com/fr/film/legions

Vue le mardi 26 juillet

Pour sauver sa fille pourchasser par un démon, un sorcier Voodoo doit d’abord s’échapper de l’asile dans lequel il est enfermé. Il doit aussi regagner la confiance de son enfant qui a depuis longtemps laissé derrière son héritage ancestral et considère son géniteur comme un fou dangereux.



Legions est un film d’horreur folklorique d’Argentine qui semble se distinguer d’abord par sa touche d’humour pince-sans-rire avec un brin de satire. Si le film développe un univers surnaturel adéquat tant au niveau visuel que dans l’ambiance, il peut sembler par contre quelque peu superficiel et inabouti. Le dénouement de l’intrigue s’avère ainsi quelque peu abrupt, voire même bâclé. Excepter pour un instant mémorable, Legions ne joue pas la carte du délire gore burlesque ce qui peut décevoir des spectateurs qui s’attendait à se type de spectacle en vue d’une ressemblance du film à la série culte des Evil Dead de Sam Raimi,

Malgré ses manques, Legion n’en demeure pas moins un film des plus sympathiques grâce à quelques éléments inhabituels dans un film d’effroi. Ainsi contrairement à la norme pour le film d’horreur folklorique il ne présente pas les croyances anciennes ou l’hérédité familiale comme une source d’effroi, comme c’est le cas par exemple dans Moloch présenté à Fantasia dans sa première semaine. Bien au contraire la magie Voodoo est considérée comme héritage valorisant surtout dans un monde moderne aliénant. Legions donne une bonne idée de quelques croyances/traditions surnaturelle sud-américaine, et ce d’une manière positive qui n’a rien de patronisant ou de racoleur. Ni les personnages fort sympathique ni l’intrigue ne sont pas non plus floué par quelconque surenchère graphique comme c’est souvent le cas dans bien des films d’horreur cherchant a épaté leurs spectateurs. Comme la plupart des films sud-américains que j’ai vus à Fantasia ces dernières années jouaient la carte du film hanté angoissant, Legions par son humour et sa positivité s’avère des plus rafraichissant, même si je reconnais qu’avec un peu plus d’audace il aurait pu être potentiellement encore plus aboutie et satisfaisant.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Mercredi 03 Août 2022 16h35
FANTASIA MERCREDI LE 3 AOUT : FILMS CULTE MADE IN HONG-KONG

https://fantasiafestival.com/fr/film/the-heroic-trio
Vue vendredi le 29 juillet

Grand classique culte des années quatre-vingt-dix, Heroic trio va bientôt être réédité par Criterion. C’est dans le cadre de cette sortie prochaine que Fantasia a présenté une copie restaurée du film 25 ans après l’avoir montré jadis lors de la toute première année du festival en 1996. Mettant en vedette Maggie Cheung, Anita Mui et Michelle Yeoh, Heroic Trio réunit les trois actrices les plus populaires de l’époque dans un film d’action détonnant prenant la forme d’un wuxia-moderne avec superhéros. C’est la création conjointe du metteur en scène Johnny To et du maitre chorégraphe Ching Siu Tong.

Dans un futur proche, une héroïne masquée et une mercenaire à moto cherchent à mettre fin à la vague de kidnapping de bébés qui secoue la ville. C’est une renégate vêtue d’une veste d’invisibilité qui commet ces crimes pour le compte d’un eunuque centenaire. Celui-ci cherche à trouver un empereur et formé une armée afin restaurer une Chine impériale. Se rebellant contre son maitre, la renégate viendra à former un trio héroïque avec les deux autres femmes pour mettre fin aux déprédations de l’eunuque et de sa secte maudite.



Heroic Trio est un exemple emblématique du cinéma Hong-Kongais tant pour ses scènes d’action survoltés, ces héroïnes aériennes, son mélange de genres, ses changements de ton du mélo au burlesque, son audace stylistique et ses emprunts créatifs à d’autres films comme Batman, Blade Runner et même le Terminator. En tant que synthèse entre les récits wuxias, de super-héros, de BD et de sci-fi, Heroic Trio présente un spectacle original dans lequel un Hong-Kong vaguement futuriste sert de champs de bataille entre héroïnes chevaleresque et sbires monstrueux d’une secte impériale anachronique. Avec pareil antagonistes, on peut dire que Trio faisant dans l’allégorie politique paranoïaque car il y reflétait les peurs du public hongkongais de l’époque trois années avant la rétrocession de la colonie.

Malgré ses stars, son action et sa prémisse originale, Heroic Trio aura été un bide énorme à Hongkong avec un classement à la 105 position aux box-office local. Par contre ce film est sa suite The Executioners sont devenu des film culte en Occident pour qui le type d’héroïne et d’action du film étaient aussi inédit que stupéfiant.

.Je n’ai, jamais développé moi-même beaucoup d’intérêt et d’enthousiasme pour Heroic Trio que je n’ai vie qu’une fois il y a plus de vingt ans. Je considère la facture du film comme un bricolage aussi bancal qu’approximatif surtout au niveau du scénario. Les motivations, la personnalité et les dialogues des personnages se résume à des cliché et le récit fait autant dans des effusions mélodramatique racoleuses autant que les séquences d’action. Je n’ai pas trouvé non plus l’environnement urbain-futuriste très convainquant ni très accrocheur visuellement.

Malgré mes réticences, je n’en reconnais pas moins qu’Heroic Trio constitue un spectacle prodigieux a bien des égard tant pour ces scènes d’actions spectaculaire (la moto-toupie étant un des exemples les plus mémorables) que pour son imagerie avec héroïnes masqués, combattante motard et eunuque albinos démoniaque. De plus voir Heroic Trio dans une salle de cinéma remplit constitue un plaisir ludique avec toutes les effusions communicatives des spectateurs résonnant autour de soi. Finalement eevoir à nouveau Michelle, Anita et Maggie sur un grand écran constitue un pur ravissement nostalgique surtout les deux dernières depuis longtemps disparu du cinéma (Anita étant décédé en 2003, et Maggie ayant prit sa retraite). Déjà présent en caïd maniaque dans Hard Boiled vue au début de Festival, Antony Wong apparait également dans Heroic Trio en sbire armée d’une guillotine volante, un numéro de croque mitaine auquel il était abonné dans la première moitié des années 90 et qui vaux le détour. Sans être un grand fan du film, revoir Heroic Trio à Fantasia aura donc constitué un visionnement des plus divertissant.

https://zupimages.net/viewer.php?id=22/31/z0ki.jpg
http://www.hkcinemagic.com/fr/people.asp?id=2070 doublure de Maggie Cheung sur Heroic Trio. Anita et Michelle ont été doublé par un homme et une autre femme Merci à Rita Yeung pour l'info.


https://fantasiafestival.com/fr/program/kid-with-the-golden-arm
Vue samedi le 30 juillet


Fidèle à la tradition; Fantasia présente un nouveau film de la Shaw Brothers. Après plusieurs années centrées sur les wuxia-pian psychédéliques des années quatre-vingt la plupart réalisé par Tony Liu (Bastard Swordsman, Holy Fame of the Martial Wold), Fantasia est revenu à un film du maitre martial Chang Cheh; http://www.hkcinemagic.com/fr/movie.asp?id=844 mettant en vedette les Venoms. Je croix que seulement deux films avec cette troupe culte n’ont jamais été présentés au Festival : Cripple Avengers au cours des premières années et Five Venoms en 2004.. Kid est un des quatre films ou il y a six Venoms au lieu de cinq et le seul ou le grand malabar Lo Meng joue un rôle d’antagoniste : le titulaire kid au bras doré.

Pour en savoir plus sur les Venoms et le type de film qui les mettait en vedette voir [URL=http://www.hkcinemagic.com/fr/lexique.asp?alpha=V de même que]l'article suivant[/URL]t dans le lexique du site : cette petite compilation


Un groupe de bandits redoutés ont juré de s’emparer d’un trésor en lingot d’or destiné aux réfugiés d’une zone sinistrée. Inquiet, le chef du service de sécurité responsable d’escorter le convoi d’or fait appel à des héros martiaux pour les aider dans sa tâche. Celle-ci ne sera pas des plus aisée, car les gangsters sont aussi rusés qu’impitoyables avec à leurs têtes leurs propres experts martiaux, dont le chef : le kid au bras doré est réputé être invincible. Le voyage du convoi d’or sera une randonnée fatale, mais ce n’est qu’au dernier moment que surgira une menace inattendue.



Chang Cheh avait déjà fait un film sur un convoi pourchassé par des bandits et protégé par des héros dans http://www.hkcinemagic.com/fr/movie.asp?id=1525 avec David Chiang et Ti Lung produit en plein milieu de la vague wuxia. Dix années plus tard, le cinéma martial a évolué et ce sont maintenant d’authentiques pratiquants martiaux et des acrobates de l’opéra qui sont les vedettes comme Jackie Chan et Sammo Hung. C’est pour s’adapter que Chang aura formé les Venoms dont la moitié sont des acrobates.

À la fin des années soixante-dix, ce dernier n’est plus la figure dominante dans le genre qu’il a contribué à forger. Le calibre des productions qu’il met en scène est réduit de façon substantielle comparée à ses vieux wuxia, ils n’ont plus leurs majesté ou lyrisme visuel et ont l’envergure de série B beaucoup plus bancale. Leurs principal atout sont bien sur les Venoms eux-mêmes acrobate et chorégraphe extraordinaire qui par leurs physicaliste virvoltante et un solide talent à incarné des archétypes crée des spectacles haut en couleurs d’un coté et une belle gallérie de héros et méchant avec de la gueule.jpgs à défaut de charisme lumineux.

Kid n’est certes pas le meilleurs dans la filmographie du groupe mais reste un divertissement ludique vitanimé. Son scénario consiste en une série d’embuscades somme toute redondante, la plupart se déroulant dans un décors de boisé d’allure assez générique. Ce sont les combats qui font le film; un spectacle bondissant de haute voltige martiale parfaitement capturer par une caméra promeneuse et rythme par un montage vif. Avec leurs noms et attribue conséquent : Tête de cuivre, Veste de fer, Lance d’argent, Le duo Courte et Longue Hache et le shérif au mille visage Kid offre aussi une belle gallerie de personnages martiaux délicieusement pittoresque.

Excepter pour le générique d’ouverture, le personnage titulaire n’entre en scène qu’au mi-chemin du film et ne fait que des apparitions sporadiques par la suite. L’attente vaux la peine cependant, car Lo Meng est magnifique tant avec son charisme de malabar que son personnage d’artiste martial puriste fier d’avoir fait de son propre corps une arme invincible. Biens que le chef d’une bande d’assassins, le Kid lui-même ne se compromet jamais dans des actes cruels ou vicieux de son gang et conserve donc une certaine impression de noblesse. D’une certaine manière il semble incarner une version des héros tragiques et majestueux que Ti Lung aura incarnés pour Chang Cheh. Phillip Kwok dans son rôle de shérif soulon lui fait plus songer au chevalier cool et rusé jadis joué par David Chiang. Un lien de respect mutuel se tisse un tant soit peu entre les deux personnages lorsqu’ils se rencontrent. Un autre personnage reçoit une caractérisation intéressante; Le chevalier Li don la façade fière et stoïque dissimule mal une insécurité qui le rend dédaigneux et susceptible traits qui qui le mèneront a sa perte. Lui aussi fait songé aux personnages typique de Ti Lung flirtant avec l’autodestruction. À noter que Kid est un des rares films tardifs de Chang Cheh à avoir un personnage substantiel de femme la fiancée épéiste de Li, même si en fin de compte elle ne fait pas grand-chose, sauf porté le dernier coup d’épée malvenu du film.

Pas un gros succès à Hong-kong, Kid with Golden Arms est devenu un film culte en Occident comme la plupart des autres films des Venoms. Il va faire partie des 14 films du second boitier Shaw Brothers par la firme vidéo Arrow vers la fin de l’année 2022 et plusieurs autres films Venoms feront partie du lot. Avec la présentation de Kid à Fantasia, les spectateurs ont eu droit a un avant-goût fort appétissant de films Shaw disponible à la fin de l’année. Un autre film du coffret Arrow; Mercenaries from Hong Kong de Wong Jin a également été présenté au festival. Il en sera question un peu plus tard dans le blog.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Jeudi 04 Août 2022 12h09
LE FESTIVAL FANTASIA 2022 EST MAINTENANT TERMINER

Au total j’ai vu 50 films dans le cadre du festival et j’ai rédigé des textes sur 17 d’entre eux.

Ma tâche est loin d’être terminée toutefois puisqu’il me reste au moins deux douzaines de critiques à écrire et je dois faire le bilan avec la liste des prix du public et du jury. De plus j’ai sous la main une poignée de film du festival que je compte voir chez moi d’ici les prochains jours. Donc j’ai encore du travail pour plusieurs semaines pendant tout le mois d’aout.

Avant d’aller de l’avant toutefois je vais me reposer un peu, voir 50 films en trois semaines il faut du temps pour digérer tout ça.




Ecrit par: Kung-Fu Scholar Jeudi 11 Août 2022 01h39
FANTASIA 2022 PRIX DU JURY

Les liste ci-dessous comprend seulement les longs métrage. Pour la liste complète voir ce lien :

https://lepetitseptieme.ca/2022/07/27/fantasia-fantasia-devoile-les-prix-du-jury-de-ledition-2022/


Les films que j’ai vue ont des lettres plus grande. Ils font l’objet d’une critique déjà présente dans le blog ou à venir prochainement.

Chaque film mentionner ont des liens vers leurs fiches dans le catalogue fantasia. Quelques ont parmi les plus important sont accompagner de leurs bande-annonces.

► PRIX CHEVAL NOIR – LONGS MÉTRAGES

MEILLEUR FILM : https://fantasiafestival.com/fr/film/megalomaniac (Réal. Karim Ouelhaj, Belgique)



MEILLEURE RÉALISATION : July Jung (https://fantasiafestival.com/fr/film/next-sohee Corée du sud)



MEILLEUR SCÉNARIO : Kosuke Mukai (https://fantasiafestival.com/fr/film/my-broken-mariko, Japon)



MEILLEURE BANDE-ORIGINALE : Alexandre Desplats (COUPEZ!, France)



MEILLEUR ACTEUR : Eguileor Zorion (https://fantasiafestival.com/fr/film/the-elderly Espagne)



MEILLEURE ACTRICE : Eline Schumacher (MEGALOMANIAC, Belgique)

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Jeudi 11 Août 2022 02h03
MENTION SPÉCIALE DU JURY : https://fantasiafestival.com/fr/film/special-delivery (Réal.[B] Dae-min Park, Corée du sud) (6)[/b]



► PRIX NEW FLESH – PREMIÈRES OEUVRES

https://fantasiafestival.com/fr/film/kappei - Prix New FleshKappei

MEILLEUR FILM : KAPPEI (Réal. Takashi Hirano, Japon)



MENTION SPÉCIALE DU JURY :ALL JACK UP AND FULL OF WORMS (Réal. Alexander Phillips)



MENTION SPÉCIALE DU JURY : https://fantasiafestival.com/fr/film/the-fifth-thoracic-vertebra (Réal. Syeyoung Park, Corée du sud)



► PRIX AQCC – CAMERA LUCIDA


https://fantasiafestival.com/fr/film/just-remembering (Réal. Daigo Matsui, Japon)



► PRIX SATOSHI KON POUR L’EXCELLENCE EN ANIMATION

MEILLEUR FILM : https://fantasiafestival.com/fr/film/inu-oh (Réal. Masaaki Yuasa, Japon/Chine)



Ecrit par: Kung-Fu Scholar Jeudi 11 Août 2022 13h24
FANTASIA 2022 : LES PRIX DU PUBLIC


https://fantasiafestival.com/fr/nouvelles/26e-edition-de-fantasia-annonce-prix-public


MEILLEUR FILM INTERNATIONAL


OR: https://fantasiafestival.com/fr/film/the-artifice-girl (ÉUA, r. Franklin Ritch)



ARGENT: https://fantasiafestival.com/fr/film/la-pieta (Espagne, r. Eduardo Casanova))

BRONZE: https://fantasiafestival.com/fr/film/deadstream (ÉUA, r. Joseph Winter, Vanessa Winter)


MEILLEUR FILM ASIATIQUE

OR : https://fantasiafestival.com/fr/film/the-roundup (Corée du Sud, r. Lee Sang-yong)



ARGENT : https://fantasiafestival.com/fr/film/next-sohee (Corée du Sud, r. July Jung)



BRONZE : https://fantasiafestival.com/fr/film/one-for-the-road (Hong-Kong/Thaïlande, r. Baz Poonpiriya)




MEILLEUR FILM D'ANIMATION


OR : https://fantasiafestival.com/fr/film/princesse-dragon (France, r. Anthony Roux, Jean-Jacques Denis)



ARGENT : https://fantasiafestival.com/fr/film/inu-oh (Japon, r. Masaaki Yuasa)



BRONZE : https://fantasiafestival.com/fr/film/chun-tae-il-a-flame-that-lives-on (Corée du Sud, r. Hong Jungpyo)








Ecrit par: Kung-Fu Scholar Jeudi 11 Août 2022 14h15
FANTASIA 2022 : PRIX DU PUBLIC DEUXIEME PARTIE

MEILLEUR FILM CANADIEN


OR : :https://fantasiafestival.com/fr/film/the-fight-machine (Canada, r. Andrew Thomas Hunt)



ARGENT : https://fantasiafestival.com/fr/film/cult-hero (Canada, r. Jesse T. Cook)



BRONZE: https://fantasiafestival.com/fr/film/relax-im-from-the-future (Canada, r. Luke Higginson)


MEILLEUR FILM QUÉBÉCOIS


OR : https://fantasiafestival.com/fr/film/les-pas-dallure (Québec, r. Alexandre Leblanc)



ARGENT : https://fantasiafestival.com/fr/film/timescape (Québec, r. Aristomenis Tsirbas)



BRONZE : https://fantasiafestival.com/fr/film/the-diabetic (Québec, r. Mitchell Stafiej)




MEILLEUR FILM DOCUMENTAIRE

OR : https://fantasiafestival.com/fr/film/the-pez-outlaw ( ÉUA, r. Amy Bandlien Storkel, Bryan Storkel)



ARGENT : https://fantasiafestival.com/fr/film/que-le-fan-soit-avec-toi (Québec, r. Marc Joly-Corcoran)



BRONZE: https://fantasiafestival.com/fr/film/out-in-the-ring (Canada, r. Ry Levey)


Ecrit par: Kung-Fu Scholar Vendredi 19 Août 2022 11h02
COMPTE-RENDU POST FANTASIA 1: PÉRIPLES DANS L'ÉTRANGE


https://fantasiafestival.com/fr/film/the-fifth-thoracic-vertebra :
Vue vendredi le 22 Juillet

Un champignon mutant se développe dans un matelas pour évoluer en une créature vivante. Comme le matelas passe d’un individu à un autre, l’évolution de la « chose » est déterminée par chaque nouvel environnement dans lequel elle se trouve de même que les comportements des humains observés. Ceux-ci ne sont jamais conscients de quoi que ce soit jusqu’au moment ou un « prélèvement » d’une de leurs vertèbres survient.



Vertebra
est une sorte film de monstre minimaliste qui aborde également la complexité des connexions humaine. Consistant en une succession de sketchs, la narration du film est aussi lente que décalé avec les personnages faisant la plupart du temps dans l’introspection silencieuse. Cela peut sembler bien mince comme propos mais tout comme le « champignon mutant, Vertebra cultive une originalité envoutante. C’est particulièrement le cas dans certains moments ou l’emploi de bruitages et d’éclairages insolite fait pratiquement dans le cinéma expérimental. Ovni singulier tant par son sujet que sa facture et son mode de narration oblique, on peut dire que Vertebra est une ode sur l’étrange poésie de la vie et de l’existence. Cela ne le rend pas très palpitant pour autant.

Pour en savoir plus sur le film et sa démarche lire la critique suivante du site https://www.panorama-cinema.com/V2/article.php?categorie=2&id=912


https://fantasiafestival.com/fr/film/vesper
Vue le dimanche 24 juillet

Vesper est une jeune ado rebelle qui doit non seulement se débrouiller pour survivre dans un environnement post-apocalyptique hostile, mais faire face à une oligarchie tyrannique et leurs agents qui cherche à brimer son indépendance puis menace sa vie. Après l’écrasement d’un véhicule, Vesper découvre une survivante dont le secret pourrait bien susciter une lueur d’espoir à une humanité déchue.



Tout comme Polaris le film d’ouverture du festival, Vesper est une dystopie post-apocalyptique centrer sur une jeune fille combative. Ici, le monde a été transformé en une jungle de végétaux mutants extrêmement dangereux, mais qui fournit nourriture et sources d’énergie. En somme le film est une sorte d’éco-fantasy mi-féerique mi-lugubre similaire en look et en esprit à des films comme Monsters le premier film de Gareth Edwards et Annihilation d’Alex Garland. Le film d’animation [URL=https://fr.wikipedia.org/wiki/Nausica%C3%A4_de_la_Vall%C3%A9e_du_Vent_ (film_d%27animation)]Naussica de la Vallée du vent[/URL] de Miyasaski a également été évoqué par une spectatrice lors du Q & subséquente à la présentation.

Tourné dans les forêts glauques de Lituanie, Vesper bénéficie d’un world-building à la fois insolite et immersif. L’idée d’avoir le père de l’héroïne paralyser dans son lit communiquer avec elle à travers un drone mobile est particulièrement excellente. Au fil du récit Vesper fait des rencontres, réalise des découvertes et luttes tant pour sa vie que sa liberté. Malgré toutes ces péripéties Vesper le film, risque de laisser un spectateur un peu sur sa faim. C’est qu’en plus d’une fin plutôt précipitée, l’intrigue ne semble qu’effleurer le potentiel de son sujet. Il faut dire que Vesper a été songé comme le premier film d’une série. Comme les franchises de nos jours font dans les Stars wars, les super héros et des titanesques superproductions d’action une coproduction européenne (Lithuanienne, Belge et Française) faisant dans l’éco-fantasie serait un projet original des plus rafraichissant. Reste à voir si cela va se faire. Tel quel, Vesper donne l’impression d’être un conte dystopique fascinant, mais inabouti.

https://culturellementvotre.fr/2022/08/14/entretien-kristina-buozyte-et-bruno-samper-pour-vesper-chronicles/


https://fantasiafestival.com/fr/film/shari#

Vue le mardi 26 Juillet.

Shari est un essai documentaire qui jette un regard sur une région septentrionale du Japon, son écologie et ses habitants. Il est même question de changements climatiques. On voit également une étrange chose rouge se promener dans les bois et dans les rues.



Pour la plupart des habitants du Japon, Shari est aussi isolé et éloigné que l’Alaska l’est pour les Américains et doit paraitre à sa façon des plus exotiques. Paradoxalement, pour un Québécois comme moi, les décors de boisé ou de rues enneiger sont au contraire très familiers. Les images présentant la nature sont magnifiques et la narration suscite l’intérêt en tout temps. Dans le cadre du festival l’approche humaine et poétique du film est des plus rafraichissante et aura constitué un interlude reposant entre deux films d’effroi ou d’action

Pour en savoir plus sur le film et sa démarche lire la critique suivante du site: https://www.panorama-cinema.com/V2/article.php?categorie=2&id=913

https://fantasiafestival.com/fr/film/seire
Vue le mercredi 3 Aout.


Parce qu’il n’a pas tenu compte de quelques tabous superstitieux, un jeune père de famille peut bien avoir mis les siens à la merci de menaces surnaturelles. Comme Harbinger, le film coréen Seire est fort vraisemblablement inspiré par l’anxiété et l’insécurité prégnante suscité par la pandémie mondiale. Ce sont certainement ces formes d’angoisses qui dominent dans le film.

Par contre, contrairement au film américain, Seire fait dans l’ambigüité. C’est que l’intrigue est présentée selon le point de vue d’un protagoniste à l’esprit inquiet et aux rêves troublant sans qu’un croque mitaine n’apparaisse jamais vraiment. Il y a donc une équivoque sur la présence réelle ou non du surnaturel. L’ambiance anxiogène et la tension dramatique dans Seige n’en reste pas moins des plus palpable, mit en valeur tant par l’ambiance, la progression dramatique la mise en scène et le jeu des acteurs tous de qualité relevé.

L’approche « slow burn » de Seire continu tout le long de l’intrigue qui ne se dénoue pas avec une grande manifestation d’effroi fantastique comme la plupart des films de ce genre (par exemple The Wailling présenté à Fantasia en 2018 ou encore It comes vue à Fantasia en 2019). Le magistral jeu de corde raide se poursuit jusqu’aux toutes dernières images qui peuvent être interprétées différemment selon les perceptions/interprétation propres à chaque spectateur. Un instant clé pouvant donner une nouvelle tournure au mystère passe si vite à l’écran que comme un clin d’œil il peut passer inaperçu.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Vendredi 19 Août 2022 14h55
COMPTE-RENDU POST FESTIVAL 2 : POLICIERS POID LOURD

https://fantasiafestival.com/fr/film/the-roundup.
Vue le lundi 18 juillet


De passage au Vietnam pour une mission, Ma Soek-do un officier de police coréen aux méthodes « musclées » débusque un gang spécialisé dans l’enlèvement et le meurtre de touristes. Toutefois, le chef des bandits parvient à s’échapper et s’envole pour la Corée du Sud afin de régler des comptes et récupérer son l’argent. Ma et son équipe de flics auront alors fort à faire pour prévenir un carnage.



Round-Up est le second film ou l’acteur Ma Dong-Soek incarne l’officier de choc Ma Soek-do après https://2018.fantasiafestival.com/fr/films/the-outlaws présentés à Fantasia en 2018. Alors que le premier film voyait son héros s’attaquer à des criminels sino-coréens, le deuxième film (toujours écrit et mit en scène par le réalisateur du premier Lee Sang-yong) à pour antagonistes de féroces bandits coréens opérant initialement au Vietnam. En tant que suite, Round-up bénéficie de scènes d’affrontements et de poursuites plus peaufiner et extravagante que l’œuvre initiale. On retrouve même une grosse poursuite en voiture et l’humour sardonique de l’officier Ma tant envers les délinquants que ses collègues semblent encore plus prononcer.

D’habitude, je ne prise guère ni les flics fiers à bras comme héros ni l’humour banalisant la violence policière. Dans les deux cas, je trouve que cela glorifie l’intimidation et les « bullies ». Toutefois, grâce tant au charisme et la verve de Ma Dong-seok que l’indéniable expertise du réalisateur Lee, Round-Up sait faire passer bien des couleuvres. C’est un thriller urbain aussi tendu et pugnace que truculent et il n’y rien de rien de plus ludique que de voir Ma affliger des bastonnades monstres aux délinquants qu’Il trouve sur son chemin.

Tout comme Outlaws et The Gangster, the Cop and the Devil un autre film avec Ma (l’acteur) présentée à Fantasia en 2019, The Round-up a rapporté un des grands prix du public de Fantasia, le premier triplé que je connais pour un acteur. Une seconde suite aux enquêtes de l’officier Ma est maintenant en production en Corée du Sud, toujours avec Lee Sang Yong aux commandes.


https://fantasiafestival.com/fr/film/maigret
Présenter le mardi 26 juillet.

33 ans après Monsieur Hire, le cinéaste Patrice Leconte retourne au romancier Georges Simenon pour adapter une histoire de son personnage emblématique Maigret avec Gérard Depardieu dans le rôle-titre. L’intrigue s’intéresse moins à l’enquête et aux criminels qu’à l’élément humain incarné par trois personnages : Maigret commissaire vieillissant fatigué, une jeune fille errante anonyme retrouvé morte truffés de coups de couteau et une jeune vagabonde farouche.



Si Depardieu m’a d’abord semblé trop vieux et trop lourd pour être crédible dans son rôle, l’humanité tant du personnage que de l’acteur s’impose rapidement. Contrairement à la plupart des films policiers présentés à Fantasia, Maigret ne joue pas la carte de l’action et du style à tout crin. Ce déroulant dans les années cinquante avec une mise en scène classe et un ton narratif feutré le film à un cachet élégant suranné qui laisse toute la place aux acteurs et à l’ambiance. Les dialogues sont excellents avec souvent des mots d’esprit qui si elles sont un peu incongrues vu le contexte (« ceci n’est pas une pipe ») font quand même mouche et apporte un brin de lévité qui est le bienvenu. Après des années où Depardieu présentait au public une image caricaturale de lui-même, voir un film qui rappelle son talent d’acteur est des plus bienvenu.

Après le visionnement, Patrice Leconte est venu faire un Q & A ou il a su ravir le public par son charme et son humour. L’entrevue et les extraits si dessous en donnent une petite idée.

https://www.msn.com/fr-ca/divertissement/cinema/entrevue-avec-patrice-leconte-pour-maigret/ar-AA104lJV


Ecrit par: Kung-Fu Scholar Vendredi 19 Août 2022 15h12
[B]COMPTRE-RENDU POST FESTIVAL 3 : LA TÊTE DANS LES ÉTOILES.[/B]

https://fantasiafestival.com/fr/film/que-le-fan-soit-avec-toi
Vue le samedi 3 Juillet.


Fantasia est un des grands nexus de la culture geek au Québec, quoi de plus normal alors que le festival présente un documentaire portant sur la vie et les passions d’un trio de fans québécois de Star Wars. Le film les suit de leurs demeures remplit d’objet de collection, jusqu’aux évènements comicons ou ils font du cosplay, costumés comme leurs personnages favoris. On accompagne même deux d’entre eux lors d’un pèlerinage en Tunisie pour visiter les lieux de tournage du premier Star-Wars, « là où tout a commencé ».



Le regard du documentaire est aussi respectueux des sujets présentés que de leurs passions. Allant à l’encontre de l’image stéréotypée des geeks dans la culture populaire les fans du film sont des professionnels avec femmes et enfants pas des ados attardés excentriques. Tous sont issus de la Génération X, envouter par le cycle initial de Star Wars entre la fin des années soixante-dix et le début des années quatre-vingt. Que le fan soit avec toi présente une culture geek francophone québécoise vibrante d’enthousiaste bien qu’il y est aussi quelques instants d’introspections et de fatigues fort révélateurs. Pour la vision enthousiaste et rafraichissante qu’il offre Fan constitue l’un des meilleurs moments que j’ai passé au Festival.

Présenté avant le documentaire; https://fantasiafestival.com/fr/film/brightstar est une fan fiction réalisée au Québec. Ces mini-productions sont souvent plus épatantes que les megaproductions mercantiles de Disney, car réalisées et jouées par de vrais fans mus par un enthousiasme conquérant. Brightstar présente un chevalier jedi qui ayant fondé une famille doit les défendre à tout prix lorsque les séides d’un Lord Sith vient le débusquer. La force passe de père en fille tout comme dans la vraie vie l’enthousiasme pour l’univers de Georges Lucas passe souvent d’une génération à une autre.

Ecrit par: Laurent H Mardi 23 Août 2022 08h19
Un beau travail de passionné! Bravo.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Jeudi 25 Août 2022 15h40
COMPTE RENDU POST FANTASIA : 3 : SUPER HÉROS EXTRATERRESTRE ET KAIJU VIVANT OU MORT


https://fantasiafestival.com/fr/film/shin-ultraman
Vue le Samedi 30 juillet


Des monstres géants envahissent le Japon et dévastent le pays. Un groupe d’intervention a été formé, mais même eux sont dépassés. Or voilà qu’apparait un géant qui confronte et détruit les monstrueux titans. D’où vient ce mystérieux protecteur surnommé Ultraman et quel lien semble-t-il entretenir avec un des membres du groupe d’intervention qui disparait chaque fois qu’il entre en scène?



Après avoir modernisé Shin Godzilla, le duo Hideaki Anno et Shinji Higuchi s’est attaqué à une autre figure iconique de la culture populaire nippone : Ultraman. Le film qu’ils ont créé (Anno en tant que scénariste, producteur/Higuchi comme metteur en scène) est à l’image du grand héros protecteur : titanesque. Au-delà du grand spectacle offert par le film, Shin Ultraman fait une adroite synthèse des mythes entourant le personnage, fait dans la satire politique loufoque et offre quelques réflexions pertinentes sur la place et la nature de l’humanité. L’approche de la mise en scène est aussi intéressante, car avec ses angles atypiques Shin Ultraman a été tourné de la même façon qu’un animé.

Conçu autant pour plaire aux admirateurs qu’introduire les néophytes, Shin-Ultraman constitue un divertissement haut en couleur. Il séduit autant par son spectacle, son humour et ces morceaux de fan service que les diverses stratégies innovantes utilisées tant narratives et thématiques que stylistiques. Un autre beau fleuron dans l’œuvre magistrale d’Anno le créateur d’Evangelion.

À noté qu’au lieu d’un acteur en collant, c’est la technologie motion capture qui a été utilisé pour créer Ultraman avec l’acteur original du personnage Bin Furya prêtant ses services à prêt de 80 ans de mène qu’Hideaki Anno lui-même.

Pour ceux qui ne connaisse rien a Ultraman le personnage et son histoire vieille de plus de cinquante ans [URL=https://en.wikipedia.org/wiki/Ultraman_ (character)]l'article Wikipédia[/URL] est très informatif. Il est en anglais, mais Google Translate est là pour résoudre cet écueil.

Aussi la critique de site Panorama fournit toute sorte d’informations sur le contexte, les thèmes et le style du film. https://www.panorama-cinema.com/V2/critique.php?id=1645

https://fantasiafestival.com/fr/film/what-to-do-with-the-dead-kaiju
Vue le Dimanche 31 juillet


Bon maintenant que le gros monstre est mort qu’est-ce qu’on fait avec sa carcasse d’un million de tonnes. Trouver une méthode, l’appliquer et qui va faire la job sont des questions que se pose les dirigeants le pays. Et que faire si la tentative échoue? En fin de compte avoir un kaiju mort est presque aussi problématique qu’un vivant et peut-être même potentiellement tout aussi catastrophique.



La prémisse de What to do with the Dead Kaiju aborde une des questions les plus pertinentes jamais posées par les films de monstres japonais et en fait une comédie. Si L’idée est excellente, l’exécution elle laisse malheureusement à désire. C’est que le film fait surtout dans la satire visant les politiciens et les bureaucrates dépeint comme des vautours manipulateurs et vénaux. À l’image de ces personnages, le film parle beaucoup et agit peu. Des moyens limités et un réalisateur plus habitué à travailler avec des acteurs qu’avec des effets spéciaux sont probablement la cause des lacunes comiques qui donne l’impression d’être bien en deçà de son potentiel.

Cela dit, j’ai vu Kaiju comme screener dans un petit cubicule. Dans une grande salle avec un public enthousiaste, mon impression du film aurait fort bien pu être un peu plus favorable. Après tout quelques gags font mouche et il y a quand même un certain plaisir ludique à voir des politiciens être tournés en ridicule.

https://fantasiafestival.com/fr/film/convenience-story
Vue le Lundi 1 Aout


Kaiju a été mis en scène par le réalisateur Saito Miki qui est venu également présenter un second film à Fantasia : Convenience Story dont le scénario a été écrit par un critique et journaliste américain œuvrant au Japon; Mark Schilling. Convenience Story est une sorte de pastiche surréaliste dans lequel un scénariste entrant dans un dépanneur l situé dans un trou perdu se trouve mêlé à un triangle amoureux tiré tout droit d’un roman noir. Il semble également qu’un entrant dans un réfrigérateur il ait transiter vers une dimension parallèle. Cela ne l’empêche pas de communiquer par portable avec une productrice fantasque pour un projet de script.

Je dois reconnaitre que je n’ai pas tout compris aux tenants et aboutissement de Convenience Story. Néanmoins le mélange allumé que fois le film de la satire, du film noir et du fantastique surréaliste s’est avéré adéquatement accrocheur, bien que je suis rapidement passé à autre chose une fois le film finit.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Jeudi 25 Août 2022 16h10
CONTRERENDU POST FESTIVAL :4: JEUNES JAPONAISES EN QUÊTE DE…..?


https://fantasiafestival.com/fr/film/my-broken-mariko

Vue le Dimanche 31 juillet


Tomoyo est bouleversée d’apprendre le suicide de Mariko qui était sa meilleure amie. Encore sous le choc elle kidnappe l’urne contenant les cendres de la défunte et entreprend un voyage vers une plage que les copines ont toujours voulu faire. En cours de route, Tomoyo se remémore les points marquants de son amitié avec Mariko qui a souffert toute sa vie de divers abus d’ordre physique, émotionnel et même sexuel. Mariko voyant Tomoyo comme son ancre, celle-ci éprouve une grande culpabilité pour ne pas avoir pu aider son amie dans ces derniers moments de détresse.



My Broken Mariko est l’adaptation d’une série manga initialement publier sur le web. Le bagage dramatique de l’histoire présenté est très lourd puisqu’il porte sur le suicide et toutes sortes d’abus, mais il est raconté de façon oblique le protagoniste du récit étant la meilleure amie du personnage victimisé. Alors que des flashbacks présentent la touchante et fragile Mariko et sa relation avec Tomayo, la trame centrale voit cette dernière passée à travers non seulement un deuil, mais un grand sentiment de culpabilité. En kidnappant les cendres de la défunte pour faire une ultime promenade, le film emprunte aux thèmes du road-movie avec quelques péripéties tragi-comiques donnant au récit une touche d’humour. Le film repose sur les prestations magistrales de ces deux actrices; qui doivent crée des personnages aux caractères opposés, l’une frondeuse et truculente l’autre meurtrie et crée une relation crédible. Avec My Own Country, autre portrait sensible d’une jeune fille en situation de crise, My Broken Mariko a été le film le plus touchant du festival. Il a d’ailleurs rapporté le prix du jury pour meilleur scénario.

Bande annonce de la série manga :


Critique de la série Manga.


https://fantasiafestival.com/fr/film/missing

Vue Mardi le 2 Aout.


Une jeune ado recherche son père mystérieusement disparu après qu’il est affirmé avoir repéré un tueur en série. Tous comme Seven et The Gangster, the Cop and the Devil, Missing est un film de tueur en série, mais qui emploi divers chemins détournés et décalés. La structure narrative est ainsi constituée d’une série successive de flashbacks présentant le point de vue de plusieurs personnages. La stratégie du tueur est aussi particulière puisqu’il ses victimes sont pratiquement consentantes.

Enfin de compte, ni la disparition du père ni la recherche du tueur ne s’avèrent être le véritable sujet de Missing. Il jette plutôt un regard perturbant sur l’âme humaine en présentant la descente aux enfers d’un personnage victime des machinations d’un être dépravé. Au lieu de suspense, Missing offre donc plutôt des scènes de souffrance et de cruauté, certaines particulièrement dérangeantes. Si le film n’est pas exempte de maladresses narratives, sa démarche et le regard qu’il porte sont suffisamment originaux et efficace pour suscité l’intérêt.  

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Mercredi 31 Août 2022 12h47
COMPTE RENDU POST FANTASIA : 5; RETOUR AU ANNÉES QUATRE VINGTS

https://fantasiafestival.com/fr/film/alienoid
Vue Lundi le 1 aout


Un sorcier taoïste, des gardiens robots et une transfuge temporelle cherchent à empêcher des renégats extra-terrestres de faire évader leur chef dont l’essence est contenue dans un corps humain.

La superproduction sud-coréenne Alienoid est un cocktail flamboyant dérivé de plusieurs films emblématiques des années quatre-vingt à savoir : Retour sur le Futur, Terminator, Aliens et la Ghost kung-fu comédie hongkongaise Mr Vampire. On y retrouve entre autre une voiture qui voyage dans le temps, une horde de bestioles à tentacules, des robots terminator de même que des sorciers taoïstes. L’image pivot du film est son héroïne qui catapulté en pleine Corée médiévale tire sur des monstres avec un pistolet automatique. Tout comme ses illustres modèles : Alienoid est un film à la mise en scène survoltée, au rythme effrénés et rempli d’humour loufoque.



Au delà de ses emprunts et de son comique, la troisième grande gimmick distincte d’Alienoid est ses deux trames parallèles. Le récit se déroule en effet à deux époques. l’une dans le présent l’autre dans le passé, chacun avec leurs propres personnages et qui se joindront pour la dénouement. Il en résulte un film aussi vif que touffu qui demande un bon degré d’attention afin de ne pas perdre certains détails importants afin de bien comprendre toutes les péripéties et leurs conséquences.

Grosse superproduction carburant au spectacle CGI et aux emprunts dérivatifs, Alienoid peut facilement aliénés quantité de spectateurs puristes qui ne verrait dans le film qu’on gros machin aussi maniéré que racoleur. Tout en reconnaissant la nature dérivative du film, il n’en offre pas moins un gros plaisir ludique à la fois pour le spectacle enlevé et effervescent qu’il offre de même que pour son recyclage ingénieux d’éléments prélever à quantité de classiques. Pour moi Alienoid s’est donc avéré le grand divertissement popcorn du Festival. D’une durée de 2h20, J’en suis sortie certes épuisé, un peu étourdi mais parfaitement divertie.

Alienoid a été écrit et réalisé par https://en.wikipedia.org/wiki/Choi_Dong-hoon un des meilleurs réalisateurs commerciaux de Corée du Sud des vingt dernières années. On lui doit notamment Taoiste Wizard une sorte de mélange entre Mr Vampire et les Visiteurs, de même qu’un thriller historique; The Assassination. Son prochain projet est la deuxième partie d’Alienoid que j’espère bien retrouver à Fantasia en 2023.

Alienoid est sortie sur réseaux de distribution international. Il peut probablement être trouvé sur des chaines paysantes ou des salles de cinéma faisant dans l’international. Il vaut bien la peine d'être recherché et visionné.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Jeudi 01 Septembre 2022 12h35
COMPTE RENDU POST FESTIVAL : 6 : BUREAU D'ENFER


https://fantasiafestival.com/fr/film/employee-of-the-month
Vue le mercredi 3 Aout


Inès est la femme à tout faire d’une petite entreprise. Malheureusement, l’importance cruciale de son travail est inversement proportionnelle au degré de reconnaissance qu’elle reçoit de son patron et de ses collègues aussi sexistes que suffisant. Toutefois, un ridicule incident sera le déclencheur d’une série de calamités sanglantes qui va avoir un effet cathartique sur l’employée brimée.



Ces dernières années j’ai fréquemment vue des films jouant sur des jeux de massacre entre les personnages : http://forum.hkcinemagic.com/index.php?showtopic=11430&view=findpost&p=117765 de Hong-Kong en 2016 , http://forum.hkcinemagic.com/index.php?amp;showtopic=11508&view=findpost&p=118393 et http://forum.hkcinemagic.com/index.php?showtopic=11515&view=findpost&p=118468. de Russie en 2019. Cette année le film qui joue sous ce thème vient de Belgique.

Employée du mois est un vaudeville tordu, rempli de quiproquos et de rebondissements aussi grotesques que loufoques. Des comédiens inspirés, la merveilleusement allumée Jasmina Douieb en tête, jouent des personnages truculent en se lançant de délicieuses réparties. DE plus voir une comédie en langue française sans l’entremise de sous-titre m’a permit de savourer comme jamais auparavant la verve verbale.

Si Employée joue la carte de la caricature, il n’empêche qu’au dela de la farce, il aborde avec une grande pertinence la toxicité sexiste en milieu de travail et les brimades endurées par les femmes. Si on rit gras, on rit aussi jaune considérant l’actualité du problème même dans les sociétés les plus avancée et c’est là le grand mérite du film.

Il n’est pas d’ailleurs surprenant de voir que le film a été écrit et réalisé par deux femmes; Véronique Jadin et Nina Vanspranghe. Une grande complicité féminine se retrouve également devant la caméra puisque la relation cruciale d’Inès est avec une nouvelle assistante issue d’un groupe minoritaire qui agit à la fois comme témoin, complice et commentatrice des actions de sa collègue Cela permet d’étoffer encore davantage le propos du film en permettant notamment de questionner un tant soit peu les motifs de son anti-héroïne.

Bref, Employée est un régal tant d’humour burlesque noir que de commentaire social. C’est un des meilleurs moments passés au festival.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Jeudi 01 Septembre 2022 14h09
COMPTE RENDU POST-FANTASIA : 7 : TROIS FABLES ANIMÉS

Tous les longs métrages animés que j’ai vus au festival peuvent être décrits comme des fables. J’ai déjà abordé Dragon Princess and My Grandfather’s Demons, voici les trois autres films chacun de provenances et de styles différents, mais essayant tous de communiquer une ambiance et un message particulier.

https://fantasiafestival.com/fr/film/the-girl-from-the-other-side
Vue le lundi 25 juillet


Une petite fille perdue en pleine forêt est recueillie par une créature mystérieuse. C’est un maudit un non-humain dont le contact physique est supposé affligé la personne qui le touche d’une terrible malédiction. D’autres maudits semblent rodés dans les alentours de même que des soldats dont la tâche est de « purger » quiconque est soupçonné de contacts indus. Naïve et innocente la petite fille ne se doute aucunement des multiples dangers qui la guette



The Girl from the Other Side est l’adaptation d’une série manga dont le titre français est https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Enfant_et_le_Maudit . Des enfants protégés par des êtres surnaturels inhumaines, mais bienveillants semblent être un thème récurrent dans la BD japonaise puisque je connais au moins trois titres avec pareille prémisse incluant https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Ancient_Magus_Bride

Que se soit sous forme de manga et d’animé, Girl/Maudit se distingue par un style graphique qui a plus l’allure d’esquisse que de dessins détaillés. Le noir et blanc sont les teintes privilégiées donnant un certain look tenant de la gravure. Au lieu de bâtir un monde magique aussi riche que complexe, Girl/Maudit se concentre sur la relation entre les deux protagonistes. Tous ces éléments donne tant au Manga qu’a son adapation animé une étrange une poésie à la fois féerique et ténébreuse fort envoutante.

Lorsque j’ai visionné Girl j’ai été distrait par ses similitudes avec The Ancients Magus Bride (voir les deux créatures côte à côte si dessous) une série dont j’ai lue tous les volumes et vue tous les épisodes de son adaptation animée. Ce n’est que par après que j’ai su que Girl était bel et bien tiré d’un manga original et ne constituait pas un dérivé. Maintenant je considère Girl comme doublement intéressant. En tant qu’une magnifique fable à part entière et comme un exemple d’un sous-genre dans la création manga. J’ai depuis entamé la lecture de la série manga originale de même qu’un autre série du même genre https://www.manga-news.com/index.php/serie/Somali-et-lesprit-de-la-foret ou la encore une orpheline faite la rencontre d’une créature.

En haut: L'enfant et le maudit. En bas de gauche à droite: The Ancient Magus's Bride et Somali et l'ssprit de la forêt.

https://zupimages.net/viewer.php?id=22/35/rpth.jpg

Les trois séries sont édité en français par la maison d’édition Komikku.

https://fantasiafestival.com/fr/film/opal
Vue Le lundi 25 juillet.


Dans un royaume magique, une petite princesse est confinée dans sa chambre laissée à la merci des actes dévoyés de son propre père. Un puissant sorcier bienveillant se doute de quelque chose et offre un cadeau spécial à l’enfant pour lui offrir une porte de sortie; mais le père est déterminé à la gardée sous son emprise.



J’ai trouvé qu’Opal était un long métrage d’animation CGI assez remarquable de trois façons. La première est la description graphique d’un monde fantastique faisant dans l’afro-futurisme reflétant une synthèse imaginative et éblouissant de l’art africain, des caraïbe et de l’Égypte antique. Le tout coloré avec une gamme de teintes chatoyantes. La deuxième est que long métrage est pratiquement l’œuvre d’un seul artiste : le Martiniquais Alain Bidard qui a presque tout fait dans le film, le scénario, le design graphique, l’animation, le montage. Il y a même conçu la musique et donné sa voix à un personnage.

Le troisième élément est le sujet traité; car Opal aborde par la métaphore le crime de l’inceste, le vol de magie se substituant aux agressions sexuelles. Les agissements et les états d’âmes des personnages (culpabilité, dépression, colère, dénie, manipulation passive -agressive) démontrent une connaissance détaillée du psychisme des personnes impliqués dans de telles situations; tant la victime et le perpétrateur que l’entourage familial. Opal se veut donc une fiction didactique des plus pertinente. Tant le style graphique des personnages avec leurs grand yeux expressifs que la qualité relevé du jeu des interprète vocaux contribue à la puissance du terrible crime présenté.

Malheureusement, Opal souffre d’un sérieux problème. Le film est ainsi constitué de quantité de plans-séquences prolongés traversant les décors sans que cela ne contribue au récit. En créant ainsi des longueurs inutiles, cela plombe le rythme narratif. Le récit et sont poignant sujet aurait été mieux servi avec une mise en scène un peu plus circoncit, mais le créateur du film aura tenu a des choix qui a mon idée nuise au film. Malgré cette importante lacune, cela ne met pas en question ni l’imagination créatrice, la virtuosité technique, et la pertinence du propos aborder par Bidard. Son talent de raconteur gagnerait toutefois à être un peu plus peaufiné.

https://fantasiafestival.com/fr/film/yaya-e-lennie---the-walking-liberty
Vue le Mardi 2 Aout


Tout comme dans Vesper, le long métrage animé CGI italien Yoyo e Lenny présente une Terre dans lequel la nature sauvage a supplanté le monde humain. Dans ce cas-ci toutefois vivre dans la jungle est une métaphore pour être et vivre libre, d’ou le sous-titre du film : The Walking Liberty : la liberté qui marche. Les deux protagonistes sont en effet deux orphelins habitant une vaste jungle tropicale. Farouchement indépendant ils se défient des émissaires de « L’institution » qui kidnappent les enfants des habitants des forêts pour les embrigader dans une société industrielle des plus glauque. Malheureusement ils vont être séparés et auront fort à faire pour espérer pouvoir se retrouver.



Si j’ai trouvé le style graphique des personnages plutôt conventionnels, le traitement des couleurs, et de la lumière est par contre est tout à fait magnifique évoquant souvent les toiles du peintre impressionniste Monet. L’ampleur et la fluidité de la mise en scène sont aussi notables comme l’usage de la musique alors que plusieurs personnages sont d’une grande truculence comique.
Assez curieusement, même s’il s’agit d’une production italienne, Yaya fait référence à deux œuvres américaines. Le duo du film évoque ainsi les protagonistes de la nouvelle de John Steinbeik https://fr.wikipedia.org/wiki/Des_souris_et_des_hommes et le film présente des extrait (animé) d’un film de Charlie Chaplin https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Dictateur qui joue un grand rôle dans la présentation des thèmes du film. La trame musicale du film m’a fait aussi pensée à la samba brésilienne. D’un autre côté, les critiques italiennes que j’ai lues soulignent que certains personnages ont une verve évoquant l’humour napolitain.

Malgré la virtuosité technique, son humour et la pertinence de ces thèmes et l’énergie qui est mise à les communiqués, Yaya ne m’a pas complètement embarqué. C’est que malgré sa virtuosité technique et son énergie, le film présente des lourdeurs et des facilités qui empêchent d’en faire une œuvre complètement aboutie et satisfaisante. Mais bon, comme Yaya était un des derniers film que j’ai vu au Festival, peut-être que j’étais trop fatiguer pour apprécier le film à sa pleine valeur.

Ecrit par: Kung-Fu Scholar Lundi 05 Septembre 2022 15h56
COMPTE RENDU POST FANTASIA : 8: DES HOMMES ET DES MONSTRES

https://fantasiafestival.com/fr/film/freaks-out
Vu le lundi 1 aout


En 2015 Fantasia a présenté le premier film d’un nouveau metteur en scène italien Gabrielle Mainetti; http://forum.hkcinemagic.com/index.php?showtopic=11475&view=findpost&p=118146 un film de super-héros assez étonnant. , ou la dimension humaine des personnages prime sur les scènes d’action. Son film s’étant avéré un triomphe tant populaire que critique Mainetti a put bâtir sur ce succès pour donner à son second film Freaks Out une bien plus grande envergure que le premier. Ce film est une variation du célèbre film d’effroi des années 30 https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Monstrueuse_Parade
mais revisitez avec des éléments du film de super héros, les Aventuriers de l’Arche perdue de même que le chef d’œuvre de Guillermo Del Toro : https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Labyrinthe_de_Pan.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale une petite troupe de phénomènes de foire comprenant notamment un homme chien, un clown magnétique et une trapéziste électrique se rendent à Rome occupé par les nazis avec l’espoir de pouvoir joindre un cirque que les envahisseurs ont installé la afin de séduire la population. Or le lieu est mené par un pianiste prodige qui doué du don de prophétie est convaincu que découvrir et recruter des êtres surhumains pour le Führer est la clé pour éviter la défaite qu’il voit venir dans ces visions.



Fresque historico-fantastique Freaks Out juxtapose savamment les opposés extrêmes : féérie et grotesque, tendresse et cruauté, burlesque et horreur. Mainetti a un vrai talent pour conjuguer les influences et les genres distincts dans un grand spectacle gothique et truculent évoquant tant Charles Dickens, et l’Expressioniste Allemand que l’imagerie à la fois du cirque de même que des comic-book. Très violent et crus par moment les scènes effroyables sont contrebalancer par de beaux moments de poésie magique et d’émotions touchantes. La nouvelle venue Aurora Giovinazzo est spécialement pétillante en pile électrique humaine constamment effarouchée tout comme Franz Rogowski dans son personnage dangereux et pathétique d’illuminé halluciné.

Cela dit Mainetti semble parfois manquer la maitrise nécessaire pour parfaitement mener à bien son ambitieuse entreprise. C’est sa deuxième œuvre après tout. Rien à redire sur la mise en scène et les qualités de production tous de premier ordre. Par contre certaines facilités et maladresses scénaristiques viennent à l’occasion plomber son récit. Par exemple trois des protagonistes sont largement absent du deuxième tier ce qui crée un déséquilibre narratif. Aussi une péripétie particulière « https://fr.wikipedia.org/wiki/Jumping_the_shark »au niveau de la vraisemblance. Enfin l’affrontement final est trop long et boursoufflé.

Aussi grand que soit le talent Mainetti il lui faudrait donc encore acquérir un peu plus d’expérience avant d’égaler des visionnaires prométhéens comme Del Toro ou Peter Jackson, mais ce que Freaks Out laisse voir n’en est pas moins immensément prometteurs. Cinquante ans après les heures de gloire de Mario Bava et Frederico Fellini, un nouvel auteur du fantastique débridé se profile en Italie.

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